La démission du président Gotabaya Rajapaksa a été acceptée ce vendredi après plusieurs jours d’émeutes. Le Sri Lanka connaît actuellement la pire crise économique de son histoire. Depuis 2018, La Réunion a connu depuis 2018 des arrivées de migrants sri lankais venus demander l’asile. Ce phénomène va-t-il s’arrêter avec la fuite du dirigeant ?

La démission du président sri lankais Gotabaya Rajapaksa a été acceptée par le procureur général du pays et le Parlement ce vendredi 15 juillet. Après trois mois de manifestations, des émeutes ont éclaté samedi dernier et les manifestants ont pris d’assaut le palais présidentiel qu’ils ont occupé jusqu’à hier. Gotabaya Rajapaksa s’était enfui de sa résidence le jour-même avant de quitter le pays mercredi. Il a envoyé sa lettre de démission le 13 juillet par e-mail.
La pire crise économique de l’histoire du pays
La population reproche au président déchu d’être responsable de la pire crise économique du Sri Lanka depuis l’indépendance. Depuis 2001, le pays vit au rythme des pénuries de carburant et des pannes d’électricité quotidiennes. Les prix ont augmenté de 54,6% en un an tandis que la monnaie a perdu 50% de sa valeur depuis mars.
Le pays a été également privé de la manne du tourisme depuis 2019 et la crise Covid. Actuellement dans l’impossibilité de payer sa dette, le Sri Lanka a entamé des négociations de sauvetage avec le Fonds monétaire international. La guerre en Ukraine a également eu un fort impact sur la situation dans le pays.
Enfin, Gotabaya Rajapaksa se voit reprocher des décisions politiques. C’est le cas du passage forcé à une agriculture entièrement bio en avril 2021. La production s’est effondrée et le gouvernement a été obligé de faire marche arrière. 86% des familles affirment manger moins bien ou sauter des repas depuis.
La population reproche au président déchu d’être responsable de la pire crise économique du Sri Lanka depuis l’indépendance. Depuis 2001, le pays vit au rythme des pénuries de carburant et des pannes d’électricité quotidiennes. Les prix ont augmenté de 54,6% en un an tandis que la monnaie a perdu 50% de sa valeur depuis mars.
Le pays a été également privé de la manne du tourisme depuis 2019 et la crise Covid. Actuellement dans l’impossibilité de payer sa dette, le Sri Lanka a entamé des négociations de sauvetage avec le Fonds monétaire international. La guerre en Ukraine a également eu un fort impact sur la situation dans le pays.
Enfin, Gotabaya Rajapaksa se voit reprocher des décisions politiques. C’est le cas du passage forcé à une agriculture entièrement bio en avril 2021. La production s’est effondrée et le gouvernement a été obligé de faire marche arrière. 86% des familles affirment manger moins bien ou sauter des repas depuis.
La fin des migrants à La Réunion ?
Depuis mars 2018, La Réunion a vu des bateaux de migrants Sri Lankais arriver sur ses côtes. Bien que la crise économique ait démarré trois ans l’arrivée des premiers bateaux, la pauvreté était déjà l’une des principales raisons à pousser les Sri Lankais à fuir leur île natale.
La plupart d’entre eux ont évoqué des persécutions religieuses. Le Sri Lanka est un pays majoritairement Bouddhiste et les Chrétiens, Musulmans et Hindous représentent seulement 15% de la population. Si aucun conflit n’est officiellement ouvert entre communautés, les minorités sont persécutées dans certains endroits.
Depuis 2015, le gouvernement de Gotabaya Rajapaksa tentait d’apaiser la tension religieuse dans le pays. Le conflit entre le gouvernement majoritairement cingalais bouddhiste et les Tigres Tamouls est officiellement terminé depuis une dizaine d’années. Pourtant, des familles affirment être menacées et torturées pour des liens supposés avec les rebelles. Certains demandeurs d’asile avaient affirmé vivre cette situation.
Le départ de Gotabaya Rajapaksa laisse donc plus de place aux interrogations qu’aux certitudes. L’agitation politique pourrait aggraver la situation économique et relancer les conflits religieux. Les plus désespérés pourraient donc bien tenter de trouver une vie meilleure à La Réunion, au risque de la perdre en chemin.
Depuis mars 2018, La Réunion a vu des bateaux de migrants Sri Lankais arriver sur ses côtes. Bien que la crise économique ait démarré trois ans l’arrivée des premiers bateaux, la pauvreté était déjà l’une des principales raisons à pousser les Sri Lankais à fuir leur île natale.
La plupart d’entre eux ont évoqué des persécutions religieuses. Le Sri Lanka est un pays majoritairement Bouddhiste et les Chrétiens, Musulmans et Hindous représentent seulement 15% de la population. Si aucun conflit n’est officiellement ouvert entre communautés, les minorités sont persécutées dans certains endroits.
Depuis 2015, le gouvernement de Gotabaya Rajapaksa tentait d’apaiser la tension religieuse dans le pays. Le conflit entre le gouvernement majoritairement cingalais bouddhiste et les Tigres Tamouls est officiellement terminé depuis une dizaine d’années. Pourtant, des familles affirment être menacées et torturées pour des liens supposés avec les rebelles. Certains demandeurs d’asile avaient affirmé vivre cette situation.
Le départ de Gotabaya Rajapaksa laisse donc plus de place aux interrogations qu’aux certitudes. L’agitation politique pourrait aggraver la situation économique et relancer les conflits religieux. Les plus désespérés pourraient donc bien tenter de trouver une vie meilleure à La Réunion, au risque de la perdre en chemin.
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