
J’ai beaucoup aimé cette phrase de Patrick Lebreton, récemment entendue dans un JT, et que je retranscris de mémoire :
« le lundi, M. Macron est à gauche. Le mardi, il est à droite. Le mercredi, il est au centre. Le jeudi, il est christique. Le vendredi, il se prend pour De Gaulle...mais il a oublié une chose : les électeurs votent le dimanche ! » J’ai beaucoup aimé et j’ai beaucoup ri. Enfin, quelqu’un appelle un chat un chat ! Emmanuel Macron, qui se présente comme un homme du renouveau, est précisément l’homme du statu-quo. Enfant chéri et ingrat de François Hollande et de Manuel Valls, ancien banquier d’affaires biberonné au système Rotschild, il est l’incarnation de l’opportunisme et du vide. Quelle est sa ligne politique ? Il n’en a pas et il en est fier. Et il se trouve même des élus, à la Réunion, pour applaudir cela. Mais un candidat sans programme, n’est-ce pas un candidat sans âme.
Ni de gauche ni de droite ? De gauche et de droite ? Les quatre à la fois ? En fait, Macron est partout où il peut ratisser des voix, pour le plus grand bonheur de ces riches donateurs. Des donateurs dont il veut taire le nom et qui ressemblent davantage à des actionnaires. Ils investissent dans le produit Macron, qui leur promet en retour des dividendes et une suppression de l’ISF, l’impôt sur la fortune. Et des élus, qui n’ont de socialiste que la carte, s’apprêtent à faire campagne, à ses côtés, pour que le plus grand des cadeaux soit fait au grand patronat ? Si certains n’ont pas d’âme, d’autres l’ont définitivement perdu, pour des tactiques et des investitures. Dans cette histoire, ce sont les électeurs qui sont cocufiés. D’autres l’ont été avant eux.
Je viens de découvrir un article rédigé par un ancien codirecteur de la société des rédacteurs du Monde. Alors riche banquier, Emmanuel Macron leur avait fait les yeux doux et avait promis de les aider, bénévolement, dans leur quête d’un racheteur. Ils ont finalement réalisé qu’ils avaient été bernés et trahis par le sympathique Emmanuel. En cheville avec Alain Minc, il manoeuvrait depuis le début pour un groupe dont ils ne voulaient pas. Tout Macron est là. Les journalistes du Monde ont été cocufiés. Puis François Hollande. Puis Manuel Valls. Et demain la France ? Je ne le crois pas.
L’heure de vérité approche. Et chaque minute qui nous rapproche du scrutin fait peu à peu tomber le masque. Les contradictions, les déclarations changeantes et les impostures se succèdent chaque jour de la semaine. Vivement le grand dimanche !
Marie-Hélène Bernet
« le lundi, M. Macron est à gauche. Le mardi, il est à droite. Le mercredi, il est au centre. Le jeudi, il est christique. Le vendredi, il se prend pour De Gaulle...mais il a oublié une chose : les électeurs votent le dimanche ! » J’ai beaucoup aimé et j’ai beaucoup ri. Enfin, quelqu’un appelle un chat un chat ! Emmanuel Macron, qui se présente comme un homme du renouveau, est précisément l’homme du statu-quo. Enfant chéri et ingrat de François Hollande et de Manuel Valls, ancien banquier d’affaires biberonné au système Rotschild, il est l’incarnation de l’opportunisme et du vide. Quelle est sa ligne politique ? Il n’en a pas et il en est fier. Et il se trouve même des élus, à la Réunion, pour applaudir cela. Mais un candidat sans programme, n’est-ce pas un candidat sans âme.
Ni de gauche ni de droite ? De gauche et de droite ? Les quatre à la fois ? En fait, Macron est partout où il peut ratisser des voix, pour le plus grand bonheur de ces riches donateurs. Des donateurs dont il veut taire le nom et qui ressemblent davantage à des actionnaires. Ils investissent dans le produit Macron, qui leur promet en retour des dividendes et une suppression de l’ISF, l’impôt sur la fortune. Et des élus, qui n’ont de socialiste que la carte, s’apprêtent à faire campagne, à ses côtés, pour que le plus grand des cadeaux soit fait au grand patronat ? Si certains n’ont pas d’âme, d’autres l’ont définitivement perdu, pour des tactiques et des investitures. Dans cette histoire, ce sont les électeurs qui sont cocufiés. D’autres l’ont été avant eux.
Je viens de découvrir un article rédigé par un ancien codirecteur de la société des rédacteurs du Monde. Alors riche banquier, Emmanuel Macron leur avait fait les yeux doux et avait promis de les aider, bénévolement, dans leur quête d’un racheteur. Ils ont finalement réalisé qu’ils avaient été bernés et trahis par le sympathique Emmanuel. En cheville avec Alain Minc, il manoeuvrait depuis le début pour un groupe dont ils ne voulaient pas. Tout Macron est là. Les journalistes du Monde ont été cocufiés. Puis François Hollande. Puis Manuel Valls. Et demain la France ? Je ne le crois pas.
L’heure de vérité approche. Et chaque minute qui nous rapproche du scrutin fait peu à peu tomber le masque. Les contradictions, les déclarations changeantes et les impostures se succèdent chaque jour de la semaine. Vivement le grand dimanche !
Marie-Hélène Bernet