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Zamalés et alcoolisés : Permis et véhicules retirés

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Voici le bilan des contrôles routiers menés par l'Escadron départemental de la Sécurité routière :
Zamalés et alcoolisés : Permis et véhicules retirés
Dans l'après-midi du mardi 09 novembre 2021 de 16 heures 30 à 19 heures 30, les gendarmes de la brigade de Bras-Panon appuyés par les motocyclistes de la B.Mo de Saint-Benoît ont réalisé un service coordonné de contrôle des mobilités, en agglomération de Bras-Panon.
Le bilan fait état de 22 infractions constatées dont 12 graves génératrices d'accidents.
02 conduites sous l’emprise de zamal et 01 conduite sous l’empire d’un état alcoolique (0.63 Mg/l) ont entraîné la perte du permis de conduire pour les conducteurs, et la mise en fourrière administrative de leur automobile.
02 conduites malgré une suspension administrative du permis de conduire, 02 défauts d’assurance, 05 non-ports de ceinture et 10 infractions diverses (téléphone, équipements, …).
 
Au cours de la matinée du mercredi 10 novembre 2021 de 09 heures 00 à 12 heures 00, les motocyclistes de l’E.D.S.R ont réalisé un service coordonnée avec les contrôleurs de la DEETS et de la DEAL, sur la RN.3, à proximité du Groupe Hospitalier EST Réunion à St-Benoit.
Cette opération avait pour objectif principal le contrôle des véhicules de transports particuliers de personnes (Taxis). (Photographies jointes)
 
13 infractions spécifiques à la réglementation et circulation des taxis ont été constatées :
- 09 véhicules dépourvus d’un terminal de paiement électronique.
- 02 absences d’attestation préfectorale d’aptitude physique.
- 01 défaut de contrôle technique.
- 01 transport d’enfant sans système de retenue.
Nota : Les équipements obligatoires d’un taxi
- Un taximètre : Compteur qui enregistre le parcours, la durée et indique la somme à payer.
- Un dispositif extérieur lumineux.
- Une plaque fixée au véhicule : Numéro autorisation de stationnement et commune de rattachement.
- Une imprimante : Connectée au taximètre pour éditer la note du prix à payer pour le passager.

- Un terminal de paiement électronique.
 

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Décibel Live : Un concert à suivre en direct ce jeudi

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Le Décibel Live sera à retrouver ce jeudi 11 novembre de 12h à 18h sur RSL Radio.
Décibel Live : Un concert à suivre en direct ce jeudi
DJ Go, DJ Geof, DJ Sam, DJ Lionel, Yo K'Ling et Patrice vous feront danser ce jeudi 11 novembre entre midi et 18 heures.

Le mix sera à retrouver sur RSL Radio FM grâce à la Team Décibel Animation, La Zoone et le Kartel Prod.

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Tribunal sud : le profil des 7 prévenus reconnus coupables de détention d'images pédopornographiques

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Ce mercredi, 7 personnes ont été présentées à un juge dans le cadre d’une comparution immédiate au tribunal de Saint-Pierre. Elles ont toutes été condamnées à des peines de 18 à 24 mois de prison.
Tribunal sud : le profil des 7 prévenus reconnus coupables de détention d'images pédopornographiques
A Saint-Pierre, à Saint-Joseph, au Tampon ou encore à Saint-Louis, les 7 prévenus dans le sud sont arrivés menottés dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Saint-Pierre.

Certains en chemise et chaussures de ville, d’autres en t-shirt et savates. Les profils des prévenus, qui ne se connaissent pas, diffèrent. 

Agés entre 31 et 60 ans, tous comparaissent cependant pour détention et diffusion d’images à caractère pedo-pornographique dans le cadre d’une vaste opération menée par le centre de lutte contre les criminalités numériques situé à Pontoise mais aussi la section de recherches de Saint-Denis sur toute l’île. 

Dans le nord, trois personnes ont été jugées et condamnées à des peines avec sursis. Au total, 17 personnes ont été inquiétées dans cette affaire avec pour certains plus de 5000 fichiers téléchargés via la plateforme e-mule, un réseau peer to peer d’échange et de partage de fichiers. 

Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre s’est, lui, penché sur des profils pour lesquels les expertises psychologiques ont démontré des niveaux de dangerosité modérée ayant développé "une fantasmatique pédopornographique" pour la plupart plus ou moins ancienne. 

"Je pense que j’ai une certaine perversité"

Thomas*, 46 ans, casier judiciaire vierge, est célibataire. Ce père d’un enfant de 22 ans, sans emploi, a téléchargé 353 fichiers pédopornographiques sur son ordinateur dont des vidéos particulièrement choquantes de viol d’enfants et de bébés. L’homme apparait très peu inséré dans une vie sociale et depuis 2017 visionne régulièrement du contenu pornographique. 

Damien*, 53 ans, célibataire, a un enfant avec qui il n’a pas de contact. Cet électricien a quatre mentions à son casier judiciaire pour des délits routiers. L’homme, ancien alcoolique sevré depuis plus de 2 ans, a téléchargé 474 fichiers. Il reconnaît une addiction au sexe. " Je suis accro au cyber sexe en tout genre sauf ce qui concerne la zoophilie. Je pense que j’ai une certaine perversité", admet-il face au tribunal.

Autre profil: celui de Fréderic*, 31 ans, qui vit en concubinage et est père de deux enfants. Sans emploi, allocataire de l’AAH, il a téléchargé 191 fichiers et tente d’expliquer au tribunal qu’il a commencé "par curiosité et c’est devenu ensuite une addiction". 

Paul*, 50 ans, père de famille, marié, est cadre dans un supermarché. L’homme est le seul à nier les faits. 597 images ont été téléchargées sur son ordinateur. Le quinquagénaire assure ne pas savoir d’où proviennent les fichiers. Pourtant Paul a utilisé "teen" ("jeune", ndlr) ou encore "petite" comme mots clés dans le moteur de recherche de la plateforme. 

Des "vidéos et des images qui soulèvent le coeur"

Durant l’audience, la vice-procureure est déterminée à faire prendre conscience à chacun des prévenus la gravité de leurs actes. Une gravité qui nécessite certes des soins et de les ficher surtout en tant que délinquants sexuels. Pour leur en faire prendre conscience, la représentante de la société n’hésite pas à décrire le contenu des images voire même à montrer les photos. Des "vidéos et des images qui soulèvent le coeur", qui ne relèvent pas "du fantasme et du virtuel",  face à des "personnes qui trouvent du plaisir en visionnant des viols", fustige-t-elle. 

"Internet n’a jamais autant permis d’accéder à ce genre de contenus illicites", souligne Me Emeline K’Bidy. Reste la violence des images téléchargées qui mettent en scène des enfants en pleurs.  A la question de savoir comment peut-on regarder, la robe noire en soutien de Thomas avance l’explication de "l’ambivalence", ressentir à la fois du dégoût, du désir mais aussi de la honte et de la souffrance. Aussi "il faut certaines capacités d’introspection pour voir que derrière ces vidéos il y a des enfants qui souffrent". 

Le bâtonnier Normane Omarjee s’est appuyé sur un sondage réalisé sur un site légal de contenu pornographique pour expliquer que le mot "teen" fait partie des mots-clés les plus recherchés sans pour autant tomber sur de la pédopornographie. Pour la défense de Paul, il pointe également l’imprécision de la citation. En vain.

Les 7 prévenus ont tous été reconnus coupables de l’ensemble des faits reprochés. Un a été condamné à 2 ans avec sursis probatoire durant 24 mois. Les 6 autres ont été condamnés à 18 mois assortis d’un sursis probatoire de 24 mois.

Ils ont tous reçu une obligation de soins, une interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs. Ils sont également inscrits au Fijais, le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes. La confiscation des scellés, autrement dit des ordinateurs sur lesquels ils se connectaient et collectaient des images, a également été prononcée.

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Vidéo - Coup de filet : "Des images de pédopornographie insoutenables qui nous heurtent"

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​L'autorité judiciaire en dévoile un peu plus sur les contours du vaste coup de filet anti-pédopornographie réalisé ce lundi aux quatre coins de l’île.
Vidéo - Coup de filet :
Les procureures des parquets de Saint-Denis et de Saint-Pierre se sont exprimées sur le coup de filet ordonné en début de semaine à La Réunion. Des détenteurs d’images pédopornographiques ont été interpellés à leur domicile, et à leur réveil, lundi. L’opération menée conjointement autant en zone gendarmerie que police a mobilisé toute la chaîne pénale, auxiliaires de justice compris.

Une série d’interpellations que les procureures Véronique Denizot et Caroline Calbo ont voulu effectuer de façon concomitante afin d’éviter la déperdition des preuves. 

Une opération "extra-ordinaire", affirme la nouvelle procureure de Saint-Denis. Extraordinaire par l’ampleur des moyens engagés et le temps consacré. Il y a six mois de cela, révèle le général Pierre Poty, ses hommes de la section de recherches ciblaient une vingtaine d’internautes qui ont pour habitude de fréquenter le deep web. Dans les méandres de la Toile, ces Réunionnais visionnent et téléchargent des images faisant figurer des mineurs dans des positions sexuelles par définition dégradantes au vu de l'insouciance de ces jeunes victimes. Leur chasse est alors lancée avec le concours d’un service dédié, le C3N* situé en métropole, à Pontoise, car ce dernier possède "des moyens techniques dont nous ne disposons pas forcément sur le plan local", reconnaît le commandant de la Gendarmerie.

L’évidence ne tarde pas à sauter aux yeux des profilers. Ils ont affaire à des internautes qui fréquentent clairement ces sites aux photos abjectes. "On est loin de la recherche Google", compare subtilement le général Poty pour caractériser la détermination de ces chasseurs d’images sales.

Sur la vingtaine d’individus repérés, 17 sont finalement retenus à l’issue du travail de fourmis mené localement pour mettre un nom derrière les adresses IP de ces internautes. Leur interpellation interviendra dans le même timing lundi matin aux aurores. 

Une dangerosité et une perversion sexuelle inquiétante

Cette simultanéité ne signifie pas pour autant l’existence d’un réseau. "Chacun est poursuivi individuellement", confirme Véronique Denizot, approuvant le choix d’un jugement rapide sous la forme de comparutions immédiates. A l’heure où ce point presse était donné au tribunal de proximité de Saint-Paul, les audiences des prévenus n’étaient pas toutes terminées - dans le nord et dans le sud - mais leur condamnation accompagnée, quoi qu’il arrive, d’un suivi psychologique, ne faisait déjà aucun doute.

Parmi les 17 prévenus, l’un présente "une dangerosité et une perversion sexuelle inquiétante". Un trait de caractère qui n’est apparu aux magistrats que lors de son expertise menée lors de sa garde à vue. Un profil qui "laissait craindre un passage à l’acte", évoque même le général Poty.

Jusqu'à 5000 fichiers

Livrant encore un peu plus de détails sur les profils de ces 17 hommes, Véronique Denizot fait ressortir le profil de personnes plutôt solitaires. Pour celles qui ont une vie de famille, c’est la stupéfaction qui semble régner dans l’entourage des interpellés, selon le commissaire Thierry Le Floch. Aucun élément ne laisse penser que des personnes de leur entourage aient été au courant de leur double vie sur le Net. "S'agissant des quatre mis en cause en zone Police, j'ai lu l'audition de deux épouses qui n'en avaient absolument pas connaissance; et nous n'avons pas du tout décelé d'éléments pouvant contredire leur ignorance de l'addiction de leur conjoint", intervient le commissaire Le Floch.

Cette opération d’envergure qui constitue une première dans un territoire domien a valeur d’exemple, reconnaît quant à lui le numéro 1 de la Gendarmerie à La Réunion. Par son mode opératoire, "ce signal très fort envoyé" montre que même derrière un écran, personne n’est à l’abri d’une réponse de la Justice. 

Dans les villes du ressort du tribunal judiciaire de Saint-Pierre, 8 personnes ont été déférées ce mercredi matin. 7 ont comparu dès cet après-midi. Une seule va faire l’objet d’un délai différé en raison de l’expertise psychologique qui n’a pas pu être menée dans le créneau des 48 heures de garde à vue. Leur profil va d’un jeune homme de 21 ans jusqu’à celui d’un homme âgé de 53 ans. Certains ont téléchargé 4 fichiers lorsqu’un autre a fait une véritable razzia. Les enquêteurs ont retracé le download de pas moins de 4000 fichiers sur son ordinateur.

"La plupart ont reconnu les faits, et certains même une véritable addiction. Tous sauf un", affirme Caroline Calbo, procureure de Saint-Pierre.

Un gardé à vue abusé dans son enfance

En zone Police, pas moins de 24 fonctionnaires ont été mobilisés. Parmi les prévenus, des profils très particuliers ont été trouvés. Hormis les images à caractère pédophile et certaines combinées à de la zoophilie, les policiers sont parfois tombés sur des images mettant en scène des bébés. Le chef de la Sûreté départementale parle d’"une charge émotionnelle importante pour ses enquêteurs qui sont avant tout des hommes et des femmes, parfois pères et mères de famille". C’est d’ailleurs sur son secteur de la circonscription de Saint-Denis que le profil du plus gros consommateur d’images montrant des mineurs a été localisé, sur les 17 interpellés. Le Dionysien possédait plus de 5000 fichiers. Un autre gardé à vue a quant à lui avoué avoir été abusé dans son enfance dans un cadre religieux pour tenter d'expliquer son attirance pour de telles images.

La dureté des images est aussi un aspect qui révolte Véronique Denizot. "Aucun territoire n’est épargné. Ce sont des faits qui ne faiblissent pas. Notre lutte doit toujours s’exercer face à des images insoutenables, qui nous heurtent", ne s’habitue pas la magistrate au parcours et aux dossiers pourtant très fournis au sein de l'institution judiciaire. "Malgré l’expérience qui est la nôtre, il est difficile pour nous d’étudier des dossiers avec de très jeunes enfants subissant des actes sexuels par des adultes", ajoute-t-elle. Sa collègue du parquet Sud salue également les techniciens d'investigation de la Gendarmerie nationale - d'ailleurs présents à ce point presse - qui sont confrontés chaque jour à ce type d'images.

Sur les teraoctets de données informatiques saisies chez ces particuliers, aucun fichier n'indique pour l'heure que des images auraient été photographiées ou tournées à La Réunion.

*centre de lutte contre les criminalités numériques


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Il prend 16.000 photos d'une fillette du quartier

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Le volet judiciaire d'un vaste coup de filet des forces de l'ordre dans une affaire de pédo-pornographique démarre ce jeudi. Après des interpellations aux quatre coins de La Réunion, 11 individus se sont retrouvés en comparution immédiate devant les tribunaux de Saint-Pierre et de Saint-Denis. Les condamnations sont tombées pour plusieurs d'entre eux.
Il prend 16.000 photos d'une fillette du quartier
Plusieurs personnes soupçonnées de détenir ou de partager des images pornographiques mettant en scène des enfants sont face à la Justice. Onze sont présentées en comparution immédiate à Saint-Denis et à Saint-Pierre tandis que les cinq autres ont été placées sous contrôle judiciaire et seront jugées ultérieurement.

Il regardait une vidéo pédo-pornographique à l'arrivée des forces de l'ordre

Parmi les trois prévenus jugés par le tribunal de Champ Fleuri., Jean M., 53 ans, dont le casier judiciaire est vide. Le quinquagénaire possède beaucoup de matériel informatique chez lui. Les enquêteurs ont retrouvé près de 3.000 fichiers de jeunes mineurs sur les disques durs saisis. 

Une vidéo pédo-pornographique était affichée à l'écran lorsque les forces de l'ordre ont démarré la perquisition.

L'homme souffre d'une maladie auto-immune, sa femme est son auxiliaire de vie. Elle reconnaît avoir vu des images pédo-pornographiques sur son ordinateur. Mais il lui aurait expliqué qu'il s'agissait des conséquences d'un piratage informatique.

 


Jean M. ne conteste pas la détention des images dérangeantes : "Je veux être puni, je veux qu'on m'élimine", lance-t-il face aux juges. Il assure ne pas avoir de tendances pédophiles : "Ça ne provoque rien chez moi c’est le plaisir de me torturer." Les enquêteurs ont aussi retrouvé d'autres contenus pornographiques, des animations japonaises et des images de synthèse qui mettent en scène des enfants.

Le quinquagénaire habite près d'une école. Il a pris 16.000 photos d'une même fillette et lui aurait fourni un téléphone portable grâce auquel il pouvait la géolocaliser.

L'expert psychiatre affirme dans son rapport que l'homme n'a aucun trouble de pédophilie. Le procureur requiert 20 mois de prison avec un sursis probatoire de 3 ans à l'encontre du prévenu qui avait amassé le plus grand nombre d'images illicites : "On est face à quelqu’un qui va distribuer des bonbons devant une école mais qu'est-ce qu’il va faire après ?"

Il écope de 30 mois sursis probatoire avec obligation de soins et une interdiction de prendre contact avec un mineur. Son nom sera inscrit sur le FIJAIS, et son équipement sera saisi.

Des fichiers en cours de partage à l'arrivée des forces de l'ordre

Julien S. est lui aussi passé devant le tribunal de Champ Fleuri. Son adresse IP a été repérée par l'unité de lutte de Pontoise sur un serveur de partage de pair-à-pair.

L'homme qui affirme n'avoir jamais eu de rapport sexuel reconnaît détenir des fichiers pédo-pornographiques mais assure qu'il ne pensait pas les diffuser. Les forces de l'ordre ont interrompu le partage de six fichiers lors de leur perquisition. Le trentenaire reconnaît télécharger ces images depuis environ 4 ans. Il possède plus de 700 fichiers cachés sur son ordinateur.  L'analyse de l'expert psychiatrique révèle un trouble pédophile. Il note aussi une "perversion" dans son rapport.

Le procureur souligne le travail des gendarmes, aidés par la police, qui ont dû se mobiliser pour cibler l'adresse IP du suspect. Il déplore : "Imaginez le calvaire pour eux d'avoir à regarder toutes ces images. Tout le monde est choqué, le prévenu est excité !"

Julien S. était déjà connu de la Justice. Quatre mentions pour conduite en état d'ivresse figurent sur son casier judiciaire. Le procureur requiert la révocation de son sursis et une peine de 15 mois avec un sursis probatoire pendant 2 ans.

L'homme exprime ses regrets et sa honte. Son avocat demande au président du tribunal  : "Nous sommes face à un trouble de pédophilie et il faudra le soigner. Il sait qu’il va être condamné mais vous devez l’individualiser. C’est une personne isolée et il faut tenir compte de sa personnalité."

Reconnu coupable, il écope de 18 mois de prison avec un sursis probatoire renforcé de 2 ans et interdiction de se trouver en présence de mineurs. Ses 4 mois de sursis d'une ancienne condamnation sont révoqués avec un aménagement. Le tribunal prononce aussi une obligation de soins et une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.

Un prévenu travaille dans un foyer pour mineur

Cédric B. est lui aussi trentenaire. Il utilisait l'adresse IP de sa mère avant de déménager. Les forces de l'ordre ont retracé 98 téléchargements au domicile familial et 128 sur la sienne.

Il récupère ce type d'images depuis une dizaine d'années sur Internet mais les supprime après les avoir regardées, car il s'en veut. "Je sais que ce n’est pas pas bien et c’est bien que les gendarmes soient tombés sur ça pour me faire comprendre que ce que je fais est grave !"

Cédric B. aurait par ailleurs demandé à une escorte de lui trouver une petite fille pour lui faire une fellation en échange de 50 euros. Il aurait aussi envoyé un SMS à un enfant et il userait de stratagèmes pour être en lien avec des mineurs et se masturberait via ces situations. Les enquêteurs ont aussi retrouvé des photos de mineurs réunionnais en maillot de bain sur son téléphone.

Le procureur déplore : "Il est dans un foyer d’aide à l’enfance et à la protection des mineurs. Il est formé pour les aider et quand il rentre chez lui il se masturbe en regardant des enfants." Il requiert 15 mois de prison dont 8 avec sursis probatoire et mandat de dépôt ainsi qu'une interdiction de travailler et d'être en présence d'enfants.

L'avocat du prévenu explique que son client a un profil inquiétant mais rappelle : "Les troubles qu'il a se soignent !" Il conclut : "Je vous demande de le sanctionner mais de ne pas prononcer le mandat de dépôt."

Cédric B. écope de 30 mois de prison. Il sera soumis à un sursis probatoire pendant 3 ans et à une obligation de se faire soigner. Il a aussi interdiction d’exercer ses fonctions dans le foyer pour mineur mais doit trouver un autre travail.

 

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Assises : Un braqueur au grand cœur et deux menteurs

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Au troisième jour de leur procès, Ludovic Fontaine, le sentimental, et Anthony Robert, le dur à cuire, sont d'accord sur un point : Charles Latchimy n'a participé à rien. Pour le reste, les versions des deux accusés diffèrent, malgré les éléments à charge.
Assises : Un braqueur au grand cœur et deux menteurs
La tension est montée d’un cran ce mercredi dans le box des accusés de la cour d'assises. Installés à quelques mètres l’un de l’autre,  Anthony Robert et Ludovic Fontaine auraient pu s’empoigner tant ils sont en désaccord. Ce dernier a déclaré, "on était des amis, on s'est connu au collège. Maintenant on est fâchés".

Ce mercredi au troisième jour de leur procès, ce sont les faits de vol avec arme et séquestration, qui se sont déroulés à Piton Saint-Leu quelques jours avant le hold-up avorté du Super U, qui ont été abordés.

La veille, les membres de la famille xxxx ont témoigné du cauchemar vécu un soir de début août 2017. « On avait  besoin d’argent. On a fait le coup avec Robert qui connaissait très bien le quartier. La dame, je lui ai dit de pas bouger pour qu’elle coopère. Elle criait et se débattait, alors je l’ai ceinturée pendant que Robert lui attachait les mains. Je lui ai tenu le menton trop fort et son dentier a cassé. Robert m’a donné un chiffon pour lui mettre dans la bouche. Elle m’a dit que j’avais cassé son appareil alors je lui ai mis le doigt entre les dents pour lui enlever un morceau et je lui ai proposé à boire. On lui avait attaché les pieds. Robert a fouillé la maison et est revenu avec trois fusils », a raconté Ludovic Fontaine, engoncé dans une chemise à fleurs, le col remonté dans le cou. 

Ensuite, plusieurs membres de la famille qui vivaient à côté avaient été mis en joue: « Ne bougez plus, c’est un braquage » avaient sommé les agresseurs.

"Ne bougez pas, c'est un braquage !"

Ludovic Fontaine a donné de très amples détails et ponctué son discours de gémissements, d’excuses, tout en invoquant Dieu. Comme pour le braquage du Super U, il a dédouané son « ami Dada», Charles Latchimy, de toute participation.

Les empreintes de celui-ci sur la bombe lacrymogène que portait Fontaine, un hasard. Leurs téléphones coupés au moment des faits, une des marques de fabrique de la bande, une coïncidence. Autre point commun avec le reste de l’affaire : les multiples versions données pas les accusés au cours de la procédure ainsi que lors de l’audience criminelle. « Moi, je me suis confessé comme devant un prêtre. Maintenant, c’est au tour de Robert », a conclu Fontaine.

Une mémoire puzzle

 Absolument pas d’accord, Anthony Robert s’est défendu bec et ongles face aux incohérences de ses arguments. Incohérences relevées par le président de la cour d’assises. Le Saint-Paulois a affirmé n’avoir jamais été présent à Piton Saint-Leu. Qu’il ait vécu pendant 4 ans à côté du libre-service appartenant à la famille volée et agressée : un hasard. Qu'un des voleurs ait été décrit coiffé de la cagoule de camouflage militaire qui lui appartenait, comme lors d’autres nombreux vols reprochés : une coïncidence.

Robert n’en démord pas. Un coup il travaillait à Boucan Canot dans un restaurant de plage. Une autre fois, il était à Saint-Pierre en famille au bord de la mer. Pendant ce temps, son téléphone bornait au domicile de Latchimy. Et après les faits, le même portable bornait entre Piton Saint-Leu, l’Etang Salé et Saint-Louis au même titre que celui de Ludovic Fontaine : encore un coup du sort.

Assises : Un braqueur au grand cœur et deux menteurs
Tout comme l'appel de sa compagne sur son portable en début de soirée, alors qu'ils étaient censés être ensemble. Là aussi, Anthony Robert se perd dans de longues explications peu crédibles : "elle avait oublié son téléphone à la maison. C'est nos enfants qui étaient restés chez nous qui ont voulu nous joindre", avance l'accusé.

Quant au déroulé exact de son après-midi, il ne se souvient plus vraiment. "Vous avez une mémoire puzzle", lui fait remarquer le président. Et comme la veille, lorsqu'un argument factuel lui est présenté, Anthony Robert change de version. Plusieurs fois, la remarque lui sera faite. Alors le jeune de 28 ans s'agace et refuse d'admettre l'évidence.

Les jurés ont-ils déjà une intime conviction?

A l'issue de trois jours d'audience, si certains faits reprochés ont été reconnus, il reste aux jurés à déterminer qui a fait quoi. Est-ce qu'Anthony Robert était présent à Piton Saint-Leu? A-t-il participé activement à ce vol avec séquestration? Et lors du braquage du Super U, y'avait-il une ou deux armes? Et qui a fait feu? Quant à Charles Latchimy, que ses deux co-accusés veulent innocenter, cette version est-elle crédible malgré les éléments qui tendent à prouver le contraire?

L'audience marathon s'est terminée tard dans la soirée, après les plaidoiries des parties civiles. Les avocats ont chacun montré leur détermination à convaincre le jury populaire de sanctionner sévèrement Ludovic Fontaine, déjà incarcéré pour des faits plus anciens et libérable en 2029, Anthony Robert, menteur et habile instigateur au casier constellé de faits de vol, et Charles Latchimy, chez qui les deux autres se sont toujours rendus avant et après les casses.

Vendredi, Bérengère Prud'homme, l'avocate générale, aura la parole en premier pour ses réquisitions. Puis, ce sera le tour des quatre avocats de la défense avant le verdict qui devrait tomber en fin d'après-midi.

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Le Département à l’écoute des planteurs et vigilant sur l’avenir de la canne

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Le Département à l’écoute des planteurs et vigilant sur l’avenir de la canne
L’avenir de la filière canne à sucre était à l’ordre du jour d’une rencontre ce 10 novembre au Palais de la Source entre Cyrille Melchior, Président du Département, Serge Hoareau, 1er Vice-président délégué aux affaires agricoles, et Frédéric Vienne, Président de la Chambre d’Agriculture.

Ce dernier a partagé ses vives inquiétudes au lendemain d’un rapport rendu par les Inspections générales, concernant notamment l’incertitude qui plane : sur l’aide compensatoire annuelle de 28M€ mise en place depuis 2017 ; sur le risque de désengagement progressif de l’État ou encore sur la diminution du revenu des planteurs. 

« Le scénario annoncé serait susceptible d’entraîner des conséquences socio-économiques non négligeables pour notre territoire, du fait de l’importance de la filière canne avec ses 18000 emplois directs, les complémentarités inter-filières agricoles, la valorisation de la bagasse pour la production d’énergie, la valorisation de la mélasse pour la production de rhum, etc ».

Frédéric Vienne a également rappelé qu’une motion du Comité Paritaire interprofessionnel de la Canne et du Sucre (CPCS), signée conjointement par la Chambre d’Agriculture, le syndicat du sucre, les représentants des planteurs et des industriels ainsi que les syndicats agricoles, a été adressée le 5 novembre dernier au Préfet.  

Il est notamment mentionné dans cette motion qu’il est « indispensable que l’Etat - qui fixe le cadre juridique et financier de la filière depuis des décennies - prenne sur le long terme les engagements permettant à la filière de faire face à ses contraintes exogènes et de se projeter dans l’avenir. En effet, ces engagements sont indispensables pour permettre aux partenaires de l’interprofession de mener, dès le premier trimestre 2022, les négociations de la Convention Canne qui doit impérativement être signée avant le démarrage de la campagne sucrière 2022 ». 

Cette motion de « l’union sacrée entre les planteurs et les usiniers » sera présentée et soutenue d’une manière officielle par le Département, lors de la séance plénière du 24 novembre prochain. Par ailleurs, Cyrille Melchior a assuré que « Le Département, en tant que chef de file de la politique agricole, reste à l'écoute des planteurs et sera extrêmement vigilant sur l’avenir de la filière sucre. Nous allons poursuivre nos efforts actuels via le FEADER dans le soutien aux investissements en faveur de la canne - autour de 50 M€ - pour accompagner la replantation, la mécanisation, l’aménagement foncier, les encadrements techniques. Plus que jamais, soyez rassurés que le Département sera aux côtés de la Chambre verte et des planteurs… ».

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Photos - Une marche blanche pour dire "stop au harcèlement"

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Ce mercredi matin, un cortège d'une centaine de personnes habillées en blanc a traversé les rues de Saint-André. Une marche organisée par les proches de Dinah pour dénoncer et surtout mettre fin au harcèlement scolaire dont a été victime l'adolescente de 14 ans, avant de se suicider.
Photos - Une marche blanche pour dire
Le cri vient du cœur et sort difficilement. Christine la maman de Jay Sasha, la voix tremblante, lâche comme pour se libérer : "Stop au harcèlement, s'il vous plaît !". Sa fille âgée de 16 ans, à bout, s'est donnée la mort le 3 septembre. La main levée, les personnes présentes dans la foule reprennent le slogan. Sur la place Lacaussade, les paroles servent à se donner mutuellement de la force. 

"Le harcèlement, ce n'est pas anodin"

"Le harcèlement, ce n'est pas anodin. Les paroles qu'on utilise, ce n'est pas anodin. On ne dit pas 'ta gueule' à quelqu'un pour lui dire "tu peux te taire s'il te plaît". Ce n'est pas la même chose", précise, micro à la main, Christine, qui espère un "éveil des consciences". 

Jessica est là pour sa nièce Dinah et aussi "pour dire stop au harcèlement scolaire". "Nos enfants subissent. Les harceleurs doivent arrêter d'embêter les autres. C'est inadmissible qu'un proche de votre famille n'est plus là", précise-t-elle. 

À 9 heures ce mercredi, la tante de Dinah qui, elle aussi s'est suicidée le 5 octobre dernier en métropole, a organisé une marche blanche. Le cortège est parti du collège de Mille Roches, à Saint-André. Victime de harcèlement scolaire à cause notamment de son orientation sexuelle, Dinah, qui avait la vie devant elle, s'est suicidée elle aussi. 

Photos - Une marche blanche pour dire
"La hantise de tous les parents"

Rose blanche à la main, photos de Dinah et Jay Sasha, une centaine de personnes a défilé dans les rues de Saint-André. Dans le cortège, des enfants très jeunes défilent accompagnés de leur père ou de leur mère. "Ce qui est arrivé à ces jeunes filles, c'est la hantise de tous les parents. Même si mon fils est très petit, je voulais lui montrer. Il faut débloquer la parole et communiquer. C'est important qu'ils comprennent dès le plus jeune âge que certains n'ont pas tous les droits", précise Stéphanie Poïny-Toplan, adjointe à la culture à la mairie de Saint-André. 

Le principal du collège de Cambuston marche aussi pour marquer son soutien et l'importance de lutter contre le harcèlement scolaire, particulièrement nauséabond et délétère. Avec les réseaux sociaux, les critiques gratuites, les méchancetés pleuvent. Derrière un écran, les harceleurs se croyant soutenus par un effet de masse n'ont plus de limites, de barrières. Dinah a été harcelée pendant deux ans. 

Le blanc est la couleur qui domine, mais d'autres couleurs ressortent. Des drapeaux LGBT sont visibles. L'association OriZon Réunion a tenu à être présente, elle aussi. "La discrimination par rapport à son orientation peut être une des causes du harcèlement. Malheureusement, c'est beaucoup plus important que l'on ne peut l'imaginer", avance la fondatrice de l'association, Annie. 

Photos - Une marche blanche pour dire
Un tapis de roses blanches

Associations, élus, chef d'établissement scolaire, simples citoyens, le temps d'un instant, tous étaient là pour la même cause. 

La statue de la place Lacaussade tient les photos de deux victimes de harcèlement scolaire. Un tapis de rose blanche se tient devant elle. Toutes les personnes présentes espèrent que les moyens seront débloqués et que des mesures seront prises pour que de tels drames ne se reproduisent plus jamais. 

Photos - Une marche blanche pour dire

Photos - Une marche blanche pour dire

Photos - Une marche blanche pour dire

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Un policier se donne la mort au commissariat Malartic

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Un policier s'est donné la mort ce mercredi soir dans les locaux du commissariat Malartic. Il aurait fait usage de son arme de service. Le fonctionnaire de Police était expérimenté. Ses collègues et l'ensemble de la famille de la Police nationale sont sous le choc.
Un policier se donne la mort au commissariat Malartic

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Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

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Le TCO et ses partenaires visent l’accompagnement de 4000 ménages du territoire de la côte Ouest à horizon 2023, dans le cadre du déploiement du Service d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ).
Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)
Ce mercredi 10 novembre 2021 (Journée contre la précarité énergétique), le président du TCO Emmanuel Séraphin et la présidente de la Région Réunion Huguette Bello ont signé un accord de principe pour le déploiement du SARÉ (2021-2023), en présence de leurs partenaires les Compagnons Bâtisseurs et la Fondation Abbé Pierre. Pour la réalisation de ce programme d’actions, le TCO est soutenu par la Région Réunion à hauteur d’une contribution prévisionnelle de 250 000 euros maximum sur 3 ans.

À l’occasion de la signature officielle de cet accord, une visite d’un chantier d’Auto- Réhabilitation Accompagnée, porté par les Compagnons Bâtisseurs de La Réunion, a eu lieu sur le quartier de Bois de Nèfles à Saint-Paul. Rendez-vous a été donné chez la famille Élivon qui bénéficie d’un accompagnement spécifique en matière de rénovation énergétique. Dans le cadre du projet BRICOBUS Rural, la famille pourra ainsi profiter de l’installation d’un chauffe-eau solaire et de conseils malins sur les écogestes.

Tout comme la famille Élivon, les habitants du territoire de la côte Ouest (La Possession, Le Port, Saint-Paul, Trois-Bassins et Saint-Leu) pourront se faire conseiller et accompagner par le TCO via le Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ). Ce service sera accessible à tous, qu’ils soient propriétaires occupants, propriétaires bailleurs ou locataires. Les usagers intéressés pourront, dès 2022, contacter le TCO au 0262 32 12 12 et retrouver plus d’infos sur le site www.tco.re.

À l’issue de ce programme, qui pourrait perdurer au-delà de 2023 en fonction de son succès, ce sont 4 000 ménages qui pourraient être accompagnés par le TCO et ses partenaires (Région Réunion, Compagnons Bâtisseurs et Fondation Abbé Pierre).
 
L’une des priorités du TCO est d’accompagner les ménages dans l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment à travers l’amélioration de leur habitat.

Le SARÉ vient compléter les dispositifs déjà mobilisés par le TCO en matière d’habitat : le Plan Intercommunal de Lutte contre l’Habitat Indigne (Guichet Unique des signalements d’habitat indigne, accompagnement des familles au relogement, Fonds Mutualisé pour l’Amélioration de l’Habitat) ainsi que le traitement et le suivi de la demande en logement social (organisation du service d’information et d’accueil, approche territorialisée du Service d’Information et d’Accueil du Demandeur du TCO, service mutualisé avec les communes).

L’ambition du TCO est de développer cette démarche de lutte contre la précarité énergétique, d’accompagner la réalisation des chantiers sur l’ensemble du territoire, dans les Bas et dans les Hauts.

Conduire une politique écologique et solidaire devient incontournable, dans le respect d’un développement durable et compte tenu de la situation sociale du territoire : 40% de la population sous le seuil de pauvreté, environ 6 000 logements indignes recensés, impact des augmentations des prix de l’énergie sur le budget des familles, ...

Pour l’intercommunalité de l’Ouest, la transition écologique et la maîtrise de l’énergie doivent concerner toutes les familles, y compris celles qui connaissent des difficultés sociales et vivent dans des conditions précaires.

Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

Signature de l'accord de principe entre la Région Réunion et le TCO pour le déploiement du Service d'Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARÉ)

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Météo : Un temps chaud et sec

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La situation est complètement bloquée, pas de changement de régime en vue pour aujourd'hui et les prochains jours.
Météo : Un temps chaud et sec
Le bulletin de Météo France Réunion :

Le soleil a toujours la part belle en matinée, même si des nuages côtiers tentent de s'infiltrer à partir du flanc Est du Volcan en remontant vers Sainte-Suzanne.
Au fil de la matinée, les nuages de pente prennent de plus en plus de place en laissant les sommets au-dessus de 2000 mètres complètement dégagés.

Dans l'après-midi, la couche nuageuse prend la direction des plages et s'étale entre Saint-Paul et Saint-Pierre, venant faire de l'ombre sur les stations balnéaires. Pour une fois, les communes de Sainte-Philippe jusqu'à Saint-Denis en passant par Saint-Benoit profitent du soleil toute la journée après la petite incursion nuageuse matinale. Beau temps dans les Cirques.

Le vent prend une composante Nord ou Nord-Est sans prétention ; ce sont plutôt les brises qui dominent.
L'état de la mer est très correct, la navigation se fait dans de très bonnes conditions.
Les températures, toujours un peu fraîches la nuit, nous indiquent cependant que l'été est entrain de rentrer avec des 30 degrés fréquents en bord de mer et surtout des fortes chaleurs et de forts indices UV à une altitude 2000 mètres. Protégez-vous pour les sorties rando, surtout au Piton de la Fournaise.

Météo : Un temps chaud et sec

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​La France s’engage : un projet réunionnais récompensé

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17 nouveaux projets d’innovation sociale ont été récompensés par "la France s’engage", présidée par François Hollande, dont un projet réunionnais : Webcup.
​La France s’engage : un projet réunionnais récompensé
L'association Webcup lutte contre la fracture numérique qui touche tous les publics – enfants, seniors, personnes en insertion- sur le territoire réunionnais et bientôt celui de Mayotte.

Sélectionnés parmi 476 candidatures, Webcup fait partie des 17 projets d’innovation sociale qui ont été récompensés par "la France s’engage", pour des réponses concrètes apportés aux défis sociaux d’aujourd’hui : l’éducation de la petite enfance et l’inclusion des jeunes en situation de handicap ou victimes de violence ; l’accès inconditionnel aux besoins les plus élémentaires ; l’autonomie par l’insertion professionnelle ; l’engagement de la jeunesse et le développement durable des territoires ruraux.

Réparties dans toutes les régions de France, ces 17 associations vont recevoir un soutien financier global de 3 millions d’euros et un accompagnement pendant trois ans pour se déployer sur l’ensemble du territoire national et démultiplier leur impact.

Le 8 novembre au soir, à la Bourse de Commerce-Pinault Collection, les dirigeants des grandes entreprises de "la France s’engage" et son président, François Hollande, ont remis leur prix aux 17 lauréats.

Créer du lien et rompre l’isolement

L’association Webcup est récompensée pour son action : soigner la fracture numérique qui touche tous les publics – enfants, seniors, personnes en insertion – sur le territoire réunionnais et sur celui de Mayotte.

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Vidéo - Un hommage rendu aux ancêtres engagés ce jeudi au Lazaret

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Journée d'hommage ce jeudi au Lazaret de la Grande-Chaloupe. À l'occasion de ce 11 novembre, jour d'armistice mais également jour du Souvenir marquant la fin du système de l'engagisme dans notre île, le Département et un collectif d'associations représentant différentes communautés organisent une série de commémorations sur ce haut-lieu historique et culturel de l'île. Les temps forts de cet événement ont été dévoilés à l’occasion d’une conférence de presse organisée sur le site du Lazaret d’où partira la procession habituelle en direction de la mer.
Vidéo - Un hommage rendu aux ancêtres engagés ce jeudi au Lazaret
Cinq associations de chaque communauté (la Fédération Tamoule de La Réunion ; la Fédération des Associations Chinoises de La Réunion ; l’association KAFPAB ; les associations MIARO et Zangoun représentant la communauté malgache et l’Association Musulmane de La Réunion) seront présentes ce jeudi pour donner vie à ces commémorations. "À travers le Lazaret, le Département se pose aujourd'hui en fédérateur de toutes les communautés pour célébrer cette commémoration", explique Jessica Play, la responsable scientifique et culturelle du Lazaret de la Grande Chaloupe.

Cette journée de commémoration se divisera en deux temps. "Chaque communauté rendra tout d'abord hommage aux engagés et y réalisera son propre rituel au bord de la mer", explique Jessica Play. Un volet cultuel initié depuis 2003 par la Fédération tamoule de La Réunion qui avait par ailleurs fixé cette date du 11 novembre, en souvenir du 11 novembre 1882, marquant la fin de l'engagisme à La Réunion, du moins dans sa forme originelle via les conventions franco-anglaises.

Le deuxième volet, culturel, se tiendra au Lazaret de Grande Chaloupe où sera inaugurée une création artistique intitulée Terre à l’horizon, réalisée par Noemi Sjöberg. Une visite du chantier de réhabilitation du lazaret n°2 et celle de la gare ferroviaire et des locomotives avec l’association Ti Train sont également au programme. Toute la journée, le public pourra aussi découvrir les expositions du lazaret n°1, "Quarantaine et Engagisme" et "Métissage végétal", et effectuer des recherches généalogiques avec le Cercle Généalogique de Bourbon.

Le point sur cette journée avec Jessica Play :
 


"L’hommage mémoriel et universel face à l’océan Indien que nous rendons à la mémoire des voyageurs de tous horizons résonne toujours dans nos cœurs", a déclaré Jean-Luc Amaravady, président de la Fédération Tamoule de La Réunion, qui salue l’initiative du Département qui s’est engagé dans l’organisation de l’événement depuis maintenant une dizaine d’années pour lui donner une plus grande ampleur.

Honoré Rabesahala, président de Miaro, rappelle les objectifs de l’événement :"Valoriser ce pan entier de notre patrimoine commun, le faire mieux connaître et rayonner dans l’Ile et au-delà de l’océan Indien. Il importe aussi de le faire pérenniser à travers les différentes initiatives et opérations mises en œuvre auprès des jeunes générations actuelles et à venir". Patricia Profil de l’association Kafpab pour sa part indique : "Notre participation annuelle à cette commémoration s’inscrit dans notre ancrage dans cette société si riche, si diversifiée, si plurielle et si belle".

Retrouvez leurs différentes interventions dans la vidéo ci-dessous:
 


La collectivité départementale a engagé depuis 2004 avec ses partenaires une vaste entreprise de préservation et de valorisation de ce site patrimonial emblématique qu’est le Lazaret de la Grande Chaloupe. Érigé en 1860, ce lieu de quarantaine a été pendant longtemps le lieu d'arrivée de milliers engagés de diverses origines, nombreux à travailler dans les champs de canne au lendemain de l'abolition de l'esclavage.

D'autres actions de valorisation du site sont menées parallèlement à ces campagnes de restauration. À commencer par les 5 chantiers d’insertion ayant permis une ouverture permanente au public depuis 2008 du site qui accueille chaque année entre 9 000 et 10 000 visiteurs. Ces derniers peuvent se rendre compte de l'importance du Lazaret à travers le visionnage de plusieurs expositions et documentaires, de colloques ou encore de visites guidées sur les conditions de vie dans ce lieu de quarantaine, mises notamment à jour par un chantier archéologique en 2012 dans l'enceinte du lazaret n°2 qui a apporté de nouvelles données sur le vécu des engagés sur le site. Afin de le préserver, une digue a été réalisée afin de conforter les berges et éviter ainsi tout risque d'inondation ou d'érosion des deux anciens dortoirs. Elle sera suivie en 2022 par la phase des travaux d’aménagement qui permettra de rendre le site totalement accessible au public.

Dernière réalisation en date de l’équipe d’accueil et de médiation du Lazaret : un livret pédagogique de 20 pages sur le site, intitulé "Un lieu de mémoire au cœur de l’histoire de la quarantaine et de l’Engagisme".

Rendez-vous ce jeudi 11 novembre, à partir de 10 h à la Grande-Chaloupe !

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​Saint-Leu : Commémoration de la fin de l’engagisme indien

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Le 11 novembre est doublement symbolique pour les Réunionnais avec d’une part l'armistice de 1918 et d’autre part la fin de l’engagisme indien de 1882. Une commémoration se tient sur la place de la Cheminée du Portail, à Saint-Leu.
​Saint-Leu : Commémoration de la fin de l’engagisme indien
En cette matinée du jeudi 11 novembre 2021, le maire, Bruno Domen accompagné de plusieurs élus, a tenu à être présent sur la place de la Cheminée du Portail aux côtés des associations saint-leusiennes pour soutenir cette belle initiative de la communauté tamoule.  
 
Parmi les 200 000 engagés que comptait en 1882 La Réunion, de nombreux Saint-leusiens d'origine indienne ont contribué grandement au développement de notre commune, de notre territoire. Cette cérémonie, forte en émotion, leur rendait donc un vibrant hommage. 
 
Les associations œuvrent pour que l'Histoire des engagés indiens s’inscrive dans les mémoires et soit transmise aux nouvelles générations.



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Elections des membres de la CCI de La Réunion

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Dans un communiqué, Bruno COHEN de la liste l'Alternance, réagit à l'issue des élections de la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion.
Elections des membres de la CCI de La Réunion
Communiqué de presse de Bruno COHEN – Liste L’ALTERNANCE :

Faisant suite à la proclamations des résultats de l’élection des membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion, je tiens tout d’abord à remercier les chefs d’entreprises qui ont voté pour la liste l’ALTERNANCE et ont permis l’élection de 7 de ses candidats dans le collège « Industrie ».
Je ne peux que regretter que les collèges « Commerce » et surtout « Services » aient été remportés par la liste TPE PME, menée par M. PATEL.

Autant pour le collège « Commerce », il était difficile de fédérer les petits commerçants autours de nos idées et nos valeurs, puisque ceux-ci sont traditionnellement portés vers la liste PATEL ;
En effet, sur près de 18 900 entreprises que compte le collège « Commerce », 3373 commerçants ont voté et près de 2 500 d’entre eux ont désigné la liste TPE-PME.

Autant pour le collège « Services », la victoire aurait été possible avec la participation du MEDEF à cette élection. Je ne peux que regretter cette absence du MEDEF, qui par ce manque caractérisé de courage et d’audace et par la diffusion d’une circulaire enjoignant avec une lâcheté incommensurable ses adhérents à voter « Blanc », a contribué fortement à faire basculer le résultat final en faveur du Président sortant. Pour rappel, le MEDEF a obtenu en 2016 dans le collège
« Services », près de 1800 voix.

Le MEDEF avait donc le potentiel pour faire basculer cette élection et faire cesser le système mafieux et improductif en place depuis deux mandatures.

Cela étant, je respecte le résultat des urnes et je m’inscrirai dans une opposition constructive, mais réaliste, afin de limiter les nuisances induites par M. PATEL et ses colistiers.

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Meurtre de Lise May : L’ex compagnon mis en examen et placé en détention provisoire

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L’ex-compagnon de Lise May Morel , Jean-Paul G., est soupçonné d’être l’auteur des coups mortels portés à la mère de famille de 55 ans, le samedi 6 novembre dernier. Déféré ce jeudi, l’homme, qui entretenait des relations conflictuelles avec la victime depuis des années, est mis en examen pour meurtre sur conjoint et placé en détention provisoire.
Meurtre de Lise May : L’ex compagnon mis en examen et placé en détention provisoire
 Jean-Paul G. a été déféré ce jeudi matin devant le parquet de Saint-Pierre.

Samedi dernier, dans le quartier Jean Petit à Saint-Joseph, un individu s’est introduit au domicile de Lise May Morel, lui assénant des coups à l’aide d’une arme blanche. La mère de famille et grand-mère, âgée de 55 ans, succombe.

Jean-Paul G., auteur présumé de ces coups mortels, n’est autre que  l'ex-compagnon de la victime, avec qui les relations étaient très conflictuelles. Selon les premiers éléments, ce n'était pas la première fois qu’il se montrait violent avec la mère de trois enfants.

Le soir du meurtre, il aurait fait preuve d’une rare violence, saccageant tout sur son passage avant de poignarder l’habitante de Sainte-Joseph. 

L'homme de 62 ans a ensuite tenté de mettre fin à ses jours en se portant des coups de lame avec la même arme. En raison de son état de santé, il avait été hospitalisé dans un état grave, avant d’être placé en garde à vue, ce mercredi à la brigade de gendarmerie de St-Pierre.
Soupçonné d’avoir porté des coups mortels à son ex-conjointe, Jean-Paul G. a été mis en examen pour meurtre sur conjoint  et écroué.

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Saint-Pierre : Les Volontaires Jeunes Cadets du SMA ont commémoré l’armistice de 1918

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Une trentaine de Volontaires Jeunes Cadets du Service militaire adapté a participé pour la première fois à la cérémonie du 11 Novembre qui s’est tenue dans la commune de Saint-Pierre.
Saint-Pierre : Les Volontaires Jeunes Cadets du SMA ont commémoré l’armistice de 1918
Les Volontaires Jeunes Cadets du Service militaire adapté ont commémoré l’armistice de 1918 à Saint-Pierre.

Cette activité avait pour objectif de les sensibiliser au devoir de mémoire et de développer leur esprit de citoyenneté. Vêtus de leurs uniformes symbolisant leur appartenance à la grande famille du Service militaire adapté, les jeunes Cadets arboraient fièrement un Bleuet de France en hommage à ceux qui sont morts pour la France.
 
Avant de prendre part à cet évènement empreint de solennité, les élèves ont consacré une après-midi à la préparation de la cérémonie au RSMA-R comprenant un cours sur la grande Guerre et sur le sens de la commémoration du 11 Novembre, de l’ordre serré et une répétition de l’Hymne national.
 
Pour le cadet Luncida, élève de première STMG au lycée Ambroise Vollard à Saint-Pierre" c’est un immense honneur de participer à cette cérémonie aux côtés des militaires et non plus comme spectatrice".
 
Depuis la rentrée 2021, un nouveau dispositif a vu le jour : les Volontaires Jeunes Cadets du SMA. Cette initiative est née de la collaboration avec l’Académie de La Réunion. L’objectif de ce projet est d’offrir à des mineurs volontaires en situation de décrochage scolaire de plus de 16 ans un autre cadre afin de leur ouvrir des voies professionnelles et de les encourager à poursuivre des études. Le nouvel environnement mis en place par le RSMA-R doit permettre aux jeunes de développer leur savoir-être, de découvrir différents métiers et formations mais aussi de développer l’esprit de Défense. Une trentaine de lycéens Saint-Pierrois et Tamponnais participe à ce nouveau dispositif sous forme de journées d’immersion.
 

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​Armistice de 1918 : Hommage national à Hubert Germain

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La cérémonie de commémoration du 103e anniversaire de l'Armistice de 1918, marque un hommage national à Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération. Ce dernier s’est éteint le 12 octobre dernier, à l’âge de 101 ans.
​Armistice de 1918 : Hommage national à Hubert Germain
L’anniversaire de l'Armistice de 1918 est commémoré partout en France, comme à La Réunion ce jeudi. Une cérémonie, présidée par Emmanuel Macron, se déroule à Paris. A l’issue de cette cérémonie, le corps du dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, sera inhumé dans la crypte du mémorial de la France combattante. Son cercueil, exposé aux Invalides la veille partira des Invalides pour remonter les Champs-Elysées.

Bleuet de France : “ Portons-le”

En ce jour symbolique, le Président de La République invite les Français à porter le Bleuet de France, pour rendre hommage aux victimes.
“Blessés de guerre, veuves, veufs et orphelins de soldats tombés pour la France, héros d'hier anciens combattants et héros d'aujourd'hui qui prennent tous les risques pour nous protéger. Le Bleuet de France est pour eux. Portons-le”, a indiqué le chef du gouvernement.

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Saint-Joseph : 1 contribuable, 5 taxes foncières

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Un habitant de Saint-Joseph se démène depuis plusieurs années pour obtenir le certificat d’adressage pour des logements qu’il a fait construire. Faute d’obtenir ce précieux sésame pour les 4 appartements, EDF ne veut pas raccorder l’électricité au bâtiment. Il ne peut donc pas louer ces logements pour lesquels il paye quand même la taxe foncière. Pire, ne voyant pas l’argent rentrer, il commence à être soupçonné par le Trésor public de cacher ses revenus locatifs.
Saint-Joseph : 1 contribuable, 5 taxes foncières
Si pour certains, la défiscalisation dans les années 2000 a été synonyme de bonnes affaires, pour Claude* cela rime plutôt avec descente aux enfers. En 2003, il décide de faire construire une nouvelle maison sur un terrain récemment déclassé de Vincendo. La mairie accorde le permis de construire pour une grande maison de 180 m2.

Finalement, son épouse et lui décident de rester dans leur maison et de mettre le nouveau logement en location. Ils décident de diviser la maison en quatre logements et déposent un permis de construire rectificatif à la mairie en 2007. 

Diviser pour mieux payer

Une fois les travaux terminés, il s’adresse de nouveau à la mairie pour un certificat d’adressage pour les trois nouvelles adresses créées. Une demande refusée par la municipalité au motif que les quatre logements dépendent d’un seul compteur d’eau et d’électricité. 

Saint-Joseph : 1 contribuable, 5 taxes foncières
Sans tarder, il contacte Véolia qui fait le nécessaire et EDF pour que des raccordements soient effectués. Si la compagnie d’eau fait le raccordement, EDF est plus réticente. La compagnie d’électricité est bien venue planter deux poteaux électriques en mai 2007, mais ceux-ci n’ont jamais été raccordés aux logements…faute de certificat d’adressage. 

De son côté, la Direction générale des Finances publiques a bien pris en compte les quatre nouvelles adresses et lui demande des taxes foncières dessus.

Claude fait tout son possible auprès de la mairie, mais rien ne bouge. Il décide alors de mettre les logements à la location, tous dépendant du seul réseau d’électricité en fonctionnement. En 2014, il reçoit un courrier d’EDF qui le menace de poursuites judiciaires pour rétrocession d’électricité si la situation n’est pas régularisée. Malgré ses efforts auprès de la mairie, de la préfecture et du procureur, rien n’avance.

De peur d’avoir un contentieux avec EDF, il installe un groupe électrogène. Cette fois, c’est l’ARS qui vient le mettre en demeure, estimant que le manque d’électricité rend le logement insalubre. Tous les locataires de Claude doivent partir, à l’exception de ceux dans le seul logement totalement équipé.

Son dernier recours : le Conseil d’État

Depuis 2017, Claude a donc trois logements vides pour lesquels il paye plus de 5000€ de taxe foncière par an. Face à cet imbroglio, il décide de saisir le tribunal administratif. Il apprend alors qu’il devait faire une demande à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) avant de saisir le TA. Il envoie alors sa demande à la CADA qui la refuse. 

Néanmoins, la réponse n’ayant pas été donnée dans le temps légal, Claude a déposé un recours auprès du TA, qui l’a rejeté. Ses seuls recours juridiques possibles sont la Cour de cassation et le Conseil d’État, mais la date d’expiration est proche.

"Je n’ai plus de solution. J’ai fait le tour des possibilités. À un moment, j’ai pensé que c’était politique, mais je ne vois pas ce qu’il y a de politique. Mon seul lien avec le monde politique est d’avoir loué mon gîte à un candidat durant la campagne régionale de cette année, rien de plus", se demande-t-il encore pour tenter de cerner une explication.

Claude n’espère à présent qu’une seule chose, que tout soit régularisé afin qu’il cesse de perdre de l’argent et son moral. D’autant que le Trésor public commence à le soupçonner de cacher les revenus des locations depuis 2017.

*Prénom d'emprunt

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​​St-Pierre : L’interdiction d’accès des animaux sur les plages saluer par une association

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L'Association Citoyenne de Saint-Pierre-Reunion remercie la municipalité pour la décision prise, d'interdire l’accès aux animaux sur les plages et jetées de la commune.
​​St-Pierre : L’interdiction d’accès des animaux sur les plages saluer par une association
Communiqué de l'Association Citoyenne de Saint-Pierre-Reunion :

Et en ce 11 novembre 2021, nous remercions publiquement la mairie de Saint-Pierre pour l'actualisation de son arrêté suite à l’arrêté portant sur l’interdiction d’accès des animaux sur les plages et jetées de la commune de Saint-Pierre, actualisation que nous avions demandée depuis une année à la lumière des dérives constatées
Ne sont pas concernés les chiens de service public (non-voyants, sauvetage en mer).

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