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Channel: Faits divers – Zinfos974
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L’intensité éruptive moitié moins importante qu’en début d’éruption

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L’intensité éruptive moitié moins importante qu’en début d’éruption
L’éruption débutée le 14 juillet à 00h50 heure locale se poursuit. L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) reste à un niveau équivalent à 50% de la valeur observée en début d’éruption, indique l’OVPF dans son dernier bulletin émis ce dimanche 30 juillet.

Aucun séisme n’ a été enregistré au cours des dernières 24 heures. La tendance observée sur les capteurs de déformation, notamment GPS, semble se stabiliser ou s’inverser (à la déflation). Ce paramètre sera à suivre ces prochains jours.
 
La reconnaissance de terrain réalisée ce dimanche matin avec le concours de la Section Aérienne de Gendarmerie et le PGHM, a permis aux membres de l’OVPF d’effectuer différents relevés sur site. 

Le cône éruptif continue son édification. Il est désormais complètement fermé et présente une bouche principale d’où jaillissent des projections intermittentes (photo ci-contre).  

Une deuxième bouche, plus petite, sur la bordure nord du cône est nettement moins active, seules quelques projections sont rarement observées.

La majorité de l’activité se fait désormais en tunnels de lave. Des cassures au sein de ces tunnels laissent s’échapper des bras de coulées de faible extension latérale. Cette activité reste confinée dans la partie proche du cône effusif.

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Opération anti-pousse au Chaudron ce dimanche

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Opération anti-pousse au Chaudron ce dimanche
Les effectifs de police de la Direction Départementale de la Sécurité Publique de La Réunion ont réalisé sur le département 19 opérations de sécurisation et de sécurité routière au cours de ce week-end, permettant de relever 9 délits :

- 03  conduites sous l'emprise d'un état alcoolique (taux entre 0,38 et 1,01 mg/l)
- 01 conduite en état d'ivresse (prélèvement sanguin)
- 04 défauts d'assurance
- 01 défaut de permis

68 fonctionnaires de police ont été mobilisés à cette occasion.

Au cours de ces différents contrôles, les forces de polices ont également procédé à la constatation de 47 autres infractions au code de la Route.

Opération anti-pousse au Chaudron

17 effectifs de la Compagnie Départementale d'Intervention des Unités Départementales sont notamment déployés sur la circonscription de Saint-Denis dans le cadre d'une opération anti-pousse sur le secteur du Chaudron (toujours en cours) qui a permis pour l'heure de constater 15 infractions (défauts de casques, assurance, pneus lisses, non port de gants et plaques non conformes, circulation sur trottoir).

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Une baleine et son baleineau filmés en face du Cap Marianne

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Une baleine et son baleineau filmés en face du Cap Marianne
Une baleine a été aperçue ce dimanche vers 13H en face du débarcadère de Saint-Paul. Deux heures plus tôt, c’est sans doute cette même baleine, accompagnée de son petit, qui a été filmée évoluant à proximité du Cap Marianne, vers 11H. (Vidéo : Réunion en Lèr)




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Nassimah Dindar en tribune du match PSG Monaco au Maroc

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Nassimah Dindar en tribune du match PSG Monaco au Maroc
Samedi soir au Maroc, dans le stade Ibn-Batouta de Tanger, le PSG s'octroyait un cinquième Trophée des Champions d'affilée face au champion de France, l'AS Monaco, sur le score de 2 à 1. 

En tribune, du beau monde. Avec au 1er rang de la tribune officielle Nathalie Boy de La Tour, la première femme présidente de la Ligue de Football Professionnel, à sa gauche le président du Paris Saint-Germain, le Qatari Nasser Al-Khelaifi, mais aussi...Nassimah Dindar.

L'image, certes furtive, diffusée samedi soir sur la chaîne BeinSport qui transmettait le match de football opposant le vainqueur du championnat à celui de la Coupe de France, n'a pas échappé à un télespectateur réunionnais. Tout autant surpris que nous sur le coup.

Renseignements pris, la présidente du Conseil départemental est bien au Maroc en ce moment pour une visite officielle, dans le cadre de la politique de décentralisation décentralisée du Département.

Le détail de cette visite devrait être communiqué d'ici peu par le cabinet de la présidente.

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Le rallye vu depuis un drone

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Les drones sont aujourd'hui partout. Tout est prétexte à filmer, y compris un rallye. Un de nos lecteurs, passionné de ces engins à 4 hélices, a pris quelques photos du dernier Tour Auto, remporté par Jean-Marie Cuoq sur Citroën C4 WRC. Il nous a envoyé quelques clichés afin de les partager avec vous.
Le rallye vu depuis un drone

Le rallye vu depuis un drone

Le rallye vu depuis un drone

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Les propositions scandaleusement anti-démocratiques de François de Rugy

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Les propositions scandaleusement anti-démocratiques de François de Rugy
François de Rugy fait l'objet de vives critiques depuis quelques jours pour sa façon de présider l'Assemblée nationale.

Les députés de l'opposition -ainsi que certains élus de la majorité sous couvert d'anonymat- ne tarissent pas de critiques sur l'amateurisme de certains députés -ce qui est un peu normal vu le nombre de nouveaux venus- mais aussi et surtout sur les choix qui ont été faits de placer certains députés totalement inexpérimentés à des postes clés, notamment de vice-présidents qui sont amenés à présider les débats en l'absence du président. Lequel se fait remarquer par ses absences répétées. Un soir, au plus fort d'une polémique, le bureau de l'Assemblée n'a par exemple pas pu se réunir car ni le président, ni les membres de son cabinet, n'étaient joignables...

Sans doute pour répondre à ces critiques, François de Rugy a accordé une longue interview au Journal du Dimanche, dans laquelle il fait un certain nombre de propositions pour réformer l'Assemblée nationale.

L'ensemble des journalistes qui ont repris ses propos ont surtout retenu celle proposant que les députés honoraires n'aient plus le droit de prendre le train gratuitement. Pourquoi pas, d'autant que ça permettrait de faire économiser 800.000 euros par an au budget de l'Etat.

Mais bizarrement, les journalistes nationaux ont très peu évoqué une autre mesure, qui constitue pourtant une véritable menace pour la démocratie.

Pour accélérer le vote des lois, François de Rugy propose en effet d'adopter certains projets de loi au terme d'un simple examen en commission et non plus en séance publique.

Ce projet, s'il venait à aboutir, constituerait un véritable déni de démocratie.

Il faut en effet savoir que seul 1/8e des députés siègent en commissions, et principalement des élus "spécialistes" des sujets qui y sont traités. Les mêmes qui sont, soit dit en passant, ceux qui sont le plus sollicités par les lobbys de tous bords qui foisonnent dans les couloirs du Palais Bourbon... Selon de Rugy, seuls ces députés auraient le droit de vote.

Prenons un exemple : je suis député de La Réunion aux affaires culturelles parce que je n'ai pas eu le poids suffisant au sein de mon groupe pour me faire imposer dans une autre commission. Si le projet de de Rugy aboutissait, cela signifierait que je ne pourrais potentiellement plus avoir le droit de voter sur un projet de loi réformant par exemple le statut et les compétences des collectivités d'outremer. Alors même que j'ai été élu et que je suis censé représenter tous les Réunionnais...

Scandaleux !

La souveraineté nationale ne se divise pas en morceaux. Il ne peut y avoir certains députés qui auraient le droit de voter les textes les plus importants parce qu'ils ont réussi à se faire désigner par leurs groupes dans les commissions les plus importantes, et des députés de seconde zone qui voteraient les lois de moindre importance.

Notons au passage, et c'est sans doute là l'objectif avoué de ce projet, que ce dispositif simplifierait outrageusement le travail du gouvernement pour bloquer des textes avec lesquels il n'est pas d'accord. Emmanuel Macron anticipe probablement ainsi des frondes à venir inévitables dans un groupe aussi important et aussi disparate que celui de la République En Marche...

Et pendant ce temps-là, les journaux préfèrent se focaliser sur les 800.000 euros annuels d'avantages aux anciens députés...

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[REVUE DE PRESSE] Lundi 31 juillet

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[REVUE DE PRESSE] Lundi 31 juillet
Ce lundi, le Journal de l'Île s'interroge sur les 11 vaccins bientôt rendus obligatoires par le gouvernement. L'inquiétude de la population quant à l'innocuité et l'utilité réelle de ces vaccins va crescendo. Des médecins répondent à ces questions dans le dossier du jour du journal.

Le Quotidien titre ce matin sur le 48ème Tour auto, que Jean-Marie Cuoq et son co-pilote Christophe Tonru ont remporté hier, avec un nouveau record de temps. Une 48ème édition marquée par un accident, deux enfants ayant été renversés par une voiture ouvreuse.

[REVUE DE PRESSE] Lundi 31 juillet
Faits divers
 
Un butin s’avère particulièrement important et inquiétant pour un cambrioleur qui a dévalisé le domicile d’un Saint-Pierrois vendredi après-midi. En effet, des bijoux, 10 000 euros en espèces, mais surtout une arme de poing et ses munitions ont été dérobés.
 
Deux évacuations dans la journée de dimanche pour le peloton de gendarmerie de haute montagne : un homme de 26 ans, qui avait un important traumatisme à la cheville, a été récupéré lors de sa descente du Piton des Neiges, à 500 mètres du gîte. Un autre homme de 27 ans, touché lui aussi à la cheville, s'est vu évacuer du gîte de la Nouvelle. Tous deux ont été emmenés au CHU de Bellepierre.

[REVUE DE PRESSE] Lundi 31 juillet

Société
 
L’éruption du volcan a créé un cône d’une taille impressionnante, qui rivalise de hauteur avec le cratère Château-Fort, l’un des plus beaux de l’enclos à ce jour. Après une recrudescence de l’activité ces derniers jours, celle-ci s’est stabilisée ce week-end.
 
Politique
 
Thierry Robert interpelle la ministre des Outre-mer dans une lettre, au sujet de la baisse annoncée des contrats aidés. Il y dénonce une situation très tendue, notamment pour les écoles, où ces contrats sont particulièrement impactés.
 

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Saint-Pierre : un cambrioleur vole une arme de poing

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Saint-Pierre : un cambrioleur vole une arme de poing
Vendredi après-midi, un individu s'est introduit au domicile d'un saint-pierrois. Le butin de ce larcin est doublement important, des espèces, à hauteur de 10 000 euros ont disparu, ainsi que des bijoux de valeur.

Plus inquiétant, une arme de poing, ainsi que ses munitions, ont été dérobées, et sont désormais dans la nature. Une enquête est ouverte, relate le Quotidien ce matin.

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Saint-André : cambriolage dans une galerie commerciale

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Saint-André : cambriolage dans une galerie commerciale
Un cambriolage a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, rapporte le JIR. Un nombre inconnu d'individus s'est introduit dans la galerie commerciale du Jumbo Score de Saint-André. Le butin consiste en un stock de bijoux fantaisie qui se trouvait sur l'étal tenu par un marchand dans une allée de la galerie.

Le montant du préjudice est pour l'heure inconnu, et l'enquête se poursuit pour les policiers du commissariat de Saint-André.

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Baleines à bosse à l’école

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La place qu’occupe la Baleine à bosse dans le paysage de l’île est emblématique. Cette espèce migratrice passe chaque année près de nos côtes et a souvent été l’objet de mythes et de légendes. Méconnue du grand public, elle est admirée par les locaux et les touristes sans que ceux-ci ne sachent réellement ce qui se cache derrière ce grand mammifère marin.
Baleines à bosse à l’école
Les associations telles que Globice et Abyss, proposent notamment des interventions en milieu scolaire ayant pour objectif de sensibiliser les plus jeunes à la protection de la biodiversité marine.

Les supports utilisés permettent de toucher un large public, de l’école primaire au lycée. Les associations locales ont développé des outils pédagogiques adaptés a chaque niveau. Présentations animées, bandes son, vidéos, ou encore photographies, les ateliers pédagogiques proposés permettent un voyage au coeur de l’océan à la découverte des cétacés.

Dans la lignée des nouveaux programmes scolaires, plusieurs thématiques sont abordées dans le cadre de ces ateliers : la biodiversité, la nutrition, la respiration, l’occupation des milieux, la reproduction, l’encadrement des jeunes, la communication, l’espèce, le peuplement des milieux, la migration, l’impact de l’homme sur l’environnement et la pollution...

Afin de mieux sensibiliser les élèves à l’importance de leur implication dans la protection de l’environnement et à la nécessité de sauvegarder la biodiversité marine, une attention toute particulière est accordée à la découverte du monde mystérieux des cétacés. Pour cela, au cours de leurs interventions, les bénévoles dispensent des ateliers dédiés aux différentes fonctions des animaux, tels que la vision, l’ouïe, l’écholocation…

Par exemple, cette année, Globice est intervenu dans 10 classes de l’île et a procédé à l’animation d’une dizaine de projets-mascottes. Pour mener à bien ces projets pédagogiques, les enseignants et l’association ont mis en place cinq séances de travail en salle et une sortie en mer, donnant ainsi l’opportunité aux élèves de rencontrer peut être ces animaux mythiques dans leur environnement naturel.

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Homme, femme : pas complémentaires mais égaux !

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Homme, femme : pas complémentaires mais égaux !
 
Je m’explique.

Quand j’entends dire, "femme, homme sont complémentaires" je dis qu’il faut remettre chaque mot à sa place. Complémentaire signifie : qui constitue le complément de quelque chose.

Depuis quand la femme est le complément de l’homme ? Depuis que l’homme mène le monde… tout simplement. L’homme a décidé de ranger derrière lui : femme, enfants, nature, animaux.

Un classement effectué par et pour les hommes.

À toutes les échelles de notre société : la femme passe après l’homme. Le seul principe grammatical le masculin l’emporte sur le féminin est encore là décidé et acquis par les hommes…

Administratif, religieux, culturel, le système fait passer la femme après l’homme
  • L’écart des salaires : même travail, même expérience : 20 % de moins pour les femmes
  • Travail à temps partiel : là encore, 30% des femmes y sont affectées contre 8% d’hommes.
  • Tous les trois jours, une femme meure sous les coups d’un homme en France (outre-mer compris),
  • 72 % des femmes ont la charge des tâches domestiques.
La religion relègue la femme au second rang, ne parlons plus de l’érotisation du corps des femmes, du sexisme dans l’espace public, etc. 

La femme n’est pas le complément de l’homme. Elle est l’égale de l’homme. Égal signifie : Qui ne présentent pas de différence qualitative ou quantitative.

Pour mieux comprendre que la femme est l’égale de l’homme rapportez-vous aux deux ouvrages suivants : D’abord le classique : les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de Vénus de John Gray. Ce best-seller mondial est à lire pour mieux se comprendre lorsqu’une femme et un homme vivent ensemble.

Et le second ouvrage de Louanne Brizendine : les secrets du cerveau féminin fait découvrir que la femme possède 11% de neurones en plus que les hommes dans les centres du langage et de l’audition.

A bon entendeur !
 

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Carrousel, ti-toupies, cinéma plein air, tir à la carabine… Le temps des fêtes foraines lontan

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Carrousel, ti-toupies, cinéma plein air, tir à la carabine… Le temps des fêtes foraines lontan
Dans nos années 50/60, il n’y avait pas de karaoké et on ne payait pas l’entrée.

Nous ne serions surtout pas allés à la fête foraine pour dépenser nos quelque 5 francs CFA pour un DJ quelconque ou un " Ramasse-ça-pou-la-gomme " (inside joke) ! Si nous les avions, tant mieux, mais ce n’était pas la règle.

Les fêtes, des curés ou laïques, étaient gratuites et qu’est-ce qu’on s’éclatait !

Radio-crochet et œufs pourris

Le karaoké est une invention récente,  plaisant à bien des amateurs et je comprends ça. Dans les années 50/60, nous avions droit à un spectacle gratuit souvent très animé, le radio-crochet. Nos fêtes foraines en étaient le lieu favori d’expression.

Généralement sur la place de la mairie (n’importe laquelle) était dressée une estrade de hauteur variable sur laquelle les musiciens installaient très tôt leur matériel. Rien à voir avec les débauches de sono et autres " retours de scène " sans lesquels plus un seul groupe d’aujourd’hui n’accepterait de jouer.

Les amplis étaient à l’arrière de la scène, en plein dans les oreilles des musiciens : bonjour les acouphènes !

Il y avait l’accordéon, les guitares, le " jazz " (ancien nom de la batterie), une trompette ou un sax, sinon les deux. Les amplis, au début, n’étaient que des Bouyer à gros cornets-amplis en métal argenté qui sifflaient et " larsenaient " à-qui-mieux-mieux.
Les concurrents, avides de gloire et de futurs 45-tours, étaient surtout envoyés au massacre par des organisateurs facétieux : dès la moindre fausse note pleuvaient des " chaboulages " de tomates pourries, œufs gâtés, choux faisandés et malodorants…

Mention spéciale Rosély

Le plus pénible était certainement pour les musiciens.
Ils arrivaient forts d’un talent éprouvé, Loulou Pitou, Bastide et l’Ajer, les Chats Noirs, les Rive’s, André-Philippe et Jules Joron, Claude Vinh San… Très professionnellement, ils prenaient connaissance des listes de chansons choisies par les amateurs et, les connaissant par cœur, se mettaient dans les accords. Tu parles… Dès qu’ils entamaient les premières notes d’accompagnement, les chanteurs, les chanteuses, se lançaient dans leur pénible exercice sans tenir aucun compte de la tonalité. Et sans aucun souci du tempo, de la mesure, encore moins, tiens. C’est quoi ça ? Tomates, choux et oeufs entamaient leur ballet…

Toutefois, quelques-uns de nos meilleurs artistes locaux ont commencé leur carrière dans un radio-crochet très spécial, " Jeux et chansons " organisés par l’ORTF. Ce fut le cas de notre ami Pierre Rosély avec " Le petit chaperon rouge est mort " de C. Jérôme. Ce qui le conduisit, en guise de premier prix, à enregistrer son tube " Marylou ", dû au talent de son ami Gigant.

Au hasard des différentes fêtes foraines, il y avait bien quelques poivrots qui parvenaient à se hisser sur la scène dans l’espoir de brailler quelque chose, vite délogés par les organisateurs, parfois de façon assez musclée. Cela faisait partie de la tradition, de l’ambiance bon-enfant de ces sauteries populaires où accourait tout le village.

Punch-des-Îles et sorbets-sucettes

A cette époque, les camions-bars restaient à inventer. A la place, on avait droit à de petites buvettes de limonade essentiellement. Pour les plus gros buveurs, il y avait toujours, aux quatre coins de la fête, des vendeurs clandestins proposant rhum, Punch-des-Îles, Bourbognac, Goyavlet. Ces estaminets clandestins (ou si peu) étaient régulièrement pleins à déborder et je pèse mes mots : nombre de gosiers " débordaient " souvent.

De la partie eux aussi, les vendeurs de glaces, de sorbets-sucettes. Les marmailles en étaient fous mais pas que les marmailles.
Ces sorbets étaient à la grenadine, à l’ananas, à la menthe. Ils étaient fabriqués artisanalement par nos Chinois de la contrée en question ce jour-là. Nos préférés, cependant, n’étaient pas les sorbets-sucettes mais les sorbets-de-lait, au chocolat ou au café, sans sucette, servis dans des bouts de papier kraft, qui dégoulinaient que c’en était un ravissement.

Pour les repas, je vous en parlerai plus loin.

Notre-Dame-du-Rosaire pavoisée

Les fêtes foraines ont été la distraction favorite des Réunionnais des décennies durant. A quelques nuances près, elles se ressemblaient comme deux gouttes de rhum. Je vous parlerai donc de celle que j’ai la mieux connue, la plus fréquentée avec Michel, Alain et Dédé, celle de notre patelin de Yab, La Rivière. A la fin, j’ajouterai quand même quelques aperçus des originalités qu’il pouvait y avoir ici ou là. Histoire de ne pas choquer trop de monde.

Les fêtes foraines se tenaient sur la place de l’église ou de la mairie. A La Rivière où on n’a jamais rien fait comme tout le monde, la fête, organisée par la municipalité, se tenait à la fois devant l’église Notre-Dame-du-Rosaire ET la mairie annexe, qui était à l’époque ce qui est devenu la bibliothèque aujourd’hui.

Les stands envahissaient ces petites places autour desquelles serpente la route montant vers la Pente-Nicole et Le Ruisseau. Ils garnissaient également le bout de chemin descendant vers la mairie annexe sur le devant de laquelle se tenait l’attraction essentielle, le carrousel.

Entre l’église et la mairie, le chemin était soigneusement pavoisé aux couleurs de la Vierge, avec beaucoup de bleu plus quelques fanions tricolores par politesse, pour respecter la tradition républicaine. L’église s’était refait une beauté pour le coup.
Carrousel de bois et misik en cuiv’…

" La musique adoucit les mœurs ». Elle attire les foules aussi.
Tradition dominicale et festive, à La Rivière, rien ne débutait avant la fin de la grand-messe. Là, sur le parvis, Pierrot Malet se raclait la gorge une fois, pas deux. Puis entamait quelque cantique, sans micro. Il avait une telle voix, une voix de soprano si forte, cet homme, qu’on n’entendait plus que lui. Même les poivrots se taisaient, contraints par l’émerveillement. Les jours de grand vent, on l’entendait jusqu’au Ouaki, parole ! Il est vrai qu’avec le peu de circulation de l’époque, l’air n’était pas pollué et que « à La Rivir’, là, domoune i chante vouiiiii ! "

Le carrousel, attraction sine qua non de nos fêtes, était installé devant la mairie. Petits chevaux et petits fauteuils de rigueur. Les marmailles se disputaient le plaisir de faire fonctionner l’engin… ce qui autorisait les tours de manège gratuits. Pour ça, fallait faire vite !

Entre le plateau tournant et son pilier central, il y avait de petites planchettes de la taille du pied, reliées au plateau tournoyant par une grosse chaîne de 50 centimètres. Au signal, généralement un coup de sifflet, on sautait, un pied sur la planchette, l’autre impulsant l’élan tandis qu’on poussait un des montants de l’engin de la force de ses bras.

On donnait quelques bons coups de pied tout en poussant ; lorsque le carrousel avait acquis une vitesse suffisante, on sautait à pieds joints sur le plateau pour profiter du tour, au son de quelque bon vieil orchestre en cuivre style Ouaki Band au sein de laquelle oeuvrait le vieux Pasquet, trompettiste de talent et vendeur d’z’œufs et d’volailles de son métier.

Il y avait souvent échange d’horions entre apprentis pousseurs : les places étaient rares.

Des surprises vraiment surprenantes

Parmi les attractions proposées, il y avait les baraques à surprises. Il y avait comme une canne à pêche où l’hameçon était remplacé par un petit panier au tissu fleuri. On plaçait les pièces CFA (la somme qu’on pouvait) dans le panier, lequel était passé à travers une fenêtre haute, à l’intérieur de la baraque aux surprises. Selon la somme donnée, la surprise était plus ou moins généreuse. Et comme il n’y avait aucune vision entre l’intérieur de la baraque et le " pêcheur " extérieur, la surprise en était parfois vraiment une. Comme une petite boîte de poudre pour filles… pour un garçon.

Sur le côté droit de la mairie était le très couru stand du tir à la carabine. Le principe en était simple : le tenancier attendait que cinq tireurs aient casqué le droit de participation, généralement 5 francs CFA. La somme donnait droit à trois petites balles de 6m/m " bosquettes " pointues. Chaque prétendant tirait alors sur sa propre cible, à 10 mètres. Les lots à emporter étaient une bouteille de Punch-des-Îles, une volaille, un beau lapin bien gras… qui n’allait sûrement pas le rester longtemps.

A ce jeu-là, Michel et moi, et Alain plus tard en grandissant, faisions très fort.

Tir à la carabine et poules noires

Dans la famille, nous avons toujours eu le sens du tir. Notre tonton André encore plus que tous les autres. Cet authentique héros de la guerre d’Indochine avait vite compris que la carabine était savamment déréglée pour bluffer les tireurs. Il lui suffisait d’un essai pour le savoir. D’ailleurs, lui-même ne pouvait concourir : sa qualité de tireur d’élite faisait qu’il ne trouvait jamais d’adversaire osant l’affronter.

Mais il nous avait mis dans le secret : " Hein, ti-Jules, ti-Michel, carabine-là i tire in’ ti peu à gauche. Au moins 2 centimètres. Porte attention hein ! "
Ainsi chapitrés par notre tonton chéri, nous visions en conséquence, mais jamais l’un contre l’autre.

La première fois que nous gagnâmes, ce fut Michel qui l’emporta. Et une poulette blanche, une ! Le coup d’après, j’avais droit à une poule noire. La troisième fois… ben il n’y en eut pas : le tenancier du stand nous vira proprement sous le fumeux prétexte que " ti marmaille moins d’dix ans na point l’droit d’tirer ! "

Quelques années plus tard, Alain remporta ses premiers gains avant de se faire virer aussi pour les mêmes raisons. Comment aussi des gamins pouvaient-ils oser faire ainsi la nique à des braconniers chevronnés ?

L’incontournable ti-toupie : l’arnaque organisée

Un des points d’ancrage des fêtes était la table de ti-toupies. L’affluence y durait tant que la fête fonctionnait et souvent depuis grand-matin.

Là, c’était l’arnaque grandiose dans la plus parfaite simplicité. On se doutait que les toupies étaient truquées. Que le tenancier en faisait ce qu’il voulait. Qu’il versait des prébendes aux organisateurs de la fête. Mais qu’est-ce qu’on s’en tapait !

Une table couverte d’un tissu blanc où figuraient six larges cases numérotées. Sur la table, un bol normal et une toupie fabrication maison. Non pas un dé à jouer mais un petit bibelot à six faces, 2 centimètres de hauteur, portant six faces numérotées par 1 à 6 trous noirs, comme des dés ordinaires, traversé par une allumette pointue. Trouver le bon numéro rapportait cinq fois la mise.
Le Chinois, assis derrière sa table, faisait tournoyer sa toupie sur laquelle il renversait le bol. Tous tendaient l’oreille pour en percevoir le ronflement prometteur de toutes les félicités. Cela tournoyait quelques minutes, le temps pour les parieurs de placer leurs mises sur les numéros affichés sur le drap. Le Chinois ne relevait le bol dissimulateur que lorsqu’il estimait les mises suffisantes.

" Ouais ! Moin la gagné, baise out’ momon, moin la gagné po in coup ! " Mais " Totoche ! Languette ton… ! Fi d’garce ton nénène ! " étaient les commentaires les plus courants.

Là aussi, Michel et moi ne pouvions jouer que 2 fois. Enfin, plus exactement Michel. Car, armé d’une prescience extraordinaire, mon redoutable frangin savait, " sentait " le bon numéro. Comme sur la plage d’Etang-Salé où il retrouvait sans coup férir un bracelet-montre perdu dans le sable, que tout le monde cherchait en pure perte depuis des heures On nous expulsait des alentours de la table de ti-toupie.

" Hein, ti marmaille i joue pas ici. Allez à zot ! Talèr la loi i coque à mwin là ".

Pas grave : 5 fois la mise, 2 jeux à 5 francs CFA, Michel empochait ses 50 francs, direction les vendeurs de sorbets-sucettes ou les prochains Buck John.

" Carte rouge/carte noire " : encore plus pourri !

Au " carte rouge ", c’était le même tabac. Le " carte rouge ", c’est tout bonnement ce que les autres appellent le " bonneteau ", " carte rouge/carte noire " de son vrai nom.

A ce jeu, tout le monde perd. Sauf mon frangin. Pareil, on était viré comme des malpropres au bout de deux fois.

Je pense que c’est le jeu pourri par excellence, celui où le manipulateur se fait le plus de pognon. Car exception faite d’un complice qui gagne pour attirer le chaland, PERSONNE ne gagne au " carte rouge " !

Sur la deuxième petite esplanade de l’église, entre deux lacets de la route, il y avait un restaurant. On était loin des restos organisés et aseptisés de maintenant. Les assiettes et couverts étaient disposés sur des tables bancales sous une salle verte. La cuisine était réduite à sa plus simple expression : des feux de bois à même la poussière au bas d’un escalier en pierres, à l’école. De grosses marmites noircies par les ans, tenues par les cantinières municipales. Menu : riz blanc, cari poisson, cari cochon ti-pois, z’haricots rouges.

Les marmites étaient portées à bout de bras jusqu’à la salle verte, cent mètres plus haut. Et je vous fiche mon billet que c’était bon.

Bomba et Jim-la-Jungle

La fête se poursuivait assez tard dans la soirée, surtout lorsqu’il y avait cinéma en plein air, devant la mairie. Un grand drap tendu entre deux pieds d’teck, le projecteur sur le perron de la mairie, son moteur à essence " derrière " la mairie et ça roulait. Les spectateurs se tenaient debout.

Les films étaient bien faits pour attirer le plus grand nombre : Bomba, un vague cousin de Tarzan ; Jim-la-Jungle, aventurier de la forêt vierge lorsque Johnny Weismüller prit de l’âge… et de l’embonpoint ; Attila fléau de Dieu ; L’homme du Kentucky ; Marcelino pane i vino (si ma mémoire n’est pas défectueuse…) Que des merveilles du 7è art, en somme.

Lorsque le propriétaire du projecteur était ailleurs, dans une autre fête par exemple, le ciné plein-air était remplacé par un bal populaire, aussi prisé, toujours place de la mairie. On pouvait y écouter Loulou Pitou, Julien Vauzelle,  Serge Son-Houi, Legros/Taquet… Les mamans se tenaient tout contre la piste poussiéreuse, se démanchant le collet histoire de vérifier que le cavalier ne serrait pas leur progéniture de trop près.

" Mi arrive là, mon ti mouchoir dans mon main
" Mi domande à toué, si tu veux danse avec moin… "

C’était de rigueur alors. Quand une belle refusait l’invitation à crase in’ ti séga, il n’était pas rare d’entendre l’impétrant rebuté lui balancer :
" Allez pluche l’ail alors ! "
De quoi susciter quelque belle bagarre à la satisfaction générale.

Notre-Dame-des-Neiges : tout bénéfice !

A Cilaos, la " fête des pères ", organisée par les curés de la paroisse et du Séminaire, se tenait entièrement devant Notre-Dame-des-Neiges au mois de février : elle attendait que les vacanciers soient là.

Quand je dis qu’elle était organisée par les curés, il faut comprendre que c’était en réalité par les plus fidèles d’entre les fidèles, à savoir par les paroissiens qui réalisaient les moindres désirs des bons pères sans moufter. Si les fins papiers d’emballage étaient fournis par Sidiot (papa de l’amie Julie), les cadeaux à emballer étaient payés de la poche des " dames d’œuvre " animant les différentes congrégations, Saint-Joseph-de-Cluny, Saint-Vincent-de-Paul, Sœurs-de-Marie…

Chez Mamie Francia, la grande table à manger était réservée à la confection des cadeaux depuis un mois avant la fête. Il y avait du papier de couleur partout, des cadeaux par caisses. C’était l’effervescence, nous, les mômes, étant priés d’aller traîner nos guêtres ailleurs. Nous tentions bien de chiper quelque cadeau ici ou là mais les adultes veillaient au grain et il en allait de même chez nos copains dont les parents faisaient aussi partie des pieuses gens… ou des naïfs, ce qui revenait au même. Ces cadeaux faits-maison étaient remis aux curés qui les répartissaient entre les stands de vente directe ou de " surprises ", tenus par des bénévoles, tout l’argent récolté étant intégralement remis à la paroisse, laquelle en reversait une partie au Séminaire.

Poules, lapins et bouteilles la rak servant de lots au tir à la carabine, étaient fournis par les « amis » du voisinage ; les balles données par le tenancier du tir qui reversait tous les bénéfices au père Hauck. Il n’était pas jusqu’au restaurant de la fête qui ne fût totalement bénéficiaire pour la paroisse, qui n’achetait même pas un gramme de riz !

Un riz cantonnais en direct de Saïgon

Le restaurant de la fête se tenait tout contre la salle d’œuvre, en face de l’église. C’est dans ce restaurant, très couru, que j’ai su pour la première fois ce qu’était un riz cantonnais. Ce dernier était préparé par tonton André, dont je vous ai parlé ci-dessus : il avait appris comme il fallait en Indochine. Il le cuisait sur feu de bois. Tous les ingrédients étaient de sa poche sauf les œufs qui venaient du poulailler de ma grand-mère. La seule aide que tonton pouvait espérer lui venait de ma " matante " Céline.

La seule exigence qu’avait posée tonton André était que sa famille pût déjeuner à l’œil. Il y avait tant d’amateurs qu’il préparait plusieurs grosses marmites de riz cantonnais.

Un après-midi de fête, mamie Francia eut une surprise… Elle vit rentrer à la maison Désirée, la sienne, mon frangin Alain, tenant fièrement par les oreilles un beau gros lapin bien gras qu’il venait de remporter au tir à la carabine. C’était en 1964 ; Alain, du haut de ses dix ans, venait de flanquer la pile aux meilleurs tireurs de Cilaos et de Tapage (car on venait de loin).

Ida, notre vieille nénène, en eut le souffle coupé et je m’en souviens comme si c’était hier :
" Mais… mais… c’est mon lapin ! "
Elle l’avait donné en guise de cadeau pour un des stands de la fête. Quand on vous dit que " les voies du Seigneur etc ". Bah ! je suppose que l’Éternel lui en a su gré.

Saint-Louis : les facéties de Théophile

Vers la fin de l’après-midi, après les vêpres comme il se doit, s’ouvrait une séance de cinéma au film toujours choisi dans le sens d’une bonne éducation chrétienne. C’est là que je vis un film sur la vie d’Ignace de Loyola. Son titre exact ? Son réalisateur ? Son origine ? Je compte sur vos lumières cinéphiliques pour me le dire.

A Saint-Louis, la fête se tenait entre la mairie et l’église, les deux édifices se faisant parfaitement face, et débutait par un discours de bienvenue du maire. Maman Justy, incorrigible joyeuse bavarde, nous a raconté quelques-unes des tirades du célébrissime Théophile Hoareau, un de ces petits discours de derrière les fagots dont il avait le secret.



Source : http://www.zinfos974.com/julesbenard/Carrousel-ti-...

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Il y a des jours comme ça...

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Il y a des jours comme ça...
Ce dimanche est porteur d'une bonne nouvelle... grâce au journal d'hier.
On y lit que des chercheurs américains ont trouvé le moyen de guérir certaines anomalies en agissant sur un seul gène dans le corps humain.

Cette découverte sensationnelle va permettre, si elle s'avère utilisable réellement, de guérir les patients atteints de certaines maladies génétiques sans conséquence corollaire.

Je propose un bond dans le temps afin de soigner des maladies comme le macronisme chronique, la trumpfette aggravée, l'hamilcarisme débile, le pénisme monstrueux..;
Aaaaarrrrgggg !!!! Peste et diantre, diront certains.

Foin de toute dérision hors de propos, souhaitons qu'il ne se trouve pas quelque Frankestein Junior pour opérer des manipulations sournoises.

Vous nous voyez affligés d'un nouveau Lénine, d'une nouvelle Myriam el Komri ? d'un second Alain Ramanisum ? d'un autre Arthur qui se permettrait tout, tout, tout sauf le zizi ?

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Tout sacrifier au profit touristique ..?

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Tout sacrifier au profit touristique ..?
Dimanche matin, après un petit déjeuner sur la plage, balade au marché forain de l'Hermitage. 
Vanille, confitures, miel, sel, Curcuma... tout pour plaire et tout local ... 
J'aurai aimé écrire cela en toute honnêteté. 
Mais à voir la vanille à l'air libre, même pas séchée, d'un calibrage "gros doigt" et pourtant affichant fièrement "vanille de saint Philippe"...

Mais à voir le sel vendu par kilo tant et tellement que même la pointe au sel les envieraient ..
Mais à voir les confitures "péi" et artisanales sans la moindre adresse de fabrication ni date limite de consommation ...
Mais à voir le nombre de petits panneaux "péi" et derrière des produits importés ...

Je me dis que oui, hélas, tout doit certainement pouvoir être sacrifié au profit touristique. 

Parce qu'il me va sans dire qu'un marché aussi bien placé se fait sous couvert de la Mairie au minimum;
Parce qu'il va sans dire que l'Etat dans son rôle normatif et réglementaire pourrait largement verbaliser au moins ceux qui ne respectent pas le minimum d'étiquetage et d'hygiène;
Parce qu'il va sans dire qu'à vendre notre identité comme bon marché on gagnera à remplir le frigo ce mois-ci mais on laisse la porte ouverte au froid glacial et sans saveurs de l'homogénéisation. 

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ARIPA : Une interprofession qui s'adapte aux pêcheurs artisans

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ARIPA : Une interprofession qui s'adapte aux pêcheurs artisans
L’interprofession de la pêche et de l’aquaculture adapte ses circuits d’écoulement de la production de la pêche artisanale côtière pour faire bénéficier aux petits pêcheurs des aides européennes du FEAMP.

L’Association réunionnaise interprofessionnelle de la pêche et de l’aquaculture (ARIPA) a réuni, le 27 juillet 2017, son comité de gestion des espèces pélagiques (COGEPEL) et celui des poissons de fond (COGEFOND) dont c’était la séance d’installation. Leur ordre du jour comportait la question essentielle des aménagements à mettre en place pour garantir une meilleure intégration de la pêche artisanale côtière au sein de l’interprofession.

En effet, le constat réalisé depuis plusieurs mois montrait que les pêcheurs artisans côtiers qui continuaient à privilégier les circuits courts pour la commercialisation de leur poisson, ne pouvaient pas bénéficier des aides de l’Union européenne.

Parce que les tonnages écoulés en dehors de l’ARIPA n’impactent pas la structuration du marché local, qui constitue la raison d’être de l’interprofession, les comités de gestion ont décidé à l’unanimité, en présence des représentants de la DMSOI et du Conseil régional, de supprimer les conditions d’apport total dans les circuits d’écoulements de l’ARIPA, qui étaient jusqu’alors requises, pour accéder aux aides à la production du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP).

Les petits pêcheurs côtiers bénéficieront ainsi sur leurs volumes pêchés depuis le 1er janvier 2017 des aides européennes du plan de compensation des surcoûts (PCS) tout en conservant leurs circuits de commercialisation habituels, en adhérant à l’Association des pêcheurs professionnels côtiers de la Réunion (APPECOR), membre de l’ARIPA.

Les petits pêcheurs sont invités à prendre contact avec l’interprofession pour s’informer des modalités du dispositif. Les pêcheurs souhaitant déposer un dossier de demandes d’aides sur les volumes pêchés au 1er semestre 2017 doivent adhérer à l’interprofession avant le 31 août 2017.

Une campagne d’information est lancée dans la presse locale afin d’informer les petits pêcheurs. Elle génère d’ores et déjà plusieurs nouvelles adhésions à l’interprofession.
Cette adaptation des circuits d’écoulement de la pêche artisanale côtière constitue en effet une étape attendue par la profession et décisive pour soutenir ce secteur d’activité primaire dont les effectifs ne cessent de s’amoindrir d’année en année.

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Un petit Réunionnais à l'ouverture du match Nice/Ajax

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Un petit Réunionnais à l'ouverture du match Nice/Ajax
Mercredi 26 juillet, l’OGC Nice affrontait l’AFC Ajax en match aller du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. 

Un petit Réunionnais a participé à l'ouverture du match et a pu rencontrer ses idoles. 

Mayron Jean-Baptiste, 7 ans né de mère Niçoise et de père Réunionnais originaire de Saint-Paul, a été sélectionné aux cotés de 22 enfants de l’Association "La promenade des Anges". Tous ont été touchés de près ou de loin par l'attentat du 14 juillet de l'an dernier.

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Cap vers le coworking à la CPME Réunion

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Cap vers le coworking à la CPME Réunion
À compter du 1er juillet, la CPME Réunion (depuis le 1er janvier 2017 la CGPME est devenue la CPME) scelle un partenariat avec les espaces de coworking Le CARé Saint-Leu et l'Usine by CBo Territoria. Ce partenariat s'inscrit dans une volonté plus large : développer le territoire, aider les entreprises réunionnaises à émerger et apporter le dynamisme des start-up aux TPE/PME.
 
Le partenariat prévoit l'organisation alternée entre le Nord et l'Ouest d'ateliers de formation et la mise en place de permanences d'experts. Destinés à aider les entrepreneurs dans les domaines des ressources humaines, de la comptabilité, de la fiscalité, du numérique et de l'innovation, ces événements seront aussi l'occasion pour les dirigeants de se trouver moins isolés face à leurs problématiques quotidiennes.
 
Les coworkers pourront aussi bénéficier du réseau de la CPME Réunion. La prochaine commission économie numérique et innovation de la CPME Réunion se tiendra au CARé le 5 septembre de 11h à 14h ; la suivante aura lieu à l'Usine au mois de décembre. Dès le mois de septembre, des ateliers bimensuels de démonstration d'outils numériques et de communication digitale seront animés par le syndicat patronal dans les espaces de coworking.
 
La CPME Réunion et ses nouveaux partenaires partagent une philosophie commune pour le développement du territoire : soutenir les entreprises locales, mettre l'humain au cœur des activités économiques et favoriser l'entraide entre les chefs d'entreprises.
 

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Cérémonie de dissolution du mandala à la Saline-les-Bains

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Cérémonie de dissolution du mandala à la Saline-les-Bains
Un mandala, une figure géométrique faite de sable coloré, dédiée à tous les Bouddhas de l’univers et aidant à la méditation, a été dissout hier au case de la Saline-les-Bains par les moines bouddhistes de l’université tantrique de Gyumed (sud de l’Inde) et les membres de l’association Gyeltabjé.

Ce lundi, les moines bouddhistes se rendront à la Maison des associations de Bras-Fusil à Saint-Benoît où ils réaliseront un mandala de sable jusqu’au 20 août, date de sa dissolution.

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Rythmes scolaires : "La ville des Avirons aurait préféré un retour à la semaine des 4 jours"

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Rythmes scolaires :
Conformément au décret gouvernemental, aux avis des conseils d’écoles, à la délibération du conseil municipal et surtout à la volonté d'une grande partie des parents et du corps enseignant, la Ville des Avirons aurait préféré un retour à la semaine des 4 jours dès la rentrée d'août.  Aux Avirons nous avons déposé le dossier de dérogation dans les temps, avant le 8 juillet 2017,  les élus ont interpellé à plusieurs reprises le Rectorat pour lui signifier que nous sommes prêts.  Malheureusement Le recteur a indiqué qu'il était dans l'incapacité de réunir les instances concernées pour une mise en œuvre de la semaine des 4 jours à la prochaine rentrée.

De même les associations des maires ont rencontré le préfet le jeudi 27 juillet toujours pour demander une application de la semaine des 4 jours dès la rentrée. Suite à cette réunion, il s’avère que le Rectorat ne pourra toujours pas réunir le Conseil Académique avant le 18 Août. Nous regrettons que les services du rectorat n’aient pas anticipé l’application de cette dérogation pour la rentrée du mois d’août 2017.

Par conséquent il a été convenu  que le Conseil Académique se réunisse au plus vite avant décembre. Pour nous c’est l’avenir des enfants et c’est l’intérêt des enfants et des familles qui prime. Nous serons prêts, pour le prochain CAEN afin d’avoir l’aval du rectorat et autorisation du Recteur pour commencer la semaine des quatre jours dès janvier 2018.
Dès lors, la Ville des Avirons informe la population qu'il n'y aura pas, pour la rentrée d'août de modifications des rythmes scolaires sur la commune. Les cours se feront aux jours et horaires jusqu'ici en vigueur.

Michel Dennemont
Maire des Avirons

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Beach Adventure : En route vers une troisième édition complètement déjantée !

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Beach Adventure : En route vers une troisième édition complètement déjantée !
Challenge sportif, combativité et convivialité : voici en trois concepts ce qui se cache derrière la Beach Adventure ! Concoctée par le Comité Régional Sports Pour Tous et 974 Action, la troisième édition vous donne rendez-vous le samedi 16 septembre sur les plages de Boucan Canot et des Roches Noires. Message à ceux qui souhaiteraient intégrer la "Tribu des Gazés" : les inscriptions sont ouvertes !

Les courses à obstacles ont sans conteste le vent en poupe et c’est dans ce virage que s’inscrit la Beach Adventure, avec une spécificité tout de même : le parcours s’effectue majoritairement les pieds dans le sable ! Course en sac, rampé tunnel, franchissement aérien et aquatique... Plus de vingt "embûches" échelonneront ce trajet farfelu long de 8 kilomètres pour le plaisir des plus téméraires. Que les plus raisonnables se rassurent, les organisateurs ont aussi pensé à eux en leur proposant un parcours de 4 kilomètres tout aussi loufoque.

Pas de chrono cette année, l’événement mise tout sur le dépassement de soi, le partage et la bonne humeur. Entre amis, collègues de travail, en famille ou même seul(e), la Beach Adventure s’adresse à tous. L’idée étant simplement de faire vibrer les plages de l’Ouest sous les pas de sportifs aguerris – ou pas !

Des animations et des ateliers pour les enfants et les familles seront également mis en place sur le Village d’accueil à Cap Homard tout au long de la journée. Des points de restauration se tiendront également à leur disposition ainsi qu’à celle des Aventuriers pour les récompenser de leurs efforts.

A l’image des valeurs de la Fédération Française Sports Pour Tous, la Beach Adventure répond clairement à cette ambition de valoriser l’accès au sport à tous les segments de population et de faire "bouger" un territoire dans un esprit de sport loisir éloigné de celui de la compétition.

C’est donc avec grand plaisir que l’équipe organisatrice vous donne son feu vert pour vous inscrire dès aujourd’hui !

Toutes les informations relatives à cet événement et les modalités d’inscriptions sont visibles sur notre site :

www.beach-adventure.com

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