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Météo: Des rafales assez fortes ce vendredi

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Les jours se suivent et se ressemblent...Le beau temps laissera rapidement place à un ciel nuageux accompagné de quelques gouttes de pluie dans l'après-midi sur les hauteurs de l'île, en particulier dans la région du volcan. Les températures resteront fraîches et des rafales de vent de 90 km/h sont attendus en cours de journée.
Météo: Des rafales assez fortes ce vendredi
Le bulletin complet de Météo-France:

Une période de temps humide est entrain de se mettre en place. Le vent se renforce sensiblement.

L'alizé qui s'est déjà renforcé va continuer à le faire, plus spécialement cet après-midi. C'est d'abord le Sud Sauvage qui va subir l'accélération maximale de la journée puis la côte ouest dans l'après-midi, 70 à 80 km/h.

A la Pointe des 3 Bassins en fin d'après-midi le vent de Sud pourrait atteindre les 90 km/h. L'installation de ce fort vent de Sud-Est est aussi synonyme de dégradation des conditions de mer, d'autant plus que la houle australe est déjà en place avec une amplitude moyenne d'environ 2 mètres dans l'ouest et le sud. Bref les sorties en mer sont déconseillées quelque soit l'endroit.

Côté ciel, il a commencé à pleuvoir mais sagement dans le coin sud-est de l'île. Les pluies vont devenir de plus en plus fréquentes en cours de journée dans la région du Volcan, le cumul pourrait être relativement marquant d'ici les prochaines heures. Les sorties vers le domaine du Volcan sont également déconseillées, d'autant plus que les températures seront froides, froid accentuée par le vent.

Ce temps humide et bien pluvieux devrait s'étendre à toute l'île la nuit prochaine et demain.

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Le MEDEF Réunion à la Rencontre des Entrepreneurs de France

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Le MEDEF Réunion, Didier Fauchard, le Président, ainsi qu’une délégation de chefs d’entreprise de La Réunion s'est rendu cette semaine sur l’événement business de l’année : La Rencontre des Entrepreneurs de France, qui s'est déroulé en deux temps : La REF Francophone (24 –25 août) et la REF (25 –26 août).
Le MEDEF Réunion à la Rencontre des Entrepreneurs de France
Au delà du programme de conférences, tables rondes et keynote animées notamment par le Président Geoffroy Roux de Bézieux et le ministre de l'économie Bruno Lemaire, plusieurs temps forts étaient à noter au cours desquels la délégation MEDEF Réunion a été partie prenante.

Une rencontre avec Fabrice Le Saché, Vice-Président du MEDEF et administrateur du MEDEF International pour discuter de la question de l’export à La Réunion et de la création d’un club STRATEXIO.

Le rendez-vous "Réseau Femmes du Medef" au cours duquel Shenaz Zadvat Ghanty a pu rencontrer personnellement Catherine MacGregor, Directrice Générale d'Engie, seule femme dirigeante du CAC 40 en France. 

A noter également la rencontre entre Didier Fauchard et le Président du Groupement des Entreprises de Madagascar Thierry-Marie H. Rajaona. Une délégation de chefs d’entreprise malgaches sera présente à l’assemblée générale du MEDEF Réunion, pour marquer le début du partenariat. Une rencontre est même prévue début 2022 en présence du Président de STRATEXIO et administrateur du MEDEF INTERNATIONAL Fabrice Le Saché.

L’occasion était donnée de rencontrer le Président du MEDEF, Geoffroy ROUX De Bézieux et d’échanger sur les enjeux de notre île et l'impact de la COVID mais également de préparer sa venue à La Réunion en octobre. Plusieurs séquences ont été validées notamment :

    •    L'Assemblée générale du MEDEF Réunion qui aura lieu le 28 octobre
    •    une "séquence innovation" sous la forme de la présentation du projet VIVE LA REUNION ainsi que de  « pitchs » de startups réunionnaises qui aura lieu au Village by CA.
    •    Une séquence emploi « Meeting for Job », un événement inspiré du « speed-dating » organisé en partenariat avec AG2R la mondiale

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Récupération et dépolitisation des dynamiques populaires à La Réunion

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Récupération et dépolitisation des dynamiques populaires à La Réunion
Pour expliquer l’absence d’une véritable représentation politique des quartiers à la Réunion, les hommes politiques « oublient » leur incapacité à fournir un véritable horizon politique à la population.

Si l’on prend l’exemple des quartiers, contrairement à ce que l’on peut penser, ils ne sont pas un désert politique au départ, ils le deviennent.

Depuis la fin des années 1980, la capacité des jeunes à se mobiliser a rencontré de puissants obstacles : « le pouvoir » n’a pas manqué d’user de manœuvres diverses et variées afin de récupérer et instrumentaliser ces mouvements et cela, à la seule fin de briser leur dynamique.

D’un autre côté, les associations de quartier n’ont pas toutes un discours politique subversif. Il existe en effet un clivage entre, d’une part, celles qui se dédient à l’entraide sociale et/ou religieuse, à l’alphabétisation, etc., en dépendant étroitement des subventions et, d’autre part, celles qui affichent des objectifs politiques clairs.

Les pouvoirs publics ont privilégié les premières, comptant sur elles pour « aseptiser la révolte », mais toujours réprimé les secondes, avec des méthodes variant en fonction des contextes politiques.

PREMIER FACTEUR DE DÉPOLITISATION : LA RÉCUPÉRATION POLITIQUE.

Prenons l’exemple des gilets jaunes à La Réunion. L’initiative suscite une dynamique politique considérable dans les territoires oubliés ; mais, rapidement, les militants se rendent compte que le(s) pouvoir(s) l’instrumentalise(ent). La gauche par exemple applaudit aux slogans réclamant un meilleur pouvoir d’achat, elle fait la sourde oreille lorsque des revendications politiques contestent son pouvoir.
Nos militants sont littéralement pris en étau entre, d’un côté, les possibilités d’ascension sociale et politiques que lui offrent les « barons » et, de l’autre, sa volonté d’autonomie qui exclut toute compromission avec le pouvoir comme toute « folklorisation » de ses luttes.
Certains, parmi les plus intègres ont cherché à intégrer une voie politique. Mais cette voie s’est avérée être une impasse : la contradiction entre discours politique et pratique militante les conduit à déserter ces formations.

DEUXIÈME FACTEUR DE DÉPOLITISATION : L’« ÉCHAPPÉE CULTURELLE »

De la fin des années 1970 à nos jours, les « groupes culturels » autour du maloya et de l’identité réunionnaise se sont multipliés dans le paysage culturel réunionnais. Des premières radios « libres » à l’agence « komifo », de «ziskakan » aux « ronds maloyas » ils se veulent à l’origine une réponse à l’autisme des médias réunionnais sur les questions liées à l’histoire du peuplement par exemple. Considérés par les militants « identitaires » ou du mouvement « maloya » qui les créent comme des outils politiques, ils s’autonomisent peu à peu de la sphère politique pour devenir des médias « comme les autres ». La contestation portée par le maloya électrique (ziskakan), qui a été (et reste) un vecteur de politisation essentiel dans la sphère culturelle, a été également aseptisée par certaines institutions — en particulier la Région — et promoteurs de la « misik lokal », qui ont financé les groupes conformes à l’idéologie dominante du profit.

Sur ce sujet, alors que tout prédisposait les «musiciens» à délivrer des messages révolutionnaires, ils n’ont gardé de cela que la pratique des instruments et la mise en scène rythmique. « Jouer maloya » n’est aujourd’hui qu’une parodie du message originel. Par ailleurs, ces musiciens sont devenus élégants et chics, ne se privent pas de posséder une belle voiture, participent aux soirées mondaines tout en n’oubliant pas de s’afficher sur les réseaux sociaux. Ils sont davantage dans un jeu de séduction.

Le système récupère alors la substance profonde du message et ne laisse que la surface, l’esthétisme. Le système a vaincu. Extrêmement complaisants avec le monde politique et soumis au système marchand, ils contribuent chaque jour à « dépolitiser » la forme de contestation la plus aboutie qui existe dans ce pays : notre culture.

LE TROISIÈME FACTEUR DE DÉPOLITISATION : LE RECRUTEMENT

Les partis politiques vont trouver chez l’artiste ou le sportif de renom, emblématique d’un quartier, un moyen de rallier des électeurs et de s’en servir pour assouvir leur soif du pouvoir. La manœuvre politique s’avère rentable sur le plan électoral. En effet, les masses populaires, ainsi trompées, assimilent leur adhésion au discours politique du pouvoir en place à la sympathie qu’ils éprouvent pour la personnalité s’étant faite le relais de ce même pouvoir. Ainsi, les personnalités culturelles (et sportives) populaires se laissent tantôt courtiser par un parti puis par l’autre en fonction de ce que ces derniers leur proposent. Ils n’agissent alors pas autrement que comme le feraient des mercenaires, ici vendus aux intérêts du pouvoir.

À choisir entre leur intégrité et l’argent facile pour échapper à leur condition sociale, ceux-là ont fait leur choix. Un choix qui les aura amenés à se renier et à trahir les leurs et ainsi brader à vil prix leurs idéaux. Ce n’est alors rien moins qu’une trahison populaire qui s’accomplit dans les quartiers. Une manœuvre égoïste et sans vergogne contribuant pour beaucoup à maintenir le peuple dont ils sont issus à une précarité sans fin.

Désormais le clientélisme devient la seule règle, la seule norme. Et ce n’est guère qu’à l’aune de ce phénomène de trahison sociale permanent que les quartiers interprètent le fait politique d’un œil désabusé.

LE QUATRIÈME FACTEUR DE DÉPOLITISATION : LE PARADOXE

La conscience politique des militants « la kour » émerge avec l’accumulation d’un capital scolaire et culturel (niveau d’étude plus élevé que la moyenne, connaissance plus fine de la société , etc.) qui les prédispose... à s’écarter des quartiers.

Pire encore : alors que l’école des années 1980 rendait plus probables des trajectoires d’ascension sociale, le délabrement de l’enseignement public, les retraits des subventions des associations et les politiques publiques antisociales rendent plus difficile la politisation d’une nouvelle génération de jeunes habitants des cités. Et la précarisation croissante de la société touche évidemment plus durement les quartiers populaires, y compris les militants potentiels.

Après un engagement de jeunesse souvent synonyme de « sacrifice individuel », beaucoup décident de « se ranger », à cause de l’instabilité sociale du statut de « militant professionnel » et de l’absence de perspectives politiques tangibles. C’est pourquoi il n’est pas rare de les retrouver dans des postes de chargé de mission ou d’éducateur au sein des conseils généraux et des mairies, ou toute autre fonction dans laquelle ils peuvent faire valoir leur expérience et leur connaissance des quartiers. La plupart d’entre eux n’habitent plus dans les cités délabrées...

Bref, il n’est pas étonnant que l’encadrement politique des jeunes habitants des cités soit alors devenu quasiment inexistant. On assiste même à une véritable régression politique. Alors que les municipalités détruisent toute possibilité d’engagement dans les quartiers par une politique budgétaire restrictive, elles continuent toujours de miser sur ce que l’on peut appeler « les nouveaux pompiers » .

LE CINQUIÈME FACTEUR DE DÉPOLITISATION : LA DÉLÉGATION

Certaines associations quant à elles ont tout fait pour cantonner les nouvelles dynamiques à l’inscription sur les listes électorales. La mobilisation pour l’inscription sur les listes électorales sous-entend que le changement s’opérerait par délégation des habitants des cités aux institutions de la République. Elle conforte la séparation entre « ceux qui demandent des changements » et « ceux qui font de la politique ». Elle occulte les insuffisances criantes du système représentatif. Elle gomme l’histoire des habitants des quartiers, qui ont tenté de prendre leur destin en main et refusé de faire confiance aux professionnels de la politique.

Finalement, c’est plus un aveu d’impuissance et un manque d’imagination que l’émergence d’une nouvelle génération militante.
CONCLUSION Comment faire en sorte que ceux qui en sont exclus réinvestissent le champ politique ?

Cette question se trouve au cœur des réflexions des mouvements autonomes et des quartiers.

Cette dynamique ne se consolidera pas : *Sans s’inspirer des causes de leurs échecs politiques du passé afin de ne plus les réitérer ; *Par la compréhension des phénomènes qui expliquent la désertification politique ; *En travaillant à l’élaboration d’un appareil militant structuré et organisé pour peser politiquement ; *En rédigeant une doctrine politique émancipatrice, à la fois claire et exhaustive vers laquelle les quartiers se tourneront afin de se structurer politiquement.

Les partis « nationalistes » du type du « projet réunionnais » ont trop longtemps suivi des calendriers imposés de l’extérieur : le clivage créole/zoreil, les affaires de « discrimination culturelle », le concept de « génocide par substitution » et faux procès à des prétendus boucs émissaires ont trop longtemps détourné l’attention des quartiers et plus largement de la population.

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Madasgacar: La réouverture des frontières en octobre à l'étude

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Actuellement en visite officielle en France où il rencontrera ce vendredi Emmanuel Macron, le président malgache Andry Rajoelina a laissé entendre lors de la seconde journée de la Rencontre des entrepreneurs francophones qu'une réouverture des frontières de la Grande île était envisagée en octobre.
Madasgacar: La réouverture des frontières en octobre à l'étude
Selon nos confrères de Madagascar Tribune, André Rajoelina a tout de même précisé que cette réouverture dépendra également de la situation sanitaire dans les autres pays touchés par le virus. Une réouverture très attendue par le secteur touristique, notamment dans les villes de Nosy Be ou de Sainte-Marie qui sont "pratiquement à l'agonie depuis la fermeture des frontières et la crise sanitaire" rapporte le quotidien malgache.

Ces dernières semaines, l'épidémie de coronavirus semble connaître une légère baisse à Madagascar, selon les chiffres officiels du gouvernement.

Depuis le début de l'épidémie, plus de 43 000 personnes ont été touchées par la covid et 955 en sont décédées.

 

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Un mort dans un choc frontal au Chaudron

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Un accident s'est produit à Saint-Denis ce vendredi matin vers 9 heures. Une personne est décédée.
Un mort dans un choc frontal au Chaudron
Le drame s'est produit sur le Boulevard du Chaudron au niveau de Cotrans sur la voie qui remonte vers le Boulevard Sud. Les forces de l'ordre ont barré la route en direction du littoral.

Deux véhicules sont impliqués dans ce choc frontal. Une personne est décédée.

Un lourd dispositif a été déployé par les forces de l'ordre ainsi que par les pompiers. Les médecins du Service mobile d'urgence et de réanimation ont aussi été mobilisés.

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Chambre de métiers: Jean-François Maillot veut faire entendre les artisans étranglés par les cotisations

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Les élections à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de La Réunion se dérouleront du 30 septembre au 13 octobre à minuit. Un mois avant cette échéance, dans l'arrière-cour d’une petite poterie artisanale, Jean-François Maillot y lance symboliquement sa candidature. Prioriser et accompagner les petites entreprises, instaurer une vraie parité, mettre en place des dispositifs exceptionnels durant cette crise exceptionnelle… font partie de son programme.
Chambre de métiers: Jean-François Maillot veut faire entendre les artisans étranglés par les cotisations

Actuellement la Chambre de métiers ne priorise pas les petites entreprises. C'est de ce constat que part Jean-François Maillot, candidat à la chambre consulaire. Selon lui, les artisans sont démunis dans cette période de crise sanitaire et l’artisanat local est asphyxié par les restrictions et par les caisses de sécurité sociale. Voilà l’expérimenté chef d’entreprise lancé sur un terrain qu'il connaît bien depuis son combat contre le RSI.

Jean-François Maillot veut proposer une autre voie : "la santé des entreprises est fragile aujourd’hui et la crise les met en péril. Elles n’ont plus la liberté d’entreprendre. Elles n’ont plus beaucoup d’activité, moins de trésorerie voire plus du tout pour certaines. Donc ce que nous constatons, c’est un impact physique et psychologique chez les entrepreneurs. Ils n’ont pas de carnet de commandes pour les jours ou les mois qui viennent. Quant aux salariés, ils auront toujours des aides: la couverture maladie, le chômage, des allocations etc. Les chefs d’entreprise, eux, sont sans filet. Et que fait la chambre pour toutes ces PME et TPE ? Quelle proposition pour les aides ? Pour les salariés comme pour les patrons ? Rien du tout !", juge-t-il sévèrement.

Retraite : "150€ par mois, c’est inacceptable"

Plus calmement, i​I commente un slogan qui mériterait selon lui plus de considération. "L’artisanat est la première entreprise de France. C’est ce qu’ils disaient dans une annonce dernièrement. Mais cet artisanat, ce savoir-faire, il faut le valoriser et le protéger.“

Pour rappel, les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), représentent près de 94% des sociétés réunionnaises.

La situation empire à cause du pass sanitaire selon le gérant dans le BTP : "On impose le pass sanitaire partout. Dans les hôpitaux, en tant que malade, que vous ayez ou non le pass; dans les restaurants, vous ne pouvez pas y accéder sans pass; c’est pareil pour les taxis, les ambulances, les infirmiers… Les restaurants sont à l’agonie à cause de ça. Et le 15 septembre, si vous n’avez pas le pass ou si vous n’avez pas entamé la démarche vaccinale, vous pouvez perdre votre agrément. Il y en a qui ne peuvent pas tenir et qui vont déposer le bilan. J’ai demandé audience au préfet mais je suis sans réponse depuis 3 mois", rapporte-t-il

Le candidat veut aussi faire parler son ancienneté. Cela fait 25 ans qu’il est dans le BTP et depuis 2008 qu’il est dans l’opposition  à la chambre consulaire. Entretemps, il s'est largement fait connaître pour sa lutte contre le RSI (le régime sociale des indépendants), et aujourd’hui la SSI (la sécurité sociale des indépendants). "Depuis 2008 que je suis à la chambre de métiers et de l’artisanat, je suis dans l’opposition et je lutte contre cette caisse de cotisation. Écoutez, donner 30% de ses bénéfices à la couverture sociale alors que la retraite tournera autour de 150€ par mois, c’est inacceptable. C’est ce que nous essayons de changer au collectif des syndicats et association professionnelles de La Réunion (CSAPR).“

"Cette année nous allons devoir payer les cotisations de l’année 2019"

Il en vient ensuite au cœur de ses actions. "On va demander une annulation des cotisations sociales et fiscales pour cette année. Non, un report n’est pas suffisant, c’est comme un cumul des dettes pour les petites entreprises. Nous voulons l’annulation des cotisations cette année. Les taxes sont calculées sur l’année N-2. Nous sommes en 2021 et en 2020, nous n’avons pas du tout, voire peu travaillé. Et là, cette année, nous allons devoir payer les cotisations de l’année 2019. Vous voyez bien que ce n'est pas possible“, argumente-t-il.

"Nous voulons remettre les compteurs à zéro. Avec les restrictions d’aujourd’hui, un report n’est pas utile, pourquoi pas un report du pass sanitaire plutôt ? Ce pass sanitaire et la vaccination sont les priorités de l’État, pourquoi pas la santé des entreprises ? Il y a 40% de la population à La Réunion qui est sous le seuil de pauvreté, c’est bien ça ? S’ils veulent rajouter 20% de plus, il faut nous le dire tout de suite", poursuit-il sa charge contre l'Etat et la Sécu.

"Il faut un accompagnement ciblé, mettre en place un dispositif exceptionnel dans cette crise exceptionnelle. De toute façon, nous le savons, la durée de vie moyenne d’une entreprise, quand elle se lance de nos jours, est de 3 ou 5 ans. Sans accompagnement, on voit qu’elle n’ira pas très loin. Dans le contexte actuel, c’est encore pire", fait-il remarquer

Pour finir, le candidat n’hésite pas à critiquer la gestion actuelle de la chambre consulaire. "La chambre de métiers et de l'artisanat manque de projets. C’est à elle de proposer des projets pour aller chercher de l’argent et faire avancer les choses. Le budget de la chambre a toujours été constant : 22 millions d’euros par an. Mais 60% -70% part dans la masse salariale. On ne peut rien construire avec ça. "La chambre consulaire n’est pas ouverte aux artisans. Nous allons faire en sorte de l’ouvrir et d’accompagner les chefs d’entreprise", promet-il.

Un promesse qu'il compte tenir sur une liste elle aussi ouverte. Le candidat indique que plusieurs unions sont en cours et qu’il veut cette union la plus large possible. 


Chambre de métiers: Jean-François Maillot veut faire entendre les artisans étranglés par les cotisations

Chambre de métiers: Jean-François Maillot veut faire entendre les artisans étranglés par les cotisations

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Patrice Thien Ah Koon pousse une fois de plus Nathalie Bassire devant la justice

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L'élu n’en a pas fini avec le contentieux des municipales. Après avoir obtenu la condamnation de Nathalie Bassire pour diffamation sur des propos tenus durant l’entre-deux tours sur les ondes radio, il pousse de nouveau la conseillère municipale devant la justice.
Patrice Thien Ah Koon pousse une fois de plus Nathalie Bassire devant la justice
Les mêmes propos, la même campagne mais un support différent. Selon Patrice Thien Ah Koon, 30.000 tracts anonymes, assurant qu’il avait été destitué de l’ordre des notaires, ont été distribués dans les boîtes aux lettres des Tamponnais durant la campagne des municipales 2020 . 

Après enquête, il s’avérerait que les tracts ont été réalisés par l’équipe de Nathalie Bassire, assure Me Iqbal Akhoun, le conseil du 7e adjoint au maire du Tampon. 

De quoi motiver une nouvelle plainte du fils du maire. Hier, le tribunal correctionnel de Saint-Pierre a renvoyé l’affaire au 18 novembre.

En avril dernier, Nathalie Bassire avait été condamnée à verser à son opposant 1 000 euros d’amende ainsi que 800 euros de dommages et intérêts.

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Qui est votre Miss Réunion préférée de tous les temps ? (2)

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L’élection de Miss Réunion 2021 se déroule ce samedi soir. L’occasion de se remémorer des anciennes reines de beauté qui ont marqué La Réunion de leur grâce. Mais laquelle retenez-vous plus que les autres ? (Un premier sondage de 10 Miss Réunion est déjà en ligne, voici un deuxième : Le podium de chaque sondage se retrouvera en finale samedi.)
Qui est votre Miss Réunion préférée de tous les temps ? (2)

Elles sont douze jeunes femmes à prétendre au titre de Miss Réunion. Vous les départagerez avec le jury ce samedi soir lors de la soirée du couronnement qui sera diffusée en direct sur Antenne Réunion.

Mais ce concours annuel qui se retrouve comme toujours au coeur de l’attention des Réunionnais (au moins pour une soirée sur Twitter) est l’occasion de se rappeler des anciennes reines de beauté qui ont été couronnées par le passé.

Un sondage est déjà en ligne où 10 anciennes Miss Réunion sont en compétition. Voici les participantes de la 2e demi-finale. On vous réserve une finale pour samedi !

Les Miss Réunion du passé

Elle fait incontestablement partie des Miss Réunion préférées des Réunionnais, Florence Arginthe avait décroché le titre en 2010. La Saint-Joséphoise n’avait malheureusement pas atteint le Top 12 de Miss France. Mais elle n’est pas tombée dans l’oubli, depuis. Vous l’avez retrouvé dans des défilés, shootings et clips.

Miss Réunion 2004, Virginie Benoîte, une autre Saint-Joséphoise, a aussi conquis le coeur des Réunionnais. Elle a terminé à la 6e place de Miss France 2005.

Corine Lauret a été élue Miss Réunion en 1994 et a terminé 2e dauphine de Miss France 1995. Elle a fait du mannequinat en métropole avant de revenir à La Réunion pour différentes aventures comme YouTubeuse, par exemple.

D’autres reines de beauté ont marqué les Réunionnais : Delphine Courteaud, Miss Réunion 2008, Elodie Lebon, Miss Réunion 2005, Stéphanie Tapé, Miss Réunion 2002, Natacha Delmas, Miss Réunion 2000, Angélique Marcel, Miss Réunion 1998, Monique Uldaric, la première Miss Réunion (1975) devenue Miss France et Béatrice Drula, Miss Réunion 1995.

 

 

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Empêchée d'utiliser les toilettes de la Région, une manifestante fait un malaise

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La manifestation devant la région en est à son troisième jour. La Fédération syndicale unitaire déplore ce matin le peu de considération de l'institution qui empêche les manifestants d'avoir accès aux toilettes de la pyramide.
Empêchée d'utiliser les toilettes de la Région, une manifestante fait un malaise
Les agents techniques des lycées qui se retrouvent sans contrat maintiennent leur visibilité sous les fenêtres de la Région depuis mercredi. Ce vendredi matin, un incident est venu émailler le rapport de force entre les deux parties.

Alors que depuis mercredi les manifestants avaient tout loisir d'accéder aux toilettes situées au rez-de-chaussée de la Pyramide inversée, les consignes données aux vigiles ont changé. 

"Ce matin on a eu droit à l’huissier, au portail fermé, et on ne peut plus aller aux toilettes", commence par contextualiser Christian Picard, secrétaire départemental de la FSU Territoriale. Dans le groupe des 35 femmes qui sont ces agents techniques non retenus dans la déclaration de vacance d'emploi de la Région (voir notre précédent article), une manifestante a voulu se rendre aux toilettes mais les vigiles ont appliqué les consignes. 

"La dame qui a voulu entrer pour utiliser les toilettes est diabétique, les vigiles l’en ont empêchée et elle a fait un malaise. Le plus choquant c’est que même la police a demandé aux vigiles de la laisser passer. Ils ont refusé malgré tout. Les pompiers sont arrivés à leur tou et ont gueulé qu’il fallait absolument qu’elle y aille et que ce n’était pas possible", raconte-t-il cette scène aussi pathétique qu’ubuesque.

"C’est vraiment le rapport de force qui est choisi par la collectivité", déplore-t-il. "Ça ne s’était pas vu depuis dix ans ce genre de relation avec le personnel", ajoute-t-il. 

La demande d’audience d’une délégation de la FSU réitérée ces derniers jours reste pour le moment lettre morte. Ce qui amène à dire que le préavis de grève des agents techniques dans les lycées pour le 1er septembre est plus que jamais d'actualité.

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Petite-Île, premier partenaire communal du plan "1 million d’Arbres pour La Réunion"

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Petite-Île, premier partenaire communal du plan
Pour sa première visite de terrain de la nouvelle mandature, le président Cyrille Melchior a choisi la commune de Petite-Île. « C’est l’occasion pour moi de réaffirmer tout notre attachement à la ruralité et au monde agricole », a-t-il déclaré à l’hôtel de ville où un accueil chaleureux lui a été réservé par le maire Serge Hoareau, la conseillère départementale déléguée aux Politiques inclusives des Personnes en situation de Handicap et Vie Educative - Sabrina Tionohoué - et plusieurs élus de la municipalité sudiste. 

La journée a commencé avec la signature d’une convention-cadre 2021-2025 du « Plan 1 million d’Arbres pour La Réunion » entre le Département et la commune qui prévoit notamment de poursuivre les actions de plantations avec les écoles et les associations. « Depuis 2015 notre commune est engagée dans la démarche DAUPI (Démarche d’Aménagement Urbain et Plantes Indigènes), indique le maire. Sur tous nos espaces publics - place de la mairie, complexe sportif, cours d’école, espaces touristiques à Grande Anse ou au domaine du Relais — nous faisons le nécessaire pour reboiser, ramener les espèces endémiques et indigènes de La Réunion. En l’espace de 6 ans, 750 arbres ont été replantés sur l’espace communal » a indiqué Serge Hoareau.
 
Dans le cadre de la convention-cadre, la première de l’île, Petite-Île qui prévoit la création de pépinières aspire à devenir une « commune semencière », partenaire du plan quinquennal « 1 million d’Arbres pour La Réunion », inscrit dans le cadre du Plan de Transition écologique et solidaire défini par le Département.  Le président Cyrille Melchior a mis l’accent sur « la dynamique économique impulsée par la démarche » ainsi que sur la dimension patrimoniale du plan : « Ce n’est pas par hasard que nos Anciens ont donné aux quartiers des noms d’arbres partout sur l’île : Bois-de-Pomme à Salazie, Bois-de-Nèfles dans les Hauts de Saint-Paul, de Saint-Leu et même de Saint-Denis, Grand-Bois ou Bois-d’Olive à Saint-Pierre… Ici à Petite-Île, on a surtout le Grand Natte, une variété qui servait avant à fabriquer les cases créoles. La forêt réunionnaise a subi une détérioration que nous devons réparer : on va mettre en terre les grains de grand natte (ndlr : nom scientifique Mimusops balata). Dans quelques années, La Réunion retrouvera son authenticité ».
 
Autre moment fort de la journée, la visite du chantier de la future maison départementale située à proximité des résidences à vocation intergénérationnelle « Joli Cœur », « Vavangue » et « Veloutier », à l’angle du chemin Laguerre et rue Joseph Suacot. Avec une superficie de 576m² de surface utile, ce bâtiment qui abritera les services médico-sociaux (Pmi - ASE - Insertion) de la Collectivité départementale sera livré en novembre prochain. « Efficience, meilleure écoute et accompagnement renforcé seront les maîtres mots de cette nouvelle structure qui illustre tout l’engagement du Département à s’inscrire dans une dynamique de modernisation », a déclaré le président Cyrille Melchior. 
 
Des travaux routiers sont aussi en cours dans la commune. Petite-Île bénéficie de l’engagement total du Département pour mener les travaux de sécurisation et d’enfouissement nécessaires sur la RD29 et la RD31. Près de 5 millions d’euros seront consacrés à ce vaste chantier qui est clairement un investissement sur l’avenir compte tenu du développement de la commune. 
 
Également au programme de la visite, la construction de deux chambres funéraires dans le centre-ville, rue Général de Gaulle, près des Services Techniques, pour l’accueil des familles endeuillées. La contribution financière du Département dans ce projet s’élève à 295 849€, soit 18% du coût total des travaux.
 
La réhabilitation de l’école Les Bougainvilliers (273 élèves) n’a pas été oubliée. Les travaux ont commencé en février 2021 : étanchéité, éclairage, mise en conformité avec les règles de l’accessibilité aux personnes en situation de handicap, création de 3 classes… Le Département participe au financement de l’opération à hauteur de 613 961€, soit 16% des travaux qui s’achèveront en mars 2023.
 
Dans le cadre de la première génération du dispositif d’aide aux communes dénommé Pacte de Solidarité Territoriale (PST), la Commune de Petite Ile a bénéficié d’une enveloppe de 2 385 389 € pour lancer son programme d’investissement. « Le partenariat étroit Département – Communes est essentiel pour la mise en œuvre d’une politique d’aménagement et de développement efficiente en faveur des territoires et des populations. Aussi, le Conseil départemental s’efforce de construire ses politiques publiques en lien avec les municipalités, tout en étant à l’écoute de leurs besoins spécifiques, dans le cadre du Pacte de Solidarité Territoriale » a rappelé le président Cyrille Melchior. La réalisation d’un nouveau cimetière figure parmi les projets inscrits dans ce dispositif. La phase de conception (72 000€) a été financée grâce à cette mesure. La réalisation de ce vaste chantier qui s’étend sur 2,4 hectares le long du chemin Adénor Payet - pour une capacité de 1 100 places minimum en pleine terre et qui comprend un columbarium de 300 à 400 urnes cinéraires et des locaux techniques, sans oublier l’aménagement des places de parking et les travaux de voiries - est estimé à 5,3 millions d’euros. Il y a urgence car le cimetière du Calvaire arrive à saturation et devrait être clos dès cette année. 
 
La visite s’est achevée avec l’accueil en mairie du lutteur Mehdi Lebon-Gangate, indétrônable champion de La Réunion depuis 2016 et qui brille aussi au niveau national dans les 3 catégories (luttes gréco, UNSS et Libre). Le président Cyrille Melchior a salué le palmarès exceptionnel de ce jeune champion de 18 ans, soutenu par le Département au titre de sa politique en faveur des sportifs de haut niveau. Le soir même de la rencontre, Mehdi a pris l’avion pour intégrer le Pôle France de lutte à Dijon. Il s’est fixé plusieurs objectifs : décrocher de nouvelles médailles aux prochains championnats de France de 2021 ; porter haut les couleurs de l’île et de la France dans les compétitions internationales ; participer aux prochains JO à Los Angeles en 2028. Un nom à retenir.

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

Petite-Île, premier partenaire communal du plan

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Cyrille Melchior et André Thien Ah Koon rendent visite à la gramoune agressée lundi

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Les deux élus ont tenu à s’enquérir de l’état de santé de la victime.
Cyrille Melchior et André Thien Ah Koon rendent visite à la gramoune agressée lundi
Agressée à coups de couteau devant la Poste du Tampon lundi matin, la gramoune de 80 ans a reçu ce vendredi la visite du président du Département et du maire.

"La violence est inacceptable dans notre société; celle envers les personnes vulnérables, nos gramounes, est insupportable", a exprimé Cyrille Melchior. 
 
Les faits se sont produits lundi en milieu de matinée, sur la voie publique devant le bureau de Poste du Tampon situé rue du Général de Gaulle.


Agression au Tampon: L'agresseur ne connaissait pas sa victime
 


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Tribune libre : "Récupération et dépolitisation des dynamiques populaires à La Réunion"

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L’Observatoire de la vie politique (OVP) à La Réunion a décidé de partager son analyse de la dépolitisation à La Réunion. Pour l’OVP, ce manque de conscience politique est la conséquence de plusieurs facteurs et propose des solutions pour recréer une effervescence dans l’engagement des citoyens.
Tribune libre : 
Tribune libre

Pour expliquer l’absence d’une véritable représentation politique des quartiers à la Réunion, les hommes politiques « oublient » leur incapacité à fournir un véritable horizon politique à la population.

Si l’on prend l’exemple des quartiers, contrairement à ce que l’on peut penser, ils ne sont pas un désert politique au départ, ils le deviennent.

Depuis la fin des années 1980, la capacité des jeunes à se mobiliser a rencontré de puissants obstacles : « le pouvoir » n’a pas manqué d’user de manœuvres diverses et variées afin de récupérer et instrumentaliser ces mouvements et cela, à la seule fin de briser leur dynamique.

D’un autre côté, les associations de quartier n’ont pas toutes un discours politique subversif. Il existe en effet un clivage entre, d’une part, celles qui se dédient à l’entraide sociale et/ou religieuse, à l’alphabétisation, etc., en dépendant étroitement des subventions et, d’autre part, celles qui affichent des objectifs politiques clairs.

Les pouvoirs publics ont privilégié les premières, comptant sur elles pour « aseptiser la révolte », mais toujours réprimé les secondes, avec des méthodes variant en fonction des contextes politiques.

PREMIER FACTEUR DE DEPOLITISATION : LA RECUPERATION POLITIQUE

Prenons l’exemple des gilets jaunes à la Réunion. L’initiative suscite une dynamique politique considérable dans les territoires oubliés ; mais, rapidement, les militants se rendent compte que le(s) pouvoir(s) l’instrumentalise(ent). La gauche par exemple applaudit aux slogans réclamant un meilleur pouvoir d’achat, elle fait la sourde oreille lorsque des revendications politiques contestent son pouvoir.

Nos militants sont littéralement pris en étau entre, d’un côté, les possibilités d’ascension sociale et politiques que lui offrent les « barons » et, de l’autre, sa volonté d’autonomie qui exclut toute compromission avec le pouvoir comme toute « folklorisation » de ses luttes.

Certains, parmi les plus intègres ont cherché à intégrer une voie politique. Mais cette voie s’est avérée être une impasse : la contradiction entre discours politique et pratique militante les conduit à déserter ces formations.

DEUXIEME FACTEUR DE DEPOLITISATION : L’« ECHAPPEE CULTURELLE »

De la fin des années 1970 à nos jours, les « groupes culturels » autour du maloya et de l’identité réunionnaise se sont multipliés dans le paysage culturel réunionnais. Des premières radios « libres » à l’agence « komifo », de « ziskakan » aux « ronds maloyas » ils se veulent à l’origine une réponse à l’autisme des médias réunionnais sur les questions liées à l’histoire du peuplement par exemple.

Considérés par les militants « identitaires » ou du mouvement « maloya » qui les créent comme des outils politiques, ils s’autonomisent peu à peu de la sphère politique pour devenir des médias « comme les autres ». La contestation portée par le maloya électrique (ziskakan), qui a été (et reste) un vecteur de politisation essentiel dans la sphère culturelle, a été également aseptisée par certaines institutions — en particulier la Région — et promoteurs de la « misik lokal », qui ont financé les groupes conformes à l’idéologie dominante du profit.
 
Sur ce sujet, alors que tout prédisposait les «musiciens» à délivrer des messages révolutionnaires, ils n’ont gardé de cela que la pratique des instruments et la mise en scène rythmique. « Jouer maloya » n’est aujourd’hui qu’une parodie du message originel.

Par ailleurs, ces musiciens sont devenus élégants et chics, ne se privent pas de posséder une belle voiture, participent aux soirées mondaines tout en n’oubliant pas de s’afficher sur les réseaux sociaux. Ils sont davantage dans un jeu de séduction.

Le système récupère alors la substance profonde du message et ne laisse que la surface, l’esthétisme. Le système a vaincu.

Extrêmement complaisants avec le monde politique et soumis au système marchand, ils contribuent chaque jour à « dépolitiser » la forme de contestation la plus aboutie qui existe dans ce pays : notre culture.

LE TROISIEME FACTEUR DE DEPOLITISATION : LE RECRUTEMENT

Les partis politiques vont trouver chez l’artiste ou le sportif de renom, emblématique d’un quartier, un moyen de rallier des électeurs et de s’en servir pour assouvir leur soif du pouvoir. La manœuvre politique s’avère rentable sur le plan électoral. En effet, les masses populaires, ainsi trompées, assimilent leur adhésion au discours politique du pouvoir en place à la sympathie qu’ils éprouvent pour la personnalité s’étant faite le relais de ce même pouvoir. Ainsi, les personnalités culturelles (et sportives) populaires se laissent tantôt courtiser par un parti puis par l’autre en fonction de ce que ces derniers leur proposent. Ils n’agissent alors pas autrement que comme le feraient des mercenaires, ici vendus aux intérêts du pouvoir.

À choisir entre leur intégrité et l’argent facile pour échapper à leur condition sociale, ceux-là ont fait leur choix. Un choix qui les aura amenés à se renier et à trahir les leurs et ainsi brader à vil prix leurs idéaux.

Ce n’est alors rien moins qu’une trahison populaire qui s’accomplit dans les quartiers. Une manœuvre égoïste et sans vergogne contribuant pour beaucoup à maintenir le peuple dont ils sont issus à une précarité sans fin.

Désormais le clientélisme devient la seule règle, la seule norme.

Et ce n’est guère qu’à l’aune de ce phénomène de trahison sociale permanent que les quartiers interprètent le fait politique d’un œil désabusé.

LE QUATRIEME FACTEUR DE DEPOLITISATION : LE PARADOXE

La conscience politique des militants « la kour » émerge avec l’accumulation d’un capital scolaire et culturel (niveau d’étude plus élevé que la moyenne, connaissance plus fine de la société , etc.) qui les prédispose... à s’écarter des quartiers.

Pire encore : alors que l’école des années 1980 rendait plus probables des trajectoires d’ascension sociale, le délabrement de l’enseignement public, les retraits des subventions des associations et les politiques publiques antisociales rendent plus difficile la politisation d’une nouvelle génération de jeunes habitants des cités. Et la précarisation croissante de la société touche évidemment plus durement les quartiers populaires, y compris les militants potentiels.

Après un engagement de jeunesse souvent synonyme de « sacrifice individuel », beaucoup décident de « se ranger », à cause de l’instabilité sociale du statut de « militant professionnel » et de l’absence de perspectives politiques tangibles. C’est pourquoi il n’est pas rare de les retrouver dans des postes de chargé de mission ou d’éducateur au sein des conseils généraux et des mairies, ou toute autre fonction dans laquelle ils peuvent faire valoir leur expérience et leur connaissance des quartiers. La plupart d’entre eux n’habitent plus dans les cités délabrées...

Bref, il n’est pas étonnant que l’encadrement politique des jeunes habitants des cités soit alors devenu quasiment inexistant. On assiste même à une véritable régression politique. Alors que les municipalités détruisent toute possibilité d’engagement dans les quartiers par une politique budgétaire restrictive, elles continuent toujours de miser sur ce que l’on peut appeler « les nouveaux pompiers » .

LE CINQUIEME FACTEUR DE DEPOLITISATION : LA DELEGATION

Certaines associations quant à elles ont tout fait pour cantonner les nouvelles dynamiques à l’inscription sur les listes électorales. La mobilisation pour l’inscription sur les listes électorales sous-entend que le changement s’opérerait par délégation des habitants des cités aux institutions de la République. Elle conforte la séparation entre « ceux qui demandent des changements » et « ceux qui font de la politique ». Elle occulte les insuffisances criantes du système représentatif. Elle gomme l’histoire des habitants des quartiers, qui ont tenté de prendre leur destin en main et refusé de faire confiance aux professionnels de la politique.

Finalement, c’est plus un aveu d’impuissance et un manque d’imagination que l’émergence d’une nouvelle génération militante.

CONCLUSION
Comment faire en sorte que ceux qui en sont exclus réinvestissent le champ politique ?

Cette question se trouve au cœur des réflexions des mouvements autonomes et des quartiers.
Cette dynamique ne se consolidera pas :
*Sans s’inspirer des causes de leurs échecs politiques du passé afin de ne plus les réitérer ; *Par la compréhension des phénomènes qui expliquent la désertification politique ;
*En travaillant à l’élaboration d’un appareil militant structuré et organisé pour peser politiquement ;
*En rédigeant une doctrine politique émancipatrice, à la fois claire et exhaustive vers laquelle les quartiers se tourneront afin de se structurer politiquement.

Les partis « nationalistes » du type du « projet réunionnais » ont trop longtemps suivi des calendriers imposés de l’extérieur : le clivage créole/zoreil, les affaires de « discrimination culturelle », le concept de « génocide par substitution » et faux procès à des prétendus boucs émissaires ont trop longtemps détourné l’attention des quartiers et plus largement de la population.

Observatoire de la vie politique à la Réunion

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Vidéo - Patrice Selly dresse un bilan de sa première année à la mairie

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Patrice Selly, le maire de Saint-Benoît, a accepté de répondre aux questions de Pierrot Dupuy pour dresser un bilan de sa première année de mandat. L’occasion pour l’édile de revenir sur la situation de la commune avant son arrivée et ses ambitions pour demain.
Vidéo - Patrice Selly dresse un bilan de sa première année à la mairie
Après une première année dans le fauteuil de maire de Saint-Benoît, Patrice Selly a accepté de répondre aux questions de Pierrot Dupuy. L'avocat de profession a joué cartes sur table et n’a pas hésité à aborder toutes les problématiques que rencontre sa municipalité.

Face à une situation financière "catastrophique" à son arrivée, Patrice Selly explique les décisions difficiles qui ont dû être prises afin d’éviter le pire. C’est à présent vers le meilleur qu’il se tourne. Le maire de Saint-Benoît compte refaire de sa commune la capitale de l’Est et en faire une ville dynamique.

Découvrez comment il compte s’y prendre dans l'interview ci-dessous :


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C’est reparti pour une année à l’école municipale des sports multi-activités !

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C’est reparti pour une année à l’école municipale des sports multi-activités !
Promouvoir le sport et faire découvrir une multitude de disciplines aux marmailles tout au long de l’année, c’est avant tout favoriser l’excellence sportive. Labellisée Ville Active et Sportive, la Ville de Saint-Paul, via son école municipale des sports multi-activités, porte ce dispositif qui permet à plus d’une centaine d’enfants du territoire de se dépenser chaque mercredi.

Ils sont âgés entre 5 et 11 ans et profitent, chaque mercredi depuis la rentrée, des nombreuses activités physiques proposées par le dispositif école municipale des sports multi-activités de la Ville de Saint-Paul.

Golf, tir à l’arc, trampo-gym, expression corporelle, volley, beach soccer, escalade, natation mais aussi danse, boxe… Bref, de quoi goûter à tous les sports sur une année scolaire sans changer de club !

Moyennant 54 euros par an, l’école municipale des sports multi-activités propose ces disciplines sur plusieurs sites du territoire : le CREPS de Saint-Paul, le gymnase du centre, le Complexe Sportif WIN-LIME à Bois-de-Nèfles, la piscine du front de mer ou encore le terrain de beach à proximité. Les pieds dans le sable, les enfants peuvent s’essayer au beach volley, beach soccer ou encore au beach tennis.

Depuis la rentrée scolaire, les activités se déroulent les mercredis de 8 à 12 heures, de 10 à 11 heures, de 11 à 12 heures et de 13 à 16 heures. Les parents doivent choisir l’un de ces créneaux horaires.

Plus d’informations ? Contactez la Direction des Sports de la Ville au 02 62 34 49 34.

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Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

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Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho
Ce jeudi 26 août a eu lieu l'inauguration d'une aire de jeux à Bras de Pontho au Tampon en présence de M. le Maire André THIEN AH KOON, du Directeur Général des Services de la Mairie du Tampon M. GUEZELOT, des élus du Conseil Municipal ainsi que des Conseillers Régionaux et Départementaux.
 
Cette réhabilitation a pour objectif de redynamiser le quartier de Bras de Pontho et d'offrir aux Tamponnais et Tamponnaises un lieu de loisirs sécurisé destiné aux enfants et adultes. 
 
Ce bel espace en plein air permet l'accueil de 102 joueurs. 
 
Ce projet d'une durée de 6 mois, a été concrétisé grâce au travail des entreprises Ludicité, Soltech et Sulo, pour un coût total des travaux  de 237 140 € 
 
Au total, 12 jeux multifonctions ont été installés. Ils sont adaptés aux enfants de différents âges à partir de 1 an (sous la responsabilité d'adultes) :
  • 1 jeu de combinaison imposante,
  • 1 jeu à rotation,
  • 1 jeu à ressort,
  • 1 jeu à thème,
  • 1 balançoire,
  • 1 jeu à bascule,
  • 1 tyrolienne pour des joueurs.
Un équipement de 5 jeux sportifs dédiés aux adultes et aux jeunes de plus de 14 ans a également été prévu :
  • 1 banc à abdominaux,
  • 1 presse pour les pectoraux,
  • 1 banc de développé couché,
  • 1 poulie,
  • 1 extenseur de cuisses.
Cet aménagement ludique situé à proximité de l'école Primaire de Bras de Pontho a conquis parents et enfants qui se sont appropriés ce terrain de jeux dès son ouverture.
 
La commune du Tampon est fière de pouvoir offrir aux plus petits comme aux plus grands un nouveau lieu à eux pour s’amuser en toute sécurité.

Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

Inauguration de l'Aire de jeux de Bras de Pontho

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5 infractions sur les lieux d'un accident mortel à St-Leu en juillet

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5 infractions sur les lieux d'un accident mortel à St-Leu en juillet
Suite à l’accident mortel survenu le 19 juillet 2021 à 06 heures 30, rue du général Lambert, en agglomération de St-Leu où un piéton a perdu la vie en traversant la chaussée, une opération « Retour sur les lieux du drame » a été menée par les motocyclistes de la brigade motorisée de Saint-Paul, appuyés par les gendarmes de la communauté de brigades de St-Leu, ce vendredi matin.

Le but de cette action, était de contrôler le respect de la priorité due aux piétons traversant sur les passages protégés, mais également de constater les infractions à la vitesse et les distracteurs de conduite.

Au cours de ce service, 05 infractions ont été constatées dont 03 non-ports de ceinture, 01 téléphone, 01 contrôle technique.
Rappel : Ne pas céder le passage à un piéton est une infraction entraînant la perte de 6 points sur le permis de conduire ainsi qu’une amende de 135 euros.

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Même un monstre peut s’amender… mais y’a encore du boulot

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Audience de correctionnelle au tribunal de Champ fleuri ce vendredi 27 août 2021.
Même un monstre peut s’amender… mais y’a encore du boulot
Il y a en chaque individu, même le plus repoussant des indignes, une étincelle d’humanité qui permet de ne pas sombrer définitivement dans un pessimisme absolu. De croire que tout n’est pas forcément voué à l’Enfer que décrivait si bien Dante. C’est, il me semble, ce qui s’est passé pour S.B. qui, au début de l’audience, semblait ne pas valoir la corde pour la pendre…

On parle souvent de pères ou de mères indignes. Et, indigne, cette forte femme de 40 ans l’a été à plus d’un titre. Elle a passé plus de 10 ans à battre ses trois filles comme plâtre ! Pour l’une de ces malheureuses, le calvaire a débuté alors qu’elle atteignait à peine l’âge de quatre ans.

Il faudrait un Prévert…

La longue liste des souffrances et autres « innommabilités » infligées aux innocentes victimes fait frémir. Car lorsqu’elle avait bu, S.B. était totalement incapable de contrôler ses fureurs et autres insanités. Et pour ce qui est de boire, elle y allait avec une bonne volonté qui laisse pantois.

Alcoolisée tous les jours (au rhum charrette si j’ai bien compris), cette femme devenait le tyran qu’elle n’était jamais à jeun. Très vite, la peur s’est installée dans ce foyer, modeste certes, mais pas plus que tous les foyers subsistant du RSA, RMI et autres aumônes étatiques.

Gifles, coups de savates, coups de ceintures, cheveux tirés « à l’arraché » ; ça n’a l’air de rien mais il n’est pas besoin d’une batte de base ball ou d’un chabouk pour infliger de lancinantes douleurs. Plusieurs fois, les gamines ont obtenu des certificats médicaux prescrivant des ITT supérieures à 8 jours, ce qui n’est pas rien. Et s’il n’y avait que les coups… C’est oublier que la souffrance morale doit être tout aussi destructrice, quand des enfants constatent que celle qui devrait les protéger les martyrise et, en fin de compte, ne les aime pas.

Le pire n’a pas encore été dit…

Quand la grand-mère s’en mêle

Le (ou les) père des enfants a depuis longtemps déserté le foyer conjugal. La maman n’a eu de cesse alors que de se trouver un nouveau compagnon.

Nous avons dit que lorsqu’elle était imbibée, S.B. voyait se lever toutes ses inhibitions. Dans ces cas-là, c’est-à-dire à peu près chaque jour que Dieu fait, elle et lui visionnaient une ou deux cassettes porno en « oubliant » d’envoyer les enfants au lit.

Puis, sans doute émoustillé par ces performances cinématographiques, le couple s’abandonnait à des « performances » sexuelles, porte de la chambre grande ouverte, à fond les décibels.

Âgée d’environ treize ans, la plus grande des gamines se réfugie chez sa grand-mère. Elle pense sans doute échapper aux coups ; tu parles. Même lorsqu’elle ne passe qu’un petit moment chez sa mère, histoire de serrer ses deux soeurs dans ses bras, elle reçoit sa juste part de coups en tous genres.

C’est la grand-mère des mômes qui va porter les faits devant les gendarmes de Sainte-Suzanne. Inexorable (heureusement), la Justice se met en branle. Lorsque les enquêteurs sonnent à la porte, la maman est à poil et totalement saoule. Son copain aussi mais il faut dire à la décharge de ce dernier qu’il n’a jamais levé la main sur les enfants. Tout au plus pourrait-on lui reprocher une non-assistance à enfants en danger mais ceci n’a jamais été évoqué. Elle prétend empêcher les gendarmes de franchir le seuil de sa demeure. Ils passent outre et, dans une chambre fermée à clef, trouvent deux gamines en pleurs.

Ça a fait « tilt »

A entendre l’énumération des faits, on se dit qu’un tel monstre ne mérite aucune indulgence. Moi-même, avant le début de l’audience, je m’étais dit : « Celle-là, je vais te la casser… ». Comme la plupart des gens normalement constitués, je suis contre toute violence que ce soit ; sauf en cas de légitime défense, cela va de soi. Que l’on s’en prenne à des innocents sans défense, non, ça ne passe pas : pas de pardon !
Et pourtant, il a suffit de peu pour changer la donne.

On a vu ce monstre sans foi ni loi arriver à la barre et commencer à répondre aux questions pointues de la Présidente Meunier-Lemas (non, elle n’habite pas à Fontvielle… ouaf !) et puis, très vite, fondre en larmes…
Et l’on sentait bien que ce n’était pas du chiqué, pas du cinéma.

Si, durant la garde à vue du couple, tous les faits ont été confirmés par le copain ; si S.B. a tenté de minimiser ce qu’on lui reprochait ; si les enfants ont été confiées à leur grand-mère ; si les services sociaux départementaux y ont mis le holà avec des mesures d’éloignement ; depuis lors, S.B. a accompli un énorme travail sur elle-même.

Elle a subitement pris conscience de sa monstruosité qui, dix ans durant, a fait vivre l’enfer à ses filles. Aidée en cela par son copain, un des rares à ne pas l’abandonner à son sort.

Elle le reconnaît d’ailleurs à l’audience : « Sans lui, je ne m’en serais jamais sortie ! » Sans lui certes, mais aussi sans sa propre maman, sans le Juge des affaires familiales, sans les assistantes sociales. Elle a sollicité toutes les aides possibles, les a obtenues et, depuis trois ans, ne touche plus une goutte d’alcool. Confite dans sa macération coupable, elle se demande juste maintenant comment se faire pardonner par ses filles et comment les revoir.

Un total manque d’empathie

Les gamines, pour l’heure, ne veulent pas rencontrer leur génitrice. On n’efface pas dix ans de bagne d’un trait de plume.

« J’ai une bonne maman, un bon ami, un bon réseau social, et surtout de bons enfants. C’est l’alcoolisation qui m’a détruite, dit-elle la voix enrouée. J’ai enfin trouvé un emploi d’aide familiale, en CDI, auprès de personnes âgées. Je remercie l’administration qui m’a aidée à redevenir normale ».

Son bulletin judiciaire est vierge et la fin de son addiction est confirmée. On attendait les plaidoiries. La première, très surprenante, fut celle de l’avocate de l’ARAJUFA. Si le rôle de cette association est irremplaçable concernant la défense des familles désargentées, on a été surpris du total manque d’empathie chez son avocate que je ne nommerai pas par pure charité chrétienne. Une avocate allant jusqu’à dire que l’accusée continuait de minimiser les faits alors que justement, deux minutes plus tôt, elle venait de tout reconnaître à la barre. Et où étaient les enfants, dans ce réquisitoire avant l’heure ?

La Procureure Prudhomme elle-même fut moins acharnée, reconnaissant qu’il fallait admettre les efforts de l’accusée pour se reconstruire… « même sil y a encore du boulot ». Car même si l’accusée a manifestement évolué, dix ans de galère ne disparaissent pas d’un coup. Et madame Prudhomme de réclamer 15 mois avec sursis, l’obligation de soins (déjà en cours) et l’indemnisation des victimes.

Me Malet, pour l’accusée, a été bref mais net. Précisant qu’au vu des efforts de l’accusée, l’éducatrice sociale en charge du dossier a déjà demandé au JAF (juge des affaires familiales) un assouplissement des mesures d’éloignement « puisque les choses vont dans le bon sens. A vous de l’encourager dans ses efforts ».

Pour certains faits, S.B. a bénéficié d’une relaxe partielle. Pour le reste, 12 mois avec sursis, obligation de soins, de travailler et d’indemniser les victimes. C’est l’avocate de l’Arajufa qui était contente : elle a obtenu ses 9.000 euros.


(P.S. A propos de Fontvielle, ça ne vous dit rien, le meunier, le moulin, le mas de Provence ? Oui, je sais, je sais, mais il fallait bien que je me laisse aller parce que trop de désespoir i relâche, comme dit gramoune).

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Saint-Paul concerné par une coupure de courant ce lundi 30 août

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Saint-Paul concerné par une coupure de courant ce lundi 30 août
EDF informe ses clients de la Commune de Saint-Paul qu’ils seront concernés par une coupure d’électricité pour travaux entre 8h30 et 13h30 dans les secteurs suivants :

Impasse de la Vigne, Impasse des Raisins et Rue Étienne Regnault

Merci de votre compréhension

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Vigilance vents forts sur presque toute La Réunion dès 22h

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Vigilance vents forts sur presque toute La Réunion dès 22h
Le vent de secteur Sud-Est à Est va se renforcer sensiblement vers la fin de journée de ce vendredi 27 Août 2021 pour approcher 90 à 100 km/h sur les zones Sud, Sud-Est, Est et Nord voire plus de 100 km/h en montagne.

Les plus hauts sommets de la zone Ouest comme le Maïdo sont également impactés.
Ce vent a tendance à faiblir demain Samedi 28 Août en soirée.

Ce bulletin sera réactualisé demain Samedi 28 Août 2021 vers 7 heures locales.

BULLETIN DE VIGILANCE VENTS FORTS (page 2/2)
Tenez-vous au courant de l'évolution de la situation météorologique en écoutant les
informations diffusées dans les médias par Météo-France et les autorités.
Dans la mesure du possible :
● Restez chez vous.
● Mettez-vous à l'écoute de vos stations et radios locales.
● Prenez contact avec vos voisins et organisez-vous.
En cas d'obligation de déplacement :
● Limitez-vous au strict indispensable en évitant, de préférence, les secteurs forestiers.
● Limitez votre vitesse sur route, en particuliers si vous conduisez un véhicule ou un attelage
sensible aux effets du vent.
● Signalez votre départ, votre destination et votre arrivée à vos proches.
Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche :
● Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d'être endommagés .
● Soyez vigilants face à l'envol et aux chutes possibles d'objets divers, tels que branches, tôles,
panneaux,...
● N'intervenez en aucun cas sur les toitures et ne touchez pas à des fils électriques tombés au
sol.
● Ne sortez pas en mer, renforcez les amarres des bateaux à quai.
● Ne vous promenez pas en forêt, sur le littoral ou sur les plages.
● Prevoyez des moyens d'éclairage de secours et faites une réserve d'eau potable.
● Si vous utilisez un dispositif d'assistance médicale (respiratoire ou autre) alimenté par
l'electricité, prenez vos précautions en contactant votre établissement de santé ou votre
association de prise en charge.
Site internet de Météo-France : www.meteo.re

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Saint-Pierre : Il blesse grièvement à la main son compagnon de beuverie

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La victime s'est emparée du couteau de peur de se faire poignarder. Son agresseur épluchait des oignons pour préparer un rougail la morue quand la situation a dérapé.
Saint-Pierre : Il blesse grièvement à la main son compagnon de beuverie
Une triste situation pour ces deux dalons pris au piège de la solitude et de l’alcool, a constaté la partie civile. Victor* et Eric* habitent la même résidence et si les deux hommes ont l’habitude de boire ensemble, des tensions sont apparues la veille des faits. Eric accuse Victor de lui avoir volé une bouteille d’huile et un avocat. Ce jour-là, le 28 mars 2020, alors que Victor prépare son repas, il aperçoit son ami dans la cour et décide d’aller lui parler. Tous les deux sont ivres et Victor s’avance avec son couteau qu’il n’a pas pensé à déposer, a-t-il assuré. En le voyant arriver, Eric l’injurie.

"A force insulte a moin mon colère la monté", a expliqué Victor ce jeudi. Si son ami ne s’était pas emparé du couteau à pleine main, le coup aurait pu toucher le ventre, a témoigné une voisine. 
 
Eric a bénéficié de 100 jours d’ITT pour ses blessures importantes à la main qui ont nécessité des opérations au sein du service spécialisé au CHU Nord, évitant ainsi de justesse l’amputation.
 
Rappelant qu’il y a quelques mois une bagarre entre compagnons de beuverie s’est terminée par un coup de couteau au coeur, la procureure Caroline Calbo a demandé 18 mois de sursis probatoire. 
 
Malgré la défense de Me Gabriel Odier qui a pointé un immeuble bien connu de Saint-Pierre où les résidents en difficulté sont laissés à l’abandon, les réquisitions du parquet ont été suivies par le jury. A la demande de la partie civile représentée par la batonnière Me Séverine Ferrante, un renvoi sur intérêts civils a été accordé. 
 
*prénoms d’emprunt 

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