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Le Consulat de Madagascar à La Réunion va t-il fermer ses portes ?

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Le Consulat de Madagascar à La Réunion va t-il fermer ses portes ?
Situé au 29 rue Saint-Joseph Ouvrier à Saint-Denis, le consulat de Madagascar va sans aucun doute fermer ses portes. Le consul, suite à la parution d'un arrêté d'abrogation en septembre 2019, a été remercié. Si un délai afin de préparer son départ lui a été  accordé, son successeur n'est toujours pas en poste, relate Midi-Madagascar. 

Cette situation incongrue, interroge quelque peu quant à l'importance des missions du consulat sur l'île de La Réunion. En effet, véritable lien entre la France et Madagascar dans l'Ocean Indien, le consulat est en charge de l'enregistrement des actes de naissance et de décès des ressortissants malgaches, il a aussi pour mission la prise en charge des évacuations sanitaires. 

À ce jour, le consulat, qui n'est plus en mesure de payer les loyers ni la moindre facture devrait très prochainement mettre la clé sous la porte. 

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Retrouvez les dates, lieux et horaires des marchés forains de Saint-Paul

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Retrouvez les dates, lieux et horaires des marchés forains de Saint-Paul
Locaux, bazardiers ou touristes, vous recherchez les lieux, dates et horaires des marchés forains de Saint-Paul? Retrouvez les détails ci-dessous ainsi que dans le blocs couleur “Marchés Forains” visible sur la page d’accueil de la ville de Saint-Paul.

Front de mer de Saint-Paul
Tous les vendredis de 8h à 17h et les samedis de 8h à 12h.

Plateau Caillou
Tous les mercredis de 12h30 à 18h30.

Éperon/La Saline/Saint-Gilles-les-Bains
Tous les mercredis de 07h à 12h.

Mail de Rodrigues
Tous les dimanches de 07h à 13h30.

Fleurimont La Balance
Tous les jeudis de 7h à 12h.

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Vols à la roulotte dans l'Ouest: Près de 30 véhicules en 3 mois et de la prison ferme

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Vols à la roulotte dans l'Ouest: Près de 30 véhicules en 3 mois et de la prison ferme
Deux hommes et une femme se trouvaient devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce vendredi, jugés pour une série de vols à la roulotte dans l’Ouest en 2018. En tout, ils étaient six. L’une des femmes ne s’est pas présentée. La cause serait la présence de son ex-compagnon, l’un des prévenus. Les deux autres sont des mineurs.
 
La juge a rappelé la longue liste de vols qu’ont subie majoritairement des touristes entre septembre et décembre 2018 dans plusieurs parkings allant du Cap Lahoussaye à La Saline en passant par Boucan Canot et les Cormorans. Si les victimes sont 27 en tout, la justice estime que le nombre est en réalité plus élevé, toutes n'ayant pas porté plainte.
 
En effet, les deux couples qui ne travaillaient pas en ont fait leur "activité quotidienne" et "lucrative", selon la procureure. "Une véritable razzia et une délinquance devenue un mode de vie", affirme-t-elle.
 
C’est grâce à la vidéo-surveillance dans plusieurs stations-service qu’ils ont pu être interpellés. En effet, ils utilisaient des cartes bancaires volées. Ils expliquaient ensuite leur mode opératoire. Les femmes jouaient souvent le rôle de guetteur pendant que les hommes récoltaient les biens. L’un d’eux tente d’expliquer : "On était perdus, sans ressources, tombés dans la drogue. Mais je veux trouver du travail et m’insérer socialement pour mon fils".
 
La compagne de l’autre avoue à nouveau certains faits et nomme son compagnon, agité à ses côtés qui lui lance un regard agacé. En effet, son casier judiciaire comprenant cinq mentions, il n’a pas besoin de plus. Des condamnations depuis 2017. "Pourquoi vous avez vrillé tout à coup ? – Des erreurs." Son dalon compte neuf mentions sur son casier. La femme n’en est pas non plus à son premier coup. Quant à la quatrième, absente, son casier est vierge.
 
Cette dernière écope de 12 mois de prison avec sursis. La deuxième de 12 mois, dont 6 mois ferme et la révocation de plusieurs mois de sursis à cause de la récidive. Quant aux deux hommes, détenus provisoirement depuis leur interpellation en janvier 2019, ils ont été condamnés à 2 ans de prison, dont 6 avec sursis et la révocation de leur sursis également. Des peines aménageables pour tous, leur permettant de les purger chez eux. Ils sortiront donc rapidement de prison. "Il est temps de mettre vos paroles en œuvre", leur lance la juge.
 

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Réunion / Maurice pour 199€ : L’île soeur fait du charme aux Réunionnais

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"Île Maurice Sereine", c’est la dernière campagne promotionnelle de l’île soeur, élaborée pour rassurer les professionnels du tourisme, mais surtout pour attirer le plus grand nombre de Réunionnais. Une façon de pallier le manque de touristes chinois, tenus à distance en raison de l’épidémie de Coronavirus. Les Réunionnais pourront ainsi profiter de 12.000 billets d’avion à 199€ l'aller-retour entre mars et juin 2020.
Réunion / Maurice pour 199€ : L’île soeur fait du charme aux Réunionnais
"Il n’y a aucun cas de coronavirus à l’Île Maurice", affirme Arvind Bundhun, directeur de l’office de tourisme Mauricien, "des personnes ont été placées en quarantaine de manière préventive, mais aucun cas suspect n’a été détecté".
 
L’industrie mauricienne du tourisme veut rassurer tous les acteurs du secteur, alors que l’économie du pays repose en grande partie sur l’activité touristique, aujourd’hui affectée par l’épidémie de coronavirus.
 
"Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour que Maurice reste une destination saine", ajoute-t-il. Avec des contrôles thermiques à l’aéroport et une mise en quarantaine automatique des personnes ayant voyagé en Chine dans les 15 jours précédant leur arrivée, Air Mauritius a également suspendu ses vols directs en provenance de Shanghai et Hong Kong.
 
Une promotion qui inclut pour la première fois des périodes de vacances
 
L’épidémie de coronavirus a tout de même fait perdre environ 6000 touristes chinois à la destination Maurice, et cela devrait continuer tant que le virus perdure.
 
Alors pour pallier ce manque, l’Île soeur mise sur le tourisme régional et notamment les Réunionnais avec une offre promotionnelle unique: 12.000 billets d’avion Réunion/Maurice à 199 euros, entre mars et juin 2020.
 
"Nous avons fait un effort tarifaire tout azimut, avec les partenaires hôteliers notamment", indique Arvind Bundhun. C’est par ailleurs la première fois qu’une telle offre promotionnelle est proposée durant des périodes de vacances, qui s’étendront du 7 au 23 mars et du 30 avril au 14 mai.
 
Attention, cette offre ne permet pas de voyager avec sa simple carte d’identité. Le passeport reste obligatoire pour passer la frontière car c’est le seul moyen de vérifier si un passager a récemment voyagé en Chine.
 
Les Réunionnais sont par ailleurs toujours plus nombreux à visiter Maurice, avec 1000 touristes en plus en provenance de La Réunion ce mois de janvier.

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Prévisions pour cet après-midi et le weekend

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Météosat à 10h.
Prévisions pour cet après-midi et le weekend
Prévisions  pour cet après midi

➡️ Cet après-midi les nuages(orange sur la photo satellite) maintiennent un risque pluvieux sur le Sud-Est. Dans le même temps ceux développés sur les reliefs sont un peu plus denses sur les pentes du Nord-Ouest et de l'Ouest où ils peuvent lâcher quelques ondées isolées.
Les nuages culminent à 2000m environ. Les sommets au dessus de cette altitude sont donc ensoleillés.

Des nuages d'altitude( blanc) restent esthétiquement positionnés aux quatre coins de notre ciel mais sont inoffensifs.

Le littoral réunionnais bénéficie dans sa majorité de conditions clémentes notamment les rivages Sud et Ouest.

🎏 Le vent  de Sud-Est se manifeste de Saint Joseph à la Pointe au Sel avec des rafales qui peuvent localement dépasser 50km/h cet après-midi. Sur le Nord l'alizé est plus modéré et irrégulier.

🌊 La mer est agitée sur les côtes Est et Nord et localement forte sur celles du Sud sauvage.

➡️ La nuit prochaine le ciel est souvent peu nuageux à dégagé sauf sur l'Est où des entrées maritimes échouent sur le littoral sans apporter de précipitations significatives en dehors de quelques ondées localisées.
🌡️ Les températures minimales sont agréables voyageant entre 20 et 25° sur le littoral. Dans les hauts elles peuvent pour les plus basses d'entre elles flirter avec les 10° comme vers le Maïdo, le volcan , Bourg Murât ou même Cilaos.

Tendances générales pour le weekend
 

Le temps reste peu humide pour un mois de Février. Le soleil est généreux le matin.

➡️ La couverture nuageuse péi se concentre sur les pentes du Nord-Ouest samedi après-midi. Quelques petites averses localisées sont possibles.
Les conditions restent clémentes dans les cirques, au volcan et sur la majorité du littoral.
🎏 Le vent de Sud-Est est modéré avec quelques rafales vers Saint Pierre  mais les plages de l'Ouest sont déventées.
🌊 La mer est agitée au vent avec une houle de Sud-Est inférieure à 2m qui persiste sur les rivages Sud-Est et Est.
La température du lagon est voisine de 28°.
🌡️ Les températures maximales sont proches des normales .

➡️ Dimanche le temps clément se maintient.  Présence possible de nuages élevés dans le ciel réunionnais.
Couverture nuageuse péi sans prétention l'après-midi. Averses peu nombreuses.
🎏 Le vent est faible.
🌊 La mer est agitée au vent avec une houle de Sud-Est inférieure à 2m qui persiste sur les rivages Sud-Est et Est.
La température du lagon est voisine de 28°.
🌡️ Les températures maximales sont proches des normales .

➡️ Les conditions pourraient devenir plus humides et plus instables au cours de la seconde moitié de la semaine prochaine. A confirmer.

 

Cumuls de pluie en 3heures relevés à 10heures dans les stations de Météo France: quelques averses peu significatives sur l'Est.
Prévisions pour cet après-midi et le weekend

 

Analyse de la situation de surface ce matin: les Iles Soeurs sont sous l'influence d'un courant d'un vent de Sud-Est peu humide. Au Sud-Est de Rodrigues la circulation résiduelle de GABEKILE(16S) est toujours détectable.
Prévisions pour cet après-midi et le weekend

Météosat à 10heures. Masse d'air relativement sèche sur la zone des Mascareignes.
Prévisions pour cet après-midi et le weekend

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6 cas de coqueluche enregistrés depuis le début de l'année

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6 cas de coqueluche enregistrés depuis le début de l'année
L'ARS alerte sur la recrudescence des cas de coqueluches à La Réunion ces dernières semaines. 6 cas ont été enregistrés depuis le début de l’année (dont 4 nourrissons) contre 4 cas pour toute l’année 2019.

Voici le communiqué de l'ARS : 

La coqueluche peut être très grave, voire mortelle, chez les nourrissons qui ne sont pas encore protégés par le vaccin. Afin de limiter la propagation de la maladie sur l’île, l’Agence Régionale de Santé de La Réunion recommande la mise à jour de la vaccination aux personnes concernées.

QU’EST-CE QUE LA COQUELUCHE ?

La coqueluche est une maladie infectieuse très contagieuse, qui se transmet de personne à personne, au cours de la toux ou d’éternuements. Elle se manifeste classiquement par :

• des quintes de toux épuisantes et répétées, de jour comme de nuit et durant plusieurs semaines.
• des vomissements, déclenchés par la toux.

Chez le nourrisson, la toux peut s’aggraver entraînant des dyspnées et peut conduire à l’hospitalisation. Le traitement de la coqueluche repose sur la prise d’antibiotiques parfois en hospitalisation, notamment pour les enfants de moins de 3 mois.

La coqueluche peut-être grave, voire mortelle chez les nourrissons qui ne sont pas encore protégés par le vaccin (la vaccination doit avoir lieu à 2 mois et à 4 mois et doit être suivie de rappels ultérieurs dont un à l’âge adulte).

De 1996 à 2012, environ 10 000 cas de coqueluche sont survenus chez des bébés de moins de 6 mois en France, dont 18% ont été admis en service de réanimation. La coqueluche reste une des premières causes de décès par infection bactérienne chez le nourrisson de moins de 3 mois.

Afin de limiter la propagation de la maladie sur l'île, il est recommandé de contrôler et de mettre à jour la vaccination, sachant qu’elle est obligatoire pour les nourrissons de moins de 2 ans en âge d’être vaccinés).

LA VACCINATION, SEUL MOYEN DE PREVENTION

Le vaccin contre la coqueluche est le seul moyen efficace de prévenir la maladie et tout le monde est concerné. La vaccination présente un double intérêt :

• elle permet d’éviter d’attraper cette maladie très contagieuse
• elle permet à l’entourage des nouveau-nés de diminuer le risque de transmission de la coqueluche aux nourrissons de moins de 6 mois, à un âge où ils ne sont pas protégés ou incomplètement protégés par leur propre vaccination. Cette stratégie de protection indirecte des nourrissons par la vaccination de leurs proches s’appelle le cocooning. (source vaccination info services)

La maladie n’étant pas immunisante, on peut attraper plusieurs fois la coqueluche, d’où l’utilité de faire, au cours de la vie, les rappels recommandés.

RAPPEL DU CALENDRIER VACCINAL

Nourrissons et enfants jusqu’à 13 ans :
• primovaccination : 2 mois, 4 mois, et 1er rappel à 11 mois
• rappels : 6 ans, et entre 11 ans et 13 ans

Adultes :
• rappel à 25 ans : 1 dose de vaccin combiné contenant le vaccin contre la coqueluche (sauf en cas de vaccination contre la coqueluche qui date de moins de 5 ans). Si ce rappel n’a pas été effectué à 25 ans, il peut être fait n’importe quand entre 26 et 39 ans.
Recommandations particulières :

La vaccination est particulièrement recommandée aux personnes suivantes :
• les adolescents et les adultes de l’entourage d’un nourrisson de moins de 6 mois, pour le protéger de la coqueluche
• les adultes ayant le projet d’avoir un enfant
• les membres de l’entourage familial (frères et sœurs, conjoint, grands-parents, baby-sitters...)
d’une femme enceinte, avant ou pendant la grossesse, ou au plus tard à la naissance du bébé
• la mère venant d’accoucher si elle n’a pas été vaccinée avant la grossesse, même si elle
allaite son enfant.

En milieu professionnel :
Certaines professions doivent effectuer des rappels de vaccination contre la coqueluche (tous les 20 ans entre 25 et 45 ans).
Les professions concernées :
• les personnels soignants, y compris dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
• les personnels soignants en contact avec des nourrissons de moins de 6 mois (travaillant dans des maternités, des services de néonatologie et de pédiatrie) sont concernés en priorité
• les personnels de la petite enfance, dont les assistantes maternelles et les personnes effectuant régulièrement du baby-sitting
• les étudiants des filières médicales et paramédicales

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​Vécu - Une semaine à Bellepierre : Un manque honteux de personnel et de matériel… Mais quel dévouement !

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​Vécu - Une semaine à Bellepierre : Un manque honteux de personnel et de matériel… Mais quel dévouement !
Quand on voit des chefs de service hospitaliers démissionner, ça inquiète. Quand on voit des policiers se mettre en grève, on se dit que ça ne va pas fort. Quand on entend un Président de tribunal correctionnel intimer à Jupiter de descendre de son Olympe pour enfin écouter ceux qu’il est censé (!) écouter, là on comprend que plus rien ne va plus.

On ne fait pas le bonheur des gens contre leur gré. Ce n’est pas parce qu’on sort de l’ENA (équidés normalement abrutis), de Poly-machin-chose, Hypo-truc-zaffair ou des bureaux sur-climatisés des Rotchiass-et-autres, que l’on sait mieux que les gens ce qui est bon pour eux.

Depuis quelques décennies, aucun de nos présidents n’a daigné descendre à notre niveau pour savoir ce qui nous convenait. Ils dînent au Fouquet’s ou engloutissent langoustes sur zoumards. Leur ultra-libéralisme chéri leur suffit pour dire avec un aplomb insolent : « Je vais vous dire ce qu’il vous faut ». Ben non ! Vous ne savez rien de rien.

Bien fait ! Je l’ai bien cherché

Tous les corps de métiers entrent en révolution. J’ai eu l’opportunité de me rendre compte des désastreuses conditions de travail des personnels hospitaliers voici peu. Je peux vous dire qu’avec ce que l’on entend sur les services publics de santé et sur les ondes (monsieur C. surtout, pour qui tout va mieux que bien !), je n’étais pas vraiment rassuré pendant que l’ambulance du SAMU me conduisait à Bellepierre. Mais je l’avais bien cherché.

 Il devait être sur le coup des 21 heures ; assis sur mon canapé, je regardais la télé et ai été pris d’étourdissements. Au lieu d’avoir la seule réaction convenable, à savoir m’allonger, j’ai commis l’immense connerie de me lever. Total des courses, je suis tombé sur le c… Et quand 85 kilos chutent d’une hauteur de 1m83, ça fait du bruit. Et mal. Si douloureux qu’il m’a été impossible de me relever.

Comme j’ai reçu une certaine éducation, je n’ai appelé personne : à partir de 19 heures et avant 8 heures du mat’, je ne dérange pas les gens. Conclusion, je suis resté toute la nuit sur le carreau de mon studio.

Gag : on se déshydrate vite, la nuit. J’ai dû ramper jusqu’au frigo pour trouver de l’eau. Deux heures d’efforts ; Guillaumet dans les Andes. À 8 heures enfin, j’ai vu débarquer des potes qui m’ont rallongé, sur le canapé ce coup-ci. Pompiers, Samu, ambiance, Bellepierre… le parcours normal d’un non-combattant, quoi.

« On se fait du souci pour vous »

La grande salle d’attente des Urgences était encombrée,  civières par-ci, éclopés par-là ; un peu Boucan le dimanche en moins ensoleillé. En moins décontracté. Environ une trentaine de civières, mais un temps d’attente très raisonnable, car le personnel soignant, bien que débordé, se coupait en quatre pour ne pas faire rejaillir sur les patients leurs désastreuses conditions de travail.

J’ai attendu moins d’une heure, performance insigne, avant de passer à la radio. Ce qui m’a laissé assez de temps pour assister à des scènes qui, en d’autres temps, eussent été du plus haut comique. Comme ce gars, enfoui sous sa couverture, récitant en boucle le nom de son Créateur avec de lourds sanglots dans la voix. Puis, d’un seul coup d’un seul, entendant tintinnabuler son portable, se levait sur son séant et éclatait de rire dans son téléphone.

Je me souviens surtout d’un extraordinaire moment de tendresse…

Sur ma droite se tenait un quasi-moribond, un vieux Malbar de quelque septante années, maigre comme un Biafrais, qui n’avait moufté depuis son arrivée, juste avant moi. Une femme en uniforme, doctoresse ou infirmière, je ne sais et cela n’a pas la moindre importance tant sur dévouement est égal, s’est approchée de son grabat et l’a secoué gentiment par l’épaule.

« Monsieur ! Monsieur ! Réveillez-vous. Nous nous faisons du souci pour vous… » 

Sa voix était très douce. Cette dame a insisté, insisté, sans jamais élever le ton. Elle s’y est reprise pendant au moins une demi-heure avant que cela ne suscite une légère réaction. Le vieil homme a sorti sa tête de sa couverture, remis son chapeau-la-paille en place et a commencé à passer ses mains dans la chevelure de la femme, très doucement, sans rien de grivois. Il était tout près de moi, je voyais ses yeux : on l’aurait dit contemplant quelqu’archange venu lui promettre l’Éden…

La dame l’a laissé faire, lui posant quelques questions à voix douce, pour s’assurer que ce vieil homme allait bien. Il l’écoutait, caressant ses cheveux à elle, puis ses joues… Elle est restée un temps infini à rassurer ce grand-père. Chapeau.

Les forçats de la civière

Aux mêmes instants, l’inévitable comique de service, pété comme un coing, tentait mille fois de se lever de sa civière. Ce qui devait arriver arriva, il s’est affalé en hurlant comme cent mille diables. Personne ne s’est interdit de rigoler, car il fallait bien comprendre qu’il était juste saoul comme une barrique de Juliénas. Mais avec cette redoutable obstination des poivrots, il tenait à prouver à la Terre entière qu’il était capable de se tenir sur pattes.

Là encore, infirmiers et brancardiers se sont précipités, non pour l’engueuler, mais pour le remettre sur son lit, ajoutant bonne dose de lanières de cuir pour l’empêcher de se rompre définitivement les ossailles.

Ce qui l’a aussitôt fait hurler comme le mec de Buridan.

Arriva mon tour d’être traîné à la radio. Je vis arriver deux lutteurs de foire, un devant, un derrière. À une vitesse de TGV, ils me conduisirent vers la radio. Mais, performance malgré la vitesse, je ne sentis jamais la moindre secousse. Ils faisaient vite, mais manifestement, ne voulaient pas m’abîmer plus que je ne l’étais déjà. Tout au long de ma décade d’hospitalisation, entre radios, scanners, dopplers, etc., j’eus nombre d’occasions d’éprouver le professionnalisme de ces brancardiers. Ils parcourent des dizaines de kilomètres au cours de leurs 12/14 heures de service quotidien.

Faut être costaud et pas con pour mémoriser ces dédales de couloirs : là au 7è où j’étais, il y a un labyrinthe pire que ParcourSup avant d’arriver aux ascenseurs. En bas, même topo. Mais ils ne perdent jamais patience, ces forçats de la civière.

La cuillère casse…

Ils me posent devant la radio et repartent, non sans avoir eu la courtoisie de me rassurer : « Nu sa rôde in aut’, mais nu arviens tout-de-suite, monsieur Bénard, tracasse pas ! » Façon de dire que ces brancardiers en sous-effectif n’oublient jamais rien ni personne. Tâche qui leur vaut 1.500 euros bruts mensuels. Ils sont les moins bien payés de tout notre système français de santé.

Après ma 1re radio, on me conduisit enfin à ma chambre, au 7è étage de ce blockhaus façon Maginot, tranchées en moins, connerie en plus. Pile pour le repas. Elles étaient deux infirmières pour restaurer une cinquantaine de patients.

On m’étendit sur mon lit dont l’une prit soin de relever le dossier… pas trop « car vous souffrez d’une fracture des lombaires, monsieur Bénard ». Toujours bon à savoir.

C’est là que je compris que le service restauration était l’une des pires souffrances que l’on pût imposer à un mec hospitalisé. J’espère que vous ne souffrez ni des côtes ni des zygomatiques, car… j’vous raconte pas. Ou plutôt si.

Dans le plateau à alvéoles contenant plusieurs choses indéfinissables (seul point commun, ça puait), je distinguais vaguement un truc ressemblant à une omelette. Les oeufs, j’connais. Je décidais donc d’attaquer ce truc blanchâtre et piquais gaillardement dedans.

« Clac ! » fait la fourchette dont le manche me reste dans la main. Vous avez déjà vu une omelette plus solide qu’une fourchette ? Moi pas. Pour les autres bizarreries du plateau, impossible de dire à quelle espèce appartenaient les trucs puants y afférents : viande ? légumes ? farine ? capote ? Je me rabats alors sur un yaourt peu compromettant. Au premier abord seulement. « Car après y avoir goûté, comme disait Jacques Baudouin, je regrettais que ça n’en fût pas ».

L’infirmière venue débarrasser le plateau eut cette seule remarque :

« Tiens ! Vous ne mangez rien ? Vous non plus ? Comme les autres ? »

J’en conclus que le service restauration servait aussi à renflouer les caisses de la Sécu (sinon de l’hosto) : il y a tant de restes non consommés par des malades, pas si fous qu’on le dit, que les appels d’offres doivent être juteux : Mangé cochon i coûte cher coméla.

Astérix légionnaire

Je ne suis pas le genre malade pénible. Je comprends les difficultés d’un métier dont chaque membre est responsable de la vie des autres. J’évite de geindre à la moindre contrariété. J’apprécie les moments où médecins et infirmières prennent soin de moi et ne leur en demande jamais plus.

J’apprécie moins le Noël que j’ai passé à Bellepierre. 

Un dîner de Noël, « ça » ? 

« Chez nous, on en a empalé pour moins que ça », disait le Teuton « d’Astérix Légionnaire ».

Mais j’aime la délicatesse du personnel toquant doucement à ma porte à minuit, venant voir si j’ai bien avalé mes médocs.

Lorsqu’on m’a installé cet instrument de torture, ce carcan, ce pilori, pardon… ce corset, le personnel, chaque jour, acceptait de me gratter la colonne vertébrale sur simple demande. Ils sont si habitués à la souffrance des autres que plus rien ne les surprend.

Ce que je veux souligner, pour finir, c’est que les malades ne s’aperçoivent jamais qu’il n’y a pas assez de personnel médical. Le peu restant fait tout pour ça, car leur conscience professionnelle et leur amour du genre humain les font aller au-delà de ce qui est exigible d’eux.

La preuve ? Lorsqu’ils ont opéré leur sit-in dans la cour du CHU, cela avait la forme… d’un coeur.

Vous nous aimez, médecins, infirmiers, brancardiers ? Je vous rassure : nous aussi.

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Coronavirus: arrivée à Roissy de l'avion rapatriant des Français de Chine

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Atterrissage du premier avion de rapatriés français de Wuhan, en Chine, le 31 janvier 2020 à Istres - Pascal GUYOT / ©AFP

(AFP)

L'avion affrété en raison du nouveau coronavirus pour rapatrier de Chine 28 Français et 36 ressortissants d'autres pays de l'Union européenne est arrivé à l'aéroport de Roissy, a-t-on appris vendredi de source aéroportuaire.

Troisième avion affrété par Paris depuis le début de la crise, l'appareil était parti jeudi de Wuhan, épicentre de l'épidémie du virus. Les rapatriés français doivent être placés en quarantaine dans un village vacances du Calvados (Normandie) où ils doivent y être confinés 14 jours.

Les autres passagers européens doivent être "pris en charge, dès leur arrivée, par les autorités de leur pays", selon le Quai d'Orsay.

L'appareil, un Airbus A380, avait été affrété par Paris avec l'objectif principal d'acheminer du fret d'équipement médical à l'intention du personnel soignant chinois dans la province du Hubei, la plus touchée par l'épidémie, selon une source diplomatique.

Mais son vol retour vers la France était l'occasion de rapatrier une soixantaine de ressortissants français et européens qui le désiraient, a-t-elle ajouté.

Deux autres vols français de rapatriement avaient déjà été organisés et un avion britannique avait également évacué une trentaine de Français le 9 février.

Sur l'ensemble de ces trois vols, plus de 300 personnes ont déjà été rapatriées de Chine vers la France et placées en quarantaine dans deux lieux d'hébergement des Bouches-du-Rhône.

La plupart d'entre elles sont ressorties et les 35 derniers rapatriés, arrivés le 9 février, via Londres, doivent sortir le 23 février.

En attendant les tests des nouveaux rapatriés de vendredi, le bilan de l'épidémie reste inchangé dans l'Hexagone: douze cas d'infection au coronavirus ont été confirmés au total - quatre hospitalisations sans signes de gravité, sept personnes guéries et un décès.

En Chine, le bilan dépasse désormais les 2.100 morts et 74.500 personnes infectées, selon les derniers chiffres officiels publiés jeudi. 

Mercredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait salué les "énormes progrès" réalisés au niveau international pour juguler la propagation. 

Vendredi, l'épidémie a toutefois rebondi en Corée du Sud, où 100 nouveaux cas de la maladie Covid-19 ont été diagnostiqués, principalement parmi les membres d'une secte chrétienne. 

De quoi porter le bilan à plus de 200 patients contaminés dans le pays et en faire le deuxième foyer mondial de l'épidémie en dehors du paquebot Diamond Princess au Japon, dont les milliers de passagers sont progressivement évacués depuis plusieurs jours.



Source : ...

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Faire tomber les masques : M. Gironcel n'est ni communiste et encore moins écologiste !

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Faire tomber les masques : M. Gironcel n'est ni communiste et encore moins écologiste !
Depuis une semaine, Monsieur Gironcel alimente la presse autour de questions relatives à la présidence tournante de la CINOR, ou encore la défense de son bilan (2014-2020). Hier encore, il était l’invité d’une chaine télévisée afin de faire la démonstration fallacieuse de la réalisation des projets.

D’ailleurs, Mr Gironcel veut nous faire croire qu’au nom d’une communauté de Projets qu’il n’a jamais su porter efficacement et pour laquelle il veut revenir à une « gouvernance tournante », il se établirait une alliance avec R.NIRLO et D.ROBERT : Un drôle de ménage à 3. Le mariage de la carpe et du lapin, mais là le lapin n’est-il pas devenu la carpe ?

• M.GIRONCEL pense pouvoir ainsi dans ce mariage, masquer ses malversations depuis 3 mandats et essayer d’usurper le 4ème!
• R.NIRLO, lui tente de masquer la réalité du néant qu’il porte et vers lequel il conduirait Ste Marie s’il devait être élu Maire
• D.ROBERT essaye de s’acheter sa carte verte d’autonomiste et préparer la future conférence territoriale, avec une prise en otage forcée de la CINOR, par le binôme précédent.

C’est tellement évident que personne n’ose le dénoncer ! J’ai donc le devoir de le combattre, car si leur mariage est consommé, cela nous condamnera à rester dans la boue pour ne pas dire pire, pendant des années encore !

Je représente 3 générations à Ste Suzanne. J’y suis né, j’y ai grandi, j’y vis, et je me présente devant les urnes parce qu’il y a urgence à agir pour Ste Suzanne et pour le Territoire NORD.

Citoyennes et citoyens de Ste Suzanne, vous avez la solution: c’est à vous de réveiller l’Esprit de Combat et ce qui l’incarne :
• Un combat pour la Liberté, l’Egalité des chances, l’Environnement, et l’Intérêt de tous
• La lutte contre l’injustice, la pauvreté, la compromission et les intérêts privés

Je m’engage à agir pour libérer les Energies et les Passions à Ste Suzanne, pour oser Entreprendre autour de :
- la Transformation Economique,
- d’une Nouvelle donne Education, - d’Une Nouvelle forme d'Ecologie.

Je m’engage dans le combat pour l’émancipation des familles de Ste Suzanne de la précarité et de la pauvreté et de chavirer l’ordre établi, autour d’un plan de bataille que j’ai préparé avec mes équipes de Croire et Oser et je vous propose de le mettre en œuvre avec vous.

Le Secrétariat Général du PCO (Parti Croire & Oser)

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Tout savoir sur les piscines municipales de Saint-Paul

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Tout savoir sur les piscines municipales de Saint-Paul
Horaires d’ouverture, dates de fermeture pour entretien ou championnat, numéros de téléphone, tarifs, n’hésitez pas à consultez la rubrique “Piscines municipales ” pour tout connaître des piscines municipales du territoire.

Vous retrouvez également dans cette rubrique, mise à jour régulièrement, les dernières actualités liées aux piscines municipales.

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​Premières arrestations dans des détournements présumés de fonds publics en Guadeloupe et Guyane

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​Premières arrestations dans des détournements présumés de fonds publics en Guadeloupe et Guyane
Des maires de Guadeloupe et de Guyane pourraient être inquiétés prochainement dans l’enquête pour détournements présumés de fonds publics concernant plusieurs collectivités d'Outre-mer. 

Le 21 janvier dernier, informe Guadeloupe La 1ère, Ruth Tordjam a été arrêtée à sa descente d’avion en raison du mandat de recherche émis par la Juridiction interrégionale spécialisée de Fort de France.

Avec son mari Bernard Tordjam, elle est à la tête de sociétés spécialisées dans la vente de matériel urbain et de plein air à des communes ultramarines. 

Le binôme est soupçonné d’avoir gonflé artificiellement le prix des produits commandés par des collectivités d’Outre-mer lorsqu’elles passaient commande lors du salon des maires et des collectivités locales qui se déroule chaque année à Paris, en parallèle du Congrès des maires.

Entre 2007 et 2013, neuf communes ont passé commande auprès de ces sociétés. Trois communes sont situées en Guadeloupe (Baillif, Vieux habitants et Terre de Haut) et six en Guyane (Régina, Roura, Camopi, Montsinéry Tonnegrande, Kourou, Matoury).

Sur toute cette période, la facture totale dépasserait les 2 millions d’euros. Ainsi, rien que pour la ville de Baillif, la surfacturation était systématique avec des coefficients multiplicateurs de 3 à 4, voire 8 à 9 pour certains produits. 

Ruth Tordjam a été transférée en Martinique et mise en examen pour corruption, favoritisme, recel et blanchiment de fraude fiscale. Le 4 février, son mari Ruth Tordjam a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Ducos, en Martinique.

Les maires des villes concernées par ces achats publics pourraient être à leur tour entendus prochainement.

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L’Autorité de la concurrence sanctionne La Mutualité de La Réunion

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L’Autorité de la concurrence sanctionne La Mutualité de La Réunion pour non-respect d’engagements. La sanction est portée à 200 000 euros.
L’Autorité de la concurrence sanctionne La Mutualité de La Réunion
L’Autorité de la concurrence prononce une sanction de 200.000 euros à l’encontre de La Mutualité de La Réunion (MR). 

La Mutualité de La Réunion est sanctionnée pour ne pas avoir respecté une partie des engagements qu’elle avait pris devant elle, visant à prévenir toute confusion entre les produits d’assurance obsèques proposés par la MR, opérateur susceptible d’être dominant sur le marché de l’assurance obsèques réunionnais, et les prestations funéraires proposées par une coopérative de pompes funèbres qu’elle a créée. 

Déjà une première mise en garde en 2009

L’Autorité avait constaté, en 2009, que les contrats d’assurance décès de la MR incitaient les adhérents à choisir l’opérateur de pompes funèbres qu’elle avait créée (aujourd’hui appelé PFM). Or, il existe une forte propension des titulaires de contrats d’assurances décès à s’en remettre à leur assureur pour le choix de l’opérateur de pompes funèbres.

Afin de remédier à ces préoccupations de concurrence, la MR s’était engagée à distinguer dans tous ses documents (contrats, bulletins d’adhésion…) les prestations d’assurance obsèques de celles concernant le choix de l’opérateur funéraire. Elle s’était aussi engagée à rappeler à ses adhérents la possibilité de choisir tout opérateur de pompes funèbres.

Un concurrent porte plainte

A la suite d’une plainte déposée par une mutuelle réunionnaise et d’indices transmis par la DGCCRF, l’Autorité a constaté que plusieurs engagements avaient été violés.

Ainsi, plusieurs éditions du magazine de la MR, Muta.comm, entre octobre 2010 et octobre 2014, présentaient indistinctement les activités de pompes funèbres de PFM et de la mutuelle sans qu’il ne soit indiqué la possibilité de choisir un autre opérateur funéraire que PFM. Entre juillet 2012 et juin 2013, un numéro de téléphone unique était aussi mentionné pour les prestations d’assurance de la MR et les prestations funéraires de PFM. Enfin, certains contrats en 2013 et 2014 contenaient un lien commercial vers "Pompes Funèbres Muta", ancienne dénomination de PFM.

"Le non-respect d’engagements est une pratique grave, d’autant que les engagements sont pris à l’initiative des parties. En l’espèce, ils étaient dépourvus d’ambiguïté et aisés à mettre en œuvre. Ils ont, de plus, fait l’objet de précisions par le service juridique de l’Autorité en 2010, s’agissant notamment de la nécessité de rendre claire et lisible la faculté pour l’adhérent de choisir un autre opérateur funéraire. Les violations de la MR ont suscité une confusion dans l’esprit du consommateur alors que les engagements étaient censés garantir sa liberté de choix pour l’opérateur funéraire", indique l'Autorité de la Concurrence.

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[REVUE DE PRESSE] Vendredi 21 février

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[REVUE DE PRESSE] Vendredi 21 février
Une nouvelle filière d’enlèvement des véhicules hors d’usage officie sur le département. 10 000 à 12 000 VHU sont recensés chaque année à La Réunion. VHU Réunion se lance dans la "Traque aux épaves", à la Une du Quotidien. 

"Aucun contrôle des croisiéristes" au Port s’inquiète le JIR alors que Maurice a bloqué temporairement le débarquement des passagers de l’AidaBlu et Madagascar a refusé le Sun Price. Des contrôles de températures et questionnaires sont réalisés par deux des compagnies de croisière, indique le journal. 

[REVUE DE PRESSE] Vendredi 21 février
Faits divers

L’embauche et la rémunération de la championne de karaté Lucie Ignace à la Région a interrogé la préfecture.  Le tribunal administratif saisi a finalement débouté le préfet arguant que le contrat n’existe plus, indique la presse écrite. 

Dans la nuit de mardi à mercredi, un mineur de 17 ans a été agressé à coups de couteau et tournevis par une bande de jeunes sur le front de mer de St-Pierre. La victime a été hospitalisée. Des témoins sont recherchés. 

Judikaël Mistrin et sa compagne Aurélie Pinto Rodrigues ont été condamnés à 10 mois de prison avec sursis, 60 000 euros d’amende, dix ans d’interdiction de gérer. Le couple, gérant de plusieurs salons de coiffure, se sont rendus notamment coupable de banqueroute, absence de comptabilité ou escroquerie. Absents à leur procès, ils sont inscrits au fichier des personnes recherchées, relate le Quotidien. 

[REVUE DE PRESSE] Vendredi 21 février
Société

Le bitumage de la route des Sables abandonné s’interroge le JIR. Les nids de poule ont envahi la route, dégradée par les conditions climatiques et les nombreux passages. Selon les informations du journal, "faute d'accord de l'ensemble des partenaires, le dossier est rangé dans un tiroir du service des grands chantiers de la Région et ne semble plus du tout d'actualité". 

Les étudiants doctorants dénoncent des retards dans le versement de l’allocation régionale de recherche, indique le Quotidien. L’allocation a finalement été versée mercredi. "Un dispositif qui mériterait d’être amélioré selon eux".
 

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Un jeune homme agressé à coups de couteau et tournevis sur le front de mer de St-Pierre

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Un jeune homme agressé à coups de couteau et tournevis sur le front de mer de St-Pierre
Une bande de jeunes a agressé un jeune homme de 17 ans sur le front de mer de St-Pierre, dans la nuit de mardi à mercredi. Le mineur a reçu des coups de couteau et de tournevis, indique le JIR. 

La victime a été hospitalisée. Plusieurs points de suture ont été réalisés. 

Une enquête est ouverte. La police est à la recherche de témoins.

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Bouger Ô : De la danse de rue et du self-défense s’installent à Barrage

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Bouger Ô : De la danse de rue et du self-défense s’installent à Barrage
Nous vous l’avions annoncé au début du mois de février, deux nouvelles disciplines seront proposées gratuitement aux adhérents du dispositif Bouger Ô mis en place par la ville de Saint-Paul. Du self-défense et de la danse de rue seront programmés au case Fond de Puits tous les mardis à 14h. Une démonstration gratuite s’est d’ailleurs déroulée le mardi 11 février 2020 à 14h à l’école de Fond de Puits à La Saline. Après le quartier de Fond de Puits, c’est à Barrage que ces deux disciplines seront proposées gratuitement cette fois-ci tous les jeudis pour les jeunes à partir de 18h.

Pour participer aux activités sportives du dispositif Bouger Ô, il faut être âgé de 18 ans et de plus de 55 ans pour la catégorie Senior. Vous allez ensuite devoir remplir une fiche d’inscription et vous munir de plusieurs pièces justificatives : deux photos d’identité, un certificat médical de moins de trois mois et une attestation d’assurance responsabilité civile.

Bouger Ô se décline sous trois formes. Avec des ateliers réservés aux femmes (Bouger Ô Féminin), des activités pour les seniors (Bouger Ô Senior) et des séances où participent des femmes et des hommes (Bouger Ansanm). Sans oublier le Bouger Ô Zemployé (pour les agents communaux).

La manifestation se tient dans plusieurs quartiers : Vue-Belle, Bellemène, Saint-Gilles-les-Hauts, Plateau Caillou, Hangar, Sans Souci, Saint-Paul, Saline-les-Bains, La Saline, Bois Rouge, Bois-de-Nèfles, Bernica, Petite France, Savanna, Barrage, Hermitage, Étang Saint-Paul, Carosse, Corbeil, Rue Jacquot, Caverne, Saline, Bouillon et Eucalyptus.

Des sessions sportives organisées dans des salles polyvalentes, des gymnases, des Cases, des Maisons pour tous, au dojo et à la piscine dans différents secteurs.

Vous pourrez ainsi choisir les activités qui vous intéressent le plus et consulter les dates et les lieux des séances. C’est le moment de sortir vos chaussures du placard, de les chausser et de se motiver pour Bouger Ô à Saint-Paul !

Vous pouvez contacter le 02 62 34 59 19 ou le 02 62 34 49 39 afin de tout savoir sur les justificatifs et sur la procédure d’inscription.

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Un bureau d'aide aux victimes dans les deux tribunaux judiciaires de l'île

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Un bureau d'aide aux victimes dans les deux tribunaux judiciaires de l'île
"Les victimes ont l’impression de passer à côté du procès ; que tout est centré sur l’auteur des faits", déclarait ce vendredi le procureur de la République de Saint-Denis, Éric Tuffery. Et la justice reconnaît que dans les nombreuses étapes judiciaires, l’accompagnement et le suivi des victimes doivent être améliorés.
 
Dans le cadre de la Journée européenne des victimes ce samedi, le président du tribunal de Grande Instance de Saint-Denis, Bruno Karl, la présidente du tribunal de Grande Instance de Saint-Pierre, Valérie Lebreton, la procureure  de la République de Saint-Pierre, Caroline Gaussen-Calbo, le procureur de la République de Saint-Denis, Eric Tuffery et leurs partenaires de l’Arajufa (Association réunionnaise d'aide judiciaire aux familles) et le réseau Vif (de lutte contre les violences intrafamiliales), entre autres, ont présenté les "bureaux d’aide aux victimes" (BAV).
 
Les deux tribunaux judiciaires de l’île à savoir celui de Saint-Denis et Saint-Pierre disposent désormais chacun un BAV. "L’objectif est que la victime soit suivie tout au long du parcours", explique Camille Goyet, directrice de cabinet du préfet. Éric Tuffery ajoute : "La victime doit pouvoir déposer plainte, être entendue rapidement, informée des décisions du procureur, avisée de la poursuite, prise en charge avant le procès, présente à l’audience, etc". Les avocats de permanence sont donc joignables et un juriste se trouve en permanence dans les BAV. 
 
Un dispositif qui s’ajoute au travail déjà existant de l’Arajufa. L’association propose en tout 27 points d’accès aux droits. Des consultations sont possibles dans les commissariats, gendarmeries, mairies et hôpitaux. L’année dernière, 3000 personnes ont été reçues, 5500 consultations se sont tenues et 300 dossiers de "situation de grand danger" ont été traités.
 
Un "focus" sur les violences conjugales
 
Si ces bureaux accueillent les victimes à la fois d’actes délictuels ou d’accidents de la vie, il y a un focus sur les violences conjugales. "Les chiffres ne sont pas bon à La Réunion. Il y a en moyenne cinq plaintes par jour", avoue la présidente du réseau VIF, Geneviève Payet. Les chiffres des associations ont augmenté l’année dernière. Pour preuve aussi, les "téléphones grand danger" très demandés - et en rupture de stock - par les victimes. Des téléphones qui informeront désormais les magistrats et procureurs en temps réel ainsi que des demandes d’ordonnance de protection traitées en 6 jours et des appartements dédiés aux auteurs pour les éloigner de leur famille.
 
Des auteurs qui eux aussi bénéficieront d’un accompagnement psychologique, médical, social et juridique afin de tenter d’éviter, logiquement, davantage de victimes.

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Les avocats de La Réunion se protègent du Macronavirus

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Les avocats de La Réunion se protègent du Macronavirus
Les avocats de La Réunion maintiennent leur pression face au gouvernement au sujet de la réforme des retraites.

Toute occasion est bonne pour se faire entendre. C'était le cas ce vendredi après-midi à quelques minutes de l'audience de rentrée du Tribunal de grande instance de Saint-Denis.

Les avocats ont mené une nouvelle action de protestation pour dire non à la mouture actuelle de la réforme des régimes spéciaux. Masque "anti-Macronavirus" sur le visage, les avocats ont formé une haie d'honneur pour les invités de l'audience de rentrée. Le barreau de Saint-Denis a pu compter sur le soutien de l'intersyndicale des magistrats et de fonctionnaires (Union Syndicale des Magistrats ; Syndicat de la Magistrature ; UNSA Justice ; CGT) qui avait appelé, le 18 février, magistrats et fonctionnaires au boycott de cette audience.

Le procureur en personne a tenté d’empêcher les avocats d’envahir la salle d’audience. Les avocats non invités n’ont pas pu pénétrer dans la salle.

Au nom de ses confrères, le bâtonnier Guillaume de Gery dit attendre du gouvernement "une main tendue. (...) On ne sait pas aujourd’hui où veut en venir le pouvoir exécutif. Est-ce que le but c’est de supprimer une partie des cabinets d’avocats ? Mais disons-le : mettons un numerus clausus ! Mais pas en organisant le désordre comme le gouvernement le fait actuellement." 

Il est interrogé par Régis Labrousse :  


Les avocats de La Réunion se protègent du Macronavirus

Les avocats de La Réunion se protègent du Macronavirus

Les avocats de La Réunion se protègent du Macronavirus

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Préavis de grève nationale : Des perturbations dans certaines écoles ce lundi 24 février 2020

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Préavis de grève nationale : Des perturbations dans certaines écoles ce lundi 24 février 2020
Suite à un préavis de grève nationale, la municipalité de Saint-Paul informe les parents que le service minimum d’accueil dans les écoles ne pourra être assuré, le lundi 24 février 2020.

À noter, que le service de restauration scolaire sera cependant maintenu pour les élèves présents ainsi que le transport pour les sorties (pédagogiques, sportives, et classe de découverte).

Concernant l’activité périscolaire, nous vous prions de vous rapprocher de l’association présente au sein de l’école.

Les parents sont donc invités à se renseigner auprès de chaque direction d’école.

La municipalité remercie les familles de leur compréhension.

Ci-dessous la liste des écoles concernées

Préavis de grève nationale : Des perturbations dans certaines écoles ce lundi 24 février 2020

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Colis de et vers la Chine : La Poste de La Réunion apporte des précisions

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Colis de et vers la Chine : La Poste de La Réunion apporte des précisions
Ce jeudi 20 février, le service client de la Poste (au niveau national) informait ses clients qu’il n'est plus possible d'envoyer des courriers et colis à destination de la Chine.

Une restriction prise en raison de la diminution des liaisons aériennes entre la Chine - où sévit le coronavirus - et le reste du monde. 

"En conséquence de la crise liée au Covid-19, nous ne trouvons plus de capacités aériennes à destination de la Chine. Depuis le 17 février, les envois de lettres et de Colissimo vers la Chine sont temporairement suspendus. Les flux import sont eux maintenus. Les équipes restent attentives aux opportunités durables de reprise du trafic", affichait hier la direction de la Poste.

À La Réunion, la même politique est en vigueur, nous confirme la direction régionale de La Poste. "La suspension ne concerne que le flux vers la Chine", précise la direction de La Poste Réunion.

Rappelons que depuis le 8 février, Air Austral a suspendu ses vols de et vers la ville de Canton. La compagnie régionale a même décidé de prolonger la mesure jusqu’au 30 juin 2020.

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La Montagne : Les logements sociaux de la discorde

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Les riverains du chemin de Cotte à la Montagne s’opposent à la construction de logements sociaux dans leur rue. Ils estiment que celle-ci ne peut pas supporter une cinquantaine de familles supplémentaires.
La Montagne : Les logements sociaux de la discorde
"On ne stigmatise pas les logements sociaux, c’est juste que le chemin n’est pas adapté pour accueillir une centaine de personnes supplémentaires", précise d’entrée Karine Leygoute, habitante du chemin de Cotte. Depuis 2015 et le lancement de l’opération MOKAU, qui prévoit la construction de 51 logements collectifs, les riverains ne cessent de s’opposer à ce projet. Les habitants se sont donc montés en collectif afin d’empêcher ce qu’ils considèrent comme une erreur d’urbanisme.

"Déjà qu’on galère pour pouvoir entrer ou sortir du chemin, comment ça va être si une centaine de voitures viennent se rajouter, cela va devenir la guerre", ajoute-t-elle. Et pour cause, le chemin de Cotte est une allée étroite où il est déjà difficile de passer à 2 voitures en même temps. La future résidence prévoit seulement 55 places de parking pour 51 logements. "On sait qu’à La Réunion, il y a 2 ou 3 voitures par famille, cela veut dire que les gens vont devoir se garer dans le chemin qui est déjà étroit, sans compter les visiteurs, il deviendra impossible de passer aux heures de pointe", s’inquiète-t-elle, "surtout que les habitants des logements sociaux plus bas viennent déjà garer leurs véhicules dans le chemin". Autre source d’inquiétude : la sécurité des enfants. Le chemin n’a pas de trottoirs et l’éclairage public s’arrête lorsqu’il y a beaucoup de vent. 

Pour le collectif, le projet souffre de plusieurs irrégularités administratives. Lorsque le projet a été lancé par la SIDR en 2015, le chemin de Cotte était communal. Le recours que les habitants avaient alors lancé au tribunal administratif avait été rejeté, le dossier étant "mal ficelé". 

Mais coup de théâtre, le statut de ce chemin a changé depuis. En effet, en 2007, la mairie de St-Denis avait décidé d’un transfert d’office de ce chemin privé pour le rendre communal. Or, la famille de Cotte n’a jamais été informée de ce changement, le courrier recommandé ayant été envoyé à une mauvaise adresse. Après des années de batailles juridiques, le chemin est redevenu privé en 2018 et la mairie condamnée à verser 2000€ à la famille de Cotte.

Ce fut donc la surprise pour les riverains de voir le panneau permis de construire réapparaître et les travaux débuter lundi dernier. Le collectif a donc relancé ses démarches auprès de la mairie, mais tous les courriers sont restées lettres mortes. Les habitants sont décidés à ne pas baisser les bras, car ils en sont convaincus "cette situation va créer automatiquement des conflits, donc automatiquement des problèmes et donc automatiquement des plaintes. C’est la municipalité qui sera à l’origine de ces tensions" , s'indigne-t-elle. 

La Montagne : Les logements sociaux de la discorde

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