
A tout seigneur tout honneur en cette Journée du Patrimoine.
Qualifié de roquet ou encore du titre ronflant de « Royal Bourbon », il constitue le gros des troupes sacrifiées chaque année sur l’autel de l’euthanasie. Arrivé dans l’île en même que ses premiers habitants il fait partie intégrante de son patrimoine. Aujourd’hui le plus souvent sans maître déclaré, peu présent dans les salles d’attente des cliniques vétérinaires de l’Ile, tenu en respect à coups de galets, ce chien sans particule bénéficie tout au plus d’un intérêt directement proportionnel à son rôle utilitaire : gardien de cour ou chasseur de tangue.
Des atouts indéniables
Même s’il ne correspond pas toujours aux canons de la beauté de ses frères à pedigree, le bâtard de Bourbon n’a rien à envier à ses cousins titrés. Issu d’une sélection naturelle impitoyable, ce pur produit pays qui ne doit rien aux subventions, possède des atouts indéniables : il est robuste, peu exigeant, débrouillard, intelligent, parfaitement adapté à son biotop et sait se contenter de la place que la société lui concède aujourd’hui. Chien de cour, il n’a pas besoin de canapé pour donner le meilleur de lui-même.
Un chien à découvrir
Lorsqu’on décide d’acquérir un chien d’une race déterminée, on a en tête une image idéale de cette race. Dans le cas d’un bâtard, il n’est pas possible de se référer à des canons morphologiques standards. Se retrouver avec un pseudo-dogue alors qu’on pensait avoir déniché un pinscher peut bousculer le train-train d’une existence. Aussi, un bâtard s’adoptera de préférence à partir de sept mois et plus, car c’est le seul moyen de connaître aussi bien le tempérament que la morphologie adultes de celui qui doit entrer dans votre vie.
Si l’on tient absolument à acquérir un chiot, quelques critères permettent d’orienter le choix. A quatre mois, le chiot perd ses dents de lait ; on a donc la certitude de son âge. Sachant qu’en moyenne un chiot de cet âge multiplie son poids par trois, vous obtiendrez approximativement le poids de l’animal adulte.
Son comportement
Aucun éleveur sérieux ne peut affirmer que l’appartenance à une race de chien déterminée permet de connaître avec certitude le comportement futur d’un chien. En effet, chaque animal, tout comme chaque humain, est le produit d’une rencontre entre un capital génétique, des conditions de développement périnatales et un biotop. Plus que la race, ce sont les conditions de développement périnatales offertes au chiot au cours des premiers mois qui vont forger son caractère et qui sont les garantes de son équilibre ultérieur.
Conseils d’hygiène et de santé
Même s’il est particulièrement résistant, il est préférable, pour une question d’hygiène domestique, de le vermifuger régulièrement et de le traîter contre les parasites externes (puces et carapates/tiques).Un vaccin annuel contre les trois fléaux qui sévissent sur l’île : la maladie de Carré, la gastro-entérite hémorragique et la leptospirose sont à recommander pour éviter des frais vétérinaires élevés pour des animaux qu’on peut difficilement sauver.
La reproduction
La valeur marchande d’un bâtard, même superbe, est hélas nulle. Et beaucoup d’entre-eux vont gonfler chaque année les rangs déjà nombreux des chiens errants. Même si un chiot suscite toujours de la tendresse, il est vivement conseillé de faire procéder à la stérilisation chirurgicale de la chienne par un vétérinaire afin d’éviter des portées sans avenir.
Où les trouver ?
Les associations de Protection Animale pourront utilement vous conseiller lors de l’adoption d’un de leurs pensionnaires. Contrairement aux particuliers, elles doivent vous proposer des animaux tatoués, vaccinés, et stérilisés si vous le souhaitez.. L’adoption s’effectue généralement contre une participation modique aux frais vétérinaires.
Qualifié de roquet ou encore du titre ronflant de « Royal Bourbon », il constitue le gros des troupes sacrifiées chaque année sur l’autel de l’euthanasie. Arrivé dans l’île en même que ses premiers habitants il fait partie intégrante de son patrimoine. Aujourd’hui le plus souvent sans maître déclaré, peu présent dans les salles d’attente des cliniques vétérinaires de l’Ile, tenu en respect à coups de galets, ce chien sans particule bénéficie tout au plus d’un intérêt directement proportionnel à son rôle utilitaire : gardien de cour ou chasseur de tangue.
Des atouts indéniables
Même s’il ne correspond pas toujours aux canons de la beauté de ses frères à pedigree, le bâtard de Bourbon n’a rien à envier à ses cousins titrés. Issu d’une sélection naturelle impitoyable, ce pur produit pays qui ne doit rien aux subventions, possède des atouts indéniables : il est robuste, peu exigeant, débrouillard, intelligent, parfaitement adapté à son biotop et sait se contenter de la place que la société lui concède aujourd’hui. Chien de cour, il n’a pas besoin de canapé pour donner le meilleur de lui-même.
Un chien à découvrir
Lorsqu’on décide d’acquérir un chien d’une race déterminée, on a en tête une image idéale de cette race. Dans le cas d’un bâtard, il n’est pas possible de se référer à des canons morphologiques standards. Se retrouver avec un pseudo-dogue alors qu’on pensait avoir déniché un pinscher peut bousculer le train-train d’une existence. Aussi, un bâtard s’adoptera de préférence à partir de sept mois et plus, car c’est le seul moyen de connaître aussi bien le tempérament que la morphologie adultes de celui qui doit entrer dans votre vie.
Si l’on tient absolument à acquérir un chiot, quelques critères permettent d’orienter le choix. A quatre mois, le chiot perd ses dents de lait ; on a donc la certitude de son âge. Sachant qu’en moyenne un chiot de cet âge multiplie son poids par trois, vous obtiendrez approximativement le poids de l’animal adulte.
Son comportement
Aucun éleveur sérieux ne peut affirmer que l’appartenance à une race de chien déterminée permet de connaître avec certitude le comportement futur d’un chien. En effet, chaque animal, tout comme chaque humain, est le produit d’une rencontre entre un capital génétique, des conditions de développement périnatales et un biotop. Plus que la race, ce sont les conditions de développement périnatales offertes au chiot au cours des premiers mois qui vont forger son caractère et qui sont les garantes de son équilibre ultérieur.
Conseils d’hygiène et de santé
Même s’il est particulièrement résistant, il est préférable, pour une question d’hygiène domestique, de le vermifuger régulièrement et de le traîter contre les parasites externes (puces et carapates/tiques).Un vaccin annuel contre les trois fléaux qui sévissent sur l’île : la maladie de Carré, la gastro-entérite hémorragique et la leptospirose sont à recommander pour éviter des frais vétérinaires élevés pour des animaux qu’on peut difficilement sauver.
La reproduction
La valeur marchande d’un bâtard, même superbe, est hélas nulle. Et beaucoup d’entre-eux vont gonfler chaque année les rangs déjà nombreux des chiens errants. Même si un chiot suscite toujours de la tendresse, il est vivement conseillé de faire procéder à la stérilisation chirurgicale de la chienne par un vétérinaire afin d’éviter des portées sans avenir.
Où les trouver ?
Les associations de Protection Animale pourront utilement vous conseiller lors de l’adoption d’un de leurs pensionnaires. Contrairement aux particuliers, elles doivent vous proposer des animaux tatoués, vaccinés, et stérilisés si vous le souhaitez.. L’adoption s’effectue généralement contre une participation modique aux frais vétérinaires.

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