Voici une lettre adressée en son temps au Président Macron lors du Grand Débat mais je n’ai jamais reçu de réponse. Faut pas rêver, il est trop occupé. Elle me semble refléter toujours les sentiments et l’opinion d’une personne de la classe moyenne. Elle reste pour moi d’actualité. Notre Président n’a pas changé,Il reste jupitérien et dédaigneux envers “son peuple.”

Vous me faites un grand honneur de vous adresser directement à moi dans le cadre du Grand Débat National et de me permettre de m’exprimer très humblement comme citoyen français et contribuable assujetti à d’innombrables taxes, impôts, cotisations sociales, redevances de toutes sortes que j’ai le plaisir de découvrir sur mes fiches de retraites, factures, prélèvements automatiques, qui m’inondent de toute part. J’en perds la boussole.
C’est une première contribution de ma part : quand allez-vous en réduire drastiquement le nombre et expliquer aux Françaises et Français quelles sont leur destination et leur utilité et quel est le contrôle de leur bon usage.
Des organismes divers et variés empoisonnent la vie de mes compatriotes. Tel est le cas par exemple de décideurs parisiens qui m’imposent de respecter en ligne droite une vitesse de 80 Km hors agglomération alors que je vis à la REUNION ? Pourquoi suis-je obligé de respecter un contrôle technique de mon véhicule imposé certainement par des lobbies puissants alors qu’il sort d’une révision complète de chez mon concessionnaire. N’est-il pas qualifié pour m’attribuer la même vignette de conformité que ce contrôle ne pouvait que constater ? C’est du pouvoir d’achat qu’on me retire. C’était ma 2ème interrogation qui prend toute sa valeur pour de petites gens en souffrance.
Le citoyen a son mot à dire sur la démocratie. Le philosophe ALAIN a écrit dans le Prologue de son ouvrage Politique « La démocratie n’est pas le règne du nombre, c’est le règne du droit et la force du nombre ne peut point créer le plus petit commencement de droit car le droit est dans l’égalité. Dans une démocratie, non seulement aucun parti n’a le pouvoir mais bien mieux, il n’y a plus de pouvoir à proprement parler. Les lois sont faites d’un commun accord et sans aucun esprit de parti. Le peuple veut des législateurs et non des tyrans. Le parti le plus fort n’aura pas le droit d’être injuste car ce serait un système odieux »
Je pourrais citer aussi Montesquieu mais vous l’avez appris à l’ENA. Ma question est simple : pensez-vous que votre programme vous autorise à l’appliquer durement vis-à-vis des plus humbles sans cet esprit des lois ? C’est ma 3ème interrogation.
La République est un régime politique opposé à la Monarchie, elle a été proclamée en France le 21 septembre 1792 sur les ruines de la royauté. Elle est fondée sur la souveraineté du peuple qui est indivisible et l’adhésion des citoyens. L’adhésion des citoyens est basée sur le suffrage universel, sur l’égalité des citoyens et sur leur consentement à l’impôt.
Ces principes me conduisent à vous demander pourquoi vous opposez et divisez le peuple en le découpant en strates d’âges. Je ne me reconnais pas dans votre affirmation selon laquelle « ceux qui travaillent financent les pensions des retraités » C’est un dénigrement insupportable. Quand les anciens ont cotisé c’était pour assurer la retraite de ceux qui les ont précédés. La loi a voulu créer des solidarités intergénérationnelles que vous décriez aujourd’hui. C’est injuste. Rendez-leur alors leurs cotisations. Rendez-leur au moins l’hommage d’avoir défendu la France, d’avoir bâti sa prospérité, d’avoir financé et de continuer à financer par leurs impôts les équipements et les infrastructures dont elle s’est dotée à partir de 1960 et de continuer à être solidaires des jeunes dont ils assurent aussi la scolarité et l’éducation sans plus en profiter à leur âge avancé. Ils ont fait leur vie. Pourquoi les avoir visités le 24 janvier dernier après les avoir dénigrés. C’est une remarque sur vos éléments de langage qui font si mal à ceux qui parmi les vieux souffrent souvent de la perte d’enfants et du conjoint et qui sont malades ou isolés sans pouvoir payer leurs pensions dans leur misérable maison de retraite ou dans un EHPAD.
Quand vous affirmez qu’un grand nombre de citoyens paient l’impôt, j’imagine que vous ne faites pas référence à la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des contribuables en la maintenant pour la strate des riches dont le seuil est fixé à environ 2 000euros pour une personne seule (souvent veuve, âgée, isolée de ses enfants et petits enfants) qui ne bénéficie aucunement de la suppression de l’impôt sur la fortune basée sur les placements financiers. Ces derniers ont une belle compensation. Est-ce juste et équitable ? C’est encore une question à laquelle j’espère que vous répondrez par des actes et non par des paroles lénifiantes et doucereuses.
Vous avez compensé cette suppression en augmentant la dette qui atteint des sommets. Qui va payer le remboursement des prêts ? Ce petit nombre de contribuables de l’Etat bien sûr puisque aucune charge n’a été réduite dans votre budget.
A propos de l’impôt sur le revenu, vous n’ignorez pas en effet qu’il est payé par à peine 40 % des contribuables (20% à la REUNION)
Parlons de la CSG qui fait si mal aux retraités, aux indépendants et aux fonctionnaires qui, contrairement aux salariés n’ont eu aucune compensation financière et dont le traitement est bloqué depuis au moins trois ans au même titre que les retraités de la fonction publique de l’Etat. Ma question, qu’attendez-vous pour débloquer la valeur du point d’indice de tous les fonctionnaires et retraités ? Vous avez accordé des primes sectorielles aux gendarmes, policiers et agents de Bercy pour services particuliers rendus dernièrement. Difficile d’accepter ce traitement de faveur alors que tous les agents de la fonction publique se dévouent pour le service public.
Cela m’amène à parler de la violence puisque vous abordez ce sujet. L’immense majorité dont je fais partie désapprouve la violence d’où qu’elle vienne. Elle n’est légitime que pour se défendre et la riposte doit être adaptée à l’attaque et directement graduée. Il me semble que cette règle pénale s’applique aux casseurs, bien sûr, mais aussi aux forces de l’ordre. La justice doit passer avec la même célérité et la même sévérité sinon le citoyen peut avoir le sentiment d’un inégal traitement devant l’application de la loi.
Je m’interroge sur les raisons de ces violences et de l’emploi massif et répété des forces de police pour les réprimer alors que vous étiez confronté à des revendications populaires dont la réponse devait être politique et non sécuritaire, ce qui m’amène à m’interroger sur votre stratégie si couteuse de refus de dialoguer avec la population directement. L’Histoire dira la vérité.
En ce qui concerne les modalités dirigistes du Grand Débat, il me parait enfermé dans des réponses qui sont contenues dans vos 35 questions. Les fiches techniques sur le site sont inappropriées aux questions humaines, sociales, fiscales et managériales dont la France doit résoudre les problèmes face à la mondialisation, l’insécurité, la concurrence, les menaces climatiques, les désordres de tous ordres, etc.
Je n’ai pas la prétention d’y apporter des réponses car je n’ai pas les moyens d’analyse de l’Etat, sous réserve de mon modeste esprit critique. Ce qui préoccupe le citoyen c’est d’abord son quotidien et celui de sa famille.
Le Grand Débat aboutit à un foisonnement de remarques et de propositions souvent rattachés à ce quotidien. Il appelle de votre part des réponses concrètes et immédiates. Le prolonger c’est augmenter la souffrance de ceux qui attendent une augmentation immédiate de leur pouvoir d’achat.
Ne les décevez pas.
C’est une première contribution de ma part : quand allez-vous en réduire drastiquement le nombre et expliquer aux Françaises et Français quelles sont leur destination et leur utilité et quel est le contrôle de leur bon usage.
Des organismes divers et variés empoisonnent la vie de mes compatriotes. Tel est le cas par exemple de décideurs parisiens qui m’imposent de respecter en ligne droite une vitesse de 80 Km hors agglomération alors que je vis à la REUNION ? Pourquoi suis-je obligé de respecter un contrôle technique de mon véhicule imposé certainement par des lobbies puissants alors qu’il sort d’une révision complète de chez mon concessionnaire. N’est-il pas qualifié pour m’attribuer la même vignette de conformité que ce contrôle ne pouvait que constater ? C’est du pouvoir d’achat qu’on me retire. C’était ma 2ème interrogation qui prend toute sa valeur pour de petites gens en souffrance.
Le citoyen a son mot à dire sur la démocratie. Le philosophe ALAIN a écrit dans le Prologue de son ouvrage Politique « La démocratie n’est pas le règne du nombre, c’est le règne du droit et la force du nombre ne peut point créer le plus petit commencement de droit car le droit est dans l’égalité. Dans une démocratie, non seulement aucun parti n’a le pouvoir mais bien mieux, il n’y a plus de pouvoir à proprement parler. Les lois sont faites d’un commun accord et sans aucun esprit de parti. Le peuple veut des législateurs et non des tyrans. Le parti le plus fort n’aura pas le droit d’être injuste car ce serait un système odieux »
Je pourrais citer aussi Montesquieu mais vous l’avez appris à l’ENA. Ma question est simple : pensez-vous que votre programme vous autorise à l’appliquer durement vis-à-vis des plus humbles sans cet esprit des lois ? C’est ma 3ème interrogation.
La République est un régime politique opposé à la Monarchie, elle a été proclamée en France le 21 septembre 1792 sur les ruines de la royauté. Elle est fondée sur la souveraineté du peuple qui est indivisible et l’adhésion des citoyens. L’adhésion des citoyens est basée sur le suffrage universel, sur l’égalité des citoyens et sur leur consentement à l’impôt.
Ces principes me conduisent à vous demander pourquoi vous opposez et divisez le peuple en le découpant en strates d’âges. Je ne me reconnais pas dans votre affirmation selon laquelle « ceux qui travaillent financent les pensions des retraités » C’est un dénigrement insupportable. Quand les anciens ont cotisé c’était pour assurer la retraite de ceux qui les ont précédés. La loi a voulu créer des solidarités intergénérationnelles que vous décriez aujourd’hui. C’est injuste. Rendez-leur alors leurs cotisations. Rendez-leur au moins l’hommage d’avoir défendu la France, d’avoir bâti sa prospérité, d’avoir financé et de continuer à financer par leurs impôts les équipements et les infrastructures dont elle s’est dotée à partir de 1960 et de continuer à être solidaires des jeunes dont ils assurent aussi la scolarité et l’éducation sans plus en profiter à leur âge avancé. Ils ont fait leur vie. Pourquoi les avoir visités le 24 janvier dernier après les avoir dénigrés. C’est une remarque sur vos éléments de langage qui font si mal à ceux qui parmi les vieux souffrent souvent de la perte d’enfants et du conjoint et qui sont malades ou isolés sans pouvoir payer leurs pensions dans leur misérable maison de retraite ou dans un EHPAD.
Quand vous affirmez qu’un grand nombre de citoyens paient l’impôt, j’imagine que vous ne faites pas référence à la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des contribuables en la maintenant pour la strate des riches dont le seuil est fixé à environ 2 000euros pour une personne seule (souvent veuve, âgée, isolée de ses enfants et petits enfants) qui ne bénéficie aucunement de la suppression de l’impôt sur la fortune basée sur les placements financiers. Ces derniers ont une belle compensation. Est-ce juste et équitable ? C’est encore une question à laquelle j’espère que vous répondrez par des actes et non par des paroles lénifiantes et doucereuses.
Vous avez compensé cette suppression en augmentant la dette qui atteint des sommets. Qui va payer le remboursement des prêts ? Ce petit nombre de contribuables de l’Etat bien sûr puisque aucune charge n’a été réduite dans votre budget.
A propos de l’impôt sur le revenu, vous n’ignorez pas en effet qu’il est payé par à peine 40 % des contribuables (20% à la REUNION)
Parlons de la CSG qui fait si mal aux retraités, aux indépendants et aux fonctionnaires qui, contrairement aux salariés n’ont eu aucune compensation financière et dont le traitement est bloqué depuis au moins trois ans au même titre que les retraités de la fonction publique de l’Etat. Ma question, qu’attendez-vous pour débloquer la valeur du point d’indice de tous les fonctionnaires et retraités ? Vous avez accordé des primes sectorielles aux gendarmes, policiers et agents de Bercy pour services particuliers rendus dernièrement. Difficile d’accepter ce traitement de faveur alors que tous les agents de la fonction publique se dévouent pour le service public.
Cela m’amène à parler de la violence puisque vous abordez ce sujet. L’immense majorité dont je fais partie désapprouve la violence d’où qu’elle vienne. Elle n’est légitime que pour se défendre et la riposte doit être adaptée à l’attaque et directement graduée. Il me semble que cette règle pénale s’applique aux casseurs, bien sûr, mais aussi aux forces de l’ordre. La justice doit passer avec la même célérité et la même sévérité sinon le citoyen peut avoir le sentiment d’un inégal traitement devant l’application de la loi.
Je m’interroge sur les raisons de ces violences et de l’emploi massif et répété des forces de police pour les réprimer alors que vous étiez confronté à des revendications populaires dont la réponse devait être politique et non sécuritaire, ce qui m’amène à m’interroger sur votre stratégie si couteuse de refus de dialoguer avec la population directement. L’Histoire dira la vérité.
En ce qui concerne les modalités dirigistes du Grand Débat, il me parait enfermé dans des réponses qui sont contenues dans vos 35 questions. Les fiches techniques sur le site sont inappropriées aux questions humaines, sociales, fiscales et managériales dont la France doit résoudre les problèmes face à la mondialisation, l’insécurité, la concurrence, les menaces climatiques, les désordres de tous ordres, etc.
Je n’ai pas la prétention d’y apporter des réponses car je n’ai pas les moyens d’analyse de l’Etat, sous réserve de mon modeste esprit critique. Ce qui préoccupe le citoyen c’est d’abord son quotidien et celui de sa famille.
Le Grand Débat aboutit à un foisonnement de remarques et de propositions souvent rattachés à ce quotidien. Il appelle de votre part des réponses concrètes et immédiates. Le prolonger c’est augmenter la souffrance de ceux qui attendent une augmentation immédiate de leur pouvoir d’achat.
Ne les décevez pas.
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