Un homme souffrant de schizophrénie a agressé sexuellement une femme à Mayotte en 2020. L’individu, qui avait arrêté son traitement, a été jugé irresponsable de ses actes. Il reste néanmoins incarcéré en attendant un autre procès. Les magistrats souhaitent à terme l’envoyer dans une structure spécialisée en métropole.

C’est une affaire un peu spéciale qu’a eu à traiter le tribunal judiciaire de Mamoudzou hier. Un jeune homme a été jugé irresponsable des faits qui lui sont reprochés en raison de sa schizophrénie.
En mai 2020, l’individu a agressé une femme à Petite Terre en la caressant de force et en lui disant des obscénités. Il ira même jusqu'à faire des propositions sexuelles aux gendarmes venus sur les lieux.
Affirmant suivre un "traitement fort", il avait cessé de le prendre peu avant les faits. Ce jour-là, il suivait également un jeûne très strict en raison du Ramadan, ce qui avait aggravé son état.
À la barre du tribunal, il affirme ne se souvenir de rien, mais qu’il n’est "pas fou". L’expert psychiatrique a néanmoins diagnostiqué une schizophrénie avec "une tonalité persécutoire" et une rechute en raison des conditions qu’il s’est imposées en plus d’un gros manque de sommeil. L’expert a conclu à une "altération du discernement" et préconisé un traitement long.
Son avocat, Me Andjilani, fait valoir qu’il est l'une des nombreuses personnes atteintes de troubles psychiatriques mal prises en charge dans le département. Un avis suivi par le substitut du procureur qui estime que sa place est dans une structure de soins et non en prison. Il ajoute que le retour du prévenu de métropole a aggravé ses problèmes et qu’il serait préférable de l’y renvoyer dans un établissement adapté.
Les juges suivront les réquisitions en le déclarant pénalement irresponsable. Étant impliqué dans une enquête de nature sexuelle datant de janvier 2021, il est maintenu en détention où il va reprendre le traitement qu’il a arrêté.
En mai 2020, l’individu a agressé une femme à Petite Terre en la caressant de force et en lui disant des obscénités. Il ira même jusqu'à faire des propositions sexuelles aux gendarmes venus sur les lieux.
Affirmant suivre un "traitement fort", il avait cessé de le prendre peu avant les faits. Ce jour-là, il suivait également un jeûne très strict en raison du Ramadan, ce qui avait aggravé son état.
À la barre du tribunal, il affirme ne se souvenir de rien, mais qu’il n’est "pas fou". L’expert psychiatrique a néanmoins diagnostiqué une schizophrénie avec "une tonalité persécutoire" et une rechute en raison des conditions qu’il s’est imposées en plus d’un gros manque de sommeil. L’expert a conclu à une "altération du discernement" et préconisé un traitement long.
Son avocat, Me Andjilani, fait valoir qu’il est l'une des nombreuses personnes atteintes de troubles psychiatriques mal prises en charge dans le département. Un avis suivi par le substitut du procureur qui estime que sa place est dans une structure de soins et non en prison. Il ajoute que le retour du prévenu de métropole a aggravé ses problèmes et qu’il serait préférable de l’y renvoyer dans un établissement adapté.
Les juges suivront les réquisitions en le déclarant pénalement irresponsable. Étant impliqué dans une enquête de nature sexuelle datant de janvier 2021, il est maintenu en détention où il va reprendre le traitement qu’il a arrêté.
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