
Tombé par hasard, ce matin, sur l’émission "Stupéfiant" de France 2. Il y était question des avatars de "la Marseillaise" et des rejets violents que suscite parfois notre hymne national.
Très intéressant… mais désolant également de constater que nombre de personnes intelligentes, dont un philosophe, ne savent pas le sens des paroles de la chanson de Rouget-de-Lisle.
On a bien sûr, dans cette émission, évoqué le lynchage auquel a échappé notre ami Gainsbourg: toujours le fruit de l’incompréhension.
La Marseillaise n’est nullement une chanson sanguinaire!
Elle n’invite pas plus à trucider les méchants sans demi-mesure non plus.
Ce "sang impur qui doit abreuver nos sillons" n’est pas du tout compris dans son sens originel. Il faut se replacer dans le contexte historico-politique de l’époque pour comprendre le comment du pourquoi.
Fin XVIIIè siècle… D’un côté, la noblesse au sang bleu, donc pur par définition. Ce sont eux, du moins, qui le disent. En face, le Tiers-État, "les gueux, la plèbe, le tout-venant", comme les appellent les crétins au cul bordé de nouilles, nés avec une cuillère dorée entre les fesses. Au milieu, le Clergé, qui penche plutôt du côté d’où coule la bonne soupe. Le sevrage, l’esclavage? Ça ne les dérange pas trop mais je m’égare, là.
Lorsque les armées révolutionnaires conduites par Dumouriez, Kellermann et autres généraux, foncent sur les armées coalisées royalistes (armées anglaise, autrichienne, prussienne, alliées aux anciens potentats français), ils chantent le tout nouvel hymne créé par un officier musicien jusque là inconnu, Rouget-de-Lisle.
Cela s’est d’abord appelé "Chant de marche de l’armée du Rhin", avant de, très vite, être réintitulé "Marseillaise" parce que ce sont les régiments marseillais (Dimitri n’en faisait pas encore partie, en cette période où les Marseillais gagnaient… je crois !), donc parce que ce sont les régiments marseillais qui l’ont apportée dans leurs paquetages en se joignant aux autres régiments révolutionnaires.
Le "qu’un sang impur abreuve nos sillons" ne signifie nullement que "nous allons inonder nos champs et nos campagnes du raisiné de nos ennemis". C’était la façon (ironique) qu’avait trouvée Rouget-de-Lisle de dire aux nobles: "Vous allez voir comment notre sang, soi-disant impur, va être versé pour la patrie!"
Pour consoler les esprits grincheux, je précise que je ne suis pas si cocardier. Mais il reste quelques symboles sacrés. S’il-vous-plaît, respectons-les tant que le vocable "respect" n’a pas encore été rayé des dictionnaires!
Très intéressant… mais désolant également de constater que nombre de personnes intelligentes, dont un philosophe, ne savent pas le sens des paroles de la chanson de Rouget-de-Lisle.
On a bien sûr, dans cette émission, évoqué le lynchage auquel a échappé notre ami Gainsbourg: toujours le fruit de l’incompréhension.
La Marseillaise n’est nullement une chanson sanguinaire!
Elle n’invite pas plus à trucider les méchants sans demi-mesure non plus.
Ce "sang impur qui doit abreuver nos sillons" n’est pas du tout compris dans son sens originel. Il faut se replacer dans le contexte historico-politique de l’époque pour comprendre le comment du pourquoi.
Fin XVIIIè siècle… D’un côté, la noblesse au sang bleu, donc pur par définition. Ce sont eux, du moins, qui le disent. En face, le Tiers-État, "les gueux, la plèbe, le tout-venant", comme les appellent les crétins au cul bordé de nouilles, nés avec une cuillère dorée entre les fesses. Au milieu, le Clergé, qui penche plutôt du côté d’où coule la bonne soupe. Le sevrage, l’esclavage? Ça ne les dérange pas trop mais je m’égare, là.
Lorsque les armées révolutionnaires conduites par Dumouriez, Kellermann et autres généraux, foncent sur les armées coalisées royalistes (armées anglaise, autrichienne, prussienne, alliées aux anciens potentats français), ils chantent le tout nouvel hymne créé par un officier musicien jusque là inconnu, Rouget-de-Lisle.
Cela s’est d’abord appelé "Chant de marche de l’armée du Rhin", avant de, très vite, être réintitulé "Marseillaise" parce que ce sont les régiments marseillais (Dimitri n’en faisait pas encore partie, en cette période où les Marseillais gagnaient… je crois !), donc parce que ce sont les régiments marseillais qui l’ont apportée dans leurs paquetages en se joignant aux autres régiments révolutionnaires.
Le "qu’un sang impur abreuve nos sillons" ne signifie nullement que "nous allons inonder nos champs et nos campagnes du raisiné de nos ennemis". C’était la façon (ironique) qu’avait trouvée Rouget-de-Lisle de dire aux nobles: "Vous allez voir comment notre sang, soi-disant impur, va être versé pour la patrie!"
Pour consoler les esprits grincheux, je précise que je ne suis pas si cocardier. Mais il reste quelques symboles sacrés. S’il-vous-plaît, respectons-les tant que le vocable "respect" n’a pas encore été rayé des dictionnaires!
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