
Le gouvernement a, dans une circulaire adressée aux préfectures, expliqué qu’en raison d’un mois de janvier à risques, il anticipait de possibles coupures de courant. De ce fait, il n’y aura pas de cours le matin dans les institutions scolaires dans les régions impactées par “des coupures programmées et ciblées cet hiver”. Situation qui scandalise et préoccupe les syndicalistes de l’Éducation.
"Les délestages programmés vont en effet toucher les écoles et les établissements scolaires selon trois créneaux : 8h – 10h, 10h-12h, 18h-20h le soir", a soutenu le ministre de l’Éducation et de la jeunesse lors d’un déplacement au Salon Educatech Expo à Paris. En conséquent, selon Pap Ndiaye, le début des cours pour les élèves admis dans les institutions impactées par les délestages lors des deux créneaux du matin se fera en début d’après-midi. Un repas sera attribué aux élèves qui seront à la cantine, a souligné le ministre.
De leur côté, les syndicats se disent inquiets de la situation. "On a l’impression de revivre l’improvisation et les bricolages qu’on avait connus avec la gestion de la Covid-19. Les informations arrivent sans avoir été travaillées et soulèvent plein de questions", a déclaré Stéphane Crochet secrétaire général de SE-UNsa. Sophie Vénétitay du Snes-FSU, premier syndicat du second degré, évoque elle un sentiment de surprise et de colère.