
Dans une tribune publiée dans la soirée du mardi 14 février dans le journal Libération, une lettre rédigée par Steevy Gustave, ex-adjoint au maire de Brétigny-sur-Orge a été dévoilée. Cette lettre appelle à la prise de conscience collective et à se mobiliser contre les violences policières qui continuent de sévir. Elle a d’ailleurs fait écho auprès d’un ensemble d’artistes qui, sans aucune hésitation, se sont empressé de la signer. Parmi les artistes concernés, les chanteurs Patrick Bruel, Hugues Auffray, les comédiens Josiane Balasko, Jean Benguigui et Mathilda May, le réalisateur Nils Tavernier, le directeur du festival d’Avignon Olivier Py ainsi que l’humoriste Anne Roumanoff.
Il faut dire que les récents événements de l’affaire Théo auront déchaîné de l’indignation, de la fureur et auront sans nul doute entaché l’image des forces de l’ordre. Rappelons que quatre policiers sont mis en examen pour suspicion de violence lors de l'interpellation de Théo le 2 février dernier à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ces artistes considèrent que " ces monstres ne peuvent être associés aux forces de l’ordre qui nous protègent et sauvent des vies au péril des leurs ".
Ainsi pour militer contre ces violences policières, plusieurs mesures ont été réclamées " avant qu’il ne soit trop tard ". Dans un premier temps le respect de la personne doit être primordial. " Le vouvoiement doit systématiquement être employé lors des contrôles " et le récépissé donné à la personne contrôlée par les policiers devrait être instauré " avant la fin du quinquennat ", une promesse non tenue du candidat Hollande. Par la suite, l’utilisation des caméras piétonnes par les policiers a également été mentionnée. À noter que ces nouveautés ont été promises récemment par Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur.
Dans une autre tribune récemment publiée dans Libération, plusieurs autres artistes ont réclamé justice concernant l’affaire Adama Traoré, le jeune homme décédé suite à une interpellation par des gendarmes en juillet 2016. Du comédien Omar Sy jusqu’aux chanteurs Zebda et Arthur H, tous considèrent que la " mort suspecte " du jeune homme, sur laquelle l’enquête se poursuit " n’engage pas seulement ses proches mais l’ensemble de notre pays, de notre société ".
Il faut dire que les récents événements de l’affaire Théo auront déchaîné de l’indignation, de la fureur et auront sans nul doute entaché l’image des forces de l’ordre. Rappelons que quatre policiers sont mis en examen pour suspicion de violence lors de l'interpellation de Théo le 2 février dernier à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ces artistes considèrent que " ces monstres ne peuvent être associés aux forces de l’ordre qui nous protègent et sauvent des vies au péril des leurs ".
Ainsi pour militer contre ces violences policières, plusieurs mesures ont été réclamées " avant qu’il ne soit trop tard ". Dans un premier temps le respect de la personne doit être primordial. " Le vouvoiement doit systématiquement être employé lors des contrôles " et le récépissé donné à la personne contrôlée par les policiers devrait être instauré " avant la fin du quinquennat ", une promesse non tenue du candidat Hollande. Par la suite, l’utilisation des caméras piétonnes par les policiers a également été mentionnée. À noter que ces nouveautés ont été promises récemment par Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur.
Dans une autre tribune récemment publiée dans Libération, plusieurs autres artistes ont réclamé justice concernant l’affaire Adama Traoré, le jeune homme décédé suite à une interpellation par des gendarmes en juillet 2016. Du comédien Omar Sy jusqu’aux chanteurs Zebda et Arthur H, tous considèrent que la " mort suspecte " du jeune homme, sur laquelle l’enquête se poursuit " n’engage pas seulement ses proches mais l’ensemble de notre pays, de notre société ".