Un nuage ressemblant à une soucoupe volante, planant au-dessus du Piton de la Fournaise, a été observé. Il s’agit d’un nuage lenticulaire, lequel se forme dans des conditions bien précises. Explications.

La Réunion, île intense, fait une fois de plus honneur à son nom. Entre le réveil du Piton de la Fournaise, les fortes pluies dans l’Est et le Sud Est, les crues dans les rivières et les éclairs, la nature offre un spectacle grandiose forçant le respect en cette fin d'année.
Mardi, un phénomène météorologique a pu être observé. Un nuage ressemblant à un ovni est venu s’implanter au sommet du Piton de la Fournaise. Comme immobile, le vent ne semblant avoir aucune incidence sur lui. Pourtant, le vent à toute son importance dans la création de ce phénomène.
"Il s’agit un nuage qui traduit la présence de vent en altitude. C’est un altocumulus qui se situe à 3000-3500 mètres et avec du vent fort, il va prendre cette forme en altitude. Des fois, on dit qu’ils sont en pile d’assiettes. Plusieurs sont superposés les uns sur les autres", précise Patricia Salerno, cheffe prévisionniste à Météo France.
Les nuages lenticulaires, ou altoculumulus lenticularis, ont besoin de trois ingrédients pour se former : de l'air humide, du vent et une montagne. Le dosage doit être correct entre la hauteur du sommet, l’hygrométrie et la vitesse du vent, comme le précisent nos confrères de Futura Sciences. En montant sur le sommet, l'air va voir sa pression diminuer et donc se refroidir. La température de l'air peut alors descendre sous le point de rosée. Ainsi, l’eau présente ne peut plus se maintenir à l’état gazeux. Il y aura de la condensation et l’apparition de goulettes d’eau formant un nuage comme les cumulus de beau temps. En redescendant du sommet, l’air va se réchauffer et passer au-dessus du point de rosée. L’eau redeviendra donc gazeuse.
Mardi, un phénomène météorologique a pu être observé. Un nuage ressemblant à un ovni est venu s’implanter au sommet du Piton de la Fournaise. Comme immobile, le vent ne semblant avoir aucune incidence sur lui. Pourtant, le vent à toute son importance dans la création de ce phénomène.
"Il s’agit un nuage qui traduit la présence de vent en altitude. C’est un altocumulus qui se situe à 3000-3500 mètres et avec du vent fort, il va prendre cette forme en altitude. Des fois, on dit qu’ils sont en pile d’assiettes. Plusieurs sont superposés les uns sur les autres", précise Patricia Salerno, cheffe prévisionniste à Météo France.
Les nuages lenticulaires, ou altoculumulus lenticularis, ont besoin de trois ingrédients pour se former : de l'air humide, du vent et une montagne. Le dosage doit être correct entre la hauteur du sommet, l’hygrométrie et la vitesse du vent, comme le précisent nos confrères de Futura Sciences. En montant sur le sommet, l'air va voir sa pression diminuer et donc se refroidir. La température de l'air peut alors descendre sous le point de rosée. Ainsi, l’eau présente ne peut plus se maintenir à l’état gazeux. Il y aura de la condensation et l’apparition de goulettes d’eau formant un nuage comme les cumulus de beau temps. En redescendant du sommet, l’air va se réchauffer et passer au-dessus du point de rosée. L’eau redeviendra donc gazeuse.
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