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Blocage et violences à Saint-Benoît : Les planteurs condamnés

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Blocage et violences à Saint-Benoît : Les planteurs condamnés
Même si cela remonte à 2017, nous nous souvenons bien des blocages des routes de planteurs sur toute l’île. Les cachalots et tracteurs étaient positionnés devant les usines à canne, la préfecture, la DEAL, rendant la circulation plus que difficile. Il s’agissait d’une pression de la part des planteurs de canne sur l’industriel sucrier Tereos qui ne souhaitait pas négocier sur le prix de la tonne de canne. 
 
C’est dans ce contexte-là que cinq agriculteurs étaient devant la justice ce vendredi. Enfin, quatre, car l’instigateur et le plus impliqué du groupe, Dominique Gigan, devenu depuis président de la FDSEA, ne s’est pas rendu au tribunal correctionnel de Champ Fleuri pour le procès. "Il montre sa lâcheté par son absence", note le président du tribunal, Bernard Molié.
 
Les faits remontent au 5 décembre 2017, en fin de campagne sucrière, alors que tout le monde est à cran. Deux huissiers sont à la balance de Beaufonds à Saint-Benoît pour constater des faits présumés de "fardage". Certains planteurs étaient soupçonnés de faire peser leur canne mélangée à de la terre, des galets et de la paille. Alors que le contrôleur doit pouvoir insérer une sonde dans plusieurs ouvertures pour calculer la teneur en sucre et donc déterminer le prix de rachat, il y avait parfois des ouvertures bouchées. Et la seule accessible était celle qui contenait les bouts de cannes les plus riches. La quantité et le taux de sucre étaient trop élevés pour une canne qui provenait d’une coupeuse péi. « Il s’agit de fraude et de vol », déclare l’avocat de Tereos.
 
"Ils avaient des caméras et le but était de nous faire tomber"

Ce volet n’était pas le débat devant le tribunal ce vendredi. Il s’agissait de revenir sur les échauffourées entre une cinquantaine de planteurs mécontents suite au contrôle d’un chargement et les représentants de Tereos, leurs agents de sécurité et les huissiers. Les cinq hommes étaient jugés pour violences et menaces.
 
Tous nient les faits. Parmi eux, Bruno Robert, président des Jeunes Agriculteurs, qui rappelle : "C’était une grosse campagne et nous étions en retard à cause des négociations. C’était très tendu. Mais il y avait 50 planteurs et aujourd’hui ici on est que cinq. On est tombé dans un piège. Ils nous ont provoqués, ils avaient des caméras et le but était de nous faire tomber".
 
Jugés également, le fils de Dominique Gigan, le "meneur", Alexandre Gigan, André Albuffy et Clément Dubar, connu de la justice depuis sa condamnation pour dégradations dans l’affaire des paillotes de l’Hermitage. Il a aussi été condamné pour la dégradation du portail de Tereos ce jour-là, à cinq mois de prison avec sursis mais a fait appel de la décision.

Un attroupement se forme ensuite près de la rampe de dosage
 
Si tous nient les violences et menaces, les témoins, caméras de vidéo-surveillance et Go Pro des agents de sécurité disent en partie le contraire. Le président d’audience revient sur les images : Dominique Gigan est filmé, énervé, qui bloque l’accès avec son véhicule. Il fait ensuite un geste d’égorgement au personnel, enlève sa chemise et violente un agent de sécurité puis est retenu par son fils. Un attroupement se forme ensuite près de la rampe de dosage et les agents de sécurité prennent la fuite. L’un d’entre eux est pris à partie et Clément Dubar lui assène un coup de poing.
 
Mais c’est Dominique Gigan qui va le plus loin en frappant un agent à la tête avec un galet. Sans ça, il n’aurait pas fait le poids contre un agent de sécurité qui maîtrise la boxe, aurait-il avoué en garde à vue. Selon plusieurs témoins, son véhicule a également foncé sur l’un des huissiers, manquant de peu de le percuter. Mais impossible de dire si c’était Dominique Gigan au volant ; ces faits-là, il les a nié.
 
Les cinq hommes ont finalement été relaxés des faits de menace de mort sur les huissiers. Ils maintiennent n’avoir pas eu connaissance de leur présence et rien ne prouve le contraire. Tous sauf Dominique Gigan ont aussi été relaxés des faits de menaces sur les vigiles.
 
Tous ont néanmoins été jugés coupables pour violences et condamnés : un an de prison ferme et un mandat d’arrêt pour Dominique Gigan, 10 mois de sursis pour Alexandre Gigan et Clément Dubar et six mois de sursis pour Bruno Robert et André Albuffy, les deux seuls inconnus de la justice jusqu’à présent.
 

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Elle souhaite conserver le logement social de sa famille mais la SHLMR applique la règle...

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Elle souhaite garder le logement occupé tour à tour par ses grands-parents et sa soeur. Une mère de famille saint-andréenne tente le tout pour le tout avant que le logement ne soit réattribué à quelqu’un d’autre.
Elle souhaite conserver le logement social de sa famille mais la SHLMR applique la règle...
Alexandrine Moutoussamy se retrouve dans une situation compliquée. Face à elle, le règlement de la SHLMR est implacable. 

Voilà des semaines et des mois qu’elle tente de convaincre le bailleur social de bien vouloir accepter, exceptionnellement, de lui attribuer le logement social occupé depuis 1977 par sa famille à la Cressonnière, quartier de Saint-André. Ses grands-parents avaient été les premiers bénéficiaires dans les années 70, puis c’est sa soeur qui a occupé la case à terre. Mais cette dernière doit se rendre en métropole prochainement. Tout naturellement pensait Alexandrine, le logement allait lui revenir… 

Malheureusement pour elle, le règlement en matière d’attribution de logements est strict. Une transmission entre frères et soeurs est impossible. Alexandrine Moutoussamy répond pourtant elle aussi aux critères d’éligibilité pour occuper un logement social mais l’essentiel ne réside pas dans cet aspect-là, nous affirme-t-elle. 

"C’est toute la valeur affective que j’ai pour ce lieu, occupé par ma famille, depuis mes grands-parents, nous raconte-t-elle. Il y a dans cette maison tant de souvenirs…"

"C’est fichu, je le sais"


Nous avons interrogé la SHLMR afin de comprendre la méthodologie employée dans pareille demande de conservation d’un logement au sein d’une même famille sur plusieurs générations.

" La difficulté est que le transfert de bail répond à des conditions particulières : on peut transférer uniquement en cas de décès du titulaire de bail ou d’abandon du domicile. Le 2ème critère est que le bail n’est transférable qu’aux ascendants ou descendants. Mme Moutoussamy ne remplit pas cette condition". Enfin, ajoute la direction de la SHLMR, "il faut que la personne à qui le bail pourrait être transféré puisse justifier qu’elle vit dans le logement depuis au moins un an."

En l’état des choses, le logement sera récupéré à la fin du mois de septembre par la SHLMR, lorsque la soeur d’Alexandrine ira en métropole. Après avoir récupéré les clés, la SHLMR relancera une procédure d’attribution. Et là, évidemment, le risque est qu'il soit  donné à une autre famille.

En effet, le bailleur vérifie à ce moment-là que la composition familiale soit en adéquation avec les besoins de la famille. Alexandrine Moutoussamy ne sera alors qu’un demandeur parmi tous les dossiers qui attendent d’être traités. Alexandrine finit par nous exprimer son découragement, après avoir alerté des parlementaires péi notamment. "C’est fichu, je le sais", abandonne-t-elle déjà la partie. 

Sans se prononcer davantage sur les chances de la Saint-Andréenne de pouvoir occuper les lieux, la direction de la SHLMR nous confirme que le logement passera en commission d’attribution, comme le veut la procédure. "Une commission qui est souveraine", ajoute la SHLMR. 

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▶️ Nettoyée, la Rivière d’Abord de nouveau souillée

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▶️  Nettoyée, la Rivière d’Abord de nouveau souillée
Pots de peinture, pneus, batterie, poussette, vieille marmite, déchets ménagers plus ou moins dissimulés dans la végétation en bordure de ravine. Le réflexe de jeter dans la nature a la dent dure malgré les messages de sensibilisation et le passage récent à la répression. 

Le triste constat a été effectué par l’infatigable chasseur de Band Cochons, Jacques Aulet, à la Rivière d’Abord au niveau du 12e KM au Tampon. "Cette rivière avait été nettoyée il y a quelques semaines un peu plus bas en limite du Tampon et Saint-Pierre au niveau de la Pointe dernièrement par les Gilets jaunes du rond-point des Azalés", rappelle-t-il, désolé d'y retrouver autant de déchets. 
 


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Politique de la ville : 3 millions d’euros à se partager entre 6 communes éligibles

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Une enveloppe de 3 millions d’euros a été attribuée à La Réunion dans le cadre de La dotation "politique de la ville" cette année. Une enveloppe à se partager entre 6 communes éligibles en fonction des projets, indique la préfecture dans un communiqué.
Politique de la ville : 3 millions d’euros à se partager entre 6 communes éligibles
La dotation "politique de la ville" (ex-dotation de développement urbain) est un concours financier de l’État accompagnant la réalisation de projets d’investissement dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Sont éligibles à la dotation "politique de la ville", les communes sur le territoire desquelles existe au moins une convention conclue avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

À la Réunion, 6 communes remplissent les conditions pour bénéficier de cette dotation : Saint-Denis, Le Port, Saint-Pierre, Saint-Louis, Saint-André, et Saint-Benoît.

Pour 2019, le montant de la dotation politique de la ville attribuée au département de La Réunion s’élève à 3 millions d’euros. Cette enveloppe départementale est répartie par le préfet en fonction des projets présentés par les communes.

Les 25 projets d’investissement (voirie, écoles, équipements sportifs et de jeux, etc.) présentés par les six communes éligibles seront ainsi financés cette année.

Le détail des opérations et des subventions allouées par l’État au titre de la dotation "politique de la ville" 2019 sont consultables sur le site Internet de la préfecture , rubrique politiques publiques/collectivités territoriales : www.reunion.gouv.fr

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La FDSEA réagit à la condamnation des planteurs

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Ce vendredi 13 septembre, cinq planteurs étaient jugés pour des violences envers des agents de Téréos, durant un conflit social entre agriculteurs et sucrier. La FDSEA réagit (dans un communiqué ci-dessous) aux condamnations à de la prison ferme et avec sursis des accusés, estimant qu'il s'agit du "combat du puissant contre les faibles", et assurant que son président, condamné à 10 mois de prison ferme, demeure à la tête du syndicat de planteurs.
La FDSEA réagit à la condamnation des planteurs
Aujourd’hui c’est le combat du puissant contre les faibles. La FDSEA prend acte de la décision de la justice : Le Président de la FDSEA a été condamné à 12 mois de prison ferme.

Ce verdict tombe suite à la défense des intérêts de l’ensemble des planteurs de canne de l’île pour les bonnes causes. C’est l’engagement du Président de syndicat vis-à-vis de ses adhérents mais aussi de l’ensemble du monde agricole.

C’est pourquoi l’ensemble du Conseil d’Administration et du bureau de la FDSEA soutient et soutiendra notre Président dans sa situation ainsi que l’ensemble des agriculteurs concernées.

L’action syndicale se poursuivra sous d’autres formes pour faire remonter les inquiétudes du monde agricole. Nous souhaitons rassurer nos adhérents et nos sympathisants : le syndicat est debout, les membres élus sont au travail aussi que les administratifs et le Président actuel est toujours Président.

Les membres du bureau de la FDSEA

SUR LE SUJET :

Violences à St-Benoît : Le président de la FDSEA et les planteurs condamnés

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Rachat de Vindemia: L'Observatoire des prix lance une étude d’impact

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Alors qu’acteurs économiques locaux et politiques affichent leurs inquiétudes depuis l’annonce du rachat de Vindemia par le Groupe Hayot, l’Observatoire des prix, des marges et des revenus de La Réunion a lancé une étude d’impact sur les conséquences de ce rachat. "Le cabinet Bolonyocte consulting de M. Christophe Girardier, seul cabinet à avoir transmis une offre, a été retenu". Il aura notamment pour mission d’analyser les conséquences éventuelles de la vente sur la formation des prix.
Rachat de Vindemia: L'Observatoire des prix lance une étude d’impact
Lors de leur précédente assemblée plénière du 9 août 2019, les membres de l’Observatoire ont décidé de réaliser une étude d’impact sur les conséquences du rachat de Vindemia par le Groupe Bernard Hayot (GBH).

L’objet général de cette étude est d’analyser les conséquences éventuelles de la vente de Vindemia à GBH en termes de pluralisme concurrentiel, et par voie de conséquence sur la formation des prix. Plus précisément cette étude s’attachera à analyser les spécificités de l’opération de rachat des actifs de Vindemia par le groupe GBH, ses effets potentiels en matière de structuration du marché de la distribution des produits alimentaire à La Réunion, d’évolution de la situation concurrentielle et de le relation commerciale entre les acteurs. De façon plus large, dans la mesure où le groupe GBH est également présent dans d’autres secteurs de la distribution (automobile, bricolage, sport..), il s’agira aussi d’analyser l'évaluation du nouveau « pouvoir de marché » que le groupe GBH pourrait détenir à l’issue de cette opération et ses effets immédiats et futurs sur l’économie de l’ile.

Cette étude permettra d’éclairer les membres de l’Observatoire ainsi que l’ensemble de la population réunionnaise, l’ensemble des acteurs économiques et des décideurs politiques. Elle a également vocation à être transmise à l’Autorité de la concurrence.

Différents cabinets de conseil ont été sollicités pour conduire cette étude dans des délais très courts. Le cabinet Bolonyocte consulting de M. Christophe Girardier, seul cabinet à avoir transmis une offre, a été retenu.

Le choix de ce cabinet, qui a réalisé l’étude relative à l’intérêt de la création de structures coopératives ou de groupements économiques de commerçants indépendants dans le contexte particulier de La Réunion, a fait l’objet d’une information des membres de l’Observatoire lors de l’assemblée plénière de ce jour, à laquelle M. Christophe Girardier était convié.

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"Il faut qu'il soit soigné et non hébergé à Domenjod"

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Un SDF a pris la direction de la prison après une agression sexuelle sur deux adolescentes de 15 ans.
Un homme de 56 ans, SDF, comparaissait cette après-midi au tribunal de Champ Fleuri pour des faits d'attouchements sexuels sur mineur de 15 ans ainsi que sur une jeune fille de 17 ans. Par deux fois, l'homme, visiblement en état d'ébriété, a profité des transports en commun pour sévir sur les deux jeunes filles. 

À quelques jours d'intervalle, il touche la première à l'entrejambe par trois fois, qui finira par crier "Monsieur vous arrêtez, ça suffit maintenant". La seconde subit des caresses forcées allant des mollets jusqu'au haut de ses cuisses et se réfugie au fond du bus pour lui échapper. Très marquées par ces événements, les deux jeunes filles étaient rentrées en pleurs chez elles. Les parents avaient aussitôt déposé plainte contre l'agresseur. Quelque temps après les faits, elles revoient toutes les deux l'agresseur et prennent une photo de lui. Les clichés sont donnés aux forces de l'ordre qui identifie l'homme et l'interpelle. 

"C'est un coup monté, j'ai jamais fait un truc comme ça", dit simplement le prévenu à la barre. Véritablement marqué par des problèmes mentaux liés à une absorption permanente d'alcool, l'analyse psychologique mettra en avant un "intellect" limité et une défaillance importante de sa mémoire. La procureure, qui estime qu'il s'agit de gestes graves, répétés, caractérisant une agression sexuelle, requiert 16 mois de prison, dont 10 avec sursis ainsi qu'une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (fijais) assortis d'un maintien en détention.

"Il s'agit certes d'un SDF mais il faut qu'il soit soigné et non hébergé à Domenjod", insiste la défense du prévenu. Le tribunal le condamne à 16 mois de prison dont 8 avec sursis, prononce le maintien en détention ainsi que l'inscription au fijais. 

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Chute d'un bébé à St-Denis: L'enfant miraculé

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Chute d'un bébé à St-Denis: L'enfant miraculé
Un enfant de 13 mois a chuté de 6 mètres de haut ce vendredi soir. Il est tombé de l'appartement d'un immeuble du Bas-de-la-Rivière à Saint-Denis. Son berceau aurait été placé trop près de la fenêtre. Il a été transporté par le Smur aux urgences mais est, miraculeusement, quasiment indemne.

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[REVUE DE PRESSE] Samedi 14 septembre 2019

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[REVUE DE PRESSE] Samedi 14 septembre 2019
"Les galets mauriciens débarquent" ose annoncer le Quotidien en première page de son journal ce samedi. En effet, alors que l'opération se voulait secrète, douze roches massives ont été importées de l'île Maurice et dédouanées au Port il y a quelques jours. Par cette opération, le gouvernement mauricien souhaite prouver que l'apport de roches de l'île soeur pour le chantier de la NRL est la solution la moins coûteuse. 

Le JIR, quant à lui, dédie sa Une à l'Edito de Jacques Tillier, pour qui, "l'Urcoopa étouffe nos agriculteurs". Jacques Tillier parle d'une "mafia locale", mise en place par l'Urcoopa, en lien avec le Crédit Agricole, lui vendrait et achèterait tout et surtout et raflerait toutes les subventions "à coups de dizaines de millions"... sans en faire profiter les agriculteurs eux-mêmes. 

[REVUE DE PRESSE] Samedi 14 septembre 2019
Société 

Alors que le rachat du groupe Vindemia par le groupe Hayot ne cesse de susciter le débat, l'OPMR (Observatoire des Prix, des Marges et des Revenues) a ouvert une étude afin d'analyser l'impact de ce rachat sur la distribution alimentaire, ainsi que de manière plus globale: sur l'économie. Les résultats seront connus dans deux semaines. Une précédente étude avait été menée par le Ceser, à la demande de la Région. 

Economie 

L'aéroport de La Réunion prévoit la création de son terminal bioclimatique. Ses travaux devraient débuter d'ici le mois de mai 2020, pour une livraison prévue courant 2022. Un projet à plus de 100 millions d'euros, mais qui permettra cependant la création de près de 3 000 postes. Roland Garros souhaite notamment privilégier l'emploi local. 

[REVUE DE PRESSE] Samedi 14 septembre 2019
Economie 

Ce jeudi, les agents des Finances Publiques ont manifesté et lancé un grand référundum dont la question est "Approuvez-vous le projet de réorganisation des Finances Publiques de La Réunion appelée géographie revisitée?". 643 des 840 agents ont voté. Et le résultat est sans appel: plus de 96% d'entre eux ont voté "non" et demandent la fermeture des trésoreries. 

Société 

"La Confédération nationale du logement attaque en référé la Semader, bailleur social en charge de la cité de Grands-Bois", explique le JIR. En effet, plus de 200 personnes, soit 69 familles, qui vivent au sein de ses murs, vivent encore dans des conditions indignes et insalubres. 

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Domenjod plongé dans le noir!

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Domenjod plongé dans le noir!
Le centre pénitencier de Domenjod a subi un énorme black-out ce jeudi. La promenade a alors dû être reportée et le personnel pénitencier a dû se munir de lampes et de clés pour le reste de leurs missions. 

Suite à une importante panne électrique, toute la prison s'est retrouvée dans un noir complet pendant près de 3 heures. L'armoire principale a explosé et le système de secours s'est également retrouvé hors d'usage, après un flash électrique. Les policiers ont sécurisé les lieux. Les sapeurs-pompiers ont également été dépêchés sur place en cas d'incendie. 

Alors que la situation était totalement exceptionnelle, les agents ont su la gérer avec calme. Une fois le courant rétabli, vers 19h30, aucun incident n'a été déploré. 

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St-Denis: Prison ferme pour le triporteur

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St-Denis: Prison ferme pour le triporteur
Un quinquagénaire comparaissait ce jeudi au tribunal de Champ-Fleuri, pour des faits d’agression sexuelle sur deux jeunes filles. 

Les derniers faits se sont déroulés au mois d'avril. L'homme a alors profité de la cohue dans le bus pour caresser une adolescente de 14 ans au niveau de l’entrejambe. Malgré la non réaction des autres passagers, suite au cri de la jeune fille, cette dernière a eu le temps (et l'idée) de prendre en photo son agresseur.

L'adolescente s'est récemment retrouvée nez à nez avec son agresseur et a alors alerté la police. Les agents ont ainsi fait le lien avec une autre affaire concernant une jeune fille de 17 ans, qui avait également fourni une photo à sa plainte. 

Le quinquagénaire a immédiatement pris la direction de Domenjod, où il purgera une peine de 16 mois, dont huit avec sursis. Son nom a été enregistré dans le fichier des auteurs d'infraction sexuelle. A sa sortie de prison, l'homme a également obligation de se soigner et interdiction de fréquenter les bus du chef-lieu. 

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St-Denis: Une femme se tue en sautant du 3e étage

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St-Denis: Une femme se tue en sautant du 3e étage
Une Dionysienne de 59 ans a décidé de mettre fin à ses jours ce vendredi en sautant de la fenêtre de son appartement, situé au troisième étage d'une résidence du quartier du Chaudron. 

Malgré l'arrivée des secours, la quinquagénaire a succombé à sa chute. Selon les premières informations, suivie pour des problèmes psychiatriques et victime de dépression, elle avait des penchants suicidaires. 

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"Souvenirs, souvenirs…" Copains et prof pas comme les autres : Destins croisés… (3è partie)

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Après avoir patiemment relu les deux premiers chapitres des "prof et copains" (ce n’est pas une faute : prof, comme toutes les abréviations françaises, ne prend pas la marque du pluriel !), donc, après avoir relu, j’ai culpabilisé : et si j’en oubliais ? Angoisse existentielle. J’ai donc battu le rappel des mémoires de copains du lycée, Dédé, Joël… et j’ai bien fait. Là encore, il y eut des gentils, des méchants et les éternels comiques. Feu !

Le short de Boubel

Au chapitre des amuseurs-malgré-eux, il y avait Pierre Bègue. Triste gag, le pauvre bégayait réellement. Un matin, il arrive à 8 heures, tout excité, et tombe sur Jean-Yves (Fontaine) et moi. Il se précipite vers nous et : "F… F… Fon… Fon-ontaine, m… mwin la en… entende in-in-in morceau Ch-ch-ch… Shadows. T-t-t té, lélélélé au-au poil oui ! I fé ta-ta-ta-ta… tatata". Réalisant qu’il n’aura jamais le temps de fredonner "Géronimo" avant l’entrée en classe, il lance un bras par-dessus son épaule et, résigné, lâche tout d’une traite : "Envoye chier !"

Nous avons tous gardé un excellent souvenir de ce Pierre-là. Intelligent, affable, il s’était juré de devenir médecin, bien qu’inscrit en terminale philo. Je crois qu’il a réalisé son rêve et c’est tant mieux.

 

Autre comique involontaire, M. Boubel, prof de gym, gentil, bon pédagogue ; il n’obligeait jamais les gros (comme moi) à courir le 1.000 mètres, épreuve qui nous envoyait, Joël, ti-Henri Fong-Yan et moi, régulièrement sous la douche, dégueuler tripes et boyaux à la fin de l’épreuve. On l’avait affectueusement surnommé "Boubel gros graines". Parce qu’un jour, il nous avait fait une démonstration de la bonne façon de grimper à la corde. Avec un short de sport trop large.

Espèce de charnière !

Certains prof maniaient l’humour à dessein. Faire rire les ouailles participait de leur conception d’une bonne pédagogie, et ça marchait souvent. Ainsi Maurice Rolle, histoire-géo. Il adorait relater les "perles" découvertes dans les copies d’interro-écrite. Comme "la vigne décimée par le myxomatose". Il était grand et se déplaçait assez vite dans la cour, un peu penché vers l’avant. Son épouse, belle et grande femme, allait, elle, très cambrée vers l’arrière. Fort logiquement, nous les appelions "bouton pression".

M. Espinasse, prof d’allemand des plus efficace, bénéficiait d’une cote d’amour terrible. Une heure avec lui était une séance de rire (mais d’apprentissage aussi) salutaire pour les globules rouges.

C’est à lui que l’on doit deux anecdotes dans lesquelles il se foutait de ces Allemands qu’il adorait.

La première : "Deux Allemands se targuent de bien parler le français. Un jour, ils se prennent de gueule et l’un traite son ami de < charnière >. L’autre se précipite sur son dico et lit, à voix haute : < charnière : ezbèze de gond >".

Et l’autre : "Deux Teutons entrent dans un café de Picadilly et tentent de parler anglais avec le serveur : < Two whiskies, please ! > Professionnel, le serveur demande : < Dry ? > Les Allemands s’énervent vite. Rouge de fureur, l’un d’eux réplique, hurlant presque : < Nein ! Nicht drei, zwei !>"("Non, pas trois, deux !").

Comment voulez-vous ne pas aimer un tel pédagogue pratiquant la leçon par l’exemple ?

"Pâte-à-brosse"

"Toto-la-fièvre", Luçay Hoareau, prof de physique-chimie nous régalait avec son accent très yab. Autrement dit, une prononciation très "Vabois" que ses nombreuses années d’enseignement n’avaient jamais pu gommer.

"C’est quoi ce désord’ dans le fond, là ? Je parie que c’est encor Bénord !"

À côté des comiques, volontaires ou pas, nous avions des enseignants et des potes à la gentillesse proverbiale. Comme madame Tessier, dont j’ai déjà parlé par ailleurs. Elle remplaçait avec bonheur, dans plusieurs disciplines, les enseignants absents : histoire-géo, anglais, français, elle savait tout et, surtout, savait expliquer, toujours avec le sourire. Une tendresse à fleur de peau pour ses lycéens… qui en profitaient bien, il faut le reconnaître.

 

Un jour, second étage, il y avait tant de bruit sur le terrain de gym, elle se dirige vers la porte, histoire de la fermer et ramener le calme. Profitant qu’elle a le dos tourné, un serial plaisantin lance une boule puante dans la caisse à saleté. Moins d’une minute après, madame Tessier fait la grimace et dit : "Ces classes de chimie, quand même… !" La classe s’esclaffe et, comprenant son incompréhension devant une telle hilarité, on lui explique. Elle a eu le bon goût de rire avec nous. Elle non plus n’a jamais infligé une seule heure de colle de toute sa carrière.

Je pense qu’elle faisait partie de nos maîtres préférés.

"Pâte-à-brosse", fils de gendarme saint-pierrois, devait ce curieux surnom au fait qu’un jour, n’ayant plus de cirage pour ses chaussures, il avait fait le tour du dortoir en demandant si quelqu’un n’avait pas de la "pâte-à-brosse". Malheureux, faut pas dire des trucs comme ça !

Laide à faire peur

Et puis, il y avait les féroces, les vraiment méchants. Au rang desquels le sinistre "Tara", Léonce Hoareau dont j’ai évoqué la triste mémoire auparavant. Jamais une note au-dessus de 14/20, quelle que fût la qualité du devoir.

Et Despatins, prof de philo hélas, qui avait ses "têtes" et était un obsédé du cul. Sans doute adepte des idiotes théories freudiennes, il avait décidé que chaque geste que nous faisions était un symbole sexuel. Comme se tenir le coude et fermer le poing après un choc un peu violent.

"C’est quoi, ce geste ?", avait-il demandé en levant et abaissant le poing. Ben… un marteau. Ben… non ! Il nous avait expliqué que ça matérialisait un pilonnage sexuel. Vous imaginez notre stupeur.

J’ai dit qu’il avait ses "têtes", nombreuses, et quelques lycéens, rares, qu’il aimait bien. Quelle que fût la volonté de bien faire, les mauvaises notes pleuvaient, comme chez Tara. Perso, durant toute mon année de terminale, je n’ai jamais récolté plus de 4/20. Il m’avait dit, condescendant : "Monsieur Bénard, vous n’aurez jamais votre bac philo !"

Le jour de la distribution des prix, au Cinéma Plaza, je me suis précipité au-devant de lui et, réfrénant une furieuse envie de lui coller mon poing dans la tronche, savourant ma revanche, je lui ai juste dit : "Monsieur Despatin, j’ai eu mon bac, avec 12/20. Et c’est pas grâce à vous !"

S’il avait répliqué, je cognais. Il a eu la salutaire prudence de la boucler.

Troisième figure de cette paranoïa lycéenne, je ne peux m’empêcher de citer madame Bouyal. Ci-devant prof de sciences nat (devenues SVT allez savoir pourquoi). Elle avait tout pour déplaire : méchante voire féroce, mauvaise pédagogue et laide à faire peur.
Malgré son charme façon Fée Carabosse en plus moche, on lui prêtait un appétit sexuel hors normes et des conquêtes masculines à n’en plus finir. Nombre d’entre nous n’y ont jamais cru. D’abord akoz té difficile d’être plus vilain ; et puis, pour les prof considérés comme coureurs de jupons, il ne manquait pas de jolies enseignantes dans notre lycée. Comme "Pépita", prof d’espagnol, épouse de "Grand-Jo" (Joseph Cresta, censeur), madame Thibaud… que nous autres, les lycéens boutonneux, mations de loin en soupirant.
Eh ! On peut toujours rêver, non ?

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▶️ Anita, une Réunionnaise lance sa marque de t-shirts écolo aux Etats-Unis

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▶️  Anita, une Réunionnaise lance sa marque de t-shirts écolo aux Etats-Unis
Anita, une jeune réunionnaise de 30 ans, s'est lancée le pari fou de lancer sa propre marque de textile, 100% écolo, principalement vendue aux États-Unis où elle réside depuis bientôt un an. Elle a suivi sa conjointe en novembre dernier.

Après avoir trimé pour obtenir un VISA, la persévérance de la jeune Réunionnaise a fini par porter ses fruits. En effet, Anita a réussi à obtenir un VISA Business pour une durée de 10 ans, ce qui lui permet d'avoir une entreprise étrangère installée aux États-Unis et c'est ainsi que Pensées Bleues a vu le jour. 

Et elle confie que le plus dur pour elle n'a pas été de se faire une place aux États-Unis, mais de créer son entreprise  française, ici à La Réunion. Son projet a été beaucoup moins bien accueilli en France. "Aux États-Unis, toute idée est bonne à prendre, il n'y a aucune peur de l'échec, j'étais une femme parmi tant d'autres, mais avec une idée qui allait les intéresser". D'autant qu'elle s'est implantée à deux pas de Venice Beach, le boulevard des créations, "s'il fallait s'implanter quelque part c'était sans doute ici, car les gens t'accueillent sans préjugés". 

Logique écologique

Artiste dans l'âme, Anita aime avant tout le contact avec les gens, échanger, partager, apprendre, s'enrichir... "ça fait deux ans que j'écris, j'écris de la poésie française, j'écris en créole et j'ai commencé à écrire en anglais et j'ai vu qu'il y avait un engouement pour mes textes (...) et je me suis dit tiens j'aime bien le textile, j'aime bien la poésie et si j'imprimais ma poésie sur du textile".

Mais elle ne voulait pas d'une entreprise d'impression sur textile, elle voulait l'inscrire dans une logique écologique. Et c'est la première fois qu'une telle poésie est inscrite sur du textile et qui plus est aux États-Unis. Ses textes, parfois sentimentaux, parfois abrupts, sont inscrits noir sur blanc comme si elle avait découpé les pages d'un livre. Elle a voulu créer une sorte de story dans laquelle tout le monde peut se reconnaître. 

Elle a choisi avec minutie l'entreprise avec laquelle elle allait travailler. Située dans le sud de Santa Monica, Anita a pris soin de vérifier que tous les employés sont bien traités et correctement rémunérés. "Ce sont des 100% coton faits aux États-Unis et je peux donc me permettre d'imprimer ma poésie sur des t-shirts responsables", précise Anita. Une fois les t-shirts récupérés, Anita les lave, les traite et elle est ensuite la seule personne à réaliser les transferts sur les t-shirts. C'est pourquoi chaque pièce est unique. Elle a tenu à réaliser des t-shirts unisexes, allant du XS au XXL sans aucun préjugé. Ce qu'elle souhaite c'est que tous les corps se reconnaissent dans ses t-shirts. Elle est fière de pouvoir dire que finalement "écologie et économie ne sont pas si dissociables". 

Ses clients peuvent lui rapporter leurs t-shirts qu'elle re-recycle et re-imprime

Cela fait aujourd’hui 6 mois que l'entreprise d'Anita est lancée. Bien qu'elle avoue ne pas pouvoir encore en vivre, elle a déjà vendu près de 400 t-shirts, dont 118 aux États-Unis. Sa première collection est entièrement française (et quelque peu franglaise), mais attire les Américains. Elle espère que sa prochaine collection en créole plaira tout autant outre Atlantique. Anita est revenue quelques semaines sur son île natale pour faire aboutir sa prochaine collection, qui verra le jour le 4 octobre prochain. Très peu d'Américains connaissent La Réunion, mais Anita estime que son entreprise ne peut être que bénéfique pour la bonne image de son île.

"Pour moi, le but ce n'est pas de vendre 1000 t-shirts à 1 personne, c'est d'en vendre 1 à 1000 personnes", déclare Anita. En effet, elle pratique le recyclage de ses pièces. Une fois par an, ses clients peuvent lui rapporter leurs t-shirts qu'elle re-recycle et re-imprime. Par ce fait, elle s'inscrit donc dans le projet de loi anti-gaspillage, qui interdira aux producteurs, distributeurs et sites de vente en ligne de jeter leurs textiles invendus, en favorisant donc le don ou le recyclage. 

Pour toutes les personnes intéressées, les t-shirts Pensées Bleues sont à retrouver et à commander directement sur Instagram. Mais un catalogue sera très prochainement mis en ligne. Anita confie que si son affaire est amenée à décoller, elle reviendrait à La Réunion pour s'installer. "Je trouverai un local et embaucherai des personnes qui ont la même façon de penser que moi".  En attendant, Anita poursuit son rêve américain. Elle va notamment faire connaître son entreprise aux Antilles puis au Canada au cours des prochaines années. "J'aimerais qu'on reconnaisse mon travail, mes valeurs, mais mon nom ce n'est pas vraiment mon but", conclut-elle. 

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Crise requin: OPR réagit aux propos inacceptables de Stéphane Fouassin

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Océan prévention Réunion réagit aux propos de Stéphane Fouassin, lors de son passage au JT de 12h le 12 septembre sur Antenne Réunion. Selon eux, le président de l'IRT a tenu des paroles inacceptables.
Crise requin: OPR réagit aux propos inacceptables de Stéphane Fouassin
Le président de l'IRT Stéphane Fouassin est à l'image de cette institution dont l’éthique pourrait être remise en question, car oser dire que "la crise requin est derrière nous" n’est pas honnête.

Ne sait-il pourtant qu'il n'y a aucune plage "sécurisée protégée ou aménagée" digne de ce nom pour la pratique des activités nautiques, encore en septembre 2019? Ce n’est pas parce que ce mensonge publicitaire à l’attention des touristes a été répété qu’il faut y voir une vérité.

Il évite soigneusement de préciser que nous sommes le seul endroit où l'océan est interdit en totalité depuis plus de six ans, que tous les jours, les touristes qui découvrent la situation une fois sur la plage de boucan livrent aux maitres-nageurs leur sentiment de s'être fait escroqués, car on s'est bien gardé de le leur mentionner.

Comment M. Fouassin peut-il prétendre que "la crise requin est derrière nous" alors que nous recensons ici pour 2019 déjà 50 % des attaques mortelles de la planète (sur les 4 constatées à ce jour), et que nous sommes le seul endroit où l’océan est interdit depuis plus de 6 ans maintenant?

Comment peut-on se féliciter de notre situation, quand on connaît que les chiffres sont gonflés par le tourisme affinitaire et 41 000 croisiéristes qui posent à peine le pied à terre?

M. Fouassin est un passionné de plongée, et bien sûr il vante cette pratique qu'il assure "sans danger". Que dira-t-il quand demain l’un d’entre eux se fera croquer? Il ignore surement que les plongeurs bouteilles représentent 5 à 7 % des attaques de requins dans le monde.

M. Fouassin fait la promotion des sorties en bateau pour regarder les baleines, qu’importe s’il n'y en a pas eu cette année. Baser notre tourisme bleu sur un atout saisonnier aussi aléatoire ne le dérange pas. Il omet de préciser que les sorties en bateaux utilisent des énergies fossiles, et ne sont pas des pratiques durables. Mais cela n'empêche pas l’IRT d’afficher fièrement son statut de membre du "réseau des acteurs du tourisme durable".

M. Fouassin ne sait-il pas que l'article 57a du Grenelle de la mer demande à l'inverse de "privilégier les activités nautiques soutenables au plan environnemental". Ici à la Réunion, l'interdiction "provisoire", qu'il cautionne tacitement, interdit uniquement les loisirs utilisant l’énergie naturelle des vagues!

L'IRT fait partie du conseil d'administration du Centre de Ressources et d'Appui au risque requin (CRA) depuis 2016, date de la création de cette structure. A ce titre, elle assiste à toutes les réunions, qui finissent souvent en pugilat car cette instance est en crise. Tous les projets proposés innovants, maintes fois ressassés dans la presse, tombent à l'eau, avec des départs en cascade. Mais la crise requin qui s’enlise, l’IRT se garde bien d’en parler.

Il y a des responsabilités indéniables dans ce dossier, d’autant que le tourisme est censé être notre "moteur économique". L'IRT devrait être rebaptisée le Titanic : tout le monde fait la fête sur le pont et s’auto-congratulent, pendant que les trois quarts du navire "tourisme Réunion" a déjà la tête sous l'eau.

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📷 Ste-Suzanne: Un homme mortellement poignardé par sa voisine

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📷 Ste-Suzanne: Un homme mortellement poignardé par sa voisine
Le drame s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi, à Sainte-Suzanne. Une habitante de Bras-Pistolet aurait mortellement poignardé son voisin, en l'assénant d'une dizaine de coups de couteau.

Il s'agirait de Barnabé Dalleau, âge de 52 ans. La meurtrière, elle, serait âgée d'une quarantaine d'années et vit avec son mari. 

Les secours ont été appelés mais n'ont rien pu faire sauver la victime. L'auteure du coup de couteau mortel a été retrouvée après s'être enfuie. Elle a été placée en garde à vue.

Afin de mener à bien l'enquête, les voisins des maisons les plus proches ont également été placés en garde à vue. 

Aucune plus ample information n'a pour le moment été dévoilée sur les circonstances de ce drame.

📷 Ste-Suzanne: Un homme mortellement poignardé par sa voisine

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📷 Ste-Suzanne: Un homme mortellement poignardé par sa voisine

📷 Ste-Suzanne: Un homme mortellement poignardé par sa voisine

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Gabriella rejoint la prestigieuse Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan

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Gabriella rejoint la prestigieuse Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan
Elle est la première recrue réunionnaise de l’année comme officier. Gabriella M., 30 ans, infirmière, rejoint ce week-end la prestigieuse Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan pour y acquérir les bases du métier de militaire pendant 6 mois. Au terme de sa formation, cette Saint-Pauloise prendra la tête d’un groupe de soldats, appelé "une batterie", d’environ 30 personnes dans un régiment d’artillerie. 

Jeudi, elle a signé son contrat d’engagement en tant qu’officier sous contrat encadrement auprès du général Yves Métayer, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). 

"Le parcours des officiers sous contrat encadrement permet à de jeunes diplômés du civil de s’engager pour une durée de 7 ans renouvelable. Sélectionnés en fonction de leurs aptitudes intellectuelles, physiques et mentales, ils acquièrent les compétences particulières nécessaires au commandement telles que le management, la prise de décision, ou encore les savoir-faire de l’arme qu’ils ont choisie".

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The Hairfluencers : Une Réunionnaise en finale

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The Hairfluencers : Une Réunionnaise en finale
De nombreux coiffeur(es)s ont participé aux sélections du concours Biblond The Hairfluencers. Seuls six d'entre eux ont été sélectionnés pour la finale du concours. Ils exposeront leurs talents ce dimanche 15 septembre, sur la scène du MCB by Beauté Sélection, à Paris, Porte de Versailles. 

Parmi les six finalistes figure une Réunionnaise : Natacha Gaze. Elle a grandi sur l'île, mais en 2011 elle a eu envie de rejoindre Paris pour passer son BP coiffure. Elle poursuivra avec un brevet de maîtrise, avant de franchir la Manche, pour rejoindre Londres. 

Elle restera six mois dans la société Rush, plongée dans le quotidien du métier, en totale immersion. Ce qu'elle voulait c'était s'imprégner au maximum de techniques et de connaissances avant de reprendre le chemin de la métropole. De retour à Paris, elle intègre le salon Medley, rive gauche.

Elle y travaille notamment avec Patrick Ahmed, un grand nom de la coiffure. C'est d'ailleurs lui qui l'a poussée à tenter sa chance à The Hairfluencers et l'a aiguillée à peaufiner le shooting de son total look. Celle qui se passionne pour les tresses et les attaches s'apprête également à devenir Top Styliste chez Medley. 

Le challenge ne lui fait pas peur. Alors qu'elle vient d'avoir un bébé, Natacha a tout donné cet été dans ses entraînements pour être la meilleure devant les jurys lors des battles. Plus que quelques heures donc pour savoir si la détermination de la Réunionnaise aura porté ses fruits.

The Hairfluencers : Une Réunionnaise en finale

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Interdit de péter !

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Interdit de péter !
Ne riez pas, tas de barjots ! C’est très sérieux, si, si !

C’est notre pote Billy Diaz qui m’a fait parvenir cette info ahurissante ; il la tient lui-même de la BBC et l’affaire fait déjà rigoler la savane.

Bref, la députée kenyane Lilian Adrieng Gogo (ça ne s’invente pas) a déposé à son parlement une proposition de loi : il faudra interdire aux passagers des vols internes et internationaux de péter en vol.

Sous prétexte que ça incommode tout le monde. Ça, c’est vrai, une caisse, c’est… chiant, si j’ose dire. Mais aussi parce que certains sont si incommodés qu’ils en deviennent agressifs. Et, pire, ça pourrait provoquer des évanouissements désastreux dans l’équipage.

Si certains pétomanes ne peuvent s’empêcher de larguer, la généreuse Gogo propose qu’on leur distribue, avant le départ, des médocs anti-caisse . Qui restent à inventer mais qui s’en soucie.

Question à madame Gogo : et respirer, on peut ? Parce que certains ont l’haleine un peu chargée (j’veux dire qu’ils puent de la gueule !)

Et s’en faire tailler une dans les cagoinses par tantine, on a le droit ?

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Site des Lazarets: Hommage aux ancêtres engagés ce dimanche

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Site des Lazarets: Hommage aux ancêtres engagés ce dimanche
L'association régionale Tamij Sangam, accompagnée de l'association des Poussaris de La Réunion, organise une cérémonie de recueillement ce dimanche en hommage aux ancêtres engagés. Cette journée se déroulera sur le site symbolique des Lazarets à la Grande Chaloupe, ce dimanche 15 septembre. 

Les engagés, ce sont plus de 150 000 travailleurs, issus des colonies françaises de l'Océan Indien, qui ont immigré à La Réunion pour servir de main-d'oeuvre dans les usines et les établissements sucriers. Ils sont arrivés sur l'île entre 1830 et 1882, mais surtout après l'abolition de l'esclavage en 1848. La grande majorité était indienne, mais vinrent également des travailleurs asiatiques, malgaches ou encore Yéménites. On les nomme "engagés" du fait de leur contrat d'engagement, qui stipulait qu'ils rentreraient chez eux à la fin de leur mission. En vérité, la plupart n'a jamais pu repartir et a dû s'installer durablement sur l'île, prenant femme et fondant famille. 

Une visite guidée du site

L'association, qui fête ses 30 ans cette année, organise  cet hommage aux ancêtres engagés depuis une vingtaine d'années. Selvam Chanemougame, président de Tamij Sangam, nous confie qu'en 1995 l'association a constaté que le site des Lazarets était en ruines. L'association y a posé une stèle en mémoire de l'engagisme, avant de demander le classement du site au patrimoine culturel, à l'aide d'autres associations. 

Le Département de La Réunion, conscient de l'importance historique du site des Lazarets, a entrepris la rénovation d'une partie du site, notamment le bâtiment où de nombreux engagés étaient mis en quarantaine à leur arrivée. 

L'association Tamij Sangam attend avec impatience et enthousiasme tous les Tamoules réunionnais ainsi que tous les Réunionnais, en souvenir de cette partie de l'Histoire. L'hommage se déroule sous la forme d'une cérémonie religieuse, accompagnée d'actions culturelles. Les chanteurs Gaël Velleyen et Jean-Marc Antou ont notamment accepté de participer bénévolement à la journée. 

Se tiendront des prières, mais aussi une visite guidée du site des Lazarets ainsi qu'une marche vers la mer, d'où les engagés sont arrivés. Des Jeunes reproduiront des scènes de vie en costumes d'époque.

Site des Lazarets: Hommage aux ancêtres engagés ce dimanche

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