L’ancien maire de Saint-Louis, Cyrille Hamilcaro, avec un nouveau parti "Forces Réunionnaises", entend réagir au débat actuel sur l’avenir institutionnel de La Réunion. Il demande la consultation de la population et propose "un cadre général qui n’est ni l’autonomie ni l’indépendance mais une hyper décentralisation".

Cyrille Hamilcaro, qui compte notamment dans son nouveau parti "Forces Réunionnaises" Fabrice Marouvin Viramalé, ancien adjoint de Sinimalé, entend peser sur les discussions nouvelles entamées par le président de la République lors d’un dîner le 7 septembre dernier à l’Elysée. La Réunion et les autres Outre-mer vont-ils changer de statut?
Par le biais d’un courrier envoyé à la Première ministre Elisabeth Borne, au président du Sénat Gérard Larcher et à la présidente de l’Assemblée nationale Yaëlle Braun-Pivet, Forces Réunionnaises fait ses propositions.
Le parti souhaite garder, sous le contrôle de l’Etat, "les domaines régaliens de la Justice, de la Police, des Affaires Étrangères (hors coopération économique, sociale et culturelle dans une zone géographique définie), de la Protection sociale, de l’Impôt national, de la Monnaie, de l’Éducation Nationale (intégrant dans son contenu l’Histoire de chaque Région dans l’ensemble national) et de La Défense".
En revanche, l’ancien élu penche pour des "collectivités locales ayant une libre administration réelle dans le cadre de leurs compétences, strictement réparties, sans contrôle administratif a priori ou a posteriori autre que ceux exercés par les élus et les citoyens (impliquant que seuls ces derniers ne pourront saisir les juridictions administratives, judiciaires et financières pour sanctions des irrégularités et illégalités)".
L'hyper décentralisation
Pour éviter un "millefeuille administratif", les Collectivités territoriales (Régions, Départements et Communes) d’Outre-mer "doivent avoir juridiquement une répartition stricte des compétences afin de cesser des doublons inutiles et coûteux et ainsi augmenter l’innovation, l’efficience et l’efficacité des politiques publiques de ces seules entités locales". Cyrille Hamilcaro ne prêche pas pour autant pour une assemblée unique.
La présence de l’Etat sur le territoire "ne peut plus se faire par le Préfet seul, réminiscence du Gouverneur des colonies". Ses prérogatives : "être le gestionnaire, et non le décideur, des fonds d’État et Européen" et "être le garant de la sécurité publique et sociale des habitants du territoire sur lequel il est nommé".
Sur les postes à responsabilité de la Fonction Publique d’Etat en Outre-mer, Forces Réunionnaises prône la préférence ultramarine. "Aucun poste vacant de la fonction publique d’État outre-mer ne pourra être pourvu par un non-originaire du territoire concerné lorsque la compétence locale existe ; et aucun fonctionnaire non-originaire affecté en outre-mer ne peut y être maintenu au-delà de 5 ans et ne peut être réaffecté dans sa carrière sur le territoire où il a déjà exercé".
Pour résumer, un cadre général proposé par Cyrille Hamilcaro et son nouveau parti "qui n’est ni l’autonomie ni l’indépendance mais une hyper décentralisation ayant comme finalité non d’assimiler mais de responsabiliser et d’émanciper les populations et les élus ultra-marins, intégrés à la Nation"
Par le biais d’un courrier envoyé à la Première ministre Elisabeth Borne, au président du Sénat Gérard Larcher et à la présidente de l’Assemblée nationale Yaëlle Braun-Pivet, Forces Réunionnaises fait ses propositions.
Le parti souhaite garder, sous le contrôle de l’Etat, "les domaines régaliens de la Justice, de la Police, des Affaires Étrangères (hors coopération économique, sociale et culturelle dans une zone géographique définie), de la Protection sociale, de l’Impôt national, de la Monnaie, de l’Éducation Nationale (intégrant dans son contenu l’Histoire de chaque Région dans l’ensemble national) et de La Défense".
En revanche, l’ancien élu penche pour des "collectivités locales ayant une libre administration réelle dans le cadre de leurs compétences, strictement réparties, sans contrôle administratif a priori ou a posteriori autre que ceux exercés par les élus et les citoyens (impliquant que seuls ces derniers ne pourront saisir les juridictions administratives, judiciaires et financières pour sanctions des irrégularités et illégalités)".
L'hyper décentralisation
Pour éviter un "millefeuille administratif", les Collectivités territoriales (Régions, Départements et Communes) d’Outre-mer "doivent avoir juridiquement une répartition stricte des compétences afin de cesser des doublons inutiles et coûteux et ainsi augmenter l’innovation, l’efficience et l’efficacité des politiques publiques de ces seules entités locales". Cyrille Hamilcaro ne prêche pas pour autant pour une assemblée unique.
La présence de l’Etat sur le territoire "ne peut plus se faire par le Préfet seul, réminiscence du Gouverneur des colonies". Ses prérogatives : "être le gestionnaire, et non le décideur, des fonds d’État et Européen" et "être le garant de la sécurité publique et sociale des habitants du territoire sur lequel il est nommé".
Sur les postes à responsabilité de la Fonction Publique d’Etat en Outre-mer, Forces Réunionnaises prône la préférence ultramarine. "Aucun poste vacant de la fonction publique d’État outre-mer ne pourra être pourvu par un non-originaire du territoire concerné lorsque la compétence locale existe ; et aucun fonctionnaire non-originaire affecté en outre-mer ne peut y être maintenu au-delà de 5 ans et ne peut être réaffecté dans sa carrière sur le territoire où il a déjà exercé".
Pour résumer, un cadre général proposé par Cyrille Hamilcaro et son nouveau parti "qui n’est ni l’autonomie ni l’indépendance mais une hyper décentralisation ayant comme finalité non d’assimiler mais de responsabiliser et d’émanciper les populations et les élus ultra-marins, intégrés à la Nation"



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