La jalousie, lorsqu'elle ne se contrôle pas, peut être est un vilain défaut. Parfois, et c'est la cas ce vendredi, cela peut mener tout droit devant un tribunal avec à la clé, le risque de se retrouver en prison.

Ludiovic G., 33 ans est jaloux mais pas que... Alors qu'il est devant le tribunal ce vendredi dans le cadre de la comparution immédiate, il s'avère qu'il a en plus du mal à gérer son impulsivité, voire son intolérance à la frustration. Le 15 juin dernier, à Saint-Paul, il va voir sa fille chez sa compagne ou plutôt ex-compagne. Pour lui, ils ne sont pas séparés, pour elle, cela fait 4 ans qu'il ne sont plus en couple après 9 ans de vie commune. Il entre et voit un homme qu'il connait et bien entendu, qu'il soupçonne d'être le nouveau compagnon de la mère de sa fille.
Sans discuter, il force l'entrée et se rue sur l'homme. Il lui porte des coups de poing au visage, allant même jusqu'à prendre un couteau sur la table et devenir menaçant. Il n'hésite pas non plus à lui jeter un verre d'eau sur la tête, accompagné du verre. Il faudra l'intervention du fils de son ex-compagne pour l'arrêter et l'empêcher de commettre l'irréparable. D'autant qu'à la barre, il le dit avec franchise : "C'est parti en vrille, mais avant ça aurait pu aller beaucoup plus loin mais j'ai fait un travail sur moi-même". Son casier fait état de 6 mentions dont 4 pour des violences.
"Il y a eu un déchainement de violences gratuites", s'agace la partie civile qui demande réparation du préjudice des 5 jours d'ITT subis. "C'est le fils de madame qui intervient pour l'empêcher de porter des coups de couteau. Nous ne pouvons pas accepter cette expression de violence, quel qu'en soit le motif", tance le parquet qui requiert une peine de 1 an de prison, un maintien en détention et la révocation total d'un sursis en cours. "Il y a deux infractions dont une non caractérisée. Leurs versions sont divergentes et il y a une certaine exagération de la victime", plaide la défense.
Le tribunal s'est montré magnanime ce vendredi. Le prévenu est condamné à 1 an de prison dont 6 mois assortis d'un sursis probatoire, le tribunal prononce la révocation d'un sursis à hauteur de 3 mois et ne décerne pas d'ordre de maintien en détention. L'amoureux éconduit ne dormira pas ce soir à Domenjod, mais demain peut-être, si le juge d'application des peines en décide autrement.
Sans discuter, il force l'entrée et se rue sur l'homme. Il lui porte des coups de poing au visage, allant même jusqu'à prendre un couteau sur la table et devenir menaçant. Il n'hésite pas non plus à lui jeter un verre d'eau sur la tête, accompagné du verre. Il faudra l'intervention du fils de son ex-compagne pour l'arrêter et l'empêcher de commettre l'irréparable. D'autant qu'à la barre, il le dit avec franchise : "C'est parti en vrille, mais avant ça aurait pu aller beaucoup plus loin mais j'ai fait un travail sur moi-même". Son casier fait état de 6 mentions dont 4 pour des violences.
"Il y a eu un déchainement de violences gratuites", s'agace la partie civile qui demande réparation du préjudice des 5 jours d'ITT subis. "C'est le fils de madame qui intervient pour l'empêcher de porter des coups de couteau. Nous ne pouvons pas accepter cette expression de violence, quel qu'en soit le motif", tance le parquet qui requiert une peine de 1 an de prison, un maintien en détention et la révocation total d'un sursis en cours. "Il y a deux infractions dont une non caractérisée. Leurs versions sont divergentes et il y a une certaine exagération de la victime", plaide la défense.
Le tribunal s'est montré magnanime ce vendredi. Le prévenu est condamné à 1 an de prison dont 6 mois assortis d'un sursis probatoire, le tribunal prononce la révocation d'un sursis à hauteur de 3 mois et ne décerne pas d'ordre de maintien en détention. L'amoureux éconduit ne dormira pas ce soir à Domenjod, mais demain peut-être, si le juge d'application des peines en décide autrement.
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