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Braderies, nouvelles enseignes et rénovations...St-Louis veut redynamiser son centre-ville

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Braderies, nouvelles enseignes et rénovations...St-Louis veut redynamiser son centre-ville
Dans le but de redynamiser son centre-ville, St-Louis, avec l’association des commerçants et industriels, organise une nouvelle braderie du 4 au 13 juin prochain. La deuxième de l’année après les "Fashion days" d’avril dernier.  Une troisième est prévue pour novembre. Un calendrier pour lequel la ville et l’association sont tombées d’accord et qui a fait l’objet d’une convention de partenariat. "Limiter l’évasion commerciale et apporter une offre d’animation adaptée tout au long de l’année" sont également en jeu.

La commune compte 1508 commerces dont 500 ne concernent pas le secteur alimentaire. "Il était nécessaire de donner un nouvel élan au secteur commercial  qui génère un bon quart des emplois sur la commune", a indiqué Abdul Ganthy, adjoint délégué au développement industriel, commercial et artisanal de St-Louis. 

Les premières phases d’études sont attendues pour fin 2018, confiée à la SPLA Grand Sud. La ville espère également décrocher des financements du programme pour la revitalisation commerciale " Action coeur de ville" en 2019. 
 



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Chantier de la NRL ou plutôt de RNL "Rann Nout Largent"

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Chantier de la NRL ou plutôt de RNL
Chantier de la route du littoral, énième épisode pourrait-on s’exclamer ! Dans cette saga de la NRL ou plutôt du  RNL pour « Rann Nout Largent » ce sont encore les Réunionnais qui vont payer.  Hausse du carburant, hausse du prix de la bouteille de gaz, amateurisme de la région et de son président dans ce dossier de route la plus chère du monde : plus de 135 millions d’euros le kilomètre, on comprend le ras-le bol du citoyen, à qui on demande de tout le temps payer !

Après une rallonge de 250 millions d’euros que Didier ROBERT a fait voter en 2017, pour « s’adapter à de nouvelles contraintes environnementales et techniques », le chantier RNL, « Rann Nout Largent » connait encore un nouveau rebondissement. Ce qui risque de faire encore mal  au porte-monnaie des réunionnaises et des réunionnais.   

Combien de millions d’euros devrons- nous encore payer, après cette décision du tribunal administratif de Bordeaux ? Combien coûterons au final ces  19 millions de tonnes de roches nécessaires pour achever le chantier ?  Où ces grandes entreprises chargées de la réalisation du projet trouveront-elles ces galets, maintenant que le tribunal a annulé l’autorisation d’exploiter les carrières de Bois blanc, de Dioré, de l’Ermitage, et de Bellevue ? Ce nouvel aléa ne vient-il pas alourdir de nouveau la facture déjà exorbitante que nous devons payer ?   

En attendant, aucun délai n’est accordé aux contribuables réunionnais pour payer, impôts, taxes, augmentation du prix des carburants, loyer.... On comprend donc la  colère de ce collectif mobilisé à la SRPP devant tant d’amateurisme au plus haut niveau de la région.

 

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Fin de l'éruption du Piton de la Fournaise

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Fin de l'éruption du Piton de la Fournaise
Après plus d'un mois d'éruption, le volcan se rendort.

"L’éruption débutée le 27 avril 2018 à 23h50 heure locale s’est arrêtée ce jour à 14h30, après plus de 18h30 de phase de gaz piston", indique l'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF) dans un bulletin spécial.

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La Saline les Hauts: Hommage à Viviène Antoniama-Sevetian

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La Saline les Hauts: Hommage à Viviène Antoniama-Sevetian
L'association "Femme Solid'Air" organise à la Saline les Hauts le samedi 2 juin 2018, un hommage à Viviène Antoniama-Sevetian. Elle a été assassinée en avril dernier par son amant avant que celui-ci ne mette fin à ses jours.

Le cortège partira de la place du marché à 9h pour ensuite se rendre au domicile de la victime. Un dépôt de gerbe sera effectué puis une minute de silence observée. Une prise de parole ainsi qu'un lâcher de ballon clôtureront cet hommage. 

Femmes Solid'Air est une association qui lutte contre les violences faites aux femmes. 

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Tampon : Les fake news contre la voie urbaine

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Tampon : Les fake news contre la voie urbaine
Tout le monde peut le voir : Le Tampon crève dans les embouteillages. Mais les embouteillages ne sont pas une fatalité : à l’origine de ces bouchons, il y a un choix. 

Ce choix, c’est Didier Robert qui l’a fait en 2007.Ce choix, c’est le choix d’arrêter les travaux de la rocade du Tampon. ….au moment où les travaux allaient commencer. 

Les travaux étaient soutenus par une déclaration d’utilité publique valable. Le foncier était maîtrisé : c’est-à-dire qu’il y avait très peu d’expropriations. 

10 ans plus tard, le projet pour soulager le Tampon revient avec André Thien Ah Koon, qui était à l'origine de la rocade : c'est la voie urbaine du Tampon.

Ce projet ne devrait pas occasionner plus de 6-7 expropriations, et encore. 

Pourtant, les Tamponnais ont remarqué que Nathalie Bassire (et derrière, Didier Robert ?) passe chez l’habitant raconter des histoires à dormir debout. 

Elle parle de nombreuses expropriations à venir pour faire peur aux gens et faire capoter une deuxième fois la rocade. Comme d'habitude, son équipe monte des pages Facebook et appels de militants à la radio pour répandre les fausses nouvelles.

Attention, fake news ! Tout ça sert à dénigrer la voie urbaine. Pourquoi ? Parce que la Région veut faire sa fameuse route. Or, ce projet entraînera de nombreuses expropriations. En fait, des dizaines, peut-être plus de 100 expropriations.

Les Tamponnais devraient regarder ce qu’il s’est passé ces dernières années : on a arrêté le tram-train, qui allait démarrer. A la place, on a une route  qui sera livrée à moitié et qu'on n'arrive pas à faire. 

Pour ça, on a saccagé La Réunion en prenant toutes les roches :  la bonne terre part dans la mer. On a abandonné toutes les autres routes ( Cilaos ) et on laisse les embouteillages se multiplier ( Saint-Pierre, entrée de Saint-Denis et le bouchon dans l'Est ). 

Il ne faudrait pas se faire intoxiquer par les fausses nouvelles. Il ne faut pas arrêter la voie urbaine, qui est prête à démarrer. Sinon, à la place, on aura un projet à la sauce région réunion qui va saccager le Tampon et ne sera  jamais livré. Et il restera les embouteillages.

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Forêt de l'Etang-Salé: Le boeuf "Peï" plus fort que l'extension du golf Bourbon

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Forêt de l'Etang-Salé: Le boeuf
Nicolas Adekalom, comme son oncle, mais aussi Sully Lauret, se battent aujourd’hui pour poursuivre leur activité traditionnelle d’éleveur de boeuf moka sur leur exploitation de respectivement 5 et 10 hectares, dans la foret sèche de l’Etang-Salé. 

Le département a finalement entendu leur appel. Nicolas et Sully ont été reçus ce matin par le président du département, accompagnés par Huguette Bello.

Au final, c'est une excellente nouvelle que Cyril Melchior leur a annoncé. Les deux éleveurs de boeufs péi vont pouvoir continuer sereinement leurs activités. En effet, les 15 hectares de terrain concernés ne seront pas utilisé dans le projet d'extension du golf Bourbon. 


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Kimchi Run: Quand la culture coréenne débarque à La Réunion

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Kimchi Run: Quand la culture coréenne débarque à La Réunion
Ils sont peu nombreux dans notre île mais comptent bien faire connaître leur culture à un maximum de Réunionnais. Avec quelques-uns de ses compatriotes, Kim Mete a décidé en août dernier de monter une association afin de promouvoir la culture coréenne.

Elle compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents, de tous profils mais elle est surtout composée de sympathisants attirés par la K-pop (mélange de pop, hip-hop et rock) pour les plus jeunes ou par la gastronomie pour les autres. L’association se nomme d’ailleurs Kimchi Run, en référence au plat national à base de chou fermenté.

Kimchi Run: Quand la culture coréenne débarque à La Réunion
D’après Kim Mete, les personnes d’origine coréenne ne seraient que 5 ou 6 dans notre île. Lui est arrivé à La Réunion il y a quelques années. Adopté par une famille française, en 2009 il retourne pour la première fois en Corée du sud pour retrouver ses parents biologiques. S’en suivront deux autres séjours dont un avec ses enfants. En 2011, c’est sa "famille d’origine" qui fera le voyage jusqu’à La Réunion. "Un petit paradis",  selon eux qui ressemblerait à une petite île au sud du pays, Jeju. 

Il sont ainsi quelques personnes dans l’association a avoir connu un parcours similaire au sien, tous mus par l’envie de faire partager leur culture d’origine. Pour ce faire, l’association Kimchi Run organise également des cours de coréen, de cuisine, de danse…
Après un diner-dansant programmé ce samedi à St-Pierre, l’association prépare par la suite une exposition itinérante sur la Corée du sud et les témoignages de Réunionnais qui sont allés jusqu’au "pays des Han".

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"Souvenirs, souvenirs" - 1976/1977, Instituteur à Marla/Mafate : La fin d’une époque dans une vie agitée (1ère partie)

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Beaucoup l’ignorent ; avant d’embrasser le journalisme, j’étais enseignant. Juste un CAP d’instituteur primaire, pas grand-chose diront certains, mais j’ai toujours été fier de mon titre d’instit’. Comme l’avaient été avant moi mon pépé Justinien, mes parents, Pierrot ou mââââme Fritz.

J’avais enseigné en qualité de prof de collège, trois années durant, à La Sakay. Une époque merveilleuse dont je vous reparlerai sous peu. De retour à La Réunion en 1973, j’avais travaillé successivement à Étang-Salé-les-Hauts, juste deux mois. Cela s’était très mal passé avec Georges Lépinay, le directeur et père de mon ami Jack.

Pugilat en règle à Piton Saint-Leu

Cet homme au caractère revêche (tu ne m’en voudras pas, Jack ?) avait eu maille à partir avec mon parrain, André, frère cadet de mon père.  De chamailleries en prises de gueule, mon parrain avait flanqué son poing sur la figure de Lépinay ; conséquence logique, ce dernier n’aimait pas vraiment tout ce qui portait le nom de Bénard et me le fit bien sentir.

J’usai et abusai alors des congés-maladie grâce à la complaisance de mon vieux pote, docteur "Mélo". Ce qui ne manqua pas d’agiter la hiérarchie et je fus très vite invité à rejoindre l’école-collège (c’était encore confondu alors) de Chaloupe Saint-Leu où la délicieuse "madame Ginot", directrice, me confia la classe de cinquième-transition. Un de mes collègues n’était autre que le futur président du Conseil général, Jean-Luc Poudroux. Cet ancien condisciple du vieux lycée Leconte-de-Lisle était resté tel que je m’en souvenais et tel qu’il le restera même en accédant à ses hautes fonctions, un homme jovial, très simple, toujours à l’écoute des autres.

Après quoi j’effectuai une année au collège de Piton Saint-Leu. Où il m’en arriva une bien bonne : un matin, je béquillai ma grosse Moto Guzzi V7 devant le collège et… je dus ma battre contre un père bourré et son fils, bourré aussi, sous le fumeux prétexte que j’avais voulu faire expulser son triste rejeton du collège. J’pense bien : j’avais déniché, en fouillant les sacs, un couteau fabriqué par lui, aiguisé comme un rasoir, avec lequel il se proposait de me faire la peau.

À cette époque, je pratiquai judo et karaté shotokan et n’eus aucune peine à me débarrasser des deux malfaisants sous les applaudissements des élèves en rond autour du pugilat.

J’en conserve une reconnaissance éperdue à mon pote Claude Arnès, mon prof en arts martiaux.

Pour finir en beauté

J’effectuai encore un an en "quatrième terminale pratique", la classe des futurs "vie active", dans mon ancien collège Hégésippe-Hoareau à La Rivière. Après quoi, avec ma seconde épouse, nous décidâmes d’aller nous détendre les nerfs à Marla, Mafate. 
Pourquoi Mafate ? Nous y étions plusieurs fois allés en excursion ; nous trouvions le coin d’une fabuleuse beauté, avions eu les meilleurs contacts avec les gens de là-haut et nous nous étions toujours dit qu’un jour, nous viendrions y enseigner. Histoire de finir en beauté une vie d’enseignants que nous ne comptions pas poursuivre ad vitam aeternam !

Oui mais… pour faire quoi après ? Voilà qui ne nous tracassait guère : quand on veut, on peut. Du moins à cette époque.

Redevenir flic ? Pourquoi pas. En 1970, je m’étais présenté au concours d’inspecteur de la Police nationale. C’était alors possible juste avec le Bac. J’y avais été reçu haut-la-main mais au dernier moment, j’avais préféré la brousse malgache à la jungle parisienne.
Le responsable des enseignants et de leurs nominations, au vice-rectorat, était ce brave Langlade, père d’amis de guitare. La tronche de Langlade lorsque nous débarquâmes dans son bureau dionysien !

Il ouvrit des mirettes grandes comme ça derrière ses grosses lunettes.

"Oté Jules… Tu veux vraiment aller là-haut ?"

Sa stupéfaction était compréhensible : personne n’avait jamais VOULU aller enseigner à Mafate. Il n’y avait jamais eu que des suppléants ou des remplaçants à qui on ne laissait pas le choix : « C’est ça ou rien ! Il n’y a plus de poste ailleurs ».

Contraints et forcés, les jeunes y allaient la mort dans l’âme. Certains ne tenaient même pas une semaine.

J’eus donc l’insigne honneur d’être un des deux premiers à se porter volontaires. Surpris mais ravi, le vieux Langlade signa illico ma nomination à La Nouvelle : j’aurais préféré Marla mais il y avait déjà quelqu’un.

Va pour La Nouvelle !

C’est ainsi que je partis pour Mafate en septembre 1976.

Ti-Cadet manque y laisser sa peau, sueur !

J’avais persuadé un pote enseignant, Ti-Cadet, d’Étang-Salé, des avantages d’aller là-haut : logés, pratiquement aucune dépense, donc économies, et loin des inspecteurs surtout. Il était donc « l’autre » premier volontaire et avait obtenu un poste à Grand-Place.
La rentrée étant fixée au mercredi 1er septembre, nous nous mîmes  en route le lundi 30 août. Sa petite Abarth verte et ma Méhari jaune citron furent garées chez mamie Francia, à Cilaos et pompe Shadock, direction le Taïbit !

Il paraît qu’aujourd’hui, les enseignants de Mafate seraient secondés par hélico. Tant mieux ! Nous, à l’époque, c’est sac au dos qu’on se colletait avec la montagne.

Livres, cahiers divers, provisions de bouche (saucisses, boucané, do riz, huile, tomates en boîte, café en poudre), quelques litres de jaja (car fait froid parfois), dix cartouches de gauloises, mon Ibanez J-200… Cette fichue sacoche devait bien frôler ses quarante kilos mais j’étais jeune, grand et fort alors. Non ! je n’ai pas dit beau… même si je le pense.

Grimper le Taïbit avec cette charge de mulet sur les endosses, ça vaut son pesant de moutarde mais nous y arrivâmes. Haltes nombreuses. Cigarettes èk la raque i ressorte par ti morceaux. Pause à Marla, puis départ vers La Nouvelle où Ti-Cadet faillit laisser sa peau.

Je ne sais à quoi ressemble la maison forestière de La Nouvelle maintenant. À l’époque, c’était une grande et belle bâtisse à un étage, toute en tamarin, avec pièces réservées à l’agent technique de l’ONF, pièce pour les visiteurs et cuisine séparée. Nous nous y affalâmes fourbus, par terre, devant la cuisine.

Ti-Cadet sortit une pomme de son sac à dos. Avec la température en baisse en cette fin d’après-midi, elle était glacée et Ti-Cadet mordit dedans avec un plaisir non dissimulé. Et faillit en claquer.

Je le vis devenir blanc ; il porta la main droite à sa poitrine.

« J’ai mal. Je ne peux plus respirer ».

Et commença à se pencher en arrière. Comment se douter qu’il était sujet à une pleurésie ? Son organisme chaud, le corps étranger glacé, c’était fatal. Ce fut madame Titine qui le sauva. Titine et sa femme, des gens de Grand-Îlet, géraient pour le compte de l’ONF un petit comptoir d’approvisionnement sommaire, très sommaire : sardines Robert, huile, cigarettes, morue, charrette. 

« Lu la ramasse plérésie. I fo boir’ d’pissa sinon sa lu lé mort ! »

Ben… on n’avait aucun remède de rechange. Ti-Cadet pissa dans un gobelet en plastique et, grimaçant à propos, « s’avala ».

« Lé pas bon ! » dit-il simplement. Mais il récupéra immédiatement des couleurs et se sentit mieux. La pomme finit dans le bac à ordures et Ti-Cadet voue une reconnaissance éternelle à cette brave dame grâce à laquelle il est toujours de ce monde.
Élèves absents pour cause de lentilles !

Le lendemain, Ti-Cadet partit pour Grand-Place. Je m’installai vaille que vaille dans la grande pièce prêtée aux excursionnistes par l’ONF, une vingtaine de lits métalliques se battant en duel, une atmosphère glaciale malgré le bois omniprésent, une sensation infinie de solitude. Que je tentais de combattre avec mes cassettes, Pink Floyd, Elvis, Kraftwerk, Deep Purple… je ne risquais pas de déranger grand monde.

Ma salle de classe me changea du confort relatif des salles de la côte, une grande pièce toute en longueur, large de quatre mètres à peine, à l’étage du bâtiment de l’ONF. Un autre instituteur arriva, au matin de la première journée, Jean-Claude Pounia. Sa salle à lui était derrière la mienne, du même acabit. Environ quarante élèves chacun, trois fois rien.

Dès le premier jour, nous reçûmes les parents, venus essentiellement nous expliquer pourquoi leurs rejetons seraient souvent absents jusqu’au mois d’octobre : il fallait bien garder les champs de lentilles contre les incursions des moineaux, martins et autres zoiseaux-béliers ! Que vouliez-vous que nous fassions contre ça ? Nous acceptâmes : ça n’aurait pas été le meilleur moyen de nouer de bonnes relations que de menacer les absents de sanctions.

Pounia et moi tentâmes d’effectuer ce pourquoi nous étions là, avec les moyens du bord, quelques livres chichement fournis par la mairie de la Possession dont La Nouvelle dépendait. Les mômes de là-haut ne détestaient pas apprendre mais on sentait nettement que c’était par pure politesse. On fit avec. Et ça marcha !

Ils ne savaient pas grand-chose, ayant été sous la férule permanente d’enseignants qui changeaient plusieurs fois en cours d’année scolaire. Parfois cinq ou six dans la même année, ce qui ne prédispose pas à des relations sereines avec les choses du savoir.

Un technicien forestier débile

Ça marcha donc. Pour une raison simple : les jeunes cerveaux n’étaient guère encombrés par des tonnes de connaissances et étaient donc un vivier favorable à l’implantation de toute nouvelle connaissance.

Notre souci essentiel, nous le rencontrâmes dans la confrontation avec le technicien forestier, H.G., adepte des théories lepéniennes dont il tentait de nous convaincre du bien-fondé. Le gaulliste que j’étais et le m’en-foutiste Pounia eûmes de nombreuses occasions de le rembarrer en nous fendant la gueule, ce qui n’améliora pas vraiment les relations avec ce triste sire.

Il possédait surtout un emmerdeur de berger allemand prénommé Jojo, qui se permettait de fréquentes incursions dans nos classes et restait planté à nous regarder lorsque nous préparions nos repas dans la cuisine commune du bâtiment.

Son maître partageait nos repas mais pas les fournitures ni les stations devant la cuisinière. Il mettait juste les pieds sous la table quand c’était prêt et, nous félicitant hypocritement pour nos talents culinaires, nous recommandant chaque fois de ne pas oublier la part du foutu clebs.

On ne pouvait même pas lui en vouloir, son maître lui  enseignant juste « couché » et « attaque », lui laissant la liberté totale d’emmerder son monde. Plus d’une fois, le Jojo faillit se faire hacher menu par les gens du coin, lesquels admettaient mal que le chien allât faire un bout de conduite à leurs volailles en liberté. D’une façon générale, les habitants de Mafate n’ont jamais éprouvé qu’une sympathie très modérée envers le personnel de l’ONF. Sinon une franche hostilité enrobée d’envies de meurtres franchement avouées. Que je vous raconte…

Des projets de meurtre

Les relations entre ONF et Mafatais ont toujours été désastreuses. Pour un oui ou un non, les Ingénieurs des Eaux-et-Forêts faisaient pleuvoir sur les épaules de ces pauvres gens des cascades d’amendes plus que salées. Une chèvre égarée, une vache dans le Kelval, un champ de lentilles empiétant sur le sentier de randonnée et paf ! ça tombait comme à Gravelotte. Pour les chèvres, je comprends, ça bouffe tout. Mais une vache, n… de D…, ça n’épluche pas les tamarins-des-Hauts, que je sache.

Le plus sévère à ce petit jeu de gendarmes et voleurs, fut sans conteste le député-maire de Saint-Louis, Jean Fontaine. Haut fonctionnaire de l’ONF avant de venir sévir en politique. Une volaille en divagation, une chèvre mal attachée à son tourniquet, deux ou trois boeufs en pâture, il sortait son carnet à souches. Pas pour deux francs ; pour des centaines de francs que ces gens étaient bien incapables de payer. Donc prétexte à les envoyer devant le tribunal correctionnel.

Fort heureusement, un jour, se présenta un directeur de l’ONF appelé Miguet. Je sais que certains lui reprochent beaucoup, notamment l’introduction du cryptoméria du Japon chez nous.

Je vais dire à sa décharge que c’est lui qui a ordonné à ses troupes de foutre la paix aux habitants du cirque.

C’est ce qui a d’ailleurs sauvé la vie du sinistre premier député de l’île à s’abonner aux fauteuils du Front National dans ce théâtre appelé l’Assemblée nationale (authentique).

Car je peux vous l’avouer maintenant, mes amis de Mafate avaient DEUX sabres-à-cannes chez eux. L’un pour les travaux des champs. L’autre, aiguisé comme un rasoir, brillant car astiqué de frais chaque matin, plus lisse et réflectif qu’un miroir, soigneusement mis de côté pour le cas où on croiserait la route de Monsieur-l’Ingénieur-en-chef venu en tournée d’inspection.

Mes potes E. et G., besogneux planteurs de lentilles, petits pois et zharicots de Marla m’ont montré chacun le leur. J’aurais pu me raser avec. D’ailleurs, rien qu’en les manipulant avec des soins de jeune marié… je me suis coupé.

Le sieur Fontaine, ayant appris les projets nourris par les habitants de Mafate envers sa personne rebondie, ne venait plus là-haut qu’armé d’un 7,65 Manufrance et accompagné de quelques gardes-du-corps avec fusils à canons sciés. C’est plus maniable en cas d’embuscade dans un sous-bois.

Virés par un fonctionnaire infidèle !

Ma seconde femme vint me rejoindre quelques jours après la rentrée. Nous étions somme toute assez bien à La Nouvelle malgré les conditions d’hébergement. Le soir, c’était la musique, les échecs, les dames, le Super Master Mind… J’avais entrepris de suivre la Méthode à Dadi et me suis vite pris de passion pour la « guitare picking ». Ça commençait à venir pas mal. J’aurais dû continuer…

Un jour, un Inspecteur de l’ONF vint passer trois jours là-haut. Il vint accompagné d’une de ses maîtresses et nous dûmes dégager le dortoir pour lui laisser la place. D’après H.G., la compagne de son patron avait l’orgasme bruyant et son mec n’aurait pas supporté la présence d’auditeurs, fussent-ils involontaires. Il nous fallait donc partir pour une nuit au moins. Mais pour aller où ?

Sac au dos, nous allâmes alors passer la nuit chez l’ami Ti-Cadet à Grand-Place. Quatre heures de marche. Il nous fallut toute la journée du lendemain pour revenir. Constatant que l’ONF faisait peu de cas de l’enseignement des jeunes, nous choisîmes d’aller habiter à Marla.

Je sais, ça paraît con, dit comme ça. Travailler à La Nouvelle et habiter à Marla. Faut être biseauté… Les excursionnistes savent de quoi je parle : entre les deux îlets, alors, il n’y avait qu’un sentier rocailleux, « sablonneux, malaisé », par monts et par vaux, avec franchissements multiples de cours d’eau jamais à sec. Au bas mot une petite heure pour les meilleurs.

J’allais vite changer la donne…

Nous connaissions depuis longtemps Michel Maillot, agriculteur et boutiquier à Marla. Il disposait d’une cabane sommaire souvent louée aux touristes de passage. Voilà qui ferait notre affaire. Aussitôt dit…

Marla/La Nouvelle en 20 minutes !

Le logement se composait d’une cabane en « bois-sous-bois » avec un peu de tôle destinée à étanchéifier l’affaire, composée de deux pièces communicantes, le tout de 5 mètres sur 3. Nous louâmes l’ensemble. Notre cuisine fut vite construite : quelques galets, un bout de grillage par-dessus, pas de quoi effrayer un Yab militant.

J’avais modifié en conséquence l’emploi du temps de mes élèves de La Nouvelle avec l’accord de l’Inspecteur Crosson : ce serait du 7 heures/14 heures, avec juste une petite interruption d’une heure (de 11 à 12), le temps que les mômes aillent se restaurer. Les parents y virent un avantage majeur ; ils pourraient mieux utiliser leurs rejetons aux travaux des champs.

Je me levais donc tôt chaque jour, avalais mon café et rejoignais La Nouvelle le plus vite possible. Ce fut laborieux au début puis, avec l’entraînement, je me surpris à parcourir ces kilomètres de sentier au pas de course, de plus en plus vite ; jusqu’à arriver à effectuer le parcours en… 20 minutes ! Jamais été aussi fier de moi, les enfants.

Lorsque j’arrivais à Marla, riz blanc, daube chouchou, zaricots de Marla et rougail zandouilles. Sinonsa massalé zanguilles èk cari ti pois récoltés le jour-même. Quand c’était pas une friture de zandettes ensemb’ cari patate-chouchou… Y’a des façons plus con de perdre son temps.

(à suivre…)

Photos : Daniel Vaxelaire

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Feu vert pour un centre commercial de 6379 m2 à La Possession

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Feu vert pour un centre commercial de 6379 m2 à La Possession
La commission départementale d’aménagement commercial émet un avis favorable pour l’implantation d’un centre commercial à La Possession. 

Il sortira de terre dans le quartier Moulin joli. Un quartier en pleine transformation, résidentielle notamment, mais aussi de commerces alimentaires avec l’arrivée d’un fast-food en 2014. 

Le futur ensemble commercial s’étalera sur une surface de 6379 m2. L’avis de la CDAC fait suite à la demande de permis de construire déposée par la SARL ALG consulting. 

Le futur centre comprendra une grande surface alimentaire de 2858 m2 de l’enseigne Leclerc, deux moyennes surfaces de 319 m2 pour de l’alimentaire et 1359 m2 de non alimentaire. Viendront s’y ajouter une galerie de 15 boutiques de moins de 300 m2 et totalisant une surface de 1843 m2.

Ce projet commercial porté par ALG est dans les cartons depuis 2012 mais a été revu à la baisse en termes de superficie. 

Après 2002 et la livraison sur les rives de la Rivière des Galets de ce qui était à l'époque le plus grand centre commercial de l'île (24.000m² dont un hypermarché de 5.800m² sous l'enseigne Jumbo Score Sacré coeur), La Possession offrira donc, courant 2021, un nouveau point d’achalandage pour la population de l’ouest.

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Madagascar: Le massacre de tortues continue

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Madagascar: Le massacre de tortues continue
Les tortues du sud de Madagascar, Astrochelys radiata, sont en danger critique d'extinction.

Cela n'empêche pas des braconniers de continuer à les exterminer, pour pouvoir récupérer sa viande.

Les photos que nous publions, et qui proviennent de la page Facebook de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar montrent à quel point ce trafic continue.

Comme le dit la Fondation, "n'attendons pas que nos animaux disparaissent pour nous apercevoir de leur importance et du rôle qu'ils jouent dans notre existence!"

Madagascar: Le massacre de tortues continue

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Carburants : Le "Peuple" peine à mobiliser les citoyens

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Carburants : Le
Mercredi, l’appel d’un groupe de citoyens se faisant appeler les "réunionnais encolères" avait tenté de semer la zizanie devant la SRPP. Opération réussie pendant quelques heures mais très vite, des divergences dans la méthode à adopter ont émergé au sein des membres. 

Ce vendredi après-midi, des manifestants tiennent mordicus le rond point de l’échangeur de La Possession comme siège de leur lutte. Logique : il donne accès au chantier digue de la NRL. Tout un symbole, affiche Vincent Rivière, membre du "Mouvement Le Peuple".

Le mot d’ordre qui réunit les membres de ce mouvement citoyen est celui des prix des carburants, dont l’augmentation est perceptible depuis ce vendredi 1er juin. Cette fois encore, le mouvement n'a pas été suivi. Seule une dizaine de personnes - pour la plupart déjà présentes mercredi -  a répondu présent. Mais l'objectif était ailleurs : sensibiliser sans bloquer.

Cet après-midi encore, le rond point du Capitaine Le Bourg, situé côté mer du pont qui enjambe la quatre voies en entrée de ville de la Possession, la mini manifestation s'est faite sans Mélissa Quesnel, celle qui avait initié le mouvement mercredi dernier devant la SRPP. Vincent Rivière est quant à lui impliqué politiquement en tant que référant du parti PLR à La Possession.

Le mouvement attend notamment de la Région qu’elle puisse réviser sa politique de fixation du montant des taxes sur le carburant. Le mouvement "Le Peuple" se dit persuadé que celle-ci sert à financer le surcoût de la NRL. 

Une pétition a par ailleurs été lancée ce jeudi. Intitulée "Contre l'augmentation des prix des carburants à La Réunion", cette dernière a déjà récolté plus de 1000 signatures. Le mouvement doit se réunir ce soir à Sainte-Marie pour décider des actions à mener les prochains jours.

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Dumazile et Fakir : 95 agriculteurs d’ores et déjà indemnisés par le Département pour plus de 220.000 €

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Le conseil départemental fait le point sur les dossiers d'indemnisation des agriculteurs suite aux intempéries qui ont touché La Réunion :
Dumazile et Fakir : 95 agriculteurs d’ores et déjà indemnisés par le Département pour plus de 220.000 €
La saison cyclonique 2017-2018 a connu trois événements d’importance qui ont lourdement affecté les exploitations agricoles réunionnaises. Suite au passage de Berguitta, Cyrille Melchior, Président du Département de La Réunion, avait annoncé un engagement exceptionnel du Département pour permettre la préservation ou la relance de l’activité agricole. Cet engagement a été renouvelé les semaines suivantes, après que La Réunion a été touchée par Dumazile et Fakir.

Ce dispositif exceptionnel est pleinement opérationnel. Au 30 mai dernier, la Direction de l’Agriculture du Conseil Départemental a enregistré 559 dossiers.

Sur ces 559 dossiers, 402 ont été reçus ces derniers jours, à une moyenne de 10 par jour, et la plupart d’entre eux sont donc en cours d’instruction normale par les services.

D’ores et déjà, 95 dossiers ont été traités pour un montant de 226.930 euros. Le délai de traitement constaté, paiement inclus, sur ces dossiers est de 52 jours en moyenne, donc inférieur aux 2 mois initialement annoncés.

Par ailleurs, 55 font l’objet de demandes de pièces ou d’informations complémentaires. Enfin, 5 demandes ont été refusées pour cause d’inéligibilité au dispositif.

"Les services du Département restent mobilisés pour répondre dans les meilleurs délais possibles aux attentes des agriculteurs sinistrés. Aujourd’hui, comme hier, le Département soutient l’agriculture péi, dont il a fait l’une de ses priorités d’action" indique Serge HOAREAU, Vice Président délégué à l’Agriculture.

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Double meurtre de St-Louis: Les motards rendent hommage à l'un des leurs

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Double meurtre de St-Louis: Les motards rendent hommage à l'un des leurs
Ti Gilles était quelqu'un de très apprécié. Passionné de moto et de pêche, il est tombé vendredi dernier sous les balles de l'ex-compagnon de son amie, elle aussi victime du tueur fou. Le tout sous les yeux de deux enfants.

Une messe a été célébrée hier à l'église de l'Etang Salé les Hauts, avant que le couple ne soit enterré au cimetière des Avirons.

Plusieurs dizaines de motards s'étaient donné rendez-vous devant l'église pour rendre un dernier hommage à leur ami, avant d'accompagner le couple jusqu'à leur dernière demeure.


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St-Pierre: Une case créole démolie pour construire une résidence de "haut standing"

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St-Pierre: Une case créole démolie pour construire une résidence de
A la place de la belle demeure créole témoin du passé, située rue Archambaud au centre-ville de St-Pierre, sortira prochainement de terre une résidence. 

Une opération qui indigne les défenseurs du patrimoine et en premier lieu le propriétaire de la maison depuis plus de 40 ans. Quand Claude Denuzière a acheté la maison, celle-ci était quasiment en ruine, confie-t-il. "J’y ai réalisé d’importants travaux". Aujourd’hui les 120 m2 de la case créole sur 2 étages, construite il y a environ 160 ans par le comte de Choppy pour sa maîtresse, est encerclée d’immeubles. Depuis 10 ans, Claude Denuzière las des "incivilités des différents locataires" qui l'entourent a donc décidé de vendre. Un compromis de vente a été signé. La maison, qui n'a jamais été classée au titre des monuments historiques, risque d'être démolie. 

Le projet de BMS immobilier pour cette résidence de "haut standing" comprend la réalisation de 23 logements et 2 bureaux pour une surface plancher de 1 569 m2 sur 3 étages. 

La livraison de la nouvelle résidence Archambaud est prévue au premier trimestre 2020.


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La Bibliothèque départementale de La Réunion sera ouverte jusqu’à 18h30 pour des révisions sans stress

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La Bibliothèque départementale de La Réunion sera ouverte jusqu’à 18h30 pour des révisions sans stress
Collégiens et lycéens, la Bibliothèque départementale vous ouvre ses portes jusqu’à 18h30 pour les révisions. Mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher le précieux sésame, et venez nombreux plancher sur les épreuves du brevet et du baccalauréat cru 2018. Pour vous aider à passer cette étape sans encombre, les horaires sont modifiés, des annales de révision  sont à votre disposition et le wifi est gratuit.

Lieu calme qui incite à la concentration, la Bibliothèque départementale permet également, dans le respect, de  travailler ensemble et d’échanger.

Du 4 au 16 juin, installez-vous dans les espaces dédiés pour vous permettre de réviser et ce, jusqu’à 18h30.  
 
Bibliothèque départementale de La Réunion
173 bis Rue Jean Chatel
Tél : 0262 21 13 96
Mail : bdr@cg974.fr

La Bibliothèque vous accueille :
- Lundi et samedi à partir de 10h30
- Du mardi au vendredi à partir de 8h30

Entrée libre et gratuite, sans inscription. Consultation sur place

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Le ZinfosNews de 18h - Vendredi 1er Juin 2018

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Hermitage - Nouveau coup dur pour les restaurants de plage Piton de la Fournaise - Fin de l'éruption TCO - Les emplois sauvegardés Adekalom - L'élevage traditionnel ne disparaîtra pas Saint-Louis - Un "relooking" du centre-ville Montessori - Visite d'une école
Le ZinfosNews de 18h - Vendredi 1er Juin 2018


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Grande journée d'adoptions à Sainte-Marie pour permettre d'autres sauvetages

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Appel à la générosité de Caroline Cuozzo, présidente de l'association RPA :
Grande journée d'adoptions à Sainte-Marie pour permettre d'autres sauvetages
Venez nombreux à notre 6ème édition opération adoptions et croquettes* au profit de l’association Réunion Protection Animale.

Samedi 2 juin prochain de 8h à 19h au monde des Animaux à Sainte-Marie (face au rond point Aéroport) ! Aidez nous à récolter plus d'une tonne de croquettes afin de nourrir nos chiens/chiots et chatons de sauvetage !! 300 chiens et 50 chatons sont sauvés chaque année.

Venez nombreux adopter, adhérer, offrez vos vieilles couvertures couettes, draps, plaids, achetez Pour vos Chiens un paquet de croquette (10% de remise) = le même offert à RPA !

De magnifiques Chiots et jeunes adultes recherchent leur famille pour la vie ! Notre "tchoupie" vous attend et espère avoir plein de jouets, croquettes et cadeaux. ​À très bientôt !

*croquettes dont la marque vous sera communiquée sur place, ou voir la page FB plus bas

Pour plus d'informations veuillez contacter Caroline au 0692 690 690 et visiter la page "Association RPA"
 

Grande journée d'adoptions à Sainte-Marie pour permettre d'autres sauvetages

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Le dernier "A tchao bonsoir" des Guignols

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Le dernier
Canal+ a annoncé aujourd'hui l'arrêt définitif des Guignols, à la fin de la saison, confirmant par là même les informations du site Les Jours.

C'est une page de l'histoire de Canal+ qui se tourne, quelques jours après qu'on ait appris que la chaine cryptée allait perdre d'ici 2020 les droits de diffusion du championnat de Ligue 1 de football.

L'émission de marionnettes avait fait le succès de la chaine avec des formules qui resteront cultes et que les jeunes d'aujourd'hui continuent parfois à utiliser, sans se douter d'où elles viennent. Comme le "A l'insu de mon plein gré" mis dans la bouche de Richard Virenque.

On retiendra également, parmi les meilleures marionnettes, celles de PPDA, de Jacques Chirac et de sa femme Bernadette, de Monsieur Sylvestre...

Malheureusement, l'émission avait vu son audience dégringoler depuis 2015. Et le coup de grâce lui a été porté par Vincent Bolloré dont tout le monde sait qu'il n'appréciait pas l'humour caustique des auteurs qui sévissaient derrière les poupées en latex. Il leur reprochait un "abus de dérision". L'émission n'avait dû sa survie qu'à une forte mobilisation du public.

Plus de foot, plus de Guignols, de plus en plus d'émissions où les animateurs s'écoutent parler et passent leur temps à discuter entre eux... L'esprit Canal est bel et bien mort !

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Développement durable: Venez visiter le centre de tri ce mercredi 6 juin !

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Développement durable: Venez visiter le centre de tri ce mercredi 6 juin !
À l'occasion de la SEDD (Semaine Européenne du Développement Durable), le TCO vous invite le mercredi 6 juin 2018 (en matinée) dans les coulisses du centre de tri situé au Port. Une ouverture exceptionnelle au grand public... Découvrez comment vos déchets triés sont traités pour être recyclés. Autant de ressources qui ne partiront pas à l'enfouissement ! 

Afin de garantir la sécurité et la qualité de la visite, les places sont limitées. Inscrivez-vous vite pour y participer ! Remplissez dès maintenant le formulaire en ligne sur le site du TCO.
 
Les médiateurs auront le plaisir de vous guider tout au long de la visite du centre de tri pour vous dévoiler la chaîne de traitement des déchets. Ils vous accueilleront également au sein de leur stand pour une sensibilisation au développement durable.

Bien d'autres surprises vous attendent (chasse au trésor, visite du jardin aromatique, ...) !

Une activité pédagogique, ludique et gratuite ! Pour tous (le centre de tri est accessible aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans, sous la responsabilité d'un parent présent).

À NOTER : Afin de valoriser le geste de tri et de recyclage, nous demandons à chaque visiteur d'apporter 5 bouchons en guise de droit d’entrée symbolique. Ces bouchons pourront ensuite être recyclés grâce à votre contribution.

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IOMMA : Du speed dating aussi pour les artistes !

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IOMMA : Du speed dating aussi pour les artistes !
Taper dans l’oeil d’un producteur de métropole ou de l’étranger. Voici l’idée originale qui a été lancée mercredi dernier à Saint-Benoît, dans le cadre du marché des musiques de l’océan Indien (en anglais IOMMA) organisé par l’association Scènes australes. 

Plus de 50 artistes (dont une vingtaine de groupes) ont rencontré des professionnels de l’organisation de concerts. Objectif : se faire connaître des producteurs de concerts dans l’océan Indien et dans le monde.

En tout, 16 directeurs de salles et de festivals de métropole, d’Inde (Xchange), de l’île Maurice (Momix) ou encore du Kenya, ainsi que des tourneurs, étaient présents. Sous la forme de one-to-one, façon speed dating, les musiciens et groupes locaux avaient quelques minutes pour convaincre. Objectif : décrocher une promesse de participation à un festival ou dans une salle de concert.

L'atelier organisé dans le cadre des actions ressources du Pôle Régionale des Musiques Actuelles (PRMA), Adopte1Pro, a accueilli une trentaine d'artistes. Un contrat a été signé et de nombreux contacts noués, s’en félicite Pascal Saint-Pierre, du Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît, là même où s’est déroulé cette rencontre. 

IOMMA : Du speed dating aussi pour les artistes !

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