Depuis ce matin, Armand Adolphe a entamé une grève de la faim sur le parvis de la préfecture à Saint-Denis. SDF depuis avril, il demande un logement social dans le chef-lieu afin de sortir de la rue.

C'est un homme excédé qui a planté sa tente devant la préfecture. SDF depuis qu'il a dû quitter son logement provisoire en avril dernier, Armand Adolphe, 62 ans, dort dans la rue. Alors pour tenter de résoudre ce problème, il a décidé de faire une grève de la faim qu'il a commencée ce mardi matin.
"J'avais réussi à trouver un logement avec une association, mais c'était un tout petit studio. Le matelas prenait toute la place au sol quand je le posais le soir. Mais je suis parti à cause de mon voisin, il faisait beaucoup la fête. Comme je lui ai demandé de faire moins de bruit, il m'a agressé avec sa famille chez moi. J'ai préféré rendre les clefs et partir", explique l'homme.
Peintre en bâtiment, il réussit à retrouver un emploi grâce à l'aide d'un curé du chef-lieu. "Je travaillais et dormais dans une église, mais je n'avais rien pour me doucher. J'étais obligé d'aller utiliser le tuyau d'arrosage dans la cour des gens pendant la nuit", poursuit Armand, tout en montant sa tente devant les grilles de la préfecture.
"J'avais réussi à trouver un logement avec une association, mais c'était un tout petit studio. Le matelas prenait toute la place au sol quand je le posais le soir. Mais je suis parti à cause de mon voisin, il faisait beaucoup la fête. Comme je lui ai demandé de faire moins de bruit, il m'a agressé avec sa famille chez moi. J'ai préféré rendre les clefs et partir", explique l'homme.
Peintre en bâtiment, il réussit à retrouver un emploi grâce à l'aide d'un curé du chef-lieu. "Je travaillais et dormais dans une église, mais je n'avais rien pour me doucher. J'étais obligé d'aller utiliser le tuyau d'arrosage dans la cour des gens pendant la nuit", poursuit Armand, tout en montant sa tente devant les grilles de la préfecture.
"On m'envoie à droite et à gauche sans jamais de réponses claires"
"Je veux juste avoir quelque chose d'un peu plus grand pour accueillir mon fils, comme un petit T2. Je peux encore trouver du travail, et avec les aides je peux largement payer le loyer. Mais à chaque fois que je fais des démarches, elles n'aboutissent pas. On m'envoie à droite et à gauche, sans jamais de réponses claires. J'ai appelé tous les numéros possibles, j'ai envoyé des mails et des courriers, toujours aucune réponse", se lamente Armand.
"Je veux juste avoir quelque chose d'un peu plus grand pour accueillir mon fils, comme un petit T2. Je peux encore trouver du travail, et avec les aides je peux largement payer le loyer. Mais à chaque fois que je fais des démarches, elles n'aboutissent pas. On m'envoie à droite et à gauche, sans jamais de réponses claires. J'ai appelé tous les numéros possibles, j'ai envoyé des mails et des courriers, toujours aucune réponse", se lamente Armand.
Un appel aux bailleurs
Alors qu'un équipage de la police nationale s'approche pour comprendre pourquoi une tente est plantée sous la statue de Mahé de La Bourdonnais, Armand leur explique sa détresse devant cette situation. "Je fais ça pour moi, mais aussi pour les autres. On voit trop de gens dans le chemin sans logement, des jeunes comme des vieux", témoigne l'homme aux agents.
Pour le soutenir dans sa grève de la faim, il demande également l'assistance d'un médecin ou d'une infirmière. "C'est juste pour suivre mon état, et vérifier que je respecte bien ma grève", justifie le peintre en bâtiment. "Les bailleurs peuvent faire un effort, je suis sûr qu'on peut trouver une solution. Je suis prêt à passer le temps qu'il faudra pour qu'on règle ce problème", conclut Armand.
Alors qu'un équipage de la police nationale s'approche pour comprendre pourquoi une tente est plantée sous la statue de Mahé de La Bourdonnais, Armand leur explique sa détresse devant cette situation. "Je fais ça pour moi, mais aussi pour les autres. On voit trop de gens dans le chemin sans logement, des jeunes comme des vieux", témoigne l'homme aux agents.
Pour le soutenir dans sa grève de la faim, il demande également l'assistance d'un médecin ou d'une infirmière. "C'est juste pour suivre mon état, et vérifier que je respecte bien ma grève", justifie le peintre en bâtiment. "Les bailleurs peuvent faire un effort, je suis sûr qu'on peut trouver une solution. Je suis prêt à passer le temps qu'il faudra pour qu'on règle ce problème", conclut Armand.
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