Lors d’une réunion à huis clos à l’Élysée, le chef de l’État a annoncé qu’il était prêt à passer en force pour faire aboutir sa réforme des retraites. Une décision que craignent les partenaires sociaux, qui l’ont alerté sur le risque d’embrasement.

Pour Emmanuel Macron, il n’y a aucun doute : la réforme des retraites doit avoir lieu maintenant. Cela même si le risque de provoquer la colère du Parlement, des partenaires sociaux et de la rue est accru. S’il affirme avant tout rechercher le compromis, il n’exclut pas, du fait de sa majorité relative, à utiliser le 49.3, qu’il qualifie d’instrument et non de tabou.
Le président de la République justifie son choix par le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites qui indique que le solde excédentaire du système va devenir déficitaire sur les 25 prochaines années. Il souhaite donc que la mesure entre en vigueur lors de l’été 2023 afin de commencer à rembourser la dette du système de retraite à partir de 2026.
Concernant les modalités de cette réforme (report de l’âge légal, allongement de la durée de cotisation, Emmanuel Macron va laisser le gouvernement tracer la voie. Selon les participants à la réunion à huis clos d’hier, dont le média France info, le chef de l’État estimerait qu’attendre l’unanimité ne permettait pas d’avancer. Il aurait tancé ceux qui réclament plus de dépenses publiques en empêchant de créer des richesses. Il n’écarte pas l’hypothèse d’une mesure d’âge dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui doit être débattu dès cet automne, bien que cela soit le point de rupture pour les syndicats.
Une position qui lui a valu de nombreusess mises en garde. C’est le cas de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, pourtant connu pour être plutôt réformiste.
Le président de la République justifie son choix par le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites qui indique que le solde excédentaire du système va devenir déficitaire sur les 25 prochaines années. Il souhaite donc que la mesure entre en vigueur lors de l’été 2023 afin de commencer à rembourser la dette du système de retraite à partir de 2026.
Concernant les modalités de cette réforme (report de l’âge légal, allongement de la durée de cotisation, Emmanuel Macron va laisser le gouvernement tracer la voie. Selon les participants à la réunion à huis clos d’hier, dont le média France info, le chef de l’État estimerait qu’attendre l’unanimité ne permettait pas d’avancer. Il aurait tancé ceux qui réclament plus de dépenses publiques en empêchant de créer des richesses. Il n’écarte pas l’hypothèse d’une mesure d’âge dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui doit être débattu dès cet automne, bien que cela soit le point de rupture pour les syndicats.
Une position qui lui a valu de nombreusess mises en garde. C’est le cas de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, pourtant connu pour être plutôt réformiste.
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