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Channel: Faits divers – Zinfos974
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Premier nettoyage réussi pour les filets anti-pollution

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Suite à la pose des filets anti-pollution qui a eu lieu le 26 avril 2022, l’AAPPMARN (Association agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique des Rivières du Nord) a procédé à leur nettoyage sur les quatre réseaux d’eaux pluviales choisis pour cette expérimentation.


Il s’agissait pour l’association de récolter, trier, et peser par catégorie l’ensemble des déchets contenus dans les filets, pour les acheminer ensuite vers les centres de traitements appropriés.  
Pour cette première récolte, ce ne sont pas moins de 173 kgs de déchets récoltés qui n’iront pas dans nos rivières, ravines et océan. 
Les différents types de déchets qui ont pu être récoltés sont principalement :
  • Des bouteilles en plastique. 
  • Des bouteilles en verre. 
  • Des cannettes en aluminium. 
  • Des emballages papiers. 
  • Des masques anti-covid. 
  • Des mégots de cigarettes. 
  • Des préservatifs. 
Cette expérimentation reste unique à La Réunion et s’inscrit dans la stratégie de Développement Durable de La CINOR, décrite dans son plan de mandature CINOR 2030.
Le président Maurice GIRONCEL souligne l’importance que chacun d’entre nous avons, à notre niveau, d’être acteur et de participer à la préservation de notre environnement. 

Premier nettoyage réussi pour les filets anti-pollution

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La Semaine Bleue se poursuit à l’Éperon

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Saint-Paul, Ville Amie des Aînés, propose plusieurs temps forts dans les Bassins de vie dans le cadre de la Semaine Bleue. Comme l’illustre la séquence organisée ce mercredi 5 octobre 2022 à la salle polyvalente de l’Éperon.
La Semaine Bleue se poursuit à l’Éperon
Une journée intergénérationnelle se tient avec l’association Ou Gign et les marmay du Conseil Communal des Enfants et des Jeunes. Les enfants de la commune titrée Ville Amie des Enfants par UNICEF échangent ainsi avec les gramouns présents. 

L’occasion de vivre un moment marqué par la convivialité, l’échange et la transmission. Pour rappel, Ou Gign intervient auprès des élèves de plusieurs écoles dans le cadre du Contrat local d’accompagnement à la scolarité. Cette structure met en place des activités en lien avec le développement durable (jardinage, connaissance de la faune, recyclage, land art) et de l’environnement.

 
Nos plus anciens participent aussi à la caravane bleue (yoga, réflexologie, coiffure, esthétique, sophrologie et taï-chi) et à la Karavan Santé de Saint-Paul, labellisée Ville Santé par l’OMS. Cette Semaine Bleue représente le point d’orgue d’une série d’actions développées dans tous les Bassins de vie toute l’année. Les membres de l’association Saint-Paul handi-sports participent aussi à cet événement organisé à Saint-Paul, terre solidaire et inclusive.

Cette stratégie menée par la Municipalité contribue à valoriser nos aînés et sa politique sénior accomplie en la matière. Tout l’enjeu est les rendre acteurs de leur quotidien, de leur santé et de leur cadre de vie. Cela favorise leur intégration à la vie de la cité.

Cette Semaine Bleue continue. Le programme à découvrir ici.

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FEAMPA Le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes la Pêche et l’Aquaculture - Volet Régional Réunion - Programme 2021/2027

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L’Union Européenne et la Région Réunion soutiennent les filières de la pêche et de l’aquaculture sur la période 2021-2027 au travers du FEAMPA qui constitue le levier financier pour la mise en œuvre de la Politique Commune de la Pêche (PCP) de l’Union Européenne.
FEAMPA Le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes la Pêche et l’Aquaculture - Volet Régional Réunion - Programme 2021/2027

Ce programme européen vise à garantir la durabilité de la pêche et de l’aquaculture sur le plan environnemental, économique et social et à offrir aux citoyens de l’UE une source de produits alimentaires sains. Il a pour but également de dynamiser le secteur de la pêche et d’assurer un niveau de vie équitable aux pêcheurs.

Le FEAMPA est doté d’une enveloppe de 6 milliards d’euros à l’échelle européenne, dont 567 millions d’euros pour la France.
À TÉLÉCHARGER :
Règlement FEAMPA 2021/1139 du 07 juillet 2021
Programme National FEAMPA


Gestion des mesures régionales du FEAMPA

La gestion du FEAMPA est partagée entre l’État (l’autorité de gestion est la Direction Générale des Affaires Maritimes, de la pêche et de l’aquaculture- DGAMPA) et les Régions qui sont « organismes intermédiaires ».

Les Régions gèreront 57% de l’enveloppe du FEAMPA, soit 322 millions d’euros. A l’échelle de la Réunion, l’enveloppe FEAMPA s’élève à 46,6 millions d’euros auxquels se rajoutent 4,9 M€ de crédits nationaux.

La Région Réunion sera pour la première fois au cours de la programmation 2021/2027 un organisme intermédiaire pour la mise en œuvre du FEAMPA au niveau régional, c’est à dire qu’elle aura une délégation de gestion pour les mesures qui seront ouvertes au niveau régional. Son rôle est de garantir la bonne gestion et la sécurisation des fonds alloués au programme dans le respect des procédures et règlements UE.

La stratégie d’intervention de la Région Réunion est axée sur la priorité 1 « Favoriser une pêche durable et la conservation des ressources biologiques aquatiques » et la priorité 2 « Encourager les activités aquacoles durables ainsi que la transformation et la commercialisation des produits de la pêche et de l’aquaculture et contribuer ainsi à la sécurité alimentaire dans l’Union » du FEAMPA.

Elle vise notamment à :
- Favoriser l’amélioration des conditions d’exploitation des navires (sécurité, conditions de travail à bord...)
- Soutenir les investissements dans les ports de pêche et les points de débarquement (machines à glace, balances, potences, boxes…),
- Favoriser l’installation des jeunes pêcheurs (aide à l’acquisition d’un navire d’occasion) et des aquaculteurs,
- Soutenir les investissements dans les projets de remotorisation des navires,
- Soutenir l’ensemble des opérateurs impliqués dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture en contribuant aux équilibres de leurs activités et donc à leur pérennité économique (dispositif PCS) ;
- Soutenir la création et la modernisation des sites de production aquacoles (outils de production, sécurisation des sites, diversification...),
- Soutenir la création de nouveaux points de vente de poissons frais locaux, favoriser l’acquisition de nouveaux matériels (découpe, transformation, transport, stockage, pesage),
- Promouvoir les pratiques de pêche durable, favoriser les études et recherche sur une meilleure connaissance des stocks et des habitats des espèces pêchées, encourager l’innovation.

Demander une aide pour un projet FEAMPA

La Région Réunion a mis en place un service FEAMPA qui est l’interlocuteur de tous les porteurs de projets, depuis le dépôt de leur demande d’aide jusqu’au paiement de celle ci.

Le service instruit les projets FEAMPA.

Les conditions d’octroi des aides sont décrites dans les DOMO (Déclinaison opérationnelle de mise en œuvre) qui sont les fiches-actions régionales du programme FEAMPA (à télécharger ci-dessous).

Les demandes d’aide s’effectuent de manière entièrement dématérialisée sur le portail de dépôt des aides E-Synergie en application de l’article 69.8 du règlement UE n°2021/1060 du 24 juin 2021 (« règlement portant dispositions communes »).
Lien vers le portail E-Synergie
CLIQUEZ ICI
 

À TÉLÉCHARGER :
Guide du bénéficiaire E-Synergie - Création de compte
Guide du bénéficiaire E-Synergie - Demande de subvention

Priorité 1 - Favoriser une pêche durable et la conservation des ressources biologiques aquatiques
OS 1.1 : Renforcer les activités de pêche durables sur le plan économique, social et environnemental
- Modernisation, adaptation et diversification des activités de pêche
- Conseil et formation
- Investissements dans les ports de pêche
- Recherche et innovation
- Actions collectives, communication et sensibilisation
- Installation de jeunes pêcheurs
- Opérations à bord entraînant une augmentation du tonnage brut pour améliorer la sécurité, les conditions de travail ou l’efficacité énergétique
À TÉLÉCHARGER :
DOMO OS 1.1 Renforcer les activités de pêche durables sur le plan économique, social et environnemental
Grilles de notation OS 1.1
OS 1.2 : Améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions de CO2 en remplaçant ou en modernisant les moteurs des navires de pêche
- Investissements dans la réduction de la consommation d’énergie et de l’efficacité énergétique (moteurs)
À TÉLÉCHARGER :
DOMO OS 1.2 Améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions de CO2 en remplaçant ou en modernisant les moteurs des navires de pêche
Grilles de notation OS 1.2
OS 1.5 : Promouvoir des conditions de concurrence équitables pour les produits de la pêche et de l’aquaculture dans les régions ultrapériphériques
- Dispositif de compensation des surcoûts
À TÉLÉCHARGER :
DOMO OS 1.5 Promouvoir des conditions de concurrence équitables pour les produits de la pêche et de l’aquaculture dans les régions ultrapériphériques
OS 1.6 : Contribuer à la protection et la restauration des écosystèmes aquatiques
- Innovation pour limiter l’impact de la pêche sur le milieu marin ;
- Opérations de lutte contre les déchets issus de la pêche et de l’aquaculture en mer et sur le littoral ;
- Expérimentations d’actions locales en faveur de la protection et de la restauration de la biodiversité et des écosystèmes marins, hors mise en œuvre des directives européennes
À TÉLÉCHARGER :
DOMO OS 1.6 Contribuer à la protection et la restauration des écosystèmes aquatiques
Grilles de notation OS 1.6

Priorité 2 - Encourager les activités aquacoles durables ainsi que la transformation et la commercialisation des produits de la pêche et de l’aquaculture et contribuer ainsi à la sécurité alimentaire dans l’Union
OS 2.1 : Promouvoir les activités aquacoles durables, en particulier en renforçant la compétitivité de la production aquacole, tout en veillant à ce que les activités soient durables à long terme sur le plan environnemental
- Modernisation, développement et adaptation des activités aquacoles ;
- Installation aquacole
- Recherche et innovation
- Actions collectives, communication, médiation et animation des filières
À TÉLÉCHARGER :
DOMO OS 2.1 Promouvoir les activités aquacoles durables, en particulier en renforçant la compétitivité de la production aquacole, tout en veillant à ce que les activités soient durables à long terme sur le plan environnemental
Grilles de notation OS 2.1

OS 2.2 : Promouvoir la commercialisation, le qualité et la valeur ajoutée des produits de la pêche et de l’aquaculture, ainsi que la transformation de ces produits
- Modernisation, développement et adaptation des activités de commercialisation et de transformation
- Recherche et innovation
- Actions collectives, communication, médiation et animation des filières
À TÉLÉCHARGER :
DOMO OS 2.2 Promouvoir la commercialisation, le qualité et la valeur ajoutée des produits de la pêche et de l’aquaculture, ainsi que la transformation de ces produits
Grilles de notation OS 2.2
Contact : Service FEAMPA - feampa@cr-reunion.fr
DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER :
Liste des pièces pour le dépôt d’une demande d’aide FEAMPA
Liste des obligations du demandeur (aides FEAMPA)
Charte de promotion de la production locale (OS 2.2 uniquement)
Calculatrice des aides (calcul prévisionnel de la demande d’aide - outil indicatif)
Annexe - Autres aides publiques
Plan d’entreprise


Pour en savoir plus :

Site Commission Européenne https://oceans-and-fisheries.ec.europa.eu/index_fr
Site « Europe en France » https://www.europe-en-france.gouv.fr/fr/fonds-europeens/fonds-europeen-pour-les-affaires-maritimes-et-la-peche-FEAMP
Site de l’Autorité de Gestion nationale du programme FEAMPA https://www.mer.gouv.fr/direction-generale-des-affaires-maritimes-de-la-peche-et-de-laquaculture-dgampa

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Le festival international des marionnettes TAM TAM revient sur le territoire de la Côte Ouest

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Toc toc toc qui est là ? Tam-Tam fait son grand retour
Tant attendue, la 9ème édition du festival international de marionnettes et de théâtre visuel fait son grand retour du 5 au 12 octobre 2022 sur le territoire Ouest.
Partenaire historique et indispensable du chef d’orchestre « le Théâtre des Alberts », le TCO apporte son soutien aux équipes culturelles réunionnaises. L’objectif est de soutenir et de favoriser la rencontre entre les artistes et le public venu des quatre coins de l’île, de rendre l’accès à la culture au plus grand nombre et de développer l’éducation artistique des jeunes.

 Des spectacles pour le plaisir et des ateliers pour se performer

 Spectacles, ateliers et formations gratuites seront proposés dans divers lieux et structures du territoire : Saint-Paul, Trois-Bassins, Le Port, Saint-Leu, La Possession.
Des ateliers de médiation culturelle seront menés en milieu scolaire, dans des structures éducatives et associatives. Afin de créer une relation à l’art avec une population empêchée ou éloignée de l’offre culturelle, des stages à destination des enseignants du 1er degré seront proposés par le marionnettiste et scénographe Olivier LE ROUX.
Une belle initiative au profit des arts de la marionnette à découvrir sur le territoire Ouest.

 

Le festival international des marionnettes TAM TAM revient sur le territoire de la Côte Ouest

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Saint-Paul renforce les écoles du territoire

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Le Maire de Saint-Paul, Emmanuel SÉRAPHIN, tient à rencontrer les 30 assistantes administratives et les 2 assistants administratifs affecté·es dans les écoles du territoire. Le premier magistrat les reçoit ce mercredi 5 octobre 2022 à l’Hôtel de Ville.
Saint-Paul renforce les écoles du territoire
Il valorise leur engagement au service l’intérêt général des marmay. Leur arrivée permet dès maintenant de renforcer les établissements scolaires de la commune, titrée Ville Amie des Enfants par UNICEF. Grâce à eux, la direction se recentre sur sa mission essentielle : se consacrer à l’éducation des 12 740 enfants des 66 écoles saint-pauloises.

Ces assistant·es occupent un rôle essentiel, véritable interface auprès de la communauté éducative et des parents d’élèves. Leurs compétences sont dirigées vers le bien-être des enfants comme le souligne Nila RADAKICHENIN, Adjointe aux Affaires scolaires, présente avec le Maire et l’Adjoint en charge du personnel communal, Sébastien GUYON.

Comme le souligne le Maire, Emmanuel SÉRAPHIN, cette première prise de contact contribue à tisser un lien fort entre ce personnel, la Municipalité et les services municipaux. Plusieurs représentants des services rencontrent ainsi ces assistant·es. L’occasion d’identifier les référents à contacter en cas de problème d’ordre pratique. L’enjeu est de pouvoir prévenir ou régler le plus rapidement possible d’éventuelles problématiques.

Atteindre la haute qualité éducative à Saint-Paul

La Ville, également labellisée école numérique, porte un projet ambitieux pour les nouvelles générations. L’ambition de la Municipalité se traduit par le Plan Éducatif Global déployé dans les sept Bassins de vie.

Cette stratégie en faveur de la haute qualité éducative repose sur un tryptique. Proposer une école où l’on apprend mieux, où l’on mange mieux et où l’on accueille mieux. Cela représente une pierre angulaire pour garantir l’égalité des chances des plus petits dans les hauts, les mi-pentes et sur le littoral.

Plusieurs leviers sont donc actionnés pour parvenir à l’excellence éducative. D’où l’attention particulière portée à l’avenir des citoyens de demain. Car ce sont dans les écoles que se construisent leur avenir. Ce rendez-vous à l’Hôtel de Ville contribue aussi à souhaiter la bienvenue à ces agents sur notre terre apprenante et innovante.

Leur affectation intervient au bout d’un processus lancé par la Ville depuis un an. D’ici la rentrée d’août 2023, l’ambition est de renforcer encore leur nombre pour répondre aux besoins en la matière. Ces assistant·es participent également à la mission de service public qui doit être assurée de la façon la plus efficiente pour la population saint-pauloise. Il s’agit d’un engagement qui se concrétise.

Toutes et tous seront doté·es d’équipements afin de réaliser au mieux leurs missions. Celles-si s’effectuent dans un esprit guidé par la bienveillance, le respect et la loyauté. À la fois des élèves mais aussi des parents d’élèves et de la communauté éducative.

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Vidéo - Guet-apens au stade : un joueur de Vincendo raconte la fuite sous les coups reçus

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Ce match de foot en Super Régionale 2, les équipes de Saint-Benoît et de Saint-Joseph s’en souviendront. Certains joueurs pour une raison encore plus marquante puisqu’ils en sont repartis avec des bleus.
Vidéo - Guet-apens au stade : un joueur de Vincendo raconte la fuite sous les coups reçus
Un joueur du club sudiste de Vincendo a bien voulu nous raconter ce qu’il a vu ce dimanche après-midi au stade Jean Allane. Après le choc des événements dimanche après-midi, voici la déception qui l’anime en raison de la façon dont le scénario est présenté par la partie adverse. 

Ce dimanche, les 22 acteurs s’apprêtent à finir tout doucement la partie. On joue la 80ème minute. Vincendo mène 2 à 0 lorsqu’une action banale fait basculer la partie dans la violence. 

L’ASC Labourdonnais fait une remontée de terrain le long de la ligne de touche. « Notre défenseur fait un tacle mais un tacle propre. Le joueur adverse saute le tacle », raconte un joueur de Vincendo, club de la ville de Saint-Joseph. « Notre joueur prend le ballon pour le redonner à l’adversaire mais le joueur adverse fait le geste de donner un coup de pied à la tête de notre joueur. Notre défenseur lâche le ballon et rigole. Le joueur adverse refait son geste », dit-il, sans que l’on sache pour l’instant si cette attitude répondait à un accrochage plus tôt dans le match. 

« Notre gardien sort de sa cage pour séparer les deux ». Toujours est-il que le défenseur bénédictin prend un carton jaune pour son imitation de coup de pied au visage. C’est ce qui provoque l’étincelle. « À partir de là, ça a tourné à la bagarre ». 

« Un joueur qui venait de sortir du terrain ‘vole’ sur notre gardien », explique-t-il, ce qui laisse penser qu’un différend existait déjà entre les deux sportifs bien avant cette 80ème minute. Un autre joueur toujours présent sur le terrain fait alors signe aux supporters de descendre des tribunes. La suite fait froid dans le dos. Un film façon Mad max.

« On voit débouler des supporters. Certains sautent la clôture, d’autres font le tour ». Pire, ils ne veulent pas simplement envahir la pelouse mais viennent en découdre. Fait étrange, ils sont armés de batte de baseball, de bois avec des clous, des béquilles et divers objets pour faire mal.

« On a vu tout de suite qu’ils étaient armés. On a commencé à courir vers les vestiaires, d’autres sont allés à leur voiture pour partir. Un de nos joueurs qui cherchait la porte de sortie n’a pas eu le temps et s’est retrouvé avec un trou dans le front », explique-t-il. 

Parmi les blessés, nous évoquions déjà dimanche la présence d’un marmaille de 5 ans qui a eu le genou ouvert à cause d’un projectile. Sa maman, une supportrice de Saint-Jo, a également été frappée dans le dos. 

« Nous on était 14 joueurs avec seulement dix supporters », compare-t-il le déséquilibre entre les deux camps. En face, tout laisse à penser que les pseudo supporters attendaient le bon moment pour passer à l’action au vu de l’attirail qu’ils avaient amené dans les gradins. « Vous pouvez pas me dire qu’on vient au stade avec des projectiles et des objets comme ça », dit-il. 

Le bilan des blessures chez les visiteurs est lourd. Une personne a eu la main cassée, un autre a donc eu le front ouvert avec 5 points de suture, un a pris un brise vitre dans la tête, un autre une scelle de vélo, un autre a un bleu de sang le long du ventre, un autre une fracture du doigt.  

Ce n’est que deux heures après le début des échauffourées que les joueurs de Vincendo ont pu sortir de leur vestiaire. Les gendarmes attendaient en effet du renfort pour sécuriser leur sortie face à environ 80 personnes.

Ce joueur de Vincendo qui apporte « sa » version des événements  se dit aujourd’hui déçu de la version donnée par les dirigeants du club adverse. « Le président est venu nous voir pour dire : ‘désolé’ et que c’était la faute des supporters. Mais pour moi c’est un manque de respect la version qu’il a donnée, surtout le lendemain à la télé », ajoute-t-il. A Vincendo, il n’y a jamais eu de problème comme ça », affirme-t-il. 

Des anecdotes d’avant bagarre générale lui font dire que le club qui recevait a manqué de vigilance. « À l’entrée du stade, j’ai vu une bouteille de whisky. Aussi, on s’était fait jeter des mangues. Ok ce sont des mangues mais… » cela a donné l’impression qu’ils étaient tombés dans un piège ce dimanche après-midi. Et la responsabilité du club adverse est pour lui beaucoup plus grande que ne le laisse entendre la partie adverse. « Je remercie en tout cas les gens qui ont appelé les forces de l’ordre. Je ne serai pas là si ils ne l’avaient pas fait », dit-il. Dimanche soir, il a dû, comme d’autres coéquipiers, aller chez SOS Médecins pour se faire poser un bandage au niveau de la jambe.

Malgré la version des faits donnée par ce joueur de Vincendo, il est encore trop tôt pour déterminer la responsabilité de chacun des protagonistes, joueurs et supporters confondus. L’enquête de gendarmerie s’annonce longue au vu du nombre de personnes à auditionner avec déjà, à ce jour, une dizaine de plaintes de part et d’autre. Ce premier travail de recueil des témoignages permettra de dessiner le scénario de ce triste ASC Labourdonnais Vs Vincendo.


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Grande Chaloupe : La bretelle d'insertion sens Ouest/Nord fermée mercredi soir

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Sur la RN1 Route du Littoral, pour permettre des travaux d’enlèvement des fourreaux d’ITPC , la bretelle d’insertion de la Grande Chaloupe dans le sens Ouest/Nord sera fermée à la circulation, de 20h à 5h la nuit du mercredi 5 octobre.
Grande Chaloupe : La bretelle d'insertion sens Ouest/Nord fermée mercredi soir

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Prison Julliette Dodu : "Les évasions étaient permanentes. Ils partaient."

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L'Histoire des systèmes carcéraux dans la zone océan Indien constitue une mine de savoir sur "le fonctionnement de l’esclavage dans la société esclavagiste". Elle est est au centre des attentions de la 4e édition du colloque international organisé par l'association Kartyé Lib Mémoire & Patrimoine Océan Indien présidée par Marie-Lyne Champigneul. Ce colloque se tient du 6 au 8 octobre à l’auditorium de la médiathèque de Saint-André.
Prison Julliette Dodu :
L'association Kartyé Lib Mémoire & Patrimoine Océan Indien poursuit son combat pour la sauvegarde de l’ancienne prison Juliette Dodu. “Soyons francs, d’un point de vue institutionnel, c’est au point mort", lance l'historien Prosper Eve mais le devoir de mémoire et la recherche sur l’Histoire des anciens esclaves et engagés emprisonnés, elle, avance.

"Ce lieu mérite un peu plus"

Le site de l’ancienne prison de Saint-Denis est aujourd’hui inscrit dans les sites de mémoire associé au projet “les Routes des personnes mises en esclavage”.

Docteur Ali Mousaye, écrivain, chercheur, ancien chef du département Histoire et mémoire pour le dialogue à l’UNESCO, qui a travaillé sur le projet de l’UNESCO désormais nommé “les Routes des personnes mises en esclavage” précise : “à l’époque, nous avons soutenu le dossier pour que cette prison soit inscrite dans les itinéraires de“la route de l’esclave”, parce qu’on pensait que c’est un lieu de mémoire très important pour réfléchir sur l’enfermement colonial et esclavagiste . C’est dans les itinéraires. Je pense que ce lieu mérite un peu plus. Il pourrait être parmi les sites de conscience. Pour l’inscrire en tant que patrimoine mondial de l’Unesco, c’est un peu plus compliqué, il faut parvenir à montrer en quoi il a une valeur exceptionnelle.

Une prison pour “les grands crimes”

L’Histoire des anciens esclaves et engagés emprisonnés à Juliette Dodu est peu connue mais elle éclaire pourtant sur un pan de l’Histoire de l’île et de l’esclavage. Ouverte en 1718, la prison renfermait des prisonniers-esclaves. 
“Il ne faut pas oublier que les plantations sont les premières grandes prisons du système colonial. Le système a eu besoin, pour punir, d’avoir aussi des forts, des murs, des chaînes pour continuer l’enfermement”, indique le docteur Ali Mousaye.

Du temps de l’esclavage, "il y a deux types de justice". Le maître exerçait un droit de justice sur les petits vols etc. “Sur toutes les grandes habitations, il y avait déjà une prison. Le maître mettait au fer les esclaves qui avaient commis des fautes”. Lorsqu’il y avait de la grande criminalité, meurtre, vol à main armé etc, il y avait la prison d’Etat. “Ça montre que la population carcérale ne pouvait pas être très nombreuse au départ. Les gens qui sont emprisonnés sont des gens qui ont commis un acte de grande criminalité”, décrit Prosper Eve, professeur émérite d’histoire moderne et membre du comité scientifique pour la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.

Les esclaves-prisonniers “construisaient des routes”

Les esclaves emprisonnés continuaient à travailler sur les chantiers publics. “Ici, ils étaient chargés de la réflexion des chaussées, de la construction des routes, de bâtiments. S’ils ne travaillaient pas, ils ne mangeaient pas. Le travail continuait sous la direction de gardes mais ce n'était pas un espace ou l’on allait s'asseoir”, conte Prosper Eve. 

Évasions permanentes !

Et comme ils travaillaient sur des chantiers publics… tout le temps y’avait des évasions !, nous apprend le professeur : “Au XVIIIème, il y a des scènes de désordre à l'intérieur [de la prison] mais les évasions étaient permanentes. Ils partaient. Certains surveillants perdaient d’ailleurs leur poste parce qu’ils n’arrivaient pas à assurer l’ordre. Les évasions étaient très nombreuses, mais souvent on arrivait à les rattraper. Il y avait des condamnés pour des crimes un peu crapuleux. Lorsque ces prisonniers-là s'évadaient, la population prenait peur et ils passaient à la postérité".

Des archives ont fini en cornets dans le marché de Saint-Denis

Les archives judiciaires nous apprennent beaucoup sur le fonctionnement de l’esclavage dans la société esclavagiste, comme le dit Prosper Eve dans son livre intitulé Le bruit du silence, "c’est une mine de renseignements sur ce qui se passait dans l'habitation et la complexité de l’esclavage".

La série judiciaire, sur bien des aspects, est la source la plus riche pour connaître la vie des esclaves. “Lorsqu'un crime est commis, il y a forcément une enquête. Le maître parle, les esclaves parlent, le prisonnier est aussi interrogé. Même ce qui est dit n’est pas forcément vrai, ce qui est important c’est le raisonnement qui est mis en place pour essayer de se disculper”, explique Prosper Eve.

Pour en savoir plus sur les conditions de vie des détenus, les chercheurs ont ainsi puisé dans les archives mais ont aussi constaté des pertes considérables sur l’époque coloniale.

Au début, les archives étaient centralisées au gouvernement local, la préfecture. Les archives sont alors empilées dans une salle qui sert aussi de magasin colonial. Au fur et à mesure, les registres s'empilent et le gouverneur nomme, au 19e siècle, des commissions pour faire de la place. “Quand ces commissions vont se réunir, elles vont s’acharner sur les documents concernant l’esclavage et surtout les registres de marronage. C’est une question qui a vraiment été victime de ces commissions mises en place pour faire de la place. Il est donc difficile d’avoir des chiffres sur le marronnage dans la mesure où il reste des bribes”, regrette l’historien.

Les archives sont ensuite entreposées à l'actuelle bibliothèque départementale dans une salle. “Comme elle était plus ou moins ouverte, les gens pouvaient aller fouiller là-dedans. C’est un archiviste, André Scherer, qui le dit, dans le marché de Saint-Denis, les cornets étaient faits en papier à partir des documents d'archives. Le souci de la conservation n’a pas été au rendez-vous et beaucoup de documents ont été perdus", déplore-t-il avant de poursuivre : “c’est vraiment dans les années 1960 que les archivistes ont mené un travail de sauvetage de cette documentation”.

L’histoire des systèmes carcéraux (4e édition) "Les conditions de détention (hommes, femmes et enfants) dans la zone océan Indien"

Ce travail de recherche est récent. “Les colloques sont là pour prouver qu’il faut approfondir. L’histoire de cette zone n’est pas vraiment connue ailleurs. Quand on parle de l’Histoire en général, on oublie de parler de cet espace, c’est pourquoi il faut multiplier les travaux, peut-être qu’à force les chercheurs porteront leur regard sur cette zone qui a une histoire riche et qui a beaucoup apporté à l’histoire de l’humanité”.

Durant quatre jours, l'association Kartyé Lib Mémoire & Patrimoine Océan Indien organise ainsi un colloque international intitulé : L’histoire des systèmes carcéraux (4e édition) " Les conditions de détention (hommes, femmes et enfants) dans la zone océan Indien " (XVIe – XXe siècles). Maîtres de conférences, chercheurs, historiens, et professeurs d’université de La Réunion et d’ailleurs, animeront des conférences autour de l’histoire et des conditions d'incarcération dans la zone océan Indien dans l’Histoire.

Ce colloque, qui s’ouvre ce jeudi à l’auditorium de la Médiathèque Auguste Lacaussade avec l'installation du Buste Alphonse de Lamartine à Saint-André, s’inscrit dans un devoir de protection et de “valorisation mémorielle de ce patrimoine”. "Cette histoire, elle appartient à tous les Réunionnais. C’est l’un des témoins de l'Histoire de tous les Réunionnais", conclut Marie-Lyne Champigneul, présidente de l’association.

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Conflit JIR/ICP Roto : Motion des journalistes du Journal de l'Île

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Les journalistes du Journal de l'Île ont diffusé une motion au sujet de l'arrêt de l'impression du quotidien par ICP Roto. Ils demandent la reprise de l'impression. Voici leur motion :
Conflit JIR/ICP Roto : Motion des journalistes du Journal de l'Île

Nous, journalistes du Journal de l’Ile de La Réunion, exigeons de M. Alfred Chane Pane de respecter scrupuleusement le contrat qui le lie au Journal de l’Île et de reprendre immédiatement l’impression de nos éditions quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles.

La décision unilatérale de M. Chane Pane interdit aux journalistes du JIR, ainsi qu’à tous les salariés du groupe, d’exercer leur métier dans des conditions normales. En cas de désaccord avec la direction du JIR et avec notre indépendance éditoriale, M. Chane Pane peut mobiliser les voies judiciaires légales, sans avoir recours à la censure de fait de notre titre pour s'opposer.

Cette décision trouve sa source dans un conflit commercial qui ne justifie en rien la cessation imposée de force de la parution du Journal de l’Ile dans sa version papier.

Cette décision porte gravement atteinte à la liberté d’informer et la pluralité de la presse revendiquées par les journalistes du JIR, et réclamée par l’ensemble de nos lecteurs, privés de leur journal. Elle porte préjudice de façon inconsidérée à notre mission qui consiste quotidiennement à rapporter l'actualité de notre territoire et celle des Réunionnais.

Cette décision menace clairement l’existence de notre titre en raison des graves conséquences financières pour une entreprise déjà fragile au plan économique. Elle met en péril les emplois de l’ensemble du personnel du groupe JIR, ce qui représente plus de 100 salariés. 28 chauffeurs-livreurs, travailleurs indépendants, vont perdre leur emploi ce jeudi. 14 salariés du service distribution risquent d'être placés en chômage technique dès le lundi 10 octobre. Ces collègues, auxquels nous exprimons tout notre soutien, sont les premières victimes d’un conflit qui prend de plus en plus une tournure personnelle.

Nous, journalistes du Journal de l’Ile, demandons également aux salariés de l’imprimerie ICP Roto de reconsidérer leur mouvement de blocage dont les conséquences ultimes seront de mettre au chômage d’autres salariés avec toutes les conséquences humaines et familiales que cela implique.

Les journalistes du Journal de l’île, le mercredi 5 octobre 2022

Jadine Labbé Pacheco, Jérôme Talpin, Nathalie Técher, Eric Lainé, Florice Houngbo, Gabriel Robert, Céline Legay,Valentin Pacaud, Aurélie Tanous, Ludovic Laï-Yu, Aurore Turpin, Julien Delarue, Stephan Laï-Yu, Mireille Legait, Geoffroy Géraud-Legros, Pauline Benard, Philippe Madubost, Marine Dusigne, Benoît Donnadieu, Laurence Gilibert, Jean-Philippe Lutton, Xavier Drouadène, Jonathan Timbou, Anthony Robinson, Souch, Mickaël Payet, Christopher Mermet, Sébastien Valmont, Yacoub Patel, Alexandre Bègue, Patrick Planchenault. 

Le CSE du groupe JIR s'associe pleinement à cette motion en tant que représentants du personnel.

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Solaire, éolien, biomasse, hydrogène: La Région et l'AFD s'engagent pour un mix énergétique plus vert

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Ce mercredi, la Région et l'AFD (agence française de développement) ont signé une convention pour le financement d'un plan de généralisation du solaire, de l'éolien, de la biomasse, ainsi que la production d'hydrogène. Un premier chèque de 150 000€ sera débloqué pour l'établissement de ce plan qui vise l'autonomie énergétique de l'île d'ici 2030.
Solaire, éolien, biomasse, hydrogène: La Région et l'AFD s'engagent pour un mix énergétique plus vert
"Nous devons construire l'autonomie énergétique de notre île et nous nous fixons le cap de 2030. En ce 21e siècle marqué par le changement climatique et les bouleversements sociaux et démographiques, nous nous devons de proposer un projet de développement durable", rappelle en préambule la présidente de la Région, Huguette Bello.
 
D'où cette signature ce mercredi d'une nouvelle convention avec l'AFD pour le financement à hauteur de 150 000€ pour la rédaction du futur plan solaire et hydrogène de la collectivité. Une réflexion sur la biomasse et la pérennité de sa chaîne d'approvisionnement seront également à l'étude.
 
Ce plan vise à établir une carte du potentiel solaire sur l'île, particuliers inclus, ainsi qu'une prospection du potentiel de gisement de biomasse dans la zone océan Indien. Un pan est aussi consacré à l'hydrogène et à sa production décarbonée.

 87% de l'énergie consommée à La Réunion est importé
 
"Quand on intègre la mobilité dans la consommation énergétique, on voit que 87% de ce que nous consommons est importé", souligne Jean-Pierre Chabriat, conseiller régional et délégué en charge de la transition énergétique. "On ne peut pas être dans la "transition" pendant 30 ans. Il faut nous fixer des objectifs, et mettre en place des plans pour les atteindre", poursuit l'élu.
 
La question de l'importation de la biomasse est également un problème. "Nous n'avons pas l'objectif de le faire sur le long terme. Ce n'est pas compatible avec la baisse du bilan carbone de cette énergie", rappelle Jean-Pierre Chabriat.  

Des premières éoliennes off-shore d'ici 10 ans
 
"Nous pouvons déjà annoncer que tous les investissements visant l'augmentation de la puissance électrique dans les six prochaines années seront dans le solaire et l'éolien. Nous avons aussi engagé des démarches pour le développement de l'éolien off shore en lien avec des constructeurs de la région de Saint-Nazaire. Nous visons l'installation des premières fermes d'ici 10 ou 15 ans", explique Jean-Pierre Chabriat. Ces futures éoliennes devraient faire plus de 200 mégawatts chacune.
 
Objectif affiché pour la Région : faire face à l'augmentation de la consommation avec de l'énergie renouvelable. Une partie de l'électricité produite servira à la production d'hydrogène afin d'offrir une source d'énergie verte pour la mobilité des Réunionnais. "Nous voulons d'abord le généraliser pour le transport lourd, cars et camions, pour ensuite le mettre en place pour les particuliers", conclut Jean-Pierre Chabriat.
 
Les parlementaires de l'île ont également été interpellés sur le manque de dispositif spécifique de la future PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), actuellement en discussion à Paris. En se fixant un calendrier clair, la collectivité veut ainsi rattraper le retard pris en la matière depuis quelques années.
 

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Variole du Singe : 2e cas à La Réunion, première transmission autochtone

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L'ARS fait le point sur un nouveau cas de Variole du Singe à La Réunion.
Variole du Singe : 2e cas à La Réunion, première transmission autochtone
Un deuxième cas d’infection par le virus Monkeypox (variole du singe) est confirmé ce 5 octobre 2022 sur notre territoire. A ce jour, cette personne ne présente aucun signe de gravité et est isolée à son domicile. Selon les premiers éléments recensés, la contamination a eu lieu sur le territoire.

Une enquête épidémiologique est mise en œuvre par les équipes de l’ARS La Réunion et de Santé publique France, en lien avec le médecin ayant pris en charge ce patient.

Les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement. Elles recevront les informations sur la conduite à tenir : encouragement à se faire vacciner dans les plus brefs délais, surveillance de toute apparition de symptômes évocateurs.

Au 27 septembre 2022, 3.999 cas confirmés d’infection par le virus Monkeypox ont été recensés en France, et aucun décès n’a été signalé à ce jour.

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Au volant d'un poid lourd, drogué, sans permis et le téléphone à la main

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Les gendarmes de l'Escadron départemental de la sécurité routière (EDSR) ont mené une opération de contrôle routier ce mercredi à Sainte-Marie et ont relevé 22 infractions.
Au volant d'un poid lourd, drogué, sans permis et le téléphone à la main
Le mercredi 5 octobre 2022 de 14h à 16h, les motocyclistes de la brigade motorisée de Saint-Benoît, ont réalisé un service de contrôle des mobilités en agglomération de la commune de Sainte-Marie, intersection N102/D45.

Carton rouge au chauffeur d'un poids lourd qui circulait en faisant usage de son téléphone portable. Lors du contrôle, les gendarmes constatent que son permis de conduire est non prorogé et qu'il n'est pas en possession de la licence de transport. De plus, les dépistages effectués permettent de mettre en évidence qu'il est également positif aux stupéfiants.
 

A cet effet, 22 infractions ont été constatés par les militaires de l'EDSR dont :

- 5  conduites sous stupéfiants (3 VL, 1 PL et 1 Cyclomoteur)
- 4  conduites avec téléphone tenu en main 
- 1 non port de ceinture conducteur
- 7 non respects du feu rouge
- 2 non port de gants (1 moto et 1 cyclo)
- 1 défaut de contrôle technique
- 1 défaut de permis de conduire
- 1 non présentation de licence de transport
- 4 véhicules ont fait l'objet d'une mis en fourrière immédiate.

En cas d'urgence, composez le 17 ou le 112.

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La France insoumise perçue comme plus dangereuse que le Rassemblement national

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Les coups d'éclat de Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin ou dernièrement de Danièle Obono ne semblent pas convaincre la majorité des Français. Dans un sondage réalisé par Ipsos et Sopra Steria pour le journal Le Monde, le Cevipof et la fondation Jean-Jaurès et intitulé "Fractures françaises - Opposition : la bataille France insoumise / Rassemblement national", près de 53% des Français estiment que la stratégie d'opposition de la France insoumise à l'Assemblée nationale est "trop radicale". Seuls 34% des personnes interrogées font ce reproche au Rassemblement national.
La France insoumise perçue comme plus dangereuse que le Rassemblement national
Les deux partis, Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI), ont mis en place ces dernières années des stratégies résolument différentes pour conquérir les électeurs. Comme rappelé par les auteurs de ce sondage, La France insoumise a fait le choix d'une opposition virulente à l'Assemblée nationale pour aller reconquérir l'électorat populaire tandis que le parti de l'ex-candidate à la présidentielle Marine Le Pen a fait le choix d'une stratégie de dédiabolisation et de normalisation de l'ex-Front national.

LFI désormais vu comme le parti le plus dangereux pour la démocratie

Et à ce petit jeu, c'est le RN qui en sort largement gagnant : près de 35% des Français approuvent ce RN new look, plaçant ce dernier loin devant Les Républicains, le Parti socialiste, Europe Écologie-Les Verts, le Parti communiste français et la France insoumise (24%). Jamais le RN n'avait été à ce point dédiabolisé dans la société française, commente la Fondation Jean-Jaurès.

Autre élément marquant de ce sondage : bien qu'encore perçu par une majorité de Français (54%) comme étant un parti "dangereux pour la démocratie", le RN est devancé sur cette question par la France insoumise (57%), une première dans l'histoire de ce sondage.

Par ailleurs, 39% des sondés estiment que le Rassemblement national est capable de gouverner le pays contre 26% pour la France insoumise, et que le RN est proche de leurs préoccupations pour 37% d'entre eux contre 28% pour la France insoumise.

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Chronique judiciaire : Extorsion, vol et choc carcéral à l'affiche du jour

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L'audience de comparution immédiate de ce mercredi était plutôt variée : de l'extorsion sur mineur, un voleur récidiviste et un multirécidiviste de conduite sans permis étaient à l'affiche. Comme dit le proverbe, "la fortune attise nos vices, l'infortune nos vertus".
Chronique judiciaire : Extorsion, vol et choc carcéral à l'affiche du jour
Extorsion sur mineur d'un iPhone 11 : 

Le premier client du jour du tribunal judiciaire de Saint-Denis avait à répondre d'extorsion sur mineur et de menaces. Les faits se sont déroulés à Saint-Denis le 19 septembre. Un jeune majeur croise un jeune adolescent et le contraint à lui donner son téléphone portable. Pour le persuader de ne pas dire 'non' et de ne pas le dénoncer, il le menace de l'emmener avec ses dalons dans une cave pour le tabasser. Intelligemment, le jeune cède. Il dépose plainte quelques jours plus tard et donne suffisamment d'éléments à la police qui retrouve le mis en cause le 3 octobre. l'iPhone 11 est retrouvé chez lui.

À la barre, le prévenu, âgé de 19 ans, reconnait avoir eu le téléphone mais ne pas l'avoir obtenu sous la menace. "Je lui ai demandé de me donner son portable car mes dalons le connaissent. Il me l'a donné car il avait peur mais je ne l'ai pas menacé. J'ai fait ça comme ça, je ne voulais pas lui faire de mal", explique-t-il à la présidente qui reste dubitative. "Il reconnait avoir pris le téléphone mais sans menaces. C'est évident que ce n'est pas le cas. C'est bien de l'extorsion", estime le parquet qui requiert 6 mois de prison avec sursis probatoire. "Il a toujours dit qu'il n'y avait pas eu de menaces, c'est la parole de l'un contre celle de l'autre", répond la défense. Le tribunal suivra les réquisitions du parquet.

Vol en récidive avec 9 mentions au casier :

Le second prévenu est, lui, âgé de 20 ans. Il comparaissait pour le vol de deux bouteilles d'alcool et un téléphone dans un centre d'action sociale le 2 octobre à Saint-denis. Il est pris en flagrant délit par le gardien qui appelle la police. Il reconnait les faits, en même temps il n'a pas vraiment le choix, mais son explication laisse songeur : "J'étais énervé parce que ma mère n'était pas là. J'ai voulu prendre de l'alcool pour aller chez mon cousin. Je sais que ce n'est pas bien mais des fois, je ne sais pas pourquoi je ne peux pas m'en empêcher".

Multirécidiviste, il aborde l'audience avec 9 mentions à son casier ainsi qu'un sursis conséquent au dessus de la tête. C'est d'ailleurs son casier qui pousse le parquet à requérir une peine de 6 mois de prison avec un maintien en détention. La défense réplique qu'il a eu une enfance très difficile et violente : "une enfance difficile donne rarement une vie adulte facile", plaide la robe noire. La présidente prononce une peine de 6 mois, comme demandée par le parquet, avec maintien en détention et révoque le sursis d'un an qui planait au-dessus de sa tête. 

Conduite sans permis en récidive et, cerise sur le gâteau, des stupéfiants dans le sac : 

Le dernier prévenu relève un peu le niveau, de l'âge seulement ! Il est trentenaire et voilà 11 ans qu'il comparait pour des infractions routières. Essentiellement de la conduite sans permis et par ricochet, conduite sans assurance. Le 2 octobre, il circule en moto, la sienne - cherchez l'erreur - quand il refuse de se soumettre à un contrôle. Pourquoi donc ? Parce que son passager ne portait pas de casque. Et aussi peut-être parce qu'il se baladait sans permis mais avec une balance de précision et 15 g d'herbe dans son sac. Résultat, le voilà devant le tribunal après une nuit à Domenjod. 

"J'allais au travail. L'herbe je l'ai récupérée pour mon dalon. Je voulais la peser devant lui", indique le prévenu à la présidente avant d'avouer qu'il allait jouer au foot. "Vous roulez sans permis, avec une balance de précision et de l'herbe, vous comprendrez qu'on se pose des questions ! On peut se demander si vous n'êtes pas un trafiquant", l'interpelle la présidente. "Je travaille je ne suis pas un dealer", répond le prévenu qui arbore un casier de 6 mentions dont 5 pour des faits d'infractions routières. "Quand on regarde, vous êtes un délinquant de la route depuis 2011. Ça fait 11 ans que cela dure ! Que doit faire la justice pour que ça s'arrête ?" fustige la magistrate. 

"Pour lui, conduire est quelque chose de banal. Il s'absout des obligations liées à la loi. C'est moi qui lui ai délivré une convocation en mai dernier pour le 10 octobre pour les mêmes faits parce qu'il était inscrit au permis. Il n'a toujours pas de permis mais conduit toujours !" affirme la procureure qui demande 15 mois de prison dont 9 mois assortis d'un sursis, le maintien en détention et la confiscation de la moto.

"L'infraction est caractérisée et reconnue, nous sommes là pour statuer sur la peine. Confisquez la moto mais ne prononcez pas de maintien en détention. Il faut qu'il puisse travailler. C'est la première fois qu'il passe une nuit en prison, il a bien compris ce qu'est d'être enfermé", plaide la défense.

Le prévenu peut remercier son avocate et brûler un cierge. Il écope de 15 mois de prison dont 9 mois de sursis mais n'est pas maintenu en détention. Le tribunal lui donne une dernière chance au regard du "choc carcéral" d'une nuit à Domenjod. La moto est confisquée. De plus, il lui est fait obligation de passer le permis. 

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La présence du virus H5N1 confirmée à La Réunion

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Ce mardi, des cas de grippe aviaire étaient suspectés dans des élevages de l'ouest de La Réunion. Les résultats d'un laboratoire de métropole viennent de tomber.
La présence du virus H5N1 confirmée à La Réunion
Le 3 octobre 2022, les services de l’État ont reçu confirmation de la positivité au virus influenza aviaire de sous-type H5 des prélèvements effectués.

Le 4 octobre 2022, ces résultats ont été confirmés comme étant le virus H5N1 (IAHP) par le Laboratoire national de référence (LNR) de Ploufragan.

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Référé d'heure à heure dans le conflit Tillier/Chane Pane: Les arguments des deux parties

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Voici une compilation des arguments avancés par Jacques Tillier et Alfred Chane Pane dans la presse ces derniers jours, ce qui donne une idée des débats qui auront probablement lieu jeudi matin devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Saint-Denis en vue de l'obtention de la reprise de l'impression du JIR sur les rotatives d'ICP Roto.. Il s'agit d'une oeuvre de l'esprit et n'augure en rien des débats tels qu'ils auront peut-être lieu. D'autres arguments pourront être mis en exergue. Quoi qu'il en soit, le scénario que nous vous proposons est le plus probable.
Référé d'heure à heure dans le conflit Tillier/Chane Pane: Les arguments des deux parties
Passons en revue les différents arguments qui seront probablement développés jeudi matin, à 8h30, à l'occasion du référé d'heure à heure déposé par le JIR pour tenter d'obliger l'imprimerie ICP Roto à reprendre l'impression du journal.

En ouverture des débats, pour évoquer le contexte de l'affaire, l'avocat du JIR va très probablement insister sur l'intolérable atteinte à la liberté de la presse que représente ce que Jacques Tillier qualifie de censure, puisque ça fera très exactement 6 jours que le JIR ne parait plus.

En face, les avocats d'Alfred Chane Pane vont très certainement mettre en exergue les propos qu'ils qualifient de diffamatoires prononcés par Jacques Tillier à l'encontre du patron de l'imprimerie. Des articles du JIR ont dans un premier temps accusé Alfred Chane Pane d'être le véritable bénéficiaire du rachat de l'entreprise "Imprimerie Ah Sing" que Jacques Tillier convoitait (à titre personnel, associé à Olivier Lévy, et non pas au nom du JIR comme il l'affirme sur tous les tons) et qu'il s'est fait souffler sous le nez par un consortium d'hommes d'affaires. D'où probablement sa colère.

Alfred Chane Pane a apporté à plusieurs reprises des démentis catégoriques à ces affirmations et il pensait l'affaire close.

Mais dans son édito du samedi matin, Jacques Tillier en remet une couche, certes de façon plus ténue, mais il fait à nouveau clairement l'amalgame entre les deux sociétés, "Chane Pane du nord et du sud".

C'en était trop pour les employés de l'imprimerie qui en ont eu assez de voir leur patron dénigré de la sorte. Ils se mettent en grève et refusent d'imprimer le journal.

Certains n'ont pas manqué d'avancer que c'était une fois de plus Alfred Chane Pane qui aurait donné cet ordre, "en douce".

Pas de chance. Il était à l'hôpital dans la nuit de vendredi à samedi, se remettant difficilement d'une opération aux sinus subie durant l'après-midi de vendredi.

Le lendemain, samedi donc, Alfred Chane Pane sort de l'hôpital, et découvre l'ampleur prise par l'affaire.

Dans un entretien qu'il nous accorde, il déclare qu'il est lui aussi attaché à la liberté de la presse et que le JIR pourra sortir normalement le lendemain dimanche.

Mais voilà qu'au moment de lancer les rotatives, il découvre le nouvel éditorial de Jacques Tillier. Dans un article qui occupe toute la Une du journal intitulé "Censure et mensonges", le patron du JIR accuse à nouveau celui d'ICP Roto de lui avoir soufflé sous le nez la juteuse affaire du rachat de l'imprimerie Ah Sing. Alors qu'il avait affirmé le contraire tout au long de la journée dans des interviews.

Un jour c'est Chane Pane, le lendemain ce n'est plus lui et le surlendemain à nouveau lui. C'était à ne plus rien y comprendre.

Sous le coup de la colère, se sentant trahi surtout par quelqu'un qu'il avait aidé quelques mois plus tôt en lui faisant cadeau d'une somme de 150.000€ pour aider le JIR alors en difficulté, Alfred Chane Pane n'essaie pas, comme il en avait l'intention, de convaincre ses personnels de reprendre le travail. L'impression du journal est à nouveau suspendue.

Le lendemain, il affirme dans un communiqué qu'il refusera dorénavant de travailler avec Jacques Tillier.

Existe-t-il un contrat ou pas ?

Voilà pour le contexte. Venons en aux arguments de droit qui ne vont pas manquer d'être mis en avant.

Jacques Tillier va certainement argumenter sur une rupture abusive du contrat. Ce à quoi Alfred Chane Pane va rétorquer que le JIR a été racheté en décembre 2021, qu'il avait certes un contrat avec l'ancien JIR mais que Jacques Tillier ne lui a pas notifié ce rachat comme le prévoit la loi et qu'il n'y a donc pas de contrat entre lui et le "nouveau JIR".

Il arguera également que l'actionnaire majoritaire de l'"ancien JIR" était Abdul Cadjee, un homme d'affaires bénéficiant d'une réelle surface financière à même de garantir que l'imprimerie serait payée quoi qu'il arrive. Ce qui n'est pas le cas de Jacques Tillier.

Ce à quoi Jacques Tillier rétorquera que même s'il n'a pas notifié le rachat, celui-ci était de notoriété publique puisque évoqué par toute la presse et que, quoi qu'il en soit, il y avait eu renouvellement tacite puisque ICP Roto a accepté de l'imprimer depuis un an et demi.

Médiation ou pas médiation ?

Et c'est là que ça devient intéressant, juridiquement parlant.

Dans l'hypothèse où le juge se rangerait à ces arguments et admettrait qu'il y a bel et bien eu continuation du contrat entre l'ancien et le nouveau JIR, ce contrat contient une clause intéressante.

Il s'agit de l'article 11 qui prévoit qu'en cas de conflit, les deux parties s'engagent à tenter de le résoudre par la voie de la conciliation, avant d'aller devant le tribunal.

Alfred Chane Pane, qui a lu et relu son contrat, s'est empressé dès lundi après-midi d'envoyer une lettre recommandée à Jacques Tillier, en sa qualité de PDG du JIR, pour lui proposer de désigner un médiateur comme lui l'avait fait.

Refus de Jacques Tillier pour qui il n'y aurait pas de négociations tant que l'impression du journal n'aurait pas repris.

Ne se rendant pas compte au passage du ridicule de cette affirmation : A quoi bon désigner un médiateur s'il n'y a plus de conflit, l'impression ayant repris?

C'est à n'en pas douter le principal argument autour duquel les avocats des deux parties vont s'écharper. Dans quel sens va pencher le juge des référés?

Nul ne peut le dire.

Mais quelle que soit sa décision, cela ne signifiera pas que le JIR sera dans vos boites aux lettres dès vendredi matin. Il se passera au minimum quelques heures ou 24h avant que le juge ne rende sa décision. Mais surtout, comme nous le révélions hier, les salariés des rotatives d'ICP Roto ont décidé de se mettre en grève. Ils veulent être associés aux négociations de sortie de crise et souhaitent "être respectés" par Jacques Tillier.

La réunion de conciliation aura bel et bien lieu

Et que se passera-t-il à ce moment là? La seule solution passera par une réunion de négociation avec les mêmes protagonistes.

La réunion de médiation que Jacques Tillier refuse aujourd'hui se tiendra bel et bien, même si elle se sera transformée entre temps en négociation dans le cadre d'une sortie de grève.

Le feuilleton n'est pas près de se terminer.
 

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Parc national : La liste des lieux où le survol est interdit

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Après une consultation publique, le Parc national vient de modifier les règles en vigueur concernant les vols motorisés. 11% du Parc national est à présent interdit de survol par hélicoptère, tandis que 25 zones sont dorénavant protégées des drones. La liste de ces lieux vient d’être communiquée.
Parc national : La liste des lieux où le survol est interdit
Comme annoncé hier, le Parc national a modifié sa réglementation en matière de survol de son territoire. L’objectif est de rendre cette réglementation plus compréhensive pour les usagers, mais surtout de protéger 3 espèces d’oiseaux endémiques.
 
À compter du 1er janvier 2023, 11,08% du territoire du Parc national sera interdit à tout survol motorisé et 0,42% supplémentaire interdit aux drones. Si les outils aéronautiques (notamment la carte VFR) ne seront disponibles qu’en décembre 2022, les zones concernées sont à présent connues :
 
  • Le survol motorisé est interdit en dessous de 1000 m sur le massif de La Roche Ecrite, autour du Piton des neiges, dans les remparts sous le Grand Bénare, dans les remparts autour de Grand Bassin (se reporter à la carte n°1 ci-dessous pour le périmètre précis de ces zones) ;
  • Le survol motorisé est interdit en-dessous de 400 m dans le secteur de la Rivière des remparts (se reporter à la carte n°1 ci-dessous pour le périmètre précis de cette zone) ;
  • Le survol et les déposes en hélicoptère liés aux besoins des manifestations publiques sont soumis à autorisation préalable du Directeur du Parc national.
La carte d'interdiction de survol pour tous les aéronefs :

Parc national : La liste des lieux où le survol est interdit

Les zones concernées par l'interdiction de survol de drones :

Parc national : La liste des lieux où le survol est interdit

Parc national : La liste des lieux où le survol est interdit

Parc national : La liste des lieux où le survol est interdit

Une synthèse des observations et propositions du public est disponible sur le site internet du Parc national, agrémentée de la réponse du Parc pour chacune des problématiques soulevées. Le texte du nouvel arrêté, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023, est également disponible en ligne.

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Anou minm i désid pou nout kalité rényoné ! Pour une convention linguistique réunionnaise

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"Comme la question statutaire, le fait identitaire réunionnais constitue l’un des éléments fondateurs de notre émancipation, et tout ce qui concerne l’identité réunionnaise et l’âme de notre peuple doit nécessairement impliquer la participation des forces vives de notre péi" indique le Parti Rényoné.
Anou minm i désid pou nout kalité rényoné ! Pour une convention linguistique réunionnaise
L’élaboration an misouk par le Ministère de la Culture d’un projet de « Pacte linguistique de la Réunion » et sa très discrète approbation par nos collectivités territoriales - le 21 octobre 2021 pour la Commission permanente de la Région – bafouent cette impérieuse exigence et nous assumons donc pleinement la décision de verser au débat public les deux versions « À ne pas diffuser » dudit pacte.

La première version est clairement d’essence néocoloniale quand la langue française est présentée comme « le premier facteur de cohésion sociale » dans notre péi, quand on veut faire des réunionnais.es des agents de promotion de la francophonie dans l’océan Indien, ou encore lorsque le Préfet, représentant d’un Etat responsable depuis des décennies du krazé-pilé de notre langue, est désigné comme président du comité de pilotage dudit pacte ! Et nos élu.e.s « Paris komann pa nou » approuvent et  signent des deux mains. Un indicateur supplémentaire de leur état de dépendance mentale à l’égard de la Maîtropole !

Les tares originelles de la première version ont disparu dans la seconde et nous pourrions nous en réjouir mais… En effet, si de nombreuses dispositions concernant le volet culturel emportent notre adhésion, lorsque la question de l’enseignement de la langue et de la culture réunionnaises est abordée, on a vite fait de comprendre que la généralisation du bilinguisme français/créole dès la maternelle n’est pas pour demain.

Ainsi, sa mise en œuvre suppose au préalable « la pleine reconnaissance du créole réunionnais » (!?!) et l’établissement d’une « feuille de route dont la mise en œuvre pourra s’appuyer si nécessaire sur une phase d’expérimentations… » et peut-être aussi sous réserve que « l’aménagement du corpus du créole réunionnais » soit terminé ... Bref, on se moque de nous !

Nous aurons l’occasion de revenir dans le détail sur tous les aspects hautement problématiques de ce texte mais pour l’heure, l’urgence est de se mobiliser contre ce pacte bancal - faute de participation du Ministère de l’Education nationale - et pour lequel d’ailleurs l’avis des instances consultatives (CCEE, CESER, CALCR…) n’a pas été sollicité, pas plus d’ailleurs que n’ont été consultées les organisations syndicales, fédérations de parents d’élèves et associations.

Dans un deuxième temps, nous proposons la création d’un comité de rédaction citoyen qui formulera des propositions et/ou travaillera à l’élaboration d’une Convention linguistique réunionnaise - la modalité la plus adaptée (cf. Convention spécifique de la Bretagne) – digne de ce nom et que nous adresserons le moment venu aux collectivités et institutions concernées.

Dans cette attente, nous allons solliciter le soutien et l’expertise des institutions, organisations, associations des pays de France et d’Outre-mer et leur transmettre tous documents utiles - notamment la feuille de route et des extraits du Projet stratégique 2021-2025 du Rectorat de la Réunion – pour une bonne compréhension de la situation sociolinguistique de la Réunion.

Nous rappelons enfin l’un des fondamentaux de notre Appel fondateur du 31 mai dernier : « …la reconnaissance officielle du peuple réunionnais et de son identité plurielle qui implique notamment l’instauration d’un bilinguisme créole/français, l’intégration de l’Histoire et des Mémoires de la Réunion dans les programmes officiels, la généralisation de l’option Langue et culture réunionnaises dans le cursus scolaire… »

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Semaine Bleue : L'IME Henri-Vergoz a ouvert ses portes lors d'une journée d'inclusion transgénérationnelle

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Ce mercredi, l'IME de l'Association Saint-François d’Assise a organisé une journée d’inclusion transgénérationnelle à Ste-Marie en présence d’autres établissements et services de l’ASFA ainsi que de l’association APAJH et des collèges de Beauséjour et de La Ressource.
Semaine Bleue : L'IME Henri-Vergoz a ouvert ses portes lors d'une journée d'inclusion transgénérationnelle
À l’occasion de la semaine bleue, l’Institut Médico Educatif a souhaité s’inscrire dans une initiative nationale afin de concrétiser l’inclusion en ouvrant l’établissement aux partenaires extérieurs. « C’est l’occasion de réunir les établissements de l’ASFA, et pour nos usagers d’apprendre à se connaître autour d’un moment de découverte et de plaisir quel que soit leur âge », confie Haroun Kherchiche, directeur de l’IME.

Ce rassemblement des différents pôles de l’ASFA ainsi que des publics variés, notamment les collèges et l’association APAJH a permis des moments forts. Les jeunes de l’IME ont ainsi présenté des spectacles en matinée. Les participants ont eu droit à une palette d’expositions sur les objets, les photos, les images de la vie, les écrits, les fruits, les légumes et les jeux lontan ainsi que sur les œuvres en art thérapie. 

Ils ont pu aussi découvrir les proverbes et citations créoles et participer à un atelier de bien-être et de senteur. C’est à 14h que tous les acteurs présents ont pu apprécier la voix de Thierry Gauliris avant de participer à un goûter partage et clôturer les festivités dans la joie.

Pour le président de l’ASFA, Maximin Assoune, ce genre d’événement est essentiel au partage de savoir, de connaissances, d’expériences de vie et surtout au bien-être des bénéficiaires : « Je suis ravi de voir la grande famille asfasienne réunie. Cette journée est l’occasion pour nous de renforcer nos liens et de rendre hommage à toutes personnes qui égayent notre quotidien, usagers comme professionnels ».

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Mayotte : Un jeune mahorais de 26 ans tué lors d'une altercation en métropole

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Mardi 4 octobre au soir, un groupe d'amis se trouvait au bord du cours d'eau qui traverse la ville de Sablé-sur-Sarthe. Une dispute mortelle aurait éclaté pour un part de pizza.
Mayotte : Un jeune mahorais de 26 ans tué lors d'une altercation en métropole
Mardi 4 octobre, quelques jeunes mahorais qui en avaient l'habitude se sont retrouvés au pied du château de la commune de Sablé-sur-Sarthe (72) pour partager un repas. Boissons et pizzas étaient au programme au bord du cours d'eau. Selon le parquet, une dispute aurait brutalement éclaté pour un motif qui semble à priori futile : une part de pizza.

L'altercation aurait dégénéré au point qu'un des protagonistes reparte chez lui se munir d'un arme à feu. Son rival de 26 ans a été mortellement touchée par ce tir. 

Une enquête pour meurtre a été ouverte, indiquent nos confrères des Dernières nouvelles de Mayotte. Le tireur a été interpellé et placé en garde à vue avant son déferrement devant le procureur de la République et son placement en détention provisoire.

Les circonstances exactes de ce drame doivent être éclaircies,. Un drame qui a profondément choqué les habitants de Sarthé-sur-Sarthe ainsi que la forte communauté mahoraise qui y réside.

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