
Pour rappel, ces centres de vaccination organisés au sein de ces trois établissements favorisera la vaccination des élèves qui le souhaitent et avec l'autorisation des parents pour les moins de 12 ans.
⚽ FOOTBALL : Incidents lors du match Nice - Marseille. Dimitri Payet s'est énervé après avoir reçu des bouteilles au moment de tirer un corner, provoquant un envahissement de terrain. #OGCNOM pic.twitter.com/FM5IzRL2GY
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Le dos de Dimitri Payet marqué par le jet de projectile. #OGCNOM pic.twitter.com/9IeLkCa1ik
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Luan Peres a été touché au cou durant les échauffourées.
Deux autres joueurs marseillais sont blessés.
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Les mots du président 𝗣𝗮𝗯𝗹𝗼 𝗟𝗼𝗻𝗴𝗼𝗿𝗶𝗮 suite aux incidents survenus ce soir à l'Allianz Riviera. #OGCNOM pic.twitter.com/DqyVtWXQJp
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⚠️ #OGCNOM arrêté définitivement !! ⚠️
Les explications du président niçois Jean-Pierre Rivière en direct sur cet événement !#EDS pic.twitter.com/RiMcHxoaS8
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Le SML Réunion revendique cette vaccination obligatoire sans plus attendre de toute la tranche d’âge de population des 50 ans et plus, et des personnes plus jeunes atteintes de co-morbidité car avérés les plus susceptibles de formes graves de Covid. Et d’encombrer comme c’est déjà le cas dans les départements d’outre-mer les services de réanimation du fait de populations trop peu vaccinées.
Pour le SML Réunion cette vaccination est un acte citoyen, fraternel, respectueux de tous, incontournable s’imposant dans une France démocratique respectable.
Je n'ai pas de mots assez forts pour décrire l'ampleur de la situation que j'ai découvert à mon arrivée en Guadeloupe avec le matériel des 13 lits en réanimation envoyés par Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France. En tant que guadeloupéen, je suis profondément affecté par ce que j'ai vu sur mon ile d'origine.
J'ai fait le point avec Ary Chalus, le président de région, Jean-Philippe Courtois, le vice-président du département, ainsi que les élus. Ensuite, nous avons visité le vaccinodrome et échanger avec les pompiers, les renforts soignants venus de l'hexagone, avec l'association des pompes funèbres, la morgue, et effectué plus de 2h30 de visite au CHU et de multiples réunions avec les différents personnels et responsables...
La situation sanitaire est pire que ce que j'en ai pu lire... et on n'en voit pas le bout : c'est désormais 1 guadeloupéen sur 40 (et pas 50) qui est contaminé, les capacités en réanimation bien que multipliées sont sur-utilisées et le système hospitalier dans son ensemble est saturé. On doit mettre en médecine des malades qui devraient être en réanimation, et on renvoie à la médecine de ville des malades qui devraient être hospitalisés.
Le personnel de santé héroïque est à bout et certains se sont effondrés devant moi. Les renforts eux-mêmes avouent leur épuisement.
Quand je suis parti de l'hôpital, 30 malades COVID attendaient aux urgences depuis des heures sur des brancards une prise en charge impossible.
On renvoie les malades chez eux et certains meurent étouffés car si la fourniture en oxygène est encore assurée aux hôpitaux, les malades à domicile n'ont pas tous cette chance. La morgue de l'hôpital est pleine et les morts sont mis désormais partout où cela est possible : sur des brancards dans la grande salle où les parents étaient reçus, dans des conteneurs réfrigérés ou encore entassés dans une installation apportées par les pompiers de l'hexagone.
Les pompes funèbres elles-mêmes sont débordées. Elles achètent des conteneurs frigorifiques pour conserver les corps en attendant de pouvoir les enterrer.
La réglementation prévoit un enterrement dans les 6 jours. Aujourd'hui en moyenne, 15 à 20 jours sont nécessaires. Le crematorium est submergé et bien que fonctionnant à plein régime, l'attente dépasse désormais deux semaines.
Les avis d'obsèques à la radio duraient 1/2 h, cela dure 2h aujourd'hui.
Avant on comptait 10 à 15 décès/ jour en moyenne toute cause confondue, c'est 40 décès par jour depuis une semaine.
Les professionnels de santé m'ont indiqué ne pas voir le pic de la pandémie en raison du confinement qu'ils jugent pas assez rigoureux. Le taux d'incidence donne le tournis et atteint des sommets inédits en France : par semaine, plus de 2000 cas pour 100.000 habitants en Guadeloupe (près de 9 fois la prévalence nationale), et plus d'un millier pour la Martinique.
20 mariages étaient organisés ce samedi ainsi que des baptêmes avec de nombreux invités. Il y a des fêtes. Les gens circulent. Les manifestations rassemblent des milliers de personnes, dont nombreux ne portent pas le masque.
Sur les vaccins, même s'il y a une progression (au vaccinodrome de l'aéroport on compte 650 à 700 vaccinés/ jour contre 300 avant) on part de trop loin pour changer la donne.
Force et honneur à ceux qui se battent en première ligne contre la Covid.
Nous devons tous nous mobiliser pour les soutenir.
Patrick Karam
La Réunion est soumise à un couvre-feu à 19 heures et un confinement à rayon variable depuis le dernier jour de juillet. Les arrêtés prennent fin dans quelques jours à la fin du mois d’août.
Le préfet de La Réunion avait déclaré qu’il prendrait la parole pour faire le point à l’issue de la semaine de la rentrée scolaire. Les autorités pourraient aussi se prononcer sur les mesures qui seront prises pour les prochaines semaines à La Réunion.
Les mesures en vigueur
Le couvre-feu a été allégé à 19 heures au lieu de 18 heures depuis la rentrée scolaire. Les restaurateurs déplorent cette mesure qui les oblige à limiter leur service au début de soirée en plus des autres restrictions et limitations, notamment l’accueil des clients sur place que dans le respect du Pass sanitaire.
Le confinement est lui limité à rayon de 10 kilomètres du lundi au samedi et à 5 kilomètres le dimanche. L’objectif est ici d’éviter les grands rassemblements festifs qui étaient légion pendant les vacances scolaires et qui ont été à l’origine de plusieurs clusters aux mois de juin et de juillet à La Réunion.
Le Pass sanitaire est devenu une réalité ce mois-ci. Les restaurants, bars, salles de jeux et salles de sport doivent donc mettre en place ce dispositif pour accueillir des clients et vérifier si les visiteurs ont un schéma vaccinal complet, un test PCR négatif de moins de 72h ou un certificat de guérison.
La situation sanitaire
Les chiffres avaient montré une légère amélioration, la semaine dernière. Mais la préfecture avait rappelé que la situation restait fragile à La Réunion.
Malgré des indicateurs en baisse, la circulation du coronavirus reste très active à La Réunion avec une couverture vaccinale encore très insuffisante, loin de l’immunité collective.
Une semaine décisive
Avec les arrêtés qui prennent fin le 31 août, des annonces sont attendues dans les prochains jours afin que la stratégie de lutte contre l’épidémie de coronavirus soit présentée pour le début du mois de septembre.
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