Roscosmos affirme avoir envoyé des appels à ses partenaires américains (NASA), canadiens (ASC), européens (ESA) “exigeant la levée des sanctions illégales à l’encontre des entreprises russes”, faute de quoi la Station spatiale internationale pourrait tomber.

Les menaces de la Russie sur le plan spatial succèdent aux menaces de représailles nucléaires. Le directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos fait savoir ce samedi 12 mars que les sanctions économiques infligées à la Russie pourraient provoquer la chute de l’ISS. Dmitri Rogozine demande de ce fait la levée des sanctions occidentales contre son pays.
Selon lui, ces sanctions portent un coup au fonctionnement des vaisseaux russes qui ravitaillent l’ISS et notamment le segment russe de la station qui sert à corriger l’orbite de la structure spatiale en moyenne onze fois par an, y compris pour éviter les débris spatiaux. En conséquence, cela pourrait provoquer "l’amerrissage ou l’atterrissage de l’ISS pesant 500 tonnes", prévient Dmitri Rogozine qui affiche régulièrement sur les réseaux sociaux son soutien à l’armée russe qui a envahi l’Ukraine.
Le patron de Roscosmos est même allé plus loin en publiant sur son compte Twitter une carte du monde où la station pourrait tomber. "Les populations des autres pays, notamment ceux dirigés par les “chiens de guerre” (les Occidentaux, ndlr) devraient réfléchir au prix des sanctions contre Roscosmos”, écrit-il, qualifiant de “fous” ceux qui ont imposé ces sanctions à l’économie russe.
Le 1er mars, la Nasa avait indiqué travailler à des solutions pour maintenir la station en orbite sans l’aide de la Russie.
Selon lui, ces sanctions portent un coup au fonctionnement des vaisseaux russes qui ravitaillent l’ISS et notamment le segment russe de la station qui sert à corriger l’orbite de la structure spatiale en moyenne onze fois par an, y compris pour éviter les débris spatiaux. En conséquence, cela pourrait provoquer "l’amerrissage ou l’atterrissage de l’ISS pesant 500 tonnes", prévient Dmitri Rogozine qui affiche régulièrement sur les réseaux sociaux son soutien à l’armée russe qui a envahi l’Ukraine.
Le patron de Roscosmos est même allé plus loin en publiant sur son compte Twitter une carte du monde où la station pourrait tomber. "Les populations des autres pays, notamment ceux dirigés par les “chiens de guerre” (les Occidentaux, ndlr) devraient réfléchir au prix des sanctions contre Roscosmos”, écrit-il, qualifiant de “fous” ceux qui ont imposé ces sanctions à l’économie russe.
Le 1er mars, la Nasa avait indiqué travailler à des solutions pour maintenir la station en orbite sans l’aide de la Russie.
Роскосмос направляет письменные обращения к @NASA, Canadian Space Agency и @esa с требованием снять незаконные санкции с наших предприятий - подрядчиков работ в интересах #МКС pic.twitter.com/0NM2Stuft1
— РОГОЗИН (@Rogozin) March 12, 2022
www.zinfos974.com