L'annonce du début de la campagne sucrière à Bois-Rouge ce lundi a provoqué de la confusion auprès des planteurs mais il se pourrait qu’elle entraîne aussi le démarrage dans le reste de La Réunion très prochainement.

Le Syndicat du sucre a annoncé que le coup d'envoi de la campagne sucrière serait donné à Bois Rouge dès ce lundi. Une nouvelle qui a pris de court les syndicats de planteurs ainsi que des membres du Comité paritaire de la canne et du sucre.
Les commissions mixtes des usines de la filière canne à La Réunion se sont tenues simultanément vendredi. Celles de Beaufonds et de Bois Rouge n'ont pas trouvé d'accord et leur ouverture est donc compromise. Les syndicats pensaient alors que la campagne n'allait pas pouvoir démarrer. Ils souhaitaient la tenue d'une assemblée générale du Comité technique interprofessionnel de la canne et du sucre pour revenir sur le nouveau protocole instauré par Tereos et imposé lors de la dernière réunion.
Mais l'industriel a, lui, annoncé le début de la campagne à Bois Rouge. La raison : la Commission mixte d'usine a voté en faveur du démarrage. Tereos a donc décidé d'appliquer cette décision même si une seule des trois usines rouvre lundi.
Les commissions mixtes des usines de la filière canne à La Réunion se sont tenues simultanément vendredi. Celles de Beaufonds et de Bois Rouge n'ont pas trouvé d'accord et leur ouverture est donc compromise. Les syndicats pensaient alors que la campagne n'allait pas pouvoir démarrer. Ils souhaitaient la tenue d'une assemblée générale du Comité technique interprofessionnel de la canne et du sucre pour revenir sur le nouveau protocole instauré par Tereos et imposé lors de la dernière réunion.
Mais l'industriel a, lui, annoncé le début de la campagne à Bois Rouge. La raison : la Commission mixte d'usine a voté en faveur du démarrage. Tereos a donc décidé d'appliquer cette décision même si une seule des trois usines rouvre lundi.
Confusion dans les textes, trahison entre planteurs
Le co-président du Comité paritaire de la canne et du sucre s'était exprimé au terme des Commissions mixtes d'usine dans l'Est. Sans accord sur l'ensemble des plateformes, il semblait évident pour les planteurs que la campagne sucrière ne démarrerait pas et que de nouvelles négociations prendraient place. Mais l'annonce du Syndicat du sucre les a forcé à revoir les textes de loi. L'usine de Bois-Rouge a voté en faveur d'un démarrage et pourra rouvrir, même seule.
Cette décision pourrait provoquer la confusion chez les planteurs, certains souhaitent démarrer la campagne par faute de trésorerie alors que d'autres veulent continuer le combat pour protéger ceux parmi eux qui sont pénalisés par le nouveau protocole.
Le co-président du Comité paritaire de la canne et du sucre s'était exprimé au terme des Commissions mixtes d'usine dans l'Est. Sans accord sur l'ensemble des plateformes, il semblait évident pour les planteurs que la campagne sucrière ne démarrerait pas et que de nouvelles négociations prendraient place. Mais l'annonce du Syndicat du sucre les a forcé à revoir les textes de loi. L'usine de Bois-Rouge a voté en faveur d'un démarrage et pourra rouvrir, même seule.
Cette décision pourrait provoquer la confusion chez les planteurs, certains souhaitent démarrer la campagne par faute de trésorerie alors que d'autres veulent continuer le combat pour protéger ceux parmi eux qui sont pénalisés par le nouveau protocole.
Un représentant de planteurs du côté des industriels
Mais la solidarité entre planteurs est déjà mise à mal. Les mobilisations organisées depuis le début de la semaine n'ont semble-il pas fédéré tous les agriculteurs.
La Commission mixte d'usine de Bois Rouge n'a pu voter le début de la campagne sucrière que grâce au vote favorable d'un planteur qui a fait pencher la balance du côté des industriels. Les CMU sont en effet composées à parts égales de représentants du côté industriel et du côté des planteurs.
Ce vendredi, “à La CMU de Bois-Rouge, un planteur a voté pour l’ouverture, les représentants industriels ont voté oui, donc ça a basculé et ça a fait ouvrir”, explique Jean Michel Moutama, président de la CGPER.
Il s’agirait selon lui d’un adhérent de la FDSEA. Le syndicat de la CGPER dit "comprendre" sa décision. "Il a des salariés, si on ouvre pas, il y a un risque de ne pas terminer la campagne. Moi, je comprends parfaitement ce planteur-là. Il avait raison d’avoir voté pour l'ouverture de la campagne", explique Jean-Michel Moutama.
La FDSEA assure pourtant sur les réseaux sociaux qu'aucun de ses membres n'a voté en faveur de l'ouverture de la campagne sucrière.
Mais la solidarité entre planteurs est déjà mise à mal. Les mobilisations organisées depuis le début de la semaine n'ont semble-il pas fédéré tous les agriculteurs.
La Commission mixte d'usine de Bois Rouge n'a pu voter le début de la campagne sucrière que grâce au vote favorable d'un planteur qui a fait pencher la balance du côté des industriels. Les CMU sont en effet composées à parts égales de représentants du côté industriel et du côté des planteurs.
Ce vendredi, “à La CMU de Bois-Rouge, un planteur a voté pour l’ouverture, les représentants industriels ont voté oui, donc ça a basculé et ça a fait ouvrir”, explique Jean Michel Moutama, président de la CGPER.
Il s’agirait selon lui d’un adhérent de la FDSEA. Le syndicat de la CGPER dit "comprendre" sa décision. "Il a des salariés, si on ouvre pas, il y a un risque de ne pas terminer la campagne. Moi, je comprends parfaitement ce planteur-là. Il avait raison d’avoir voté pour l'ouverture de la campagne", explique Jean-Michel Moutama.
La FDSEA assure pourtant sur les réseaux sociaux qu'aucun de ses membres n'a voté en faveur de l'ouverture de la campagne sucrière.
L'effet domino à partir d'aujourd'hui ?
La campagne sucrière ne démarre qu’à Bois-Rouge, pour le moment lundi, comme l’annonce Tereos. Mais l'usine du Gol pourrait aussi rouvrir dans la foulée. “Samedi, on fera une autre CMU spécifique à l'usine du Gol et lundi matin on envisage de faire ouvrir l’usine du Gol, du coup”, lance le président de la CGPER.
L’union de l’intersyndicale mise en avant durant la mobilisation de la convention canne est mise à mal. “Elle était unie mais quelqu’un a lâché là, je me vois mal entendre dire qu’une partie de l’île travaille et qu’une autre partie ne travaille pas. Qui va prendre ce risque-là ? Non, si c’est ouvert, tout le monde travaille”, martèle Jean-Michel Moutama.
La campagne sucrière ne démarre qu’à Bois-Rouge, pour le moment lundi, comme l’annonce Tereos. Mais l'usine du Gol pourrait aussi rouvrir dans la foulée. “Samedi, on fera une autre CMU spécifique à l'usine du Gol et lundi matin on envisage de faire ouvrir l’usine du Gol, du coup”, lance le président de la CGPER.
L’union de l’intersyndicale mise en avant durant la mobilisation de la convention canne est mise à mal. “Elle était unie mais quelqu’un a lâché là, je me vois mal entendre dire qu’une partie de l’île travaille et qu’une autre partie ne travaille pas. Qui va prendre ce risque-là ? Non, si c’est ouvert, tout le monde travaille”, martèle Jean-Michel Moutama.
L'intersyndicale est-elle morte ?
“Il n’y a pas d’intersyndicale, là ! La FDSEA a décidé de voter l'ouverture de la campagne, on ouvre la campagne sur l’ensemble de l’île. Il n’y a plus de consultation de l’intersyndicale. La campagne va ouvrir sur l’ensemble de l’île, dès lundi, c’est la position de la CGPER", lance le président du syndicat.
"On était dans la retenue pour ne pas froisser qui que ce soit car on avait l’intersyndicale. C’était un choix collectif, un a lâché, on lâche ! S'il n’y avait pas eu cela, mon langage aurait été différent", assure Jean-Michel Moutama, “L'intersyndicale n’a plus lieu d’être. Chaque syndicat reprend la main sur sa structure mais je ne critique pas l’intersyndicale qui a fait du bon boulot dans la convention canne mais maintenant chacun rejoint sa maison.”
“Il n’y a pas d’intersyndicale, là ! La FDSEA a décidé de voter l'ouverture de la campagne, on ouvre la campagne sur l’ensemble de l’île. Il n’y a plus de consultation de l’intersyndicale. La campagne va ouvrir sur l’ensemble de l’île, dès lundi, c’est la position de la CGPER", lance le président du syndicat.
"On était dans la retenue pour ne pas froisser qui que ce soit car on avait l’intersyndicale. C’était un choix collectif, un a lâché, on lâche ! S'il n’y avait pas eu cela, mon langage aurait été différent", assure Jean-Michel Moutama, “L'intersyndicale n’a plus lieu d’être. Chaque syndicat reprend la main sur sa structure mais je ne critique pas l’intersyndicale qui a fait du bon boulot dans la convention canne mais maintenant chacun rejoint sa maison.”
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