Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

La Diagonale des Sans Voix: Un comité d'acceuil pour l'arrivée de Murielle

$
0
0
Afin de sensibiliser à la problématique de l’errance animale à La Réunion, la " Diagonale des Sans Voix" a pris le départ du Grand Raid pour la deuxième fois.
La Diagonale des Sans Voix: Un comité d'acceuil pour l'arrivée de Murielle
Pour remercier et féliciter Murielle pour sa prouesse, un comité d’accueil dansant sera présent le dimanche 22 octobre, à partir de 9h, au stade de La Redoute précise l'association.

"Nous tenons à préciser que nous ne serons pas présents au rassemblement citoyen organisé le samedi 21 octobre à la préfecture. En effet, dans la mesure où cette action a été initiée par une bénévole, sans concertation avec le plan de communication que nous avons mis en place autour de la Diagonale des Sans Voix, et qu’elle nous parait faire double emploi avec ce qu’on a prévu, nous n’y participerons pas."

"Autour de la coureuse, un magnifique élan de solidarité s’est constitué au fil des mois. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 15 coureurs qui ont accepté de s’unir pour la cause des chiens et chats réunionnais, en portant le logo de la Diagonale des Sans Voix, sur les différentes courses qui prendront le départ en décalé. Toutes seront représentées par un coureur : la Mascareigne, le Trail de Bourbon, la Diagonale et le Zembrocal.

Des dizaines de bénévoles se sont également organisés pour soutenir Murielle durant son périple et profiter de l’occasion pour sensibiliser les spectateurs sur les différents points de ravitaillement. Et ce, de jour comme de nuit !

Un accueil festif et positif lui sera également réservé à son arrivée au stade de La Redoute, qui est estimée à partir de 9h le dimanche 22 octobre. Tous ceux qui souhaiteraient la féliciter sont donc les bienvenus pour célébrer la délivrance de la championne au grand cœur."

www.zinfos974.com

Saint-Paul: Un enfant percuté par la voiture de ses parents est décédé

$
0
0
Saint-Paul: Un enfant percuté par la voiture de ses parents est décédé
Le drame s'est déroulé à Bras-Canot à Saint-Paul ce samedi matin. Un enfant d'un an et demi est décédé après que le véhicule familial lui ait roulé dessus accidentellement.

Le véhicule était stationné dans le jardin familial.

Le décès de l'enfant a été confirmé par les secours.

www.zinfos974.com

Marcelle Puy, première réunionnaise sur le Grand Raid

$
0
0
Marcelle Puy, première réunionnaise sur le Grand Raid
Marcelle Puy est la première réunionnaise à passer la ligne d'arrivée à la Redoute.

Après Andrea Huser et Emilie Lecomte, la réunionnaise Marcelle Puy arrive ainsi 3e des féminines et 36 au classement général.

La sportive réunionnaise, championne d’ultra-trail et de course à pied en montagne a remporté le Grand Raid de La Réunion à cinq reprises dans sa catégorie en 1995, 2002, 2007, 2008 et 2010.

Elle a parcouru les 165 kilomètres de la course en 30 heures et 58 minutes et a pointé à l'arrivée de la Redoute à 4h58 ce matin.

www.zinfos974.com

Nassimah Dindar évoque une "théorie du complot"

$
0
0
Nassimah Didar a accordé au Quotidien sa première interview depuis son élection au Sénat.
Nassimah Dindar évoque une
L’histoire ressemble à un règlements de comptes par journaux interposés. Quelques temps après la révélation de l’enquête du Jir sur la maison Drouhet, maison créole dans le Bas de la Rivière à Saint-Denis.

Selon le journal, tout a été acheté "pour une bouchée de pain à la SPAG". La maison devait être réhabilitée et a finalement été détruite et reconstruite à l’identique.

Le journal avait enchainé les unes, semaine après semaine, révélant le témoignage d’un entrepreneur et même la réponse d’Ibrahim Dindar.

Nassimah Dindar avait qualifié les "arguments de (s)es détracteurs" de "dérisoires" mettant en doute l’indépendance du journaliste du Jir ayant publié l’enquête.

La théorie du complot

Aujourd’hui, c’est à travers le Quotidien qu’elle s’exprime sur cette affaire.

Elle présente les faits comme une "interférence entre calendrier électoral et vie privée (…) un plan, une stratégie orchestrée".

En ce qui concerne l’enquête ouverte par le Parquet National Financier à propos de cette affaire, elle déclare "quelle enquête? Je n’en suis pas informée. Sur ma case, tout est vérifiable" soutient-elle, dénonçant une "campagne malfaisante".

www.zinfos974.com

Maloya, portraits de musiciens

$
0
0
Après avoir réalisé en 2010 l’exposition interactive "Maloya, musique traditionnelle de La Réunion", le PRMA poursuit son travail d’information sur les musiques traditionnelles de La Réunion auprès du grand public, en valorisant cette fois-ci, le séga et ses influences populaires de 1930 à nos jours.
Maloya, portraits de musiciens
Dans le cadre de sa mission dédiée au patrimoine musical de La Réunion et des îles de l’Océan Indien, le Pôle Régional des Musiques Actuelles - Réunion travaille depuis 1997 en faveur de la valorisation des musiques traditionnelles de la zone.

Cette exposition se déroulera à la Villa de la Région, située 49 rue de Paris, à Saint-Denis. Elle se tiendra du 28 octobre au 26 novembre de 10 h à 17 h. Le vernissage aura lieu vendredi 27 octobre à partir de 18 h. Le Waki Band et de Henry-Claude Trio se produiront le soir du vernissage afin de reprendre les grands standards du Séga.

Séga’el, quant à elle, toujours dans le cadre de cette exposition , se produira le 25 novembre de 15 h à 17 h. Un autre concert surprise se déroulera le 4 novembre.

Participant au mouvement mondial d’enrichissement de la connaissance du Patrimoine Culturel Immatériel, cette exposition s’inscrit dans une démarche de démocratisation de la culture musicale locale, tout en faisant le lien entre le passé et le présent pour le meilleur avenir de celle-ci.

Aussi, « Portrait de musiciens » n’est que l’avant goût d’une exposition plus conséquente, interactive et visant l’exhaustivité, qui sera présenté en septembre 2018 au Musée de Stella Matutina durant 6 mois.

 

www.zinfos974.com

Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion

$
0
0
Simon, Michèle, Jacques, Arzule et Isabelle font partie des enfants de la Creuse. Arrachés la Réunion pour repeupler les campagnes françaises dans les années ’60, des centaines de petits Réunionnais ont pour certains connu une rude existence, servant de main d’oeuvre à moindre coût.
Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion
"Ca va faire 12 ans que je n'ai pas retrouvé mon île, depuis le temps qu'on attendait, je le vis comme une consécration de tout ce qu'on a vécu, de ce qu'on attendait, de toutes les promesses faites depuis qu'on a quitté l'île en 1966. Maintenant que je suis sur mon île je vais profiter au maximum pour aller voir ma famille et visiter, et bien évidemment de profiter du soleil avant de retrouver le froid métropolitain" déclare Michelle.

Au delà de l’émotion de retrouver leurs familles biologiques, pour certains, c’est un parcours du combattant depuis plus de vingt ans pour faire reconnaître leur préjudice. En effet, certains ont été arrachés à leurs familles sans leur accord et n’ont jamais revu leurs proches.

C’est donc le troisième voyage dans ce genre qui est organisé, avec un autre voyage prévu en décembre. Sur place, 10 jours de détente, de retrouvailles, mais aussi de découverte car pour certains ils ne connaissent pas du tout leur île.

Le voyage a cette fois été pris en charge par l'Udaf.

Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion

Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion

Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion

Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion

Les enfants de la Creuse arrivés à la Réunion

www.zinfos974.com

La Région souhaite travailler avec les Seychelles "pour réussir notre développement dans l'Océan Indien"

$
0
0
Le Président du Conseil régional de La Réunion et le Président de la République des Seychelles se sont entretenus ce vendredi 20 octobre.
La Région souhaite travailler avec les Seychelles
Didier Robert a rencontré le Président de la République des Seychelles, son excellence Danny Faure, au State Housse à Victoria. Un entretien sous le signe de la coopération entre les îles, avec plusieurs sujets abordés.

D'abord, la signature du Protocole de convention-cadre du programme européen Inter Reg Océan Indien.

La participation ensuite des artistes Réunionnais à la 32eme édition du Festival Kréol.

Enfin, les axes de coopération à renforcer encore en faveur du tourisme et du développement durable mais aussi de la formation dans les secteurs de la recherche liée à santé ou à l'agriculture. 

Didier Robert a tenu, en introduction, à réaffirmer au Président de la République, son engagement fort pour le développement des relations avec les îles de l'Océan-Indien et avec les Seychelles, en particulier. "Avec cette signature du Protocole de Convention Cadre Inter Reg OI, nous impulsons un nouvel élan, un véritable tournant dans nos relations et nos partenariats concrets au profit des populations. Ce programme Inter reg  doté de 63,2 millions d'€ FEDER, alloués par l'Union Européenne, est en effet un levier extraordinaire pour répondre aux enjeux dans le Grand Océan Indien".

Le Président Dany Faure a salué cette nouvelle période qui s'ouvre et mis en avant les sujets majeurs qui pourraient s'inscrire dans ce nouveau cadre : la santé, la sécurité alimentaire, la recherche et l'innovation au service des secteurs de la santé ou encore de l'agriculture.
 
Parmi les autres sujets importants abordés par le Président de la Région, celui des énergies renouvelables, du tourisme durable avec les premiers succès enregistrés par les îles Vanille, en particulier sur le sujet des croisières.

Dans cette dynamique, Didier Robert a aussi évoqué la création d'une Agence sur le Climat et la biodiversité pour l'Océan Indien pour mieux évaluer l'impact du dérèglement climatique et des solutions à adapter.
 
Il a égaleemnt  invité officiellement le Président de la République à se rendre à La Réunion.  

www.zinfos974.com

Un rassemblement "contre le massacre des animaux" devant la préfecture

$
0
0
Un rassemblement
Une cinquantaine de personnes sont réunies ce samedi matin devant la préfecture pour répondre à un appel citoyen pour dénoncer la situation critique de la maltraitance sur les animaux et l’errance animale sur notre île.

Le but : provoquer une prise de conscience des pouvoirs publics afin de mettre en place une véritable campagne de stérilisation. L’euthanasie n’est en effet qu’un bouche trou et n’est pas viable sur le long terme selon les organisateurs de la manifestation.

Un rassemblement

Un rassemblement

Un rassemblement

www.zinfos974.com

Inauguration de la résidence "les Temps Modernes" à la Possession

$
0
0
Ce mercredi 18 octobre, a eu lieu l'inauguration du groupes d'habitation Les Temps Modernes, à La Possession.
Inauguration de la résidence
L'inauguraiton a eu lieu en présence de Vanessa Miranville, Maire de La Possession, Olivier Bajard, Directeur Général de la SHLMR, Mme Béatrice Sigismeau, Elue au Département et M. Joël Cadudal-Guguin, Responsable de l'antenne Ouest de la DEAL.

Lors de cette inauguration l'arbre " bois joli coeur " endémique de la Réunion, a été planté dans le groupe d'habitations.

La résidence comprend 30 logements sociaux répartis sur 1442 km2. L'opération a coûté plus de 5,3 millions d'euros.

Inauguration de la résidence

Inauguration de la résidence

Inauguration de la résidence

Inauguration de la résidence

www.zinfos974.com

MH370: La Malaisie reprend les recherches

$
0
0
MH370: La Malaisie reprend les recherches
Le ministre des Transports de l’Australie, a déclaré que la Malaisie allait reprendre les recherches du vol MH370 dans un communiqué.

Le gouvernement malaisien est en train de conclure un accord à cet effet avec la société Ocean Infinity, une société américaine d’exploration sous-marine, qui propose qu’aucun frais ne soit dû si l’épave n’est pas retrouvée.

L'équipe explorera les fonds sous-marins d’une nouvelle zone, à proximité de celle qui a été explorée sans succès dans l’océan Indien.

Après avoir récemment affiné leurs calculs, les experts sont maintenant convaincus que l’épave se situe dans cette zone.

Pour rappel, l'appareil de la Malaysia Airlines a disparu en mer en mars 2014 avec 239 personnes à son bord. Les recherches sous-marines massives ont été interrompues en janvier dernier.

www.zinfos974.com

[Jules Bénard] La chaude ambiance des bals lontan

$
0
0
Tout-Va-Bien, Etoile-des-Neiges, Chic-Escale, Twist-Pavillon, Crasé salle verte... La musique avec des musiciens.
[Jules Bénard] La chaude ambiance des bals lontan
Un magasin d'alimentation et d'autres commerces ont pris la place du Tout-Va-Bien, ancien temple de la fièvre du samedi soir. Les anciens habitués passent, tête droite, un peu dépités, devant l'emplacement de ce monument des années 60-70.

"Mascottes" té qui donne la main

La boîte commençait à se remplir vers 19h30 ; les voitures se garaient où elles pouvaient. Les premiers arrivants entendaient les notes des guitares que l'on accordait, les "tom-tom" de la batterie, les "une-deux-une-deux" des essais de sono...

Quelques apprentis bénévoles tentaient bien de proposer un coup de main aux musicos, histoire d'entrer à l'œil, mais ce rôle (et cette faveur insigne) étaient l'apanage exclusif des "mascottes". Curieuse confrérie que celle des mascottes, à laquelle on n'accédait qu'au bout de plusieurs mois. Il s'agissait toujours d'amis, de proches des joueurs, assistant régulièrement aux entraînements, faisant preuve de respect envers le matos, avant d'atteindre leur Graal, charger, décharger le matériel, danser et boire à l'aise. Et parfois, Nirvana, agiter le tambourin quelques minutes durant.

Donner du plaisir, se faire plaisir

Dès 17 heures arrivait la camionnette transportant le matériel. Elle se garait le cul face à la salle d'entraînement ; les mascottes chargeaient le tout, dans un ordre soigneusement établi, de façon à utiliser toute la place et, surtout, éviter tout balancement inopportun des amplis et batteries. C'est que ça coûtait bonbon, ces Vox AC 30, et autres Twin, Pro-, Super-Reverb, Orange, Dual Showman, Marshall, ainsi que les fûts et cymbales ciglés Zildjian, Premier, Gretsch...

Les guitares, sax ou clarinette, personne d'autre que leur utilisateur n'y touchait. Elles reposaient dans leur étui, cordes astiquées, tables lustrées et voyageaient avec leur proprio.

Une certaine fièvre s'emparait de ce petit monde des joueurs de bals dès le samedi matin : la soirée à venir était une grand-messe, toute empreinte du plaisir de jouer et faire danser, de procurer un plaisir bien compris en se faisant plaisir à soi-même. C'est pourquoi les séances d'entraînement étaient pluri-hebdomadaires pour ces fondus, car au bas de l'estrade, on te jugerait en épiant le moindre canard, le moindre manquement à l'accord. C'était réglé comme... du papier à musique.

"Hein ! Té ! Morceau-là i joué pas com' ça, ça !" parce que tu avais osé, crime de lèse-majesté, changer quelques notes à "Sleepwalk" ou un accord dans "A whiter shade of pale"...

 Le trac était toujours au rendez-vous, même pour les pratiquants les plus aguerris. Ce n'est pas mon ami Hassen, devenu l'un des guitaristes les plus appréciés du Tout-Paris, qui dira le contraire.

[Jules Bénard] La chaude ambiance des bals lontan
Le surdoué d'entre les surdoués, Marco

Car notre plaisir, je l'ai dit, était de constater la joie des danseurs, en ces temps bénis où on affectionnait les danses-à-deux. Fait curieux, constat effectué par tous les musiciens d'orchestres, nous-mêmes n'étions généralement que de médiocres danseurs. Perso, lorsque je m'autorise à faire semblant de danser, je n'attire pas les félicitations mais plutôt les sifflements ironiques. Mon profil grec et ma sveltesse de danseur de flamenco (surtout de profil !) ne les font pas tomber en pâmoison.

Mais le rythme, ça, on connaissait.

Je plains un peu beaucoup les joueurs d'orchestres de maintenant : ils se cantonnent à un seul style, point/barre. Ils rétrécissent volontairement leur horizon et c'est grand dommage. Nous, nous avions un éventail merveilleux, correspondant aux désirs des auditeurs et danseurs. Comme tous nos amis des orchestres autres, nous nous faisions un devoir de répercuter les succès du jour. Un morceau tenait-il la rampe du Top-50 ? Il était aussitôt à notre répertoire.

Toutefois, en dépit de notre hâte à satisfaire le public, il y en avait un qui nous battait régulièrement à plate couture, Marco Boyer, des Lynx. Lorsque parut "A whiter shade of pale", ce mec, il était si doué que dès le lendemain il l'avait inscrit à son répertoire. Son frangin, claviériste surdoué, avait orchestré l'affaire et ça roulait. Il ne parlait pas un traître mot d'anglais mais avait sa phonétique très personnelle... et c'était efficace.

"L'aigle noir" et le sax de Bardon

Les danseurs aimaient varier les plaisirs. On suivait. Enfin, on essayait. Le plus de variété possible, tel était le mot d'ordre des propriétaires de salles de bals qui connaissaient leur public. Alors, c'était slow, rock, valse, twist, paso doble, tango, séga, marche...

De quoi s'y perdre pour le commun des mortels ; pas pour nous : aucun genre ne nous rebutait, convaincus que nous étions qu'il n'y a pas de « grande ni de petite » musiques. Nous avions autant de plaisir à exécuter (froidement) Guitar boogie que Espanã Cani, La foule, la Danse atomique ou Kasatchok.

Il y avait des impératifs à respecter scrupuleusement sous peine de voir les contrats se raréfier. Les bals du samedi soir étant, pour les couples déjà constitués, l'occasion de se (re)prouver leur amour. Et pour les autres, l'occasion de draguer comme des bêtes.

C'était du pareil au même dans les deux cas : fallait laisser aux amoureux, confirmés ou en devenir, assez de temps pour prouver que leur amour, ben... c'était du solide.

Nous, les très Sudistes "Générations", nous avions de la chance. "Bardon" notre factotum, autrement dit Benoît Ethève, recevait les partitions de métropole dès parution. C'est ainsi qu'avec son souffle puissant, il régalait les danseurs avec la version instrumentale de "L'aigle noir" de Barbara. Que personne n'a jamais osé imiter.

Adios muchachos !

Pour les slows, il en fallait trois ou quatre d'affilée, bien enchaînés selon les tonalités. On commençait par Sleepwalk des Shadows en DO (!), suivi de Midnight et Spring is nearly here. On couplait tout ça avec des slows-rocks (slows un peu plus rapides) : Blue star, Listen to my heart des Jumping Jewels, Adieu mon rêve...
Alors venait la série des ségas, où on s'acharnait à reprendre les succès de Vinh San, Joron (Jules), Tropina, Barre, Arlanda, Fourcade bien sûr. Il importait alors, pour le guitariste soliste, de faire mieux que le copain de l'orchestre voisin. A ce petit jeu, Harry Pitou a  toujours été imbattable. Il tire plus vite que son médiator, le coquin !

Moi, je préférais Marchand d'miel de Tropina, moins difficile que Allons la case, joué par Harry. Eh ! on fait comme on peu.

Bref, on abordait tous les rythmes, sans complexe. Nous aimions les jouer et avions une excuse imparable : nos danseurs nous aimaient. Car il y avait cette incomparable connivence entre eux et "leurs" musiciens.
Comme ce vieux couple s'approchant timidement de l'estrade, une fois le twist terminé, yearrr :

"Hein, monsieur Vally, joué in' ti tango pou nous, siouplaît ?"

Adios muchachos démarrait dans la seconde.
Le pognon ? Bof !

Pour parvenir à un semblant efficacité, nous dépensions sans compter, nous les musiciens. Toujours dans l'espoir de parvenir au meilleur son, à la meilleure musique possible. Plusieurs y ont laissé leur vie familiale.
Moi le premier.

L'orchestre ne nous a JAMAIS rendus fortunés ! C'est plutôt nous qui investissions tout notre pognon là-dedans. Je vous parle de mon expérience à Générations mais dans TOUS LES AUTRES orchestres de bals, il en allait de même. Le métier que nous exercions parallèlement servait souvent à payer le matériel.

Présomptueux que nous étions, nous pensions que c'est le matos qui fait l'homme. C'est exactement le contraire : un  bon artiste se joue du matériel. Donnez à Harry Pitou une guitare pourrie et l'ampli du même métal, il vous en tirera des merveilles. Parce qu'il est le meilleur.

Dans nos seventies, nous pensions que l'investissement dans le matos nous permettrait de mieux jouer. Tiens ! fume, Shadok ! Si tu ne t'entretenais pas deux à trois fois par semaine, c'était paumé recta.

Chez "missié Antoine"

Des salles de bals, il y en eut partout entre les années 50/60/70, puis les sonos avec DJ nuls, enterrèrent les orchestres pour de sombres questions de fric et aucun respect pour le public. Cela va en faire râler quelques-uns, les habituels détracteurs, mais bah ! Toutes ces salles n'étaient pas du même niveau et quelques-unes d'entre elles tenaient le haut du pavé mais ne se ressemblaient pas, ni par leur fréquentation ni par leurs animateurs, les orchestres habitués de ces lieux. Je vais en citer plusieurs, sans ordre de préférence...

Parmi les salles dites huppées, il y eut sans conteste l'Hôtel d'Europe du « missié Antoine » cher à Vabois. Antoine Véloupoullé avait racheté tout un ensemble de vieille case créole avec grande varangue et dépendances, là où se situe maintenant les services des Télécoms. Sous la belle terrasse d'entrée se trouvaient le restaurant et la salle de bal. On y servait une cuisine mi-créole mi-française et, samedis soirs et dimanches après-midi, place à la danse.

A l'Hôtel d'Europe, les orchestres variaient peu : nul ne s'en plaignait car on a vu y défiler les meilleurs musiciens, les orchestres de "Julot" (Arlanda), Loulou Pitou, Serge Barre, Armand Tropina, Claude Vinh San... au sein desquels les meilleurs instrumentistes exerçaient leur art sous sévère férule : Rolland Raëlison, Jeannot Rabeson, Narmine Ducap et ses frères, Tarby, Harry et Teddy Pitou, Jean-Luc Copette (un guitariste si haut sur pattes qu'il devait jouer hors de l'estrade pour ne pas gêner ses compères !)...

Au Rio : ségrégation, bitures et castagnes à gogo !

Les soirées se prolongeaient fort avant dans la nuit car le lieu était avant tout convivial et la musique de très haut niveau.

Autre site incontournable, le Rio. Il y avait là deux sortes de bals, sinon trois.

Les bals du lycée, en juillet, étaient à base de bonne humeur avec tous ces potaches venus larguer la pression d'une année à bûcher sans relâche. Po largue la sauce aussi po deux-trois... On y entendait essentiellement les Lynx, les Chats Noirs, l'Ajer, les Torpilleurs de Jean-Claude Maître, nos premiers orchestres yéyé. Animation garantie avec Hervé Marodon, chanteur, animateur et rallye-man de talent.

On y donnait parfois quelque grand bal de la haute société mais c'était assez rare. En revanche, les samedis soirs et dimanches après-midi, c'était le déchaînement, bitures et castagnes à volonté !

Les orchestres favoris du Rio étaient ceux de Claude Vinh San, maître incontesté des lieux, et Julien Vauzelle.

Claude m'a raconté un jour cette confidence qu'il jugeait navrante : "Il y eut un temps une ségrégation entre ceux qu'on appelait les gens bien... et les cagnards. La salle fut coupée en deux pendant des mois. Le podium était fait de telle sorte que les musiciens jouaient pour les deux sortes de clients en même temps. J'ai pu convaincre Mario Hoareau de mettre fin à cette discrimination inqualifiable".

Le Tout-Va-Bien, salle "propre"

Dans le Sud, à Ravine-des-Cabris, se tenait le Tout-Va-Bien. Ah ! le Tout-Va-Bien ! Qui ne l'a pas connu n'a rien connu. Tous les grands orchestres de l'île y ont joué mais à ce qu'il semble me souvenir, ce sont les SuperJets qui y ont le plus officié.

Le Tout-Va-Bien était une salle "propre", avec un service d'ordre discret mais élégamment efficace, qui savait éjecter les importuns et autres poivrots trop biturés avec la manière. On pouvait, dans cette salle, voir parfois voltiger in' ti banc par-dessus la tête des danseurs, quelque canette volage disparaître dans le fond de la salle, mais en général, les castagneurs allaient ailleurs.

On pouvait danser tranquille, se poivrer avec noblesse, se tenir au pied du podium à mater un coup les musiciens, un autre coup les danseuses court vêtues, ça baignait.

Les SuperJets acceptaient volontiers que quelques-uns de leurs copains vinssent sur scène pousser la chansonnette avec eux.

On était bien.

Et c'est en sortant de cette salle, un dimanche matin aux petites aubes, que j'ai eu mon plus bel accident de bagnole. Parce que j'étais pété comme un letchi trop mûr !

[Jules Bénard] La chaude ambiance des bals lontan
La Simca Aronde de Peter Boy !

Je vais vous la raconter par le menu, ce qui ne va pas améliorer mon image de marque mais vous fera rigoler...

Mon pote Zalan et moi étions alors pions au vieux lycée Leconte-de-Lisle. Il avait acquis une vieille Fiat 850 pour laquelle il avait dû apprendre par cœur l'emplacement de tous les points d'eau et robinets entre l'Entre-Deux et Saint-Denis.

Bibi, je jeudi précédent cette funeste soirée, j'avais acheté une vieille (très très vieille) Simca Aronde avec notre professeur d'anglais, Peter Boy (de son vrai nom... Pierre Garçon). Il s'agissait d'une de ces antiquités dont les bouchons de batterie étaient encore ces plots en plastique transparent semblables à des tétines à l'envers. Je l'achetais donc pour trois bouchées de pain le jeudi... et la détruisis sans rémission possible le dimanche matin.

Pour ne pas trop utiliser sa Fiat, Zalan la laissa au pied du mur de l'usine du Gol et nous allâmes jusqu'à La Ravine dans ma Rolls façon Peter Boy. La soirée se passa le mieux du monde et, sur les coups de 4 heures du matin, nous repartîmes du Tout-Va-Bien, Zalan vaguement en forme, moi totalement murgé !

Je le déposai près de sa charrette à moteur et repartit vers La Rivière... et me réveillé, au milieu de la route, les bras en croix, houspillé par Charles Montrouge arrivant au pas de course. Il habitait tout près et avait entendu le fracas de tôles brisées de mon char-à-bœufs.

Plus con tu meurs

Charles me tira sur le bas-côté et nous attendîmes l'arrivée des pandores, j'avais une gueule à faire peur à Christopher Lee dans Frankenstein s'est échappé !

J'affirmai dur comme fer aux gendarmes qu'il fallait chercher mon chauffeur dans les cannes environnantes, le pauvre ayant sûrement été éjecté très loin.

Arriva Ange, des SuperJets, qui retournait à La Rivière, où ses beaux-parents habitaient face à l'école des filles du Ruisseau où habitait ma mère. Là, j'ai admiré l'élégance suprême de mon ami Ange.

Il frappa à la porte de Justy, ma mère, et lui dit d'entrée :

"Madame, Jules est là, avec moi... Il est en bonne santé mais il a des traces sur le visage".

Façon de la rassurer... Je me dévoilai alors et Justy eut une des plus belles frayeurs de sa vie en découvrant mes yeux pochés, mon front gonflé, et tout le toutim.

Ce n'est que plus tard que je compris ce qui m'était arrivé : il y a paraît-il une pièce qui s'appelle la fusée, rattachant la roue à l'essieu. Elle avait cédé, la voiture partit en scoubidou et sous les différents chocs causés par cet engin diabolique, je fus éjecté de la bagnole. D'où contusions et gnons divers.

Ce qu'il y a de plus tordant, c'est que les braves gendarmes cherchèrent mon chauffeur dans les cannes des alentours jusqu'à 7 heures du matin ! Alors que Zalan ronflait paisiblement à l'Entre-Deux.

Peu après, j'achetais une Florett 5 vitesses gris et or chez Dindar... et l'écrabouillais devant l'église Notre-Dame-des-Neiges de Cilaos le dimanche suivant, toujours en compagnie de Zalan, juché sur sa Vespa Piaggio. Cette dernière s'en sortit mieux que mon tire-con ; et nous deux, sans doute mus par quelque leçon de judo, nous en tirâmes sans mal, merci monsieur Gérard ! Mais ceci est une autre histoire.

Le Bon-Accueil, temple incontesté du rhum charrette et de la castagne

Le Tout-Va-Bien se situait à une intersection. Dans l'angle opposé, à 50 mètres pile, il y avait le Bon-Accueil. Lequel affichait sans façon sa vocation de bal cagnards. La salle était à l'étage d'une vieille boutique Chinois toujours en activité (la boutique). On pouvait y aller en savates deux-doigts alors qu'au Tout-Va-Bien, une tenue correcte était exigée.

Les patrons étaient également moins stricts sur les comportements des consommateurs dont beaucoup ne considéraient la danse qu'avec un œil méprisant : au bar, il y avait plus de serveurs que de coutume vu le nombre de soiffards fréquentant le lieu. L'alcool coulait à flots, les coups de gueule étaient nombreux et les bagarres à répétition. Plus d'une fois les gendarmes durent y mettre le holà !

N'empêche que jamais un orchestre ne refusa un contrat là-dedans car les patrons payaient aussi bien que les autres.

Les Beach Boys version Sauger-Dupont-Peyron

A Etang-Salé-les-Bains, en août, Ethève ouvrait sa salle de bal (au-dessus de sa boutique) aux vacanciers tous les samedis soirs et dimanches après-midi. Salle vaste, bien rafraîchie par le vent du large, surveillance discrète des importuns par son fils Jo et toute la famille, public correct, presque jamais de biture et toujours les meilleurs orchestres.

Ces mêmes dimanches, une autre salle, au 23èKm de la Plaine-des-Cafres, lui offrait une concurrence directe : le Twist-Pavillon. Propriété de la famille TAK. C'était aussi une des plus fréquentées et lesorchestres y venaient de toute l'île. C'est là que pour la première fois, je vis et entendis l'orchestre de Serge Son-Houi, de Saint-Joseph. Avec, à l'accordéon, un de nos condisciple du lycée, Alain Payet surnommé Capitaine Mouche-à-Ver, va savoir pourquoi.

Il y avait, entre Langevin et Vincendo, le célèbre 97-4, qui fut vite fermé sur ordre administratif : les ivrogneries trop prononcées et coups de poing étaient réguliers et violents. Les murs sont toujours debout. Ils avaient du mal à trouver des musiciens.

A Cilaos, près des Mares, l'Etoile-des-neiges refusait les fêtards venus de Palmiste-Rouge (bagarres garanties) ; à Saint-Gilles, le Clic-Escale offrait à la fois salle de bal agréable et cuisine chinoise de haute teneur ; plus loin, la Cabane-Bambou proposait surtout ses services aux jeunes vacanciers en quête de drague et de bonne musique. C'est là que les Pois-du-Cap, la bande à Sauger/Peyron/Dupont/Crochet fit ses premières armes. Avec un ravissement certain pour les jeunes auditeurs : ils furent les premiers à chanter à quatre voix les airs de Beach Boys. Régal assuré !

[Jules Bénard] La chaude ambiance des bals lontan
La Société Ouvrière

Nous ne saurions passer sous silence deux des plus anciennes salles de bal de toute l'île. Elles se situaient à Saint-Denis. La plus connue était La Terrasse de la Belle Etoile. Dans le haut de la rue Jules-Olivier et accueillait, les samedis et dimanches après-midi, le gratin dionysien, au son des orchestres Jules Arlanda (père), Loulou Pitou, Vinh San...

L'autre, plus modeste, rue Laferrière, était la Société ouvrière, plus proche des guinguettes et autres bals-musettes de métropole. Les employés des sociétés de construction, les femmes de ménage, les chauffeurs de bus, les taximen, y venaient en foule. Son ambiance bon enfant était unanimement saluée : ceux que l'on appelait avec condescendance "le petit peuple" venaient réellement danser et s'amuser sereinement.

Des orchestres meilleurs les uns que les autres

J'ai déjà cité, par ailleurs, nos orchestres yéyé. Là, il faut mentionner les orchestres de bals où le rock/twist n'avait pas seul droit de cité.

Je ne pourrai nommer que quelques-uns et que ceux que j'oublie me pardonnent (il y en eut trop !) : les Superjets ; les Lynx ; le Fock-Group où Ti-Fock s'essayait encore à l'imitation de Claude François avant de développer son style si connu et apprécié ; les Lynx où Marco éclatait de rire en se lançant dans une chanson avant de se rendre compte qu'il ne l'avait pas encore apprise (ce fut le cas avec Ta-ta-ta-ta de Polnareff) ; les Pop's de Ramakistin ; André-Philippe avec le flamboyant Jules Joron ; Serge Son Houi (dont la superbe fille, Lolita, nous faisait grimper aux rideaux) ; Julot Arlanda ; Claude Vinh San ;le Jazz des Îles ; le Club Rythmique, favori du restaurant chez Georges, rue Alexis-de-Villeneuve ; Armand Tropina ; Serge Barre ; l'AJER de Bastide/Mayer/Manglou, qui ne faisait pas que du rock, loin de là (avec ce coquin de Lilian Ethève planquant ses boutanches de Johnny Walker dans le gros cornet de son saxo baryton ; les Jokarys (Roger, Choby, Legras, Decotte) prisés tant pour leur excellence musicale que leur tenue très classe ; les Ombres sudistes, devenus les Flashes puis les Générations (Vally/Bardon/Pédro/Guy Taquet/Baptiste)...

Grands bals, bals mariages

Quelques "grands" bals étaient attendus comme si c'étaient des 14-juillet, ceux organisés par différentes associations, corps de métiers, administrations, où il convenait de se montrer... tenue chic exigée !

Ils étaient tous de très haute tenue et on peut les citer sans ordre de préférence.

L'un des plus courus était le bal de l'Ecole normale, à Bellepierre ; c'est là que pour la première fois, Lilian nous fit le coup du saxo-bar. Y sévissait souvent l'AJER, ceci explique cela. Bal de la Douane au Port, avec le Jazz des Îles ; bal de la Gendarmerie à la Redoute ; bal du lycée au Rio... et la boum de Juliette-Dodu où jouait la bande à Dormeuil sinon les Torpilleurs de Jean-Claude Maître.

Là, je peux affirmer sans trop de crainte d'être démenti que nos soirées préférées, nous les musiciens, c'étaient les bals mariages. D'abord, la famille du papa de la mariée veillait au grain ; que personne ne manquait ni de boire ni de manger ; que personne ne foutait le souk pour cause de libations insensées. La sono, dans ces salles décorées de feuilles de coco et de fleurs d'arums, était parfaite, pas un larsen !

Et puis nous, les animateurs de l'estrade, étions traités quasiment comme des dieux vivants. Il y avait, à gauche du podium, la "table des musiciens", avec autant de bouteilles qu'il y avait de joueurs plus nos mascottes.

Les soirs de bals mariages, nous té joué pas sec !

Et comme les musiciens bénéficiaient d'une cote d'enfer auprès de la gent féminine... vous devinez la suite. Dans les bagnoles des joueurs, sur le parking, bien dans le noir, il s'en passait de belles, n'ayant qu'un lointain rapport avec Terpsichore.

[Jules Bénard] La chaude ambiance des bals lontan
Le curieux mariage de Loulou Pitou

Que tous ces grands musiciens que j'ai cités n'en prennent pas ombrage : il y en a un, Loulou Pitou, que je considère comme le plus grand, le plus inventif (avec peut-être l'ami Luc), qui inventa notre quadrille et cette façon incomparable de jouer le séga "piqué" à l'accordéon. Comme on dit ici, "in' façon rentre dans le morceau avec l'élan, le doigt et le coup d'rein ".

Loulou, peu après la guerre, était fauché comme in camaléon l'en train d'fume in mégot. Vint son mariage et là, Loulou voulut offrir quand même une petite lune-de-miel à sa chérie.

Il fit tant et si bien, grâce à sa renommée déjà bien établie, qu'il se fit embaucher pour quinze jours à l'Hôtel des Salazes, à Hell-Bourg.

Il anima les soirées de ce magnifique hôtel durant quinze jours, en échange de quoi sa femme et lui bénéficièrent d'une chambre et des repas à l'œil.

Lui seul, avec son accordéon, fit danser tout le monde, ce qui en dit long sur l'excellence de son niveau musical.

www.zinfos974.com

Camille Bruyas, première féminine du Trail de Bourbon

$
0
0
Camille Bruyas, première féminine du Trail de Bourbon
Camille Bruyas a battu tous les records sur ce Trail de Bourbon. Elle arrive première féminine après 18h51 de course. 

Elle arrive 6e au classement général. Après avoir remporté la Mascareigne en 2016, la coureuse de la Réunion de la team Salomon est arrivés à 15:51 à la Redoute.

Classement du Trail féminin à 15H51:
1. Bruyas Camille (17:33:33)
2. Christelle Bard (16:55:17) au Colorado
3. Estelle Carret (17:34:34) au Colorado

www.zinfos974.com

Carambolage Route du Littoral

$
0
0
Carambolage Route du Littoral
Un accident s'est déroulé peu après 16h30 ce samedi sur la route du littoral. Un carambolage impliquant au moins 3 véhicules a eu lieu après la grande Chaloupe dans le sens Possession-Saint Denis.

Il n'y aurait que des dégâts matériels à déplorer mais un embouteillage a néammoins commencé à se former.

Prudence aux automobilistes dans le secteur.

www.zinfos974.com

Nicolas Hulot nomme Vanessa Miranville au comité national de la biodiversité

$
0
0
Nicolas Hulot nomme Vanessa Miranville au comité national de la biodiversité
Le Ministre de la Transition écologique et solidaire, M. Nicolas Hulot, a nommé comme représentante des collectivités engagées en faveur de l'environnement, Mme Vanessa Miranville, Maire de La Possession et membre de l'association Eco-Maires au Comité National de la Biodiversité.

Une nomination qui récompense l'engagement de la Présidente du mouvement CREA (Citoyens de La Réunion en Action) en faveur du développement durable à La Réunion et dans l'océan Indien.

Prévu par la loi de reconquête de la biodiversité promulguée en août 2016, ce comité est une instance "d'information, d'échanges et de consultation sur les questions stratégiques liées à la biodiversité".

Le comité rendra des avis sur tout sujet relatif à la biodiversité dont il sera saisi par un ministre, en particulier les projets de textes législatifs et réglementaires, la stratégie nationale pour la biodiversité et les autres stratégies nationales impactantes, les programmes nationaux de connaissance, de gestion ou de conservation de la biodiversité.

Il pourra également rendre des avis sur des questions soumises par une collectivité ultramarine compétente en matière d'environnement, mais aussi se saisir d'office.

Le mouvement CREA se félicite de la nomination de sa présidente au sein de cette instance qui reconnait le fort engagement du Maire de La Possession dans la défense des valeurs d'écocitoyenneté et de développement durable. Une opportunité de plus pour renforcer la  défense de la biodiversité de l'outre-mer représentant 80% de l'ensemble du territoire français.

www.zinfos974.com

[REVUE DE PRESSE] Dimanche 22 octobre

$
0
0
[REVUE DE PRESSE] Dimanche 22 octobre
"Émotions fortes" à la une du Journal de l’île. David Hauss a été exceptionnel sur le Trail de Bourbon. Tout comme l’Éternelle Marcelle Puy, la pétillante Camille Bruyas et l’imbattable Andréa Huser titre le journal.

"Hauss record" à la une du Quotidien, qui s’est imposé hier dans le Trail avec un temps de 15h37.
 

[REVUE DE PRESSE] Dimanche 22 octobre
Faits Divers

Un garçon de 19 mois a été tragiquement percuté par la voiture familliale. L’accident mortel s’est déroulé à Tan Rouge à Saint-Paul. Les secours n’ont rien pu faire pour sauver le petit garcon.

Les sentiers sont bondés ce weekend pendant le Grand Raid. Plusieurs sorties hier pour les militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne et pas seulement pour les trailers, même si deux d’entre eux ont eu besoin de l’intervention des gendarmes. Le premier a été récupéré sur Grand-Place. L’homme souffrait de déshydratation et d’acidose musculaire, provoquant des crampes particulièrement douloureuses. Le second se trouvait à Roche-Plate. Il présentait dune forte hypertension.

 

[REVUE DE PRESSE] Dimanche 22 octobre
Société

Le retour des enfants de la Creuse au pays. Quatre "Réunionnais de la Creuse" sont arrivés sur l'île, hier matin. Tous bénéficient de subventions pour le déplacement. C'est la troisième fois que le dispositif, défendu par plusieurs associations, est exécuté. Retrouvailles familiales émouvantes à l’aéroport.

Le concert d’IAM, vingt ans après a réuni 3.500 personnes au petit stade de l’Est. Pendant près de deux heures, le groupe de rap a réunion un public composé de trentenaires et quinquagénaires.

Sport

La première féminine de la diagonale établit un record personnel battu, une 8e place scratch historique et une victoire sur l'Ultra-Trail World Tour, Andrea Huser n'a pas perdu son temps sur la Diagonale cette année. La première réunionnaise Macelle Puy, s’est pour sa dernière Diagonale, offert une sortie à la hauteur de sa légende.

Sur le Trail de Bourbon, L'Avironnais David Hauss a rejoué Fast and furious sans nitroglycérine ni carambolages. Un chef d’oeuvre absolu. Camille Bruyas remporte la premiere place féminine.

www.zinfos974.com

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

$
0
0
Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération
Vêtus de tee-shirts noirs, les disciples d’IAM ont fait leur entrée avec force hier soir sur la scène du Petit Stade de l’Est. Père fondateur du rap marseillais, Akhénaton, Shurik’n, Kheops, Kephren et Imhotep, proches de la cinquantaine, ont étendu leur pouvoir en interprétant leurs classiques.

L'euphorie était générale aux premières notes de "l’Ecole du micro d’argent", c’est toute une génération qui se côtoie. Les quadragénaires qui ont dansé le MIA il y a 20 ans et les jeunes éduqués au rap français plus violent. "Petit frère ou l’Empire du coté obscur", le groupe mythique a fait battre nos cœurs.

Emotion encore plus intense quand Aketathon annonce qu’il vient de perdre celui qui l’a poussé dans sa folie musicale, son oncle. Et c’est devant les réunionnais qu’il tient à remercier cet être cher pour avoir cru en lui.

Le meilleur était pour la fin, Akenathon entonne le MIA version 974 : Je danse le Maloya, un vrai hommage à notre culture.

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

Les disciples d'IAM font danser le MIA à toute une génération

www.zinfos974.com

Il laisse son chien mort attaché plusieurs jours dans sa cour

$
0
0
Encore un propriétaire qui laisse mourir un animal dans l'indifférence, cette fois-ci dans le quartier de Terre-Sainte à Saint-Pierre.
Il laisse son chien mort attaché plusieurs jours dans sa cour
C'est le voisinage, alerté par l'odeur qui a alerté la police. Un propriétaire a laissé son chien mort, attaché sur place pendant plusieurs jours.

Selon les voisins, l'homme ne nourissait plus ses animaux depuis plusieurs semaines.

Ce sont d'ailleurs les voisins qui ont porté plainte et la police a fini par faire le déplacement. Le chien mort a été enlevé mais le sort du deuxième animal reste entre les mains de son propriétaire indélicat.

Ne reste qu'à espérer qu'il nourrira et donnera à boire à son chien restant, pour qu'il ne conaisse pas le même sort.

Il laisse son chien mort attaché plusieurs jours dans sa cour

Il laisse son chien mort attaché plusieurs jours dans sa cour

www.zinfos974.com

Les gendarmes veillent sur les "Fous de la Diagonale"

$
0
0
Les gendarmes veillent sur les
Du 19 au 22 octobre, plusieurs centaines de traileurs sont engagés sur les tout aussi célèbres que redoutables épreuves du Grand Raid de la Réunion dont la plus mythique : la Diagonale des Fous, 164km et plus de 10 000m de dénivelé positif!

Pour veiller sur ces sportifs hors-normes et assurer la sécurité de la course, les gendarmes "péis (gendarmes départementaux, mobiles, réservistes, secouristes du peloton de gendarmerie de haute-montagne, motards...) sont mobilisés jour et nuit tout au long du parcours.


Les gendarmes veillent sur les

Les gendarmes veillent sur les

Les gendarmes veillent sur les

www.zinfos974.com

[Vidéo] IAM "danse le maloya"

$
0
0
Akenathon du groupe IAM rend un petit hommage au MIA revisité version 974.

Retrouvez le concert de IAM au petit satde de l'Est en vidéo:




[Vidéo] IAM

www.zinfos974.com

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

$
0
0
Des photos signées Pierre Marchal (Anakaopress).
Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

Grand Raid: Les images des coureurs au Maïdo

www.zinfos974.com
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>