Le Journal de l’Ile censuré. La Une du journal a été modifiée à la va-vite en version numérique, en pleine nuit, par la rédaction du JIR. Les lecteurs n’ont pas pu trouver la version papier dans les points de vente ce samedi matin et c’est donc uniquement en ligne qu'ils peuvent découvrir la publication du jour. Parti à l’impression après le bouclage, le journal papier a été stoppé net par l’action d’Alfred Chane Pane, le gérant de l’imprimerie ICP Roto dans laquelle le JIR fait imprimer ses éditions. Jacques Tillier, président et directeur de publication du JIR, n’en revient toujours pas. Ce coup de sang d'Alfred Chane Pane se déroule dans un contexte nébuleux de reprise de l'imprimerie Ah Sing. Le PDG du JIR répond à nos questions alors que pourrait se jouer, dès demain, une nouvelle manche de ce bras de fer.

Zinfos : Comment avez-vous appris que M.Chane Pane ne voulait plus que le JIR soit imprimé chez lui au Port ?
Jacques Tillier : A 1h du matin, mon responsable technique m’a réveillé en me disant qu’Alfred Chane Pane avait donné des consignes à ses rotativistes de ne pas imprimer le Journal de l’Ile sous le motif qu’il y avait des passages de l’Edito du samedi qui ne lui plaisaient pas. Ce qui est assez aberrant puisque dans le passage concernant cette histoire de reprise de l’imprimerie Ah Sing, je ne dis pas plus que ce qu’Alfred Chane Pane dit depuis le début, c’est-à-dire qu’il y a escroquerie au tribunal.
Jacques Tillier : A 1h du matin, mon responsable technique m’a réveillé en me disant qu’Alfred Chane Pane avait donné des consignes à ses rotativistes de ne pas imprimer le Journal de l’Ile sous le motif qu’il y avait des passages de l’Edito du samedi qui ne lui plaisaient pas. Ce qui est assez aberrant puisque dans le passage concernant cette histoire de reprise de l’imprimerie Ah Sing, je ne dis pas plus que ce qu’Alfred Chane Pane dit depuis le début, c’est-à-dire qu’il y a escroquerie au tribunal.
Avec une bisbille avec son neveu par alliance…
Visiblement, au tribunal, la reprise s’est faite avec une association Jean-Hugues Savaranin, le neveu d’Alfred Chane Pane et puis d’autres associés. Il se trouve que le nom d'Alfred Chane Pane a été mentionné au tribunal donc, visiblement, il y a eu escroquerie. On a fait croire au tribunal qu’Alfred Chane Pane était dans cette affaire. C’est le sentiment que j’ai. Mais de là à censurer un journal, à nous empêcher de sortir, c’est grave ! C’est Tintin au pays des Soviets… et donc il y a autre chose dans cette affaire, quoi j’en sais rien.
Censurer un journal c’est une première ! Apavou avait foutu le feu aux rotatives du journal de l’Ile dans les années 90 parce que le journal qu’il avait monté - Le Réunionnais - était en train de couler donc il a empêché le JIR de sortir. Mais de là à censurer un journal parce que la ligne éditoriale ne plaît pas, c’est inimaginable ! J’en suis le cul par terre…
Vous me dites que vous partagez la lecture d’Alfred Chane Pane en disant que le tribunal a été victime d’une escroquerie ?
Le tribunal a été victime d’une escroquerie, c’est évident. Est-ce qu'Alfred Chane Pane est victime ou pas victime, je n’en sais rien, je ne suis pas flic. Je n’ai fait que répéter ce que dit Alfred. Le problème est qu'Alfred Chane Pane est coutumier du fait. Il nous a barbotés une fois, il y a un an et demi de ça, parce qu’on n'avait pas été très gentil avec son copain Didier Robert, donc ça fait deux fois, ça fait deux fois de trop.
Il nous fait subir l’outrage le plus grave dans la presse, c’est-à-dire quand on empêche un journal de sortir. Donc il y a autre chose dans cette affaire. Est-ce qu’il est commandité par la Région, je n’en sais rien, tout est possible. A ce stade, je peux penser à tout.
Évoquons les prochaines heures, le prochain tirage, est-ce que vous avez fait venir un huissier, quelle sera votre démarche ?
Il n’y a pas besoin d’huissier, c’est flagrant. Le problème c’est que moi j’ai l’intention de refaire paraître mon édito dans l’édition de demain. Il va donc refuser, je ne vais pas pouvoir imprimer, qu’est-ce qui va se passer ? Il veut la mort du Journal de l’Ile et ce n’est pas le seul d’ailleurs. La Région et la mairie de Saint-Paul le souhaitent aussi.
Est-ce qu’il est de mèche avec eux, tout est possible mais en tout cas, j’en ai vu d’autres, je ne vais pas me laisser faire. Inutile de vous dire que je suis assez combatif et j’ai une bonne équipe avec moi. On ne va pas mourir comme ça et ce n’est pas Alfred Chane Pane qui va nous tuer.
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Visiblement, au tribunal, la reprise s’est faite avec une association Jean-Hugues Savaranin, le neveu d’Alfred Chane Pane et puis d’autres associés. Il se trouve que le nom d'Alfred Chane Pane a été mentionné au tribunal donc, visiblement, il y a eu escroquerie. On a fait croire au tribunal qu’Alfred Chane Pane était dans cette affaire. C’est le sentiment que j’ai. Mais de là à censurer un journal, à nous empêcher de sortir, c’est grave ! C’est Tintin au pays des Soviets… et donc il y a autre chose dans cette affaire, quoi j’en sais rien.
Censurer un journal c’est une première ! Apavou avait foutu le feu aux rotatives du journal de l’Ile dans les années 90 parce que le journal qu’il avait monté - Le Réunionnais - était en train de couler donc il a empêché le JIR de sortir. Mais de là à censurer un journal parce que la ligne éditoriale ne plaît pas, c’est inimaginable ! J’en suis le cul par terre…
Vous me dites que vous partagez la lecture d’Alfred Chane Pane en disant que le tribunal a été victime d’une escroquerie ?
Le tribunal a été victime d’une escroquerie, c’est évident. Est-ce qu'Alfred Chane Pane est victime ou pas victime, je n’en sais rien, je ne suis pas flic. Je n’ai fait que répéter ce que dit Alfred. Le problème est qu'Alfred Chane Pane est coutumier du fait. Il nous a barbotés une fois, il y a un an et demi de ça, parce qu’on n'avait pas été très gentil avec son copain Didier Robert, donc ça fait deux fois, ça fait deux fois de trop.
« Ce n’est pas Alfred Chane Pane qui va nous tuer »
Il nous fait subir l’outrage le plus grave dans la presse, c’est-à-dire quand on empêche un journal de sortir. Donc il y a autre chose dans cette affaire. Est-ce qu’il est commandité par la Région, je n’en sais rien, tout est possible. A ce stade, je peux penser à tout.
Évoquons les prochaines heures, le prochain tirage, est-ce que vous avez fait venir un huissier, quelle sera votre démarche ?
Il n’y a pas besoin d’huissier, c’est flagrant. Le problème c’est que moi j’ai l’intention de refaire paraître mon édito dans l’édition de demain. Il va donc refuser, je ne vais pas pouvoir imprimer, qu’est-ce qui va se passer ? Il veut la mort du Journal de l’Ile et ce n’est pas le seul d’ailleurs. La Région et la mairie de Saint-Paul le souhaitent aussi.
Est-ce qu’il est de mèche avec eux, tout est possible mais en tout cas, j’en ai vu d’autres, je ne vais pas me laisser faire. Inutile de vous dire que je suis assez combatif et j’ai une bonne équipe avec moi. On ne va pas mourir comme ça et ce n’est pas Alfred Chane Pane qui va nous tuer.
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