Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

​La légende de la femme-objet : "Quand elle dit non, ça veut dire oui"

$
0
0
​La légende de la femme-objet :
Il est des fois où, devant certaines réactions spontanées (la connerie l’est souvent), on a du mal à se croire au XXIème. Siècle ! On se retrouverait plutôt chez l’Homme des Cavernes : pourquoi pas tirer la femme par les cheveux, tant qu’on y est ?

Certains disent encore "MA femme comme ils disent MON chien, MA bagnole, MON canari, MON pétard". Cette femme, c’est à eux ! Ils en sont propriétaires et accordent à cet obscur objet de leurs désirs à peine plus de condescendance qu’à leur pitbull, tant il est vrai que dans leur esprit malsain, cette affreuse bestiole plus moche qu’un pou est un être supérieur à tout ce qui porte culotte. C’est  l’impression ressortant nettement de l’audience de ce matin au tribunal correctionnel de Saint-Pierre, après l’audition de Mathieu Nany qui, désormais, sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Moins une qu’il ne se retrouvât aux Assises

Accusé d’agression sexuelle, en octobre 2016 à Saint-Louis, Mathieu Nany se demande bien ce qu’il fait là ; répond rarement aux questions de la présidente Peinaud ou du substitut Benoît Bernard ; se mure dans un silence réprobateur et soupire beaucoup.

Sa victime et lui se sont connus en 2015. Ni l’un ni l’autre n’ayant de travail ni la moindre formation, ils continuent d’habiter chez leurs géniteurs respectifs et se rencontrent de temps à autre. Un rapport sans protection et arrive ce qui ne pouvait manquer d’arriver ; la jeune fille se retrouve enceinte.

Après moult discussions que l’on devine orageuses, elle choisit de se faire avorter alors que lui dit ne pas être d’accord. Le raisonnement de la jeune fille est pourtant empreint de bon sens : sans travail, sans espoir d’en trouver, sans argent ni maison, il n’est pas question d’élever un enfant. Elle subit donc une IVG et leurs relations s’espacent beaucoup.

Le 23 octobre 2016, sur un parking de grande surface de Saint-Louis, ils se retrouvent dans la voiture de la jeune fille et la discussion s’envenime. Elle lui signifie la fin de leur liaison mais lui a une autre idée en tête. Enfin… en tête, si on peut dire.

Il l’immobilise et lui met les doigts dans sa culotte après avoir massacré la ceinture, maigre protection on le conçoit. Poursuivant son avantage, il lui met le doigt "dans" ou "près" du sexe. La jeune fille est claire dans sa déposition : c’était plus dans que près de. Encore une chance pour l’affreux qu’il ne se soit pas retrouvé aux Assises.

Un doigt dans le vagin ? C’était involontaire, oups !

Les détails sordides ne manquent pas, de l’aveu même du butor. Lorsqu’il tente de s’emparer de son intimité, il lui susurre avec beaucoup de conviction : "Tu aimes ça, je sais".

Il ne démord pas de ses convictions profondes : "Oui, je l’ai dit, admet-il du bout des lèvres. Parce que c’est vrai. C’est pas un viol  c’est comme ça tout le temps".

La présidente Peinaud le poursuit dans ses derniers retranchements : "Vous persistez à mettre vos doigts alors qu’elle disait non et qu’elle pleurait ?" Pas de réponse. "Vous avez même dit aux gendarmes que c’était involontaire de votre part. Un doigt dans le vagin, c’est involontaire ?" Pas de réponse.

Le procureur insiste lui aussi : "Expliquez-vous. Parce que lorsque les juges ne comprennent pas, ils deviennent inquiets. Votre attitude… " Toujours pas de réponse. C’est alors que Me Mickaël Nativel va prendre le relai et, saluons la finesse de l’avocat, c’est lui, par petites touches, qui parviendra enfin à faire causer le triste sire qui est son client. Performance insigne.

Selon l’accusé, il voulait punir la jeune femme parce qu’elle s’est fait avorter alors que lui voulait  garder l’enfant. C’est pourquoi, sans doute, il lui a fait une réputation de fille facile dans leur ville ? Meuh non, voyons ! Le traumatisé, là dedans, c’est pas la jeune fille, c’est lui ! Parce qu’il a eu peur des conséquences, notamment la prison qu’il voyait poindre à l’horizon. Ce pourquoi, peut-être, il est allé jusqu’à proposer de l’argent à son ex pour qu’elle ne porte pas plainte ?

Ni oui, ni non, ni même peut-être !

C’est au cours de ces aveux suscités par son avocat, que l’ignoble personnage avoue, à l’écoeurement général :

"Quand elle disait non, c’est qu’elle voulait dire oui".

La présidente Peinaud est trop gentille pour lui poser la question que, personnellement, j’avais au bord des lèvres en même temps que le coeur :

"Voulez-vous qu’on vous coupe les couilles ?" - "Ben non !"

"Il a dit oui. Il a dit oui !"

Même lorsque Me Nativel aura réussi à le faire parler (un peu parler, c’est pas une logorrhée non plus), Mathieu Nany va s’enferrer dans des contradictions grotesques avec ce qu’il a pu avouer aux gendarmes. Car chez ces derniers, il a causé. Il en a même beaucoup dit. Faudra demander aux pandores leur secret. On sait qu’ils ne pratiquent plus "la question" depuis la Renaissance. Il y a donc autre chose.

Le procureur a chargé la mule car "après avoir utilisé en vain la manière douce pour le faire parler, on va utiliser la manière forte pour lui faire comprendre que lorsqu’un femme dit non, cela ne veut jamais dire oui". Ni peut-être. Nous étions alors tous conscients que l’accusé, emmuré dans son indifférence méprisante, encore moins compréhensible, était à mille lieues de là. 

Me Mickaël Nativel, reconnaissant que "les faits sont lourds, très lourds", a mis en lumière les contradictions dans les faits relatés par la plaignante, et sollicité la relaxe pure et simple.

Le tribunal a suivi le procureur dans ses réquisitions : 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve ; suivi médical et psychiatrique ; interdiction d’entrer en contact avec la victime ; inscription au fichier national des délinquants sexuels, ce qui impose  de lourdes contraintes, notamment celle de déclarer à la gendarmerie ou la police ses changements d’adresse.

Il n’a dit ni oui ni non.

www.zinfos974.com

Risque de formation d'une tempête tropicale : Dégradation du temps attendue pour ce week-end

$
0
0
Risque de formation d'une tempête tropicale : Dégradation du temps attendue pour ce week-end
"Au cours des prochains jours, les conditions environnementales deviennent graduellement plus favorables à tous niveaux pour un creusement* graduel de ce minimum. Il apparaît maintenant très probable que le stade de tempête modérée soit atteint d'ici samedi soir", indique le CMRS dans son bulletin de suivi d'activité cyclonique ce jeudi. 

Selon les dernières prévisions, le système devrait ensuite transiter entre Les Mascareignes et la côte Est de Madagascar d'ici le début de semaine prochaine. "La distance de passage à proximité des terres habitées de part et d'autre reste à préciser. En liaison avec le rapprochement de ce système, une dégradation significative du temps est toutefois attendue en cours de week-end sur le secteur Réunion-Maurice", précise le centre météorologique régional spécialisé de Météo France.

 

Risque de formation d'une tempête tropicale : Dégradation du temps attendue pour ce week-end
Pour les 5 prochains jours, le risque de formation d'une tempête tropicale modérée reste important samedi. 

* Creusement : Diminution avec le temps de la pression au centre d'une dépression ; renforcement de l'action de cette zone dépressionnaire.

La circulation dépressionnaire a commencé à se mettre en place entre Agaléga et Tromelin la nuit dernière, selon les observations de surface ainsi que l'imagerie satellite. La pression minimum est estimée à 1005 hPa. Le système peut être localisé vers 13.5°S et 55.7°E. Il se déplace vers l'Ouest-Sud-Ouest. Les vents y sont faibles, selon le CMRS. 

www.zinfos974.com

(Pierrot Dupuy) Merci Air Austral. A cause de vous, j’ai perdu 400€…

$
0
0
L’année du Chien ne démarre pas sous les meilleurs auspices pour Air Austral. Après les accusations du Quotidien sur une surfacturation des billets "continuité territoriale", voilà que Zinfos découvre que la compagnie régionale décide de faire des escales non prévues à Tananarive, avec pour conséquence de faire rater leurs correspondances aux passagers à destination du Cap en Afrique du Sud. Tout en s’arrangeant, à deux minutes près, pour éviter d’avoir à les indemniser et à prendre en charge leur séjour obligé dans la capitale sud-africaine.
(Pierrot Dupuy) Merci Air Austral. A cause de vous, j’ai perdu 400€…
Le vol UU 341 d’Air Austral était censé décoller de Gillot le dimanche 11 février à 14h20 pour Johannesbourg.
 
En début de matinée, par acquis de conscience, je prends la peine d’appeler le répondeur de l’aéroport pour vérifier que l’avion est bien à l’heure.
 
Une précaution normalement inutile puisque j’avais pris soin de donner mon numéro de téléphone à la compagnie, qui était censée me prévenir en cas de retard. Comme je n’ai rien reçu, l’avion devait donc normalement être à l’heure.
 
Prévenus du retard par le répondeur de Gillot plusieurs heures avant le texto d’Air Austral
 
Et là, surprise ! La voix deshumanisée du répondeur de Gillot nous apprend que notre avion aura deux heures de retard et ne décollera qu’à 16h20… La confirmation par texto d’Air Austral n’arrivera que deux heures plus tard…
 
Là, je ne peux m’empêcher de penser aux passagers qui habitent le Sud et qui ont dû recevoir le texto alors qu’ils avaient déjà pris la route puisque l’embarquement devait se clôturer une heure avant le décollage !
 
Premier manquement de la compagnie régionale ! Pourquoi avoir autant attendu pour envoyer un texto à tous les passagers alors qu’ils étaient au courant du retard depuis au moins 10h du matin, heure à laquelle le répondeur de l’aéroport nous a informés ??? Et plus probablement depuis la veille car on n’obtient pas les droits d’atterrissage à Tana en une heure…
 
C’est peu dire que la moutarde commençait à me monter au nez. La suite n’allait pas me calmer. Au contraire…
 
Une "arrivée tardive" sciemment décidée par Air Austral
 
Selon le texto de la compagnie, le retard était dû à "une arrivée tardive de l’avion".  Sans plus d’explications.
 
En fait, une indiscrétion d’un ami, employé d’Air Austral, nous a permis d’apprendre qu’il était en réalité dû à une escale supplémentaire à Tana sur le vol retour des Seychelles, afin d’y récupérer des passagers d'Air Madagascar qui y étaient bloqués.
 
Autrement dit, c’est en toute connaissance de cause qu’Air Austral a choisi de retarder le vol UU 341 vers Johannesbourg. Et tant pis pour les conséquences pour les passagers !
 
Une nouvelle heure de décollage impossible à tenir
 
Mon "informateur" à Air Austral m’avait prévenu : "Tu verras, il est impossible que l’avion décolle comme ils l’annoncent à 16h40. S’il arrive en retard des Seychelles, il ne pourra pas repartir avant 17h30 compte tenu du temps qu’il faut pour nettoyer l’avion"
 
Je lui avais ri au nez, arguant du fait que j’osais espérer qu’Air Austral ne se permettrait pas de mentir sciemment à ses passagers et à les faire venir une heure plus tôt inutilement à l’aéroport…
 
J’ai eu tort. Mon informateur avait bel et bien raison. L’avion a finalement décollé avec près d’une heure de retard sur le retard annoncé, soit à 17h18 au lieu de 16h20…
 
Air Austral échappe à l’indemnisation de ses clients pour 2 minutes…
 
Mais ce n’est pas tout…
 
En me présentant à la porte 06 pour l’embarquement, j’ai bien noté une certaine frénésie de la part des hôtesses d’Air Austral qui pressaient les passagers pour qu'ils se dépêchent d'accomplir les formalités et d'entrer dans l'avion.
 
De même, j’ai relevé que l’avion ne perdait pas de temps en bout de piste. A peine arrivé que les réacteurs vrombissaient déjà et que le Boeing 737 s’élançait, comme pressé de décoller.
 
Là aussi, l’explication est simple.
 
Les règlements internationaux prévoient que la compagnie aérienne est tenue d’indemniser ses passagers pour un retard supérieur à 3h.
 
Le vol initial étant prévu à 14h20, il fallait absolument que l’avion décolle avant 17h20 pour que la compagnie régionale échappe à cette obligation. Au final, il était 17h18 quand les roues ont quitté le sol…

Avec du recul, si j'avais su, j'aurais pris soin de trainer dans la salle d'embarquement. Mes bagages étant déjà à bord de l'avion, il ne pouvait décoller sans moi. Et là, j'aurais pu me faire indemniser...
 
L’hôtel et le restaurant à Johannesbourg et le nouveau billet pour le Cap à la charge des clients
 
Enfin, comment ne pas évoquer le cas des passagers qui, comme moi, avaient prévu une correspondance vers Le Cap dimanche soir, dans la foulée du vol Gillot/Johannesbourg ?
 
Du fait du retard du vol UU 341, ils ont raté leur correspondance et ont dû prendre une chambre d’hôtel à Johannesbourg. Coût ? Presque 150€, rien que pour la chambre, plus le diner. Sans compter le supplément pour le déplacement du vol Johannesburg/Le Cap du dimanche soir au lundi matin, soit 234€…  Plus de 400€ au total…
 
Sans compter le préjudice d’avoir perdu une nuit au Cap.
 
Merci Air Austral… Ce sera pour ma pomme puisque, à cause des deux petites minutes qui ont manqué aux trois heures de retard, aucun des passagers ne pourra vous réclamer une indemnisation. Vous avez gagné sur ce plan là, mais êtes vous certain d'être vraiment gagnant au final?

La Réponse d'Air Austral :
 
Le 11 février, la compagnie a dans le cadre de la coopération avec Air Madagascar et à la demande de cette dernière, mis en place une opération d'affrètement qui a entraîné des modifications de son programme de vol.

En effet, une centaine de passagers étaient restés bloqués à Tana du fait de l'immobilisation prolongée d'un des appareils de la compagnie malgache.

 
Air Austral a ainsi fait passer par Tana son vol UU 421 Seychelles/Réunion pour permettre le transport des passagers restés en souffrance vers La Réunion. Cela a  entraîné un retard initialement prévu de 2h50 du vol du même jour Réunion-Johannesbourg.

Le vol prévu à 14h20 était ainsi retardé à 16h35. Il aura finalement décollé à 17h17. Un retard supplémentaire dû en effet à une opération de nettoyage un peu plus poussée, rendue nécessaire après un problème survenu en vol.
 
La compagnie est bien consciente des désagréments que cela a pu causer et  a fait le maximum pour que ce retard soit le moins important possible. C'est notre objectif systématique d'atteindre la meilleure ponctualité possible et en cas d'irrégularités, de réduire au maximum les temps de retard. C'est ce qui s'est produit le 11 février.
 
Il  est important également dans ces situations de faire en sorte que l'information des passagers soit la meilleure possible. Pour cela nous avons un système qui prévoit l'envoi de messages directement aux passagers et cela le plus tôt possible.
 
En cas de modifications / retards d'un vol, nos procédures prévoient le déclenchement de l'ensemble du dispositif au plus tôt par notre Centre Opérationnel de Contrôle ( CCO).
 
C'est le service qui centralise le fonctionnement du programme en lien avec les équipages, le commercial, les escales ainsi que l'aéroport. Le CCO transmet dès qu'il en a la confirmation un message SMS et/ou mails aux services concernés afin que les différentes dispositions requises soient prises : traitement escale - recalage des slots - informations des passagers...
 
S'agissant des passagers, dès réception de ce message, c'est notre call center qui a la charge de "traiter" le vol et d'envoyer individuellement un message prévenant les passagers concernés des modifications. L'information est transmise individuellement par mail, SMS ou par appel téléphonique si le dossier ne comporte pas de numéro de portable et/ou d'adresse e-mail. Ce même message du CCO arrive aux services de l'aéroport directement pour mise à jour le cas échéant du répondeur automatique. 
 
Ce dimanche 11 février, le message du CCO a été envoyé par SMS à 9h30.  L'aéroport m'a confirmé de son côté à ce moment la bonne mise à jour de son répondeur. Dès réception du message, l'astreinte du call center a dans la foulée engagé le traitement du vol, ce qui nécessite entre 1 à 2 heures en règle générale. Les messages ont été  envoyés  aux passagers le dimanche matin par envoi SMS à partir de 11h08 et par mail à partir de 11h22.
 
La responsable du call center m'a indiqué avoir rencontré un problème sur son outil et avoir fait appel ce dimanche là à l'astreinte informatique. Mais cela n'a pas duré selon elle.

Précision de Pierrot Dupuy : Dans cette réponse, Air Austral confirme bien l'intégralité des informations que nous leur avions transmises.

1) C'est bien pour "rendre service" à Air Madagascar qu'Air Austral a sciemment décidé de pénaliser ses passagers et de leur faire prendre 3h de retard.

2) Le répondeur de l'aéroport de Gillot a effectivement informé les passagers deux heures avant le call center d'Air Austral, à une heure où ceux qui venaient du Sud de l'ile étaient déjà en route.

3) Les manoeuvres tendant à faire décoller l'avion 2 minutes avant l'heure fatidique, afin d'éviter à la compagnie d'avoir à indemniser ses passagers, se transforment, dans le langage d'Air Austral, en "objectif systématique d'atteindre la meilleure ponctualité possible et en cas d'irrégularités, de réduire au maximum les temps de retard". Qu'en termes choisis ces choses là sont dites...

4) A aucun moment Air Austral n'évoque une quelconque indemnisation des passagers qui ont perdu 400€ par sa faute.
400€ pour certains, ce n'est peut-être rien mais pour l'immense majorité des Réunionnais, c'est une somme très importante. Surtout quand on a déjà dû dépenser près de 750€ pour un Gillot / Johannesbourg qui ne fait que 3.000km...

www.zinfos974.com

S'affrontant sur des parcours ludiques, les collégiens du Sud/Ouest disent "non aux drogues"

$
0
0
S'affrontant sur des parcours ludiques, les collégiens du Sud/Ouest disent
Passer entre des punching-balls représentant l'alcool et la drogue, courir dans un tunnel avec des lunettes simulant la vision sous effet, faire tomber des boîtes représentant les drogues tout en sautant sur un trampoling... autant d'épreuves que les collégiens qui ont participé à la journée "Tous ensemble contre les drogues" ont réalisé. Une opération organisée par la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J.) du commandement de gendarmerie de La Réunion à Saint-Leu ce jeudi.

"Une dizaine de collège du Sud Ouest et de l'Ouest s'affrontent autour d'épreuves ludique", explique le Maréchal des Logis-Chef Ethève. "Auparavant on est passé dans les établissements pour faire de la prévention sur les drogues". Objectifs : sensibiliser les élèves pour réduire les risques et approfondir leurs connaissances  sur les risques de la consommation des produits psycho-actifs.

Le collège Marcel Goulette vainqueur

Au total, près de 700 élèves étaient rassemblés : une centaine constituant les équipes et près de 600 supporteurs. Et tout le monde a participé, car ces derniers ont de leur côté présenté une prestation (chorégraphies, chansons, slams...) sur le thème de la toxicomanie.

Cette journée était la neuvième édition de la manifestation. "On change de secteur tous les ans. L'année dernière c'était à Saint-Paul, celle d'avant à Saint-Benoît", souligne le Maréchal des Logis-Chef Ethève. Cette fois, c'est le collège Marcel Goulette qui a remporté cette olympiade pédagogique.


www.zinfos974.com

Mayotte: "L’indifférence coupable de l’Etat" face aux violences

$
0
0
On ne compte plus les violences qu’a pu subir Mayotte. Mais le gouvernement ne réagit pas face à ces nombreux troubles répétitifs. Ce qui montre une certaine ignorance de l’Etat face ce conflit sans fin, selon Ré-Unir et Résistance Mahoraise qui s'expriment dans un communiqué de presse conjoint.
Mayotte:
Mayotte est une nouvelle fois victime de "troubles à l’ordre public dont le lien avec des phénomènes migratoires incontrôlés ne peut plus être mis en doute". Mais alors qu’il reste le 101e département français, le gouvernement semble être totalement indifférent aux multiples violences qui ont lieu sur le territoire. Mais cette récurrence d’ignorance montre en réalité que l’Etat se place dans une forme de neutralité sans faille dans ce conflit.
 
Rappelons-le, ce conflit sans nom oppose Mayotte aux autorités comoriennes, qui ne cessent de revendiquer leur souveraineté sur Mayotte. "Si cette posture condamnable de l’Etat français devait perdurer, le président de la République et le gouvernement porteraient la tache honteuse de la trahison de leurs propres compatriotes." indiquent Ré-Unir et Résistance Mahoraise. Ils poursuivent en disant qu’il est "plus que temps de réagir, au nom de l’honneur, du bon sens et de l’intérêt supérieur du pays."
 
Ils exigent surtout un élan de solidarité envers les compatriotes mahorais de la part des élus de la République et notamment les élus proches géographiquement comme les élus réunionnais. Ils doivent rassembler "les liens humains, économiques et sociaux qui unissent les deux départements français de l'océan Indien. Ils se doivent d’interpeller collectivement le président de la République et le Premier ministre."
 
Ils demandent le respect mutuel entre Mayotte et les Comores, afin "d’engager une dynamique de co-développement". La France se doit de cesser tout contact avec les Comores "tant que la souveraineté française sur Mayotte ne sera pas reconnue".

www.zinfos974.com

Le ZinfosNews de 18h - Jeudi 01 Mars 2018

$
0
0
Affaire Valencourt - 3 ans ferme requis contre le gourou Insuffisance rénale - Alexandre Loupy invité aux Premières Journées réunionnaises Saint-Denis - Incendie sans gravité à l'école maternelle Bouvet Meurtre au Port - Deuxième jour de procès Piton de la Fournaise - Ça bouge sous le volcan !
Le ZinfosNews de 18h - Jeudi 01 Mars 2018


www.zinfos974.com

[REVUE DE PRESSE] Vendredi 2 mars

$
0
0
A la Une de vos journaux ce vendredi : un autre policier en garde à vue dans l'affaire du réseau de prostitution Rangila pour le JIR, le Quotidien titre sur la menace climatique et la nécessité pour les Réunionnais d'y faire face.
[REVUE DE PRESSE] Vendredi 2 mars

Faits divers

Un retraité de la PAF a été placé en garde à vue à Malartic hier, il est soupçonné d'être impliqué dans le réseau de prostitution d'une maison de passe de Saint-Denis.

Le meurtrier présumé d'Yvann en 2015 au Port, Hendrick Lee Song Yin, nie toujours être l'auteur du coup de feu, après deux jours de procès aux assises.

[REVUE DE PRESSE] Vendredi 2 mars

Société

Après l'annonce de la circulaire du recteur réclamant une application stricte de la loi sur la laïcité, une association tamoule dénonce une atteinte au vivre ensemble Réunionnais, le bindi étant désormais proscrit des établissements scolaires.

L'Ouest est particulièrement touché par la recrudescence de l'épidémie de dengue, les communes du Port et de Saint-Paul se mobilisent pour éliminer les gîtes larvaires.

[REVUE DE PRESSE] Vendredi 2 mars
Economie

Les syndicats du BTP annoncent un grand mouvement social contre la suppression de l'APL accession à la propriété. Ils estiment que cette suppression met en péril 2000 emplois à La Réunion.

La SAPMER mise sur la pêche de langoustes, grâce à un procédé permettant de garder les crustacés frais plus longtemps sur les bateaux.

www.zinfos974.com

Handicapé mental, il poignarde l'homme que sa soeur accuse à tort de viol : 3 ans ferme

$
0
0
C'est un triste épilogue pour une histoire sordide de tentative d'extorsion de fonds, et de fausse accusation de viol, qui s'est terminée dans le sang.
Handicapé mental, il poignarde l'homme que sa soeur accuse à tort de viol : 3 ans ferme
En juillet 2016, un cinquantenaire en manque de sexe s'est retrouvé lardé de coups de couteau, pour être tombé dans le piège d'une jeune femme passablement vénale. La jeune femme tentait de lui soutirer une somme importante contre une relation sexuelle, et, face au refus du monsieur, s'est mise à crier au viol. Malheureusement, le frère de la menteuse entend l'appel au secours, et se rue à sa rescousse, armé d'un couteau de 32 cm.

Le jeune homme, handicapé mental à 70%, est incapable de discernement. N'écoutant que son instinct protecteur, il assène 9 coups de couteau à celui qu'il pense être l'agresseur de sa soeur. Il était jugé hier, en compagnie de sa soeur, qui comparaissait elle pour extorsion de fonds, rapporte la presse écrite. 

Le seul condamné hier est finalement le jeune handicapé mental, qui écope de 3 ans de prison, alors qu'il est en détention provisoire depuis 15 mois. Faute de preuves, la soeur s'en sort sans condamnation. 

www.zinfos974.com

Soupçonné de plusieurs viols, il se dit victime d'un sort

$
0
0
Soupçonné de plusieurs viols, il se dit victime d'un sort
C'est une défense originale que celle de ce saint-pierrois de 34 ans, en détention provisoire depuis un an. Pour appuyer sa demande de remise en liberté, il affirme être victime de sorcellerie, de la part d'une ex-compagne malgache. Un sort puissant, car il aurait contraint le pauvre homme à violer plusieurs femmes.

C'est la troisième fois que le violeur présumé demande sa mise en liberté. Les arguments se suivent : des pensées suicidaires, une maman malade, l'entrée en religion... Les juges n'ont pas été sensibles à ses litanies, et ont prolongé de 6 mois sa détention provisoire, relate le Quotidien. Son procès aux assises pourrait se tenir dans 8 mois.

 

www.zinfos974.com

Entre correction et bastonnade sévère : La dérive d’une pauvre femme égarée

$
0
0
Entre correction et bastonnade sévère : La dérive d’une pauvre femme égarée
Elle les a "corrigés". Sévèrement. Très sévèrement . Beaucoup trop sévèrement même, et en continu. Pourtant, ils étaient là à l’audience correctionnelle de ce matin à Saint-Pierre, pour soutenir cette mère féroce mais qu’ils aiment, cela était nettement perceptible ; et chez laquelle ils sont retournés vivre. Moins traumatisés peut-être qu’il n’a été souligné à l’audience. La gamine de 13 ans est même la première de sa classe.

Mais cela ne justifie rien, absolument  rien bien sûr. Car en fait de corrections, il s’agit plutôt de bastonnades, de coups et blessures volontaires. Avec tout ce qui tombait sous la main de la mère.

Tout ce qui lui tombe sous la main

T.C., 33 ans, petite, boulotte, est paumée, ne paraît pas si méchante, et se morfond devant ce qu’elle a osé faire : frapper ses enfants jusqu’à plus soif. Ses enfants : un garçon et une fille, 14 et 12 ans au moment des faits, l’an dernier à Saint-Leu. Lui parce qu’il a osé toucher à son portable ; elle "akoz elle i vole tout l’ temps".

"Elle vole quoi ?" s’enquiert la présidente Peinaud.

"Elle i vole bande bonbons mi achète. In tas d’bonbons la menthe po la grippe èk mal de gorge". Tout ça ? Non : elle a abîmé la voiture… "et chaque fois, l’école i téléphone po dir elle i tient pas elle bien".

Cela justifie-t-il que les enfants aient ainsi été roués de coups à un point qu’on en reste époustouflés ? Car la maman n’y est pas allée avec le dos de la cuillère, qu’on en juge un peu : coups de tringle à rideaux en bois ; "tirage" par les cheveux ; coups de pieds ; coups de poings ; gifles en veux tu-en voilà ; coups de câble électrique, un câble arraché au sèche-cheveux pour l’occasion ; coups de télécommande de la télé ; coups de bois ; coups de ceinture (ce qui fera évoquer la ceinture Kaporal de la récente affaire Othello ; tentatives d’étranglement… Enfin, tout ce qui lui tombe sous la main est bon pour lui permettre d’évacuer sa rage.

Même un chien !

Aux coups, soigneusement comptabilisés par le médecin (ils ont des traces partout), il faut ajouter les insultes, encore plus graves si possible : "Espèce de putain !… Lui, il peut crever… Ma fé saigne à ou… Ma tué à ou !…"

Son CV judiciaire est éloquent ; elle a été condamnée plusieurs fois pour violences volontaires et, une fois, pour s’être livrée à des sévices graves et volontaires, sur… un chien.

Des explications ? Ils seraient capricieux. "Et pu, mi peux pleurer devant zot, zot i continuent".

"Cela justifie-t-il que vous ayez serré votre fille à la gorge ? Que vous l’ayez traînée dans la maison en la tirant par les cheveux ?"

Un peu d’éclaircie dans ce ténébreux dossier vient donner quelques explications sur l’attitude révoltante de cette maman. Outre les deux petits martyrs, elle a eu quatre autres enfants de deux pères différents, des enfants qu’elle a toujours élevés seule, ne bénéficiant d’aucune aide de la part de quelle membre que ce soit de sa famille. Et encore moins des pères de ses enfants.
Il n’y a que son nouveau compagnon qui la soutienne.

Entourée par ses 2 petites victimes

Il faut lui reconnaître que lorsqu’elle s’est rendue compte que, cette fois, elle allait encore plus loin que d’habitude (car ça dure depuis un certain temps), c’est elle qui a alerté les gendarmes et le  père des enfants.

Car elle sait qu’elle a tort. Mais ses nombreux appels au secours, notamment en direction de l’Assistance sociale, sont restés lettres mortes. À se demander si les "numéros verts" affichés partout ne sont pas plus un alibi politico-administratif qu’une réalité. Si vous avez la réponse, je prends.

Ni la partie civile (Me Farid Issé, incisif comme toujours), ni l’accusation, ne sont acharnés sur cette femme manifestement à côté de ses pompes. Me Ferrante, défenderesse, a remis (un peu) les choses dans leur contexte en insistant sur la vie maritale conflictuelle et totalement aberrante qui est celle de cette femme depuis toujours. Sans chercher à l’excuser non plus.

T.C. a été condamnée à 1 an avec sursis et mise à l’épreuve, additionné d’une obligation de soins psychiatriques et de 2 fois 500 euros à chacune des petites victimes.

Elle est ressortie du Palais de Justice serrée de près par son nouveau compagnon et, surtout, ses deux enfants, lesquels avaient décidé en toute connaissance de cause, rappelons-le, de revenir auprès de cette mère qu’ils aiment. On a appris que la gamine est la 1ère de sa classe, ce qui est peut-être de bon augure.

C’est tout le bien que je leur souhaite.

 
Jules Bénard

www.zinfos974.com

Enfant hospitalisé : Il se bat pour faire venir sa compagne restée à Madagascar faute de visa

$
0
0
Thierry Sinacouty ne sait plus vers qui se tourner. Le père de la petite Enora a tout tenté pour faire venir la mère restée à Madagascar, en vain.
Enfant hospitalisé : Il se bat pour faire venir sa compagne restée à Madagascar faute de visa
La présence des parents durant l’hospitalisation d'un enfant améliore considérablement les chances de guérison. Pourtant Enora, 7 mois née d’un père français à Nosy Be, doit affronter la maladie loin de sa mère restée à Madagascar, faute de visa. L’enfant souffre d’un canal artériel persistant et d’une malformation à l’un de ses poumons.

Depuis sa rencontre avec Falda en 2016 et la naissance de sa fille en juillet 2017, Thierry Sinacouty, 43 ans, fait de multiples aller-retours et espère se marier prochainement mais la découverte de la maladie d’Enora va précipiter les choses. C’est à l’occasion d’un séjour à Tananarive pour préparer le passeport de l’enfant en octobre dernier, que le couple apprend la mauvaise nouvelle. "Sa mère avait remarqué qu’elle ne grossissait pas et voulait profiter de notre passage dans la capitale pour voir un pédiatre. A peine le stéthoscope posé sur sa poitrine que le médecin a décelé un problème cardiaque", raconte Thierry. De retour à Nosy Be, le médecin de famille leur conseille fortement d’emmener Enora en urgence se faire soigner à La Réunion.

Le couple enclenche rapidement les fastidieuses démarches afin d’obtenir un visa pour Falda. Par deux fois sans succès. Le consulat s’y oppose pour deux raisons: "l’absence de ressources suffisantes au regard de la règlementation" et "un risque d’installation durable à La Réunion". Pour obtenir un visa, il faut notamment présenter des justificatifs de moyens d’existence suffisants pour la durée du séjour. Un minimum de 32,4 euros par jour pour un logement chez un particulier. Selon Falda, la somme de 2 900 euros pour 2 mois de séjour a pourtant été réunie et versée sur son compte. L’avis d’un cardiologue à Tananarive assurant pourvoir soigner Enora sur la Grande Ile n’aurait également pas joué en sa faveur.

"Faire une demande de visa coûte cher"

Il reste toujours à Falda la possibilité de contester la décision devant la Commission de recours contre les décisions de refus de visa à Nantes ou réaliser une nouvelle demande. Enora, hospitalisée depuis 15 jours au CHU de St-Pierre, souffre également d’un problème pulmonaire. Une pathologie décelée à son arrivée à La Réunion, indique son père. "Faire une demande de visa coute cher", s’attriste Thierry. Falda réside à plus de 1 000 km de la capitale où sa présence est nécessaire pour les formalités. "Financièrement entre le transport, l’hôtel à Tana et les frais de visa ( 55 euros environ plus les frais de service), pour le moment ce n’est pas possible", regrette Falda jointe par téléphone. La jeune mère est déprimée. " Sur les vidéos , je vois qu’elle n’est pas à l’aise, je lui manque et elle me manque".

Prévu pour quelques semaines, le séjour d’Enora va finalement durer plus longtemps. L’état de santé de l’enfant s’est certes amélioré en fin de semaine dernière mais Enora doit tout de même subir une importante opération dès qu’elle aurait repris un peu de poids.  

Malgré le soutien de sa famille, pour Thierry Sinacouty la situation reste compliquée. Sans emploi, l’ancien employé sous contrat au centre funéraire de Bois d’Olives se retrouve donc sans ressource. Impliqué en politique, Thierry a sollicité l’appui d’élus locaux et de parlementaires, persuadés que leur statut pourrait faire changer la situation, mais sans résultats. "Aujourd’hui je me sens trahi par la politique en général".

Le temps de la convalescence, sans visa pour Falda, Thierry et Enora devront faire les aller-retours entre Madagascar et La Réunion.

www.zinfos974.com

Greffe de rein: "Le système peut être optimisé à La Réunion", estime Alexandre Loupy

$
0
0
Greffe de rein:
"L'insuffisance rénale chronique est reconnue aujourd'hui comme un énorme fléau majeur qui touche tous les pays". C'est l'inquiétant constat que dresse le Professeur Alexandre Loupy. Le néphrologue réunionnais, de renommée internationale, participe aux journées de l'insuffisance rénale organisées par l'Aurar, réunissant experts, professionnels de santé et patients pour dresser un état des lieux des parcours de soins.

"Il y a à La Réunion des populations qui sont un peu plus vulnérables", souligne le spécialiste, énumérant problèmes d'hypertension artérielle, diabète, surpoids, mais aussi facteurs génétiques -ces derniers facteurs n'étant pas encore totalement élucidés.

De plus en plus de maladies rénales 

Si pour beaucoup de patients, la greffe de rein (aussi appelée transplantation) apparaît comme la seule solution pour vivre correctement, les organes disponibles manquent cruellement. "La situation de pénurie d'organe est mondiale. En France, 10.000 personnes sont sur liste d'attente. Il n'y a que 3.500 transplantation par an et 85.000 patients insuffisants rénaux terminaux pour lesquels des traitements de suppléance sont effectués", décrit Alexandre Loupy.

Actuellement, à La Réunion, "il y a 2000 patients qui sont traités par dialyse ou transplantation ; les trois-quarts sont traités par hémodialyse. Ce sont des chiffres qui progressent chaque année", précise-t-il. Car les maladies rénales bondissent de "7% par an", selon le Professeur, ce qui en fait un problème de santé publique, au même titre que le cancer du sein, ou de la prostate. Pour toutes les personnes présentant des facteurs de risque, un dépistage annuel est indispensable.

De la sensibilisation pour faire face à la pénurie d'organe

Alors que ce sont "des millions de personnes [qui] meurent chaque année dans le monde à cause des dégâts causés par l'insuffisance rénale chronique", les acteurs travaillent sur plusieurs niveaux d'améliorations, notamment celui de la sensibilisation à la greffe. 

"Pour ce qui est des donneurs décédés, il s'agit de sensibiliser l'opinion, les collectivités, les acteurs de santé au prélèvement d'organe, et pour les donneurs vivants, il y a un travail important à faire sur les populations. À La Réunion il y a des fratries importantes donc potentiellement un pool de greffons utilisables. Ça passe par de l'information, de la collaboration, et, comme le permettent ces journées, par des échanges d'informations entre professionnels de santé, pour permettre d'optimiser le système. Le système peut être optimisé à La Réunion, c'est évident".

La greffe, une "renaissance"

L'intelligence artificielle ouvre également des perspectives d'amélioration. "Nous développons des outils qui sont des aides au diagnostic de l'humain. Le médecin pourra s'aider de la machine pour mieux sélectionner les personnes pour qui la greffe sera indiquée. Ce n'est pas de la science-fiction, on l'utilise déjà". 
 
Pour Natacha Rabour, transplantée il y a 28 mois, l'opération a été une renaissance. "J'ai été greffée grâce au don de ma maman en octobre 2015", confie celle qui a été frappée par la maladie dès l'âge de 12 ans. "La dialyse c'est une survie, si on n'a pas la machine on meurt. Pour moi, la greffe c'est une nouvelle vie, c'est une date de naissance. Ceux qui ont envie de donner un rein à un proche, renseignez-vous, c'est possible", tient-elle a adresser. 
--

L'interview du Professeur Alexandre Loupy : 



 

Le témoignage de Natacha Rabour, transplantée il y a 28 mois : 


www.zinfos974.com

L'édito de Pierrot - Ce qui se passe à Mayotte nous concerne

Meurtre d'Yvann : Hendrick Lee-Song-Yin condamné à 20 ans de prison

$
0
0
Meurtre d'Yvann : Hendrick Lee-Song-Yin condamné à 20 ans de prison
Malgré les nombreux éléments contre lui, Hendrick Lee-Song-Yin a clamé son innocence jusqu’à la fin. Le jeune homme a été condamné à 20 ans de prison, et 5 ans de suivi sociojudiciaire. Angelo Chevallier a quant à lui écopé de 18 mois de prison, dont 6 de sursis.

En ce troisième et dernier jour de procès, il a expliqué que les témoins qui l’accusent ont "quelque chose contre (lui) ". Car au Port, il aurait été "humilié" et "attaqué" depuis plusieurs années. Il s’agirait donc d’une victime, d’un lâche, d’un capon, qui aurait eu la bonne idée de se photographier avec un fusil entre les mains et de poster l’image sur Facebook quelques jours avant le crime, pour montrer aux jeunes du quartier qu’il ne fallait plus s’en prendre à lui. "Pour eux, c’est toujours moi le coupable, c’est moi qui vole les motos, etc, déclare ce jeune homme qui avoue ne pas aimer "la loi", mais ce que j’ai fait, j’ai toujours assumé".
 
Mais la procureure le rappelle : selon l’expertise psychiatrique, Hendrick Lee-Song-Yin serait comme "un très jeune enfant qui n’admet pas les évidences". Ce même expert indique que l’accusé aurait traversé une période paranoïaque. Au point de prendre pour cible, le 11 avril 2015, deux individus pour qui il a "de la haine" dans un parking et de se tromper de victime ? C’est possible. Car aucun mobile n’a pas été identifié et les deux hommes ne se connaissaient pas. D’où la frustration de se dire que le jeune Franco-Malgache, Ivann Kehal – Rakotozafy a été tué pour rien, laissant derrière lui un fils, né quelques mois après sa mort.

"Je suis désolé pour le jeune homme qui est mort et l’enfant qui a perdu son père mais je n’y suis pour rien, je ne l’ai pas tué"
 
La photo prise avec un fusil de chasse de calibre 16 qui a ensuite disparu, les cartouches retrouvées à son domicile qui correspondent aux plombs dans le corps de la victime, sa maison a quelques mètres du parking où le crime a eu lieu… Son avocat, Georges-André Hoarau a qualifié ces éléments de "Conneries de Facebook, etc" sur lesquelles l’instruction s’est basée. "Mais ce n’était pas la seule piste. Trois pistes n’ont pas été fouillées", explique-t-il.
 
Il accuse d’abord Angelo Chevallier : "Il était sur place, n’a pas réagi, avait des griffures dans le dos, a changé plusieurs de fois de version". Il met en cause également l’amant de la copine d’Ivann Kehal – Rakotozafy et les menaces de mort provenant de celui-ci à son encontre sur internet. Mais ce dernier est à Madagascar.
 
Me Georges-André Hoarau revient également sur le détenu en détention provisoire pour viol qui a déclaré savoir qui est le coupable et où se trouve l’arme. "Comment peut-on ne pas l’interroger davantage ?" demande-t-il. Pas évident, vu que le détenu demandait à négocier une libération…
 
Pas de preuve de poudre sur les mains du présumé tireur, pas de preuve biologique sur la scène de crime, pas de mobile : on envoie pas quelqu’un à l’échafaud avec cela. La rumeur. Quelqu’un à côté d’un crime et dire qu’il la fait, c’est médiéval. Des carences dans l’instruction.
 
En fin d’audience, Angelo Chevallier s’est adressé à la famille de la victime : "C’était quelqu’un de bien, il n’a jamais manqué de respect à personne, je le défendais devant les autres (…) J’ai essayé de faire ce que je pouvais, et je n’ai pas pu et j’aurais ça pour le reste de ma vie".
 
Et Hendrick Lee-Song-yin, l’a répété : " Je suis désolé pour le jeune homme qui est mort et l’enfant qui a perdu son père mais je n’y suis pour rien, je ne l’ai pas tué".
 

www.zinfos974.com

La CASUD veut un "plan d'envergure de résorption de l'errance animale"

$
0
0
La CASUD veut un
Particulièrement touchée par les attaques de chiens errants, faisant craindre pour le président de la CASUD, André Thien Ah Koon, "une crise" comparable à la crise requin, l’intercommunalité opte pour la mise en place d’un plan d’envergure. Une motion a été adoptée en ce sens ce vendredi par les élus de l’Entre-Deux, St-Joseph, St-Philippe et Le Tampon, réunis en conseil communautaire. 

Elle prévoit la possibilité pour tous les propriétaires d’animaux domestiques, quelque soit leur revenu, de faire identifier gratuitement par puce électronique et stériliser trois animaux par foyer. "Un collier sera également offert".

Aux campagnes de stérilisation et d’identification, à l’annonce de la création d’une louveterie, devrait ainsi s’ajouter "une campagne sans précédent alliant sensibilisation, incitation et sanction". En effet, la campagne ne devrait courir que sur une durée de 6 mois. "Passé ce délai, les propriétaires d’animaux domestiques qui contreviendraient à leurs obligations se verront strictement appliquer les mesures définies par la réglementation en vigueur". A savoir après capture, risque d’euthanasie après 4 jours de carence ou règlement des frais de fourrière ( à ce jour, frais de capture: 35 euros et frais de garde : 5euros/jour). 

Pour cette campagne, l’intercommunalité souscrira à "un effort financier supplémentaire et procédera à une mobilisation accrue de ses effectifs".

Les travaux de réhabilitation et d'extension du refuge et de la fourrière du Tampon devraient quant à eux débuter pour la fin du 2e semestre 2018. Un centre de stérilisation est également dans les tuyaux. 

www.zinfos974.com

Inauguration du bâtiment énergie au CHU Nord

$
0
0
Le site Nord du CHU de la Réunion a investi dans la construction d’un bâtiment énergétique afin d’assurer l’autonomie, la sécurité et l’optimisation de son énergie. Pensé depuis les années 2000, ce bâtiment a été inauguré ce vendredi 2 mars 2018.
Inauguration du bâtiment énergie au CHU Nord
Dans les années 2000, l’idée de construire un bâtiment énergie a déjà commencé à émerger dans les esprits des responsables de l’hôpital. En 2006 un plan d’études a été mis en place sur 4 ans pour avoir un projet réel en 2012, à la création du CHU que l’on connaît aujourd’hui. Les travaux se sont terminés en juillet 2017. Les derniers ajustements ont eu lieu depuis pour inaugurer ce bâtiment le 2 mars 2018.
 
Ce bâtiment énergie est un plan d’investissement énorme pour le CHU, mais tout aussi important. Le budget total de la construction a coûté 10,5 millions d’euros. Elle permet l’optimisation des dépenses, avec d’ores et déjà 100 000 euros de bénéfices suite à sa construction. Le chantier a également permis la construction d’un parking de près de 200 places pour palier le manque de stationnement au sein du CHU.

400 m2, 3 étages, ce bâtiment, éloigné des autres, affiche une architecture moderne et travaillée. Construit sur un ancien parking, il offre désormais une centrale de production d’énergie capable de faire tenir le CHU sur plus de deux décennies.
 
Doté des dernières technologies en termes d’énergie de secours électrique, cette centrale sera notamment utile pour délester le travail fourni par EDF et surtout assurer l’alimentation du site en cas de coupure électrique EDF. Les cuves permettent une autonomie de 7 jours, indispensable au bon fonctionnement des soins au sein des services. Le but est également de sécuriser l’ensemble de l’hôpital pendant les phases d’intempéries.
 
Aujourd’hui 4 générateurs sont installés. La place pour un potentiel cinquième est disponible. Elle permet de répondre à l’évolution du CHU et de faire de ce bâtiment un bâtiment structurant du Site Nord. Pour poursuivre sa démarche de s'ancrer dans le respect de l'environnement, le CHU devrait également développer sur le site Sud, un SWAC, un système de climatisation puisé depuis la mer.

www.zinfos974.com

Duparc: Travaux de réseaux d'assainissement et d'eaux potable sur la rue Louis-Lagourgue

$
0
0
Il faudra bientôt s'armer de patience pour circuler sur Duparc. Depuis le 26 février, la Cinor engage sur ce quartier des travaux touchant aux réseaux d’assainissement des eaux usées et des réseaux d’alimentation en eau potable. Durée prévisionnelle des travaux : 8 mois.
Duparc: Travaux de réseaux d'assainissement et d'eaux potable sur la rue Louis-Lagourgue
Ces travaux impactent l'ensemble du secteur de Duparc  (rue Louis-Lagourgue et voies adjacentes à cette rue).

Ils vont consister  en la réalisation d'un réseau d'assainissement collectif en eaux usées pour permettre le raccordement des parcelles du quartier.

De même, dans le cadre de ces travaux, réalisés en partenariat avec la ville de Sainte-Marie, il est aussi prévu de renforcer et de renouveler les réseaux de distribution d'eau potable.
"Ces aménagements, que nous réalisons sur l'ensemble du territoire, visent à améliorer le cadre de vie des administrés, à protéger l'environnement et de lutter contre l’insalubrité", explique d'emblée Yves Ferrières, Vice-Président délégué à l'aménagement du territoire.

Travaux de nuit sur la rue Louis-Lagourgue

Les travaux, qui ont démarré fin février pour une durée prévisionnelle de 8 mois, se révèlent compliqués pour un certain nombre de raisons.
"Nous devons réaliser des tranchées profondes (jusqu'à 6m de profondeur) sur le premier tronçon de la rue Louis Lagourgue, entre l'échangeur de Duparc et la rue Marcel Goulette.
Aussi, au delà de la difficulté technique, cela va engendrer des perturbations de la circulation, déjà dense à cet endroit qui dessert le centre commercial et qui constitue la principale entrée du quartier de Duparc et de la Grande Montée
", explique Fabrice Langlade, directeur du service infrastructure de la Cinor.

Afin de limiter ces désagrément, la Cinor a prévu de réaliser de nuit les travaux sur ce tronçon.
Sur le reste du tracé, la méthodologie des travaux est plus classique avec des profondeurs moyennes de 1.30m, nécessitant des alternats ponctuels.  
Ces derniers travaux seront réalisés de jour, en dehors des heures de pointe.

D'un coût de 4 248 699,01 € TTC, ils sont financés à hauteur de CINOR : 2 652 384,54 € H.T par la Cinor, de  1 113 778,54 € H.T par l'agence française pour la biodiversité, et de 482 536,47 € H.T. par la commune de Sainte-Marie.



 

Duparc: Travaux de réseaux d'assainissement et d'eaux potable sur la rue Louis-Lagourgue
Les voies concernées par la pose d’un collecteur d’assainissement des eaux usées :
rue Louis Lagourgue , rue Alex-Bègue, Impasse des Dodos, rue Charles Lindberg, rue Charles Nungesser, ruelle Clain, rue Clément Ader, rue Coli, rue des Frères Wright, rue Gillot l'Etang, rue Jean Mermoz, rue Jules-Védrine, rue Louis Blériot, rue Caravelle, rue Saint-Exupéry, rue Constellation représentant 301 parcelles potentiellement raccordables pour un linéraire prévisionnel de 4245 ml.
 

Duparc: Travaux de réseaux d'assainissement et d'eaux potable sur la rue Louis-Lagourgue
Informations aux riverains

En amont de ces travaux, les riverains de Duparc ont été informés du dispositif ainsi que du calendrier des interventions  par  une lettre d'informations distribuée fin janvier dans leur boîte aux lettres.
De même, le 31 janvier dernier il a été organisé une réunion publique à la salle polyvalente de Duparc réunissant les  riverains dans le cadre d'une présentation sur écran des futurs aménagements, suivis d'échanges avec la salle.
"La Cinor ainsi que les entreprises titulaires des marchés de travaux – la Sogea Réunion  pour la rue Louis-Lagourgue et A3TN et pour  l'ensemble des rues hors Rue Louis Lagourgue, ont pu apporter les précisions nécessaires  aux propriétaires riverains  concernant ces travaux, notamment au niveau du mode d'intervention», complète le vice-Président Yves Ferrières
De même, les échanges de terrain  entreprises/riverains ont permis d'effectuer le recensement des raccordements et définir la position en limite de propriété des boites de branchements des eaux usées.
Pendant la durée de ce chantier, la circulation pourra être perturbée au droit des travaux (déviation, circulation alternée et stationnement interdit au droit du chantier).

Contacts :  En cas de difficultés, les riverains doivent contacter la Direction des Infrastructures au 02 62 92 34 24, ou peuvent aussi s'adresser au conducteur de travaux des entreprises respectives sur le chantier.

www.zinfos974.com

Canal+ Réunion stoppera-t-il la diffusion de TF1?

$
0
0
Alors que le groupe Canal+ a annoncé l’interruption de la diffusion des chaînes du groupe TF1, quelles seront les répercussions à La Réunion ?
Canal+ Réunion stoppera-t-il la diffusion de TF1?
Depuis hier, le groupe Canal+ a annoncé l’arrêt de la diffusion des chaînes TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI et leurs services associés sur ses bouquets.
 
Dans le communiqué, Canal+ dénonce "les exigences financières déraisonnables et infondées" de TF1. 
 
Qu’en sera-t-il sur notre département ? "Pour le moment, Canal+ Réunion continue à diffuser la chaîne TF1" nous informe l’opérateur, sans toutefois préciser la durée de continuation de diffusion et si des consignes ont été reçues.

Pour rappel, après 18 mois de discussions, le conflit atteint donc son apogée. En cause, le montant des droits de diffusion que réclame TF1 avec l’opérateur, pour la rémunération de ses chaines. Selon BFM Business, "TF1 réclame à Canal une vingtaine de millions d'euros par an, soit quasiment dix fois plus que jusqu'à présent".

Canal+ souligne "l'intransigeance du groupe TF1 qui abuse de sa puissance de marché", alors que les chaines de TF1 sont diffusées gratuitement sur internet et sur la TNT.
 

www.zinfos974.com

​Lettre ouverte à Vanessa Benhamou

$
0
0
​Lettre ouverte à Vanessa Benhamou
Madame,
Vous avez fait le « buzz » lors de l’hommage aux victimes d’attaques de requins en ramenant le cadavre d’un squale devant les familles meurtries. Vous vous êtes justifiée devant les médias locaux en prétextant que votre provocation avait pour objectif d’attirer l’attention des autorités compétentes sur l’urgence d’une autorisation d’ouverture de la pêche aux requins.

Sur cette question de pêche, qu’elle soit intensive, sélective ou régulée, je ne suis pas un spécialiste et peut-être avez-vous raison de mettre en avant le fait qu’il y avait moins d’attaques anciennement parce que nous pêchions et mangions les requins. Peut-être avez-vous raison en affirmant que la ciguatera ne nous concerne pas. Je me répète : je ne suis pas un spécialiste.

Mais en revanche, j’ai des yeux : je vous ai vu chevaucher le cadavre de ce requin et vous réjouir de sa mort. Je n’ai jamais vu de pêcheurs agir de la sorte. Cela renvoie nécessairement à ces blancs du temps « béni » des colonies qui s’amusaient à se faire photographier devant leur trophée de chasse. Ce n’est pas le cadavre du squale qui est un sujet « tabou », mais bien votre comportement de petite gamine hystérique.

Mais en revanche, j’ai des oreilles : je vous ai entendu traiter ce requin d’assassin. Je vous ai entendu comparer ce requin à un violeur. Je n’ai jamais entendu les pêcheurs et chasseurs parler ainsi de leur proie. Je ne suis pas un spécialiste, mais autour de moi j’ai des amis qui pêchent par plaisir, par passion ou quelquefois par nécessité, mais jamais je n’ai entendu parler de pêche par vengeance. Ce n’est pas la pêche aux requins  qui est un sujet « tabou », mais bien votre vision ultra réduite de ce qu’est la pêche.

Mais en revanche, j’ai un cœur : je pense aux familles qui étaient là en train de se recueillir suite à la mort d’un de leurs proches. Je pense aux pères et aux mères qui ont perdu un fils ou une fille. Aucun mot ne peut qualifier cet état tellement il est douloureux. Le silence s’imposait. Oui, Madame, le silence s’imposait ! Ce n’est pas la mort qui est un sujet « tabou », mais bien votre mépris.
La provocation est un art, Madame, et force est de constater que vous n’avez pas le profil de l’emploi. 
 

www.zinfos974.com

L'ancien élu et exploitant agricole Aldo Dennemont tué par un jeune maraîcher

$
0
0
Franck Alain Dennemont, alias Aldo, a été tué mercredi sur les hauteurs de Piton Saint-Leu. L’ancien élu et exploitant agricole aurait hier reçu plusieurs coups par un jeune maraîcher de la Saline, qui est toujours en garde-à-vue.
L'ancien élu et exploitant agricole Aldo Dennemont tué par un jeune maraîcher
L’ancien élu et exploitant agricole Aldo Dennemont habitait le quartier paisible de Grand-Fond, sur les hauteurs de Piton Saint-Leu. Mercredi, l’homme de 60 ans a été retrouvé par un autre agriculteur, au sol et roué de nombreux coups, probablement donnés par un tuyau d’arrosage rigide. Aldo serait décédé peu de temps après son transfert en urgence au CHU de Saint-Pierre. Sa mort serait due aux hémorragies liées aux nombreux coups reçus.
 
Après enquête, la police a identifié deux suspects potentiels. Le principal suspect serait un maraîcher de la Saline, avec qu'il aurait eu des différends vis à vis de leurs terrains. L'un d'eux n’est autre que Cédric Raminaguin, âgé de 29 ans. Il est en garde-à-vue avec un autre homme, âgé d’une quarantaine d’années. Ce collègue de travail pourrait être son complice.
 
Cédric Raminaguin est aussi originaire de Grand-Fond. Dans le quartier, les habitants ne cachent pas connaître la rivalité existante entre les deux pères de famille. Mais personne ne comprend que cela ait pu en arriver là. Cédric est même décrit comme une jeune homme gentil et travailleur.
 
L’objet de la dispute aurait rapport avec leurs terrains respectifs, même si on ne connaît pas encore le motif précis. Des incohérences restent encore à éclaircir. Comme le fait qu’ils aient laissé la victime seule, et que l’un d’entre eux ait été porter plainte contre Aldo. Une information judiciaire devrait être ouverte aujourd’hui par le procureur de Saint-Pierre.

www.zinfos974.com
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>