L'ATR-Fnaut a présenté lors d'une conférence de presse donnée hier sa solution terrestre comme alternative à la digue, à savoir une galerie de protection. L'occasion également de parler du site NoutNRL.re, qui fait appel à la participation des Réunionnais.

Une alternative à la NRL telle qu’envisagée actuellement est encore possible. C’est ce qu’a voulu rappeler l’ATR-Fnaut lors d’une conférence de presse donnée ce lundi, quatre jours après celle des collectifs et associations de riverains qui protestaient contre l’ouverture de carrières. Une conférence qui intervient alors que "le chantier des digues est arrêté par le manque de matériaux".
"Nous sommes ici pour vous exposer ce que nous avons imaginé pour sortir du piège dans lequel le pays s’est trouvé enfermé", indique l’association, dénonçant "des silences, des omissions, des non-dits ou des décisions différées" qui ont contribué à "anesthésier l’opinion".
La galerie moins chère et plus créatrice d'emplois
Si le tout viaduc fait partie des solutions envisagées, notamment par la SREPEN, l’ATR-Fnaut estime qu’il s’agit en réalité d’une "fausse bonne idée" et lui préfère une alternative terrestre. "Il faut une solution technique et financière à l’échelle du problème", déclare François Payet, le porte-parole de l’association, proposant une galerie de protection.
"La galerie est moins chère, plus créatrice d’emploi et mobilise d’avantage le savoir-faire du BTP local comme nos transporteurs", estime-t-il, avançant qu’elle est aussi "plus respectueuse de l’environnement". Il ajoute : "Nous proposons d'étudier un dispositif permettant de chasser les éboulis vers l'océan".
Mais comment faire pour changer de solution en cours de route ? Pour l’ATR-FNaut, c’est simple : il suffit que la Région "résilie les marchés de digue pour cause de défaillance des entreprises", cette résiliation étant aux frais et risques des entreprises défaillantes dès lors qu’une poursuite en l’état coûtera plus cher par dépassement de délai et de coût qu’une relance de nouveaux marchés.
"Il est important de rappeler que la Déclaration d'Utilité Publique (DUP) de la variante Digue+ Viaduc de la NRL est basée sur une étude d’impact qui a été totalement insuffisante", indique d’ailleurs Stéphanie Gigan, la présidente de l’association Lataniers Nout Cœur d’Vie, présente pour l’occasion, soulignant qu’ "il manquait déjà 5,1 millions de m3 de roches massives par rapport au Schéma Départemental des carrières de 2010 sur les 7,8 millions de m3 nécessaires au chantier".
Un appel à participation
Profitant de ce temps de latence lié au manque de matériaux, l’association souhaite promouvoir le débat public. Un site internet NoutNRL.re a d'ailleurs été créé. "C’est le nom du site que nous proposons d’ouvrir pour un appel aux dons participatifs. Chaque Réunionnais qui souscrit à notre projet pourra participer à la solution (...)", indique Pascale David, secrétaire général d'ATR-Fnaut. Dans ce cadre, un appel à candidature est lancé en direction des bureaux d’études techniques et d’architecture.
Le tout avec un Comité de pilotage – constitué avec les représentants des riverains des carrières et de personnalités choisis pour leurs contributions particulières au projet. "Tout l’argent collecté doit converger vers le financement des études de faisabilité des alternatives, d’une part et vers la communication et les animations destinées à faire connaître cette opération", est-il précisé.
Dans un an au plus tard, ce Comité de pilotage devrait faire connaître le résultat de l’opération.
"Nous sommes ici pour vous exposer ce que nous avons imaginé pour sortir du piège dans lequel le pays s’est trouvé enfermé", indique l’association, dénonçant "des silences, des omissions, des non-dits ou des décisions différées" qui ont contribué à "anesthésier l’opinion".
La galerie moins chère et plus créatrice d'emplois
Si le tout viaduc fait partie des solutions envisagées, notamment par la SREPEN, l’ATR-Fnaut estime qu’il s’agit en réalité d’une "fausse bonne idée" et lui préfère une alternative terrestre. "Il faut une solution technique et financière à l’échelle du problème", déclare François Payet, le porte-parole de l’association, proposant une galerie de protection.
"La galerie est moins chère, plus créatrice d’emploi et mobilise d’avantage le savoir-faire du BTP local comme nos transporteurs", estime-t-il, avançant qu’elle est aussi "plus respectueuse de l’environnement". Il ajoute : "Nous proposons d'étudier un dispositif permettant de chasser les éboulis vers l'océan".
Mais comment faire pour changer de solution en cours de route ? Pour l’ATR-FNaut, c’est simple : il suffit que la Région "résilie les marchés de digue pour cause de défaillance des entreprises", cette résiliation étant aux frais et risques des entreprises défaillantes dès lors qu’une poursuite en l’état coûtera plus cher par dépassement de délai et de coût qu’une relance de nouveaux marchés.
"Il est important de rappeler que la Déclaration d'Utilité Publique (DUP) de la variante Digue+ Viaduc de la NRL est basée sur une étude d’impact qui a été totalement insuffisante", indique d’ailleurs Stéphanie Gigan, la présidente de l’association Lataniers Nout Cœur d’Vie, présente pour l’occasion, soulignant qu’ "il manquait déjà 5,1 millions de m3 de roches massives par rapport au Schéma Départemental des carrières de 2010 sur les 7,8 millions de m3 nécessaires au chantier".
Un appel à participation
Profitant de ce temps de latence lié au manque de matériaux, l’association souhaite promouvoir le débat public. Un site internet NoutNRL.re a d'ailleurs été créé. "C’est le nom du site que nous proposons d’ouvrir pour un appel aux dons participatifs. Chaque Réunionnais qui souscrit à notre projet pourra participer à la solution (...)", indique Pascale David, secrétaire général d'ATR-Fnaut. Dans ce cadre, un appel à candidature est lancé en direction des bureaux d’études techniques et d’architecture.
Le tout avec un Comité de pilotage – constitué avec les représentants des riverains des carrières et de personnalités choisis pour leurs contributions particulières au projet. "Tout l’argent collecté doit converger vers le financement des études de faisabilité des alternatives, d’une part et vers la communication et les animations destinées à faire connaître cette opération", est-il précisé.
Dans un an au plus tard, ce Comité de pilotage devrait faire connaître le résultat de l’opération.

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