
Le Réunionnais Frédéric Rustan était à quelques dizaines de mètres de la tentative d'attentat perpétrée ce lundi, sur les Champs-Élysées. Il était accompagné de sa fille de 20 ans. "On était chez un concessionnaire au moment des faits. Quand on est sorti, on a vu plein de pompiers, des forces de l'ordre et un panache de fumée jaune. C'était derrière nous mais on n'a rien remarqué sur le coup. On n'a pas entendu d'explosion", se souvient l'ancien animateur radio. "On a vu des touristes courir mais il n'y a pas franchement eu de mouvement de panique", poursuit-il.
Cinq minutes avant, ils étaient passés tous les deux devant l'endroit où un policier a été tué le 20 avril dernier. La veille, sa fille avait évoqué les attentats. Mais sur le coup, ils n'ont pas imaginé qu'ils se trouvaient à côté d'une scène d'attaque ratée.
"Ne pas céder à la peur"
"On est en vacances, on ne pense pas forcément à ça. On s'est demandé ce que c'était". C'est en arrivant au domicile de la mère de Frédéric Rustan, une fois connecté à internet, qu'ils ont compris ce à quoi ils venaient d'assister.
"Quand on y est confronté, ça fait quelque chose", confie-t-il après coup. Pas question pour autant de s'empêcher de vivre. "Ma fille a peur de sortir. Mais il ne faut pas céder à la peur. C'est ce que ces gens veulent. Ce ne sont pas des religieux, ce sont des fous. Ils n'ont rien à voir avec l'Islam", s'indigne-t-il.
S'il refuse de céder à "la parano", le père de famille explique ressentir un "manque de sécurité" dans les rues parisiennes. "À New-York, c'est vraiment différent, les forces de l'ordre sont vraiment présentes", compare celui qui revient tout juste d'Amérique. Regrettant une "atmosphère pesante", il pense raccourcir ses futurs séjours à Paris.
Cinq minutes avant, ils étaient passés tous les deux devant l'endroit où un policier a été tué le 20 avril dernier. La veille, sa fille avait évoqué les attentats. Mais sur le coup, ils n'ont pas imaginé qu'ils se trouvaient à côté d'une scène d'attaque ratée.
"Ne pas céder à la peur"
"On est en vacances, on ne pense pas forcément à ça. On s'est demandé ce que c'était". C'est en arrivant au domicile de la mère de Frédéric Rustan, une fois connecté à internet, qu'ils ont compris ce à quoi ils venaient d'assister.
"Quand on y est confronté, ça fait quelque chose", confie-t-il après coup. Pas question pour autant de s'empêcher de vivre. "Ma fille a peur de sortir. Mais il ne faut pas céder à la peur. C'est ce que ces gens veulent. Ce ne sont pas des religieux, ce sont des fous. Ils n'ont rien à voir avec l'Islam", s'indigne-t-il.
S'il refuse de céder à "la parano", le père de famille explique ressentir un "manque de sécurité" dans les rues parisiennes. "À New-York, c'est vraiment différent, les forces de l'ordre sont vraiment présentes", compare celui qui revient tout juste d'Amérique. Regrettant une "atmosphère pesante", il pense raccourcir ses futurs séjours à Paris.
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