
C’est pas parce qu’on n’a pas eu une instruction de polytechnicien ou de normalien qu’il faut s’ingénier à prouver à la Terre entière son niveau de débilité !
Nicolas G., 29 ans, grand, mince, dégingandé, possède un vocabulaire très pauvre. À l’instar de trop de jeunes, il traverse l’existence avec quelque 200 mots et c’est bien pesé.
"Fé bourre à ou… Bourre out’ momon… Mi bourre la loi… ", énumère le Président. Une telle puissance d’évocation, une telle richesse expressive laissent pantois. Mais, comme pour nous prendre en défaut, il a aussi lancé : "Suce mon k… !"Une variante que d’aucuns apprécieront peut-être ?
C’était une nuit de 2017 à Montgaillard. Appelés pour tapage nocturne intense, les policiers arrivent en trombe. Ils sont 6 dont une fliquette qui en a les oreilles qui en rougissent encore, la pauvre.
Blessé dans son honneur
La dizaine de noctambules bruyants obtempère lorsque les forces de l’ordre leur intiment de la fermer et se dispersent sans trop de froncements de sourcils. Sauf lui qui s’estime blessé dans son honneur par ce rappel à l’ordre.
Peut-être parce que tous sont pétés comme des jacques mûrs mais lui un peu plus que ses copains ?
Les insultes, injures et invectives diverses pleuvent alors à l’encontre de nos policiers. Puis l’irascible s’enfuit, escalade tant bien que mal une clôture ; plutôt mal que bien puisqu’il réussit à se blesser aux fils-de-fer et à se répandre comme une lope.
On comprend mieux lorsque les analyses montreront que pépère a 1,10 gr d’alcool par litre d’air expiré, soit… plus de 2 gr par litre de sang.
Il s’étale et se laisse alpaguer faute de mieux.
"Pourquoi n’avez-vous pas répondu à la 1ère convocation ?" demande le Président Bruno Karl, plus patient que Shere Khan guettant Mowgli.
"Akoz mi té travaille !" Vérification faite, c’est vrai : il bosse. Il est même spécialiste, "plaquiste" qu’on appelle ça et tout le monde ne fait pas ça. Il touche même 1.650 euros et vit chez sa mère.
Mais alors… comment, se demande-t-on, un individu manifestement socialement inséré, en arrive-t-il à un tel degré de stupidité ? La question est toujours posée.
Addition dissuasive ? Mouais…
Me Akhoun, pour la partie civile, nous apprend que le prévenu a aussi lancé un projectile contre les policiers. Quel projectile ? On n’en saura pas plus, le tir ayant raté sa cible pour cause de vision nocturne et éthylique improbable. Le Tribunal, lui, ne l’a pas raté :
900 euros d’amende ; 500 de dommages et intérêts pour chaque policier ; et 500 de rab pour les frais de procédure.
Le Président Karl et le procureur Trufféry ont eu tout loisir de démontrer le ras-le-bol des policiers procédant à des interventions au grand dam de leur intégrité : même une insulte, aussi minime, soit-elle, est inadmissible ; les policiers sont là pour protéger l’ordre public, pas se faire insulter… encore moins cogner ! Ce à quoi nous souscrivons totalement.
Nicolas G., 29 ans, grand, mince, dégingandé, possède un vocabulaire très pauvre. À l’instar de trop de jeunes, il traverse l’existence avec quelque 200 mots et c’est bien pesé.
"Fé bourre à ou… Bourre out’ momon… Mi bourre la loi… ", énumère le Président. Une telle puissance d’évocation, une telle richesse expressive laissent pantois. Mais, comme pour nous prendre en défaut, il a aussi lancé : "Suce mon k… !"Une variante que d’aucuns apprécieront peut-être ?
C’était une nuit de 2017 à Montgaillard. Appelés pour tapage nocturne intense, les policiers arrivent en trombe. Ils sont 6 dont une fliquette qui en a les oreilles qui en rougissent encore, la pauvre.
Blessé dans son honneur
La dizaine de noctambules bruyants obtempère lorsque les forces de l’ordre leur intiment de la fermer et se dispersent sans trop de froncements de sourcils. Sauf lui qui s’estime blessé dans son honneur par ce rappel à l’ordre.
Peut-être parce que tous sont pétés comme des jacques mûrs mais lui un peu plus que ses copains ?
Les insultes, injures et invectives diverses pleuvent alors à l’encontre de nos policiers. Puis l’irascible s’enfuit, escalade tant bien que mal une clôture ; plutôt mal que bien puisqu’il réussit à se blesser aux fils-de-fer et à se répandre comme une lope.
On comprend mieux lorsque les analyses montreront que pépère a 1,10 gr d’alcool par litre d’air expiré, soit… plus de 2 gr par litre de sang.
Il s’étale et se laisse alpaguer faute de mieux.
"Pourquoi n’avez-vous pas répondu à la 1ère convocation ?" demande le Président Bruno Karl, plus patient que Shere Khan guettant Mowgli.
"Akoz mi té travaille !" Vérification faite, c’est vrai : il bosse. Il est même spécialiste, "plaquiste" qu’on appelle ça et tout le monde ne fait pas ça. Il touche même 1.650 euros et vit chez sa mère.
Mais alors… comment, se demande-t-on, un individu manifestement socialement inséré, en arrive-t-il à un tel degré de stupidité ? La question est toujours posée.
Addition dissuasive ? Mouais…
Me Akhoun, pour la partie civile, nous apprend que le prévenu a aussi lancé un projectile contre les policiers. Quel projectile ? On n’en saura pas plus, le tir ayant raté sa cible pour cause de vision nocturne et éthylique improbable. Le Tribunal, lui, ne l’a pas raté :
900 euros d’amende ; 500 de dommages et intérêts pour chaque policier ; et 500 de rab pour les frais de procédure.
Le Président Karl et le procureur Trufféry ont eu tout loisir de démontrer le ras-le-bol des policiers procédant à des interventions au grand dam de leur intégrité : même une insulte, aussi minime, soit-elle, est inadmissible ; les policiers sont là pour protéger l’ordre public, pas se faire insulter… encore moins cogner ! Ce à quoi nous souscrivons totalement.
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