Le collectif Ré-MaA a appelé à un rassemblement contre l’insécurité à Mayotte ce jeudi devant la préfecture, en soutien au mouvement sur l’île aux parfums.

Les élus mahorais ont annoncé une journée "île morte" ce jeudi pour protester contre la violence et l’insécurité à Mayotte. Les écoles du premier degré sont fermées jusqu’à nouvel ordre et le ramassage scolaire n’a pas eu lieu ce matin.
En soutien au mouvement, le Collectif Ré-MaA, "résistance Réunion/Mayotte en action", mène une action devant la préfecture afin de sensibiliser sur la situation à Mayotte et réclamer la prise de responsabilité urgente de l’Etat.
"Des terroristes qui tuent et qui agressent avec des machettes"
"La situation de Mayotte est connue. On fait face à des terroristes qui tuent et qui agressent avec des machettes, qui mettent le feu, qui brûlent volontairement. On est en train de nous parler de délinquance et de caillassage, ce n’est pas du tout le cas. Ce sont des personnes qui arrivent devant vous avec des machettes, bien organisés, armés, ils vous attaquent dans les rues, dans les maisons", lance Amina Djoumoi, porte-parole du collectif.
Le collectif tient aussi à souligner son opposition au transfert des détenus de Mayotte vers La Réunion : "A chaque fois que ça pète à La Réunion, on dit que ce sont les Mahorais, alors que c’est l’Etat qui est en train d’organiser le transfert de tous les clandestins. Nous, on demande à ce que pour ces gens qui commettent des actes à Mayotte qui sont de nationalité étrangère, la France face des accords avec leurs pays pour aller les emprisonner chez eux".
Invité de chaîne de télévision KweziTv hier, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet a par ailleurs souligné que “les forces de sécurité intérieure sont en permanence engagées sur le terrain et adoptent des stratégies d'intervention immédiate sur les barrages et troubles à l'ordre public”, avant d'appeler “à la responsabilité de chacun pour que les enfants et l'espace public ne soient pas laissés aux mains des délinquants”.
En soutien au mouvement, le Collectif Ré-MaA, "résistance Réunion/Mayotte en action", mène une action devant la préfecture afin de sensibiliser sur la situation à Mayotte et réclamer la prise de responsabilité urgente de l’Etat.
"Des terroristes qui tuent et qui agressent avec des machettes"
"La situation de Mayotte est connue. On fait face à des terroristes qui tuent et qui agressent avec des machettes, qui mettent le feu, qui brûlent volontairement. On est en train de nous parler de délinquance et de caillassage, ce n’est pas du tout le cas. Ce sont des personnes qui arrivent devant vous avec des machettes, bien organisés, armés, ils vous attaquent dans les rues, dans les maisons", lance Amina Djoumoi, porte-parole du collectif.
Le collectif tient aussi à souligner son opposition au transfert des détenus de Mayotte vers La Réunion : "A chaque fois que ça pète à La Réunion, on dit que ce sont les Mahorais, alors que c’est l’Etat qui est en train d’organiser le transfert de tous les clandestins. Nous, on demande à ce que pour ces gens qui commettent des actes à Mayotte qui sont de nationalité étrangère, la France face des accords avec leurs pays pour aller les emprisonner chez eux".
Invité de chaîne de télévision KweziTv hier, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet a par ailleurs souligné que “les forces de sécurité intérieure sont en permanence engagées sur le terrain et adoptent des stratégies d'intervention immédiate sur les barrages et troubles à l'ordre public”, avant d'appeler “à la responsabilité de chacun pour que les enfants et l'espace public ne soient pas laissés aux mains des délinquants”.
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