Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

"Love Game", le jeu pour ne pas abréger sa jeunesse trop tôt

$
0
0
Les élèves du lycée professionnel Vue-Belle à la Saline-les-Hauts ont inventé un jeu de société pour l’éducation à la sexualité. Un jeu qui va être distribué dans tous les collèges et lycées de l’île, grâce au soutien du Département et de la Région. Cet outil a permis à l’établissement, autrefois surnommé le "lycée 9 mois", de diviser le nombre de grossesses par cinq en 10 ans.
Le sujet de l’éducation à la sexualité (EàS) est toujours délicat à aborder pour un enseignant. Après plus de 10 ans de travail sur la question, le corps enseignant du lycée Vue-Belle en est arrivé à une conclusion : mieux vaut laisser les élèves se l’expliquer entre eux. Mais un outil pédagogique est indispensable pour les accompagner. 

Cet outil, ce sont les élèves du lycée qui ont travaillé dessus depuis 2009. Il s’agit d’un jeu de société baptisé le "Love Game" et qui va désormais prendre place dans tous les établissements du secondaire de l’île. Un aboutissement en forme de consécration pour cet établissement, pour lequel la question était primordiale.

Surnommé "le lycée neuf-mois", l’établissement comptait une soixantaine de grossesses en moyenne chaque année. Une situation qui a poussé les enseignants à se former sur l’Éducation à la sexualité (EàS). En 2009, l’établissement organise une journée d’éducation à la sexualité avec plusieurs thèmes. En parallèle, un café-débat est organisé chaque semaine. Une dynamique qui aboutira à la création de l’atelier "créer pour parler", où des élèves vont créer des outils pédagogiques et ludiques sur le sujet.

Ces élèves vont ensuite animer des séances avec leurs camarades. Avec un certain succès puisqu’en dix ans, le lycée a divisé par 5 son nombre d’élèves enceintes. C’est dans ce contexte qu’est né le "Love Game".

Depuis 2013, les élèves du lycée font des interventions auprès des élèves de 3e des collèges environnants. En 2016, l’Instance Régionale d'Education et de Promotion Santé (IREPS) a certifié les outils du lycée comme EàS et ceux-ci sont présentés aux professionnels de la santé. 2017 est une reconnaissance nationale puisque le jeu remporte le concours "Erasmus a 30 ans" et le concours académique "Erasmus +, 3 ans déjà". 2018 voit la création d’une mini-entreprise EPA (Entreprendre pour Apprendre), sous le nom de J’EDUC, pour diffuser le Love Game. L’année suivante, la Région et le Département vont financer la diffusion du jeu dans les 82 collèges et 33 lycées de l’île.

Hier, une présentation officielle s'est tenue en présence de la représentante de la Rectrice, Aboubacar Ben Vitry, vice-présidente de la Région, la représentante du Département, la députée Karine Lebon et Erika Bareigts, la maire de Saint-Denis.




www.zinfos974.com

"La Réunion, île nature. Jusqu’à quand ?" - Le billet d'humeur de Mohamed Aït-Aarab

$
0
0
Aux lectrices et lecteurs de Zinfos qui n’auraient pas encore vu l’émission “Échappées belles” consacrée à La Réunion (le replay est ICI), je ne peux que leur conseiller de s’installer confortablement dans leurs fauteuils. Ils passeront 1h30 de pur bonheur à (re)découvrir l’île sous toutes les coutures. Île nature, île intense, variété des paysages, des habitants, des cultures, beaucoup a déjà été dit (et bien mieux que je ne pourrais le faire) sur cette terre qui a su fusionner, au travers d’une histoire douloureuse, ne l’oublions jamais, des bribes de civilisations diverses et multiples pour créer un art de vivre singulier. Je ne parle pas de « vivre ensemble », tant cette expression est galvaudée. Mais, à coup sûr, La Réunion est une société originale que nous nous devons de préserver.

Tout comme nous avons pour devoir de préserver le fabuleux patrimoine naturel dont nous avons hérité. Or, la trajectoire que tout un chacun peut observer depuis deux décennies environ est particulièrement inquiétante :
• le coma circulatoire est aujourd’hui une réalité : quelle que soit l’heure de la journée, quel que soit le moment de l’année, les routes sont saturées ;
• les pollutions de toutes natures se multiplient : les dépôts sauvages qui souillent nos quartiers, mais également les nuisances sonores, fléau insoupçonné dont les téléphones portables (et les enceintes portables bluetooth) sont le vecteur privilégié.

Une autre tendance doit nous inquiéter : la bétonisation du territoire, notamment à travers l’implantation de centres commerciaux, toujours plus nombreux, toujours plus vastes, toujours plus kitschs...

À moins... (bon sang, mais c’est bien sûr!) que cela ne participe d’une stratégie mûrement réfléchie pour attirer sur l’île des milliers de touristes européens, asiatiques, américains. Imaginez la joie, que dis-je le bonheur, l’euphorie, de la famille toulousaine, du couple madrilène, qui, après une nuit d’avion, découvrent à La Réunion les mêmes grandes surfaces que celles qu’ils ont laissées derrière eux. Une fois leurs valises déposées à l’hôtel, nos hôtes n’auront qu’une idée en tête, se précipiter dans le premier centre commercial venu pour retrouver, avec un plaisir non dissimulé, toutes les enseignes dont ils ont l’habitude à domicile. Et une fois la randonnée boutiquière terminée, que feront nos heureux visiteurs ? Se ruer dans un de nos magnifiques restaurants franchisés où ils dégusteront la junk food internationale familière à leurs papilles !

Si tel est l’avenir du tourisme mondialisé, le monde d’après sera bien triste et d’une pauvreté culturelle désespérante.

Devrons-nous oublier les sentiers de randonnée au cœur des cirques ? Renoncer à la gastronomie réunionnaise qui a su inventer, bien avant d’autres, une cuisine-fusion à l’image de l’île ? Faudra-t-il recourir à des images de synthèse pour expliquer à nos petites enfants ce qu’était un tamarin ? un paille-en-queue ? un fanjan ?

Je ne sais pas s’il est encore temps de sauver ce patrimoine. Mais chaque minute écoulée dans la passivité et l’inaction nous rapproche du gouffre.

www.zinfos974.com

Aide à la connexion Internet

$
0
0
Aide en faveur des Étudiants Boursiers
Aide à la connexion Internet
Afin de favoriser l’enseignement à distance et de lutter contre la fracture numérique, la collectivité régionale souhaite poursuivre son accompagnement en direction des étudiants boursiers inscrits à La Réunion à travers la mise en place d’une Aide Régionale à une Connexion Internet.
 
Pour l’année 2021, l’aide s’élèvera à 70 € pour la période de janvier à juillet 2021 et sera mise en œuvre selon les modalités suivantes :


ÉLIGIBILITÉ ET MONTANT DE L’ALLOCATION

Boursier du CROUS ou boursier régional sanitaire et sociale : 70 €


CONDITIONS

> être de nationalité française ou ressortissant de l’Union européenne,
> être âgé de moins de 27 ans,
> être titulaire du baccalauréat 2020 ou être titulaire d’un diplôme d’accès aux études universitaires 2020,
> être inscrit dans un cursus d’études supérieures en formation initiale à La Réunion.

Sont notamment exclus :

> les apprentis,
> les bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation,
> les mentions complémentaires,
> Les autres cas liés au statut de stagiaire de la formation professionnelle (par exemple EGC, ILOI, AGCNAM, …).


PIÈCES JUSTIFICATIVES REQUISES :


> Copie de la carte d’identité nationale ou du passeport de l’étudiant,
> copie intégrale du livret de famille (celui de l’étudiant ou celui de ses parents si l’étudiant est
> toujours rattaché au foyer de ses parents). Si les parents sont divorcés, copie du jugement de divorce
> confiant l’étudiant à l’un d’entre eux,
> justificatif d’attribution de la bourse nationale du CROUS de l’année n (ex : 2020 pour l’année universitaire 2020/2021),
> pour les étudiants inscrits dans la filière sanitaire et sociale : justificatif d’attribution de la bourse régionale sanitaire et sociale,
> justificatif d’adresse (de l’étudiant ou des parents), soit une facture (eau, électricité, internet ou téléphone) de moins de six mois,
> certificat de scolarité de l’année n,
> copie du baccalauréat ou du diplôme d’accès aux études universitaires,
> relevé d’identité bancaire (avec mention du code IBAN)

Date d’ouverture des inscriptions : 1er février 2021


DATES LIMITES FIXÉES :

> 31 mai 2021 pour la création du compte en ligne,
> 30 juin 2021 pour la transmission des dossiers en ligne.


COMMENT BÉNÉFICIER DE L’AIDE ?

La demande doit être formulée en ligne sur une plateforme dématérialisée de la Région  accessible depuis le site Espaceetudiant974.re et Regionreunion.com *
Pour la constitution de son dossier en ligne, l’étudiant pourra être accompagné par les services de la Région.

L’étudiant devra procéder à la création d’un compte personnel depuis la plateforme en suivant les instructions qui lui seront fournies à cet effet sur le site. Toutes les communications entre l’étudiant et le service instructeur de la Région se feront par mail.

L’étudiant remplira en ligne le formulaire et complétera sa demande en y joignant les pièces nécessaires au traitement de son dossier.

Toute fausse déclaration entraînera l’annulation de l’aide.

L’étudiant sera informé par voie électronique, à l’adresse utilisée pour créer son compte, des différentes étapes de son dossier et notamment :

• l’accusé réception par le service instructeur,
• la demande d’information(s) complémentaire(s)
• l’issue donnée à la demande (attribution ou rejet).

L’étudiant s’engage à prendre connaissance des communications adressées par la Région Réunion dans un délai maximum de deux mois à compter de la date d’envoi. Passé ce délai, la Région Réunion se réserve le droit de supprimer la demande et le compte de l’étudiant.
 
(*) Les dossiers papiers ne seront pas traités par le service

Plateforme dématérialisée de la Région  :
sous "Aides et Services" > Aide étudiante à la connexion internet 2021

www.zinfos974.com

La ferme préférée des français 2021 : Le labyrinthe en champ thé représente La Réunion et les Outre-mer !

$
0
0
La ferme préférée des français 2021 : Le labyrinthe en champ thé représente La Réunion et les Outre-mer !
Jusqu'au 12 février,  votez pour votre ferme préférée 
 
La production de thé bio de Johny et Emmanuelle, située à Grand Coude (Saint-Joseph) fait partie des 14 exploitations sélectionnées dans le cadre de cette émission de France 3 TV qui a pour objectif de mettre en avant le monde agricole ainsi que les spécificités régionales, culturelles et historiques.
 
S’ils travaillent dans le monde agricole depuis de nombreuses années, Johny et Emmanuelle ne sont pourtant pas agriculteurs lorsqu’ils créent la ferme du labyrinthe en champ thé à Grand Coude en 2005. Amoureux de leurs terres et de leur village, c’est pour le valoriser et partager avec le public ce patrimoine réunionnais longtemps oublié qu’ils ont décidé de reprendre d’anciennes terres d’une plantation abandonnée : le thé réunionnais, jadis classé parmi les 3 meilleurs au monde.


Retrouvez leur portrait en vidéo en cliquant ici

 
Le palmarès sera dévoilé dans l’émission « Le ferme préférée des Français » présentée par Stéphane Bern, diffusée prochainement sur France 3.
 
Après Hell-Bourg, sélectionné parmi les villages préférés des français, et Saint-Pierre désigné 3è plus beau marché de France en 2018, le patrimoine réunionnais est une fois de plus à l'honneur ! 
 

www.zinfos974.com

Le Médiabus s’arrête à la Saline

$
0
0
Le Médiabus s’arrête à la Saline
Une véritable médiathèque mobile dans laquelle on peut venir lire ou emprunter des livres. Voici le concept du Médiabus. Ce véhicule aménagé va à nouveau se déplacer dans les quartiers des bassins de vie de Saint-Paul.
 
Prochain arrêt prévu : ce mercredi 3 février 2021 au marché de la Saline, dans les hauts, de 9h30 à 11h30.
 
Depuis le confinement décrété en mars 2020, le Médiabus n’avait plus repris la route. À la Saline, vous pourrez découvrir des ouvrages, des CD et des DVD.
 
Ce dispositif du réseau de lecture publique vise à permettre l’accès à la lecture et à la culture pour toutes et pour tous. La Ville de Saint-Paul souhaite ainsi renforcer cet objectif.
 
Le Médiabus remplit plusieurs missions :
 
  • Assurer un service public de proximité indispensable
  • Favoriser l’accès à l’information, à l’éducation et à l’évasion
  • Conquérir de nouveaux publics et développer le plaisir de lire
  • Desservir des publics spécifiques par une offre adaptée
  • Favoriser les rencontres et l’épanouissement de tous les publics
  • Participer à la visibilité de la médiathèque sur l’ensemble du territoire
Pour bénéficier du prêt des documents, plusieurs justificatifs vous seront demandés : une pièce d’identité, carte d’étudiant une attestation de domicile de moins de trois mois (quittance d’eau, de téléphone ou d’électricité), un justificatif de votre travail à Saint-Paul, une autorisation parentale pour les mineurs, un justificatif de travail sur la commune pour les non-résidents Saint-Paulois.

L’inscription est gratuite pour les résidents, les employés de la mairie et des entreprises, les associations, pour tous les enfants, scolaires, de la commune de Saint-Paul, étudiants résidents ou non-résidents.

Elle est payante pour :
  • Les adultes extérieurs : 30 euros
  • Les associations extérieures à la Ville : 40 euros
  • Les résidents temporaires (Une caution sera demandée)
On vous délivrera une carte de lecteur qui vous sera nécessaire lors de chaque emprunt ou retour de livre.

Il est possible d’emprunter par carte d’abonnement individuel :
 
  • 10 documents imprimés pour 4 semaines
  • 3 CD et 2 DVD pour les adultes pour 2 semaines
  • 1 CD et 1 DVD pour les enfants pour 2 semaines
  • 30 documents imprimés pour les associations et les classes pour 4 semaines
 
En parallèle, la commune dispose de plusieurs médiathèques et bibliothèques.


Nous vous invitons à respecter les gestes barrières. Ces équipements appliquent un protocole sanitaire lié à la Covid-19 (port obligatoire du masque, respect de la distanciation sociale et désinfection des documents…). 


Médiathèque Leconte-de-Lisle
110, Boulevard du front de mer à Saint-Paul
0262 45 81 85

Médiathèque Michel-ADÉLAÏDE de Saint-Gilles-les-Bains
Rue du Saint-Laurent à Saint-Gilles-les-Bains
0262 24 34 19

Bibliothèque Jacques-LOUGNON du Guillaume
71, rue Louise et Jouan au Guillaume
0262 32 45 45

Bibliothèque de Bois-de-Nèfles
20 bis, rue de l’Église à Bois-de-Nèfles
0262 44 18 15

Bibliothèque de Plateau Caillou
5, rue Paul-FERRAND à Saint-Paul
0262 22 89 96

Horaires d’ouvertures
Lundi, mardi, mercredi : de 9 à 18 heures
Jeudi : de 13 à 18 heures
Vendredi et samedi : de 9 à 18 heures

www.zinfos974.com

Philosophie et réchauffement climatique

$
0
0
Philosophie et réchauffement climatique

 

 
 
Je cherchais des réponses à mes interrogations concernant le réchauffement climatique et j'espérais en trouver dans le Hors série n°46 de «Philosophie magazine» consacré à la philosophie du réchauffement climatique. Mais je n'en ai pas trouvé qui m'ont satisfaites. 
 
Ce numéro de «Philosophie magazine» ne présente pas diverses positions au sujet des réponses à apporter aux enjeux du réchauffement climatique. Il ne défend qu'une seule position et il ne donne la parole qu'aux seuls partisans d'une philosophie de l'écologie, de la nature, de l'environnement. On y trouve essentiellement les positions des philosophies adeptes de Gaïa, des plantes, de l'antispécisme, de la libération animale.
 
Je pense que le seul philosophe interrogé qui ne participe pas à cet acharnement philosophique est le slovène Slavoj Zizek, qui remet en cause cette sacralisation de la nature, qu'il présente comme fondamentalement «brutale, radicale, indifférente aux droits et aux devoirs, à nos idées de bien et de mal». À mille lieux de l'idealisme des philosophies parlant de Gaïa. «Les choses en effet peuvent tourner terriblement mal dans la nature. Nous devons l'accepter, mais non y voir un exemple à suivre. Placez-vous par exemple du point de vue d'un évolutionniste strict : que devrait-il penser de l'épidémie de coronavirus ? C'est évident. Qui meurt en effet ? Les personnes âgées, les individus les plus fragiles, les malades. Du point de vue de la sélection naturelle, l'épidémie est une aubaine : elle purge l'espèce des faibles et ne conserve que les forts. C'est une idee impossible à cautionner. Voilà pourquoi je pense que nous devons à tout prix éviter de sacraliser la Terre, de nous y fier.» Mais le pauvre s'est senti obligé de commencer son interview en rappelant qu'il était pro-écologie !
 
La troisième partie de ce magazine est consacrée aux climatosceptiques et aux techno-optimistes, mais aucune de ces deux espèces de personnes ne trouvent grâce aux yeux des rédacteurs de ce magazine. Ce n'est même pas un procès qui leur est fait, mais le prononcé d'une condamnation. 
 
«Sous couvert de légitimes et nécessaires interrogations sur la validité d'hypothèses, de mesures et de modèles (n'ayez pas peur, le magazine ne développera aucune de ces légitimes et nécessaires interrogations), les premiers (les climatosceptiques) se réclament du doute, vertu éminemment scientifique, pour nier l'origine humaine du réchauffement. Les seconds (les techno-optimistes) assurent que les humains s'en sortiront toujours par la technique et que c'est le génie d'Homo Faber que de tirer de sa besace une solution au moment opportun. Les uns ne sont pas moins néfastes que les autres (voilà enfin la position du magazine). Pas facile de faire naviguer la Terre entre Charybde et Scylla. Entre négationnistes et zélotes.»
 
Cette introduction à cette troisième partie du développement de la réflexion de ce magazine donne le ton de la charge portée contre tous ceux qui ne rejoignent pas la collapsologie, l'écologie, le véganisme et l'adoration de Gaïa.
 
Je n'y ai donc pas trouvé une lecture critique des positions et des enjeux des diverses courants philisophiques et éthiques autour de cette notion de réchauffement climatique. À moins d'imaginer que nul philosophe n'interroge ce concept de réchauffement climatique et les moyens d'y faire face ou de le combattre, que nul philosophe ne propose une autre approche de la réalité différente de l'inéluctabilité de la survenue d'une catastrophe écologiste planétaire ou de la recherche d'autres moyens que le Véganisme et l'antispécisme pour y faire face ou pour y répondre.
 
La philosophie peut-elle donc apporter une réponse au problème qui nous fait face ? Et d'abord, quel est ce problème ? 
 - Trouver une solution technique ou économique pour continuer à vivre comme nous le souhaitons, sans nous préoccuper de la finitude du monde ? Non. 
 - Savoir comme réagir au réchauffement climatique et empêcher un emballement du climat terrestre ? Non plus. Pas exactement.
 
La question serait plutôt de savoir guider le monde vers la mise en place d'une organisation économique mondiale vertueuse nous permettant de régler le problème du réchauffement climatique, la moins contraignante possible pour les libertés publiques et pour les individus. Evidemment, on trouve là une première opposition d'envergure entre ma vision de ce qui serait souhaitable et les visions philosophiques, ou les courants de pensée, dont rend compte ce «Philosophie magazine». Je pense «droits des individus» et ils répondent «droits des autres êtres vivants, des animaux et des plantes», alors que moi, je ne reconnais aucun droit au reste de la biosphère terrestre ! Le droit de la vache ou du poulet à ne pas être abattus dans un abattoir ? Le droit de la graminée à pouvoir pousser librement dans son champ ?
 
Une deuxième opposition à ma question n'est pas traitée dans ce magazine. Il a trait à l'opposition entre pays occidentaux et reste du tiers monde, c'est-à-dire la responsabilité des peuples dans les émissions des dernières décennies et des derniers siècles. Les états développés d'Occident doivent-ils porter seuls les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou bien ces efforts doivent-ils être appliqués par tous, sans s'intéresser aux responsabilités passées ? Bizarre que le magazine n'ait retracé aucun débat sur ce sujet, éminemment philosophique. Et évidemment, lorsque je parle de mesures le moins contraignantes possibles, ces mesures n'ont évidemment pas du tout la même incidence selon que je parle d'un américain, d'un européen, ou d'un africain qui adorerait vraisemblablement disposer du niveau et du confort de vie de son homologue américain ou européen. Et inversement. 

À la différence de Slavoj Zizek, je ne commencerais pas cette discussion en me déclarant favorable à l'écologie. L'écologie est un courant politique et je n'ai aucune raison de m'y référer. Les adeptes de la collapsologie et de l'écologie adorent se référer pour leur part à des interdictions. Il faut interdire la consommation de viande, les véhicules automobiles à moteur à combustion, les voyages en avion, et le financement des industries productives ou d'extraction émettrices de CO2. Et c'est justement cette tentation de l'interdiction que j'estime attentatoire aux droits des individus et moralement répréhensible. Qui sont-ils pour déterminer ce qui est bon ou mauvais au niveau de la planète ? Ces adeptes peuvent monopoliser internet sans s'intéresser au coût invraisemblable du refroidissement des centres de serveur pour les téléphones et la technologie dont ils n'envisagent pas de se passer pour véhiculer leurs messages et communiquer sur leurs actions, ils peuvent vivre dans des maisons ou des appartements climatisés ou chauffés, sans s'interroger sur l'impact de cette consommation électrique sur la planète, mais ils décident par contre que telles ou telles autres choses (automobile, viande, avion) sont mauvaises et doivent être interdites ! Je trouve cela extraordinaire, cette certitude d'avoir raison et de savoir ce qui est bon ou mauvais pour la planète, ce qui cause la destruction d'un iceberg et ce qui ne le cause pas. Très clairement, à les entendre, ce qui leur sert est bon ; ce dont ils ont appris à se passer ou qu'ils n'ont pas commencé à se servir est mauvais !
 
Les mouvements activistes qui se réclament de la collapsologie ont trouvé une nouvelle forme d'intervention contre les activités économiques, industrielles, et bientôt de consommation, qu'ils condamnent. Imposer aux grands établissements bancaires de cesser de financer certaines industries émettrices de gaz à effet de serre, comme l'industrie pétrolière. Pour l'instant, cela ne concerne que HSBC et TOTAL. Il faut également noter que des banques se trouvent aux côtés des groupes activistes, comme le Crédit Mutuel ou La Banque Postale. Et on peut imaginer que HSBC devra demain se ranger également aux côtés de ces fonds activistes pour avoir la paix dans le futur. 
 
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/11/hsbc-sous-pression-de-ses-actionnaires-pour-arreter-de-financer-les-energies-fossiles_6065853_3234.html

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/16/climat-le-petrolier-total-sous-pression-d-un-groupe-d-investisseurs_6036751_3234.html
 
Certains peuvent évidemment estimer que de telles actions de groupes activistes sont souhaitables. Pour ma part, je ne le pense pas. Si ces attaques réussissaient, si toutes les banques étaient obligées de cesser de financer ces sociétés comme TOTAL et les autres fournisseurs d'énergies fossiles, celles-ci devraient disparaître, avec des centaines de milliers de salariés jetés au chômage, et une impossibilité de se fournir en nombre de produits indispensables à la vie, à notre vie. 
 
Par ailleurs, si ce genre d'attaques activistes réussissent, elles se généraliseront à tout un tas d'autres activités bancaires et elles concerneront demain tels ou tels constructeurs automobiles, tels ou tels fabricants de ciment, puis aux prêts des simples consommateurs. Les banques se verront alors contraintes de ne plus financer les véhicules automobiles autres qu'électriques, puis demain tout moyen de locomotion individuel. Est-ce un futur enviable ? Sont-ce des pratiques activistes souhaitables ? Non. Parce que ces pratiques activistes ne visent toujours que l'interdiction et la contrainte !
 
Je ne dis évidemment pas qu'il n'y a rien à faire pour influer sur le monde de la Finance et de l'industrie, par le biais de normes plus contraignantes et de lois dont l'application doit se faire à l'échelle mondiale. La finance a évidemment un impact catastrophique sur les évolutions des pratiques industrielles et il faut réformer, contraindre, imposer drastiquement le monde de la Finance et l'empêcher de se réfugier dans des paradis fiscaux. 
 
Mais il n'y a pas que la Finance ! Il y a aussi l'aspect démographie. Il faudrait aussi vraisemblablement contraindre tous les états de la planète à restreindre l'accroissement de leur population ; on ne peut pas laisser la population terrestre continuer de croître indéfiniment avec toutes les conséquences migratoires qui en résultent vers les pays occidentaux. On ne peut pas se contenter d'attendre la stabilisation de la population terrestre à 10 ou 12 milliards d'habitants par le simple biais de la transition démographique. La solution chinoise d'un seul enfant par femme (ou par couple) est vraisemblablement la seule réponse possible à l'urgence démographique qui est devant nous ! Evidemment, là aussi, c'est un sujet dont l'impact est différent en Occident, ou la transition démographique a eu lieu il y a plus d'un siècle, et dans les pays en développement qui n'y sont pas encore. 
 
 
Saucratès 
https://saucrates.blog4ever.com/articles

www.zinfos974.com

EAIO – Arts plastiques | Atelier éco-artistique : Passeport du vivant, le temps d’une forêt

$
0
0
Trois-Bassins
EAIO – Arts plastiques | Atelier éco-artistique : Passeport du vivant, le temps d’une forêt
L’École Artistique Intercommunale de l’Ouest  (EAIO) vous propose à partir du 10 février un nouvel atelier éco-artistique dans le domaine des arts plastiques. Inscrivez-vous dès maintenant !

Participez à un atelier d’art écologique et contribuez ainsi au reboisement d’une forêt originelle de bois de couleurs des Hauts. Une expérience collective et solidaire inédite à vivre sur Trois-Bassins  !
 

Découvrez, expérimentez, pratiquez, rencontrez, créez


Si vous habitez Trois-Bassins  ou si votre cœur bat pour cette charmante commune rurale des Hauts de l’Ouest, participez à cette belle aventure à la fois écologique et artistique ! C’est un projet qui s’appréciera sur le long terme, qui nous parle du temps, du vivant, d’avenir et d’éco-citoyenneté.
 
Cet atelier est ouvert aux élèves de l’EAIO, et plus largement aux habitants du territoire de la côte Ouest. Cette action vise un public intergénérationnel, à partir de 8 ans et sans limite d’âge ! Les parents et grands-parents sont les bienvenus.
 
Rendez-vous à LENA  (Espace Numérique et Artistique du TCO) le mercredi 10 février à 13h30 pour la plantation et le baptême des pièdbwa. Les ateliers se dérouleront ensuite les mercredis de 15h30 à 17h30  jusqu’à mai 2021. D’autres dates seront programmées jusqu’à la fin de l’année scolaire.



Créez le passeport de l’arbre que vous allez baptiser et planter


EAIO – Arts plastiques | Atelier éco-artistique : Passeport du vivant, le temps d’une forêt
Cet atelier éco-artistique comprend :
 
  • Une sensibilisation aux espèces endémiques et indigènes
  • Une sensibilisation au mouvement artistique Land Art
  • La fabrication collective d’une carte de la nouvelle forêt
  • Un travail sur les techniques d’empreintes, de textures, à partir des nouveaux-plantés
  • La fabrication et la reliure d’un passeport des arbres baptisés
Luko, artiste en résidence à La Friche  au Port, vous propose de créer les passeports des arbres qui seront plantés, comme la création d’une nouvelle communauté où la nature a autant de droits que l’Homme, sur un nouveau territoire porteur de réflexions et d’imaginaires.
 
Une plantation d’arbres endémiques est prévue avec le Parc national de La Réunion  le mercredi 10 février 2021 à 13h30 et marquera le baptême des nouveaux-plantés par vous et sous observation d’un “huissier biodégradable”. Soyez au rendez-vous !
 
Vous pouvez participer uniquement à la plantation sans participer à l’atelier en entier, mais ça serait dommage de ne pas découvrir l’univers poétique et festif de Luko  !
 
Inscrivez-vous dès maintenant ! Précisez si vous souhaitez participer à l’atelier de création des passeports (tarif unique : 20 euros) ou uniquement à la plantation (accès libre sur inscription).

► Infos et inscriptions auprès de l’EAIO  : 0262 32 12 12 | 0693 22 54 85 | contact@eaio.re



Des partenaires et des habitants mobilisés autour d’un projet éducatif et citoyen


EAIO – Arts plastiques | Atelier éco-artistique : Passeport du vivant, le temps d’une forêt
Cette action vous est proposée dans le cadre d’un projet éducatif expérimental de territoire mis en place par le Parc national de La Réunion, en partenariat avec notamment l’EAIO, sur une proposition originale de l’artiste plasticien Luko.
 
Le Parc National initie un projet d’arboretum et de sentier de découverte de la forêt sur la parcelle surplombant l’accès au parking de LENA  (Espace Numérique et Artistique du TCO) à Trois-Bassins.
 

La plantation d’une forêt

 
  • Un espace vert et ouvert ;
  • Un espace accessible à tous types de handicaps ;
  • Un sentier pédagogique aménagé.
 

Un espace de vie sociale

  Un espace de vie sociale ouvert à tous et porté par l’association MAOTEO.

EAIO – Arts plastiques | Atelier éco-artistique : Passeport du vivant, le temps d’une forêt
Une partie de cet ancien domaine agricole racheté par le TCO a été réhabilitée pour accueillir l’Espace Numérique et Artistique (LENA). Aujourd’hui, une partie du site est inexploitée.
 
Le TCO, la mairie de Trois-Bassins, le Parc national de La Réunion et l’ensemble des partenaires construisent un projet de valorisation des lieux.
 
Demain… Avec l’implantation de l’antenne Ouest du Parc national de La Réunion sur le site, se dessine un lieu dynamique de rencontres, d’échanges et d’activités. Un espace préservé, accessible à tous, support pour  sensibiliser aux espèces indigènes et aux espèces invasives.
 

Vous aussi, rejoignez le mouvement !


De la plantation au suivi des espèces, le projet est riche et laisse la part belle à la participation citoyenne et aux partenariats.

 
Restez connectés. Le Parc national de La Réunion  organisera des chantiers participatifs à chaque étape du projet, restez informés et venez participer !

► + d’infos : 02 62 27 37 80 (antenne Ouest) | contact-ouest@reunion-parcnational.fr

www.zinfos974.com

​Le train-train quotidien du cirque ou la complainte du rail !

$
0
0
​Le train-train quotidien du cirque ou la complainte du rail !

Je raille parce que vous déraillez...

Partout dans le monde et pour lutter contre le coma circulatoire, moi, le rail, j'ai toujours été le recours parce que je suis le seul moyen connu, à notre époque où les voitures ne volent pas encore, pour relier deux destinations en emportant le maximum de passagers.

Dans toutes les villes modernes, que ce soit le métro ou le tramway, je supporte fièrement le choix des hommes qui veulent se déplacer sans perdre leur temps sur des routes saturées. Plus l'espace est réduit et plus la population est dense, plus je suis utile ! Pour les longues distances, à part l'avion, personne ne peut faire mieux que moi !

Moi, le rail, vous m'avez banni de votre espace à La Réunion. J'ai failli revenir en 2010 mais un homme en a décidé autrement, me jetant avec l'eau du bain qu'il trouvait trop sale.

Je raille parce que cet homme veut me faire revenir.

Je raille parce que, aujourd'hui tout le monde veut de moi, en déclinant plusieurs versions mais en évitant quand même de m'exposer aux risques des coulées volcaniques, ce que j'apprécie. On a beau être fidèle, on a pas envie de fondre sous la lave qui traverserait la route sur laquelle on serait assis !

Je raille.... parce que vous déraillez.... grave !
 

www.zinfos974.com

Jessie Redmon Fauset, une figure clé de la Harlem Renaissance

$
0
0
Jessie Redmon Fauset, une figure clé de la Harlem Renaissance
Pour fuir les ségrégationnistes tout en étant à la recherche d’un emploi, une grande partie de la population noire du Sud des États-Unis s’installe, à partir de 1900, dans les grandes villes du Midwest et de l’Ouest. Harlem, ce quartier de New York déserté par les Blancs, attire de plus en plus les écrivain-e-s, les artistes et les militant-e-s afro-américain-e-s. Sous leur impulsion, Harlem retrouve une nouvelle jeunesse. On a parlé à juste titre de Renaissance pour qualifier cette période des années 1920 et 1930, sans doute la plus riche, en influence, de l’histoire littéraire et artistique afro-américaine. Parmi les figures clés qui ont œuvré à l’émergence de jeunes talents littéraires se trouve une femme. C’est la rédactrice littéraire de la revue The Crisis : Jessie Redmon Fauset (1882-1961). Pour Langston Hughes, poète majeur de cette période, Jessie Fauset est l’une des trois personnes « who midwifed the so-called New Negro Littérature into being »( qui ont fait advenir ce qu’on nomme la Renaissance de Harlem). Mais qui est dont cette femme qui a contribué avec  Charles Spurgeon Johnson, et Alain Lock à la Renaissance de Harlem ?
 
Une afro-américaine de classe moyenne
 
Jessie  Redmon Fauset est surtout connue pour son implication dans le mouvement littéraire de la Renaissance à Harlem. Elle s’est également affirmée comme poète, essayiste et romancière. Jessie Redmon Fauset est née le 27 avril 1882 dans le comté de Camben, au New Jersey, proche banlieue de Philadelphie. C’est la fille d’un pasteur de l’Église méthodiste africaine, Redmon Fauset. Au décès de sa mère, Annie Seamon, alors qu’elle était encore très jeune, son père s’est remarié. 
Elle a grandi dans une famille de classe moyenne de sept enfants relativement pauvre, mais dont l’éducation et la culture des enfants étaient le souci majeur. Jessie Fauset a pu fréquenter les meilleures écoles, notamment l’école supérieure de filles de Philadelphie, où elle était probablement la seule Afro-Américaine de sa classe. Après l’obtention de son diplôme, elle a voulu poursuivre ses études au Bryn Mawr College. Mais pour éviter la présence d’une étudiante afro-américaine dans l’établissement, l’institution a préféré offrir à la brillante élève une bourse d’études à l’Université de Cornell dans le Nord de l’État de New York. Elle est sortie diplômée de Cornell en 1905, avec le grade de Bachelier (M.A) et la distinction de la société d’honneur universitaire Phil Betta Kappa. 
 
Mais pour une afro-américaine, même diplômée en langues classiques et brillante, trouver un poste d’enseignante dans une école à Philadelphie était quasi impossible à l’époque. Faute de trouver une école à Philadelphie pour l’accueillir comme enseignante, elle a dû se contenter d’un poste de français et de latin dans un lycée de Baltimore, puis à Washington jusqu’en 1919. Tout en enseignant, elle a obtenu une maîtrise en français (M.A) à l’Université de Pennsylvanie et un certificat en langue et culture à la Sorbonne. Elle a commencé durant cette même période, plus exactement dès 1912, à écrire des poèmes, des "Short Stories" (petites histoires) et des essais en les proposant au magazine de la NAACP, The Crisis, fondé et édité par W.E.B Du Bois, sociologue, écrivain et infatigable militant des droits civiques.

Rédactrice littéraire de The Crisis

Impressionné par la qualité et la pertinence des textes de Jessie Redmon Fauset,  l’éditeur de The Crisis, l’invite donc à rejoindre l’équipe du magazine comme rédactrice littéraire. À ce poste, Fauset va se révéler non seulement comme une excellente éditrice, une écrivaine de grande classe, mais également comme une dénicheuse de grands talents. Comme rédactrice, de 1919 à 1926, c’est-à-dire durant les années phares de la Renaissance de Harlem, elle a fait connaître, encourager, voire guider, les meilleurs talents de l’époque, même les plus radicaux. Ils et elles se nomment Langston Hugues, Countee Cullen, Jean Toomer, Claude McKay, Georgia Douglas Johnson, Gwendolyn Bennett et ont été et sont toujours des célébrités littéraires.
Jessie Fauset est aussi connue comme romancière, l’auteure de There Is Confusion (1924), Plum Bun (1928), The Chinaberry Tree (1931), et Comedy : American Style (1933). Dans ses quatre romans, elle met en scène la vie des afro-américain-e-s de classe moyenne de cette période, notamment ceux et celles qui ont réussi. En mettant en avant la qualité de vie de l’élite noire américaine, l’auteure veut surtout contrer les représentations stéréotypées du New Negro dans la fiction des auteurs blancs. Comme Nella Larsen et d’autres auteurs de cette période, elle aborde dans ses romans le problème de l’identité plurielle et le phénomène du Passing, particulièrement dans Plum Bun. Les femmes qu’elle campe dans ses romans sont des femmes de caractère qui refusent, en se battant pour l’égalité et l’indépendance, de se laisser définir par une société raciste et sexiste. 
Ses romans, notamment les premiers, ont été bien reçus de la part des critiques afro-américains (Alain Locke, W.E.B. Du Bois, Montgomery Gregory, George Chuyler…), du moins dans les premières années après leur parution. Ils ont été ensuite ignorés dans les années 1930, puis critiqués avant d’être réévalués très positivement par la critique féministe des années 1980 et 1990. En situant les romans de Jessie Fauset dans l’ensemble de ses écrits, les universitaires et auteures féministes américaines (Carolyn Wedin Sylvander, Deborah McDowell, Kathleen Pfeiffer et autres) ont pointé les dimensions négligées de l’œuvre de Fauset, tout en mettant en avant sa défense de la Black Racial Pride et son combat pour la cause des femmes afro-américaines.

Rendre les afro-américains fiers de leur histoire et de leur patrimoine

Au magazine The Crisis, Jessie Fauset n’a pas seulement contribué à l’émergence d’une authentique « voix noire » dans la littérature américaine, elle a lancé le périodique, The Brownies ‘Book (1920-1921), destiné aux enfants afro-américains. Elle visait à rendre les enfants afro-américains fiers de leur histoire et de leur patrimoine. Dans ses publications, environ une soixantaine d’écrits ont paru dans The Crisis, Fauset intervient sur toutes les grandes questions du moment allant de la question de couleur au Nationalisme en Egypte en passant par les luttes anti-impérialistes. Jessie Fauset est une militante des droits civiques et du panafricanisme qui mène, au sein de la NAACP, le combat pour l’avancée du monde noir en Amérique et à travers le monde. D’où sa participation en tant que délégué de la NAACP au deuxième congrès Panafricain, à Londres et à Bruxelles, en 1921. 
En 1926, Jessie Fauset, qui a alors 44 ans, décide, sans doute pour laisser la place à la jeune génération, de quitter The Crisis. Elle tente alors de trouver un poste dans l’édition, allant même jusqu’à proposer de travailler chez elle, si la question de couleur surgissait. Malgré ses compétences, Jessie Fauset a été renvoyée, pour cause de racisme, à sa première profession : l’enseignement. Elle a enseigné le français à New York au lycée DeWitt Clinton  dans le Bronx, de 1927 à 1944. En 1929, elle épouse Herbert Harris et publie The Chinaberry Tree (1931) et Comedy, American Style (1933). Le couple est resté ensemble jusqu’à la mort d’Herbert en 1958. De santé plus fragile, elle s’est alors rapprochée de sa famille à Philadelphie. Elle est décédée le 30 avril 1961, quelques jours après ses 79 ans.

La Grande Dépression des années 1930 a complètement changé le monde que Fauset avait connu à son arrivée à The Crisis et durant la période phare de la Renaissance Noire  où l’on cherchait à offrir une autre image du Noir. Des écrivains noirs plus radicaux et plus critiques occupent désormais le devant de la scène littéraire. Ils se veulent plus proches des masses populaires. Dans ce nouveau contexte, une romancière qui parle et valorise la vie des afro-américain-e-s de classe moyenne, est vouée à l’oubli. Mais comme la réception d’une œuvre n’ait jamais la même d’une époque à l’autre, les écrits de Jessie Fauset, relancés et republiés dans les années 1960 et 1970, sont depuis redécouverts, étudiés et revalorisés. Il en est de même des écrits de Zora Neale Hurston ou de Nella Larsen. Et ce, grâce à la critique littéraire féministe noire en quête de toutes les formes d’expression qu’ont utilisées des générations de femmes noires pour résister à l’oppression du racisme et du sexisme.
 
Sources :
DICKINSON Laurie, Jessie Redmon Fauset, Voices from the Gaps, University of Minnesota, 07/01/1996
GARCIA Claire, Jessie Redmon Fauset’s "Dark Algiers the White", 2007
In ScholarsCompass.vcu ;edu, cgi, vie, Novembre 2006.
JERKINS Morgan, The forgotten work of Jessie Redmon Fauset, 18/02/2017.
 
 


www.zinfos974.com

À Gérald DARMANIN, ministre des cultes

$
0
0
À Gérald DARMANIN, ministre des cultes
Un manuel scolaire publié en Chine propose une version revue et corrigée de l’Évangile sur l’épisode de la femme adultère. Le texte (évangile de Jean 8, 1-11) reprend le passage décrivant la foule voulant lapider une femme selon la loi, et Jésus leur disant : "Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre."
 
Pourtant, la fin du récit diffère radicalement : une fois la foule dispersée, Jésus se serait mis à lapider la femme à mort afin de respecter la loi de son temps. 
 
Morale chinoise de cet Évangile revisité : personne ne peut être au-dessus des lois de la société, y compris, donc, Jésus. Rappelons que dans la "vraie" version, Jésus laisse repartir la femme : "Va, et désormais ne pèche plus."
 
(Extrait d’un article d’Isabelle Gaulmyn, rédactrice en chef du journal La Croix, 02/10/2020)
    
De la part de Reynolds MICHEL

www.zinfos974.com

2ème jour de garde à vue pour Olivier Hoarau

$
0
0
Le maire du Port et trois autres personnes sont toujours auditionnées ce mercredi au commissariat Malartic. Les protagonistes de l'affaire pourraient être prochainement déférés.
2ème jour de garde à vue pour Olivier Hoarau
Olivier Hoarau, Fayzal Vali et deux autres personnes dont un employé du Groupe Casino ont entamé ce matin leur deuxième journée de garde à vue. Le maire du Port ainsi que les trois autres hommes ont passé la nuit à Malartic.

Les auditions continuent et une possible confrontation des versions de chaque suspect pourrait être menée aujourd'hui.

L'avocat de Fayzal Vali, maître Yannick Mardénalom, s'est exprimé avant de retrouver son client au commissariat Malartic : "La garde à vue s'accélère. Il y a la fin des auditions et peut-être une confrontation. Il y a un risque de déférement s'il y a une ouverture d'information judiciaire."

Le Cap Sacré Coeur au coeur de l'affaire

Les enquêteurs tentent de déterminer s'il y a eu des transactions occultes dans le cadre de la signature de l'extension du centre commercial, le Cap Sacré Coeur.

Pour mener l'enquête, les forces de l'ordre avaient perquisitionné le service "L'Epanouissement de l'humain", ainsi que le domicile du maire du Port et celui de Fayzal Vali. 

Le maire du Port avait lui affirmé que les transactions financières avec son ami et ancien adjoint, Fayzal Vali, avaient été déclarées.


En vidéo, maître Yannick Mardénalom, avocat de Fayzal Vali :
 



En vidéo, maître Normane Omarjee, avocat d'Olivier Hoarau :



www.zinfos974.com

Covid : La moitié des doses de vaccin déjà utilisées à La Réunion

$
0
0
Le ministère des Outre-Mer fait le point sur les campagnes de vaccination et annonce que près de 5.000 personnes ont reçu une dose à La Réunion. Notre île est le territoire ultra-marin où le plus grand nombre d'habitants ont été vaccinés.
Covid : La moitié des doses de vaccin déjà utilisées à La Réunion
Le ministère des Outre-Mer fait le bilan au 2 février de la campagne de vaccination dans les îles. La Réunion s'est vue livrer 8.875 doses et en a utilisé 55% : 4.833 personnes ont donc été vaccinées.

Alors que La Réunion est le 4e territoire à avoir reçu le plus grand nombre de vaccins en Outre-Mer, notre île est celle qui en a utilisé le plus  : Au moins 2 fois plus que la Guadeloupe ou la Martinique.

www.zinfos974.com

L’agression d’une collégienne fait réagir sur les réseaux sociaux

$
0
0
Une élève du collège Fayard à Saint-André a été agressée hier à proximité de l’établissement. On y voit une autre jeune file la prendre à partie, encouragée par les autres élèves. La pauvre victime sera ensuite bousculée par plusieurs camarades de son agresseuse. La vidéo a circulé sur les réseaux sociaux où elle génère une vive polémique. Une situation qui oblige la direction à réagir.
L’agression d’une collégienne fait réagir sur les réseaux sociaux
C’est le branle-bas de combat dans les bureaux du collège Fayard depuis ce matin. La direction de l’établissement a découvert, comme de nombreux Réunionnais, une vidéo de l’agression d’une élève par une autre, le tout sous les encouragements d’autres "camarades" se réjouissant de ce triste spectacle. Certains vont ensuite bousculer la victime, quand d’autres s’amusent à filmer la scène.

"Depuis ce matin, le collège est mobilisé. On prend la lumière de ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas acceptable. Les réseaux sociaux donnent une dimension supplémentaire qui n’est pas la bienvenue" souligne le principal du collège qui assure des mesures seront prises, même si les faits se sont déroulés à quelques centaines de mètres de l’enceinte de l’établissement.

"Ça dépasse le simple incident"

Si ce genre de scène est malheureusement trop fréquente, les réseaux sociaux ont donné une caisse de résonance à cette agression dont se serait bien passée la direction. "Ça dépasse le simple incident. Cela crée beaucoup d’interférences avec l’extérieur. On prend cette histoire au sérieux" indique le chef d’établissement. Il craint que des phénomènes perturbateurs extérieurs au collège n'interviennent suite à cette vidéo. 

Une situation regrettable pour la direction qui rappelle que "le climat est très serein à l’intérieur de l’établissement". En plus des sanctions, la prévention va de nouveau être mise en oeuvre, notamment concernant les réseaux sociaux.

Les caméramans légalement aussi responsables que les agresseurs

Les élèves qui ont capté la scène en vidéo sont également pénalement responsables en tant que complices de l’agression. Une loi de mars 2007 reprise dans le Code pénal (art. 222-33-3), dit que : "est constitutif d’un acte de complicité des atteintes volontaires à l’intégrité de la personne (…) le fait d’enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit, sur tout support que ce soit, des images relatives à la commission de ces infractions". 

Une loi pour contrer le phénomène d’"happy slapping" (joyeuse baffe), qui consiste à filmer des scènes violentes pour ensuite les diffuser. Les législateurs en ont fait un délit autonome. Le caméraman risque la même peine que l’agresseur, à laquelle s’ajoutent 5 ans de prison et 75 000€ d’amende pour avoir diffusé les images. 


www.zinfos974.com

Grève nationale annoncée le 4 février

$
0
0
Grève nationale annoncée le 4 février
Les syndicats de l’Éducation nationale déposent un préavis de grève nationale, également à La Réunion, ce jeudi 4 février 2021. La Ville de Saint-Paul vous informe que la cantine et la surveillance durant la pause méridienne seront assurées pour les élèves présent.e.s dans toutes les écoles Saint-Pauloises.
 
Concernant l’activité périscolaire, nous vous prions de vous rapprocher de l’association de votre école. Nous vous conseillons aussi vivement de contacter la direction de votre établissement afin d’obtenir plus d’informations.

www.zinfos974.com

Sécheresse : La Possession lève les restrictions de consommation d’eau

$
0
0
Pour faire face à la sécheresse qui touche son territoire, la commune de La Possession avait émis un arrêté municipal concernant la restriction de consommation d’eau il y a un mois. Les pluies récentes ayant permis le rétablissement d’un niveau hydrologique convenable, la municipalité a décidé de lever cette restriction.
Sécheresse : La Possession lève les restrictions de consommation d’eau
Le communiqué :

Depuis plusieurs mois, La Ville de La Possession souffre de sécheresse ayant contraint à une restriction de l’usage de l’eau sur l’ensemble de la commune conformément à l’arrêté 01/2021-SG.
 
Les pluies de ces derniers jours ont permis de rétablir un niveau hydrologique convenable, permettant de lever l’ensemble des restrictions en place.
 
Même si une amélioration de la situation a été notée, il reste important de maintenir la vigilance et de poursuivre les efforts en matière d’économie d’eau non destinée à usage alimentaire.
 
Il convient que chacun garde un comportement citoyen afin de garantir un approvisionnement à tous les usagers possessionnais.

www.zinfos974.com

Jean Melchior reconnu coupable du meurtre de Julian Robert, Abou Hassani acquitté

$
0
0
Le verdict est tombé dans le procès du meurtre de Julian Robert à Saint-Paul en 2017.
Jean Melchior reconnu coupable du meurtre de Julian Robert, Abou Hassani acquitté
Jean Melchior est reconnu coupable de meurtre et condamné à 17 ans de réclusion criminelle. Son compère Abou Hassani a été acquitté.

Les trois jours de procès viennent de livrer leur verdict dans le meurtre de Julian Robert en 2017 dans les hauts de Saint-Paul. Un verdict qui établit donc la responsabilité des coups de couteau mortels à Jean Melchior. 

Dans la nuit du 7 au 8 juillet 2017, des habitants qui circulent sur la route Hubert-Delisle découvrent un homme au sol près du Lounge Garden situé au Guillaume. 

Sévèrement blessé par arme blanche, Julian Robert succombera un peu plus tard. Il avait 31 ans. L'enquête débute avec très peu d'indices pour les gendarmes qui mettront quatre mois avant de procéder à l'interpellation des deux suspects.

> Retour sur le deuxième jour de procès : Meurtre de Julian Robert : Les accusés s’emmêlent les pinceaux

 

www.zinfos974.com

Défilé du 31 au Port : 4 hommes jugés, manifestation devant le tribunal

$
0
0
4 "grands frères" du Port interpellés suite au rassemblement organisé pendant le Réveillon de la Saint-Sylvestre vont être jugés ce mercredi. Environ une centaine de Portois manifeste devant le tribunal de Saint-Denis pour réclamer l'abandon des poursuites.
Défilé du 31 au Port : 4 hommes jugés, manifestation devant le tribunal
Les soutiens de 4 Portois sont présents devant les grilles du tribunal de Saint-Denis, ce mercredi après-midi. À l'intérieur, les 4 hommes vont être jugés aujourd'hui pour des faits liés au rodéo sauvage et au rassemblement du 31 décembre dans les rues du Port.

Un défilé malgré le couvre-feu

Des faits variés sont reprochés aux 4 suspects dont 3 se présentent aujourd'hui libres - sous contrôle judiciaire - au tribunal de Champ Fleuri. Ils sont notamment soupçonnés d'avoir pris part à l'organisation du traditionnel défilé du réveillon du Nouvel An au Port.

Ce soir-là, des centaines de personnes s'étaient donné rendez-vous dans le centre-ville du Port pour fêter l'arrivée de 2021. Un rassemblement organisé alors que le Préfet avait déclaré un couvre-feu sur toute La Réunion.

Un sentiment d'injustice

La défense des Portois jugés aujourd'hui est simple : Ils se sont mobilisés pour encadrer un rassemblement spontané et ont voulu tout faire pour éviter des débordements pendant le défilé. Décrits comme des "grands frères" par leurs soutiens, ils affirment avoir servi à maintenir l'ordre et la sécurité.

Une manifestation se tient donc ce mercredi devant les grilles du tribunal de Champ Fleuri. Des centaines de personnes sont venues réclamer l'abandon des poursuites à l'encontre des 4 jeunes hommes.

Samuel Irlepenne sur place

www.zinfos974.com

La France autorise un troisième vaccin contre le Covid-19

$
0
0
Le vaccin anti-covid 19 du laboratoire AstraZeneca est le 3ème vaccin autorisé en France. Il présente des avantages de conservation par rapport aux vaccins à ARN messager.
La France autorise un troisième vaccin contre le Covid-19

Après ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna, le vaccin du laboratoire AstraZeneca peut être stocké dans des réfrigérateurs classiques.

La HAS (Haute Autorité de Santé) préconise donc de permettre aux sages-femmes, aux médecins dans leurs cabinets ainsi qu'aux pharmaciens de pouvoir l'administrer. En effet, il est plus simple à administrer et à distribuer que ces prédécesseurs. 

Petite ombre au tableau :des doutes sur son efficacité sur les personnes de plus de 65 ans sont soulevés en attendant des études supplémentaires.  Ce troisième sérum est donc recommandé aux personnes de 50 à 64 ans qui présentent des comorbidités, et au personnel soignant, peu importe leur âge.

Les premières livraisons de doses sont attendues la semaine prochaine, puis s'échelonneront jusqu’à 2,5 millions de doses fin février.


www.zinfos974.com

Verdict du procès pour le meurtre de Julian Robert: "Notre argumentation a porté"

$
0
0
Le tout premier procès d'Assises de cette année 2021 s'est achevé ce mercredi après-midi à Saint-Denis. Jean Melchior a été reconnu coupable du meurtre de Julian Robert tandis que son compère Abou Hassani a été acquitté. Pour ce dernier, la partie était loin d'être gagnée.
Verdict du procès pour le meurtre de Julian Robert:
Le jury de la cour d’Assises a rendu son verdict en son âme et conscience. Trois jours d’audience ont permis de dégager les responsabilités entre les deux amis - Jean Melchior et Abou Hassani - embarqués dans un meurtre un soir de juillet 2017.

Le premier a été reconnu coupable des coups de couteau mortels donnés à Julian Robert dans la nuit du 7 au 8 juillet 2017 au Guillaume Saint-Paul.

Le second a été acquitté. Il sortira libre en fin de journée après avoir passé près de trois ans en détention provisoire. 

Si son client n’est pas un enfant de coeur comme l’admet Me Jean-Jacques Morel, la partie n’était pas gagnée pour réduire les peines encourues. 

"Notre argumentation a porté. Je suis très heureux pour lui, il a quasiment fait trois ans de détention et tout à l’heure, dans l’après-midi, les portes du pénitentier vont s’ouvrir", image Me Morel. 

Les deux suspects avaient été interpellés au mois de novembre 2017, soit quatre mois après le meurtre survenu sur le principal axe routier entre les bas et le Guillaume Saint-Paul, la route Hubert Delisle. C’est devant un bar-restaurant que Julian Robert avait été découvert mourant, sévèrement touché par une lame de couteau. 

"J’espère que ça lui servira de leçon de vie"

L'avocat retrace les grandes lignes des profils qui étaient attendus à la barre depuis lundi et la ligne de défense adoptée.

"Un des deux accusés, à savoir Melchior, admettait avoir donné les coups de couteau. Mon client, Hassani, c’est vrai qu’il n’a pas donné les coups mais il a participé au crime", cadre son avocat. "Depuis le début, il dit que 'j’étais là et je suis innocent. Je suis effondré'. L’enjeu du procès il était là", avise-t-il alors que chez le dalon d'Abou Hassani, le scénario de cette sinistre soirée avait varié à de multiples reprises devant les enquêteurs.
Retour sur le deuxième jour de procès : ​Meurtre de Julian Robert : Les accusés s’emmêlent les pinceaux

"Malgré une accusation très offensive", souligne Me Morel, avec des réquisitions allant entre huit et dix ans de réclusion criminelle, son client a donc été acquitté ce mercredi. 

"La partie était loin d'être gagnée", souffle Me Morel. Abou Hassani a, par le passé, été condamné par le juge des enfants. "Il avait un casier judiciaire, et un casier judiciaire ça vous plombe !", reconnaît, avec l’expérience qui est la sienne, l’avocat pénaliste. "Mais ce n’est pas parce qu’on vole une voiture qu’on commet un crime. Notre augmentation a porté. Je suis très heureux pour lui. On se dit que la justice a été bien rendue", ajoute Me Jean-Jacques Morel qui reste lucide sur les graves erreurs de son jeune client. Un client qui n’avait que 22 ans au moment des faits.

"Après, ce n’est pas un ange. Même si ce n’est pas lui qui a tué, j’espère que ça lui servira de leçon de vie", ajoute-t-il.

Le parquet général a dix jours pour faire appel du verdict. 

www.zinfos974.com

Sainte-Clotilde : De l'acide chlorhydrique se déverse par accident

$
0
0
Une mauvaise manoeuvre de chariot élévateur est à l'origine d'un déversement de produits toxiques sur la voie publique.
Sainte-Clotilde : De l'acide chlorhydrique se déverse par accident
Un incident de chariot élévateur s'est produit vers 16h ce mercredi dans la cour d'une entreprise vendant des produits d'entretien pour piscines.

Les pompiers sont encore en intervention pour tenter d'éviter le déversement des produits dans le réseau d'eau pluvial. Le chariot transportait 250 litres d'acide chlorhydrique.

Les sapeurs pompiers ont été prévenus par des ouvriers et riverains de la ZAC Foucherolles qui se plaignaient de brûlures au niveau des voies aériennes supérieures.

L'acide contenu dans les fûts est destiné à l'entretien et au maintien du PH de l'eau des piscines.

La police est sur place pour stopper la circulation et permettre aux pompiers d'intervenir. Ces derniers ont versé du produit absorbant sur les flaques d'acide pour éviter qu'elles se répandent dans le réseau des eaux pluviales. 

Sainte-Clotilde : De l'acide chlorhydrique se déverse par accident

www.zinfos974.com
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>