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Les soignants non-vaccinés seront réintégrés dès le 14 mai

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À 157 voix pour et 137 contre, l'Assemblée nationale a voté ce jeudi après-midi la réintégration des soignants suspendus car non vaccinés. La loi de mai 2021 fixant l’obligation a tout simplement été abrogée.
Les soignants non-vaccinés seront réintégrés dès le 14 mai
Justice est enfin rendue, dans l’Assemblée nationale, à toutes celles et tous ceux qu’on applaudissait tous les soirs lors des confinements notamment mais que le gouvernement n’a pas hésité à sanctionner lourdement juste après”, se félicite Jean-Hugues Ratenon, l’un des élus péi les plus engagés sur cette question. 

Votée ce jeudi, l'abrogation a été adoptée avec 157 voix pour et 137 contre. Cette démarche va donc plus loin que ce qu’avait prévu le gouvernement, à savoir une simple suspension de l’obligation. La publication du décret est prévu pour le 14 mai. L’exécutif a choisi de proposer un “poste équivalent” dans le même établissement. 

S’il est difficile d’estimer le nombre de personnes concernées, le ministère de la santé table sur 0,3% des agents hospitaliers au niveau national, soit près de 4.000 personnes. 

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40% des contrôles menés par la DEAL sur des sites industriels ont révélé des atteintes à l'environnement

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​Avoir un droit de regard constant sur les sites industriels, c’est la mission fondamentale de la DEAL (Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Placés sous l’autorité des préfets, ses agents guident et parfois sanctionnent les entreprises qui ne respecteraient pas la réglementation au titre du code l’environnement. Et il y a matière. L'an dernier, plus de 40% des contrôles menés ont donné lieu à des correctifs à apporter pour lutter contre une pollution.
40% des contrôles menés par la DEAL sur des sites industriels ont révélé des atteintes à l'environnement
"La confiance n’exclut pas le contrôle", nous répond Michel Masson, chef de service SPREI (Service prévention des risques et environnement industriels). C’est bien cette double face d’accompagnateur d'une part et de police environnementale de l'autre qui caractérise le rôle des agents de la DEAL. 

"Dans la majorité des cas, les choses se passent bien", confirme Philippe Grammont, le directeur de la DEAL Réunion qui, à l’occasion de la sortie d’une brochure présentant les données actualisées (la dernière datant de 2015) de son service dédié au contrôle des sites industriels, rappelle à quel point l’Etat joue les deux rôles à la fois, entre pédagogie lors de l’instruction de création d'un site industriel et sévérité lorsque le gérant joue avec le feu.

Notre département compte 1700 entreprises inscrites au titre des Installations classées protection de l'environnement (ICPE). Parmi elles, 225 tombent dans la catégorie de risques plus élevés. Et encore parmi ces 225, sept sont estampillées Seveso, un sigle qui parle à tout le monde. Il s’agit notamment des sites de stockage chimique et pétrolier. 

Cette dernière catégorie ne peut échapper à un contrôle chaque année. En plus de ce contrôle périodique pour y "relever les dysfonctionnements s’il y en a et y remédier", des exercices y sont menés pour préparer toutes les équipes en cas de survenue d’un incident majeur. 

Un rôle de gendarme pour conserver aussi une saine concurrence

Quant aux autres catégories, elles sont contrôlées à intervalles réguliers, de trois ans pour les plus risquées et sept ans pour celles présentant un risque industriel moins important. Les entreprises sont-elles prévenues avant d’être visitées ? "C’est 50/50", nous répond Marie Baptistini, inspectrice. En plus des contrôles programmés qui sont donc convenus avec les personnes référentes au sein de l’entreprise visitée comme par exemple un contrôle de la qualité de l’air, l’autre moitié des inspections se fait de façon inopinée. Et heureusement. Ce sont notamment ceux qui arrivent après un signalement de nuisances de la part du voisinage par exemple.   

Si dans l’esprit de la population, le contrôle demeure la seule mission des agents de la DEAL, Philippe Grammont expose l’autre versant situé bien en amont, c’est-à-dire à l’aune d’un projet industriel. 

"On a une phase d’accompagnement avec le porteur de projet", explique-t-il. Une étape qui arrive donc bien avant que ne soit publié le fameux sésame : l’arrêté préfectoral qui autorise l’activité en question dans telle ou telle commune.  

Derrière le terme de site industriel se cache d’ailleurs un panel très diversifié d’activités qui vont donc du secteur de l’énergie, de l’agroalimentaire, de l’élevage mais aussi des…déchets. Les "décharges littorales historiques" que sont les sites de la Jamaïque, de Ravine Sèche (Saint-Benoît), de Caverne aux Hirondelles (Saint-Joseph), de la Cressonnière (Saint-André) et celle de la Bergerie au Tampon font ainsi partie des lieux qui tombent sous son contrôle. Encore moins connue du grand public, l’activité des inspecteurs de la DEAL passe également par la vérification des systèmes frigorifiques des centres commerciaux. Enfin, ceux des rejets aqueux entrent également dans son champ d’action. 

A ce titre, si la DEAL veille en premier lieu au respect des normes environnementales, elle ne perd pas de vue qu’il s’agit d’un continuum tendant à la "préservation de la santé des personnes".

"Tout ce travail est une recherche d’équilibre entre activité économique et réglementation", confirme le directeur de la DEAL puisque le droit de regard de l’Etat au cours de la vie d’une entreprise demeure "aussi un gage de régulation économique". Le gérant d'une entreprise qui respecte la réglementation deviendrait en effet le premier à être pénalisé par la distorsion de concurrence lorsqu’en face, un ou plusieurs concurrents viendrait à ne pas respecter les règles environnementales. 

Des amendes dissuasives

La DEAL organise cette veille sur tout le territoire grâce à un effectif de 20 inspecteurs soit 15 en équivalent temps plein. Des moyens humains satisfaisants à l'échelle du territoire à en croire le directeur même s'il concède qu'il n'aurait pas dit non à un effectif plus conséquent, évidemment.

Grâce à ce déploiement, 260 inspections ont été menées sur toute l’année 2022 (plus de 1000 en quatre ans). Sur ce volume, plus de 40% ont fait l’objet de « propositions de suites administratives ». Un terme bien policé qui désigne les contrôles qui ont révélé un manquement. 

Lorsque l’entreprise visitée ne répond pas délibérément aux recommandations prescrites par les inspecteurs dans le délai imparti, ces derniers disposent d’outils pour le moins dissuasifs qui touchent au portefeuille. Amendes pouvant aller jusqu’à 15000 euros et astreinte journalière pouvant monter jusqu’à 1500 euros peuvent être prononcées. En dernier ressort, une infraction relevée sur un site industriel peut faire l’objet d’un procès-verbal qui prend alors la direction du bureau du procureur de Saint-Denis ou de Saint-Pierre. 

Dans ce cas précis, "les inspecteurs agissent sous l’autorité du procureur dès lors qu’une procédure judiciaire est engagée. Il peut y avoir à ce moment-là deux procédures qui sont conduites en parallèle : une procédure administrative qui continue sa vie avec des astreintes, la réalisation de la mise en demeure que le préfet a faite, et puis la procédure judiciaire sous l’autorité du procureur", détaille Philippe Grammont qui ajoute qu’"on a sur le territoire réunionnais un parquet qui est extrêmement vigilant et impliqué dans la conduite des procédures sur ces sujets environnementaux qui sont essentiels."

En 2023, la DEAL continuera son travail de sape dans chacun des acteurs d’activités décrits plus haut mais promet de s’intéresser tout particulièrement aux acteurs de la restauration rapide… 

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Jours fériés : les commerces du centre-ville ouverts de 9h à 12h30

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Jours fériés : les commerces du centre-ville ouverts de 9h à 12h30
Les magasins du centre-ville de Saint-Paul seront ouverts le lundi 8 et jeudi 18 mai de 9h00 à 12h30. Profitez de l’occasion pour faire vos emplettes !

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Visite d’Elisabeth Borne : Les 100 jours d'apaisement passent par La Réunion

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Annoncée depuis plusieurs mois, la locataire de Matignon sera en visite dans l’île la semaine prochaine. Une visite qui devrait avoir lieu d’ici le 10 mai et qui s’inscrit dans les “100 jours d'apaisement” promis par Elisabeth Borne. Elle sera accompagné par quatre autres membres du gouvernement.
Visite d’Elisabeth Borne : Les 100 jours d'apaisement passent par La Réunion
Alors que l’exécutif peine à tourner la page de la réforme des retraites, la Première ministre s’offre quelques jours sur l’île. Une visite qui ne devrait pas être de tout repos pour autant. Les dossiers sur lesquels une réponse de l’Etat est attendue sont légions, à commencer par le monde agricole. De l’avenir de la canne, aux aides face à la hausse des coûts de production, les agriculteurs péi attendent Elisabeth Borne au tournant. 

Autre sujet d’importance pour les Réunionnais, la vie chère. Déjà plombée par une différence de prix exorbitante entre la métropole et l'Outre mer,  le moral des consommateurs reste marqué par l’inflation. Alors qu’Elisabeth Borne demandait encore il y a peu aux industriels et distributeurs de rouvrir les négociations pour faire baisser les prix, les tarifs de l’alimentaire continuent de grimper.

 

5 ministres à La Réunion

La Première ministre ne viendra pas seule. Elle sera accompagnée par Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-Mer. Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, sera aussi à La Réunion, tout comme Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement. Le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu, fera aussi le déplacement.

Au lieu des casseroles, des marmites ? 

En plus de la date exacte, reste une inconnue de cette visite ministérielle. Les derniers déplacements de ministres se sont globalement passés dans le calme, en sera-t-il de même pour la Première ministre ? 

L’intersyndicale reste pour l’instant discrète sur des actions pendant la visite, mais il est fort probable qu’Elisabeth Borne soit chahutée pendant ses quelques jours dans l’île. Les Réunionnais troqueront-ils les casseroles pour des marmites ?

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Meurtre de Vanina : "Aucun regret, juste de la nostalgie"

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​Le troisième jour du procès de Ridaï-Mdallah Mari pour assassinat était consacré, en première partie, à l’enquête de personnalité de l’accusé. En seconde partie, Me Fabrice Saubert, avocat des parties civiles, a déroulé sa plaidoirie. Ce procès se déroulera finalement sur quatre jours comme prévu initialement. Le délibéré est attendu ce vendredi dans la journée.
Meurtre de Vanina :
L’accusé fait état d’un casier judiciaire affichant 13 mentions. Alors qu’il est encore mineur, il est jugé pour des faits d’agression sexuelle en réunion. Lorsque l’avocate générale l’interroge sur l’agression sexuelle, l’accusé se fend d’un : "on a juste touché un peu les fesses et les seins". La magistrate le remet immédiatement dans l’axe, lui rappelant qu’il s’agit bien d’une agression sexuelle. Plus tard, il sera jugé pour des faits de viol sur mineur de moins de 15 ans. Condamné pour ces faits et écroué alors qu’il est mineur, cette mention vaut pour la récidive criminelle. Cerise sur le gâteau, l’accusé est fiché "S" au moment des faits. 

Dès son plus jeune âge, il fait montre d’une certaine instabilité, entraînant impulsivité et violence. Alors qu’il est à l’école, il ne supporte pas que son professeur le punisse. Trouvant cela injuste, il rentre chez lui, se saisit d’un sabre et revient pour agresser l’enseignant. Il lui assène un coup de sabre avec le plat de la lame. Il a alors une douzaine d’années.

L’accusé aime à dire qu’il est un caïd à Mayotte, et se comporte en tant que tel. Sur les treize mentions à son casier, 11 sont en lien avec des faits de violence ou violence aggravée. En réponse aux interrogations de la cour sur son palmarès judiciaire, sa réponse est claire : "J’ai payé ma dette". 

Dignes et respectueux depuis le début de ce procès

Juste avant la pause méridienne, la présidente a suspendu les débats en raison d’un incident d’audience. Deux membres de la famille de Vanina ont invectivé violemment l’accusé. Dignes et respectueux depuis le début de ce procès, on peut aisément comprendre qu’ils puissent s’emporter à force d’entendre le bourreau de Vanina se vanter d’être fier des actes. Et ce, pour la deuxième fois en un peu plus d’un an. (cf : le premier procès en février 2022)

"Aucun regret, juste de la nostalgie". C’est par cette phrase lourde de sens en référence à Amin Dada, dictateur sanguinaire, que Me Fabrice Saubert débute sa plaidoirie. Ces mots, ce sont bien sûr ceux prononcés par l’accusé dès la garde à vue, que la robe noire reprend. Pour appuyer son propos, il note qu’elle émane d’un ouvrage écrit par un journaliste sur plusieurs dictateurs dont Amin Dada : "Rencontre avec le diable". La robe noire poursuit : "Cette phrase est importante, car à elle seule, elle résume toute cette affaire. Elle désigne sa culpabilité !". Me Saubert lit ensuite la retranscription de l’appel à la gendarmerie après le meurtre : "Il leur dit qu’il a tué sa copine parce qu’elle voulait le quitter. Il s’agit bien d’un crime passionnel et non d’un geste de folie". 

"Il se plaint d’être passé à côté de sa vie, mais Vanina, elle, a perdu la sienne"

La robe noire poursuit : "On a l’impression que l’abomination des faits a fait pencher la balance vers l’abolition mais trois spécialistes ont conclu à l’altération de son discernement. En réalité, la violence est en lui. S’il était malade mental, les experts l’auraient vu".

La partie civile enchaîne ensuite sur un hommage touchant à Vanina et sa famille, insistant sur un fait. "Pendant trois jours, on a essentiellement parlé de lui. Il se plaint d’être passé à côté de sa vie, mais Vanina, elle, a perdu la sienne. Chaque être humain a une vie, Vanina avait une chance de vivre, mais il est passé par là et ça n’a duré que 19 ans. Sa famille souffre et d’elle, on ne parle pas". Montrant une photo d’elle aux jurés, Me Saubert conclut : "La principale absente, celle qui ne reviendra jamais, c’est Vanina".

Il convient de préciser que la présidente a fait inscrire en plus aux questions posées aux jurés, si oui ou non, il fallait retenir l’atténuation de la peine. Autrement dit, même en cas d’altération retenue, les jurés peuvent condamner l’accusé à la réclusion criminelle à perpétuité. Pour rappel, il a écopé de 30 ans en première instance, car l’altération avait été reconnue. L’accusé sera fixé ce vendredi sur son sort. 



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CIVIS : Avis d'information de la publication d'un avis d'appel à la concurrence - Marché de services

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Objet du marché : N° 2023PRD009 « Maîtrise d’œuvre relative à l’opération de rénovation énergétique à gains rapides du stade Michel VOLNAY et de l’Archipel des Métiers à Cilaos »
CIVIS : Avis d'information de la publication d'un avis d'appel à la concurrence - Marché de services
Nom et adresse officiels du pouvoir adjudicateur : 
Communauté Intercommunale des Villes Solidaires (C.I.VI.S.)
Correspondant : M. le Président
Point de Contact : Direction de la Commande Publique
Adresse : 29 route de l’Entre- Deux- Pierrefonds 97410 Saint-Pierre LA REUNION
Tél. : 02-62-49-96-00, Télécopieur : 02-62-33-06-36, courriel : damp@civis.re
Adresse internet : http://www.civis.re
Adresse internet du profil d'acheteur : http://www.civis.e-marchespublics.com
Le pouvoir adjudicateur n'agit pas pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateurs
Principale(s) Activité(s) du pouvoir adjudicateur : Environnement.

N° / Objet du marché : N° 2023PRD009 « Maîtrise d’œuvre relative à l’opération de rénovation énergétique à gains rapides du stade Michel VOLNAY et de l’Archipel des Métiers à Cilaos ».
 
Type de Procédure : Appel d’offres ouvert

Les entreprises souhaitant consulter l’avis d’Appel à la concurrence du marché publié dans son intégralité :

-     au B.O.A.M.P. renvoyant au JOUE : réf : n°23-59308 (date d’envoi le 02/05/2023)
-     sur le profil acheteur : http://www.civis.e-marchespublics.com (date de mise en ligne 02/05/2023)

Le Dossier est à télécharger à l’adresse suivante : http://civis.emarchespublics.com

Date limite de réception des offres :  le 05/06/2023 à 12h00 GMT+4 (heure locale) ».

Renseignements complémentaires : point de contact susmentionné

Date d’envoi du présent avis d’appel à la concurrence: 04/05/2023

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CIVIS : Avis d'information d'un avis d'attribution - Maîtrise d'oeuvre

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Objet du marché : N° 2022GEA007 « Maîtrise d’œuvre pour le raccordement aval de l’usine de potabilisation de Gol les Hauts».
CIVIS : Avis d'information d'un avis d'attribution - Maîtrise d'oeuvre
Nom et adresse officiels du pouvoir adjudicateur : 
Communauté Intercommunale des Villes Solidaires (C.I.VI.S.)
Correspondant : M. le Président
Point de Contact : Direction Achats Marchés Publics
Adresse : 29 route de l’Entre- Deux- Pierrefonds 97410 Saint-Pierre LA REUNION
Tél. : 02-62-49-96-00, Télécopieur : 02-62-33-06-36, courriel : damp@civis.re
Adresse internet : http://www.civis.re
Adresse internet du profil d'acheteur : http://www.civis.e-marchespublics.com
Le pouvoir adjudicateur n'agit pas pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateurs
Principale(s) Activité(s) du pouvoir adjudicateur: Environnement, transports.

N° / Objet du marché : N° 2022GEA007 « Maîtrise d’œuvre pour le raccordement aval de l’usine de potabilisation de Gol les Hauts».
 
Type de Procédure :   Marché de maîtrise d’œuvre passé selon une procédure adaptée (art. L2123-1, R2123-1 à R2123-7 du Code le Commande Publique)
 
Les entreprises souhaitant consulter l’avis d’attribution du marché publié dans son intégralité :

-     au B.O.A.M.P : réf : n°23-57956 (date d’envoi le 28/04/2023)

Renseignements complémentaires : point de contact susmentionné

Date d’envoi du présent avis d’information: 04/05/2023

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Météo : Les températures sont en baisse ce vendredi

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La journée commence par des nuages puis le ciel va progressivement se dégager. De belles éclaircies domineront sur le littoral, quelques nuages devraient rester accrochés dans les pentes. Les températures maximales sont légèrement inférieures aux normales de saison.
Météo : Les températures sont en baisse ce vendredi
Au lever du jour, quelques nuages circulent toujours sur la façade Est Réunionnaise. Ces derniers entrent dans les terres vers la Plaine des Palmiste et du côté du cirque de Salazie. Ailleurs le ciel est plus dégagé voire ensoleillé prévoit les services de Météo France Réunion.

Au cours de la matinée de belles éclaircies s'imposent sur le littoral. En revanche les nuages de pentes se développent dans l'intérieur sans grande prétention. Un peu plus consistants dans les hauteurs de l'Ouest, des averses isolées apportent un peu d'humidité dans les hauts au cours de l'après-midi.
 

 


Les températures maximales sont légèrement inférieures aux normales de saison avec 26 à 29°C sur le littoral, 17 à 18°C au Maido et au Pas de Bellecombe, 20 à 24°C dans les cirques.
Le vent de secteur Est est sensible sur le littoral Nord et Sud, ailleurs le régime de brises est bien installé.
La mer est peu agitée à agitée au croisement de la petite houle australe et d'une petite houle d'alizé.

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Wuambushu : Quatre gendarmes blessés pris à partie par une bande

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Hier un véhicule de gendarmerie qui faisait une ronde dans le quartier de Koungou Jamaïque s'est retrouvé encerclé par une bande d'individus. Caillassés, les militaires ont été blessés et transférés au CHM. 70 gendarmes sont intervenus en renfort pour gérer la situation.
Wuambushu : Quatre gendarmes blessés pris à partie par une bande
Toutes les vitres du Duster blanc des gendarmes ont volé en éclat ce jeudi à Koungou, une commune voisine de Mamoudzou défavorablement connue pour ses barrages réguliers. Une bande de voyous a intercepté le véhicule violemment caillassé. 70 gendarmes venant de Trévani ont porté secours à leurs quatre collègues tous blessés à des degrés divers, indiquent nos confrères des Nouvelles de Mayotte.

La tension a continué à monter et des affrontements se sont poursuivis tout au long de la journée, les cailloux croisant les grenades lacrymogènes. Grâce à l'intervention des blindés, les délinquants ont été repoussés vers la ligne de crête pendant que la brigade criminelle relevait le maximum d'indices sur le véhicule. Un des lanceurs aurait été interpellé. 

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St-André : Une voiture accidentée perturbe le trafic en direction du chef-lieu

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Sur la RN 2 à St-André en direction de Saint-Denis, une voiture sur le toit suite à un accident occasionne de gros bouchons dans le secteur. Soyez prudents et patients.
St-André : Une voiture accidentée perturbe le trafic en direction du chef-lieu

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Les donneurs universels particulièrement recherchés : Planning des collectes de sang du mardi 9 au samedi 23 mai

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L'Etablissement Français du Sang La Réunion- Océan Indien informe des collectes mobiles de sang organisées du mardi 9 au samedi 13 mai 2023. Les donneurs du groupe O- sont particulièrement recherchés.
Les donneurs universels particulièrement recherchés : Planning des collectes de sang du mardi 9 au samedi 23 mai
Mardi 09 mai 2023
📍 MAIRIE PETITE ILE ….....08h00 à 13h00

Mercredi 10 mai 2023
📍 MAIRIE LE TAMPON .......08h00 à 13h00

Jeudi 11mai 2023
📍 EDF LE PORT ZAC 2000...............09h00 à 13h00
📍 MAIRIE LE TAMPON ...................08h00 à 13h00

Vendredi 12 mai 2023
📍 STADE DE L’EST JEAN IVOULA.....................09h00 à 17h00

Samedi 13 mai 2023
📍 ECOLE ELEMENTAIRE CENTRALE RUE JULES AUBER ST DENIS ............09h00 à 15h00
En partenariat avec UNIR OI 

Le groupe O-, LE groupe de l’urgence :

Les donneurs de groupe O rhésus négatif dits « donneurs universels » sont aujourd’hui particulièrement recherchés. Ils ont en effet des globules rouges qui peuvent être transfusés à tous les patients (sauf exception), quel que soit leur groupe sanguin.

Ce groupe, le seul à pouvoir se substituer aux autres, est ainsi plus largement utilisé par les établissements de santé en cas d’urgence vitale immédiate, lorsque le groupe sanguin du patient qui va être transfusé n’est pas connu.

Par ailleurs, les patients de groupe O ne peuvent être transfusés qu’avec des concentrés globulaires de leur propre groupe sanguin. Les réserves de poches de sang du groupe O- sont donc mécaniquement plus faibles

Nous invitons aujourd’hui les personnes qui savent qu’elles sont de groupe O- à prendre rendez-vous pour donner leur sang, même si elles n’étaient jusqu’alors pas donneuses. Le don de sang est un geste essentiel qui nous concerne tous et qui permet de sauver des vies. 

INFOS PRATIQUES

Les dons se font principalement sur rendez - vous sur les sites fixes de l'EFS et sur les collectes mobiles.
Vous pouvez prendre rendez-vous par téléphone ou directement en ligne :
- En ligne à l’adresse suivante : https://dondesang.efs.sante.fr/
- Par téléphone : 0262 90 53 07 ou au 0262 90 53 92 (du lundi au vendredi de 08h30 à 17h00)

Les donneurs universels particulièrement recherchés : Planning des collectes de sang du mardi 9 au samedi 23 mai

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Le Tampon : L'inquiétant évadé de prison condamné pour avoir tiré sur ses voisins

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Après avoir défrayé la chronique pour son évasion de la prison de Saint-Pierre l'année dernière, un Tamponnais a été jugé pour avoir tiré au fusil sur la maison de ses voisins. Il a été condamné à trois ans de prison, auxquels pourraient s'ajouter deux ans s'il revenait au Tampon.
Le Tampon : L'inquiétant évadé de prison condamné pour avoir tiré sur ses voisins
En juin 2022, Eddy M, incarcéré pour des délits routiers, avait profité de son statut de surveillance allégée et de son travail au sein de la prison de Saint-Pierre pour s'évader. Durant 7 mois, le trentenaire était en cavale avant d'être interpellé par les gendarmes en janvier dernier.

Si Eddy avait pris la poudre d'escampette alors que sa fin de peine approchait, c'est parce qu'un autre procès l'attendait et pas des moindres : il était accusé d'avoir tiré trois coups de fusil sur la maison de ses voisins.

Une scène de cauchemar

Le 27 novembre 2020, Eddy est chez sa compagne à la Plaine-des-Cafres. Bien qu'il soit 22h30, il met la musique à fond et nécessairement dérange tout le voisinage. Son voisin sort de chez lui pour tenter d'arrêter la musique. Le ton monte et Eddy, dans un état d'ébriété avancé, va dérailler.

Il rentre chez sa compagne pour se munir d'un fusil en annonçant qu'il va tuer son voisin. Sa compagne va tenter de l'empêcher, mais Eddy prévient que ce sera elle qui va y passer si elle tente de s'interposer.

Le voisin voit revenir Eddy avec l'arme en main. Il a tout juste le temps de dire à sa femme d'aller se cacher dans la chambre avec leur bébé de 4 mois et de vérifier que les deux autres enfants sont en sécurité. Le père de famille parvient à fermer toutes les portes in extremis.

Eddy va alors tirer trois coups de feu, qui heureusement n'atteindront personne. Il essaye ensuite de rentrer dans la maison, mais les portes sont fermées. Il s'enfuit, mais sera interpellé quelques heures plus tard.

Un comportement troublant au tribunal

Après la lecture des faits par la juge, Eddy va réfuter cette version. Il ne nie pas la partie coup de feu, mais ce qui l'a fait dérailler. Il explique qu'il était alors en pleine crise de démence en raison de l'alcool et qu'il se savait recherché par des jeunes. De plus, il affirme que ses voisins manigançaient contre lui, car il avait fait de la prison. "C'est de l'abus de faiblesse", estime-t-il.

Lorsque Me Frédéric Hoarau, l'avocat des parties civiles, va lui poser des questions, il le menace devant les juges. Un comportement inquiétant que note la procureure. "Il dit qu'il regrette son geste, mais son attitude crie l'inverse", argue la représentante du ministère public. C'est pourquoi elle requiert une peine de 3 ans de prison et une interdiction de se rendre à la Plaine-des-Cafres pendant 5 ans.

Les juges vont aller plus loin en le condamnant à une peine de trois ans de prison ferme, l'interdiction de se rendre au Tampon pendant 5 ans, l'interdiction de contact avec les victimes et l'obligation de les dédommager. S'il ne respecte pas ces conditions, il passera deux ans de plus derrière les barreaux.

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Perpétuité requise contre Ridaï Mari : "Il est dans le théâtral, tel un comédien"

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Le procès en appel du meurtrier de Vanina se déroule depuis trois jours. Hasard du calendrier, l'audience criminelle a débuté ce 2 mai 2023, cinq ans jour pour jour après les faits. Le 2 mai 2018, Vanina, jeune étudiante en médecine, était atrocement tuée par son bourreau. Le parquet général vient de requérir la perpétuité à l'encontre de l'accusé.
Perpétuité requise contre Ridaï Mari :
Durant ces trois jours d'audience, les débats n'ont pas été un long fleuve tranquille, loin s'en faut. Le premier jour a été le théâtre de la révocation prévisible de la défense par l'accusé. "Vous n’êtes pas mon avocat. Je reconnais que j’ai tué, mais je ne veux pas ce monsieur comme avocat. J’ai commis une faute, mais je suis un citoyen comme les autres, je veux un autre avocat, je ne vois pas où il veut aller. C’est mon avenir qui est en jeu", s’était emporté l’accusé. Me Nicolas Normand avait été désigné dans la foulée par la présidente pour assurer la défendre de l'accusé, obligatoire à la cour d'assises. 

Pour autant et malgré les touchantes auditions de la mère et de la soeur de Vanina, Ridaï-Mdallah Mari était resté de marbre et n'avait exprimé aucun regret. Il faudra attendre le deuxième jour, dès la reprise des débats, pour qu'il s'excuse et assure regretter le mal qu'il avait fait à la victime et à sa famille en leur disant :‘J’espère qu’un jour vous pourrez me pardonner" . Cet état de grâce chez l'accusé fut de courte durée puisque quelques heures plus tard, il s'emportait à l'encontre de Me Saubert, avocat des parties civiles, et médusait l'assistance en assénant : "Je ne regrette rien ! Si je devais le refaire, je le referais. Je n’ai pas de regrets d’avoir tué le diable"

 

"Ça nous rassure de nous dire qu’il est fou"

Ce vendredi, ce sont les réquisitions de l'avocate générale qui débutent. Comme elle le soutient avec force et détermination : l'accusé n'est pas fou. De son point de vue, son discernement était certes altéré mais certainement pas aboli au moment des faits. « J’ai pris un malin plaisir, je voulais aller au procès pour voir la tête des parents » déclare Emmanuelle Barre reprenant les propos de Ridaï Mari qui s'adressait à ses gardiens avant de quitter sa geôle en direction de son premier procès en 2020.

"Ces propos sont ils ceux d’un fou irresponsable ou d’un pervers déshumanisé? questionne la représentante de la société. Pour lui, et je le cite, le massacre de Vanina est un dramatique accident relationnel. Est ce que parce que l’acte est fou il est obligatoirement commis pas un fou ? Ça nous rassure de nous dire qu’il est fou. On préfère ne pas penser que l’humanité a pu engendrer un être aussi horrible alors qu’il a, depuis l’adolescence, la violence ancrée en lui."

Pour le ministère public, Emmanuelle Barre rappelle ensuite que tout au long de son second procès, l'accusé a tout fait pour que les jurés d'assises le prenne pour un fou. "Il a essayé de mystifier la cour d’assises. Il est dans le théâtrale, c’est un comédien."
Après avoir démontré l'acte de préméditation et prouvé qu’il n’y avait pas abolition au moment des faits, la perpétuité a été requise à l'encontre de Ridaï-Mdallah Mari.


JOUR 1 : Meurtre de Vanina : 5 ans après, l'accusé toujours sans aucun regret

JOUR 2 : Meurtre de Vanina : "Si je devais le refaire, je le referais" 

JOUR 3 : Meurtre de Vanina : "Aucun regret, juste de la nostalgie"  
 


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Vidéo - La Foire de Bras-Panon revient pour une 44e édition : "L'endroit où la créativité et l'innovation rejoignent la tradition"

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Vitrine incontournable de l’agriculture péi, la Foire de Bras-Panon fera son grand retour du 12 au 21 mai prochains. Pour sa 44e édition, la manifestation, qui accueillera pas moins de 250 exposants a retenu pour thème cette année "notre terre, mère nourricière", avec un accent mis sur l'éco-responsabilité. "On veut être une vitrine du respect de l'environnement, de la production locale et de la qualité de l'alimentation pour nos enfants", indique le maire de la cité panonnaise, Jeannick Atchapa.
Vidéo - La Foire de Bras-Panon revient pour une 44e édition :
Un point presse a été organisé ce jeudi à la mairie, en présence de tous les partenaires de l’événement (mairie, Département, Région, Cirest, Chambre d’agriculture, FRCA). Une manifestation qui retrouve peu à peu de sa vigueur depuis l'an dernier, car pas épargnée par la crise covid mais aussi par une édition 2019 catastrophique sur le plan budgétaire, avec plus de 900.000 euros de déficit.

Comme à l’accoutumée, la Foire agricole réunira sur le Champ de foire de Bras-Panon les traditionnels manèges et attractions, les concerts et bien sûr une ferme des animaux. Sur les 250 exposants présents, on comptabilise 66 exposants commerçants, 84 forains, 100 exposants du secteur agricole, pour plus de 130 emplois saisonniers directs créés.

Parmi les principales nouveautés pour cette édition 2023 : une zone de tri des déchets pour les exposants, une loterie gratuite pour gagner un tracteur d'une valeur de 16.000 euros, la mise en place d'une matinée silencieuse pour permettre aux personnes porteuses de handicap notamment autistiques de profiter de l'évènement, le lancement d'un dispositif zéro enfant perdu, un championnat des confituriers d'Outre-mer ou encore un "Espace 100% Péï".

Bientôt une marque "Foire agricole de Bras-Panon"

Dans cet espace, la production locale sera "plus que jamais" mise en avant, assure Jeannick Atchapa, avec près de 200m2 aménagés dans une petite maison créole et axé sur la valorisation des produits locaux. "Nous aurons dans cet Espace 100% Péï des cooking shows quotidiens avec l'association de nombreux produits comme la vanille, les escargots, des champignons de Paris, des tubercules. La Foire de Bras-Panon doit être l'endroit où la créativité et l'innovation rejoignent la tradition", argue Jeannick Atchapa, qui souhaite voir émerger à terme une marque "Foire agricole de Bras-Panon" de façon à donner de la visibilité à la production agricole réunionnaise. À ce titre, une conférence B to B (business to business) sera organisée avec une chaîne nationale, à destination des agriculteurs locaux, afin de permettre à ces derniers d'écouler plus facilement leurs produits.

Outre la mise en valeur de l'agriculture locale, la Foire agricole de Bras-Panon est également l'occasion pour la municipalité de faire-valoir la promotion de son territoire. "Vous avez en l'espace de 10 jours entre 150.000 et 200.000 visiteurs recensés chaque année. Ce flux génère un courant d'affaires exceptionnel. La manifestation ne s'arrête pas qu'au Champ de Foire : on propose maintenant la découverte de Bras-Panon avec la possibilité de faire des balades contées avec l'office de tourisme, de faire des randonnées avec le Parc national, sans oublier d'effectuer des survols en hélico jusqu'au Trou de Fer avec tarifs préférentiels", poursuit l'édile panonnais.


L’entrée reste gratuite pour les Panonnais via le Pass Vanille et reste accessible pour toute une famille avec un tarif de jour comme de nuit, allant de 1 à 3 euros. Une billetterie qui se modernise également en proposant des tickets dématérialisés : en se rendant sur le site https://www.braspanon.re/foire/, les festivaliers pourront acheter et imprimer leur(s) ticket(s) et les stocker directement sur leur smartphone. Un gain de temps non-négligeable qui permettra aux plus connectés d'entre vous d'entrer directement dans la Foire sans passer par les interminables files d'attente aux guichets. En partenariat avec la Cirest, des navettes gratuites effectueront les liaisons entre le Champ de Foire et les 5 parkings mis à disposition pour un total de 2.500 places (chemin de la gendarmerie, école Narassiguin, complexe sportif Paul-Moreau, chemin du collège et chemin CFR).

La Foire agricole ne serait pas ce qu'elle est sans son plateau musical et artistique. Outre l'élection de Miss Bras-Panon qui aura lieu le vendredi 12 mai, le public pourra assister aux performances de nos artistes locaux, attendus en nombre sur le dancefloor du Champ de Foire et pas des moindres : Séga El, Davy Sicard, Lindigo, Benjam, Ziskakan, Maya Kamaty, Kaf Malbar, Missty, Gwendoline Absalon, Kom Zot, Marie-Alice Sinaman, Natty Dread, Léa Churros, Danyèl Waro, Lorkès Bann Dalon, Clara, Cassiya et Désiré François... Rarement une manifestation aura réuni autant de pointures locales. Une mise en avant de la musique locale qui avait déjà emballé le public l'an dernier et qui répondra présent à n'en pas douter pour cette 44e édition de la Foire agricole.

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Détournement de fonds : L'ancien président du comité régional Sport pour Tous condamné

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Jugé le 30 mars dernier, Frédéric Cliquet, ancien président du comité régional Sport pour Tous, a été condamné à une peine de 4 ans de prison, dont 2 avec sursis et 20.000 euros d’amende pour avoir détourné près de 700.000 euros. Sa femme et sa fille, qui ont profité du système, ont également été condamnées par la justice.
Détournement de fonds : L'ancien président du comité régional Sport pour Tous condamné
La peine est inférieure aux réquisitions, mais reste lourde pour l’ancien directeur du comité régional Sport pour Tous. Frédéric Cliquet a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis, avec une amende de 20.000 euros. Il écope également d’une interdiction de gérer entreprise et association pendant 10 ans. Sa compagne est condamnée à 12 mois sursis, avec interdiction de gérer tandis que sa fille écope de 6 mois sursis avec la même peine complémentaire. Près de 230.000 euros ont également été confisqués. 

L’affaire remonte à 2018, lorsque Frédéric Cliquet est mis en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour détournement de subventions. Nommé en 2014 à la tête du comité régional Sport pour tous, il crée en parallèle une association, Réuni Sport, elle-même à la tête d'une nébuleuse d'associations diverses. La structure a compté jusqu'à 1600 salariés, et récoltait nombre de subventions.

Rapidement, les dysfonctionnements s’enchaînent, et un signalement est fait au ministère des sports qui transmet au parquet. Les gendarmes épluchent les comptes et découvrent un vaste système d’escroquerie aux subventions, cotisations sociales voire de frais de formation. De fausses déclarations aux bénéfices de son épouse et de sa fille envers Pôle emploi sont également reprochées aux prévenus.

Le 30 mars dernier, lors de l’audience au tribunal de Saint-Pierre, le procureur avait requis une peine de 4 ans de prison, dont 1 an ferme, ainsi qu’une obligation de soins, une interdiction définitive de gérer une association et une amende de 30.000 euros à l’encontre de Frédéric Cliquet. Finalement, les magistrats du siège ont donc décidé d’alléger la peine. 

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Des collégiens réunionnais aux JO de Paris 2024 : début des épreuves sportives

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Des collégiens réunionnais aux JO de Paris 2024 : début des épreuves sportives
Le Département de La Réunion organise, sur l'année scolaire 2022-2023, un challenge à destination des collégiens réunionnais.

Le principe ?

24 établissements se mesurent dans différentes épreuves, avec pour but d'être le grand gagnant et de remporter un voyage pour assister aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
 
une jeune fille participe à la course de relais
 
les participants à cette journée sportive


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Campagne de stérilisation : "Out Zanimo, Okip a li"

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Sur le TCO (Territoire de la Côte Ouest), la stérilisation est gratuite pour les usagers non imposables sur le revenu, à raison de 2 animaux par an et par foyer. Les habitants de La Possession, du Port, de Saint-Paul, de Trois Bassins et de Saint-Leu peuvent donc en bénéficier.
Campagne de stérilisation :
Le communiqué de la Ville de Saint-Leu :

En collaboration avec les vétérinaires de la Côte Ouest, le TCO et La Ville, une campagne de stérilisation gratuite pour les foyers non imposables sur le revenu est actuellement en cours à Saint-Leu pour les chiens et les chats.

La stérilisation est un moyen efficace de prévenir la surpopulation animale. Chaque année, des milliers d’animaux domestiques se retrouvent abandonnés dans des refuges ou dans des situations de maltraitance en raison de l’absence de foyers pour les accueillir.

En stérilisant votre animal de compagnie, vous contribuez à réduire ce problème en empêchant la naissance de portées non désirées.

Vérifiez dès maintenant si vous êtes éligible pour bénéficier de ce dispositif en visitant le lien suivant : https://www.tco.re/services-en-ligne/services-en-ligne-et-formulaires-pour-les-particuliers/demande-de-prise-en-charge-des-frais-de-sterilisation/

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Collecte de proximité des DEEE

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Collecte de proximité des DEEE
Chaque mois, la Cirest met à la disposition des ménages de son territoire (Bras-Panon, Plaine des Palmistes, Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Rose et Salazie) des bennes de collecte pour les DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques « tout objet qui fonctionne sur pile, secteur ou batterie »). De 9H00 à 17H00, les ménages peuvent venir déposer gratuitement leur appareil électroménager électrique ou électronique hors d’usage. Sur place ils seront accueillis par les ambassadeurs de l’Environnement, qui contrôleront les déchets ramenés.
 
Les prochaines bennes seront positionnées :

 
MERCREDI 24 MAI 2023
DE 9H00 A 17H00
SAINT-BENOIT
Rivière des Roches, Lotissement Chay Pak Ting
 
MERCREDI 31 MAI 2023
DE 9H00 A 17H00
SAINT-ANDRÉ
Chemin Patelin, en face du rond batay coq
 
 
MERCREDI 31 MAI 2023
DE 9H00 A 17H00
SAINT-BENOIT
Beaufond, entrée Lotissement Évêché 1
 
 

Pour rappel, les DEEE ne sont plus collectés en porte à porte par la Cirest. Ce sont les producteurs des matériels électriques et électroniques qui ont la responsabilité du traitement de ces déchets. Les distributeurs ont l’obligation de reprise gratuite des vieux appareils lors d’un nouvel achat. Les ménages peuvent remettre leur ancien matériel électrique/électronique hors d’usage lors de l’achat d’un appareil neuf identique. Les distributeurs sont dans l’obligation de le reprendre.

Les ménages peuvent également déposer leurs DEEE dans l’une des déchèteries de la Cirest, dans les points de collecte des distributeurs pour les petits équipements (meubles de collecte en magasins) ou à la Ressourcerie ADRIE basée à Bras Fusil (Saint-Benoît) s’ils sont encore en bon état.

A La Réunion, ces déchets sont traités par la société RVE (Réunion Valorisation Environnement), qui assure leur démantèlement en vue de valoriser les différents composants.

Autrement, les usagers peuvent également faire réparer leurs appareils chez un professionnel spécialisé (un guide des réparateurs d’appareils électroménagers est mis en ligne par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat sur le site www.reparer.re).
Les dates des points de collectes des DEEE sont disponibles sur le site internet (www.cirest.fr) et sur l’application My Cirest.

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L'Etat obligé d'intervenir sur le fantomatique Hôtel Maharany à Boucan Canot

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La préfecture est contrainte d'agir pour sécuriser le site abandonné de l'Hôtel Maharany à Boucan Canot. Cette action de l'Etat passe par la mise en place de clôtures pour interdire l’accès et sécuriser le bâtiment.
L'Etat obligé d'intervenir sur le fantomatique Hôtel Maharany à Boucan Canot
Suite à la faillite de la société SOGECAP survenue il y a plusieurs années et représentée par son liquidateur judiciaire, l’hôtel Maharani à Boucan Canot est abandonné et relève de la responsabilité du mandataire judiciaire.

Depuis son abandon, le site privatisé relevant de la responsabilité du mandataire judiciaire, est interdit d’accès. Toutefois, des intrusions ont été constatées.

Face aux risques pour les usagers, l’État a, depuis décembre 2021, réuni plusieurs fois les acteurs concernés pour trouver une solution face à cette situation préoccupante en termes d’ordre public et de sécurité.

Le liquidateur judiciaire a été mis en demeure de sécuriser effectivement le site et ll’État a mis en place une surveillance du site par la gendarmerie pour éviter tout accident.

Cependant, en l'absence de réponse du liquidateur judiciaire, et après échanges avec la mairie de Saint-Paul, l’État se substitue au liquidateur judiciaire et réalise les travaux de clôture pour interdire l’accès et sécuriser le bâtiment.

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Le procès de La Bourdonnais : un "laproptaz" d’envergure préfectorale

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Le procès de La Bourdonnais : un
Jeudi 27 avril, juste après la publication de la lettre du professeur Prosper Eve au Préfet plaidant pour la conservation en l’état de la statue de Mahé de La Bourdonnais, madame la Maire Ericka Bareigts, en tenue de procureure générale et encadrée par deux assesseurs, le Préfet et le commandant supérieur des FAZSOI, se livre une nouvelle fois à un violent réquisitoire contre Mahé de La Bourdonnais. Tout le monde a bien compris que la prétendue nécessité de réaménager les lieux n’est qu’un coûteux artifice (2.700.00,00 €) visant au principal à éliminer la statue.

Un procès d’assises 270 ans après la mort de l’accusé

Madame la maire passe en force, fait fi des arguments des historiens qui ont démontré l’aberration de son projet d’un point-de-vue historique et pédagogique. Elle se lance dans un cours d’histoire tronquée : « Mahé de La Bourdonnais était inhumain et criminel, sa statue doit être soustraite de l’espace public, etc. ». Le déplacement est annoncé comme imminent.
La Préfet, monsieur Jérôme Filippini, qualifie le projet de Madame Bareigts de « solution d’apaisement » obtenue dans la concertation. Mais avec qui y a-t-il eu concertation ? Avec un « comité scientifique » à la botte, érigé en partie civile. Ce comité est constitué de diverses associations et personnalités réunionnaises dont beaucoup sont séduites par le virulent discours antifrançais de Kémi Séba, franco-béninois raciste, hostile aux métis et au métissage, et par ailleurs agent d’influence du régime russe. Parmi ces personnalités, Jean-Matthieu Laude-Persée (ex chef de cabinet de Gilbert Annette, Réveil Citoyen Réunion, Komité Réyoné Panafrikin), Frédéric Maillot (Réyoné Soubat Kont Profitèr, Croire et Oser, élu à la Région Réunion, Député PLR/NUPES), Ghislaine Mithra-Bessière (anthropologue, Rasine Kaf), Patricia Profil (vice-présidente de la Région Réunion, proche de Gilbert Annette) … et quelques autres.

Pourquoi ne pas avoir sollicité les universitaires réunionnais qui, depuis des décennies, font un travail remarquable sur l’histoire de la Réunion, pour dire les choses sans tomber dans la caricature ? Parce que précisément, ces personnalités compétentes et indépendantes auraient pu avoir une opinion différente de celle de la maire de Saint-Denis ?

Monsieur le Préfet, aligné à l’évidence sur l’avis du Ministère de la culture, nous donne une interprétation inattendue de ce qui devrait être, en principe, une protection au titre des monuments historiques : « protégé, cela ne veut pas dire immobile et indéplaçable » dit-il. Ce faisant, il va à l’encontre de l’engagement du Président Macron qui, lors de son discours au Panthéon pour les 150 ans de la République, le vendredi 4 septembre 2020, a déclaré que « la République ne déboulonne pas de statues ». Monsieur le Préfet, la Réunion fait-elle encore partie de la République Française ? Ou alors, sans sombrer dans la paranoïa, le gouvernement serait-il en train d’accompagner « en misouk » un projet de profonde ‘évolution statutaire’ dont le déplacement de la statue de Mahé ne serait qu’une préfiguration symbolique ? Autre hypothèse, plus prosaïque, est-ce un soutien de votre part aux ambitions politiques de madame la Maire.
 
Dans le procès de madame Bareigts, il n’y a pas de jury populaire, la population dionysienne n’est pas consultée. Elle doit accepter une décision autoritaire, non débattue par l’opposition municipale mais validée par Paris, comme aux plus beaux jours de la Compagnie des Indes. Un exploit pour une municipalité qui fait de la concertation son leitmotiv, à condition bien entendu que cette concertation soit correctement orientée et aille dans le sens qu’elle souhaite.

Les Réunionnais doivent refuser cet oukase pour au moins deux raisons. Tout d’abord, Madame Bareigts semble avoir oublié que nombre de Réunionnais descendent à la fois d’un esclave et d’un esclavagiste. Nous sommes à la fois Anchaing et La Bourdonnais … même madame la Maire ! De quel droit s’autorise-t-elle à nous priver de ce qui fait notre identité et notre grandeur ?

Ensuite, parce que cette décision procède du refus obstiné de tenir compte, d’une part, de ce que représente vraiment Mahé de La Bourdonnais lui-même et, d’autre part, du contexte qui prévalait sous nos latitudes sous l’Ancien Régime.

Le plaidoyer de la défense caricaturé

Si le grand gouverneur Henri Hubert Delisle a érigé une statue en l’honneur de Mahé en 1856, c’était pour honorer un autre grand gouverneur qui a déployé toutes ses qualités et son énergie au service des intérêts supérieurs de la France et des Mascareignes. L’éditorialiste du JIR, dans son édition du 29/04/2023, écrit que l’intention était, de la part de ce « représentant des ‘’classes dominantes’’, d’avertir la société post-esclavagiste que, malgré l’abolition, le système resterait en place » ; il diabolise en outre les opposants au déboulonnage, qualifiés « d’identitaires de droite qui montent aux rideaux ». Tout ça pour tenter de légitimer son soutien au projet de Madame Bareigts.

Calomnié en son temps par des rivaux jaloux des succès de ce grand commis de l’Etat, Mahé est emprisonné pendant trois ans avant d’être innocenté. Il était raciste prétend l’association Laproptaz nout péi. C’est faux ! Renvoyons donc encore une fois ces faux historiens à ce que nous en disent les vrais historiens : sans se soucier du qu’en dira-t-on dans la société raciste de son siècle, Mahé assume ses responsabilités envers sa fille, Marie-Madeleine Mahé, née d’une liaison avec une esclave (voir Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais : entre les Indes et les Mascareignes, Jacky Ryckebush). D’éminents universitaires, dont Prosper Eve, ont listé toutes les mesures prises par Mahé pour exiger des propriétaires que leurs esclaves soient correctement traités. Mahé a aussi été le premier gouverneur à offrir aux esclaves la possibilité de revêtir l’uniforme afin de se battre sur un pied d’égalité aux côtés de soldats blancs ou libres de couleur.

Un contexte historique et géographique occulté

Certains osent reprocher à Mahé de La Bourdonnais de n’avoir pas aboli l’esclavage. C’est un argument de mauvaise foi parce qu’abolir n’était évidemment ni dans ses prérogatives ni dans l’air du temps.
Qui aurait aboli l’esclavage dans l’Océan Indien avant l’arrivée des Européens ? Grâce notamment à des universitaires comme l’anthropologue Tidiane N’Diaye (Le génocide voilé), personne ne peut ignorer aujourd’hui que lorsque ces Européens arrivent dans l’Océan Indien à partir du 16ème siècle, l’esclavage y est déjà largement pratiqué, depuis des millénaires, par des Africains asservissant d’autres Africains, puis par les Arabes qui ont razzié, castré et asservi pendant treize siècles dix-sept millions de Subsahéliens noirs.

Les Européens n’ont eu aucun mal à se procurer des esclaves : il suffisait pour ce faire de s’adresser aux nombreux marchands africains, arabes, chiraziens, malgaches.

Autre illustration de l’esclavagisme pré-européen, celui de Mayotte. Lorsque l’île est vendue à la France par le sultan Andriantsoly, l’esclavage y est installé depuis des siècles. Il y est aboli en 1846, soit deux ans avant les quatre « vieilles colonies », par Louis-Philippe et la Monarchie de Juillet. Les propriétaires d’esclaves, tous Mahorais de souche, sont tous indemnisés par la France.
 
Refuser ces réalités socio-historiques c’est refuser de comprendre que, malgré la prise de conscience progressive en Europe (qui est à l’origine, en France, de la Société des Amis des Noirs), à La Réunion et ailleurs, l’esclavagisme est une tragédie perçue comme aussi inévitable que la guerre ou les cyclones par les Blancs, les Libres de couleur et même les Noirs. Sinon, comment expliquer que de respectables hommes de couleur, ardents défenseurs de l’abolition de l’esclavage, aient pu parallèlement posséder eux-mêmes des esclaves ? Ce fut par exemple le cas de Jean-Baptiste Lislet-Geoffroy, de l’affranchi Furcy, ou encore de Louis Timagène Houat que la ville de Saint-Denis vient de célébrer dans une sorte de devoir de mémoire sélective.

Pour un infléchissement du projet municipal inscrit dans la « voie du milieu »

Puisqu’il faut avancer, admettons que le projet de Madame Bareigts est inspiré par la volonté d’éteindre les réminiscences des souffrances des anciens esclaves que certains de leurs descendants souhaitent légitimement commémorer, certes de façon exclusive. A l’opposé, comprenons aussi l’indignation des citoyens qui refusent qu’un tel symbole de notre histoire locale et nationale soit ainsi sacrifié. Le square La Bourdonnais, ex place du Gouvernement, a été le théâtre de bien des évènements, heureux et malheureux, qui ont forgé La Réunion d’aujourd’hui. Il pourrait constituer plus complètement un témoignage de l’histoire de notre île par l’adjonction, autour de la statue de Mahé de La Bourdonnais, de statues et plaques commémorant la révolte des esclaves de Saint-Leu de 1811, la proclamation de l’abolition par Sarda-Garriga en 1848, la loi de départementalisation de 1946 … avec une indispensable exigence de qualité artistique en harmonie avec le chef-d’œuvre qu’est la statue de Mahé et le style 18ème siècle propre à l’Hôtel de Préfecture, monument classé, et ses dépendances : nos ancêtres, tous nos ancêtres, le méritent, et tous nos contemporains y gagneraient.
 
Christian Jean-Luc CADET
Association Fort Réunion
 
Voir par ailleurs la pétition TOUCHE PAS A MA STATUE : https://secure.avaaz.org/community_petitions/fr/lettre_ouverte_a_monsieur_le_prefet_de_prosper_eve_touche_pas_a_notre_statue_contre_le_deboulonnage_de_la_statue_de_mahe_de_la_bourdonnais/?eOsEutb&utm_source=sharetools&utm_medium=email&utm_campaign=petition-1684408-touche_pas_a_notre_statue_contre_le_deboulonnage_de_la_statue_de_mahe_de_la_bourdonnais&utm_term=OsEutb%2Bfr
 
 
 
 

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