Après deux jours de mobilisation, l'association des maires de Mayotte a annoncé la suspension du mouvement "île morte". Les écoles et les transports scolaires fonctionneront à nouveau normalement dès ce lundi.

À l'issue d'une réunion de concertation entre les élus et les représentants du collectif des citoyens de Mayotte, la décision a été prise de suspendre le mouvement "île morte" qui immobilise l'île aux parfums depuis deux jours.
Si les élèves vont pouvoir reprendre le chemin de l'école avec un ramassage scolaire fonctionnant normalement dès ce lundi, la colère qui a provoqué ce mouvement ne s'est pas tarie.
Si les élèves vont pouvoir reprendre le chemin de l'école avec un ramassage scolaire fonctionnant normalement dès ce lundi, la colère qui a provoqué ce mouvement ne s'est pas tarie.
Continuer à mettre la pression sur le gouvernement
Si l'éducation, et surtout l'insécurité, ont été au centre des discussions, rien n'est encore réglé. " C'est un message fort qu'on envoie à l'État, on n'annule pas, on suspend ! On va voir si tout ce qui a été annoncé par le préfet ou par nous est mis en route. On jugera en fonction des actions du préfet", a ainsi déclaré Madi Madi Souf, maire de Pamandzi et président de l'Association des maires de Mayotte, à l'issue de la réunion.
Parmi les points de crispation qui ont mené à ce mouvement, une insécurité galopante et une urbanisation incontrôlée. 15 des 17 maires de l'île avaient donc décidé de fermer les écoles et les administrations, malgré l'avis du recteur et du préfet.
Si l'éducation, et surtout l'insécurité, ont été au centre des discussions, rien n'est encore réglé. " C'est un message fort qu'on envoie à l'État, on n'annule pas, on suspend ! On va voir si tout ce qui a été annoncé par le préfet ou par nous est mis en route. On jugera en fonction des actions du préfet", a ainsi déclaré Madi Madi Souf, maire de Pamandzi et président de l'Association des maires de Mayotte, à l'issue de la réunion.
Parmi les points de crispation qui ont mené à ce mouvement, une insécurité galopante et une urbanisation incontrôlée. 15 des 17 maires de l'île avaient donc décidé de fermer les écoles et les administrations, malgré l'avis du recteur et du préfet.
Une lutte efficace contre les marchands de sommeil
Les maires et le Département ont également annoncé la saisie de la justice en cas d'occupation illégale de terrains publics. Un inventaire de "l'habitat illégal" sera également remis au préfet jeudi prochain. Les élus entendent ainsi renforcer la lutte contre les marchands de sommeil qui louent des bangas (maison en taule des bidonvilles), et rendre applicables les expulsions.
Les maires et le Département ont également annoncé la saisie de la justice en cas d'occupation illégale de terrains publics. Un inventaire de "l'habitat illégal" sera également remis au préfet jeudi prochain. Les élus entendent ainsi renforcer la lutte contre les marchands de sommeil qui louent des bangas (maison en taule des bidonvilles), et rendre applicables les expulsions.
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