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Que doit-on attendre du discours d’Emmanuel Macron?

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Le chef de l’État doit s’adresser ce dimanche aux Français. Le président de La République doit évoquer les sujets d’urgence liés au Covid-19, et notamment sur la troisième étape du confinement prévue le 22 juin et ses enjeux. Une allocution qui tombe en pleine polémique autour des violences policières et du racisme.
Que doit-on attendre du discours d’Emmanuel Macron?
C’est encore à nouveau d’équilibriste que le président de la République va devoir se livrer ce soir face aux Français. Au lendemain d’une journée qui aura vu une manifestation contre les violences policières et le racisme précéder une autre des policiers suite aux annonces du ministre de l’Intérieur, Emmanuel Macron sait qu’il ne peut se permettre la moindre erreur de communication. Christophe Castaner avait annoncé trop rapidement des sanctions à l'encontre de policiers en cas de "soupçon avéré" de racisme, provoquant leur colère, avant de reconnaître une erreur. Depuis, la colère au sein des forces de l’ordre est forte.

D’autant que cette tension sociale n’est pas l’ordre du jour de l’allocution présidentielle. Le président doit avant tout s’exprimer sur les sujets d’urgence liés à la crise Covid-19. Emmanuel Macron donnera les contours du déconfinement prévu le 22 juin. Ainsi, la réouverture des restaurants en Ile-de-France, l’assouplissement des règles dans les écoles et la levée de l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes devraient être à l’ordre du jour, d’autant que le Conseil d'État, saisi en référé, a rétabli samedi la liberté de manifester. 

Pour le chef de l’État, ce discours est l’occasion de revenir sur sa gestion de la crise, dont il n'a guère tiré de bénéfices politiques, sa cote de popularité continuant de baisser à l'inverse de celle du Premier ministre Édouard Philippe. Un remaniement est dans l'air, après le second tour des municipales le 28 juin.

Cette allocation doit offrir au président de se projeter sur l’après-Covid. Car les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire ne l’attendront pas.

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Un suspect noir tué à Atlanta: la cheffe de la police démissionne

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Manifestation en hommage à George Floyd, le 7 juin à Atlanta
 - Chris Graythen / ©AFP

(AFP)

La cheffe de la police d'Atlanta a démissionné samedi après qu'un policier a mortellement blessé un suspect lors d'une tentative d'arrestation, et des manifestations ont éclaté pour protester contre ce nouveau décès d'un Afro-Américain victime de la police.

Des centaines de manifestants ont bloqué une autoroute et ont incendié le restaurant fast food Wendy's près duquel Rayshard Brooks, 27 ans, a été abattu lors d'une confrontation avec la police, ont rapporté les médias locaux.

La maire d'Atlanta, Keisha Lance Bottoms, dont le nom a été avancé comme une possible colistière du démocrate Joe Biden pour l'élection présidentielle de novembre, a annoncé la démission d'Erika Shields, qui dirigeait la police de la ville depuis plus de 20 ans.

"En raison de son désir qu'Atlanta soit un modèle de ce qu'une réforme significative devrait être dans tout le pays, Erika Shields a présenté sa démission immédiate de cheffe de la police", a dit la maire dans des déclarations télévisées.

Les faits se sont produits vendredi soir à Atlanta, capitale de l'Etat de Géorgie.

Ils surviennent alors que de nombreuses manifestations contre les violences policières et contre le racisme ont lieu depuis des semaines aux Etats-Unis et dans d'autres pays, à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain mort asphyxié par un policier à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis.

Selon un rapport officiel, Rayshard Brooks, un homme noir âgé de 27 ans, s'était endormi dans sa voiture sur l'allée du drive-in du restaurant Wendy's, et des employés de l'établissement ont appelé la police parce que son véhicule bloquait les clients.

L'homme était alcoolisé et a résisté lorsque la police a voulu l'arrêter, indique le rapport du Georgia Bureau of Investigation (GBI).

Les images de surveillance vidéo montrent "qu'au cours d'une lutte physique avec les agents, Brooks s'est emparé du Taser de l'un des agents et a pris la fuite", selon le rapport.

"Les agents ont poursuivi Brooks à pied et pendant la poursuite Brooks s'est retourné et a pointé le Taser vers l'agent. L'agent a utilisé son arme, touchant Brooks", indique le document.

Rayshard Brooks a été transporté dans un hôpital et a été opéré mais il est décédé peu après, déclare le rapport, qui ajoute qu'un agent a été blessé.

Le policier qui a tiré, identifié comme Garrett Rolfe, a été renvoyé de la police d'Atlanta, et un deuxième policier a été affecté à des tâches administrative, selon la chaîne ABC News.

Un avocat agissant au nom de la famille de la victime, Chris Stewart, a condamné cet usage disproportionné de la force.

"En Georgie, un Taser n'est pas une arme mortelle, c'est la loi.(...) Il y avait d'autres options que de lui tirer dans le dos", a-t-il déclaré aux journalistes.

"Des renforts allaient arriver, deux minutes plus tard je crois. Il aurait été facile de l'encercler et de l'arrêter. N'aviez-vous pas d'autre choix que de le tuer?", a-t-il lancé.

Rayshard Brooks était père de quatre enfants, a-t-il ajouté, et avait célébré le jour même le 8ème anniversaire de sa fille.

Sa mort est le 48ème cas de fusillade impliquant un policier sur lequel le GBI enquête depuis le début de cette année, selon le Atlanta Journal-Constitution. Quinze de ces fusillades ont été mortelles.



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Coronavirus: l'épidémie rebondit en Chine au moment où l'Europe rouvre ses frontières

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Des policiers chinois bloquent le 13 juin 2020 l'entrée au marché Xinfadi à Pékin, fermé après la découverte de cas de coronavirus - GREG BAKER / ©AFP

(AFP)

La Chine a enregistré dimanche un rebond des nouveaux cas de Covid-19, renforçant les craintes de résurgence de la pandémie dans le pays où elle a démarré l'an dernier, au moment même où plusieurs pays d'Europe s'apprêtent à rouvrir leurs frontières après avoir constaté un recul de la maladie.

Selon les autorités chinoises, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril. Une nouvelle inquiétante pour le reste du monde qui redoute une seconde vague de l'épidémie, qui continue à faire rage en Amérique latine.

Grâce à de stricts contrôles, au port du masque et aux opérations de confinement, l'épidémie était sous contrôle en Chine, où est apparu le nouveau coronavirus l'an dernier à Wuhan (centre).

Mais un nouveau foyer de contamination a été détecté dans le sud de Pékin au marché de gros de Xinfadi, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Une découverte qui a entraîné le confinement de 11 zones résidentielles des environs.

Un homme de 56 ans, qui travaille comme chauffeur de bus à l'aéroport et qui s'était rendu au marché de Xinfadi avant de tomber malade, fait partie des cas rapportés dimanche.

Des centaines de policiers et de membres de la police paramilitaire, dont beaucoup portant des masques de protection et des gants, ont été vus samedi par des journalistes de l'AFP près du marché de Xinfadi.

Toutes les personnes travaillant dans ce marché ou qui s'y sont rendues depuis le 30 mai, doivent subir un test de dépistage, de même que les habitants des quartiers avoisinants.

"Les gens ont peur", a raconté un vendeur de fruits et légumes à l'AFP sur un autre marché de la ville. Dans certains quartiers de Pékin, les habitants étaient cloîtrés chez eux et les commerces et restaurants étaient fermés dimanche.

- L'Europe rouvre ses frontières -

Ce regain d'inquiétude en Chine intervient alors qu'en Europe, où la maladie est en net recul, l'Allemagne, la Belgique, la France et la Grèce rétablissent lundi matin la libre circulation avec tous les pays de l'Union européenne. L'Autriche fera de même lundi à minuit.

En France, le président Emmanuel Macron prononce dimanche soir une allocution solennelle, alors que les appels à accélérer le processus de déconfinement se sont multipliés ces derniers jours dans le pays. Le coronavirus y a fait 29.398 morts, mais le nombre de malades ne cesse de baisser.

Mais en Italie, qui a rouvert ses frontières depuis le 3 juin, deux nouveaux foyers de coronavirus ont été détectés ces derniers jours à Rome, l'un dans un hôpital, l'autre dans un immeuble squatté.

Et l'Iran a annoncé dimanche plus de 100 morts du Covid-19 en 24 heures, ce qui n'était plus arrivé depuis deux mois et porte le bilan de l'épidémie à 8.837 morts dans le pays.

Avec un total de 42.720 morts recensés samedi soir, le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé par le Covid-19, derrière les Etats-Unis (115.347 morts pour plus de deux millions de cas).

Au total, le Covid-19 a fait plus de 427.000 morts et contaminé plus de 7,7 millions de personnes sur la planète, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles.

Son épicentre se trouve désormais en Amérique latine, où en dehors du Brésil, la situation empire dans des pays comme le Mexique et le Chili, cependant qu'au Honduras, le système hospitalier est "au bord de l'effondrement", a averti le professeur Marco Tulio Medina, de l'Université Nationale.

En Inde, qui a enregistré près de 9.000 morts et plus de 300.000 cas confirmés du nouveau coronavirus, les corps s'entassent dans les morgues car le personnel des cimetières et des crématoriums n'arrive pas à suivre le rythme des décès. Selon les médias indiens, de nombreuses personnes décèdent après avoir été refusées par les hôpitaux.

Accusés d'avoir mal géré la crise sanitaire ou d'agir à contretemps, des gouvernements se retrouvent sur le banc des accusés un peu partout dans le monde. 

Au Chili, le ministre de la Santé a ainsi démissionné samedi après une semaine de polémique sur la hausse du nombre des cas de nouveau coronavirus et la méthodologie de comptage.

- Retour des touristes -

En Italie, où l'épidémie a fait plus de 34.000 morts, le Premier ministre Giuseppe Conte a appelé samedi à la préparation d'un plan de relance économique "courageux".

En attendant, les touristes retournent en grand nombre à Venise, à l'occasion de la réouverture du Palais des Doges. "C'est une émotion très forte, comme un premier jour d'école", a témoigné Maria Cristina Gribaudi, présidente de la Fondation des musées civiques de Venise.

La Grèce, elle aussi, est "prête à accueillir les touristes cet été" en toute sécurité, a affirmé le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Quant à l'Union européenne, elle a sécurisé samedi son approvisionnement en vaccins contre le nouveau coronavirus en concluant un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca qui garantit la fourniture de 300 millions de doses lorsqu'un vaccin aura été découvert.

Ludovic EHRET



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Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

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La police paramilitaire chinoise le 14 juin 2020 devant le marché Xinfadi fermé après la détectio decas de coronavirus - NOEL CELIS / ©AFP

(AFP)

Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19.

- Aggravation en Iran -

L'Iran a annoncé dimanche plus de 100 morts du Covid-19 en 24 heures, ce qui n'était plus arrivé depuis deux mois.

Les autorités sanitaires ont recensé 107 nouveaux décès, ce qui porte le bilan de l'épidémie à 8.837 morts en Iran, de loin le pays du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie.

- Rebond en Chine -

Selon les autorités chinoises, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril.

Les autorités sanitaires de Pékin ont précisé que ces 36 cas ont tous un lien avec le marché au gros de Xinjadi, dans le sud de la capitale, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Cette découverte a entraîné le confinement d'urgence de 11 zones résidentielles des environs.

- Plus de 430.000 morts -

La pandémie a fait plus de 430.289 morts, et infecté près de 7,8 millions de personnes dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles dimanche à 11H00 GMT.

Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 115.436 décès. Suivent le Brésil avec 42.720 morts, le Royaume-Uni (41.662), l'Italie (34.301) et la France (29.398).

- Démission au Chili -

Le ministre chilien de la Santé, Jaime Mañalich, a démissionné samedi après une semaine de polémique sur la hausse du nombre des cas de nouveau coronavirus et la méthodologie de comptage.

Alors que le Chili totalisait samedi 3.101 décès depuis début mars, les chiffres transmis à l'OMS faisaient état, eux, de plus de 5.000 morts liés au Covid-19. 

- Rugby célébré en Nouvelle-Zélande -

Le rugby post-coronavirus bat des records d'affluence en Nouvelle-Zélande où plus de 43.000 spectateurs ont assisté sans restriction dimanche à la victoire des Blues d'Auckland face aux Hurricanes de Wellington (30-20), au mythique Eden Park d'Auckland.

Samedi déjà, le grand retour dans un stade du rugby professionnel avait attiré quelque 20.000 spectateurs enflammés à Dunedin, à l'extrême sud du pays.

- Tennis à la fête - 

Le tennis a lui aussi fait un retour gagnant à Belgrade lors du tournoi caritatif organisé par le serbe Novak Djokovic, première étape de l'"Adria tour", une mini-série d'épreuves mise sur pieds par le N.1 mondial.

Les spectateurs enthousiastes - 2.000 billets vendus et autant distribués à des sponsors - ont notamment pu voir Dominic Thiem (N.3) s'entraîner avec Alexander Zverev (N.7), applaudir à des rencontres d'exhibition, mais aussi assister à la défaite surprise de Djokovic face à son compatriote Krajinovic (N.32).

burs-kd/ber/cac



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Jean-Luc Saint-Lambert relance sa campagne à la Plaine-des-Palmistes

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L’ancien maire de la commune a repris activement sa campagne pour le second tour des élections municipales. Dans une lettre ouverte distribuée à la population, Jean-Luc Saint-Lambert s’appuie sur "l’inaction dans la gestion" du maire sortant pour recueillir des suffrages.
Jean-Luc Saint-Lambert relance sa campagne à la Plaine-des-Palmistes
Le communiqué de Jean-Luc Saint-Lambert :


Palmiplainoises, Palmiplainois,

Un terrible virus baptisé COVID 19, se propageant à la vitesse de l’éclair, a plongé le monde entier dans la peur, faisant plusieurs milliers de morts dans tous les pays de par le monde. Après une longue période de confinement, la vie reprend le dessus et même si notre île et particulièrement notre village ont plutôt été préservés, vivre avec ce virus va viscéralement changé toutes nos habitudes.

A un moment où la vie de la cité doit redémarrer, nous mesurons combien l’inaction dans la gestion de notre commune nous est préjudiciable : Nos écoles et crèches sont restées trop longtemps fermées. Les parents sont sans solution de garde pour reprendre le travail. Nos personnes âgées sont livrées à elles mêmes, aucune communication sur la situation... il n’y avait plus depuis bien longtemps de capitaine à bord. La Plaine soit disant redressée a été une barque dérivante, sans boussole.

Cela doit nous amener, dans nos réflexions sur la gravité de la situation, à nous poser les bonnes questions pour l’avenir : Que voulons nous pour notre commune ? Qui voulons nous pour la conduire ?

Du 1er tour des élections, le 15 mars 2020, est sorti un résultat curieux. Il est vrai que seulement 61 % des électeurs ont pu se déplacer. Ce sera donc une triangulaire pour ce second tour. Dans celle-ci je suis le seul qui peut se prévaloir d’une expérience dans la gestion d’une collectivité.

Le 28 juin 2020, chaque palmiplainoise, chaque palmiplainois aura au moment d’entériner son choix, ce poids de la responsabilité. Celui-ci pèsera lourdement sur notre quotidien, sur notre avenir et sur ce que nous laisserons à nos enfants. Notre Plaine est au carrefour de son destin, qu’elle a entre ses mains. L’histoire a donné rendez-vous, à La Plaine des Palmistes, à chacun d’entre nous, à chacun d’entre vous. Chacune, chacun choisira de prendre part à son écriture, ou de subir celle que certains pensent avoir déjà écrit :

-Souhaitons-nous une Plaine des Palmistes repliée sur elle-même, qui différenciera le « Palmiplainois de souche » de celui qui s’est installé ?
-Allons-nous préférer une gestion à la petite semaine, entres loups, copains d’alliance et de circonstance, qui s’échangent déjà les plans de la bergerie?
-Voulons-nous d’une Plaine quartier annexe d’une autre commune, pilotée de l’extérieur, par des mentors qui tireront les ficelles ?
-Serions-nous résignés à accepter ce virage déjà amorcé par la mandature qui se termine, qui choisit systématiquement le caprice de l’individualisme au détriment des projets dans l’intérêt de tous? 

Vous avez un candidat, qui a voté systématiquement et sans remarque toutes les affaires du maire sortant, approuvant son bilan qui, soit dit en passant, se résume à l’agrandissement de la mairie et à la couverture du boulodrome. Ce candidat veut continuer les projets en cours, dont le coeur de ville qui doit raser les bâtiments de La Poste et de notre chère église. Il projette aussi de voter un Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) qui sera catastrophique pour notre village. Versatile dans ses choix et dans son parcours, sa flamme déclarée aux idées Lepenistes ne laisse rien présager de bon.

Vous avez un DUO de candidats ayant fusionné leurs listes par le choix d’une alliance mathématique. Ce mariage de raison, purement électoraliste a été décidé de l’extérieur, sans à aucun moment prendre en compte les besoins, les attentes et les intérêts de La Plaine des Palmistes. La fusion s’est faite sans fusion d’idées, sur la base de la répartition des postes à indemnités, c’est un affront fait à l’électorat. Créole i dit « i fé sossis dann vent’ koshon » vous aurez l’occasion de sanctionner sèchement ces
arrivistes et leur politique aventureuse.

Vous me connaissez, impliqué dans la vie de la commune depuis 1980, je n’ai jamais dévié de mes profondes convictions. Je me suis toujours honoré à n’obéir qu’à une préoccupation exclusive : servir la cause, à ne connaître qu’un seul mot d’ordre : INTÉGRITÉ. Mon engagement à vos cotés ne peut être contesté. Enseignant à la retraite, vous connaissez l’importance que je porte à l’éducation, seule
valeur sûre pour l’avenir de nos enfants. La priorité que vous partagez sur la condition sociale de nos citoyens, les plus vulnérables, les sans emploi, les sans maison, ceux qui luttent au quotidien pour joindre les deux bouts.

Je n’ai ni famille à placer, ni entreprise à faire travailler. Mon nom n’a jamais été mêlé à aucun scandale et la corruption ne pourra jamais m’atteindre.

Notre commune doit se développer harmonieusement, sans tourner le dos aux plus fragiles. C’est le devoir du plus aisé d’exprimer sa solidarité envers le plus démuni, sans jugement ni stigmatisation et non le contraire.

C’est pour ces raisons que je lance un appel fraternel, à toutes celles et à tous ceux qui ne veulent pas que La Plaine des Palmistes tourne le dos aux valeurs démocratiques. Celles et ceux qui refusent une gouvernance basée sur le profit, sur le conflit d’intérêt. Celles et ceux qui ne veulent pas d’une Plaine de suspicion, instable et dans la tourmente.

J’appelle à tous, homme et femme, quelque soit votre condition sociale, vos convictions et votre appartenance politique, vous tous, peuple de La Plaine des Palmistes à lutter avec moi et à vous prononcer ce 28 juin 2020 en faveur de ma candidature. Je vous appelle avec confiance à voter pour la liste “Ambitions Palmiplainoises” portée par Jean-Luc SAINT-LAMBERT pour que notre village ne bascule pas dans l’inconnu.

Il n’y a pas de fatalité et seule votre mobilisation, votre prise de conscience individuelle feront gagner La Plaine, celle qu’on aime tant, celle qui nous aime tout autant.

C’est en rejetant et en refoulant les diviseurs que nous garderons NOTRE PLAINE UNIE.

Jean-Luc Saint-Lambert

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Le Collectif Touch Pa Nout Roche ne baisse pas les armes

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Dans un communiqué, le Collectif Touch Pa Nout Roche (TPNR) lance un avertissement à la préfecture et à la Région : il ne lâchera rien. En signant l’arrêté modifiant le Schéma d’aménagement régional (SAR) cette semaine, le préfet a déclenché la colère des opposants à la digue de la NRL qui affirment qu'ils iront jusqu’au bout, confiants dans la décision du Conseil d’État à venir.
Le Collectif Touch Pa Nout Roche ne baisse pas les armes
En achevant son communiqué avec la phrase "Ni tien bo, ni larg pa !", le Collectif Touch Pa Nout Roche prévient clairement la préfecture et le Conseil Régional que la signature de l’arrêté modifiant le Schéma d’aménagement régional (SAR) "élaboré par La Région et ses services" ne l’arrêtera pas. Cet arrêté intègre de nouveau la carrière de Bois Blanc dans le SAR. Un choix qui "affiche clairement la défense des intérêts de la multinationale SCPR" affirment les opposants à la carrière, ajoutant que ce document permet à la SCPR "de renouveler, pour la quatrième fois, une demande d’ouverture de carrière sur l’un des plus beaux littoraux de notre île"

"Cette décision du préfet et de La Région est aussi une stratégie leur permettant d’ajouter l’arrêté de modification du SAR à leur dossier en cours d’instruction au Conseil d’État qui doit bientôt se prononcer sur le fond du dossier de Bois Blanc. Et selon toute vraisemblance, après toutes les décisions des juges du Tribunal Administratif et de la Cour d’Appel de Bordeaux, les sages du Conseil d’État devraient suivre la même voie", prévient le Collectif certain de son bon droit.

Le 30 juin prochain, le Tribunal administratif doit rendre sa décision sur le procès ouvert l’année dernière par la SREPEN, la mairie de St Leu et TPNR. "On se doute bien que La Région va certainement y ajouter le dernier décret du préfet sur la modification du SAR. Reste à savoir si les juges apprécieront cette manœuvre…", avertit le Collectif.

TPNR rappelle que ce dossier aurait pu ne jamais exister "si depuis 2015, La Région et la préfecture avaient écouté les Réunionnais en privilégiant le tout viaduc, projet initialement prévu, la NRL serait terminée. Et ça, c’est impardonnable !".

Rendez-vous au prochain épisode de la saga.

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Covid-19 à La Réunion : 6 nouveaux cas ce dimanche

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La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment six nouveaux cas de coronavirus COVID-19 à La Réunion ce dimanche 14 juin à 15h00, soit un total de 495 cas depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020. Un cas est un cas importé en fin de période d’isolement. Trois cas sont issus d’une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale. Deux cas sont en cours d’investigation.
Covid-19 à La Réunion : 6 nouveaux cas ce dimanche

Coronavirus COVID-19 à La Réunion : 6 nouveaux cas confirmés

La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment six nouveaux cas de coronavirus COVID-19 à La Réunion ce dimanche 14 juin à 15h00, soit un total de 495 cas depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020. Un cas est un cas importé en fin de période d’isolement. Trois cas sont issus d’une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale. Deux cas sont en cours d’investigation

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU 14 juin 2020


492 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS, Santé publique France et l’Assurance Maladie, dont 72% sont des cas importés.

• Bilan des cas investigués :


• Situation sanitaire :


 

• Contact-tracing : près de 3800 personnes appelées individuellement et suivies

 

Le « contact-tracing » est un dispositif qui a pour objectif d’identifier et de rappeler toutes les personnes ayant été en contact proche avec un cas confirmé de Coronavirus pendant sa période de contagiosité (on parle de «sujets contacts» ou de «contacts»).

 

Ces personnes font l’objet d’une enquête téléphonique au cours de laquelle est évalué leur état de santé et leur est précisé l’importance de :

 

  • respecter un isolement strict (quatorzaine)

  • surveiller quotidiennement leur état de santé

  • appeler immédiatement le 15 ou son médecin traitant en cas d’apparition de symptômes

  • porter un masque en cas de contact en face à face avec d’autres personnes

 

Le dispositif de contact-tracing repose désormais sur 3 niveaux différents et complémentaires, assurés par :

 

  • le médecin traitant au premier niveau : identification de l’entourage familial le plus proche,

  • l’Assurance maladie au second niveau : identification milieu professionnel, amical …

  • l’ARS au troisième niveau : investigations des situations complexes et des cas regroupés en collectivités pour repérer précocement et limiter la formation de cluster).

 

RECOMMANDATIONS A SUIVRE

 

  • Se protéger avec les gestes barrières

 

  • Si vous des difficultés respiratoires et signes d’étouffement : appeler le 15 sans délai

  • Appeler immédiatement un médecin dès l’apparition des symptômes (pour un rendez-vous ou une téléconsultation) pour vous faire prescrire un test virologique.


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Les élections régionales reportées après les présidentielles?

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Le gouvernement étudie la possibilité de reporter les élections régionales, prévues en mars 2021, après les présidentielles de 2022 afin de faire d’abord passer une grande loi de décentralisation.
Les élections régionales reportées après les présidentielles?
C’est le Journal du Dimanche (JDD) qui révèle cette information dans son édition du jour. Selon l’hebdomadaire, l’Élysée et Matignon étudieraient un report des élections régionales actuellement prévues en mars 2021. Le gouvernement souhaiterait faire passer avant une grande loi de décentralisation avant ces élections qui seraient reportées après les présidentielles en 2022. Des présidents de région ont été approchés concernant cette possibilité.

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La bien-pensance actuelle : le moule ou le pilori

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La bien-pensance actuelle : le moule ou le pilori
En cette période  glauque que nous vivons, j'ai recopié cette réflexion sur FB.
Elle révèle bien une réalité, un mal-être de notre société.

Je suis né blanc, ce qui fait de moi un raciste.
Je ne vote pas à gauche, ce qui fait de moi un fasciste.
Je suis hétéro,ce qui fait de moi un homophobe.
Je suis marié à la même femme depuis plus de 40 ans,
ce qui fait de moi un has been.
Je suis propriétaire de ma maison, ce qui fait de moi un riche possédant.
J'aime le foie gras et l'agneau nouveau, ce qui fait de moi un partisan
de la maltraitance des animaux.
Je suis de confession chrétienne, ce qui fait de moi un chien d'infidèle
aux yeux de quelques millions de musulmans.
J'ai plus de 65 ans et je suis retraité, ce qui fait de moi un vieux con.
Je réfléchis sans avaler tout ce que la Presse me dicte, ce qui fait de moi, un réactionnaire.
J'adore regarder les jolies femmes (très) peu habillées, ce qui fait de moi un pornographe.
Je tiens à mon identité française et à ma culture occidentale, ce qui fait de moi un xénophobe.
J'aimerais vivre en sécurité et voir les délinquants en prison, ce qui fait de moi un gestapiste.
Je roule en diesel, ce qui fait de moi un pollueur;
Je pense que chacun doit être récompensé en fonction de son mérite, ce qui fait de moi un libéral anti social. 
J'ai été éduqué sévèrement, et j'en suis reconnaissant à mes parents, ce qui fait de moi un bourreau d'enfants,
opposé à leur épanouissement.
J'estime que la défense d'un pays est l'affaire de tous les citoyens, ce qui fait de moi un militariste.
J'ai le goût de l'effort et du dépassement de soi, ce qui fait de moi un attardé social.

Donc, je remercie tous les amis qui osent encore me fréquenter malgré mes nombreux défauts.

Ce texte est de Alain cavaillé. il résume très bien ma pensée, et la société dans laquelle nous nous" vautrons" . Oui, je sais, le mot est dur. Maintenant , aux  lecteurs bien- pensants, de me démontrer que nous vivons dans un monde idéal de liberté de penser, et de vivre.

Alain NIVET

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Accident de voiture à Prima : une voiture sur le toit

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Un accident est survenu à St-Denis au niveau de Prima, face à la CINOR. Un véhicule est sur tel toit.
Accident de voiture à Prima : une voiture sur le toit
L’accident s’est produit en fin d’après-midi dans le quartier de Prima à St-Denis, face à la CINOR. Un véhicule est actuellement sur le toit. Plusieurs blessés. Les secours viennent d’arriver sur place.

Plus d’informations à suivre.

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Pierrot Dupuy- Les fausses excuses de Brigitte Bardot

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Pierrot Dupuy- Les fausses excuses de Brigitte Bardot
Dans le JIR de ce dimanche, Brigitte Bardot fait mine de faire amende honorable et de regretter les propos injurieux qu'elle avait écrits en mars de l'année dernière dans une lettre ouverte adressée au préfet de La Réunion. D'ailleurs, à sa Une, le JIR titre : "Brigitte Bardot : Je ne suis pas raciste". Et le journal ajoute : "Bientôt jugée pour injures raciales pour des insultes adressées aux Réunionnais, l'ex-actrice fait son mea culpa dans un entretien accordé au JIR".

Dans ce courrier également envoyé à la presse, l'ex-actrice, aujourd'hui âgée de 85 ans, avait affirmé en parlant de notre ile, que "les autochtones ont gardé leurs gênes (sic) de sauvages", accusant les Réunionnais de "barbarie" à l'encontre des animaux. Elle y évoquait pêle-mêle "des réminiscences de cannibalisme des siècles passés", "une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches".

Ces propos lui avaient valu plusieurs plaintes pour injures à caractère raciste et le procureur de la République avait ouvert une information judiciaire.

En lisant attentivement son interview dans le JIR d'aujourd'hui, on constate qu'en fait l'actrice fait très peu marche arrière. Certes, elle regrette d'avoir accusé "globalement la population de l'ile, de mettre tout le monde dans le même panier. Il y a sur l'ile des gens formidables avec lesquels nous travaillons"...

Mais qu'en est-il des personnes avec qui elle ne travaille pas?

Le mensonge des chiens servant d'appâts pour la pêche des requins

Mais surtout, elle ne retire aucune des inepties qu'elle a pu proférer. Par exemple, elle a fortement contribué à répandre dans le monde entier l'incroyable mensonge lié aux chiens ou chats qui serviraient d'appâts pour les requins, parce qu'on en aurait trouvé avec des hameçons dans le nez.

Interrogez n'importe quel pêcheur et il vous rira au nez.

Quand vous voyez la taille des hameçons, vous comprenez tout de suite qu'ils ne peuvent absolument pas servir à pêcher des requins. Même pas à une grosse carangue. Quand vous pensez que pour pêcher le requin, il est nécessaire d'utiliser des hameçons fabriqués artisanalement, parfois à partir de fer à béton...

Les mêmes pêcheurs reconnaissent qu'il a pu arriver qu'ils se servent de carcasses de chiens morts, écrasés sur le bord des routes, mais en aucun cas d'animaux vivants.

Mais alors, comment expliquer la présence d'hameçons dans la truffe de chiens? Un ami pêcheur m'a donné l'explication. Selon lui, il s'agirait de propriétaires d'élevages de volailles qui en auraient assez de voir leurs poulaillers pillés par des chiens errants. Après avoir tout essayé, sans succès, il en seraient venus à cette solution radicale : entourer leurs élevages de fils desquels pendent des hameçons, pour faire fuir les prédateurs.

Une solution bien cruelle. Mais est-elle plus cruelle que le sort que subissent des dizaines de volailles, souvent tuées par plaisir, sans même être mangées?

Sans réfléchir, l'ex-actrice a réagi et en a profité pour insulter au passage tous les Réunionnais.


De nouvelles attaques il y a 15 jours dans Paris Match
 

Pierrot Dupuy- Les fausses excuses de Brigitte Bardot
Le JIR dit qu'elle regretterait aujourd'hui ses propos.

Vraiment? J'ai peur que la journaliste du JIR ne se soit un peu faite manipuler par quelqu'un qui sait qu'elle va être condamnée et qui souhaite atténuer sa peine.

Il aurait suffi à cette journaliste de lire l'édition de Paris Match du 31 mai dernier. Ce n'est pas vieux.


 

Pierrot Dupuy- Les fausses excuses de Brigitte Bardot

Dans cette interview, nulle trace de remords de la part de Brigitte Bardot. Elle y renouvelle ses accusations, sans discernement.

Regrettant qu'"on ne puisse plus rien dire en France", qu'on soit obligé "d'avoir la langue de bois", elle affirme continuer à avoir des procès : "Le dernier en date, c'est parce que j'ai dénoncé ce qui se passe sur l'ile de La Réunion, cette ile sauvage, cruelle, où ils utilisent des chiens et des chats pour la chasse aux requins. Ca fait vingt-quatre ans que ça dure, alors, l'année dernière, j'en ai envoyé des vertes et des pas mûres au préfet, qui du coup m'a attaquée".

Vous y voyez le moindre mea culpa, vous?



 

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La police relève 108 infractions ce weekend

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Comme tous les week-ends, la Direction Départementale de la Sécurité Publique de La Réunion a réalisé plusieurs opérations de contrôles sur les routes réunionnaises. Au total, 108 infractions ont été relevées, dont 14 délits.
La police relève 108 infractions ce weekend
- Les effectifs de Police de la Direction Départementale de la Sécurité Publique de La Réunion ont réalisé sur le département 16 opérations de sécurisation et de sécurité routière au cours de ce week-end du 12 au 14 juin 2020 permettant de relever 108 infractions soit 14 délits
dont :
- Conduites en Etat d'Ivresse : 02
- Conduite sous l'Empire d'un État Alcoolique : 02 (taux compris entre 0,70 et 0,89 mg / l d'air expiré)
- défaut d'assurance : 09
- défaut de permis de conduire : 01
- refus d'obtempérer : 00

73  fonctionnaires de police ont été mobilisés à cette occasion.

Au cours de ces différents contrôles, les forces des Polices locales ont également procédé à la constatation de 94 autres diverses contraventions au code de la route dont :

- feu rouge / stop / priorité : 03
- défaut de port de casque : 04
- défaut d'équipement : 01
- défaut de contrôle technique : 11
- autres : 68

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Un nouveau drame à Atlanta ravive la colère des manifestants antiracisme

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Photo fournie par la police d'Atlanta montrant l'arrestation de Rayshard Brooks le 13 juin 2020 - Lizabeth MENZIES / ©AFP

(AFP)

La cheffe de la police d'Atlanta a démissionné après la mort d'un homme noir, abattu par un agent blanc lors de son arrestation, une affaire qui a ravivé la colère des manifestants aux Etats-Unis, tandis que la mobilisation contre le racisme se poursuivait dimanche à travers le monde.

Des centaines de manifestants ont bloqué une autoroute samedi dans la capitale de l'Etat de Géorgie et incendié un restaurant près duquel Rayshard Brooks a été mortellement blessé par un policier. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, selon CNN, citant la police de cette ville.

La maire Keisha Lance Bottoms, dont le nom a été avancé comme celui d'une possible colistière du démocrate Joe Biden pour l'élection présidentielle de novembre, a annoncé la démission "immédiate" d'Erika Shields, qui dirigeait la police d'Atlanta depuis plus de 20 ans.

La mort de Rayshard Brooks est intervenue vendredi soir sur fond de poursuite des manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis et dans d'autres pays, à la suite du décès fin mai de George Floyd, un Afro-Américain qui a péri asphyxié par un policier blanc à Minneapolis.

- Colère "légitime" -

Selon un rapport officiel, Rayshard Brooks, 27 ans, s'était endormi dans sa voiture sur l'allée du drive-in d'un restaurant de la chaîne de fast-food Wendy's et des employés de l'établissement ont appelé la police parce que son véhicule bloquait les clients.

L'homme était en état d'ébriété et a résisté lorsque deux policiers blancs ont voulu l'arrêter, affirme le Bureau d'enquête de l'Etat de Géorgie (GBI).

Les images de l'incident, rendues publiques dimanche par la police, montrent une lutte entre les agents et le suspect, qui réussit à s'emparer du pistolet Taser de l'un des policiers et prend la fuite.

Mais alors que le GBI affirme que M. Brooks "s'est retourné et a pointé le Taser vers l'agent qui a utilisé son arme", les images montrent que le suspect a le dos tourné au policier quand il est blessé par balles.

Transporté dans un hôpital et opéré, il est mort peu après, précisent les enquêteurs, selon lesquels un agent a été blessé.

Le policier qui a tiré, Garrett Rolfe, a été renvoyé de la police d'Atlanta et le second agent impliqué a été affecté à des tâches administratives, a rapporté la chaîne de télévision ABC News.

Un avocat agissant au nom de la famille de la victime, Chris Stewart, a condamné cet usage disproportionné de la force.

"En Géorgie, un Taser n'est pas une arme mortelle (...) Il y avait d'autres options que de lui tirer dans le dos", a-t-il déclaré à des journalistes.

Rayshard Brooks, père de quatre enfants, avait célébré le jour-même le huitième anniversaire de sa fille, selon l'avocat.

L'ex-élue afro-américaine de Géorgie Stacey Abrams, autre colistière potentielle de Joe Biden, a estimé dimanche que la colère des manifestants était "légitime". 

"Un homme a été tué parce qu'il dormait dans une allée et nous savons que ce n'est pas un incident isolé", a-t-elle expliqué.

C'est le 48e cas de fusillade impliquant un policier sur lequel le GBI enquête depuis le début de l'année, selon le quotidien local Atlanta Journal-Constitution. Quinze de ces fusillades ont été mortelles.

- Chaîne humaine à Berlin -

En Europe, au lendemain de manifestations contre le racisme en France, en Grande-Bretagne ou en Suisse, ce sont les Allemands qui sont descendus dans la rue dimanche, formant notamment une chaîne humaine à Berlin, tout en respectant la distanciation sociale pour éviter une propagation du coronavirus. 

Dans sa première réaction à la vague d'actions de protestation sur le territoire américain, le président russe Vladimir Poutine a estimé qu'elles y étaient l'expression de "profondes crises internes", mais qu'elles ne devaient pas se transformer "en pagaille et en émeutes".

En France, Human Rights Watch a appelé le président Emmanuel Macron à annoncer des "réformes concrètes" afin de couper court aux "contrôles d'identité abusifs et discriminatoires" et au "racisme au sein des forces de l'ordre".

Dans ce contexte, la statue d'un célèbre journaliste italien, Indro Montanelli, a été dégradée et souillée samedi soir par des inconnus dans un jardin de Milan. L'inscription "raciste, violeur" a été taguée à la peinture noire sur le socle de ce monument.

burs-cyj/sdu

Cyril JULIEN



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Vidéo - Les annonces d'Emmanuel Macron

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Le président de la République Emmanuel Macron s'adressait ce dimanche soir aux Français, dans un contexte socio-économique tendu. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie à cause du Covid-19, des centaines de milliers de travailleurs ont perdu leur emploi du fait du confinement, des manifestations monstres ont lieu contre les violences policières, pour l'hôpital, contre les plans de licenciements... L'après-Covid est source de craintes et de conflits, quelles sont les annonces présidentielles ? Retrouvez l'allocution d'Emmanuel Macron en vidéo.
Vidéo - Les annonces d'Emmanuel Macron
Lé déconfinement total sauf pour quelques territoires domiens

"Dès demain (lundi 15 juin), il sera à nouveau possible de se déplacer entre les pays européens et à partir du 1er juillet nous pourrons nous rendre dans les Etats hors d'Europe. A partir de demain, tout le territoire, à l'exception de Mayotte et de la Guyane, où le virus circule encore activement, passera en zone verte"

"Une première victoire contre le virus"

"Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France. Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra pour longtemps encore respecter les règles de distance physique. L'été 2020 ne sera pas un été comme les autres et il nous faudra veiller à l'évolution de l'épidémie. Pour nous préparer au cas où elle reviendrait avec plus de force. La lutte contre l'épidémie n'est donc pas terminée. Mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le virus"

Vers une économie écologique et souveraine

"L'économie mondiale s'est quasi arrêtée. Notre première priorité est donc d'abord de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire (...) Il nous faut aussi créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat, avec un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes"
 
Une crise à 500 milliards d'euros 

"Depuis le premier jour de la crise, notre mobilisation est totale. Quoi qu'il en coûte, tel était l'engagement que j'avais pris devant vous dès le mois de mars. Chômage partiel, prêts aux entreprises, accompagnement des commerçants, des indépendants, soutien des plus précaires. Tout a été mis en œuvre par le gouvernement pour sauvegarder nos emplois et pour aider chacun. Nous avons décidé d'un plan massif pour les plus durement touchés : l'industrie automobile, l'aéronautique, le tourisme, la culture, la restauration, l'hôtellerie. Au total, nous avons mobilisé près de 500 milliards d'euros pour notre économie, pour les travailleurs, pour les entrepreneurs, mais aussi pour les plus précaires"

Mais ces dépenses ne seront pas financées par l’augmentation de l'imposition, promet E.Macron

"Nous ne financerons pas ces dépenses en augmentant les impôts. Notre pays est déjà l'un de ceux où la fiscalité est la plus lourde (…) La seule réponse est de bâtir un modèle économique durable plus fort, de travailler et de produire davantage pour ne pas dépendre des autres"

Le président de la République admet une trop grande dépendance vis-à-vis de pays étrangers

"Cette épreuve a aussi révélé des failles, des fragilités : notre dépendance à d'autres continents pour se procurer certains produits, nos lourdeurs d'organisation, nos inégalités sociales et territoriales. Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et, avec vous, comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins. Nos forces, nous les conforterons. Nos faiblesses, nous les corrigerons, vite et fort"

L'autre actualité : la tension sociale après l'événement mondial "George Floyd". Le chef de l'Etat exclut de réécrire l'histoire ou de déboulonner des statues

"Nous sommes une nation où chacun, quelles que soient ses origines, sa religion, doit trouver sa place. Est-ce vrai partout et pour tout le monde ? Non ! Notre combat doit donc se poursuivre, s'intensifier pour permettre d'obtenir les diplômes et les emplois qui correspondent aux mérites et talents de chacun, et lutter contre le fait que le nom, l'adresse, la couleur de peau réduisent encore trop souvent dans notre pays les chances que chacun doit avoir"

"Nous serons intraitables face au racisme, à l'antisémitisme et aux discriminations. Et de nouvelles décisions fortes pour l'égalité des chances seront prises"

"Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes"

"Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu'il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes. Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n'effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n'oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires, notre rapport à l'Afrique en particulier pour bâtir un présent et un avenir possible d'une rive à l'autre de la Méditerranée, avec une volonté de vérité et en aucun cas de revisiter ou de nier ce que nous sommes."

Le président de la République salue le travail des policiers et gendarmes

"Ils méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation. Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité, ni liberté. Cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom"


Avant de conclure son allocution, le président prend déjà rendez-vous pour le mois de juillet au cours duquel il s'adressera une nouvelle fois à la Nation.



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La disparition d'une photo de Churchill sur Google interroge au Royaume-Uni

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Photo non datée du Premier ministre britannique Winston Churchill faisant le signe de la Victoire à Londres - - / ©AFP

(AFP)

La disparition d'une photo de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill d'une recherche Google a suscité des interrogations au Royaume-Uni, au moment où la figure de l'ancien dirigeant conservateur est remise en question, dans la vague de manifestations antiracistes.

Lorsque les internautes tapent "Premiers ministres britanniques" sur Google, les photos des chefs de gouvernement britannique s'affichent dans une frise chronologique appelée "Knowledge graph". Tous les portraits étaient visibles samedi matin, sauf celui de Winston Churchill, ce qui a poussé de nombreux utilisateurs de Twitter à accuser Google de censure.

"Ahurissant si c'est une politique délibérée, @Google. L'Europe occidentale serait presque certainement asservie sans l'homme dont la photo est maintenant absente", a tweeté Simon Clarke, secrétaire d'Etat pour la croissance régionale et le gouvernement local, défendant le héros de la Seconde guerre mondiale.

"Nous sommes au courant qu'une image de Sir Winston Churchill manque dans son entrée Knowledge Graph sur Google", a tweeté Google's search liaison, organe de communication du moteur de recherche chargé s'expliquer ses rouages. Google s'est excusé pour les "inquiétudes" provoquées par l'incident, dû selon le groupe à une "actualisation automatique", promettant qu'il "sera résolu" rapidement. 

De nombreuses autres images du dirigeant conservateur étaient disponibles samedi matin dans le cadre de recherche d'images ou de recherche sur le web.

Le weekend dernier, la statue de l'ex-Premier ministre Winston Churchill, près du parlement, à Londres, a été dégradée en marge de manifestations contre le racisme, déclenchées par la mort de l'Américain noir George Floyd, asphyxié par un policier blanc. L'inscription "était un raciste" a été taguée sous le nom du dirigeant conservateur, accusé d'avoir tenu des propos racistes, notamment contre les Indiens.

La statue a été protégée d'éventuelles dégradations par une boite métallique avant de nouvelles manifestations antiracistes samedi, et a poussé des milliers de manifestants, dont des militants d'extrême-droite à se rendre près du parlement pour "monter la garde" autour de sa statue. 

Des affrontements ont eu lieu entre des manifestants d'extrême-droite et la police, qui a procédé à une centaine d'arrestations.



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Virus: à Delhi l'inquiétude grandit face à une pénurie de lits

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Un homme attend dans une ambulance devant l'entrée de l'unité réservée aux patients atteints du coronavirus de l'hôpital Lok Nayak Jai Prakash, le 11 juin 2020 à New Delhi, en Inde - Sajjad HUSSAIN / ©AFP

(AFP)

Ashwani Jain, un habitant de New Delhi de 45 ans, est décédé du coronavirus dans une ambulance. Comme un nombre croissant de malades, il n'a pas été admis à l'hôpital, faute de lits.

"Cela leur est égal que l'on vive ou que l'on meure", témoigne auprès de l'AFP Kashish, sa fille de 20 ans. 

Au moment du décès de son père, un homme d'affaires, elle était dans l'ambulance partie en quête d'une place dans un des hôpitaux de la mégapole. 

"Cela ne changera rien pour eux mais moi, j'ai perdu mon père qui était tout pour moi", lance-t-elle, les larmes aux yeux tout en montrant sa photo. 

Tous les hôpitaux contactés par la famille ont refusé d'admettre ce malade. 

Une application a cependant été mise en place par le gouvernement de la ville pour connaître le nombre de lits disponibles pour les patients porteurs de la maladie Covid-19.

La forte hausse des cas de contamination témoigne de la précarité du système de santé indien et cette pénurie de lits suscite une inquiétude grandissante au sein de la population. 

L'Inde a enregistré plus de 300.000 cas confirmés du nouveau coronavirus qui a fait près de 9.000 morts.  

Le mégapole de 20 millions d'habitants recense à ce jour quelque 1.200 morts de cette épidémie. Plus d'un millier de nouveaux cas sont enregistrés quotidiennement.

Le rythme des décès est tel que, dans les morgues, les corps s'entassent alors que le personnel des cimetières et des crématoriums n'arrive pas à suivre le rythme.  

Les médias indiens font état de nombreuses personnes décédées après avoir été refusées par les hôpitaux.

Plusieurs familles ont raconté sur les réseaux sociaux comment un lit d'hôpital leur a été refusé.

En mars, au moment des premières mesures de confinement, la famille Jain avait pris part à un concert de casseroles pour encourager le personnel soignant. Désormais, ils se sentent abandonnés. 

- Une petite fortune -

"Le gouvernement ne fait rien. Ils jouent simplement avec nos sentiments", lance Kashish, amère.

Comme les autres membres de la famille, elle attend de subir un test de dépistage. Le gouvernement local ne les autorise que pour les membres de la famille à haut risque ou présentant des symptômes.

Ce dernier estime avoir besoin d'au moins 80.000 lits d'ici la fin juillet. Il a prévenu qu'en cas de nécessité des hôtels et des salles de mariage seront transformés en hôpitaux.

Actuellement, les hôpitaux publics comptent 8.505 lits destinés aux personnes souffrant du virus et 1.441 au sein des établissements privés.

Des familles de malades affirment avoir déboursé une petit fortune pour les quelques places disponibles.

Ainsi, Suman Gulati, dont le père est porteur du coronavirus, affirme qu'un établissement privé lui a demandé un million de roupies (11.700 euros) pour un lit.

"Une fois que j'ai payé, trouver un lit n'a pas été un problème. Mais réunir une telle somme dans un moment aussi difficile l'a été", avoue-t-elle. "Que se passera-t-il si je tombe à mon tour malade? Devrais-je vendre mes biens, mes bijoux?".

Un reportage tourné en caméra cachée par la chaîne Mirror Now TV a montré que cinq hôpitaux de la mégapole demandaient aux porteurs du coronavirus 4.700 euros pour être admis. 

Le chef de l'exécutif de la capitale, Arvind Kejriwal, a accusé les établissements privés de mentir au sujet du nombre de lits disponibles et promis des sanctions. 

Dimanche, le ministre de l'intérieur Amit Shah a déclaré que 500 des quelque 20.000 wagons de trains réservés à l'accueil des malades du coronavirus seront "immédiatement" alloués à la capitale par le gouvernement fédéral, permettant ainsi d'ajouter une capacité d'environ 8.000 lits.

Des spécialistes s'interrogent sur la capacité de la ville à faire face à la pandémie.

Shahid Jameel, virologue, affirme que New Delhi, à l'image d'autres mégapoles, n'a pas testé un nombre suffisant de personnes. Jusqu'à présent, seules 1% l'ont été.

Le gouvernement de Delhi "devrait tester de manière intensive. Je ne comprends la logique qu'il y a à tester uniquement les personnes présentant des symptômes. Comment allez-vous savoir à quel point l'infection s'est répandue dans la communauté si vous ne testez pas ses membres?"

Amit Shah a également dit dimanche, après une rencontre avec le gouvernement de Delhi que le nombre de tests serait augmenté.

Abhaya SRIVASTAVA



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Foyers de Covid-19 à Rome: "on fait très attention"

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Un policier municipal bloque l'accès à un immeuble où est apparu un nouveau foyer de Covid-19, le 13 juin 2020 à Rome - Tiziana FABI                         / ©AFP

(AFP)

"Polizia di Roma" : une bande jaune imprimée barre l'accès à l'entrée de l'immeuble encore endormi. Un oeil apparaît parfois à une fenêtre, derrière un rideau aussitôt refermé pour se protéger du regard des curieux.

Alors que l'Italie, où la pandémie a provoqué la mort de plus de 34.000 personnes, sort prudemment du déconfinement, deux nouveaux foyers de Covid-19 ont été identifiés à Rome, totalisant plus de 100 cas.

L'un d'entre eux s'est déclaré dans un immeuble illégalement occupé de Garbatella, un quartier populaire du sud de la capitale.

Une quinzaine de cas y ont été recensés à ce jour, dont une famille péruvienne, selon les autorités sanitaires, qui ont effectué 108 tests au total et assurent que la situation est "sous contrôle".

"Tous les cas positifs ont été transférés et leurs contacts identifiés et testés", a précisé la cellule de crise régionale COVID-19.

- Désinfection "non-stop" -

Si ce n'était les bandes de plastique jaune de la police municipale et la voiture de police garée sur le parvis, rien - ou presque - n'indiquerait la présence de ce nouveau foyer. Après le ballet des ambulances de ces derniers jours, la vie de quartier tranquille a repris ses droits.

En ce dimanche matin, les clients d'une supérette voisine sortent tranquillement après avoir fait leurs courses, sacs plastiques gonflés de victuailles à bout de bras. Un quidam promène son chien, un autre vient vider ses déchets dans des poubelles qui vomissent leur trop-plein sur la chaussée.

Policiers en faction et passants ont tous un masque chirurgical sur le nez. Peu ou pas d'agitation, à part les journalistes des télévisions italiennes qui débarquent caméra à la main.

Les occupants qui restent là, une cinquantaine, "sont confinés dans l'immeuble", explique l'un des agents. "Ils ont interdiction de sortir, si ce n'est sur quelques mètres carrés de parking, juste pour prendre l'air. La Croix-Rouge leur apporte leurs repas".

Un échafaudage de tôles surmonte le hall d'entrée du bâtiment rectangulaire de briques ocres, typique de ces quartiers éloignés du centre historique de Rome qui ont poussé comme des champignons dans les années 1970.

Les volets sont clos sur une partie des sept étages. L'immeuble serait insalubre - même s'il n'y paraît pas vraiment - et occupé illégalement, avec le soutien d'une association.

"Ses habitants sont des Sud-Américains, des Italiens, des gens qui travaillent, plutôt des familles", raconte Ion, un employé de la supérette. "La situation est un peu particulière là-dedans, car les sanitaires sont communs".

"Ca fait plus de trois mois que le virus tourne en Italie. Donc cela ne nous inquiète pas trop, c'est un cas comme un autre", veut-il croire. "On porte des masques, on est prudents".

"C'est un immeuble occupé depuis 2013, où il y a en permanence du va-et-vient, des gens qui viennent du monde entier", renchérit Raffaele, 77 ans, résidant dans un immeuble voisin. 

"Il n'y a absolument aucun contrôle", déplore ce retraité, derrière son masque de protection et ses lunettes de soleil fumées.

"La peur? Elle est liée au fait que c'est un endroit où justement il y a du passage en permanence. Disons qu'on fait très attention, on désinfecte tout non-stop. Mais bon, regardez autour, c'est plein de déchets sur le sol", raconte le septuagénaire.

- Vigilance maximale -

Le deuxième foyer - numériquement le plus important, avec 109 cas dont cinq mortels - est situé à l'hôpital San Raffaele Pisana, en périphérie ouest de la capitale. Deux véhicules de l'armée en contrôlaient les abords dimanche matin, mais la situation y était normale.

Là aussi une enquête épidémiologique est en cours, selon les autorités sanitaires régionales, qui assurent que "la vigilance reste très grande".

L'apparition de ces deux foyers de Covid-19 dans Rome intra-muros a suscité l'inquiétude, alors que la maladie semble maîtrisée, même à son épicentre, en Lombardie (nord), et que le pays se déconfine depuis début mai, retrouvant lentement son visage d'avant la pandémie.

"Personne ne se faisait d'illusions et pensait que les problèmes étaient terminés", a commenté dans la presse locale Ranieri Guerra, le directeur adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Cela signifie que le virus n'a pas perdu sa contagiosité, il ne faiblit pas", il "circule moins mais il est là", observe cet infectiologue italien, y voyant la démonstration qu'"il ne faut pas se relâcher".

"Ces micro-foyers étaient inévitables, mais ils sont limités dans le temps et dans l'espace. Et aujourd'hui nous avons les instruments pour les intercepter et les circonscrire", assure-t-il.

Hervé BAR



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La santé de Trump en question le jour de ses 74 ans

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Donald Trump lors d'une cérémonie à l'académie militaire de West Point, près de New York, le 13 juin 2020 - TIMOTHY A. CLARY / ©AFP

(AFP)

L'état de santé de Donald Trump faisait l'objet de spéculations aux Etats-Unis dimanche, le jour de ses 74 ans, après qu'il eut semblé donner la veille quelques signes de fatigue lors d'une cérémonie. 

Le président américain avait tenu, malgré la pandémie, à venir saluer samedi la promotion 2020 de la prestigieuse académie militaire de West Point, près de New York.  

Accusé d'avoir cherché à politiser l'armée face aux manifestations antiracistes des dernières semaines à travers le pays, il y a prononcé un discours inhabituellement consensuel pour lui qui aime s'écarter de son prompteur.

Invité à quitter la scène après s'être adressé aux futures élites de l'armée américaine, il a semblé connaître quelques difficultés sur la rampe d'accès, descendue à petits pas précautionneux.

Des médias américains ont également relevé qu'il avait eu besoin de ses deux mains, au milieu du même discours, pour porter un verre d'eau à ses lèvres -- ce qu'il a déjà fait à plusieurs reprises par le passé --, et qu'il avait peiné à prononcer correctement le nom du général Douglas MacArthur, héros de la Seconde Guerre mondiale. 

Donald Trump s'est chargé lui-même tard samedi soir sur Twitter de répondre aux interrogations sur sa condition physique. 

La rampe d'accès à l'estrade de West Point était "très longue et raide, n'avait pas de rambarde et, surtout, était très glissante", a-t-il avancé.

Il affirme avoir donc redoublé de prudence pour ne pas tomber et donner l'occasion aux médias de se moquer de lui. Et souligne avoir dévalé "en courant" les trois derniers mètres de la rampe.

- Plus vieux président de l'histoire -

Le sujet est d'autant plus glissant que le milliardaire républicain de 74 ans a fait de sa santé un argument de campagne face à son futur adversaire démocrate à la présidentielle de novembre, Joe Biden, âgé lui de 77 ans. 

Donald Trump se plaît régulièrement à attaquer sur sa forme physique et mentale l'ancien vice-président, connu pour ses gaffes et trous de mémoire, qu'il surnomme "Joe l'endormi". 

Mais ces railleries n'empêchent pas les spéculations sur son propre état de santé, notamment lorsqu'il avait effectué en novembre une mystérieuse visite à un hôpital militaire près de Washington, en dehors du calendrier habituel. 

Des rumeurs voulaient qu'elle avait été déclenchée par des douleurs à la poitrine, qui peuvent être le signe de problèmes cardiaques notamment.

Mais la Maison Blanche avait indiqué que son examen annuel de routine avait été anticipé en raison d'un calendrier 2020 particulièrement chargé, et son médecin avait affirmé qu'il n'avait pas été "diagnostiqué ni traité pour des problèmes urgents ou aigus".

Lors d'une cérémonie d'hommage, fin mai au cimetière militaire d'Arlington, aux soldats américains tombés au combat, Donald Trump avait déjà soulevé quelques doutes en paraissant avoir du mal à se maintenir immobile. 

Agé de 70 ans et 220 jours au moment de sa prise de fonctions en janvier 2017, le plus vieux président de l'histoire des Etats-Unis -- devant Ronald Reagan -- a par ailleurs récemment suscité la controverse en disant avoir reçu pendant deux semaines un traitement d'hydroxychloroquine, à titre préventif contre le nouveau coronavirus. 

Selon le médecin de la Maison Blanche, l'ancien homme d'affaires new-yorkais n'a subi aucun des effets secondaires provoqués par cet antipaludéen dont l'efficacité contre le Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement.

"Les donnés indiquent que le président reste en bonne santé", avait conclu début juin le Dr Sean Conley dans un bref compte-rendu, précisant que le septuagénaire, amateur de golf et de fast food, pesait 110 kg pour 1,90 m.

Sébastien DUVAL



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Espagne: le Real Madrid domine Eibar et répond au Barça

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Le capitaine du Real Madrid Sergio Ramos auteur du 2e but de son équipe contre Eibar au stade Alfredo di Stefano à Valdebebas, le 14 juin 2020 - PIERRE-PHILIPPE MARCOU / ©AFP

(AFP)

Les "Galactiques" sont revenus! Entre lourd contexte sanitaire et revendication antiraciste, les stars du Real Madrid ont dominé Eibar dimanche soir 3-1 à huis clos pour la 28e journée de Liga après trois mois d'arrêt forcé, et répondent ainsi au leader FC Barcelone.

Les images de ce grand retour du Real resteront dans les mémoires: l'arrivée des joueurs à pied au stade Alfredo Di Stefano, les remplaçants masqués, gantés et distanciés, mais surtout le latéral brésilien Marcelo genou à terre, tête baissée et poing levé après son but (37e), en hommage à George Floyd et à la lutte antiraciste.

Après la photo des joueurs du Valence CF le 9 juin, la revendication de Marcelo est la première manifestation de soutien au mouvement "Black Lives Matter" réalisée en plein match de Liga depuis la reprise de la compétition, le 12 juin à Séville.

Le Brésilien avait lui-même posté une photo en soutien au combat antiraciste sur ses réseaux sociaux, le 2 juin dernier.

- Fleurs, banderole et hommages -

Avant cette image marquante d'un joueur du club générant le plus de revenus au monde qui témoigne en vitrine mondiale son soutien au mouvement "Black Lives Matter", c'est aux victimes de l'épidémie de coronavirus qu'il a été rendu hommage.

"Dans nos coeurs", affichait une large banderole déployée dans les tribunes du petit stade Di Stefano (6.000 places) à huis clos. Les joueurs ont également joué le match avec un brassard noir et ont dédié une minute de silence aux victimes avant le coup d'envoi.

Plus tôt ce dimanche, les deux capitaines de l'Atlético Madrid et de l'Athletic Bilbao Koke et Iker Muniain ont déposé une gerbe dans les tribunes en souvenir des personnes décédées.

Dans une Espagne très endeuillée par la pandémie, avec 243.928 cas et 27.136 morts du coronavirus déplorés selon les derniers chiffres dimanche, les joueurs et les staffs ont respecté à la lettre le protocole de sécurité de LaLiga.

Ceux du Real Madrid, tous protégés derrière le masque officiel du club, ont fait le chemin jusqu'au stade Di Stefano à pied depuis la résidence de leur centre d'entraînement de Valdebebas où ils se sont auparavant réunis, tandis que ceux d'Eibar sont arrivés dans deux bus séparés, comme l'exigent les normes sanitaires. 

Des sièges confortables ont été installés parmi les strapontins des petits gradins du Di Stefano pour les remplaçants gantés, masqués et séparés de plusieurs sièges pour éviter tout risque.

- L'alerte Hazard ? -

Côté terrain, les bonnes nouvelles se sont multipliées pour Zidane, dont c'était le 200e match sur le banc du Real.

Grâce aux trois buts de Toni Kroos (3e), du capitaine Sergio Ramos (30e), servi sur un plateau par un Eden Hazard titulaire pour son premier match depuis son opération du péroné droit début mars, et de Marcelo (37e) avant la réduction du score de Pedro Bigas (60e), les Madrilènes ont donné la réplique au Barça, brillant vainqueur de Majorque la veille (4-0), et recollent à deux points du leader.

Seule ombre au tableau: Eden Hazard a été remplacé par Vinicius à la 61e, et a immédiatement posé une poche de glace sur sa cheville droite, visiblement endolorie.

"Il a bien joué pendant une heure, le coup (qu'il a reçu pendant le match) nous a fait peur, mais à la mi-temps il nous a dit qu'il allait bien. Il est content de ce qu'il a produit, et nous aussi sommes très content de son travail", a commenté "Zizou" au sujet du Belge en conférence de presse d'après-match.

Une alerte qui rappelle la mauvaise soirée du 22 février où Hazard avait rechuté de sa fracture de la cheville à Levante, mais qui ne vient pas entacher la joie de Zidane: "Le message, vraiment, c'est qu'on est content de revenir à la compétition", a savouré le technicien après le match.

Un sentiment contraire à celui de Diego Simeone et de l'Atlético qui, plus tôt dans la soirée ce dimanche à Bilbao, a été la première grosse écurie espagnole à manquer son grand retour sur les terrains, accroché 1-1, tout comme la Real Sociedad par Osasuna en clôture de cette 28e journée.

Les Basques ont ouvert le score grâce à une belle déviation du pied droit d'Iker Muniain, servi par l'ex-Parisien Yuri Berchiche (35e). Mais Diego Costa a répondu dans la minute et a dédié son but à Virginia Torrecilla, internationale espagnole de l'Atlético féminin opérée d'une tumeur au cerveau fin mai, pour permettre à l'Atlético (46 pts), qui stagne au 6e rang du championnat d'Espagne, de résister à la limite des places européennes.



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Brexit: les dirigeants de l'UE face à Johnson pour dynamiser les négociations

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Le drapeau du Royaume-Uni, le 30 janvier 2020, lors d'une manifestation contre le Brexit près du parlement européen à Bruxelles - Kenzo TRIBOUILLARD / ©AFP

(AFP)

Les dirigeants de l'UE espèrent profiter d'une visioconférence lundi avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson, pour donner un nouveau souffle à la négociation post-Brexit, toujours dans l'impasse, mais dont le calendrier va s'accélérer.

"Le but, c'est de donner un peu plus de visibilité politique aux négociations, parce que le coronavirus a envahi tout l'espace", explique une source européenne en amont de cette rencontre, prévue à 12H30 GMT.

C'est la première fois depuis le départ du Royaume-Uni, le 31 janvier, que Boris Johnson s'implique personnellement dans les discussions.

L'UE sera représentée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et les présidents du Conseil Charles Michel et du Parlement David Sassoli. Le négociateur européen Michel Barnier y participera également.

Cette rencontre était prévue de longue date: avant même le début des pourparlers, les négociateurs s'étaient donné rendez-vous en juin pour "faire le point". Et décider de prolonger ou non la période de transition - qui court jusqu'au 31 décembre - pendant laquelle les Britanniques continuent d'appliquer les règles européennes, ce qui laisserait plus de temps pour négocier.

L'état des lieux, après quatre cycles de discussions depuis mars, est simple à résumer: Britanniques et Européens ont campé sur des positions irréconciliables, empêchant tout progrès. "On n'est nulle part", résume un haut responsable européen.

Quant à la période de transition, le Royaume-Uni a clos le sujet vendredi en signifiant "formellement" à l'UE son refus de la prolonger, comme il n'avait cessé de le répéter depuis des mois.

Dès lors, sauf coup de théâtre de l'imprévisible Boris Johnson, cette "conférence de haut niveau" - son appellation officielle - devrait surtout servir à constater les difficultés. Et à réitérer la volonté commune de passer la seconde, afin d'éviter un "no deal" catastrophique pour des économies déjà frappées de plein fouet par la pandémie de Covid-19.

- "Des nationalistes, des populistes" -

"C'est une réunion obligatoire, un point d'étape", qui "aura un rôle d'impulsion politique pour permettre aux négociations de se débloquer. Ou pas", explique une source proche des discussions.

Londres et Bruxelles sont déjà convenus, en amont de la réunion, d'accélérer les pourparlers. Le calendrier est plein pour juillet, avec des rencontres chaque semaine, tantôt à Bruxelles, tantôt à Londres, la plupart en comité restreint, pour avancer sur les dossiers les plus conflictuels.

Parmi eux, les garanties de concurrence équitable en matière fiscale, sociale ou environnementale (le "level playing field", ndlr), exigées par l'UE, qui craint de voir surgir une économie dérégulée à sa porte. Mais aussi le règlement des différends entre les deux parties ou la question explosive de la pêche.

Autant de problématiques à résoudre avant le 31 octobre, date-limite fixée par Michel Barnier pour laisser le temps aux Etats membres et au Royaume-Uni de ratifier un éventuel accord qui entrerait en vigueur le 1er janvier 2021.

Faute de compromis, les seules règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec leurs droits de douane élevés et leurs contrôles douaniers, s'appliqueraient aux relations commerciales entre les anciens partenaires.

Une perspective qui affole l'organisation patronale européenne Business Europe, "extrêmement préoccupée" par l'état des négociations.

Mais pour l'eurodéputé belge Philippe Lamberts, membre du groupe de coordination du Parlement européen sur le Brexit, "les Européens font une erreur d'analyse" quand ils pensent qu'un compromis s'imposera de lui-même face au risque économique.

Les pro-Brexit "sont des nationalistes, des populistes", a estimé le patron du groupe écologiste sur la RTBF ce week-end. "Ce sont des gens pour qui le critère économique n'est pas le critère déterminant."

Le gouvernement britannique a cependant annoncé vendredi qu'accord ou pas, les contrôles douaniers sur les biens en provenance de l'UE ne seraient pas introduits brutalement mais par étape sur les six premiers mois de 2021.

Une annonce inattendue, destinée à ne pas pénaliser les entreprises du pays déjà victimes de l'impact économique du coronavirus.

"Londres est capable de volte-face", commente la source proche, qui y décèle "l'aveu qu'ils ne sont pas prêts".

Clément ZAMPA



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