Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

Le Tampon : Monique Bénard veut "un compte rendu aux élus des décisions prises et mises en oeuvre"

$
0
0
Monique Bénard, conseillère municipale du Tampon s'adresse au maire du Tampon et président de la CASUD, concernant l'application de l'ordonnance du 1er Avril 2020.
Le Tampon : Monique Bénard veut
Notre pays et notre île connaissent une crise sanitaire sans précédent. Face à cette situation, le gouvernement est intervenu notamment au travers de l’ordonnance du 1er Avril 2020 adaptant les règles de fonctionnement et de gouvernance des collectivités territoriales afin d’assurer la continuité des institutions et des services et ainsi de leur permettre d’intervenir avec efficacité dans cette situation.

Les exécutifs et les organes délibérants sortants ont ainsi vu leurs mandats prolongés.

Le renforcement des attributions des exécutifs doit aller de pair avec l’exercice des pleines compétences des assemblées délibérantes.

Pour ce faire, des règles précises et adaptées ont été édictées pour faciliter la réunion des organes délibérants et assurer ainsi la vie démocratique de nos institutions : possibilité de réunions non physiques par le biais de visioconférence, quorum abaissé au tiers des membres, droit pour chaque membre de porter deux mandats.

Le Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales rappelle que l’ordonnance 2020-391 du 1er Avril 2020 prévoit que les exécutifs exercent l’essentiel des attributions qui leur sont reconnues par délégation des organes délibérants, les délégations comportant une obligation de rendre compte et pouvant être remises en cause.

De plus, cette même ordonnance impose aux exécutifs une obligation d’informer les élus «sans délai et par tout moyen » des décisions qu’ils prennent dans ce cadre.

Par conséquent, je vous demande de prendre toutes les dispositions qu’impose la loi pour respecter l’obligation d’informer les élus que nous sommes et de réunir en urgence les deux organes délibérants que sont le conseil municipal et le conseil communautaire.
Je vous demande de faire un compte rendu aux élus des décisions prises par vous et mises en oeuvre dans ou hors cadre de l’état d’urgence sanitaire à savoir : la conception et mise à disposition de masques, les dispositions concernant l’ouverture des écoles et l’accueil des élèves ainsi que du personnel, ou encore les dispositions prises concernant les entreprises tamponnaises, entre autres.

Le Tampon, le 30 Avril 2020

Monsieur le Maire du Tampon
Monsieur le Président de la CASUD
  
Faisant confiance à votre bienveillance face au respect des règles démocratiques de nos institutions,
Je vous prie d’agréer, Monsieur Le Maire, Monsieur Le Président, l’expression de ma considération distinguée.

Les signataires :
Mme Monique BENARD (conseillère municipale),
M. Bernard PAYET (vice-président CASUD),
Mme Jacqueline BOYER (Vice Présidente CASUD), M. Gilles HENRIOT (Adjoint au maire),
M. José PAYET (vice président CASUD),
M. Jean-Pierre PICARD (Adjoint au maire),
M. Jean-François RIVIERE (Adjoint au maire),
Mme. Yvaine SERY (Conseillère Municipale),
Mme. Maude BEGUE (Conseillère Municipale),
M. Jacky PAYET (Conseiller Municipal),
Mme. Marie-Noelle PAYET (Vice Présidente CASUD), M. Jacky CALPETARD (Adjoint au maire), Mme.Sylvia FIROAGUER (Conseillère Municipale)

www.zinfos974.com

Coronavirus : Le cap des 25 000 décès en France franchi

$
0
0
Le ministère de la Santé a publié son bilan pour ce lundi 4 mai. 25 201 décès sont à déplorer dans le pays depuis le début de la crise.
Coronavirus : Le cap des 25 000 décès en France franchi
C’est une simple publication sur la page Facebook du ministère de la Santé qui annonce le bilan du jour. Seuls 4 chiffres et 3 cartes ont été communiqués par les autorités sanitaires du pays. En tout, 25 201 décès liés au covid-19 ont été recensés en France depuis le début.

Le pays compte actuellement 25 548  personnes hospitalisées, dont 3 696 patients graves en réanimation. 51 371  personnes sont rentrées à domicile.

Coronavirus : Le cap des 25 000 décès en France franchi

Coronavirus : Le cap des 25 000 décès en France franchi

Coronavirus : Le cap des 25 000 décès en France franchi

www.zinfos974.com

Giovanni Poire demande la réouverture des hôtels et restaurants

$
0
0
Le conseiller départemental de St-Paul demande que les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration soient sauvés.
Giovanni Poire demande la réouverture des hôtels et restaurants
Pour Giovanni Poire, conseiller départemental de St-Paul, la situation est désastreuse dans son canton (Saint-Gilles, l’Hermitage, La Saline). Cette zone touristique est fortement touchée par le confinement et mettra longtemps à s’en remettre. 

L’élu estime que l'échéance "possible" du 2 juin pour la réouverture des restaurants est trop lointaine, surtout si elle est prolongée. Selon lui, "le risque majeur est que beaucoup d’entreprises de ce secteur ne pourront pas survivre à cette période de fermeture de longue durée aux allures de cataclysme".

C’est pourquoi il souhaite sauver tous les établissements appréciés des Réunionnais en leur permettant d’ouvrir en respectant des mesures de précaution. De plus, il pense que La Réunion, de par son insularité et son nombre de malades bas, doit être testée comme département pilote du déconfinement.

www.zinfos974.com

Rejet du plan de confinement : Qu’ont voté les sénateurs réunionnais ?

$
0
0
Le Sénat a symboliquement rejeté le plan de déconfinement du gouvernement. Si les sénateurs français ont fait le choix de ne pas suivre le Premier ministre, la tendance est l’inverse chez nos élus locaux.
Rejet du plan de confinement : Qu’ont voté les sénateurs réunionnais ?
Ils sont 4 à s’être exprimés et 3 d’entre eux ont voté favorablement le plan de déconfinement du gouvernement, contre une abstention.

Sans surprise, Michel Dennemont du groupe LREM a voté en faveur de ce plan. L’ancien maire des Avirons s’est donc rangé derrière le vote de son parti. 

Même choix pour Nassimah Dindar. L’ancienne présidente du Conseil départemental a voté pour ce plan. Un vote sans surprise pour la membre du Groupe Union Centriste, très proche idéologiquement de la LREM.

Le troisième vote pour est celui de Jean-Louis Lagourgue. Membre du groupe Les Indépendants - République et Territoires. L’ancien maire de Ste-Marie s’est donc prononcé pour un déconfinement comme proposé par le gouvernement.

Seule Vivianne Malet s’est abstenue de voter. L’ancienne adjointe à la mairie de St-Pierre a suivi le mouvement de son parti, Les Républicains, et n’a pas pris part au vote.

Pour rappel, le Sénat n'a pas validé lundi la stratégie de déconfinement du gouvernement à 89 voix contre 81 et 174 abstentions, avec une abstention "massive" des élus LR et un vote contre des groupes socialiste et communiste. Ce vote, comme celui de l’Assemblée nationale, a surtout une valeur symbolique et aucun impact sur le lancement du déconfinement, prévu à partir du 11 mai.

www.zinfos974.com

Hommage à Madame Denise Sula !

$
0
0
Hommage à Madame Denise Sula !
C'est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre la disparition de Madame Denise SULA,  une grande amie de la protection animale, que j'ai connue pendant de longues années, jamais je n'oublierai son grand dévouement à la cause animale, une femme formidable, d'un courage extraordinaire, exceptionnel, qui a sauvé à l'île de la Réunion des milliers et des milliers de chiens et chats en détresse.

Cela faisait  plus de 20 ans qu'elle était Présidente de la SPA de La Réunion, elle avait  avait consacré énormément de temps bénévolement à améliorer les deux refuges de la SPA, toujours dans le but d'améliorer le bien-être des animaux.

C'est une immense perte pour la SPA Réunion et pour le monde de la protection animale. Face à la maladie, une terrible épreuve, elle était très courageuse, ne se plaignait pas, et venait même à la SPA pour préparer le départ des petits chiens vers la métropole où ils été attendus par des familles d'adoption. Je souhaitais tellement qu'elle puisse guérir et vivre encore de belles années, malheureusement !

Madame Denise Sula va laisser un grand vide, aux bénévoles dont je fait partie elle va nous manquer, on était tellement habitués à sa présence à la SPA, à son dévouement envers les animaux.  Merci pour tout ce que tu avais fait Madame Denise SULA, nous n'oublierons jamais son grand courage exceptionnel et son amour des animaux.

Nous sommes très tristes, les bénévoles de la SPA Réunion ont bien de la peine aussi. Toutes mes condoléances à son époux, à sa famille et à ses proches.

www.zinfos974.com

Déconfinement en France: secteur par secteur, les enjeux du 11 mai

$
0
0
Un agent de nettoyage désinfecte une rame de métro à Paris, le 4 mai 2020 - BERTRAND GUAY / ©AFP

(AFP)

Masques, déplacements, école, travail: à une semaine du 11 mai, les modalités du déconfinement, présentées lundi au Sénat par le Premier ministre Edouard Philippe, se précisent. Mais le gouvernement doit encore lever de nombreuses incertitudes.

- Santé -

Deux indicateurs, la circulation active du coronavirus et les capacités de réanimation, aboutiront jeudi soir à une carte de France dont les départements en vert pourront organiser un déconfinement plus large que ceux en rouge.

Partout, les Français sont désormais encouragés à porter un masque, en plus de la distanciation sociale. Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun ou dans les collèges.

Mais alors que chacun cherche son masque, y en aura-t-il suffisamment pour tous dans une semaine ? Le Premier ministre Edouard Philippe a assuré que oui, mais certains en doutent, comme Michaël Rochoy, médecin généraliste fondateur du collectif "Stop postillons".

Ces masques pour le public, chirurgicaux ou textile, sont notamment vendus dans les pharmacies et, depuis lundi, dans la grande distribution.

Pour éviter une seconde vague, il faudra suivre précisément la circulation du virus. Et ce en multipliant les tests virologiques: jusqu'à 700.000 par semaine, promet le gouvernement. 

L'objectif est de pouvoir tester tous ceux qui ont des symptômes, puis de retrouver leurs contacts grâce à des "brigades" départementales pour les tester à leur tour.

Les personnes positives seront invitées à s'isoler, mais la quarantaine ne sera pas imposée, le gouvernement tablant sur leur "civisme".

Les personnes âgées, plus fragiles, sont quant à elles invitées à continuer à limiter contacts et sorties.

- Transports et déplacements -

Il sera possible de circuler sans attestation à partir du 11 mai jusqu'à 100 km du domicile. Les déplacements plus lointains ne seront possibles que pour "un motif impérieux, familial ou professionnel".

Le port du masque et le respect des règles de distanciation seront obligatoires dans les transports publics.

"Les personnes qui voudront prendre un VTC, un taxi ou pénétrer dans une gare sans masque pourront se voir refuser l'accès" et le cas échéant se voir infliger une amende qui pourrait être de 135 euros, selon le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

"Comme pour les transports terrestres, nous allons demander le port du masque obligatoire dans les avions", a-t-il par ailleurs annoncé.

La réouverture des bureaux et commerces va s'accompagner de l'augmentation de l'offre de transports en commun.

Mais les opérateurs ont prévenu que l'espacement obligatoire d'un mètre entre passagers "limitera mécaniquement (leur) capacité à transporter un nombre de voyageurs suffisant à la reprise économique".

Les autorités appellent donc les employeurs à maintenir le télétravail et des horaires de travail différenciés pour étaler les heures de pointe.

Pour désengorger les transports publics et éviter que tout le monde ne se rue sur la voiture, le gouvernement cherche à inciter les Français à utiliser le vélo et y consacre notamment un plan de 20 millions d'euros.

L'offre de déplacements longue distance, notamment dans les TGV, continuera en revanche d'être réduite.

- Ecoles -

Sur le chantier titanesque du retour à l'école de quelque 12 millions d'élèves, les doutes se font plus que jamais sentir.

La rentrée est prévue sur la base du volontariat à partir du 11 mai "dans la majorité des écoles" maternelles et primaires, a assuré ce week-end le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, avec un maximum de 15 enfants par classe. 

Un protocole sanitaire très strict doit encadrer cette réouverture: lavage de main à répétition, bureaux espacés d'au moins un mètre, port du masque obligatoire ou conseillé selon les circonstances... Un vrai casse-tête pour les communes chargées de préparer cette périlleuse rentrée.

De nombreux maires ont d'ailleurs fait savoir qu'ils ne rouvriraient pas les écoles le 11 mai.

Dimanche, l'association des maires d'Ile-de-France, y compris la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a écrit au président Emmanuel Macron pour lui demander de repousser la réouverture des écoles à une date ultérieure, dénonçant un déconfinement "à marche forcée".

Des syndicats ont aussi déposé des préavis de grève à compter du 11 mai.

Plusieurs écoles ont déjà toutefois annoncé leurs modalités de réouverture (par roulements, demi-classes...).

Pour les collèges, l'ouverture ne se fera pas avant le 18 mai, et uniquement dans les départements peu infectés par le coronavirus.

- Travail -

Les entreprises sont incitées en premier lieu à continuer à recourir massivement au télétravail et à prévoir sinon des horaires décalés pour les salariés devant revenir au travail.

Elles devront prévoir l'instauration d'un espace minimum de 4 m2 par salarié, avec une gestion des flux et des sens de circulation pour éviter les croisements. Cette règle s'applique également aux espaces communs, dont les ascenseurs, selon le "protocole national de déconfinement" publié par le ministère du Travail.

Le port du masque ne sera obligatoire que lorsqu'il y a un risque que les mesures de distanciation ne puissent pas être respectées. 

La prise de température ne pourra pas être imposée aux salariés. Même chose pour les campagnes de dépistage du coronavirus interdites au nom du secret médical.

Ces règles viennent en complément des guides déjà disponibles sur le site du ministère, qui détaillent les mesures d'hygiène et de distanciation métier par métier.

- Commerces -

Les commerces restés ouverts ont déjà généralisé gestes barrière, port du masque et règles de distanciation.

Ceux qui vont rouvrir se préparent, mais ce ne sera pas simple pour tout le monde : comment respecter la distanciation sociale en coupant des cheveux ou manucurant des ongles ?

Pour tous les commerçants, il s'agira de trouver "un juste équilibre" entre sécurité sanitaire et contraintes "qui n'entravent pas l'activité" du magasin ni sa rentabilité, selon le directeur général de l'Alliance du Commerce Yohann Petiot.

"Un commerçant pourra subordonner l'accès de son magasin au port du masque", a indiqué le Premier ministre.

Pour les bars, cafés et restaurants, les interrogations sont plus nombreuses encore: il faudra attendre fin mai pour savoir s'ils pourront rouvrir "à partir du 2 juin", a prévenu Edouard Philippe. En attendant, ils sont de plus en plus nombreux à proposer de la vente à emporter.

Une exception: aux Antilles, les bars et restaurants rouvriront dès le 11 mai à Saint-Barth, où l'épidémie est très limitée, et peut-être à Saint-Martin.

- Rassemblements -

Après l'annulation des festivals, le report de nombreuses manifestations sportives, la vie sociale va rester très limitée, avec des rassemblements limités à dix personnes à compter du 11 mai, sur la voie publique ou dans des lieux privés.

Les grands musées, les cinémas, les salles de concert et les théâtres devront encore rester fermés après le 11 mai. Et tout évènement de plus de 5.000 participants est interdit jusqu'en septembre.

Les lieux de culte catholiques pour la plupart, restent ouverts, ce qui n'est pas le cas des synagogues et mosquées. Et Edouard Philippe a annoncé lundi que le gouvernement est "prêt à étudier" la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin précédemment établie, ce qui pourrait permettre aux Chrétiens de célébrer la Pentecôte. Les cérémonies funéraires resteront limitées à 20 personnes. 

Du côté du sport, la saison 2019-2020 de football et des autres sports professionnels ne reprendra pas.

ito-mra-far-cda-jmo/ial/cbn



Source : ...

www.zinfos974.com

Après le confinement, la trépidante Lagos reprend vie

$
0
0
Embouteillage à Lagos alors que les activités commerciales reprennent, le 4 mai 2020
 - PIUS UTOMI EKPEI / ©AFP

(AFP)

"Les affaires reprennent, et il était temps!": les rues de Lagos, ville la plus peuplée d'Afrique subsaharienne, grouillaient à nouveau de monde lundi et ses habitants se disaient "soulagés" après un confinement d'un mois qui a asphyxié l'économie nigériane.

La veille encore, la mégapole économique était une ville fantôme, triste et silencieuse. Mais dès les premières lueurs du jour, entre les klaxons énervés et les harangues des commerçants, la ruche de 20 millions d'habitants s'est très vite animée, revenant soudain à la vie comme après un mauvais rêve.

A chaque coin de rue, les petits vendeurs de boissons, de légumes et de viande grillée avaient repris place derrière leurs glacières et leurs bidons fumants tandis que les files de voyageurs s'allongeaient sur les parkings pour aller au travail.

Face à la pression sociale, après les violences et les pillages qui avaient émaillé ces dernières semaines, le gouvernement a décidé s'assouplir les mesures et de n'imposer qu'un couvre-feu de 19 heures à 6 heures du matin.

Dans ce pays où plus de 80 millions d'habitants - sur un total de 200 millions - vivent sous le seuil de l'extrême pauvreté, et où l'on dépend surtout du secteur informel pour survivre, la faim se faisait cruellement sentir.

"Nous étions tellement impatients, aujourd'hui est un jour magnifique!", se félicite Adewale Oluwa, qui vient de rouvrir son échoppe de fruits et légumes, et regarde avec délectation les billets de 500 nairas (1,17 euro) passer de main en main.

Dès 10h du matin, ses clients sont au rendez-vous et les retrouvailles se font dans les éclats de rire. "Nous avons subi de très grosses pertes car nous vendons des denrées périssables et nous avions du fermer totalement", dit le jeune patron en agençant soigneusement de belles tomates fraiches sur ses étals colorés.

- "Nourrir ma famille" -

 

Les gares routières avaient également retrouvé leur bouillonnement habituel: les conducteurs de mini-bus interpellaient joyeusement les clients, mais cette fois, avec un masque pour protéger leur visage.

"Nous venons de traverser un mois de faim et de peine. Maintenant je peux à nouveau gagner de l'argent et nourrir ma famille", se réjouissait Ganiyu Ayinla, en faisant monter les passagers dans son "Danfo", ainsi que sont surnommés les minibus jaunes à Lagos.

Ailleurs sur le continent, l'Afrique du Sud, l'autre géant subsaharien dont l'économie était entré en récession avant même la pandémie, a commencé à alléger son confinement vendredi. Le Rwanda a fait de même lundi. Mais d'autres, comme le Congo-Brazzaville ou Maurice, ont décidé de prolonger ces mesures.

Les statistiques - quelque 44.000 cas confirmés et plus de 1.800 morts - font de l'Afrique une zone peu touchée par le Covid-19 par rapport au reste du monde, mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté à ne pas baisser la garde trop vite.

"Si les gouvernements mettent brusquement fin à ces mesures, nous risquons de perdre les gains que les pays ont réalisés jusqu'à présent", a souligné l'OMS.

Au Nigeria, qui recensait lundi quelque 2.500 cas officiellement déclarés d'infection au coronavirus et 87 décès, un nombre insignifiant de tests ont été réalisés et selon plusieurs experts, l'ampleur de l'épidémie pourrait être largement sous-estimée.

Des agents de police ont été déployés pour tenter de sensibiliser les foules sur les gestes de protection et les règles instaurées par l'Etat de Lagos.

"Nous n'autorisons que les passagers avec des masques", expliquait un agent de police à l'AFP. "La capacité des bus ne doit pas dépasser les 60%, et seuls les conducteurs qui peuvent distribuer de l'eau, du savon ou du gel hydro-alcoolique peuvent circuler".

 

- Ruées vers les banques -

Il assure que son équipe a déjà empêché une cinquantaine de bus de circuler.

Mais la tâche est titanesque dans la capitale économique surpeuplée et les forces de sécurité ne seront pas assez nombreuses pour faire respecter les principes de distanciation sociale d'au moins 1,50 mètre imposés par les autorités.

Le plus impressionnant était sans doute la ruée vers les banques. Dans le quartier d'affaires de Victoria Island, les gens se précipitaient aux guichets pour pouvoir récupérer de l'argent, quitte à enfreindre tous les gestes barrière.

"Tout le monde a besoin de cash, certains n'ont pas pu retirer depuis un mois car la plupart des agences étaient fermées et ils n'ont pas de carte de retrait", explique un professionnel du transfert d'argent, Idriss Lawal, venu effectuer une "grosse transaction" pour un client.

Devant une agence GT Bank, des centaines de personnes étaient ainsi agglutinées dans un désordre total, face à des agents de sécurité dépassés.

"Regardez ce bordel, il n'y a aucune distanciation sociale", s'agaçait un transporteur, Anderson Kiagbodo, en observant la foule de loin. "Ne vous étonnez pas si la propagation du virus explose après ça".

Célia LEBUR et Joel Olatunde AGOI



Source : ...

www.zinfos974.com

Washington se prépare à un bilan plus lourd que prévu, l'Europe se déconfine prudemment

$
0
0
Un coiffeur espagnol lave les cheveux d'un client portant un masque à Burgos, le 4 mai 2020. 
 - CESAR MANSO / ©AFP

(AFP)

Les Etats-Unis, leur président en tête, ont admis que le bilan des morts du Covid-19 serait sans doute pire que prévu, tandis que le déconfinement s'accélérait lundi en Europe où plus de 7 milliards d'euros ont été levés pour financer un vaccin.

Après plusieurs semaines de restrictions, un air de liberté, même masquée, soufflait sur plusieurs pays européens: les parcs ont rouvert en Italie, des lieux de culte et des musées ont fait de même en Allemagne, et des queues se sont formées devant les coiffeurs dans de nombreuses villes.

Mais la reprise reste prudente et très partielle de crainte d'une nouvelle vague d'infections, avec des règles de distanciation physique toujours en vigueur.

Aux Etats-Unis, qui comptent un tiers des cas de coronavirus recensés dans le monde, un sombre constat s'impose: le pays passera probablement la barre des 100.000 morts du Covid-19 dès le mois de juin, indiquent de multiples modèles épidémiologiques qui ne prédisent pas d'arrêt subit des contagions pendant l'été.

L'un des grands modèles de la pandémie, celui de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), a ainsi fortement revu à la hausse lundi sa prédiction de décès causés par le nouveau coronavirus, de 72.000 à près de 135.000 morts d'ici le 4 août, en raison d'un déconfinement prématuré dans certaines régions du pays.

Dimanche, le président américain Donald Trump, accusé par ses détracteurs de ne pas avoir réagi assez rapidement à la pandémie, avait reconnu que son pays allait "perdre 75.000, 80.000 ou 100.000 personnes". Les Etats-Unis déplorent déjà plus de 68.000 morts dues au coronavirus.

- Infinies précautions -

A Bruxelles, un téléthon planétaire organisé en ligne par la Commission européenne a rapidement permis de lever 7,4 milliards d'euros pour financer la recherche sur un vaccin.

Organisatrice de cette conférence des donateurs -- qui a reçu le soutien des principaux dirigeants européens mais a été ostensiblement boycottée par les Etats-Unis -- la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a assuré qu'un vaccin était "notre meilleure chance collective de vaincre le virus". "Nous devons le développer, le produire et le déployer dans tous les coins du monde, à des prix abordables", a-t-elle dit. 

C'est avec d'immenses précautions qu'une quinzaine d'Etats européens ont à leur tour entrepris lundi d'alléger les mesures de confinement imposées depuis des semaines à leurs habitants.

A commencer par l'Italie, pays le plus frappé du continent avec près de 29.000 morts, où les habitants sont désormais autorisés à sortir, selon des schémas variant selon les régions.

A Rome, Stefano Milano, 40 ans, ne cache pas sa "joie" de regagner un peu de liberté et de pouvoir recevoir un cousin alors que son fils s'apprête à "souffler ses bougies" d'anniversaire. 

Mais "l'urgence n'est pas terminée", a martelé la ministre de l'Intérieur, Luciana Lamorgese.

Du Portugal à la Serbie en passant par la Belgique, de nombreux autres pays ont également allégé lundi le confinement, l'Autriche, pionnière en la matière, se risquant même à une rentrée scolaire partielle, de même que certains Länder allemands.

Athènes est aussi sortie de sa léthargie, avec notamment une ruée sur les coiffeurs. "J'avais hâte de pouvoir ressortir, reprendre une vie sociale, et me faire tailler la barbe pour ne plus ressembler à un ours", plaisante Alexis Protopappas.

En Allemagne, où la levée des restrictions est déjà bien enclenchée, le ministre des Sports s'est dit favorable à une reprise de la saison de football. Le test de tous les joueurs allemands de 1ère et 2ème division a recensé dix résultats positifs sur 1.724 dans les 36 clubs concernés (18 dans chaque division). 

- "Nourrir ma famille" -

En Turquie, les seniors de plus de 65 ans et les jeunes de moins de vingt ans, soumis à un confinement obligatoire respectivement depuis le 21 mars et le 4 avril, seront autorisés à sortir de chez eux une fois par semaine pour une durée de quatre heures.

Et en Israël, le gouvernement a annoncé un nouvel allègement des mesures mises en place pour endiguer la propagation de l'épidémie, avec la suppression complète des restrictions de mouvement des Israéliens.

Le Nigeria, la Tunisie ou le Liban ont eux aussi levé lundi certaines restrictions. "Nous venons de traverser un mois de faim et de peine. Maintenant je peux à nouveau gagner de l'argent et nourrir ma famille", s'est réjoui Ganiyu Ayinla, chauffeur de minibus à Lagos.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, seule la découverte d'un vaccin ou d'un remède permettra de mettre fin à la pandémie qui paralyse l'économie mondiale. 

Une centaine de projets de vaccins ont été lancés à travers le monde, dont une dizaine en phase d'essais cliniques, selon des données diffusées par la London School of Hygiene & Tropical Medicine.

D'ici la découverte d'un remède, le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale restent de mise.

- Quid des écoles? -

Un impératif qui tourne au casse-tête pour les pays qui prévoient de rouvrir les écoles. A l'image de la France, où plus de 25.000 morts ont été dénombrés et où cette décision, qui doit prendre effet à partir du 11 mai, suscite la controverse.

Sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, le début du déconfinement prévu le 11 mai a été reporté, car "le virus y circule librement", a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe. 

Au Canada, le Premier ministre Justin Trudeau a reconnu ignorer s'il enverrait ses enfants à l'école s'il habitait au Québec, province où une rentrée est également prévue le 11 mai. "Ça va être une décision extrêmement personnelle pour beaucoup de parents", a-t-il reconnu.

L'ouverture des commerces à Montréal a d'ailleurs été repoussée d'une semaine, en raison du trop faible nombre de lits disponibles dans les hôpitaux et du risque que le déconfinement entraîne une augmentation des hospitalisations.

La pandémie a fait près de 250.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a affirmé dimanche disposer de "preuves immenses" que le nouveau coronavirus provenait d'un laboratoire sensible de la ville de Wuhan, berceau de la pandémie.

Des propos jugés "déments et imprécis" par la télévision chinoise CCTV, selon laquelle "le malfaisant Pompeo crache son venin et répand des mensonges sans raison".

L'OMS a répliqué, plus diplomatiquement, que les déclarations américaines étaient "spéculatives".

burx-iba/cjc

Inès BEL AIBA avec Nicolas GAUDICHET à Rome et les bureaux de l'AFP dans le monde



Source : ...

www.zinfos974.com

Un deuxième soldat français tué au Mali en quatre jours

$
0
0
Le légionnaire Kevin Clément, mort en opération au Mali le 4 mai 2020, sur une photo fournie par le ministère de la Défense - Handout / ©AFP

(AFP)

Un légionnaire français a été "tué au combat" lundi lors d’une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, a indiqué la présidence française, confirmant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel.

Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major.

Il était engagé "dans une action de harcèlement zonal et "de ratissage contre les groupes armés terroristes", selon un communiqué de l'état-major des armées.

"Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi", a-t-il précisé. 

Touché à la tête, "il a été évacué par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté".

L'état-major a précisé que l'intervention d'un drone Reaper avait ensuite "permis de constater que le sous-groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés".

Kévin Clément, âgé de 21 ans, était au Mali depuis février. Il était célibataire et sans enfant. 

Vendredi, le brigadier Dmytro Martynyouk, légionnaire du même régiment, avait lui même succombé à des blessures infligées le 23 avril au Mali par l’explosion d'un engin explosif improvisé.

- "Lourd tribut" -

Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives au Sahel, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre Mali, Niger et Burkina Faso, revendiquant la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année.

Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces sur le terrain, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.

Le président Emmanuel Macron "s’incline avec un profond respect devant le sacrifice du soldat", a indiqué le communiqué du palais présidentiel de l'Elysée. "Il tient à exprimer à nouveau son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel" ainsi que le "soutien de la France aux pays du G5 Sahel" (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso).

"Ce lourd tribut payé par la Légion étrangère n’entame ni sa détermination ni son efficacité. Elle poursuit sa mission, à la manière de ses Anciens", a indiqué pour sa part la ministre des Armées Florence Parly.

"Aux côtés de leurs frères d’armes français, européens et sahéliens, la lutte contre le terrorisme continue", a-t-elle ajouté dans un communiqué distinct, en adressant ses "condoléances" à la famille et aux proches du légionnaire.

En novembre, la France a perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali. Paris s'était par la suite ouvertement agacé d'un soutien jugé trop timide à la force Barkhane de la part notamment des autorités sahéliennes, dont celles de Bamako.

Un sommet du G5 Sahel à Pau (sud-ouest), en janvier, avait permis aux protagonistes de réitérer leur détermination à poursuivre le combat. La force Barkhane "maintient une très forte pression sur les groupes armés terroristes qui, s’ils restent dangereux, ont été durement frappés par les opérations militaires de Barkhane et des forces partenaires", a répété à cet égard l'état-major lundi soir.



Source : ...

www.zinfos974.com

Volkswagen et le "dieselgate" devant la plus haute juridiction allemande

$
0
0
Le logo du fabricant automobile allemand Volkswagen, le 4 novembre 2019 dans l'usine de Zwickau, à l'est de l'Allemagne - RONNY HARTMANN / ©AFP

(AFP)

Près de cinq ans après l'éclatement du scandale des moteurs diesel truqués, la plus haute juridiction allemande se penche mardi sur l'indemnisation des clients floués de Volkswagen, étape cruciale pour des dizaines de milliers de requérants.

Herbert Gilbert, 65 ans, n'était il y a peu que l'un des nombreux acheteurs mécontents du géant de l'automobile. Mais c'est son cas, et celui de son Volkswagen Sharan diesel acquis en 2014, qu'examinera la Cour fédérale allemande.

Quand Volkswagen a avoué en septembre 2015 avoir équipé 11 millions de véhicules de logiciels truquant leurs émissions polluantes, ce retraité dont "toute la famille roule en VW depuis 50 ans" n'y a d'abord pas cru.

"Quand VW m'a écrit pour me dire que ma voiture était concernée, j'étais choqué et très déçu", racontait-il la semaine dernière lors d'une conférence de presse en ligne organisée par ses avocats.

Il demande remboursement du prix d'achat et accuse Volkswagen de l'avoir trompé, alors que le groupe automobile plaide le rejet de sa requête pour absence de préjudice.

- Truqué mais 'utilisable' ? -

Comme à son habitude, la Cour de Karlsruhe devrait dévoiler dès l'ouverture de l'audience mardi son avis préliminaire, plus ou moins détaillé et définitif sur certains points clés. Son arrêt, qui pourrait directement se répercuter sur les 68.000 procédures individuelles en cours, n'est attendu que plus tard.

La procédure remonte au 24 octobre 2017, quand M. Gilbert a déposé sa requête initiale en indemnisation au tribunal régional, qui l'a rejetée, avant que la cour d'appel lui donne raison: Volkswagen est alors condamné à payer 25.616 euros et reprendre le véhicule.

Comme les juges ont estimé qu'il fallait prendre en compte l'utilisation de la voiture, le remboursement est toutefois inférieur au prix d'achat de 31.490 euros.

Volkswagen et le requérant ont alors fait appel, l'un car il estime qu'un remboursement n'a pas lieu d'être et l'autre pour recevoir l'intégralité du prix d'achat.

"Les obstacles sont grands pour que la Cour accepte un préjudice pour le client" car la voiture était à tout moment "utilisable", argumente Volkswagen.

Les avocats de M. Gilbert estiment pour leur part que le constructeur a "délibérément nui" à leur client, et s'attendent à "un arrêt clé" qui "rayonnera" sur l'ensemble des procédures liées au "dieselgate".

- Bientôt au pénal -

L'audience intervient après un procès sans précédent et très suivi, similaire à une "class action" à l'américaine, regroupant des centaines de milliers de clients en Allemagne demandant réparation pour les voitures truquées, qui s'est formellement achevé la semaine dernière.

Dans le cadre d'un accord à l'amiable, Volkswagen va débourser au moins 750 millions d'euros pour payer entre 1.350 et 6.250 euros par véhicule à 235.000 clients.

Une somme qui peut paraître modeste comparée aux plus de 30 milliards d'euros qu'a déjà coûté le "dieselgate" au constructeur allemand.

L'essentiel de cette somme -- frais juridiques, amendes et dédommagements -- a pour l'heure été déboursée aux Etats-Unis, notamment pour généreusement indemniser les clients pour la reprise de leurs véhicules.

Toujours au civil, des investisseurs réclament remboursement pour la chute spectaculaire du cours de Bourse de Volkswagen, dans le cadre d'une procédure groupée ouverte en septembre 2018 et qui doit encore durer plusieurs mois.

Enfin, au pénal, ce scandale à tiroirs attend son épilogue: plusieurs dirigeants du groupe, dont l'actuel PDG, Herbert Diess, et le président du conseil de surveillance, Hans Dieter Pötsch, ainsi que l'ancien patron, Martin Winterkorn, et l'ancien patron de la marque Audi, Rupert Stadler, sont visés par des enquêtes et certains se retrouvent d'ores et déjà dans l'antichambre d'un procès.

Yann SCHREIBER



Source : ...

www.zinfos974.com

Déconfinement: Macron en visite dans une école, face à l'inquiétude

$
0
0
Une femme applaudit les soignants depuis le balcon de son appartement à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, le 4 mai 2020  à20h - Martin BUREAU / ©AFP

(AFP)

Dans la course à obstacles vers le déconfinement du 11 mai, Emmanuel Macron se rend mardi dans une école des Yvelines pour tenter de lever les inquiétudes des maires en charge de préparer cette périlleuse rentrée.

Et elles sont nombreuses, selon ces élus, particulièrement en région parisienne où la plupart d'entre eux refusent de rouvrir les écoles dès la semaine prochaine.

Quelque 329 maires d'Ile-de-France, dont la maire PS de Paris Anne Hidalgo, ont écrit dimanche au président Macron pour lui demander de repousser la réouverture des écoles à une date ultérieure, dénonçant un déconfinement "à marche forcée".

Mais pour Emmanuel Macron, il est une "étape indispensable" afin de remettre le pays en marche, après le confinement de millions de Français pendant près de deux mois.

"Le moment est critique, nous ne pouvons pas rester confinés", a lancé de son côté le Premier ministre Edouard Philippe devant le Sénat, où il n'a pas été entendu.

La Chambre haute a refusé lundi de valider le plan de déconfinement du gouvernement par 89 voix contre 81 et 174 abstentions, sans conséquence majeure toutefois sur sa mise en oeuvre. "Le confinement se justifiait par l'urgence, mais son coût social et économique est colossal", a-t-il souligné.

- "Catastrophe" -

Edouard Philippe a également qualifié la fermeture des écoles de "catastrophe pour les plus vulnérables des enfants et des adolescents", le décrochage scolaire étant selon lui "probablement une bombe à retardement".

Emmanuel Macron tentera à Poissy de rassurer les craintes des élus et des enseignants en se rendant à l'école élémentaire Pierre Ronsard en compagnie du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

Un protocole sanitaire très strict doit encadrer la réouverture des écoles: lavage de mains à répétition, bureaux espacés d'au moins un mètre, port du masque obligatoire ou conseillé selon les circonstances... Un vrai casse-tête pour les communes chargées de préparer cette rentrée à hauts risques.

Et si à Marseille, tout est prêt dans les écoles, selon son maire Jean-Claude Gaudin, c'est loin d'être le cas à la Guadeloupe où là aussi les élus ont voté dimanche une motion pour reporter la rentrée à septembre.

Les élus sont aussi inquiets sur leur responsabilité pénale si la sortie du confinement devait mal se passer.

"Nous ne pouvons pas déconfiner sans protéger l'exercice des responsabilités qui seront prises par beaucoup de Français et qui les dépassent", a jugé le sénateur LR Philippe Bas, avant le vote dimanche soir au Sénat d'un texte visant à mieux les protéger.

Le dispositif adopté, contre l'avis du gouvernement, dispose que pendant l'état d'urgence sanitaire "nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée" pour des contaminations par le coronavirus, sauf en cas d'intention délibérée, imprudence ou négligence.

- "Garanties essentielles" -

D'une manière générale, les sénateurs qui ont entamé lundi l'examen du projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire, sont fermement décidés à le réécrire pour y "inscrire des garanties essentielles".

Les usagers des transports en commun sont tout aussi inquiets. Faire repartir les transports publics dans de bonnes conditions en respectant les règles de distanciation est "un pari très risqué", a ainsi estimé lundi Bruno Gazeau, le président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut).

A une semaine de ce déconfinement, des millions de masques promis par les supermarchés commencent à arriver dans leurs rayons lundi, sans mettre fin aux polémiques: d'abord accusée de constituer des "stocks cachés" en pleine crise sanitaire, la grande distribution est désormais critiquée pour des prix jugés trop élevés.

"Normalement, ils (les distributeurs, NDLR) achètent ça 7 ou 8 centimes d'euro et le vendent 58 centimes (le paquet de quatre, NDLR), c'est-à-dire six fois le prix qu'ils l'ont acheté: ils font des bénéfices pendant une pandémie, c'est du délire", s'indigne German Montes, un Chilien vivant en France interrogé par l'AFP sur le parking de l'hypermarché Carrefour de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Le gouvernement a précisé la semaine dernière que les masques chirurgicaux seraient vendus à 95 centimes d'euro l'unité maximum, mais qu'il n'y aurait pas de plafond pour ceux en tissu.

- "Intenable" -

Si on y ajoute le prix du gel hydroalcoolique, "c'est intenable", juge auprès de l'AFP le président de l'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, sachant que le pouvoir d'achat a baissé pour de nombreuses familles en France, affectées par le chômage partiel.

Celui-ci restera pris en charge "à taux plein" après le 1er juin dans certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, tandis que les autres entreprises devront contribuer aux salaires dans des "proportions raisonnables", a indiqué lundi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

Plus d'un salarié du privé (11,7 millions à ce jour) bénéficie de cette garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'Etat et l'assurance-chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.

Le gouvernement entend néanmoins réduire dès le mois de juin sa participation pour inciter au retour au travail. Celui-ci commence timidement: le constructeur automobile PSA (Peugeot, Citroën) a annoncé le redémarrage progressif de ses usines européennes à partir de ce lundi.

D'autres secteurs cherchent à résoudre le casse-tête de la reprise de leurs activités tout en respectant les consignes sanitaires.

Distance entre les sièges, port du masque, suppression des buvettes, marquage au sol et nettoyage systématique des lieux clos: un rapport remis au gouvernement préconise ainsi une série de mesures pour déconfiner le secteur de la culture, à l'arrêt complet depuis mi-mars.

burx-ob/roc



Source : ...

www.zinfos974.com

Le coronavirus a tué plus de 250.000 personnes dans le monde

$
0
0
Les sièges et emplacements sont limités dans le métro de Medellin (Colombie), le 4 mai 2020 - Joaquin SARMIENTO / ©AFP

(AFP)

Plus d'un quart de million de personnes ont succombé au nouveau coronavirus depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l'AFP, mais le reflux apparent de la pandémie incite de plus en plus de pays, en particulier en Europe, à alléger les restrictions imposées aux populations.

Le bilan des décès quotidiens a bien diminué ces derniers jours en Europe, poussant les autorités à assouplir certaines mesures de confinement.

Avec néanmoins le maintien des gestes-barrière et de nouvelles contraintes comme l'obligation du port du masque dans les transports en commun, voire les boutiques et lieux publics. Pour éviter une seconde vague de contamination.

Aux Etats-Unis également, certains Etats ont décidé de lever le confinement. Le bilan quotidien des décès a certes été lundi le plus bas depuis début avril, avec 1.015 personnes ayant succombé au Covid-19 en 24 heures, mais le tableau s'annonce particulièrement sombre.

Pays le plus touché au monde avec plus de 68.000 morts à ce stade, les Etats-Unis devraient probablement dépasser les 100.000 décès dès le mois de juin, selon plusieurs modèles épidémiologiques qui ne prédisent pas d'arrêt soudain des contagions pendant l'été.

L'un des grands modèles de la pandémie, celui de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), a fortement revu à la hausse lundi sa prévision de décès causés par le nouveau coronavirus de 72.000 à près de 135.000 morts d'ici le 4 août, en raison d'un déconfinement prématuré dans certaines régions du pays.

- Combien aux Etats-Unis? -

Le président américain Donald Trump a lui-même reconnu dimanche que son pays allait "perdre 75.000, 80.000 ou 100.000 personnes".

Selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la découverte d'un vaccin est "notre meilleure chance collective de vaincre le virus".

"Nous devons le développer, le produire et le déployer dans tous les coins du monde, à des prix abordables", a ajouté celle qui est à l'origine d'une conférence des donateurs.

Ce téléthon planétaire organisé en ligne a permis de lever 7,4 milliards d'euros pour financer la recherche sur un vaccin.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) partage la position de la dirigeante européenne, à savoir que seule la découverte d'un vaccin ou d'un remède permettra de mettre fin à la pandémie qui a contraint plusieurs milliards de Terriens à rester enfermés chez eux pendant plusieurs semaines, et qui paralyse l'économie mondiale.

Une centaine de projets de vaccins ont été lancés à travers le monde, dont une dizaine en phase d'essais cliniques, selon la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

En attendant, la vie reprend petit à petit à travers le monde. Dernière annonce en date: la Californie, premier Etat américain à avoir décrété le confinement, va commencer à assouplir certaines mesures à la fin de la semaine, a annoncé lundi le gouverneur Gavin Newsom.

"Des millions de Californiens ont respecté les règles du confinement et, grâce à eux, nous sommes en mesure de commencer à passer à la prochaine étape", a déclaré le gouverneur démocrate, soumis à une pression croissante pour assouplir le confinement et réactiver l'économie de son Etat, cinquième au monde en termes de produit intérieur brut.

Précaution sanitaire contre reprise de l'activité économique: le dilemme est le même partout à travers le monde. Aux Etats-Unis, la pandémie frappe de plein fouet les ouvriers haïtiens de la filière avicole, une main d'oeuvre bon marché mais vitale dans un pays qui redoute une pénurie de viande.

"Chaque jour, je prie Dieu qu'il ne m'arrive rien", dit à l'AFP Tina, employée dans une usine de transformation de volaille à Georgetown, dans le Delaware. "Je voudrais rester chez moi avec mes trois enfants mais je n'ai pas le choix, les factures arrivent de droite et de gauche", explique la jeune femme de 27 ans. 

- Précautions -

C'est avec d'immenses précautions qu'une quinzaine d'Etats européens ont entrepris lundi d'alléger les mesures de confinement. Les parcs ont rouvert en Italie, des lieux de culte et des musées ont fait de même en Allemagne et des files d'attente se sont formées devant de nombreux salons de coiffure.

"J'avais hâte de pouvoir ressortir, reprendre une vie sociale et me faire tailler la barbe pour ne plus ressembler à un ours", plaisante Alexis Protopappas, à Athènes.

Portugal, Serbie, Belgique, Autriche, Turquie, Israël, Nigeria ou encore Tunisie et Liban ont également pris le chemin d'une plus grande liberté de mouvements. Avec parcimonie.

"Nous venons de traverser un mois de faim et de peine. Maintenant je peux à nouveau gagner de l'argent et nourrir ma famille", s'est réjoui Ganiyu Ayinla, chauffeur de minibus à Lagos.

Mais ce n'est pas encore le cas partout: l'ouverture des commerces à Montréal a été repoussée d'une semaine, en raison du trop faible nombre de lits disponibles dans les hôpitaux et du risque que le déconfinement n'entraîne une augmentation des hospitalisations.

Et sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, le début du déconfinement prévu le 11 mai a été reporté car "le virus y circule librement", a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe.

burx-elm/roc 



Source : ...

www.zinfos974.com

[Revue de presse] Mardi 5 mai 2020

$
0
0
[Revue de presse] Mardi 5 mai 2020
Le 18 mai prochain, les écoles devront rouvrir mais d'ici là, au fil des jours, les maires devant mettre en place le protocole sanitaire s'y opposent. Une réunion est prévue ce mardi en préfecture. "Les maires prêts au bras de fer", à la Une du JIR. 

Le Quotidien affiche à sa Une la crainte des centres d’auto-école. Après le mouvement des Gilets jaunes, ils s’inquiètent de l’impact de la crise sanitaire. "Voie sans issue?", titre le journal.

[Revue de presse] Mardi 5 mai 2020
Société 

Le Quotidien et le JIR font le point sur la disponibilité des masques à une semaine du déconfinement. Alors que la vente officielle en pharmacies et grandes surfaces est autorisée depuis hier, ces dernières alertent: "Nous ne sommes pas prêts". "Aucun stock n'est pour l'instant disponible à La Réunion".

Le JIR passe en revue, les différents tests existants et leur rôle dans la lutte contre le coronavirus. 
 

[Revue de presse] Mardi 5 mai 2020
Faits divers

Le père et le fils ont, hier, été présentés devant la justice. Le premier a été mis en examen pour tentative de meurtre, le deuxième pour violences avec arme. Les faits se sont produits samedi dans le quartier de la Ligne des Bambous. Le septuagénaire a tiré et blessé sa belle-sœur et sa nièce.

La piste d’une mort naturelle est privilégiée après la découverte macabre vendredi au Moufia. Selon les premiers éléments, l’homme de 34 ans serait mort d’une hémorragie cérébrale. Pour autant, "l’autopsie ne lève pas l’énigme", note le JIR.

www.zinfos974.com

Que pourra-t-on faire à La Réunion à partir du 11 mai ?

$
0
0
Que pourra-t-on faire à La Réunion à partir du 11 mai ?
Classée dans les départements "verts", La Réunion bénéficiera de modalités de déconfinement "souples". Certaines activités redeviendront possibles à compter du 11 mai, mais d'autres restent interdites au moins jusqu'au 2 juin (il faudra attendre la fin du mois pour connaître les perspectives d'évolution). Alors concrètement, que pourra-t-on faire à compter de lundi prochain ? On fait le point par secteur : 
 
Vie sociale et activités :

A compter du 11 mai, il sera autorisé de se balader en forêt, dans les parcs et jardins. Vous aurez également la possibilité de vous rendre à la médiathèque, à la bibliothèque et dans les petits musées, mais aussi au cimetière.

Impossible par contre de profiter de la plage, ou d'aller faire du sport en salle.
Pour ce qui est des lieux de culte, ils seront ouverts mais les cérémonies resteront interdites.
Les mariages devront encore être reportés (sauf urgence).
Pour les cérémonies funéraires, la règle des 20 personnes maximum demeure.
Les rassemblements de plus de 10 personnes restent interdits au moins jusqu’au 2 juin et ceux de plus de 5000 personnes jusqu’au 31 août.
 
Déplacements :

On pourra à nouveau se déplacer dans l’espace public sans attestation, et prendre les transports en commun (à condition de respecter les gestes barrières et mesures de distanciation). Jusqu'au 2 juin au moins, les voyages en dehors de l'île seront encore réservés aux motifs impérieux professionnels et familiaux, avec port du masque obligatoire.
Les taxis et VTC devront limiter le nombre de passagers et le port du masque est obligatoire s’il n’y a pas de protection chauffeur/passager.
 
Commerces :

Les commerces (hors bars, cafés, restaurants) pourront rouvrir dans le respect des règles sanitaires et organisationnelles (le masque est recommandé pour les personnels et les clients).  Idem pour les coiffeurs, instituts de beauté, etc. Les marchés en plein air pourront se tenir dans le respect de ces mêmes règles (possibilité de fermeture par le préfet). Cependant, les bars, cafés et restaurants restent fermés.
 
Établissements scolaires et crèches :

Les crèches seront rouvertes dans la limite de groupes de 10 enfants, avec masques obligatoires pour les personnels. Pour les maternelles et élémentaires, les classes rouvrent dans la limite de 15 élèves par classe. Notons toutefois que certains maires de l'île ont déjà fait connaître leur refus d'ouvrir les écoles. 

Pour les collèges, la réouverture se fait également avec 15 élèves par classe, en commençant par les 6ème et 5ème, et avec masque obligatoire. Il faudra encore attendre pour les lycées (la décision sera prise fin mai sur l’ouverture début juin, en commençant par les lycées professionnels). À l'Université, les cours ne reprendront pas en présentiel avant la prochaine rentrée universitaire.
 
Sport :

Il sera possible de pratiquer du sport individuel en extérieur sans limite de temps (mais toujours en respectant les règles de distanciation sociale).

Les sports individuels à l’intérieur, comme dans les gymnases ou en piscine restent interdits, tout comme les sports collectifs et de contact.

Le gouvernement a mis au point une infographie : 

 

www.zinfos974.com

Ligne des Bambous: Le père de 77 ans mis en examen pour tentative de meurtre

$
0
0
Ligne des Bambous: Le père de 77 ans mis en examen pour tentative de meurtre
Le différend familial a tourné au cauchemar samedi dans le quartier de la Ligne des Bambous. Un père de 77 ans a tiré avec un pistolet sur sa belle-soeur et sa fille tandis que son fils de 22 ans leur a jeté des galets. Les deux femmes ont été blessées à la tête.

Hier, le septuagénaire a été mis en examen pour tentative de meurtre et placé en détention le temps de l’enquête pour éviter toutes pressions sur les victimes, indique la presse écrite.

Le fils, mis en examen pour violences avec arme, a été placé sous contrôle judiciaire. 
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces membres d’une même famille se déchirent depuis quelque temps déjà autour d’une histoire de terrain.

www.zinfos974.com

Etang-Salé: Il récidive quelques jours après son passage devant le tribunal

$
0
0
Etang-Salé: Il récidive quelques jours après son passage devant le tribunal
Mercredi dernier, il faisait déjà face au tribunal correctionnel de St-Pierre pour outrage. Hier, ce jeune homme de 23 ans y comparaissait pour conduite sous l’emprise de l’alcool et refus de se soumettre à un contrôle des forces de l’ordre notamment.

Dimanche, il a été arrêté au volant de son scooter avec 0,85 mg d’alcool par litre d’air expiré après avoir consommé du whisky entre dalons à l’Etang-Salé, relate la presse écrite. 

Ses promesses, hier, n’ont pas convaincu les juges. Plusieurs mentions figurant déjà à son casier, le jeune homme a été condamné à passer 6 mois en prison. 

www.zinfos974.com

St-Pierre: Il escalade la façade de l’immeuble pour s'en prendre à son ex-conjointe

$
0
0
St-Pierre: Il escalade la façade de l’immeuble pour s'en prendre à son ex-conjointe
Déjà condamné pour des violences sur son ex-conjointe, cet homme est allé jusqu’à escalader la façade de l’immeuble pour s’en prendre à la mère de son enfant.

Les faits se sont produits le 24 avril dernier à St-Pierre. Une fois dans l’appartement, l’homme jaloux s’est emparé du téléphone de son ex-conjointe et lui a mordu les doigts sous les yeux de leur enfant de 4 ans. 

Hier, il a écopé d’une peine de 10 mois de prison et est retourné en cellule à l'issue de son procès. 

www.zinfos974.com

Lettre ouverte à l'URML OI

$
0
0
Lettre ouverte à l'URML OI
Le SML Réunion ( Syndicat des Médecins Libéraux de la Réunion) remercie l’URML OI ( URPS des médecins de la Réunion et Mayotte ) pour son initiative, avec la contribution de la Région, de la Fédération des Associations Chinoises de la Réunion, de l’ADIR, de l’entreprise CAILLÉ, de SEPRIDOM enfin, de délivrance de masques et gel alcoolique aux médecins libéraux. 

Le SML Réunion constate hélas une distribution très parcimonieuse, suppléant aucunement à une grave déficience de l’ARS préférant choisir le secteur hospitalier pour sacrifier délibérément une médecine de ville, en crise avec le Covid 19, démunie d’élémentaires moyens de protection indispensables pour des consultations présentielles imposés par des urgences et des pathologies chroniques. 

Les URPS disposant d’importants fonds, plus et provenant de prélèvements obligatoires pris sur les charges sociales obligatoires des médecins libéraux, le SML Réunion demande à l’URML OI de surseoir à toute dépense non indispensable pour destiner désormais l’essentiel de son budget à une aide des médecins libéraux en réel difficulté d’exercice avec le Covid 19.

www.zinfos974.com

Violence virale, la légistique à l'épreuve du joystick

$
0
0
Violence virale, la légistique à l'épreuve du joystick
J'ai trouvé extrêmement touchante l'intervention d'Alain FINKIELKRAUT qui, sur le plateau d'un talk show le 16 avril, déclarait qu'il aurait pu se laisser mourir, gagné par le syndrome du glissement si les médias ne lui lançaient, de temps à autre, des invitations à discuter. En fin d'interview, il prenait, toutefois, ses distances avec "le monde d'après" en rejetant le resserrement du numérique sur nos existences : "Le monde d'avant en pire !".

Il faudra bien que nos générations - qui écrivent encore aux journaux - prennent la mesure de ces nouveaux outils. L'enquête Diplomeo, "La parole aux jeunes" menée du 11 au 17 janvier 2020 auprès de 4312 personnes âgées entre 16 et 25 ans nous en donne l'opportunité. Ainsi, les jeunes seraient 74% à utiliser Snapchat, terra incognita pour nombre d'entre-nous qui venons tout juste de prendre nos marques sur le vieillissant Facebook, réseau social le plus supprimé par les jeunes tous âges confondus (12 %) selon cette même étude. Les jeunes enquêté.e.s sont 44 % à penser qu’ils.elles ne pourraient absolument pas se passer des réseaux sociaux (FB, Twitter  Linkedin, Instagram, Pinterest, Tik Tok, etc.) la grande majorité des sondé.e.s tendant à associer ces derniers à des émotions positives: "Plus de 7 jeunes sur 10 y trouvent de l’amusement, 3 sur 10 de la joie et de la motivation, et 2 sur 10 du bonheur et du calme. Moins nombreux sont ceux qui les associent plutôt à des ressentis négatifs comme la perte de confiance en soi (17 %), la tristesse (16 %), la haine (13 %) ou encore le désespoir et l’angoisse (10 %)."

Un point important que met en exergue ce sondage et que corroborent tristement les signalements sur la toile, nos clics peuvent ouvrir des espaces insécures se dérobant sous les pas de nos jeunes:  "12 % des répondants affirment qu’ils ont déjà été victimes de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux et 6 % pensent qu’ils ont déjà participé au cyberharcèlement d’une autre personne."
Les médias se font l'écho de ces phénomènes, plus visibles sur nos radars en cette période de confinement lorsque l'ennui a barre sur notre cerveau reptilien.  Ainsi Le Télégramme nous informe le 25 avril qu'un jeune garçon vivant dans la région de Quimperlé, harcelé, victime de "raids numériques" de la part de ses camarades de classe, a tenté récemment de se suicider. Autre phénomène particulièrement traumatisant et parfois associé au revenge porn ou slut shaming,  le développement des comptes "fisha" [se taper l'affiche en verlan] sur Snapchat et Telegram (pas le Quotidien régional, le réseau social... suivez un peu !) et qui consiste à recueillir auprès d'hommes complices des photos intimes de leur amie ou ex conjointe pour les diffuser en masse sur internet.

Bien sûr, nous nous associons à Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes pour inviter avec force nos jeunes à se désolidariser de ces pratiques abjectes. Les adultes ne sont cependant pas en reste. Le Dr Muriel SALMONA, psychiatre, Présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie, denonçait dès les premières semaines du confinement, le fait que la France, en nombre de sites et de consommateurs d'images pédocriminelles, se place à la 4ème place, après les USA, le Canada et les Pays-Bas. Je pense qu'il est grand temps, à l'exemple des parlementaires britanniques, que nos juristes et représentants.e.s qui, pour l'heure, abandonnent à des community managers la gestion de leur.s compte.s, se saisissent de cette problématique pour protéger les plus vulnérables d'entre-nous.

"Ne soyez ni obstinés dans le maintien de ce qui s'écroule, ni trop pressés dans l'établissement de ce qui semble s'annoncer." Benjamin CONSTANT

www.zinfos974.com

Sur Arte, un documentaire sur les baleines et tortues qui fréquentent nos côtes

$
0
0
Sur Arte, un documentaire sur les baleines et tortues qui fréquentent nos côtes
Pourquoi les baleines à bosse et les tortues marines fréquentent-elles à nouveau les eaux réunionnaises qu’elles avaient désertées ? Pour comprendre le phénomène, formidable espoir pour la bio-diversité, un documentaire d'Arte suit le quotidien d’un jeune baleineau, de sa naissance à La Réunion à son départ pour l’Antarctique, et d’une tortue verte qui a grandi sur le récif corallien et s’apprête à repartir vers son île natale pour s'y reproduire.

Intitulé "Quand baleines et tortues montrent le chemin", le reportage raconté par Cécile de France donne la parole à des photographes, naturalistes et scientifiques qui œuvrent à leur protection. 

Il est disponible jusqu'au 14 mai 2020 sur arte.tv  : https://www.arte.tv/fr/videos/080093-000-A/quand-baleines-et-tortues-nous-montrent-le-chemin/

 
 

www.zinfos974.com
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>