
La délégation malgache est composée du ministre des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures Andry Ramaroson, du ministre du Tourisme, Joël Randriamandrato et de la ministre de l’Artisanat Sophie Ratsiraka.
La venue du locataire du palais d'Iavoloha en France devrait être l'occasion de conclure plusieurs accords économiques avec les bailleurs et entreprises françaises pour la construction d'un téléphérique à Antananarivo ou encore des centrales électriques, relatent nos confrères de Jeune Afrique. Andry Rajoelina est attendu à l'université d'été du Medef où il doit prendre la parole ce mardi après-midi lors d'une séquence consacrée à la rencontre des entrepreneurs francophones.
Vendredi, il sera reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron. Les deux chefs d'Etat vont sans doute aborder plusieurs dossiers épineux, en premier lieu desquels la sempiternelle question des îles Éparses ou encore la tentative présumée d'assassinats à l'encontre de plusieurs personnalités publiques malgaches dont le président. Pour rappel, un Français et un Franco-malgache avaient été arrêtés et placés en garde à vue. Ils ont été inculpés pour atteinte à la sûreté de l'Etat, alors qu'ils prévoyaient d'assassiner Andry Rajoelina ainsi que d'autres personnalités politiques de la Grande île.
Madagascar : Rajoelina soupçonne-t-il la France du projet d’attentat contre lui ?
Lors d’une intervention publique le 8 août dernier, Andry Rajoelina est revenu sur le projet présumé de coup d’État. Une affaire baptisée "Apollo 21". Le président malgache a laissé entendre qu’une puissance étrangère était impliquée. "Si on veut me tuer, c'est à cause de mon engagement à protéger notre nation (...) Mais laissons la justice travailler, je n'ai pas de problème personnel dans mes relations avec la France", avait indiqué le président malgache.
Ce dernier conclura sa visite le 28 août avec une rencontre avec la diaspora malgache installée dans l'Hexagone.