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Gel hydro-alcoolique : Attention, cela reste un produit inflammable !

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La crise du Covid-19 a vu l'utilisation du gel hydro-alcoolique devenir un élément essentiel de la contre le virus afin de se protéger. Pour autant, le gel hydro-alcoolique est un produit inflammable. Des précautions d’emploi doivent donc être prises. Dans les entreprises, les chargés de prévention, appellent à la prudence.
Gel hydro-alcoolique : Attention, cela reste un produit inflammable !
Des cas d'accidents de brûlures aux mains du 1er et 2eme degré ont été rapportés lors de contacts avec une surface métallique chargée électrostatiquement en raison de l’évaporation de l’alcool dont les vapeurs sont très facilement inflammables.

La flamme est quasi invisible et la brûlure n’est ressentie qu’au bout de 15 à 20 secondes.

Dès lors que les mains sont sèches (évaporation terminée), le risque est écarté.

Une prudence toute particulière est recommandée aux personnes lors de l’utilisation de ce gel, s’ils doivent en particulier :

· Travailler avec une flamme ou un point chaud,
· Être en contact avec des surfaces pouvant générer de l’électricité statique,
· Fumer ou vapoter,
· Utiliser un micro-onde, four ou plaque chauffante,
· Être en contact avec des surfaces métalliques, par exemple une voiture ou une installation d’essai.

Pour cela, il est rappelé que, sauf impossibilité, l’utilisation de l’eau et du savon sont à privilégier.

Concernant le risque d’incendie, l’INRS attire l’attention des fabricants, intermédiaires et utilisateurs vis-à-vis du stockage du gel hydroalcoolique et du risque incendie associé lié à l’alcool, notamment en période chaude à bord des véhicules ou dans les locaux de stockage (ensoleillement direct, mauvaise isolation/ventilation), le gel pouvant s’évaporer 6 fois plus à 50 degrés qu’à 20 degrés.

Gel hydro-alcoolique : Attention, cela reste un produit inflammable !

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Soutien du RSMA-M au personnel hospitalier de Mayotte

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Le régiment du Service militaire adapté de Mayotte a procédé à la livraison de réconforts alimentaires, au profit du service des urgences et de réanimation du CHM. Le communiqué des FAZSOI :
Soutien du RSMA-M au personnel hospitalier de Mayotte
Depuis le début de la crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus qui sévit sur l’île aux parfums, le personnel du centre hospitalier de Mayotte (CHM) situé à Mamoudzou est en première ligne pour aider les Mahorais à lutter contre la maladie.
Afin de soutenir les médecins, infirmiers, aides-soignants et autre personnel du corps médical, le régiment du Service militaire adapté de Mayotte (RSMA-M), situé à Combani, a décidé de s’inscrire dans une démarche solidaire en procédant à la livraison de réconforts alimentaires, au profit du service des urgences et de réanimation du CHM.
 
L’opération s’est déroulée lundi 11 mai vers 19h30 sous l’égide de l’adjudant Yoann, directeur adjoint du cercle, accompagné du caporal-chef de 1ère classe Laurent, chef de cuisine et de deux volontaires techniciens (VT). Les militaires ont été accueillis par le médecin urgentiste Ludovic Iché, responsable des équipes d’intervention du SAMU 976.
 
Plus tôt dans l’après-midi, l’ensemble des cuisiniers disponibles du RSMA ont oeuvré avec coeur et dextérité pour cuisiner un certain nombre de plats. Étaient proposés au menu : des pizzas « pissaladières », des moelleux aux chocolat, des brioches aux fruits et du pain. L’ensemble a entièrement été réalisé par les marsouins du RSMA.
 
Par ce geste, les militaires de Combani, au-delà de leur propre engagement, ont voulu montrer leur soutien à tous ces professionnels de la santé « sous tension » qui font passer la vie des concitoyens avant la leur tout. Le personnel hospitalier de Mamoudzou peut compter dès à présent sur l’appui indéfectible du RSMA qui a déjà prévu de revenir livrer d’autres repas.

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Tribune de Vanessa Miranville, Présidente du Mouvement CREA: "La Solidarité Réunionnaise comme solution"

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Tribune de Vanessa Miranville, Présidente du Mouvement CREA:
Le 11 mai 2020 a marqué un tournant décisif dans la gestion de crise du COVID 19,  avec le déconfinement des citoyens décidé par le Premier Ministre qui a par ailleurs affirmé le rôle essentiel que joueraient les instances locales pour que ce déconfinement soit responsable et optimum.

Par ailleurs, nous constatons à ce jour que la stratégie mise en place par Monsieur le Préfet pour gérer la crise a généré des résultats probants puisque la situation est sous contrôle et que le virus ne circule pas sur notre territoire, faisant ainsi de La Réunion un Département aujourd’hui enviable sur ce point.

Toutefois, si la situation sanitaire actuelle nous est favorable, il n’en est rien de la situation économique et sociale de nos entreprises et des réunionnais et nous craignons l’ampleur du drame économique et social qui touchera plus encore les réunionnais si l’économie réunionnaise ne repart pas dans les meilleurs délais.

C’est la raison pour laquelle, dans notre précédent communiqué, nous avons souhaité attirer l’attention des pouvoirs publics compétents sur deux éléments majeurs  pour protéger les réunionnais des effets sanitaires et économiques dévastateurs du COVID 19 : une restriction et un contrôle sanitaire très stricts des entrées dans le Département et la mise en place d’actions qui inciteraient les réunionnais à découvrir et à profiter de l’offre touristique et de loisirs, mesure indispensable  au sauvetage du secteur touristique réunionnais, pan essentiel de notre économie.

Sur le premier point, nous avons bien noté que le Premier Ministre avait annoncé que les Français pourraient voyager en juillet/août dans l’hexagone et dans les DOM-TOM. Cela nous inquiète particulièrement car nous pensons qu’il est primordial aujourd’hui que les mesures actuelles  de restriction du trafic aérien puissent être reconduites à minima pour quelques mois encore, le temps nécessaire pour connaître l’évolution post-déconfinement du virus. Aussi, nous préconisons que seules certaines situations d’urgence soient autorisées, comme le rapatriement des étudiants Réunionnais vers notre île, selon un plan travaillé avec le Ministère des Outre-mer, le rapatriement ou les départs pour raisons médicales et les entrées ou départs pour causes exceptionnelles professionnelles de notre île vers la Métropole. Dans ce cadre, nous sollicitons un assouplissement des protocoles de déconfinement pour les professionnels réunionnais.

Enfin, concernant notre seconde demande, nous sommes satisfaits  que notre proposition de favoriser le développement du tourisme réunionnais, par et à destination des réunionnais, ait été reprise et adoptée par le Conseil régional de La Réunion à travers la mis en œuvre d’un dispositif de Chèques-vacances à utiliser chez les acteurs locaux du tourisme et des loisirs.  Toutefois, nous regrettons que seules 50 000 familles bénéficient de ce dispositif, représentant seulement 15 % des familles réunionnaises dont plus d’un tiers vit pourtant  en dessous du seuil de pauvreté.  Aussi, afin de soutenir le plus grand nombre de familles possibles et d’éviter une nouvelle stigmatisation des bénéficiaires, nous souhaitons que la solidarité réunionnaise joue à plein et que la plus grande partie du budget de la continuité territoriale (40 M€) rendue disponible du fait du COVID 19 soit utilisée au profit du plus grand nombre de bénéficiaires possibles.

Dans ce contexte inédit, libérons notre économie et sachons la préserver et la soutenir, démontrons notre solidarité et notre exemplarité en tant qu'îliens !

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La Cinor sécurise ses abris bus

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La Cinor opère depuis ce lundi 18 mai le nettoyage d'une partie de son mobilier urbain, notamment ses abris-bus. Objectif : lutter contre la propagation du Covid-19 dans le cadre du plan de déconfinement.
La Cinor sécurise ses abris bus
Par équipe de deux, les agents de la Cinor de la Direction Infrastructures, sillonnent ainsi le territoire de Nord en Est.

De la Montagne jusqu'a Bagatelle, ils assurent le nettoyage à grande eau de l'imposant réseau d'abris-bus de l'agglomération, soient à peu près un millier de sites.

Se déplacant avec un camion avec citerne, avec tuyau d’arrosage et pompe à eau, les agents assermentés progressent dans les trois ville membres afin de de procéder au nettoyage de chaque abri bus. 

Ils sont ensuite relayés par leurs collègues en charge de l'entretien et du ramassage des corbeilles. 

La Cinor se montre satisfaite de l'accueil du public qui n'a pas manqué de prodiguer maints encouragements aux équipes en dépit des inconvénients liés aux interventions,
 

Principe de précaution.
La Cinor sécurise ses abris bus
On se souvient que ces mesures avaient été jugées inutiles et non recommandées par l'Agence Régionale de la Santé début avril. 

Celle-ci avait en effet relevé que la transmission du SARS-CoV-2 via un objet ou du mobilier urbain “ne figure pas parmi les principales modalités de transmission” et que celles-ci se faisaient “par transmission directe, par inhalation de gouttelettes lors de toux ou d’éternuement par le patient, ou par transmission par contact avec la bouche, le nez, ou les muqueuses des yeux". 

Si l’application des mesures de confinement et des mesures barrières individuelles restent le meilleur rempart à ce jour contre une infection Covid-19", la Cinor a néanmoins fait jouer le principe de précaution. 

A ses yeux le nettoyage des abris bus et des espaces communs permettra peut-être d'enrayer la propagation d'un virus insaisissable et de sauver des vies.

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53 personnalités et 133 associations adressent une lettre pour l'Outremer à Macron

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L'ancien président du CREFOm et ancien délégué interministériel pour l’égalité des chances des français d’outre-mer Patrick Karam est initiateur d'une tribune pour un changement radical de la politique française envers ses DROM, suite à la crise sanitaire, signée par de nombreuses personnalités. Nous avons interrogé Patrick Karam.
53 personnalités et 133 associations adressent une lettre pour l'Outremer à Macron
C'est une lettre ouverte, adressée au président de la République Emmanuel Macron, publiée dans le Journal Du Dimanche, qui devrait faire grand bruit. Signée par 53 personnalités originaires des DOM, d'Afrique ou d'Europe, tous résidant en France hexagonale, cette lettre est un cri d'alerte quant à la situation économique et sociale dans les DROM, que la crise sanitaire a mis en exergue. Un plan d'investissement massif est demandé, des propositions sont énoncées.

"Il faut poser le débat, nous avons certes échappé à un cataclysme sanitaire dans la majorité des DOM, du fait des mesures mises en place par les préfets, alors que l'épidémie dans les DOM avait quelques semaines de retard par rapport à la métropole, mais c'est le moment de faire le bilan de nos faiblesses", commence l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

"En matière sanitaire, les Outremer sont un problème structurel, en plus d'autres facteurs de fragilité, tels la prévalence du diabète. Les DOM sont sous-dotés en matière de structures hospitalières, aussi avons-nous eu de la chance, car le temps d'avance face à l'épidémie a évité une crise majeure." , constate Patrick Karam. "Cette crise peut être une opportunité de marquer un tournant historique et de mettre en place des mesures d’une ampleur jusqu’ici inégalée en faveur de nos territoires ultramarins trop souvent oubliés".

Le constat du déficit structurel des DROM amène Patrick Karam à proposer des solutions qui seraient autre chose qu'un "pansement sur une jambe de bois" : est proposée en préambule la création de zones franches d'activité sur l'ensemble des territoires ultramarins, pour tous les secteurs incluant l'associatif, excluant tout de même la grande distribution, es assurances, la finance et la poste. Des chèques remis aux plus précaires,  permettant d'acquérir des biens de première nécessité, sont aussi évoqués, ainsi que le vote d'une loi de finances rectificatrice, permettant aux budgets non dépensés d'être réinjectés dans l'économie des Outremer. "Il faut que le budget des Outremer puisse être intégralement utilisé", insiste Patrick Karam.

"Un véritable raz de marée se profile"

"Le président de la République a promis qu'il reverrait sa copie, concernant les hôpitaux, nos espérons qu'il fasse de même quant aux Outremer. Nous l'interpellons directement, et attendons sa réaction. Ce qui se prépare, suite à la crise sanitaire, va se révéler bien pire que la crise de 2009. C'est un véritable raz de marée qui se profile, de nombreuses TPE n'ont pas les reins assez solides pour se redresser. Cette crise est néanmoins l'opportunité de marquer un tournant historique et de mettre en place des mesures d’une ampleur jusqu’ici inégalée en faveur de nos territoires ultramarins trop souvent oubliés", poursuit Patrick Karam.

Cette tribune, signée par des personnalités de l'art, du sport, du journalisme..., a mobilisé très vite des personnes "capables de déplacer des montagnes", unies dans cette exigence de plus d'Etat et d'égalité. "Nous appelons le président de la République à ne pas se contenter de maintenir l'ordre social, mais à changer radicalement la donne pour l'Outremer", conclut Patrick Karam. Un comité de suivi sera prochainement créé, et d'autres initiatives sont à venir, assure l'ancien président du CREFOM, qui sera attentif à ce que les Outremer ne soient pas une nouvelle fois les oubliés de la République.

Ci-dessous, la liste des personnalités signataires:

France ZOBDA, Productrice-Actrice-Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier"

Sandro AGÉNOR, Scénariste

Marijosé ALIE, Ancienne présentatrice d’émissio - Journaliste - Auteure - Chanteuse

Christine ARRON, Championne de France et d'Europe d'athlétisme – Chargée de mission sport en entreprise à la Fédération Française d'Athlétisme

Marc BARRAT, Réalisateur

Nadège BEAUSSON-DIAGNE, Comédienne- Réalisatrice - Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier" - Créatrice du Collectif "Même pas Peur" (Collectif contre les Violences faites aux Femmes)

Malika BELLARIBI-LE MOAL, Chanteuse d'Opéra - Auteure - Fondatrice et Présidente de l'association «Voix en développement" 

Jocelyne BÉROARD, Chanteuse- Auteure-Comédienne

Basile BOLI, Ancien footballeur de l'Olympique de Marseille et de l'Equipe de France

Mario CANONGE, Auteur-Compositeur- Chanteur- Pianiste

Philippe CAROIT, Acteur

Sylviane CEDIA, Chanteuse

Tony CHASSEUR, Auteur-Compositeur-Chanteur

Fabrice DI FALCO, Chanteur d'Opéra

Maïmouna DOUCOURÉ , Réalisatrice- Scénariste- Actrice

Christian FAURE, Réalisateur-Scénariste

Mata GABIN, Comédienne-Chanteuse - Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier"

Greg GERMAIN , Acteur - Metteur en scène - Directeur de théâtre - Ancien président d'Avignon Festival & Compagnies (AF & C)

Laurent GREGOIRE, Créateur, Directeur et Agent de l'Agence Artistique ADÉQUAT 

Mémona HINTERMANN, Journaliste - Grand reporter - Ancienne membre du CSA - Auteure

Catherine JACOB, Actrice-Auteure

Lucien JEAN-BAPTISTE, Acteur-Réalisateur-Producteur

Laurence JOSEPH, Comédienne- Humoriste-Auteure

Docteur Yves KAMAMI, Chercheur et Spécialiste ORL – Président de la Commission du CRIF chargée des relations avec les Ultramarins - Président de l’Union des médecins juifs de France

Christine KELLY, Ancienne membre du CSA et journaliste - Auteure -  Présidente de l'association K d'urgence

Rachel KHAN, Comédienne-Auteure- Co-Directrice de La Place- Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier"- ex-championne d'athlétisme Centre Culturel La Place

Luc LAVENTURE, Président de l'association Métamorphose Outre-mer - ancien directeur des antennes de France O

Phlilippe LAVIL, Artiste

Pascal LÉGITIMUS, Comédien-Réalisateur-Producteur

Aïssa MAÏGA, Actrice-Réalisatrice - Créatrice du Collectif et co-Auteure de "Noire n'est pas mon Métier"

Jacques MARTIAL, Acteur - Metteur en scène - ancien président de l'établissement public de la Villette – ancien président du Mémorial ACTe

Sara MARTINS, Comédienne - Co-Auteure de " Noire n'est pas mon métier"

Ambroise MICHEL, Acteur-Réalisateur

Jean-Lou MONTHIEUX, Producteur

Jean-Marc MORMECK, Champion du monde de Boxe - Ancien délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-mer
N'JIE, Chanteuse

Jean-Claude NAIMRO, Auteur-Compositeur

Philippe NIANG , Réalisateur-Scénariste

Sabine PAKORA, Comédienne-Réalisatrice-Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier"

Mourad PAPAZIAN, co-Président du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF)

Marie-José PEREC, Athlète - Triple championne olympique

Frédéric REGENT, Ancien Président du Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage - Historien

Michel REINETTE, Journaliste - Scénariste - Réalisateur - Rédacteur en chef honoraire de FranceTélévisions 

Claude RIBBE, Ecrivain - Philosophe - Réalisateur – Président de l'association des amis du Général Dumas

Firmine RICHARD, Comédienne – Auteure  -Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier"

Sonia ROLLAND , Miss France 2000 - Comédienne- Réalisatrice- Co-Auteure de "Noire n'est pas mon métier"- Fondatrice et Présidente de l'association "Maïsha Africa"

Ronald RUBINEL, Auteur-Compositeur- Producteur

Jean-Jacques SEYMOUR , Journaliste - Editorialiste – Auteur - Président de l'Association Cultures et Medias

Claudy SIAR, Artiste - Ancien délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-mer

Assa SYLLA, Actrice- Co-Auteure "Noire n'est pas mon métier"

Ara TORANIAN, journaliste, co-Président du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF), directeur d'Armenews et des Nouvelles d'Arménie.

Karidja TOURE, Actrice- Co-Auteure "Noire n'est pas mon métier"




 

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Jean-Hugues Ratenon : "Satisfactions et regrets"

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Jean-Hugues Ratenon :
Je souhaite faire cette communication aujourd’hui suite aux dernières décisions du préfet et de la visite de la Ministre des Outre Mer à Mayotte. 

La crise sanitaire à la Réunion

Satisfaction, que le préfet ait enfin décidé d’écouter les élus et la population qui réclament une protection maximale des Réunionnais.  Une fiche de renseignement  obligatoire remplie 72h avant l’embarquement pour la Réunion ; dépistage à l’arrivée et à l’issue de la quatorzaine ; suivi téléphonique des voyageurs par l’ARS, sont des mesures de bon sens et je les approuve.           

Car, il faut rappeler que la Réunion aurait compté ZERO cas si on avait fermé l’aéroport dès le début, puisque la totalité des cas enregistrés sont des cas importés ou des évacuations sanitaires. 

Regret que le préfet n’applique pas son pouvoir d’appréciation, au cas par cas, pour : 
- une quatorzaine stricte en lieux imposés car des risques existent pour la population et la famille des voyageurs ;                                    - d’interdire des personnes des départements rouges de venir en vacances à la Réunion.                                                                                – satisfaire la logique financière du gouvernement en ne réquisitionnant plus les hôtels.

Regret également, que dans les bilans journaliers, la préfecture et l’ARS continuent de comptabiliser les évacuations sanitaires dans le nombre de cas à la Réunion. Ce qui ne correspond pas à la réalité, car ce ne sont pas des malades sur notre territoire.

Visite d’Annick Girardin

Satisfaction, que la ministre des Outre Mer se trouve à Mayotte pour se rendre compte de la situation alarmante de ce département. 
Satisfaction que des pistes soient entrain d’être trouvées pour rapatrier les Mahorais bloqués à la Réunion depuis 2 mois. 
Regret qu’il ait fallu autant de coups de gueules pour une prise de conscience.

Regret, que l’hôpital de Petite Terre, nouvellement construit et qui ne nécessite que très peu de travaux de finition, ne soit pas utilisé pour faire face à l’épidémie, au lieu de faire des évacuations sanitaires couteuses vers la Réunion. Cela aurait permis que les Mahorais se fassent soigner chez eux.
Pourquoi avoir aussi renvoyé le Mistral. Il aurait pu servir de bâtiment sanitaire maritime.

Enfin regret, que la ministre des Outre Mer ait pu faire 12 308 kms entre St Pierre et Miquelon-Paris/Paris-Mayotte, et qu’elle ne prenne pas le temps de venir à la Réunion juste à côté à 1435 kms. 

N’a-t-elle rien à dire aux chefs d’entreprises qui voient leur outil  mourir et qui attendent un véritable plan de sauvegarde?                     

N’a-t-elle rien à dire à ces dizaines de milliers de personnes qui perdent leur travail et qui risquent de ne pas retrouver un emploi ?     

N’a-t-elle rien à dire à ces personnels des hôpitaux qui craignent une pression plus forte si les évacuations sanitaires continuent ?       

N’a-t-elle rien à dire aux étudiants Réunionnais ?

N’a-t-elle rien à dire sur la baisse des recettes des Collectivités ?

N’a-t-elle rien à dire sur l’augmentation du coût du fret aérien qui aggrave  la cherté de la vie pour les entreprises et les familles ?         

N’a-t-elle rien à dire sur la dengue qui, depuis le début de l’année, a déjà contaminé 7800 personnes  et fait 11 morts. 11 morts de trop. 

C’est du pa la ek sa. C’est regrettable. 

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Accident route du Littoral : Un motard de la Police chute

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Accident route du Littoral : Un motard de la Police chute
Un motard a chuté sur la route du Littoral aux alentours de 17h dans le sens Saint-Denis/La Possession. Selon nos informations, c'est son collègue qui a prévenu les secours. Il s'agit d'un motard de la Police. Le SMUR a été mobilisé. L'homme serait dans un état grave. 

De nombreux ralentissements se sont formés dans ce sens de circulation. 

A 19H, les véhicules de secours étaient toujours présents sur les lieux, ne permettant donc pas un retour normal à la circulation sur cet axe routier.

L’embouteillage provoqué par cet accident débute à hauteur des Potences alors que l’accident s’est produit en toute fin de la route du littoral.

Accident route du Littoral : Un motard de la Police chute

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Aucun nouveau cas de coronavirus à La Réunion ce mardi

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​La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment aucun nouveau cas de coronavirus COVID-19 à La Réunion ce mardi 19 mai à 15h00, soit au total 446 cas depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020.
Aucun nouveau cas de coronavirus à La Réunion ce mardi
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU 18 mai 2020

446 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS, Santé publique France & l’Assurance Maladie, dont 71% sont des cas importés.

• Bilan des cas investigués : 

Aucun nouveau cas de coronavirus à La Réunion ce mardi
•  Contact-tracing

Plus de 3500 personnes ont été appelées individuellement et suivies dans le cadre du contact-tracing.
Mis en place par l’ARS, en concertation avec Santé Publique France, le « contact-tracing » est un dispositif qui a pour objectif d’identifier et de rappeler toutes les personnes ayant été en contact proche (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…) avec un cas confirmé de Coronavirus pendant sa période de contagiosité (on parle de «sujets contacts» ou de «contacts»).
Ces personnes ont fait l’objet d’une enquête téléphonique au cours de laquelle a été évalué leur état de santé et leur a été précisé l’importance de :
  • respecter un isolement strict (quatorzaine)
-       surveiller quotidiennement leur état de santé (avec prise de température) et appeler tous les jours un numéro vert dédié
-       appeler immédiatement le 15 en cas d’apparition de symptômes
-       porter les masques livrés à leur domicile afin de limiter les risques de transmission du virus (sécuriser les déplacements au sein du domicile ou à l’extérieur pour motif de déplacement impérieux).
 
Avec le dé-confinement, le dispositif de contact-tracing a été réorganisé dans le but de :

- gagner du temps pour limiter toujours davantage le risque de propagation du virus
- pouvoir toucher le plus grand nombre de personnes possible : sachant qu'après le dé-confinement on peut prévoir qu'une personne contaminée pourra exposer en moyenne 20 personnes (contre 7, observé jusqu'à présent pendant la période du confinement).

Un dispositif à trois niveaux
Afin de prendre en compte ce nombre important de personnes, le dispositif de contact-tracing reposera désormais sur 3 niveaux différents et complémentaires :

Premier niveau : le médecin traitant ou le médecin prescripteur du test, pour la recherche et identification des personnes ayant été en contact étroit 48 heures avant le début des symptômes (entourage familial le plus proche).
 
Second niveau : l'Assurance-maladie, pour l’identification des cas contacts au-delà de l’entourage familial (milieu professionnel, amical …), l’appel de ces personnes pour leur donner toutes recommandations nécessaires parmi lesquelles figurent l'obligation, désormais, de se faire tester systématiquement (même sans symptômes) et l'obligation de respecter au moins une quatorzaine de jours d'isolement à domicile, voire plus dans certains cas.
 
Troisième niveau : l’ARS, qui va appeler régulièrement les personnes contaminées et les personnes contact pour vérifier auprès d'elles que tout se passe bien à domicile pendant les périodes d'isolement indispensable.
 
L’ARS procèdera également aux investigations des situations complexes et des cas regroupés en collectivités pour repérer précocement et limiter la formation de cluster.

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Dengue : Toutes les communes concernées ; plus d'hospitalisations que l'an passé

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L’épidémie de dengue poursuit sa progression et toutes les communes de l’île sont concernées. Le nombre de cas hospitalisés est également plus important que l'an passé. Le point de l'ARS et la préfecture :
Dengue : Toutes les communes concernées ; plus d'hospitalisations que l'an passé

Bien que la majorité des cas reste localisée dans le Sud, particulièrement à Saint-Pierre, l’épidémie de dengue poursuit sa progression vers l’Ouest et toutes les communes de l’île sont concernées. Par ailleurs, le nombre de cas hospitalisés est également plus important en 2020 qu’en 2019. L’interconnexion en cours des bases de données des laboratoires ne permet pas de disposer de chiffres définitifs des cas confirmés sur la période du 11 au 17 mai .

Les équipes de lutte anti-vectorielle de l’ARS et du SDIS poursuivent leurs interventions jour et nuit en intégrant les mesures barrières contre la diffusion du Covid. Ces opérations de traitement sont indispensables pour lutter contre l’épidémie, accompagnées par la mobilisation active des Réunionnais au quotidien. La préfecture de La Réunion et l’ARS rappellent à la population l’importance des mesures de prévention essentielles pour lutter contre la dengue : consulter rapidement un médecin en cas de symptômes, se protéger des piqûres de moustiques et continuer à se protéger même malade pour protéger ses proches, et éliminer les gîtes larvaires à son domicile.

Situation épidémiologique au 18 mai 2020 (données de la Cire OI, Santé Publique France)

La dengue circule dans toute l’île depuis plusieurs semaines.

La majorité des cas reste toujours localisée dans le Sud (59%) et le nombre de cas poursuit son augmentation vers l’Ouest, notamment à Saint-Leu et à Saint-Paul.

Dans l’est, le nombre de cas poursuit son augmentation à Saint-Benoît.

Par ailleurs, le nombre de cas rapportés à Saint-Denis est en augmentation.

Les principaux regroupements de cas (foyers de dengue) se situent à :

Région Sud

• Saint-Louis (La Chapelle, La Ferme, Lotissement Leclerc, Plateau Goyaves, Cité Cocos, Petit Bon Dieu, Kerveguen, Savignan, La Rivère, Les Canots, Pont Neuf, Le Ruisseau, Roches Maigres, Le Bois de Nèfles et Le Ruisseau Terres rouges, )

• Saint-Pierre (Bassin Bœuf, Terre Sainte, La Vallée, Ravine Blanche, Concession, Bois d’Olives, Sainte Céline, Mont Verts les Bas, La Cafrine, Basse Terre les Bas)

• Les Avirons (La Croix, Fond Maurice, Bois de Nèfle Cadet, Barouty)

• L’Etang Salé (Les Canots, La Plaine, Pied des roches, L’Etang Salé les Bains)

• Saint-Joseph (Les Lianes)

• Le Tampon (La Chatoire, les 400, Trois Mares, Le Dassy)

Région Ouest

• Saint-Paul (La Saline, Fleurimont, L’étang, La Grande Fontaine, La Plaine, L’ermitage les Bains)

• La Possession (St Laurent, Camp Magloire, Centre-Ville)

• Saint-Leu (Butor,L’Etang, Centre-Ville, Grand Fond, le Chemin Dubuisson, Stella, Le Portail)

• Le Port (Rivière des Galets, Parc Boisé, Mondon, Lotissement Cotur, La Petite Pointe, Titan)

Région Nord

• Sainte-Marie (Grande Montée, La Confiance les Bas)

• Saint-Denis (La Petite Ile, La Bretagne, Sainte Clotilde, Bois de nèfles)

• Sainte-Suzanne (Bel Air, Quartier Français)

Région Est

• Saint-André (Lotissement Satec, La Cressonnière, Maison Valliamé, les Yucas, Milles Roches, Maison Valliamé)

• Bras Panon (Rivière du Mât, Rivière des Roches, les Avocatiers)

• Saint-Benoit (Sainte Anne, Petit Saint Pierre, Centre-Ville, Butor, Bras Canot, Bras Fusil)

Afin de limiter la propagation du virus, les équipes de l’ARS et du SDIS continuent leurs interventions sur le terrain jour et nuit, en appliquant les mesures barrières contre la diffusion du Covid. Ces opérations de traitement sont aujourd’hui indispensables pour lutter contre l’épidémie, accompagnées par la mobilisation active des Réunionnais au quotidien.

Recommandations pour lutter contre la dengue

•    Se protéger des piqûres de moustique (répulsifs, moustiquaires, vêtements longs, diffuseurs), et continuer à se protéger même malade pour ne pas contaminer son entourage

•    Vider tout ce qui peut contenir de l’eau à son domicile (éliminer les gîtes larvaires) : soucoupes et petits objets, vérification de l’écoulement des gouttières, respect des jours d’enlèvement des déchets, abriter les pneus

•    Consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes : fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires/articulaires, nausées, vomissements ou fatigue.

Appelez votre médecin avant de vous rendre à son cabinet médical : il décidera avec vous de la meilleure prise en charge (consultation au cabinet ou à distance) et vous orientera vers un laboratoire d’analyses médicales pour confirmation du diagnostic de la dengue.


Dengue : Toutes les communes concernées ; plus d'hospitalisations que l'an passé

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La Clinique Saint-Vincent réquisitionnée pour accueillir des patients mahorais atteints du Covid

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La Clinique Saint-Vincent réquisitionnée pour accueillir des patients mahorais atteints du Covid
La solidarité régionale continue de jouer à plein en faveur des Mahorais atteints du Coronavirus. 

Selon nos informations, la clinique Saint-Vincent située rue de Paris à Saint-Denis s'apprête à accueillir les cas Covid en provenance de Mayotte, dans le cadre du cordon sanitaire entre nos deux départements. La clinique Saint-Vincent dispose de 23 lits de réanimation.

La situation sanitaire s'aggrave en effet de jour en jour à Mayotte qui n'a toujours pas atteint son pic épidémique avec, à ce jour, 1419 cas confirmés.

Depuis plus de deux semaines, un pont aérien a été mis sur pied pour les evasan de cas Covid de Mayotte vers La Réunion. 

En ce 19 mai, sept patients ont bénéficié d’une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale. Parmi eux, trois nécessitent une prise en charge en service de réanimation. 

Cette solidarité se matérialise également sur un autre plan jusque-là peu activé durant les deux mois de confinement puisqu'elle formalise encore un peu plus la coopération entre le secteur public et privé, la clinique Saint-Vincent appartenant en effet au groupe Clinifutur. 

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Les FAZSOI réceptionnent 1 886 cartons de masques et protections sanitaires

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1 886 cartons ont été récupérés par la division logistique (DIVOL) des FAZSOI. Un deuxième avion en provenance de métropole est arrivé le 16 mai dernier. Une partie des masques et protections sanitaires a été stockée dans les entrepôts des FAZSOI.
Les FAZSOI réceptionnent 1 886 cartons de masques et protections sanitaires
Le 16 mai 2020, un deuxième avion en provenance de la métropole a atterri à l’aéroport Rolland Garros avec à son bord une nouvelle livraison de masques et de protections sanitaires commandés par la Région Réunion et l’agence régionale de santé (ARS). Après un passage obligatoire par la douane, se sont plus de 222 m3 que les personnels du service de soutien de la direction du commissariat outre-mer (DICOM) ont réceptionné avant d’en laisser la gestion au régiment du service militaire adapté de La Réunion (RSMA-R) et aux forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI).
Au total, 1 886 cartons ont ainsi été récupérés par la division logistique (DIVOL) des FAZSOI : une partie étant composée de matériel sanitaire, le reste étant des masques chirurgicaux et jetables.
Afin de répartir au mieux une telle quantité, les volontaires techniciens (VT) du RSMA de Saint- Pierre et de la compagnie stationnée au quartier Ailleret de Saint-Denis sont venus ce mardi matin afin de charger dans 4 de leurs camions, un certain nombre de masques et de protections sanitaires. L’autre partie de la livraison étant stockée dans les entrepôts des FAZSOI, au DA – 181. Un désengagement des actions dans le cadre de Résilience par les forces armées de La Réunion s’opèrera progressivement dans les semaines à venir.

Les FAZSOI réceptionnent 1 886 cartons de masques et protections sanitaires

Les FAZSOI réceptionnent 1 886 cartons de masques et protections sanitaires

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Vidéo - Pris en flagrant délit de makoterie : Un riverain lui fait ramasser ses déchets

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Un homme a été pris en flagrant délit hier soir à St-Pierre alors qu'il déversait ses gravats dans la nature. La scène a été filmée par un riverain.
Vidéo - Pris en flagrant délit de makoterie : Un riverain lui fait ramasser ses déchets
Il pensait pouvoir, en toute impunité, déverser ses gravats de chantier dans la nature. L’homme a finalement été stoppé net dans son élan par un riverain en colère. Muni de son téléphone portable, ce dernier a filmé la scène entièrement. 

Le contrevenant a fini par avouer son irresponsabilité et son délit.

"Y a des déchèteries pour ça, des gens paient des impôts pour ça", a tempêté le riverain qui lui a demandé de ramasser les gravats déjà déversés.  Après s’être excusé, l’homme s’est exécuté.

L'abandon de déchets est puni de 150 euros d'amende minimum. 


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Fédération Française de Danse : " Il convient aujourd'hui d'être patient "

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Le président de la Fédération Française de Danse - Comité Régional de La Réunion s’exprime sur la reprise de l’activité dans ce contexte de déconfinement progressif.
Fédération Française de Danse :
En qualité de Président de la Fédération Française de Danse - Comité Régional de La Réunion ayant son siège au CROS de Sainte-Clotilde, je souhaiterais apporter quelques précisions fondamentales et fiables quant à la reprise future des activités de DANSE, au vu de la situation sanitaire actuelle.

En préambule, je voudrais préciser que la Fédération de Danse, que je représente ici sur l'île, est l'UNIQUE instance nationale officielle agréée et délégataire du Ministère de la Jeunesse et des Sports, et soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication.

A ce double titre, la Fédération Française de Danse travaille avec le CNOSF, interlocuteur privilégié du mouvement sportif pour les pouvoirs publics, afin d’œuvrer à la reprise des activités artistiques et sportives sur les territoires français et domiens. C'est à ce niveau que se situent les enjeux majeurs pour préparer l'avenir de la DANSE.

Grâce à la multiplication des échanges, des réunions de travail régulières et des séances importantes de concertation hebdomadaire auprès de ces grandes entités étatiques, la Fédération Française de Danse est écoutée et prise en considération, au même titre que les fédérations d'athlétisme, de natation, de football, de boxe, etc. Le prochain rendez-vous important avec le ministère des Sports est prévu ce mardi 19 mai et concernera une éventuelle reprise des activités DANSE en salle. Mme la Ministre Roxana MARACINEANU a été sensibilisée sur les importantes difficultés que rencontrent les structures privées et associatives de la FFDanse. Pour rappel, cet organisme a mis en place dès le mois d’avril, un fond fédéral de solidarité pour soutenir ses clubs et écoles de danse affiliés, ainsi que ses danseuses et danseurs de haut niveau.

Si nos responsables de la FFDanse dûment mandatés, travaillent avec efficacité et pragmatisme à cette sortie de crise nous sommes au regret de constater que d'autres officines tentent malheureusement d'exister par une présence médiatique intempestive, se préoccupant plus de leurs problématiques financières que de la dimension sanitaire bien plus complexe quand nous interagissons avec l'humain.

Il convient pourtant aujourd'hui d'être patient et de laisser agir paisiblement les véritables acteurs fédéraux. Le Pôle santé de la FFDanse et les professionnels de ce secteur travaillent d'arrache pied à formuler des propositions adaptées pour la reprise d'activités de ces structures, notamment l'aboutissement d'un protocole sanitaire efficient afin d’accompagner au mieux la rentrée artistique et sportive. Ce protocole s’adaptera en fonction des prochaines évolutions de la situation sanitaire.

Comme l'a très justement dit M. Charles FERREIRA, le Président de la FFDanse : "Nous parviendrons à faire vivre, ensemble, notre passion pour la danse, toutes les danses. Prenez soin de vous."

M. Jean-Hugues VAULBERT,
Président de la Fédération Française de Danse
Comité Régional de La Réunion

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(Pierrot Dupuy) Quand l'ARS Mayotte préfère une compagnie aérienne métropolitaine à une mahoraise

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Dominique Voynet, l'ancienne ministre de l'Ecologie, est depuis janvier dernier directrice de l'ARS à Mayotte. Une nomination grâce à un gros coup de piston pour quelqu'un qui n'avait jusque là jamais dirigé un service de l'état de sa vie. Ses relations très tendues avec le préfet de Mayotte et la directrice du CHU de Mamoutzou expliquent dit-on en partie la venue d'Annick Girardin dans l'ile aux Parfums. La ministre des Outre-mer pourrait profiter de son séjour pour jeter un oeil sur le dossier de la passation de marché en passe d'être signé entre l'ARS et la compagnie aérienne Amelia pour les évacuations sanitaires entre Mayotte et La Réunion. Une compagnie métropolitaine, alors qu'Ew Air, la filiale mahoraise d'Air Austral, était dit-on moins chère et que ses avions sont cloués au sol. Sans aucune activité.
(Pierrot Dupuy) Quand l'ARS Mayotte préfère une compagnie aérienne métropolitaine à une mahoraise
A La Réunion, nous avons Martine Ladoucette rendue célèbre par ses apparitions régulières à la télévision et l'affaire des masques avariés distribués aux soignants, mais apparemment Dominique Voynet, la directrice de l'ARS Mayotte, n'est pas triste non plus.

Celle qui a été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001 sous Lionel Jospin, a abandonné la médecine et son poste d'anesthésiste réanimatrice en 1994.

Un magistral coup de piston la propulse inspectrice générale des Affaires sociales

Elle est ensuite propulsée en 2014 grâce à un magistral coup de piston au poste d'inspectrice générale des Affaires sociales, un des plus hauts grades de la fonction publique. Et pas n'importe où : à l'IGAS un des corps les plus prestigieux de l’administration, mais aussi l’un des mieux rémunérés.

Le 1er janvier dernier, elle est nommée à la tête de l'Agence régionale de santé de Mayotte. Difficile de croire que ce soit pour ses compétences puisqu'elle n'a exercé la profession de médecin anesthésiste réanimatrice qu'en pointillé, entre ses différents mandats politiques. Et qu'elle l'a abandonné depuis 1994. Il y a 25 ans !

Par ailleurs, on ne voit pas en quoi le fait d'avoir été médecin, voire même ministre de l'Ecologie, vous donne les compétences pour diriger un service comme une Agence Régionale de Santé. D'autant qu'il n'existait pas d'ARS à Mayotte avant son arrivée et qu'elle a du tout bâtir, en partant de zéro.

Des relations exécrables avec le préfet et la directrice du CHU de Mamoutzou

Voilà dressé le contexte dans lequel Dominique Voynet exerce ses fonctions. J'aurai terminé le tableau quand je vous aurai dit qu'elle a construit son ARS plus comme un ministère que comme un service décentralisé de l'Etat. Les professionnels de la santé à Mayotte ont par exemple été surpris de découvrir qu'elle avait créé un poste de directeur de cabinet, occupé par un ami venu de métropole...

Ajoutez à ça un caractère... bien trempé et vous comprendrez pourquoi les relations sont extrêmement tendues avec le préfet ainsi qu'avec la directrice du CHU de Mamoutzou. Il se murmure même que c'est l'une des raisons de la venue d'Annick Girardin dans l'ile : mettre tout ce beau monde au pas et calmer les tensions.

Le marché juteux des Evasan

Puisqu'Annick Girardin est jusqu'à demain sur place, nous lui conseillons de se pencher -à moins qu'elle ne soit déjà au courant- sur les conditions de passation du marché des évacuations sanitaires (evasan pour les spécialistes) en passe d'être signé entre l'ARS de Mayotte et la compagnie aérienne Amelia, une marque du groupe Regourd Aviation.

Le patron de Regourd Aviation est récemment venu à Mayotte dans le but de faire du département français une base arrière pour y installer à demeure un avion Embraer 145 destiné à assurer les évacuations sanitaires pour le compte des compagnies pétrolières devant prochainement prospecter le gaz et le pétrole dans le canal du Mozambique.

Mais le début des opérations est un peu plus long que prévu et pour Regourd Aviation, la crise du coronavirus à Mayotte et le nombre de malades à transporter en direction de La Réunion est vite apparu comme une opportunité à saisir. Contact est donc pris avec Dominique Voynet et ses équipes et un accord est rapidement conclu pour un coût, selon nos informations, de 200.000€ par mois, hors "variables". En quoi consistent ces "variables"? Mystère...

Pourquoi une compagnie de métropole alors que Mayotte a une compagnie aérienne clouée au sol?

Le contrat, selon nos informations, est toujours en attente des dernières signatures mais une question nous vient à l'esprit : pourquoi être allé chercher une compagnie aérienne en métropole alors que Mayotte dispose de sa propre compagnie, Ewa Air, une filiale d'Air Austral, qui dispose sur place de deux ATR 600, actuellement cloués au sol et totalement inactifs.

D'après un de nos interlocuteurs très au fait du dossier, l'explication fournie par Dominique Voynet serait que les pilotes d'Air Austral refuseraient d'assurer les Evasan. Totalement faux, nous assure-t-on.

Ce choix est d'autant plus surprenant que les prix pratiqués par Ewa Air seraient inférieurs à ceux d'Amelia.

Et pourquoi pas les avions d'Air Austral?

Et si d'aventure les ATR 600 ne convenaient pas aux desiderata de l'ARS, Air Austral peut parfaitement aménager ses Boeing 737 et 787 pour assurer les Evasan. Le premier peut transporter quatre malades en configuration "Covid" et le 787 peut en embarquer huit. Et plus si ce ne sont pas des malades Covid, comme ça semble être le cas.

Nul doute qu'Air Austral aurait été ravie de faire voler ses avions et de remplir un peu ses caisses, au lieu de les voir dépérir sur le tarmac de Gillot...


N.B : Pour vous donner une idée des magouilles liées aux nominations aux postes d'administrateurs généraux, voici ci-dessous copie d'un article publié en avril 2016 par la fondation IFRAP, un "think tank dédié à l'analyse des politiques publiques, laboratoire d'idées innovantes" alors qu'il était question de parachuter Stéphane Lardy (FO) à un poste d'inspecteur général des Affaires sociales et intitulé : Syndicats et postes publics : entre recasages et conflit d'intérêt :

C’est une nouvelle qui détonne. Le gouvernement serait sur le point de décider de parachuter l’ex-patron de la CGT, Thierry Lepaon, à la tête d’une nouvelle agence nationale de la langue française pour la cohésion sociale et par la même occasion, de nommer à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) son collègue de Force Ouvrière (CGT-FO), Stéphane Lardy. Ces différents recasages mettent en lumière le pouvoir des syndicats sur les nominations dans la haute fonction publique.

De nombreux précédents

Messieurs Lepaon et Lardy rejoignent la longue cohorte des nominations politiques au sein des postes publics convoités de la République, comme avant eux François Chérèque, ex-patron de la CFDT, nommé à l’IGAS puis à la tête de l’Agence du service civique, Jean-Christophe Le Duigou, ex-CGT, nommé au Conseil d’État après un passage au Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi qu’au Conseil d’orientation des retraites (COR) et au Conseil économique de la Nation (CEN), ou encore Luc Guyau, ex-leader de la FNSEA, nommé inspecteur général de l’agriculture, lui aussi après un passage au CESE et à la présidence du FAO sur choix du gouvernement. Par ailleurs, Thierry Lepaon est également passé par le CESE, tout comme Stéphane Lardy, qui vient tout juste d’y achever son mandat.

Thierry Lepaon devrait donc prendre la tête d’une nouvelle Agence de la langue française pour la cohésion sociale… créée spécialement pour lui et doublonnant au passage l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI). Alors pourquoi cette création ? Tout simplement parce que le poste de président de l’actuel ANLCI n’est pas rémunéré et que la centrale syndicale a besoin d’un point de chute pour son ancien leader, toujours salarié de la CGT pour la modique somme de 4.200 euros nets par mois. Selon des informations du journal Les Échos, "à fin mars, la note [finale pour la CGT, ndlr] s’élevait à 115.000 euros en salaire chargé hors treizième mois et 31.000 euros de location pour l’appartement [de fonction, ndlr] qu’il a continué à occuper jusqu’en février. Soit au total quelque 150.000 euros".

Si à terme, l’ANCLI devrait disparaitre au profit de la nouvelle agence de la langue française, les deux structures devront coexister pendant un certain temps, tout en exerçant des missions quasi-identiques puisque la future agence sera dotée de compétences élargies. La Cour des comptes estimait pourtant qu’il conviendrait "de ne pas négliger le risque de dilution de la question très spécifique de l’illettrisme au sein d’un organisme aux compétences élargies, la communication autour du sujet, et donc sa dédramatisation, étant considérées par tous les acteurs comme un facteur-clef de succès de la politique publique ». Mais surtout, la Cour rappelle que « la formule du GIP ANCLI est plus que jamais pertinente pour garantir sa cohérence".

Qui coûtent très cher

L’inspection générale des affaires sociales (Igas) est l’un des corps les plus prestigieux de l’administration, mais aussi l’un des mieux rémunérés (NDLR : ces chiffres datent de 2016) :

(Pierrot Dupuy) Quand l'ARS Mayotte préfère une compagnie aérienne métropolitaine à une mahoraise

(Pierrot Dupuy) Quand l'ARS Mayotte préfère une compagnie aérienne métropolitaine à une mahoraise

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28 022 décès liés au COVID-19 en France : Des tests pour "briser les chaines de transmission"

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Avant d'annoncer les chiffres de la situation épidémiologique en France, le professeur Jérome Salomon a, ce mardi soir, présenté la stratégie française en matière de tests pour "briser les chaines de transmission" .
 28 022 décès liés au COVID-19 en France : Des tests pour
Après l'annonce du ministre de la Santé Olivier Véran plus tôt dans la journée, le professeur Jérôme Salomon a, ce mardi soir, rappelé que "les soignants pourront bénéficier de tests sérologiques, partout en France, sur prescription à compter de la semaine prochaine". L'objectif est de savoir si il y a immunité et l'évolution de l'épidémie, a-t-il expliqué. 

Le seul test qui sera prescrit en dehors des soignants, c’est le test virologique, a également expliqué le directeur général de la Santé. Si les tests sérologiques s’effectuent par prise de sang, les tests virologiques se font par prélèvement nasal via un grand coton tige.

"Dès les premiers signes évocateurs de la maladie COVID-19, même bénins, consultez le plus rapidement possible un médecin. Si un test virologique RT-PCR vous est prescrit, faites-le sans délai, le résultat doit vous être rendu en 24 heures. En résumé, si vous vous demandez si vous avez ou pas la maladie en présence de symptômes, 48 heures plus tard vous devriez avoir la réponse par le résultat du test virologique". 

28 022 décès depuis le début de l'épidémie

Ce mardi, 18 468 personnes sont encore hospitalisées pour une infection COVID-19 (contre 21 595 il y a une semaine ) et 506 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures (contre 670 il y a une semaine). 

1 894 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation (contre 2 542 il y a une semaine). 69 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation (contre 92 il y a une semaine). Le solde reste négatif en réanimation, avec 104 malades de COVID-19 en moins par rapport à hier. 4 régions (Ile de France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 71% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 111 hospitalisations (-3 // hier), dont 23 en réanimation. 

Depuis le début de l’épidémie, 99 258 personnes ont été hospitalisées, dont 17 564 en réanimation. 62 563 personnes sont rentrées à domicile. Depuis le 1er mars, nous déplorons 28 022 décès liés au COVID-19 (- 217 suite à une erreur de double compte dans plusieurs EHPAD), 17 714 décès dans les hôpitaux et 10 308 (- 342) décès dans les établissements sociaux et médicosociaux.

A l'approche d'un week-end prolongé pour certains, le professeur Salomon a appelé à "la vigilance et la responsabilité" de chacun.  "Le virus est encore là, il est dangereux et meurtrier. Le risque de reprise et de propagation épidémiques ne sont liés qu'à nos comportements". 


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NextRadioTV (BFM/RMC) prépare l'après Covid et coupe dans ses effectifs

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NextRadioTV, maison-mère de BFMTV et RMC, qui anticipe un écroulement des recettes publicitaires, va couper dans ses effectifs - BERTRAND GUAY / ©AFP

(AFP)

Une première victime économique du Covid dans l'audiovisuel: NextRadioTV, maison-mère de BFMTV et RMC, qui anticipe un écroulement des recettes publicitaires, va couper dans ses effectifs et réduire la voilure dans le sport et le divertissement.

Dans un "plan de transformation et de reconquête post-Covid" présenté aux représentants syndicaux mardi lors d'un CSE, le groupe prévoit de diviser par deux le recours aux intermittents, aux pigistes et aux consultants et "mutualiser les fonctions supports".

Le plan social, qui sera détaillé "dans les prochaines semaines", "débuterait par une phase de volontariat; les licenciements contraints n’interviendraient que si le nombre de volontaires était insuffisant", indique un communiqué, sans préciser le nombre de départs visés.

Le groupe, qui emploie plus de 1.600 personnes (ETP), souligne que ses effectifs ont augmenté de plus de 50% ces six dernières années.

"Notre objectif sera de limiter autant que possible l'impact sur les postes en CDI et de poursuivre l'excellence éditoriale, tout en développant les compétences technologiques et les forces commerciales, essentielles à NextRadioTV", précise-t-il.

Si les audiences télé, et notamment celles de l'information, ont atteint des records pendant la crise, les recettes publicitaires n'ont pas suivi et leur écroulement risque d'être durable.

"Cette crise économique majeure dans laquelle le pays est entré aura des impacts considérables sur les entreprises, l'emploi et la consommation et donc durablement sur les recettes publicitaires, principale source de revenus du NextRadioTV", prévient-il.

Alors que le secteur publicitaire s'attend à perdre quasiment un quart de sa valeur cette année, NextradioTV entend aussi économiser sur le sport. 

Son bouquet sportif, lancé en 2016 sous le nom SFR Sport puis rebaptisé RMC Sport, avait réussi à séduire 2 millions d'abonnés grâce à l'acquisition de droits prestigieux : la Premier League anglaise, puis la Ligue des champions et la Ligue Europa.

Mais avec l'annulation des matches pour cause de coronavirus, le nombre d'abonnés aux 5 chaînes du bouquet a baissé (le groupe ne communique pas la base d'abonnés actuelle). RMC Sport News, dédiée à l'information sportive, en a fait les frais et s'arrêtera début juin.

-Plus d'athlétisme et de tennis -

Le groupe annonce "l'arrêt progressif des compétitions sportives notamment d'athlétisme, d’équitation et de tennis". "Le marché des droits et de la Pay TV, imprévisible et inflationniste, impose de revoir rapidement et largement l'organisation de nos structures de Pay TV", souligne-t-il.

Quant aux droits du foot, le groupe, qui détient les droits de la Ligue des champions et de la Ligue Europa jusqu'en juin 2021, veut attendre de voir si les abonnés suivront à la reprise des compétitions.

NextRadioTV entend aussi "réévaluer toute la politique d’acquisition et de production des chaînes de divertissement dont les coûts ont été multipliés par trois ces cinq dernières années". La chaîne MyCuisine ne diffuse plus depuis fin avril. Sont aussi concernées RMC Découverte, RMC Story et la chaîne de séries et de cinéma Altice Studio.

Cette dernière, dont l'ambition était d'investir dans la création française et européenne, n'a pas pu trouver de partenaire pour exister dans ce milieu hautement concurrentiel dominé par les plateformes type Netflix.

Le groupe déplore d'ailleurs une "concurrence des plateformes à la fois inéquitable et d'une ampleur encore sous-estimée", alors que la loi audiovisuelle, censée rééquilibrer les rapports de force, a été repoussée avec la crise sanitaire.

Avec ce virage stratégique, NextRadioTV entend accélérer dans le numérique, le replay et les "services associés", qui permettent aux chaînes de facturer les opérateurs. Il souhaite investir dans les podcasts, la donnée, et poursuivre le développement de l'info locale.

Ce recentrage intervient dans un contexte de restructuration plus large de la branche médias d'Altice France: sortie de l'activité presse avec la reprise de L'Express par Alain Weill et la cession de Libération à une fondation, et nouveau management avec la nomination en janvier d'Arthur Dreyfuss, un proche de Patrick Drahi, le grand patron du groupe.

Séverine ROUBY



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Quand des trompettes s'invitent dans la solitude d'un Ehpad

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Un musicien de l'Orchestre de chambre de Paris joue pour les résidents de l'Ehpad Hérold, le 18 mai 2020 à Paris - Philippe LOPEZ / ©AFP

(AFP)

Derrière les vitres de l'établissement où elles sont confinées depuis deux mois, une dizaine de personnes âgées regardent, parfois en esquissant un furtif sourire, les deux trompettistes venus apporter un peu de "soleil".

Au coeur du jardin de l'Ehpad Hérold dans le 19e arrondissement de Paris, Jean-Michel Ricquebourg et Adrien Ramon, de l'Orchestre de chambre de Paris, ont joué lundi du Bach, une polka et même la chanson de Joe Dassin "Les Champs-Elysées" à bonne distance des résidents de cet établissement pour personnes âgées dépendantes coupés du monde extérieur depuis deux mois.

Une infirmière masquée et une résidente à ses côtés semblent battre la mesure au son des trompettes et on applaudit après chaque morceau. 

"Nous avions très envie de venir leur apporter un peu d'évasion, de divertissement qui leur manque en cette période de grande solitude", explique à l'AFP M. Ricquebourg.

Il s'agit d'une initiative de l'Orchestre de chambre de Paris qui souhaite se tourner vers les plus isolés en organisant des mini-concerts pour les résidents des Ehpad, durement touchés par l'épidémie du coronavirus et des Centres hospitaliers universitaires (CHU). 

Alors qu'une salle de concert, "on la touche, on la respire", dit le trompettiste, l'exercice ici a ses limites, les musiciens pouvant à peine distinguer le visage des résidents installés derrière des vitres et des stores, sur plusieurs étages.

"C'est assez difficile de jouer... on ne peut pas échanger, il n'y a pas de regard, pas de complicité... mais on pense quand même qu'on aura apporté un peu de bonheur, un peu de divertissement, un peu de soleil dans leur coeur et dans leurs yeux", ajoute le trompettiste.

Il a dû adapter les morceaux, écrits pour orchestre ou pour grand ensemble, en faisant des arrangements pour trompettes pour l'ouverture de la "Water Music" de Haendel, "la Marche des Mariés" de Haydn, "La Marche religieuse" de Glück ou encore "La Valse" de Chostakovich.

Anne-Marie Carré, 69 ans, résidente depuis deux ans, est ravie: "On ne sort pas, on est coincé... Le concert, c'est beau à écouter (...) moi j'ai adoré, je voudrais bien que ça continue". 

Elle se rappelle un instant son confinement qui la "rend triste... je ne peux même pas aller voir mes enfants".

"C'est un moment magique pour eux, on sort d'une période extrêmement anxiogène... Cela fait deux mois qu'ils sont essentiellement en chambre toute la journée", affirme Vincent Werbrouck, directeur de l'Ehpad.

"Un peu de musique comme on dit ça adoucit les moeurs, c'est vraiment ça (...) on revient à la vie d'avant", dit le responsable de l'établissement où la moitié des résidents ont été infectés mais où aucun symptôme n'a été constaté depuis un mois.

Beaucoup de résidents ont arrêté de s'alimenter avec le confinement, certains le vivant comme un abandon de leurs proches.

"Dans l'après-midi qui va suivre le concert, on va voir qu'ils vont mieux (se porter), et être beaucoup moins réticents à beaucoup de choses. Par contre, dès le lendemain, c'est la morosité qui revient; c'est compliqué", nuance M. Werbrouck.

"Il va falloir qu'on multiplie ces initiatives pour qu'ils retrouvent un moral au beau fixe", avance-t-il.

Colin BERTIER



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Covid-19: Si, la question des masques était déjà dans le débat public "début mars"

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Patrick Pelloux à Paris le 9 septembre 2019 - ERIC FEFERBERG / ©AFP

(AFP)

"Au début du mois mars et encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait des masques", a déclaré Emmanuel Macron à BFMTV. C'est faux: des syndicats de médecins et de personnels médicaux se sont publiquement inquiété des quantités disponibles et de leur approvisionnement.

Voici la phrase complète: "Ayons collectivement l'honnêteté de dire qu'au début du mois mars et encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait des masques, parce que nous n’aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ceux-ci pour les soignants". 

"Ce n'est pas vrai, dès le début (de l'épidémie), il y avait cette demande", a déclaré mardi à l'AFP Patrick Pelloux, président de l'association des urgentistes de France.  

"Les médecins libéraux sont en première ligne pour prendre en charge des patients suspects ou atteints du coronavirus (...) ils n'ont bénéficié d'aucun matériel de protection lors de l'examen des patients (masques adaptés, tuniques de protection)", alertait le 26 février le syndicat "Jeunes Médecins". 

"L'imminence d'une épidémie de coronavirus nécessite la mobilisation de tous les professionnels (...) les généralistes ont besoin des équipements nécessaires à leur propre protection (masques FFP2, solutés hydroalcooliques, lunettes, etc...)", réclamait le 2 mars le syndicat de généralistes MG France.

"Nous continuons à exiger l'envoi dans nos cabinets de masques FFP2 de toute urgence, avant de se retrouver débordés par l’épidémie", demandait la Confédération des Syndicats Médicaux Français (médecins libéraux), sur son site le 28 février.

Le 18 mars, un document de l'Assurance Maladie précise que les généralistes recevront 18 masques FFP2 (qui offrent un plus haut niveau de protection) par semaine.

Autres exemples: le 3 mars, Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (regroupant les principaux acteurs privés des EHPAD) explique à l'AFP que "les professionnels du secteur restent inquiets quant à une possible pénurie de  masques de protection". Trois jours plus tard, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers publie un sondage interne affirmant que "78% des infirmières des hôpitaux, cliniques et EHPAD, sont confrontées à un manque de masques FFP2".

Contacté mardi par l'AFP, l’Élysée explique qu'Emmanuel Macron évoquait les "masques grand public" (en tissu) "pour lesquels le gouvernement a mobilisé les industriels français du textile dès le mois de mars".

- "Jamais en rupture" -

Une autre phrase du président a déclenché de vives critiques, notamment de l'opposition. "Il y a eu une doctrine restrictive (...). Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c'est qu’il y a eu des manques, qu’il y a eu des tensions, c’est ça qu’il faudra regarder pour le corriger et pour prévenir", a-t-il déclaré. 

S'il est vrai que la France ne s'est jamais retrouvée sans aucun masque, entre sa production et ses importations, le stock d’État au début de l'épidémie ne comprenait que "117 millions de masques chirurgicaux pour adultes" et "aucun stock stratégique" en FFP2, avait détaillé le 21 mars le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'un point presse. 

L’État avait annoncé le 3 mars la réquisition de "tous les stocks et la production de masques de protection" pour les distribuer aux soignants et malades et lancé de vastes commandes, notamment en Chine, pour tenter de combler ces manques. Toutefois le Syndicat national des professionnels infirmiers affirmait le 7 avril sur la foi d'une enquête en ligne, que plus de la moitié des infirmiers (53%) avaient "constaté un manque" de masques chirurgicaux et plus des trois-quarts (81%) de modèles FFP2.

Le 21 avril, le syndicat national des anesthésistes-réanimateurs déclarait dans un communiqué que "l'accès aux masques chirurgicaux s'amélior(ait)", mais n'était "pas encore possible partout".

"Aujourd'hui, à la date du 19 mai, pour le Samu c'est tendu mais les besoins sont globalement couverts", explique M. Pelloux, qui juge la situation "plus tendue en réanimation". 

Le 8 mai, le ministère de l’Économie a déclaré que l'approvisionnement par semaine en France en masques (à usage unique et réutilisables), devait atteindre les 200 millions par semaine à la date du déconfinement le 11 mai. 



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Coronavirus: 6 cas positifs, la Premier League limite la casse

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La première vague de tests de dépistage du coronavirus dans les clubs du championnat de foot anglais a identifié six cas positifs sur 748 échantillons, un résultat plutôt encourageant alors que les craintes étaient vives - Isabel Infantes / ©AFP

(AFP)

La Premier League un peu plus proche d'une reprise? La première vague de tests de dépistage du coronavirus dans les clubs du championnat de foot anglais a identifié six cas positifs sur 748 échantillons, un résultat plutôt encourageant alors que les craintes étaient vives. 

"La Premier League peut confirmer aujourd'hui que 748 joueurs et membres de l'encadrement ont été testés dimanche et lundi. Sur ces (échantillons), six se sont révélés positifs", a indiqué l'organisateur du Championnat d'Angleterre dans un communiqué.

Autre point important, ces six personnes infectées sont regroupées dans trois des vingt équipes de l'élite seulement, ce qui réduit a priori la propagation possible du coronavirus.

La Premier League n'a pas révélé les clubs ou les personnes touchées, mais le club de Burnley a confirmé dans la soirée que son entraîneur adjoint Ian Woan avait été testé positif dimanche, sans présenter de symptômes du Covid-19.

"Ian va maintenant s'isoler pour une période de sept jours, et sera testé à nouveau la semaine du lundi 25 mai", selon le club.

- Des joueurs pas toujours irréprochables -

"Les joueurs ou membres des staffs testés positifs vont maintenant s'auto-isoler pendant sept jours", conformément au protocole médical mis en place, promet la Premier League.

"C'est une proportion incroyablement basse", a immédiatement réagi sur Twitter John Cross, le chef du service football du quotidien The Mirror, avec un soulagement qui traduit bien les craintes existantes.

Avec 0,8% de cas positifs, la Premier League s'en sort honorablement face à l'Allemagne, par exemple, qui, avec 10 cas positifs sur 1.724 tests chez les 36 équipes de première et deuxième divisions, affichait 0,6% d'échantillons positifs.

Mais il faut prendre en compte que l'Allemagne fait partie des meilleurs élèves en matière de gestion de la pandémie en Europe, quand le Royaume-Uni affiche, lui, le deuxième pire bilan mondial au nombre de morts avec plus de 33.000 décès.

En outre, depuis l'interruption du championnat début mars, les journaux anglais se sont régulièrement délectés des frasques de joueurs qui, tout en appelant le public à respecter les mesures de distanciation sociale et à rester chez eux pour ménager les services de santé, n'en ont parfois fait qu'à leur tête.

Ces résultats, qui interviennent au lendemain du feu vert donné par les 20 clubs de l'élite anglaise à la reprise des entraînements par petits groupes et en continuant de respecter des précautions importantes, semblent donc une bonne nouvelle pour la Premier League.

Ils ne constituent en tout cas pas un revers dans l'optique du "Project Restart", le projet de reprise de la compétition pour disputer les 92 rencontres restantes de la saison.

- Craintes persistantes -

Les clubs anglais sont actuellement en discussions poussées avec le gouvernement et les autorités sanitaires pour mettre au point le protocole qui permettrait de passer prochainement à des entraînements complets avec contacts.

Les premiers matches encore à jouer pourraient alors se tenir dans la seconde moitié de juin et le rideau pourrait tomber fin juillet ou tout début août sur l'exercice en cours.

Pour cela, il faudra cependant une exécution presque sans faille et qu'aucune mauvaise surprise ne vienne faire dérailler ce plan, car les craintes restent vives y compris chez certains joueurs.

L'attaquant et capitaine de Watford, Troy Deeney, a ainsi annoncé mardi qu'il avait refusé de retourner s'entraîner avec son club.

"Mon fils a 5 mois et il a des difficultés respiratoires. Je ne veux pas le mettre en danger", a expliqué le joueur.

"On va être testés et on sera dans un environnement très sûr, mais il suffit d'une seule personne (contaminée) dans le groupe. Je ne veux pas ramener ça à la maison", a-t-il argumenté.

Frédéric HAPPE



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Affaire Ramadan: une expertise psy décrit "l'emprise" des principales accusatrices

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L'islamologue suisse Tariq Ramadan photographié le 30 août 2019 près du Palais de Justice de Paris  - Martin BUREAU / ©AFP

(AFP)

Un expert psychiatre saisi par la justice a estimé que les principales accusatrices de Tariq Ramadan ont, en partie sous "emprise", accepté d'avoir des relations intimes avec l'islamologue mais n'ont pas consenti aux actes sexuels d'une "extrême violence" qu'il leur a fait subir.

Les juges d'instruction parisiens, qui ont mis en examen l'islamologue suisse pour les viols de quatre femmes, avaient demandé à un expert judiciaire réputé, le docteur Daniel Zagury, de déterminer si les liens instaurés par Tariq Ramadan avec elles relevaient "d'une relation d'emprise".

Après deux ans et demi d'investigations, le débat sur cette notion s'est imposé au coeur de ce dossier dans lequel les accusatrices ont parfois été mises en difficulté par la révélation d'échanges avec M. Ramadan, jugés "ambivalents" par les enquêteurs.

Dans ses conclusions, consultées mardi par l'AFP, l'expert estime que cette dimension d'emprise, vivement contestée par la défense, se retrouve dans les relations nouées avec les deux principales plaignantes, Henda Ayari et une femme surnommée Christelle, qui dénoncent avoir été violées respectivement en 2012 et en 2009.

Cette dimension "éclaire essentiellement la phase postérieure aux faits, rendant compte de l'ambivalence des sentiments et réactions et de la persistance du lien dans la durée". Concernant Mme Ayari, "pour la phase antérieure, il convient de considérer également l'intensité des sentiments amoureux qui l'ont amenée à consentir à une relation sexuelle", poursuit-il.

L'expert estime par ailleurs qu'"il serait erroné de considérer que seule l'emprise a conduit [Christelle] à consentir à une rencontre sexuelle".

- "Extrême violence" -  

Mais pour les deux femmes, il conclut, à l'identique:  "Ce à quoi elle n'a pas consenti, c'est aux actes qu'elle décrit comme un mélange d'extrême violence et d'absence de considération pour son propre désir et sa dignité".

Concernant une troisième plaignante, une femme de 37 ans apparue l'an dernier dans l'enquête, l'expert note que "si emprise il y a eu, c'est celle de l'état amoureux de X qui a vite cédé devant le constat de l'écart entre ses attentes et la nature de celles de Monsieur Ramadan".

"C'est d'un autre ordre qu'un viol physique, (...) il y a un viol moral", avait expliqué cette femme aux enquêteurs au sujet de ses deux rencontres avec le prédicateur en mars 2016 à Paris.

Les avocats de M. Ramadan n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour réagir.

"C'est une démonstration magistrale, scientifique et implacable qui vient corroborer ce que le dossier dit depuis maintenant deux ans et demi et qui explique les accusations portées par les plaignantes", a réagi Me Eric Morain, avocat de Christelle.

Pour l'un des avocats de Mme Ayari, Me Jonas Haddad, "cette expertise vient caractériser l'emprise instaurée par M. Ramadan", et donc établir "la contrainte" qui constitue la définition pénale du viol.

"Elle intervient dans un climat délétère puisque ma cliente a encore été agressée la semaine dernière par un partisan de Ramadan", a-t-il ajouté.

Pour retenir la qualification de viol, punie jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle voire 20 ans en cas de circonstances aggravantes, les juges doivent démontrer que les pénétrations sexuelles ont été imposées "par violence, contrainte, menace ou surprise", selon le code pénal.

Si la jurisprudence reconnaît dans certains cas l'existence d'une "contrainte morale", elle reste difficile à prouver et fait l'objet d'âpres batailles judiciaires.

Lors de son dernier interrogatoire le 14 février, Tariq Ramadan a lui-même accusé les juges d'instruction d'être sous "emprise politique".

Après avoir nié toute relation extraconjugale, le prédicateur a dû changer de version face aux abondantes correspondances sexuelles exhumées par les enquêteurs. Il plaide désormais des "relations de domination", rudes mais "consenties".

Benjamin LEGENDRE



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