
Une cinquantaine de salariés sur 290 de la Semittel sont entrés en grève illimitée ce mercredi. Postés devant le dépôt dans la zone industrielle n°2, pour la plupart des conducteurs mais aussi des administratifs et des commerciaux, demandent une revalorisation salariale. "Nous n’avons pas eu de réelle augmentation depuis 2006", estiment les grévistes. "Est-ce normal qu’un conducteur avec 9 ans d’ancienneté touche le Smic", interroge Jean-Marie Lebreton, délégué du syndicat CGTR, qui soutient le mouvement.
Les grévistes dénoncent également "des augmentations à la tête du client" et des conclusions sur les NAO qui tardent à venir. "Nous avons l’impression de jouer au chat et à la souris", lance Jean-Marie Lebreton.
15% du réseau Alternéo qui dessert les communes du sud géré par la Semittel est perturbé ce mercredi.
Pour Mathieu Chichéry, directeur général délégué de la SEMITTEL, impossible dans ce contexte économique d’acquiescer à leur principale demande. "200 euros net par mois pour les 290 salariés c’est entre 1,3 et 1,6 million d’euros à financer. Cela risquerait de mettre en péril la Semittel déjà fragile". Entre grévistes et direction, l'incompréhension demeure, regrette-t-il.
Le point sur le réseau
Les grévistes dénoncent également "des augmentations à la tête du client" et des conclusions sur les NAO qui tardent à venir. "Nous avons l’impression de jouer au chat et à la souris", lance Jean-Marie Lebreton.
15% du réseau Alternéo qui dessert les communes du sud géré par la Semittel est perturbé ce mercredi.
Pour Mathieu Chichéry, directeur général délégué de la SEMITTEL, impossible dans ce contexte économique d’acquiescer à leur principale demande. "200 euros net par mois pour les 290 salariés c’est entre 1,3 et 1,6 million d’euros à financer. Cela risquerait de mettre en péril la Semittel déjà fragile". Entre grévistes et direction, l'incompréhension demeure, regrette-t-il.
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