Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

Les Chroniques de Tonton Jules - #115

$
0
0
"Selon que vous serez puissant ou misérable…". La vieille maxime est plus que jamais d’actualité, on va voir ça tout-de-suite avec la Yéménia Airways. Pour le reste, ce n’est guère plus brillant ; le foutage de gueule reste présent à tous les étages et faut faire avec vu qu’on ne peut enrayer le cours des événements.
Les Chroniques de Tonton Jules - #115
Un petit million d’euros pour 200 morts ?

L’affaire traîne désespérément depuis 2009, depuis que l’avion pourri de la Yéménia Airways s’est abîmé en mer au large de Moroni. Des centaines de morts ; une seule survivante qui aurait pu ne pas l’être, cette gamine de l’époque ayant passé un temps fou à barboter à la recherche de sa maman. Depuis toutes ces années, la compagnie aérienne, qui est loin d’être pauvre, a fait traîner les choses grâce à son staff d’avocats. Ces derniers ont provoqué des dizaines de reports devant les tribunaux afin que la compagnie aérienne du Golfe ne paye pas les dédommagements pourtant naturels, dûs aux familles des victimes et à la survivante.

Le tribunal civil de Moroni vient de condamner la Yéménia à payer un tout petit million d’euros à des centaines de familles et la Yéménia, qui s’en tire à trop bon compte (c’en est même indécent !) prétend encore faire appel de ce jugement. Ça, c’est un coup tordu de ses avocats, lesquels estiment sans doute qu’ils n’ont pas suffisamment palpé sur le dos de ces pauvres gens.

Devant un tribunal américain, la Yéménia aurait été condamnée à des centaines de millions de dollars. En Russie, les dirigeants auraient été passés par les armes. Ou pendus par les roubignoles, ce qui est plus douloureux. Au Brésil, on les aurait tous étendus sur le parcours des marabountas.

Les Comoriens, modestement, n’ont réclamé qu’un petit million d’euros, ce qui est très peu pour les ultra-riches du Golfe qui trouvent que c’est encore trop, sans doute ? Ils ne sont pas prêts d’en voir la couleur. Dans cent ans peut-être ?

Pas violent, le m’ringué ?

Le m’ringué est la version comorienne/mahoraise de notre moringue ou de la capoéira brésilienne. Il s’en organise des dizaines chaque mois aux quatre coins de notre île comme cela est toujours de tradition dans l’Île aux Parfums et la gendarmerie aimerait y mettre bon ordre. C’est mission impossible, les Mahorais étant comme les Créoles, tout joyeux à l’idée de péter la gueule des copains.
Un Mahorais, dans les journaux, a expliqué « que ce n’est qu’un jeu, qu’on ne frappe pas avec méchanceté ». Tu parles, mon colon ! Pas méchant ?

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le m’ringué, voici de quoi il est question. J’ai eu l’occasion d’assister à un combat lors de mon premier séjour à Mayotte en 1977. J’y étais allé parce que l’ami mahorais chez qui j’habitais alors, mon frère Ahamada « Mogoni » Boinali (Mogoni parce que son père était cultivateur de manioc) m’avait invité. Je déteste les combats, de boxe, de kick boxing, de coqs, autant que je déteste la corrida. Mais difficile de passer outre.

C’était aux abords du village de Dembéni, ce dernier ayant été défié par des jeunes de Coconi. En dansant, un combattant va provoquer un jeune du village adverse, lequel ne peut et ne veut pas refuser, c’est trop amusant. Les adversaires s’entourent les mains de bandelettes et à un signal connu d’eux seuls, se précipitent l’un vers l’autre en visant la figure, si possible les yeux.

Et ça cogne sec, à coups redoublés, jusqu’à ce que l’un des deux s’écroule dans la poussière le visage en sang. Il y a parfois des morts.
Ce soir-là, j’ai nettement vu un combattant enserrer un grand clou entre les bandelettes de sa main droite : pas méchant ?
J’ai averti l’ancien faisant office d’arbitre, qui a immédiatement stoppé les hostilités et exclu le tricheur du cercle. Ben figurez-vous que l’arbitre a été hué par les spectateurs. Moi, j’ai dû foutre le camp sous peine de me faire écharper. Pas méchant, le m’ringué ?

La gourmandise n’est plus ce qu’elle était

Nems, bouchons, bonbons piment, samoussas, cuisses de poulet à la chinoise, piments farcis, boulettes ahkao… Je suis effaré de voir qu’il s’en consomme de plus en plus alors que ces friandises bien de chez nous sont de plus en plus épouvantables !

C’est de la nostalgie ? Je le confesse humblement. Les bouchons, tenez… Depuis qu’ils sont massacrés industriellement, la chair est passée à la moulinette et vaguement assaisonnée. Na pi d’goût in merde ! Avant, nos Chinois hachaient la viande avec une plate, un sabre aiguisé comme un rasoir et assaisonnaient avec un soin méticuleux. Les plus prisés étaient ceux de Ti-Couloir, de chez Casquette. Dans une vieille boutique de Trois-Bassins, ah ! la ! la calib’ : té gros comm’ bouchons dame-jeanne. Les boulettes ahkao de maintenant contiennent une minuscule crevette anémique ; avant, c’était farci avec une pâte de crevettes dont je ne vous dis que ça.

Les premiers samoussas que j’ai goûtés étaient vendus par un petit bistrotier de la place de l’ORTF. Pâte fine, croustillante à souhait, farce cabri ou cochon. De nos jours, il y a plus de pâte que de farce mais, pour aguicher le chaland, on en trouve à toutes les sauces, même des samoussas au canard à la vanille ou à la confiture papaye. L’horreur absolue.

Les bonbons piment ne contiennent plus de piment… pour ne pas effrayer les touristes, lesquels ont droit à toutes les attentions. Et nous alors ? Les piments farcis idem : lé pu fort du tout mais na trois kilos la pâte po remplacer.

Quant aux cuisses de poulet, comme aurait dit le légionnaire germain d’Astérix : "Chez nous, on en a empalé pour moins que ça !".
Je n’évoquerai que pour mémoire ces saletés de choses, comestibles sans doute mais pas mangeables, qu’on ose encore appeler pâtés créoles. Excellents po court cabinet…

www.zinfos974.com

Journées européennes du patrimoine : Le programme de la ville de Saint-Pierre

$
0
0
Journées européennes du patrimoine : Le programme de la ville de Saint-Pierre
C’est en réinterrogeant les pratiques, les enseignements tirés des traditions, la continuité des savoir- faire, que les acteurs du patrimoine (monuments historiques publics et privés, sites archéologiques, musées, services d’archives, détenteurs de pratiques reconnues comme patrimoine culturel immatériel...) préparent le patrimoine de demain pour un avenir plus durable.

C’est en poursuivant les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 de l'ONU que, par exemple, les professionnels du patrimoine privilégient les restaurations qui tiennent compte des réemplois et des matériaux naturels, au plus près des exigences environnementales et que les monuments historiques impressionnent par leur résilience énergétique.

Le patrimoine contribue à la redynamisation et au développement économique et touristique des territoires ainsi qu’à la conservation des savoir-faire présents sur tout le territoire ; il constitue également une ressource d’emplois locaux non délocalisable. Autant d’enjeux qui seront mis en lumière par les Journées européennes du patrimoine 2022.

Dès le vendredi 16 septembre, le public scolaire pourra participer à l’opération « Levez les yeux ! » en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse. Les élèves découvriront ou redécouvriront le patrimoine de leur région pour en apprendre l’histoire et les spécificités, en s’éveillant à l’importance de sa protection et de sa valorisation.

La ville de Saint-Pierre, le ministère de la culture et leurs partenaires se mobilisent pour donner à chacune et chacun l’occasion de se retrouver, de partager, d’apprendre et de s’émerveiller ensemble.
 
VISITES GUIDEES OU LIBRES
SEUL OU AVEC UN GUIDE, CES VISITES TRADITIONNELS PERMETTENT DE DECOUVRIR UN PATRIMOINE RICHE ET DIVERSIFIE DE LA VILLE DE SAINT-PIERRE
LA MAISON ORRE, RESIDENCE DU PREFET, ADMINISTRATEUR SUPERIEUR DES TAAF
Avec un guide conférencier ou un guide du BTS Tourisme de Saint-Charles
Visite libre et commentée des jardins de la résidence du préfet, administrateur supérieur des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises). Parties visitables : jardins et longère. Les visites se font toutes les 1⁄2 heures par groupe de 20 personnes maximum.
Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 17h
Durée : environ 20 min.
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquissau (Inscription sur place)
Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re


CIRCUIT DES VILLAS CREOLES
Avec un guide conférencier agréé par le ministère de la culture
Visite guidée en ville entre les jardins de la maison Orré et la maison Vasseur
en passant par les maisons Adam de Villiers, Frappier de Montbenoit, Bassoul
et Motais de Narbonne. Au programme, découverte historique, lecture de façade

et caractéristiques de l’architecture des maisons créoles du 18ème et du 19ème siècle.
Samedi 17 et dimanche 18 septembre à 10h et à 15h
Durée : environ 1h15
RDV : voir à la réservation. Disponible au public sourd pour certaines visites
Réservation obligatoire
au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

RIVIERE D’ABORD OU LA NAISSANCE D’UNE VILLE
Visite guidée avec un guide conférencier agréé par le ministère de la culture
Au programme, un parcours depuis les rives de Terre Sainte jusqu’à l’hôtel de ville monument emblématique de la ville en passant par l’entrepôt de marine Kervéguen, siège des Terres australes et antarctiques françaises.
Dimanche 18 septembre à 10h et 15h
RDV : lors de la réservation
Réservation obligatoire
au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

STREET ART A TRAVERS LES RUELLES DE TERRE SAINTE
Visite guidée avec un guide conférencier agréé par le ministère de la culture
L’art urbain expliqué dans les ruelles de Terre Sainte. Les fresques, les graphs, les dessins,
les pochoirs, les tags, les «gouzous» animent notre quotidien. Terre Sainte inspire les artistes locaux, nationaux et internationaux.
Venez découvrir Terre Sainte au fil de l’art !
Samedi 17 septembre à 14h
RDV : Centre nautique de Terre Sainte
Réservation obligatoire
au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

L’HÔTEL DE VILLE ET SON JARDIN
Visite guidée avec un guide conférencier agréé par le ministère de la culture
Une découverte historique, architecturale et botanique au milieu du jardin
de l’hôtel de ville de Saint-Pierre. Au programme, la Compagnie des Indes,
la statuaire du jardin, les arbres remarquables...

Dimanche 18 septembre à 10h (tout public) et 15h (avec langage des signes) RDV : Devant l’Hôtel de ville
Réservation obligatoire au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

LA MEDIATHEQUE BARQUISSAU ET LA MARCHE COUVERT
Visite guidée avec un guide conférencier agréé par le ministère de la culture
Deux édifices patrimoniaux du 18ème et du 19ème à Saint-Pierre.
Samedi 17 septembre à 10h et 15h
RDV : Entrée médiathèque rue des Bons Enfants Réservation obligatoire
au 0262 32 62 18
ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)



VISITES GUIDEES DES ASSOCIATIONS PARTENAIRES

BALADES GUIDEES A TERRE SAINTE
Avec un guide de l’association AFEMAR
La balade débutera à la Case Marine à Terre Sainte.
Samedi 18 et dimanche 19 septembre à 9h30 et 14h30
Durée :
environ 1h
RDV : Case marine au 26 rue Amiral Lacaze
Réservation obligatoire au 0262 01 13 84 ou au 0262 61 28 48 (Places limitées)

BALADE GUIDEE A PITON MONTVERT
Avec un guide de l’association OMDAR
«Un îlot de forêt dans un océan de cannes à sucre». Cet ancien cratère d’une superficie de 56 hectares en forme de croissant de lune est beaucoup plus récent que le piton
de la Fournaise en activité depuis plus d’un million d’années. L’aspect boisé du cône, isolé du paysage de cannes et d’urbanisation diffuse, constitue une élément paysager insolite. Samedi 17 septembre à 9h
Durée : environ 2h
RDV : Piton Montvert
Réservation obligatoire au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

LE VERGER DE MAHAVEL
Avec un guide des amis du verger de Mahavel
Le Verger de Mahavel est un verger pédagogique situé à la Ravine des Cabris qui développe une agriculture biologique, respectueuse de l'environnement, éduque à la nature, promeut une agriculture naturelle et diversifiée.
Samedi 17 septembre à 9h et à 15h et dimanche 18 septembre à 9h
RDV : Verger de Mahavel, chemin Marcel Hoarau, Ravine des Cabris
Réservation obligatoire au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

LES JARDINS PARTAGES DE L’OLIVIER
Avec un guide de l’association Jeunesse Cambrai
Samedi 17 et dimanche 18 septembre à 9h, 10h et 11h
RDV :
Impasse des Embériques à Bois d’Olives
Réservation obligatoire au 0262 32 62 18
ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

VISITES INSOLITES
LES VISITES INSOLITES SONT DE VERITABLES VISITES CULTURELLES OFFRANT AU PUBLIC LA POSSIBILITE DE DECOUVRIR UN LIEU, SON HISTOIRE, SES RICHESSES, SON ACTUALITE D'UNE MANIERE LUDIQUE OU "SURPRENANTE".

« PRENEZ DE LA HAUTEUR » OU PIERREFONDS SURVOLE PAR UN DRONE
Par Saint-Pierre Patrimoine et Escapade Réunion
Les friches de l’usine sucrière de Pierrefonds à découvrir sur le site grâce aux images d’un drone retransmis dans un casque VR (réalité virtuelle). Par groupe de 4, vous pourrez survoler l’usine tout en restant assis et en écoutant les commentaires d’un guide conférencier. Une façon immersive et originale de découvrir notre patrimoine. L’usine sucrière de Pierrefonds a été choisie par le loto du patrimoine de Stéphane Bern pour bénéficier d’un financement pour sa réhabilitation.
Dimanche 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 17h
RDV :
Théâtre de Pierrefonds
Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)


« VISITES GUIDEES VIRTUELLES »
Par Saint-Pierre Patrimoine
5 spots à découvrir avec nos QR Code à flasher sur place. Des vidéos à découvrir individuellement ou dans le cadre d’un circuit en ville. La possibilité d'avoir les visites guidées virtuelles du port, de l'hôtel de ville, de la rivière d'Abord, de la maison Orré et du marché couvert.
Samedi 17 et dimanche 18 septembre
RDV : QR Codes sur tous les documents à votre disposition sur les différents sites. Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

« SI TI WA MON PEYI » A TERRE SAINTE
Visite insolite par Balades Créatives
A ! Si lavé kri amwin Charles... Charles konm lo zénéral domi-sapo 1m93. Anfin sof, lé lèr pou mwin rakont azot koman bann zwazo Péyi-Mélanz la rézisté pou pa kos èk Péyi-Déor. Mé sa zistwar sa. Ma rakont mon vré zistwar, vomié. Zistwar in gran vwayaz dopi mon kartié trou bébèt Brafizi, ziska in swadizan zizit Péyi-Déor, in désèrtin Bimidom-Dobré lo rod fé rèv amwin. Biyé alé san rotour.
Na sitèlman zafèr zot la pa di, zordi i fo mi di ! I tonm byin, nou sort santié Ravnal, l’arbre du voyageur...
Ecriture, compositions mélodies: Sully Andoche - Création musique: Baptiste Clément Interprétation: David Erudel, Benjamin Clément, Baptiste Clément
Dimanche 18 septembre à 16h
RDV :
Parking du centre nautique de Terre Sainte
Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

CONFERENCES
« JARDINS PARTAGES, LE JARDIN CREOLE URBAIN »
Par Isabelle Joly-Hoarau, écrivaine, conteuse et ethnobotaniste,
auteure de «
l’art du jardin créole »
Le jardin créole ne cesse d'évoluer, s'adaptant aux bouleversements de notre société.
Après avoir charmé les visiteurs le long des petites routes, par leurs couleurs et leur foisonnement, il s'installe en ville, devient urbain, fleurissant de nouveau dans le cadre de jardins partagés où chacun a tout loisir de le réinventer en piochant dans les traditions, en proposant une nouvelle vision du jardin... Invitation au voyage dans le jardin créole urbain.

Vendredi 16 septembre à 18h
RDV : Salle Lislet Geoffroy à la médiathèque Barquissau

Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Accès libre mais places limitées)

«250EME ANNIVERSAIRE DE LA DECOUVERTE DES ARCHIPELS CROZET ET KERGUELEN »
Par Laëtitia Thérond, chargée du patrimoine historique des TAAF
Mme Thérond
retracera l’histoire des archipels Crozet et Kerguelen depuis leur découverte, en lien avec l’exposition « Voyage en terres australes, Crozet et Kerguelen : 1772-2022 » présentée à la médiathèque de Saint-Pierre jusqu’au 29 septembre.
Samedi 17 septembre à 10h et à 15h
RDV : Salle Lislet Geoffroy de la médiathèque de Saint-Pierre, rue du Collège Arthur Renseignements au 0262 32 62 82
Dimanche 18 septembre à 10h
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquisseau Renseignements au 0262 32 62 18

EXPOSITIONS
« GRANDS-BOIS D’HIER A AUJOURD’HUI »
Par OPUS GALERIE
Exposition de photographies du milieu du 20ème siècle de Grands-Bois
dans la nouvelle galerie d’art située près de la cheminée de l’usine de Grands-Bois Samedi 17 septembre et dimanche 18 septembre de 10h à 18h
RDV : Galerie OPUS à Grands-Bois
(près de la cheminée de l’usine) Renseignements au 0692 82 11 08

« SAINT-PIERRE DES ANNEES 1950-1960 »
Par Saint-Pierre Patrimoine, pôle du Service culturel de la ville de Saint-Pierre
Une exposition produite grâce à des collectionneurs privées de Saint-Pierre et d'ailleurs.
Ces vieilles photos en couleur, c’est la nostalgie du temps « lontan », une vie pas si facile
pour beaucoup d’entre nous mais pleine de bons souvenirs.
Samedi 17 septembre et dimanche 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 17h RDV : Jardins de la Maison Orré
Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re

« TERRE SAINTE, TERRE DE PECHEURS »
Par l’association AFEMAR et Saint-Pierre patrimoine, pôle du service culturel de la ville de Saint-Pierre
Voilà l'endroit idéal pour comprendre l'âme de Saint-Pierre et démarrer vos visites au cœur historique de la ville. Une histoire du port, du quartier de Terre Sainte et de ses pêcheurs.
Vendredi 16 septembre (scolaire)
Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 9h à 17h

RDV : La case Marine, 26 rue Amiral Lacaze
Renseignements au 0262 01 13 84 ou au 0262 61 28 48

« TERRE SAINTE LONTAN »
Par l’association AFEMAR
Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 9h à 17h RDV : La case Marine, 26 rue Amiral Lacaze Renseignements au 0262 01 13 84 ou au 0262 61 28 48

«CONSTRUIRE AVEC LE CLIMAT »
Par le CAUE
A travers un dialogue entre voisins, M. Brèdes, M. Zourit et Mme Coco, l'exposition
« Construire avec le climat » donne des solutions simples et concrètes aux personnes qui désirent avoir une maison confortable, saine et économe en énergie. Comment choisir l'orientation idéale ? Comment bien penser l'enveloppe de la maison ? Comment bénéficier d'un confort thermique naturel? Où mettre des ouvertures ? Comment les protéger ? Pourquoi végétaliser les abords ? Quels matériaux utiliser ? Quelles énergies renouvelables disponibles ?Cette exposition, agrémentée de croquis, de dessins et de photos répond à toutes ces questions.

Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 17h
RDV : Villa Aubry, centre de ressources Pierre Macquart
Renseignements 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re


«VOYAGE EN TERRES AUSTRALES, CROZET ET KERGUELEN : 1772-2022 »
Par les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises)
Cette exposition en 16 panneaux présentée à la médiathèque
du 5 au 29 septembre retrace la découverte des archipels Crozet
et Kerguelen à travers le temps, jusqu’à nos jours.
Samedi 17 septembre de 10h à 18h
RDV : Médiathèque Raphael Barquissau, rue du Collège Arthur Renseignements au 0262 32 62 82

ANIMATIONS
FRISE HISTORIQUE DE SAINT-PIERRE A COLORIER
Saint-Pierre Patrimoine, pôle du service culturel de la ville de Saint-Pierre,
en association avec Babook, a préparé pour vous cette frise historique
de Saint-Pierre. Les enfants et les parents pourront apprendre tout en s'amusant. Feutres et crayons de couleurs fournis sur place !

Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 17h
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquissau

Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

RENCONTRES LITTERAIRES ET DEDICACES
Jocelyne LE BLEIS, autrice de "Des fenêtres sur l'océan" retraçant l'histoire du chemin de fer
à la Réunion et plus particulièrement celle des Piémontais venus percer les tunnels, ainsi que la vie lontan et
"Un pont sur l'océan", suite du premier, nous plongeant dans les premières années du 20e siècle avec le cyclone de 1904 et l'amorce d'un syndicat ouvrier en 1902.
Mady WOLFF, autrice d'albums jeunesse, édités chez Kélérilé. "La clé enchantée", album illustré et audio retraçant l'histoire du séga à Bourbon et "Le petit caillou de Groker et Mascaryne", conte merveilleux sur la naissance de l'île.
Philippe COMBARD, représentant la revue Riveneuve, éditeur indépendant, qui a publié l'ouvrage d'Albert Jauze "Vivre à l'île Bourbon au 18e siècle". Cet ouvrage offre un panorama des habitants dans leur diversité et leur vie quotidienne.
Samedi 17 septembre à partir de 9h à 12h et de 14h à 17h
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquisseau
Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re


JEU DE PISTE SAINT-PIERRE PATRIMOINE
Jeu de piste élaboré par Saint-Pierre Patrimoine et notre partenaire,
le magazine de jeunesse Babook. Conçu pour un parcours en ville en famille.
Carte remise sur place ou téléchargeable sur QR code remis sur place.

Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 16h
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquissau

Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

DEGUSTATION DE CAFE BOURBON ROND
Avec l’association « Kafé Lontan » et Alandre Dijoux
Démonstration de torréfaction péi et dégustation pour les cent premiers visiteurs.
Samedi 17 septembre de 9h à 12h et de 14h à 16h
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquissau

Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re (Places limitées)

WORLD CLEANUP DAY
Avec l’association AFEMAR (Association des Femmes de Marins Pêcheurs) et la ville de Saint-Pierre
La propreté est l'affaire de tous ! C'est pourquoi ce samedi 17 septembre, habitants, associations et riverains sont invités à se mobiliser pour une opération de grand nettoyage. La Ville accompagne cet événement en fournissant des gants et des sacs aux participants mais aussi en prenant en charge la collecte des déchets ramassés.
Le
World CleanUp Day est un mouvement de citoyens sans frontière qui unit le public,
les entreprises, les écoles, les collectivités et les associations du monde entier autour
d'une action positive et festive en ramassant des déchets qui polluent au quotidien
notre environnement, qu'il soit urbain ou non. Pour rappel, une grande partie des mégots jetés dans la rue ont de fortes
chances de finir... dans l'océan.
Les participants pourront démarrer leur journée avec un riz sofé. Vien bat karé à la Case Marine Terre-Sainte mange un bon riz sofé avec saucisse pété ! La tradition créole oté !
Au programme, « riz sofé » à partir de 8h30
et animation musicale traditionnelle de 8h30 à 9h30
9h30 : ramassage des déchets sur le si
te de la rivière d’Abord
et du front de mer de Terre Sainte
Samedi 17 septembre à partir de 8h30
RDV : Case marine, 26 rue Amiral Lacaze à Terre Sainte
Renseignements au 0262 01 13 84 ou au 0262 61 28 48

CONTES TRADITIONNELS ET SPECTACLES
« Rakontér » Par Sergio Grondin
Sergio Grondin est “rakontér”, ou conteur, suivant l’hémisphère. Il raconte les vies, les gens de son pays, l’île de la Réunion. Figure incontournable du renouveau du conte réunionnais, Sergio Grondin est né en 1976, à l’île de la Réunion, plus précisément à Saint-joseph sur les hauteurs de Parc à moutons. Une case bois-sous-tôle posée au bord du rempart, un père coupeur de canne, une « manman » qui le berce aux vieilles «romans», certains écriraient qu’il s’agit là d’une enfance créole, ceux-là n’auraient pas tort.
Dimanche18 septembre à 11h et 15h
RDV : Maison Orré au 50, rue Barquissau

Renseignements au 0262 32 62 18 ou par mail à valorisation.patrimoine@saintpierre.re

« L’histoire lé drôle » Par Eric Lauret de la Compagnie Karabolaz inspiré de « Y Prétan »
Journées européennes du Patrimoine ! Comme vous n’aurez pas le temps de tout voir, je vous propose de faire un petit tour express des richesses, des génies et des trésors extraordinaires que compte la Réunion. À grands renforts d’anecdotes historiques, traversons l’île en long, en large et à travers les époques. Des premiers hommes tout nus aux champions de pelote; des poètes blancs po les noirs aux petits hommes verts-blancs, vous verrez que l’Histoire ça peut être marrant. Enfin...y prétan !
Samedi 17 septembre à partir de 18h
RDV : Salle Lislet Geoffroy, médiathèque Raphael Barquissau
Renseignements au 0262 32 62 82 (médiathèque Barquissau)

ANIMATIONS QUARTIER DE TERRE SAINTE
« NOUT KARTIE, NOUT PATRIMOINE », ANIMATIONS FRONT DE MER DE TERRE SAINTE
Dimanche 18 septembre de 9h à 18h
RDV : kiosque des pêcheurs à Terre-Sainte (rue Amiral Lacaze)
Renseignements : contrat de Ville de Terre-Sainte 0262 32 60 32 / 0693 21 80 14
Programme
A partir de 9h00 Inauguration
Présentation des associations

A partir de 09h30 / Démarrage des ateliers (en journée)
Visites guidées de Terre-Sainte à 9h00 et à 13h30

Réservation avec l’association « Chance, Nature et Loisirs » 0692 00 84 16
Atelier création de rosace
Jeux lontan (kadok, darion , karom)
Exposition et fabrication de tambour
Exposition de broderie et de tricot
Initiation et démonstration au tressage feuille de coco
Dégustation
et découvertes de mets d’antan (bonbon lontan)
Exposition d’objet lontan, tressage de feuille de va
coa, exposition de création à partir de vacoa (sac, kayamb, ..)
Kabar marron

A partir 13h30 : Reprise des ateliers 14h00 : Danses traditionnelles
14h30 : Départ du cortège du mariage lontan de la mairie annexe pour une arrivée sur le site des kiosques pêcheurs à 15h00
15h00 : Cérémonie fictive d’un mariage lontan
15h30 : Ambiance festive avec l’orchestre en cuivre suivi d’un bal lontan et dégustation de pièce-montée.
Plateau artistique
Les Jamos
Christel
Pael GIGAN Gadiembé Maloya

ANIMATIONS QUARTIER DE GRANDS-BOIS
EXPOSITION OBJET LONTAN
Visite guidée de la salle d’exposition (objets lontan),
Dimanche 18 septembre de 9h à 12h
RDV :
Salle d’exposition à l’ancienne usine de Grands-Bois Accès libre - Renseignements au 0262 32 60 20

JOURNEE D’ANIMATIONS AUX CALBANONS DE LA CAFRINE A GRANDS-BOIS
La Maison des Associations de Grands-Bois en collaboration avec les associations de Grands-Bois
Samedi 17 septembre de 9h à 21h
9H00 : Ouverture du site
9H15 : Inauguration
10h00 : Danse quadrille
10h20 : Percussions tradition
10h30 : Risofé - Ambiance maloya
10H45 : Scène de Vie
Dégustation et atelier culinaire espace jardin et rougail pistache grillées 13h30 : Atelier culinaire mets lontan, spectacle théâtrale « Fifine et Paul »,
visite guidées du site, son histoire et cheminée la Cafrine
14h30 à 21h00 : Plateau artistique avec
« Movais zerb », « tifa », « Kervelli », « Pmc », « Tmatt » et « Morgane » 16h00 : Dégustation mets et jus lontan
16h30 : Prestation séga de « Rachel Natchan »
18h00 : Fin salle verte

RDV : Calbanons de la Cafrine (rue Émilien Apalama)
Renseignements complémentaires ou réservations
Contacter le
0262 32 60 20 (secretariat)
ou
0692 74 91 98 Mr Souprayenmestry Giovanni
Dimanche 18 septembre de 8h à 17h
08H00 : Ouverture du site, visite libre musée Calbanon
08H45 : Départ de la course Patrimoine 10km
« ti pas, ti pas n’a arrivé » 09H00 : Visite guidées du site et de son histoire
10H00 : Riz Sofé et jus lontan
10H15 : Ambiance Maloya avec
« Flambola »
10h45 : Atelier culinaire
13h00 : Animation associative avec le groupe
« Ticaillou »
14h30 : Dégustation mets Lontan
14h45 : Bal 3
ème Jeunesse avec le groupe « Sud Variété »
17h00 : Fin des festivités
RDV : Calbanons de la Cafrine (rue Émilien Apalama) Renseignements complémentaires ou réservations
Contacter le
0262 32 60 20 (secretariat)
ou
0692 74 91 98 Mr Souprayenmestry Giovanni

www.zinfos974.com

​Des Journées du patrimoine placées sous le signe du "patrimoine durable" pour le Département

$
0
0
C’est le retour des Journées du Patrimoine ce week-end. Pour cette 39e édition, le Département a levé le voile sur sa programmation avec comme thème retenu cette année le "Patrimoine durable".
​Des Journées du patrimoine placées sous le signe du
"C’est une grande satisfaction pour le Département que de participer activement à cette manifestation qui permet de mettre en lumière le patrimoine réunionnais qui traverse les âges et les époques que le Département a à sa charge", lance Béatrice Sigismeau, vice-présidente de la collectivité en charge du patrimoine. 

Parmi les principaux temps forts de ces JEP, le Département, via les Archives départementales, proposera une superbe exposition consacrée au "Ti train lontan". Le hall des Archives départementales abritera un wagon reconstitué qui permettra au public de vivre une expérience immersive grâce aux créations vidéo de Lionel Lauret et de Laurent Pantaleon au rythme des ségas le train. 

Profitant de ces journées du patrimoine, le musée Léon-Dierx lancera pour sa part un ouvrage sur l’histoire de l’établissement de la rue de Paris. En vente au musée pour 20€, l’ouvrage permettra au public d’en apprendre un peu plus sur les collections et les artistes qui ont marqué le premier musée des beaux-arts des outremers français,


De son côté, l’Artothèque lancera son site internet qui permettra au public de connaître ses activités et d’y découvrir les prestations offertes comme les prêts d’œuvre (plus de 2500) ou les médiations culturelles.

Enfin le public pourra découvrir à la Bibliothèque départementale la nouvelle exposition de Jacques Beng-Thi ou assister à la remise des prix du concours « Monuments de beauté de l’océan Indien » à la villa Déramond-Barre. 21 collèges de Madagascar, de Maurice, de Mayotte et de La Réunion ont participé à ce projet qui consistait à réaliser une photographie d’un monument remarquable de leur territoire. Pour cette première édition, le 1er prix a été attribué au collège Bouéni M’Titi de Mayotte pour l’œuvre "Jour de fête chez monsieur le gouverneur". Le second prix a été attribué au collège Prof.S Jugessur DAV de Rose-Belle (île Maurice) pour le "Morne Cultural Landscape" et le 3e prix a été quant à lui été décerné au collège Texeira Da Motta de La Possession pour "Les villas des ingénieurs".

www.zinfos974.com

L’identitovigilance : "Pour être bien soigné, je dois être bien identifié"

$
0
0
Retard de prise en charge, attribution d’un diagnostic au mauvais patient, échange d’informations erronées… Encore trop de nombreux cas d’identifications inexactes surviennent, avec des conséquences parfois graves sur le parcours de soins des patients et leur état de santé. La bonne identification d’un patient est un facteur clé pour la qualité et la sécurité de ses soins.
L’identitovigilance :
L’identitovigilance est l'organisation mise en œuvre pour fiabiliser l'identification des patients et sécuriser leurs données de santé.

Afin de sensibiliser la population, l’ARS La Réunion lance une campagne de communication à compter du 19 septembre : « Pour être bien soigné, je dois être bien identifié ». Objectif : rappeler l’importance  pour tout patient de présenter sa pièce d’identité et sa carte vitale à chaque rendez-vous médical et de vérifier son identité sur tous les documents de santé le concernant.
 
L’identitovigilance, c’est quoi ?

Entre l’identité officielle de l’état civil, celle employée dans la vie de tous les jours et celle qui figure sur les documents d’Assurance maladie, il y a parfois des différences qui expliquent qu’un même patient puisse être identifié différemment par chacun des multiples acteurs de son parcours de santé. Faute d’appliquer des règles communes d’identification, il est impossible de garantir la qualité des informations médicales partagées sur le patient ni, par conséquent, la sécurité de sa prise en charge.

L’identitovigilance est un système de surveillance et de gestion des risques liés à l’identification des patients. Elle est requise pour tout échange de données de santé entre professionnels tout au long de la prise en charge de la personne.
Une erreur d’identité favorise le risque d’erreur médicale. Par conséquent, il est important pour l’usager de :
  • présenter sa pièce d’identité et sa carte vitale à chaque rendez-vous de soins
  • vérifier son identité sur tous les documents de santé qui lui sont remis
  • ne pas utiliser l’identité d’une autre personne
     
L’identitovigilance : un enjeu important à La Réunion

Depuis 2015, l’ARS La Réunion, avec le GCS TESIS et les professionnels de santé déploient une politique forte en matière d’identitovigilance.

Parmi les actions réalisées :
  • Mise en place d’un Collège régional d’identitovigilance (CRIV) et d’une Cellule opérationnelle d’identitovigilance (CORIV)
  • Co-construction d’outils régionaux d’identitovigilance, permettant l’échange et le partage des données de santé, en prévenant les risques d’erreur de patient, au service des usagers et des professionnels de santé de La Réunion (charte des bonnes pratiques sur l’identification, charte de rapprochement pour identifier le patient, référentiel régional d’identités…) 
  • 2017-2018 : alimentation du serveur régional d’identité par les établissements de santé, mise en place d’un accompagnement spécifique des établissements lors de leur raccordement au serveur régional d’identité (formation des professionnels, mise à disposition de supports de communication, évaluation et amélioration continue de la qualité des identités locales)
  • 2019-2020 : déploiement en région et mutualisation des expériences au national :
    • alimentation du serveur régional d’identité par 9 établissements (hôpitaux, cliniques, centre de réadaptation, cabinets de radiologie),
    • sensibilisation à l’identitovigilance de tous les acteurs de santé et du grand public (articles sur masante.re et le blog du GCS TESIS, newsletter pour le réseau régional d’identitovigilance, webinaires, flyers, affiches, …)
    • participation active de La Réunion aux travaux nationaux sur l’Identifiant National de Santé (INS)
En 2021, cet élan s’est accompagné de l’utilisation obligatoire d’un identifiant unique pour chaque patient : l’identifiant national de santé (INS). Cette identité INS vise à ce que chaque usager soit identifié de la même façon, sur l’ensemble du territoire français et par l’ensemble des professionnels qui le prennent en charge.
 
La campagne de communication

L’ARS La Réunion lance une campagne de communication à partir du 19 septembre 2022.

Objectif : faire comprendre à chacun les objectifs et bénéfices à être clairement identifiés tout au long de son parcours de soins.

Les outils de la campagne : L’identitovigilance : kossasa ?


L’identitovigilance : être bien identifié, comment faire ?


www.zinfos974.com

L'impossible intégration des Mahorais a la Réunion

$
0
0
L'impossible intégration des Mahorais a la Réunion
Les événements survenus à Saint-Benoît sont venus rappeler l’échec manifeste d’intégration d’une communauté qui a toujours vécu en marge de la société réunionnaise.Pour tenter de comprendre cette situation ,il faut d’abord essayer d'analyser comment la société réunionnaise s’est construite. Ce vivre ensemble que l’on ne finit pas d'encenser est le résultat d’un compromis, d'un long cheminement de toutes les communautés. Après l’abolition de l’esclavage, les populations qui habitaient sur cette île (anciens maîtres, esclaves ,engagés...) ont décidé de former une communauté de destin pour pouvoir cohabiter intelligemment et vivre en harmonie. Avec la départementalisation, chaque communauté s'est inscrite dans un processus d'assimilation à l’identité française, ce qui a abouti dans certains cas à l’abandon de la langue maternelle (Chinois,Tamoul…),des habits traditionnels .À l’exclusion de toutes formes d'expression publiques liées à leurs cultures d'origines respectives. Ce qui explique que le Maloya est resté longtemps interdit, alors que la langue créole était toujours perçue par le pouvoir et même la population comme l’expression de ceux qui n’ont pas la connaissance. Cette assimilation par la force des choses s’est faite par le biais de l’école, de l’éducation populaire, par l'intervention des travailleuses familiales de l’ARFUTS, du planning familial à partir des années 1960. Cela a permis de transformer une population d’indigènes de la république à l’origine) en des citoyens français/européens.

L’idée n’étant pas de faire ici l’apologie de la politique d’assimilation, mais de constater le processus d’intégration par lequel les Réunionnais sont passés. Qui se rappelle des stages de préparation à la mobilité, à la SAKAYE avant de partir pour la métropole, ceux du CNARM, ou encore de l’ANT? C'était le préalable avant tout départ vers l’extérieur. La mobilité, l’intégration étant un processus pour lequel il fallait maîtriser des compétences sociales, et être préparé à minima .

À Mayotte, un décret ministériel a transformé du jour au lendemain un citoyen comorien/mahorais, sorti d’une culture ancestrale où la polygamie avait cours, où le Cadi faisait la loi, en un citoyen français, dont la citoyenneté prévaut uniquement par la seule possession une carte d’identité française.

Voilà pourquoi les Mahorais ont peu de chance de s’intégrer à la Réunion, les ghettos de la chaumière, dans le Bas de la rivière Saint-Denis, à Saint-Louis , Saint-Benoît pour ne citer que ces villes, révèlent les difficultés d'une population repliée sur elle même, vivant en totale autarcie et n’acceptant aucunement de faire le moindre effort d'intégration, si ce n'est pour revendiquer leurs droits sociaux.

Utilisant la violence comme modalité d'expression alors que nous observons que les populations de la zone océan indien (Malgaches et Mauriciens pour ne citer qu'eux) arrivés la Réunion se sont fondus dans la société réunionnaise en adoptant ses us et coutumes pour être des Réunionnais part entière. L’absence d'une prise en compte par l'État , les politiques locaux, de ce fossé culturel et du refus de cette communauté de se plier aux règles de la république va conduire la Réunion droit vers le chaos si ce n'est pas chose faite .

www.zinfos974.com

Le trafic aérien progresse en juillet-août à La Réunion

$
0
0
Le trafic aérien à La Réunion affiche une progression pour les mois de juillet et août 2022. En revanche, il reste en retrait de 12% par rapport à l'année 2019 indique l'aéroport Roland Garros ddans le communiqué suivant :
Le trafic aérien progresse en juillet-août à La Réunion
L’aéroport de La Réunion Roland Garros a accueilli 530.187 passagers aux mois de juillet et août 2022, soit 4% de plus qu’en 2019, année de référence dans le transport aérien, avant la crise sanitaire. Comparativement à 2019, cette progression provient essentiellement du dynamisme de la ligne Métropole- Réunion (345.493 passagers, +11% sur ces deux mois de haute saison) et Réunion-Mayotte (47.240 passagers, +36%). Le trafic est également en hausse de 62% sur la ligne des Comores (3.012 passagers).
Sur les autres destinations, la fréquentation accuse toujours un retard conséquent : -6% sur l’Afrique du Sud, -16% sur les Seychelles, -18% sur Maurice et -36% sur Madagascar. De même, l’activité est en recul par rapport à 2019 sur le long-courrier international : -20% sur Bangkok, rouverte début juillet, et -23% sur Chennai (Inde).

Un trafic encore en recul de 12% par rapport à 2019

Au terme des huit premiers mois de l’année, l’Aéroport de La Réunion Roland Garros enregistre une reprise progressive du trafic sur l’ensemble des lignes desservies, avec des évolutions contrastées. Le trafic long- courrier entre les aéroports métropolitains (Orly, Roissy, Lyon et Marseille) et La Réunion est en progression de 4,2% (981.336 passagers), alors que le trafic régional est encore inférieur de 33% à celui de l’année de référence. Seules la ligne de Mayotte – désormais opérée par Air Austral, Corsair et Ewa Air – et celle des Comores affichent des augmentations, respectivement de 27% et 16%. Sur Maurice et Madagascar, où les contraintes sanitaires imposées aux voyageurs ont été levées tardivement, le nombre de passagers est inférieur respectivement de 45% et 60%.
Sur les Seychelles et l’Afrique du Sud, l’écart par rapport à 2019 et de -17% et -37%. Rouvertes tardivement, les lignes sur Chennai et Bangkok enregistrent un trafic très inférieur (-62% et -79%) à celui de 2019.

Au total, l’Aéroport de La Réunion Roland Garros a accueilli 1.427.253 passagers de janvier à août 2022, en retrait de 11,9% par rapport à 2019, mais en nette progression (+149%) par rapport à une année 2021, encore marquée par la fermeture de nombreuses lignes.
Le trafic de transit est pour sa part en progression de 20% à 29.941 passagers, résultats comptabilisés à l’aéroport, en majorité sur les lignes de Corsair entre Mayotte, Maurice et la Métropole via La Réunion.

Fret : les importations augmentent, baisse de l’export

Dans le domaine du fret, 16.323 tonnes de marchandises ont été traitées par l’Aéroport de La Réunion Roland Garros entre janvier et août 2022, soit une augmentation de 12% par rapport à 2021, mais 5% de moins qu’en 2019. Le trafic à l’export, en baisse de 21% par rapport à 2019, a souffert des mauvaises conditions climatiques du début d’année qui ont affecté la production fruitière. Le trafic à l’import se maintient (+1%) par rapport à 2019 et en progression (+12%) par rapport à 2021. L’essentiel du fret est désormais transporté dans les soutes des avions de passagers, la part des avions cargo ne représentant plus que 5% du tonnage depuis le début de l’année.

www.zinfos974.com

Souveraineté : Les Régions en première ligne

$
0
0
Souveraineté : Les Régions en première ligne
La Présidente du conseil régional, Huguette Bello, participe ce jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2022 au congrès des Régions de France qui se tient à Vichy, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est accompagnée de Karine Nabénésa, Vice-Présidente déléguée à la formation professionnelle et à l’apprentissage, et Céline Sitouze, Vice-Présidente déléguée à l’éducation, qui participeront notamment à l’atelier consacré à «l’éducation, l’orientation, la formation et l’emploi».

Le thème central du congrès intitulé «Souveraineté : les Régions en première ligne» est celui de la souveraineté, autour des enjeux de souveraineté industrielle, alimentaire, énergétique et sanitaire.

«L’appel de Fort de France au défi des nouvelles souverainetés et des objectifs du développement durable», sera le thème de l’atelier consacré aux Outre-mers, auquel participera la Présidente avec ses collègues ultramarins.

Le congrès sera clôturé vendredi par la Première ministre Elisabeth Borne.
 

www.zinfos974.com

Journée internationale pour la liberté d’instruire: l’API 974 fait le point à La Réunion

$
0
0
Ce 15 septembre est la Journée internationale pour la liberté d’instruire (JIPLI) pour mettre en lumière l’instruction à domicile. Un choix que font de plus en plus de familles qui peuvent se heurter à des difficultés administratives. L’Association de Parents Instructeurs (API) a décidé d’expliquer cette démarche et d’accompagner ceux qui souhaiteraient se lancer.
Journée internationale pour la liberté d’instruire: l’API 974 fait le point à La Réunion
Le communiqué:

Aujourd’hui, jeudi 15 septembre, c’est la Journée internationale pour la Liberté d’instruire (JIPLI). API 974 se mobilise à cette occasion et appelle à l’union et à la solidarité des familles sur le territoire réunionnais afin que nous mettions nos moyens en commun pour défendre notre liberté de choix, nos modèles d’instruction, et l’épanouissement de nos enfants. 

L’Association des Parents instructeurs de la Réunion est une association loi 1901 créée en août 2022. Ses objectifs sont de défendre la liberté d’instruire en famille, et de permettre aux familles du territoire de se rencontrer et de se mettre en lien afin de partager des moments de convivialité. API 974 a été créée suite à l’appel de la FELICIA (Fédération pour la Liberté du choix de l’Instruction et des Apprentissages) de créer des associations départementales pour défendre et promouvoir l’IEF (Instruction en Famille). 

Le sujet étant peu connu, API 974 rappelle que l’instruction est devenue obligatoire depuis la loi Jules Ferry adoptée en 1882. Cette loi vise l’instruction des « ...enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus ». Elle peut être donnée, « soit dans les établissements d’instruction primaire [...], soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu’il aura choisie ». Donc depuis 140 ans c’était l’instruction qui était obligatoire et non l’école. Et de fait, l’école de la République était et est toujours, sans aucun doute, le mode d’instruction majoritairement répandu en France. Depuis une dizaine d’années, pour diverses raisons, le nombre d’enfants instruits en famille a augmenté et en parallèle la loi s’est durcie. L’instruction est devenue obligatoire à 3 ans (loi de juillet 2019 “Pour une école de la confiance”). Puis, en 2021 au motif de lutte contre les séparatismes, le gouvernement Macron a voté la loi “Confortant le respect des principes républicains”. Son article 49 porte sur la suppression de la liberté d’instruire prétendant que les foyers instruisant en famille sont des viviers pour les séparatistes (argument sans fondement étayé). 

Alors que depuis des années les parents étaient soumis à un régime déclaratif qui fonctionnait bien, ils sont maintenant soumis à un régime d’autorisation préalable où l’interdiction devient le principe et l’acceptation une exception. 

En 2022, l’application de cette loi est chaotique. Les rectorats sont dépassés par les événements, le nombre de familles souhaitant pratiquer l’IEF augmente sans discontinuer (notamment à cause des mesures sanitaires imposées aux enfants, mais aussi à cause de la baisse du niveau général des élèves, le manque d’enseignants, l’insécurité, le harcèlement, les phobies scolaires ou l’inadaptation de l’école aux spécificités de certains enfants). 

Par ailleurs, les dossiers des familles ne sont pas traités de manière homogène sur tout le territoire. En effet, Monsieur le Ministre N’Diaye a lui même reconnu - lors d’une question en commission des affaires culturelles et de l'Éducation - que “dans certains départements le refus d’autorisation est massif” et que pour lui l’administration doit ”équilibrer les choses, instruire les services académiques, pour que les réponses apportées au 4e motif soient harmonisées, cohérentes et stables”. Selon les chiffres donnés par le ministre : 47% des demandes pour le motif 4 (situation propre à l’enfant) sont négatives avec une grande disparité selon les départements : jusqu’à 80% de refus dans certaines académies. 

À la Réunion, les relations entre les familles en IEF et le Rectorat sont globalement bonnes. Nous avons été reçues au rectorat le 16 août dernier et avons interrogé l’administration sur la position de l’académie de la Réunion sur ce sujet. Celle-ci nous a confirmé un retard de traitement conséquent des dossiers, mais nous a dit de rassurer les familles et que celles-ci pouvaient commencer l'instruction et que les attestations arriveront prochainement (d’ici la fin du mois de septembre). 

Pourtant à ce jour, de nombreuses familles sont toujours dans une impasse ; nous pensons particulièrement aux familles souhaitant faire l’IEF avec le CNED : sans l’autorisation officielle du rectorat, elles ne peuvent commencer l’IEF. Nous pensons aussi aux familles qui reçoivent actuellement des injonctions menaçantes du rectorat pour des pièces complémentaires qui parfois ne respectent pas le cadre de la loi (par exemple : le livret de famille intégral, ou le justificatif du Bac pour les 2 parents). Pour la majorité des familles, les dossiers de demande d’autorisation ont été déposés avant le 31 mai en RAR. Notre patience est donc mise à rude épreuve... Pour ces raisons, API 974 s’emploie à aider et accompagner les familles en difficulté afin de défendre leurs droits et de permettre aux enfants d’apprendre dans les meilleures conditions possibles. 

Si vous souhaitez nous rejoindre, nous soutenir, ou vous inscrire à notre newsletter, écrivez-nous à : 
assoparentsinstructeurs974@gmail.com 

www.zinfos974.com

SIDELEC : L’éco-responsabilité, « la révolution » au cœur !

$
0
0
Mercredi 14 septembre 2022 l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et plus de 200 organismes et ONG spécialisés dans la santé ont appelé à l'élaboration d'un "traité de non-prolifération des combustibles fossiles". Le collectif souligne les "graves menaces pour la santé humaine et planétaire" qu'ils représentent. Le SIDELEC Réunion, collectivité profondément engagée en faveur de la transition énergétique soutient cette démarche et appelle l’ensemble des acteurs réunionnais à poursuivre leurs efforts en matière d’éco-responsabilité.
SIDELEC : L’éco-responsabilité, « la révolution » au cœur !
Le SIDELEC, une collectivité engagée 

Dans cette logique de non-prolifération des énergies fossiles, le SIDELEC Réunion s’est engagé aux côtés de ses partenaires pour faire de Mafate un village solaire. Une réalisation concrète en faveur des habitants du cirque. Un nouveau cap sera franchi le 20 septembre prochain avec l’inauguration des micro-réseaux 100% solaires de l'Ilet à Bourse.

L’électrification des sites isolés de Mafate représente un investissement de plus de 20 millions d’euros, un engagement à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux qui s’imposent à nos collectivités.

Le SIDELEC Réunion s’engage également en matière de maîtrise de l’énergie et de sensibilisation en milieu scolaire en soutenant le dispositif Watty à l’école. Ce programme pédagogique a pour vocation la sensibilisation des futurs citoyens aux économies d’énergie et au changement climatique. Le dispositif qui rencontre un grand succès est un symbole fort preuve de l’intérêt de nos plus jeunes générations pour la préservation de notre planète.

Un intérêt illustré par la participation programmée de plus de 40 acteurs locaux à l’occasion du "World Clean Up Day" qui se déroulera le 17 septembre prochain dans plus de 191 pays. L’objectif est simple, mobiliser un maximum de citoyen sur une journée et procéder à un nettoyage géant de nos territoires ! Une journée mondiale du nettoyage de notre planète qui traduit l’engagement au quotidien de millions de citoyens, le SIDELEC Réunion salue cet engagement.

Une approche globale, un défi réunionnais.

Dans un contexte de hausse constante des énergies fossiles, il est urgent d’agir en pleine connaissance des enjeux locaux, nationaux et internationaux.

A l’aube de la Conférence sur les changements climatiques qui se déroulera en novembre en Égypte, Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion rappelle que cette nécessaire "révolution passera par l’union des énergies collectives pour faire de la Réunion une île verte", "Nous n'avons pas de planète de rechange" rappelait Paul Verges en 2011 lors d’un discours au Sénat.

L'éco-responsabilité est une approche qui se veut globale dans la prise en compte des enjeux du développement durable. Cette "révolution" éco-responsable est en route, loin des considérations marketing, l’éco responsabilité se veut durable et planifiée.

www.zinfos974.com

18e Congrès des Régions de France à Vichy - Souveraineté : Les Régions en première ligne

$
0
0
La Présidente du conseil régional, Huguette Bello, participe ce jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2022 au congrès des Régions de France qui se tient à Vichy, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
18e Congrès des Régions de France à Vichy - Souveraineté : Les Régions en première ligne
Elle est accompagnée de Karine Nabénésa, Vice-Présidente déléguée à la formation professionnelle et à l’apprentissage, et Céline Sitouze, Vice-Présidente déléguée à l’éducation, qui participeront notamment à l’atelier consacré à "l’éducation, l’orientation, la formation et l’emploi".

Le thème central du congrès intitulé "Souveraineté : les Régions en première ligne" est celui de la souveraineté, autour des enjeux de souveraineté industrielle, alimentaire, énergétique et sanitaire.

"L’appel de Fort de France au défi des nouvelles souverainetés et des objectifs du développement durable", sera le thème de l’atelier consacré aux Outre-mers, auquel participera la Présidente avec ses collègues ultramarins.

Le congrès sera clôturé vendredi par la Première ministre Elisabeth Borne.

www.zinfos974.com

Les rondavelles partenaires sont prêtes pour la semaine du développement durable

$
0
0
En partenariat avec les gérants des restaurants de plage la Ville de Saint-Paul lance une campagne de collecte des mégots sur les plages de Saint-Paul ce samedi 17 septembre 2022 de 9h à 17h. Un gobelet de mégots usagés contre une boisson fraîche. Un grand merci à nos rondavelles partenaires : L’Uni’Vert, le Sauvage, Le Cap Sunset et les Balançoires.
Les rondavelles partenaires sont prêtes pour la semaine du développement durable
Ne laissons pas nos mégots sur la plage, ramassons-les !

Les mégots de cigarettes constituent un véritable fléau pour les plages et mers. La plage n’est pas un cendrier géant et jeter son mégot dans le sable ne doit pas être une réflexe. Le mégot se retrouvera dans l’océan, où il libérera ses produits toxiques, comme le goudron, la nicotine, la glycérine ou l’acétate.Un mégot jeté sur une plage mettra plusieurs années à se dégrader et intoxiquera des animaux marins ou les poissons qui pourront l’avaler. A La Réunion pour s’en débarrasser, il n’y a pas d’autres choix que de les ramasser.

 

Les rondavelles partenaires sont prêtes pour la semaine du développement durable

Les rondavelles partenaires sont prêtes pour la semaine du développement durable

www.zinfos974.com

[Pierrot Dupuy] Boycott du Mondial par Le Quotidien : Une fausse bonne idée ?

$
0
0
Il y a deux jours, le 13 septembre, Le Quotidien annonçait sur 5 colonnes à la Une sa décision de boycotter le Mondial qui va se dérouler au Qatar en raison du non respect des droits humains par ce pays, du scandale des stades climatisés alors même que notre planète subit les premiers effets négatifs du réchauffement climatique ou encore à cause de la violation de la liberté d’expression dans le pays hôte.
[Pierrot Dupuy] Boycott du Mondial par Le Quotidien : Une fausse bonne idée ?
Interrogé sur Franceinfo, Vincent Vibert, le directeur du journal, est apparu résolu : "Même si la France est championne du monde, nous ne le relaierons pas". Le journal boycottera la Coupe du Monde 2022.

Un sacré coup de pub

Si l'on devait raisonner à court terme, on dirait que Le Quotidien a fait un bon coup. Etant le premier titre de presse français à prendre une telle décision, toute la presse au niveau national en a parlé. Sacré coup de pub pour le journal.

Mais pas sûr que l'opération soit profitable à moyen terme.

Sur le fond, on ne peut qu'être d'accord avec les journalistes du Quotidien pour dénoncer le choix du Qatar. Il apparait complètement aberrant aujourd'hui d'aller organiser une telle manifestation dans un pays où il fait tellement chaud qu'il a fallu prévoir de climatiser tous les stades. Bonjour l'empreinte carbone ! Sans parler des droits de l'Homme (et des femmes) qui sont bafoués, des migrants réduits en esclavage, qui ne sont parfois même pas payés, dans l'impossibilité de rentrer chez eux, pour les contraindre à finir dans les temps les chantiers du Mondial.

Quelques uns à la FIFA ont dû toucher de belles enveloppes pour les convaincre de faire un tel choix.

Et la Chine ? Et la Russie ?

Mais si on boycotte le Qatar, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Ne devrait-on pas aussi boycotter la Chine ? Et la Russie ? Et l'Iran ? Et l'Afghanistan ? La liste des pays "boycottables" serait longue.

Et puis quels critères retenir ? Le risque étant qu'on trouvera toujours une bonne raison de boycotter et qu'au final on risque d'empêcher toutes les manifestations internationales.

Le Quotidien boycotté à son tour ?

Le premier match se déroulera le 20 novembre prochain, dans deux mois. Connaissant l'engouement des Réunionnais pour le football, il y a fort à craindre qu'ils ne boycottent à leur tour le journal du Chaudron pour se tourner vers d'autres médias, papiers ou numériques, pour pouvoir suivre les exploits (on l'espère...) de l'équipe de France.

Tout comme les annonceurs qui, on le sait, sont très actifs à chaque coupe du Monde.

Et Le Quotidien, qui n'est déjà pas dans une forme éblouissante, c'est le moins que l'on puisse dire, a-t-il les moyens de faire une croix sur une telle manne financière ?

www.zinfos974.com

Covid à La Réunion : 2.572 cas et 5 décès

$
0
0
La préfecture de La Réunion fait le point sur l'évolution de l'épidémie de coronavirus sur l'île. Voici le bilan hebdomadaire des autorités sanitaires de La Réunion :
Covid à La Réunion : 2.572 cas et 5 décès
Covid-19 à La Réunion
Point de situation hebdomadaire


Lors de la semaine du 5 au 11 septembre 2022 à La Réunion, le nombre de cas hebdomadaires continue de diminuer pour s’établir à 2 572 cas contre 4 661 la semaine précédente.

Le taux d’incidence s’établit donc à 296 pour 100 000 habitants contre 536 la semaine dernière.

Le taux de positivité poursuit également sa baisse : il est de 22,3 % contre 29,9 % la semaine précédente.

À ce jour, 6 lits de réanimation sont occupés par des patients positifs à la Covid-19.

Au cours des 7 derniers jours, 5 décès liés à la Covid-19 sont à déplorer :
- 3 personnes n’étaient pas vaccinées ou présentaient un schéma vaccinal incomplet et avaient des comorbidités,
-  2 personnes vaccinées présentaient des comorbidités.

Afin de lutter contre l’épidémie, il est primordial de maintenir le respect des gestes barrières (port du masque dans les lieux clos, aération régulière des pièces, lavage des mains), le dépistage et l’isolement en cas de symptômes.

Les publics éligibles au rappel vaccinal, notamment les personnes vulnérables porteuses de comorbidité ou âgées, sont fortement encouragées à réaliser leur injection pour se protéger des formes graves de la maladie.

Continuons à lutter contre l’épidémie. Ensemble, restons prudents !

Covid à La Réunion : 2.572 cas et 5 décès

www.zinfos974.com

Conseil communautaire du jeudi 15 septembre 2022

$
0
0
Avant cette 4ème séance du Conseil communautaire, le bureau communautaire s’est réuni et a validé la création de 2 postes de chargés de mission pour deux projets d’envergure régionale : – Baobab/TCSP Est – Aménagement économique de la plaine de Gillot. La Cinor passe à la vitesse supérieure sur ces deux rendez-vous importants pour notre territoire.
Conseil communautaire du jeudi 15 septembre 2022
Puis, le conseil communautaire a commencé par l’approbation à l’unanimité d’une motion de soutien et de solidarité avec Mayotte qui subit de plein fouet une crise sans précédente.

Un conseil communautaire sous le sceau de notre troisième orientation de mandat : Conduire une véritable politique de Transition écologique.

Eau et déchets sont, en effet,  les principaux sujets de cette séance où ont été étudiés les rapports d’activité 2021 dans ces domaines.
 

Conseil communautaire du jeudi 15 septembre 2022
En 2021, la part de nos déchets valorisés augmente de 41% par rapport à 2020, alors que globalement le ratio de déchets collectés en 2021 revient au niveau de 2019, après une année 2020 particulière, le geste de tri devient encore plus important et perspicace. 45% de nos déchets collectés sont valorisés. Début de collecte de biodéchets, augmentation quantitative et qualitative des bacs jaunes, accroissement de la collecte de  verre, d’encombrants, de déchets métalliques… 68% de nos déchets collectés sont triés et traités par le centre de valorisation multifilière, 32% font l’objet directement d’une valorisation matière et organique. La collectivité continuera à investir dans de nouveaux moyens et à sensibiliser les administrés pour la poursuite de l’amélioration nécessaire de cette mission. Nous sommes en parfaite cohérence avec nos 23ème et 25ème engagements de mandat : réfléchir à la gestion des déchets à l’échelle de l’île pour bâtir une cohérence d’action et encourager l’implication citoyenne à la réduction des déchets. 

Entre potabilisation et assainissement, toujours plus d’investissements pour une mission d’intérêt général afin de préserver notre eau comme une ressource précieuse. 

Conseil communautaire du jeudi 15 septembre 2022
L’amélioration des rendements des réseaux d’eau potable sur le territoire est un constat évident, même s’il reste encore des marges d’amélioration compte tenu du transfert encore récent de cette compétence. Les recettes de la collectivité financent une politique volontariste d’investissements qui participe à la lutte contre les gaspillages et les fuites, à l’extension du réseau de collecte des eaux usées. Les dossiers concernant la sécurisation du forage ‘’Les trois frères’’ et le renforcement du réseau d’alimentation en eau potable sur le secteur de Bras Douyère en sont les exemples du jour. Nous continuons, donc, de progresser dans nos missions premières d’apporter de l’eau potable de meilleure qualité aux habitants du territoire et de protéger notre environnement en traitant nos eaux usées. Nous poursuivons notre action en adéquation avec notre 21 engagement : s’engager vers une utilisation raisonnée de l’eau potable y compris le traitement de l’assainissement. 

Dans le même objectif, Runéo et la Cinor s’associent sur la ville de Saint-Denis dans un partenariat qui associe leurs moyens pour décupler nos capacités d’action. 

Toujours pour protéger nos administrés et notre territoire, la protection des milieux aquatiques et la prévention des inondations sont des compétences transférées par l’Etat mais sans les moyens financiers correspondants. Face à ce déséquilibre, nous sommes dans l’obligation, comme l’ensemble des interco à terme, d’instaurer une taxe pour financer les 17 millions de travaux inscrits dans notre programmation à cette fin. 

www.zinfos974.com

Tribune de Salim NANA-IBRAHIM : "La Réunion et le défi du changement climatique"

$
0
0
Face à l’urgence climatique mondiale, l’élu saint-paulois appelle à une mobilisation de tous dans le département. Salim Nana-Ibrahim estime qu’il convient de préparer La Réunion aux défis auxquels devront faire face les générations futures.
Tribune de Salim NANA-IBRAHIM :
La tribune:

Le Salon de l'Écologie et du Développement Durable qui regroupe différents acteurs économiques, publics et associatifs ouvre ses portes ce vendredi 16 septembre sur une carte postale déjà ternie par certains éléments naturels : incendies, sécheresses, périodes de pluies intenses.  

À La Réunion, comme partout ailleurs sur la planète, le réchauffement climatique commence à faire sentir ses effets. À sa découverte, l’île était vierge. À notre époque, les tortues ainsi que les poissons se font rares et certaines espèces endémiques ont malheureusement disparu.

Les températures ont aussi gagné 1 degré Celsius depuis 50 ans, en raison des émissions de gaz à effet de serre en augmentation permanente. Ce réchauffement est à un niveau bien supérieur au seuil fixé de 0,12°C fixé par l’accord de Paris sur le climat qui date de 2015.

Sur notre île, ces émissions sont issues pour l’essentiel de la consommation d’énergies fossiles (+ 60% entre 2000 et 2019). Les déplacements ou la production de l’électricité en sont les premiers utilisateurs. Ainsi, entre 2004 et 2017, les émissions de gaz à effet de serre ont connu également une croissance de 20%.

Si la production hydraulique plaçait La Réunion en autosuffisance dans les années 1960 en termes d’énergie électrique renouvelable, la part de cette énergie a diminué dans les années 2000. Elle ne bouge pas depuis 10 ans, variant entre 30 et 38 % tous les ans.
En l’absence d’une politique de baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre, les températures pourraient encore croître d’environ 3°C à La Réunion d’ici la fin du siècle, comme l’affirme Météo-France dans une étude de l’Insee publiée en octobre 2021.
Île soumise à des risques récurrents (cyclones, glissements de terrain, inondations, éruptions volcaniques), La Réunion fait face à un défi majeur, celui d’assurer sa survie écologique sur un territoire qui dépassera le million d’habitants en 2030.

Ainsi, l’objectif se situe à court terme, avec une électricité réunionnaise issue encore plus d’énergies renouvelables pour restreindre de façon conséquente l’émission de gaz à effet de serre. 

Cette politique volontariste doit notamment déboucher sur la priorité donnée aux transports collectifs, ainsi que le développement des modes de déplacements alternatifs (marche à pied, vélo, trottinette) face aux modes de déplacement motorisés.

Elle passe également par la rénovation énergétique des bâtiments publics et par la végétalisation des infrastructures urbaines. 
Face aux grands dérèglements qui nous entourent, tout appelle à un changement total dans les prises de décision, avec des actes concrets, d’une autre envergure et portée, si nous ne voulons pas entraîner le monde dans le chaos et sa destruction.
Plus que jamais, notre responsabilité est de préparer les générations futures à ce monde qui se transforme.

L’éducation au développement ne doit plus donc rester de l’ordre de la simple sensibilisation ou de l’incitation aux petits gestes comme la collecte de déchets. Le réchauffement climatique ne peut plus être traité seulement avec des exemples lointains, non impactant pour les consciences réunionnaises. Évoquons plutôt notre récif corallien en sursis et nos fragiles forêts locales plutôt que la lointaine banquise !

La connexion des enfants avec la réalité de  leur environnement est ainsi primordiale pour la juste compréhension des enjeux locaux et planétaires.

L’apprentissage et la prise en compte de notre environnement tout proche doivent venir avant tout consolider la théorie transmise par les manuels. Ainsi, les aires éducatives terrestres et maritimes qui sont des espaces de nature gérés de manière participative par des élèves représentent parfaitement cette nouvelle approche essentielle pour un développement concerté et mesuré de notre territoire insulaire.

La Réserve de l’Étang et le Parc Marin impulsent ce travail de fond à Saint-Paul pour la survie vitale de ces aires protégées. 
Cette initiative ainsi que toutes les autres doivent être accompagnées et renforcées. C’est une obligation sans quoi nous laisserons à nos enfants une île sans biodiversité !

Salim NANA IBRAHIM

www.zinfos974.com

Congrès des Régions de France : Discours d'Huguette Bello

$
0
0
Le discours de la Présidente Huguette Bello prononcé ce jeudi 15 septembre 2022 dans le cadre de l'atelier Outre-Mer du Congrès des Régions de France qui se tient à Vichy.
Congrès des Régions de France : Discours d'Huguette Bello
Intervention d’Huguette BELLO - Présidente de la Région Réunion (Vichy – 15 septembre 2022)

Je souhaite pour commencer remercier vivement Véronique Bertile d’avoir su en peu de temps montrer que si les Outre-mer se
conjuguent désormais au pluriel ce n’est pas seulement du fait de leur appartenance géographique ou de leurs développements
historiques, mais aussi, désormais, en raison de la diversité de leurs configurations institutionnelles et statutaires. Depuis la première
décennie du 21e siècle, nous sommes passés d’une logique d’uniformité, de moins en moins crédible, à l’ambition du «sur
mesure», certes plus exigeant mais tellement plus en phase avec les attentes légitimes des citoyens vis-à-vis des politiques publiques.

Les Outre-mer se déclinent donc au pluriel. Comme le démontrent nos collègues ici présents, aucun de nos territoires n’est réductible à un autre et les préconisations valables pour l’un ne le sont pas forcément pour l’autre. Elles ne sont pas interchangeables. La refondation des relations entre l’État et les Outre-mer n’aura de sens et de portée véritable que si elle est pensée et mise en œuvre de manière différenciée.

Cette refondation devra être déclinée territoire par territoire si elle ne veut pas être mort-née. Oui, c’est un changement complet de
logiciel pour l’État mais aussi parfois pour nous-mêmes si j’en crois certaines réactions ; j’allais dire certains réflexes automatiques ; à
l’Appel de Fort-de-France.

En ce qui concerne la Réunion, cette déclinaison a un nom : c’est l’optimisation des potentialités constitutionnelles. Qu’il s’agisse de
l’adaptation, ce vieux principe rénové et élargi, ou de l’expérimentation de droit commun dans sa toute nouvelle version, les marges de manœuvre existent encore.
Cette déclinaison a aussi un objectif : celui de lever les obstacles normatifs, qui du fait de leur inadéquation ou encore de leur carence, entravent les politiques de développement et découragent les initiatives.
Vous le voyez, on ne parle pas ici de changement statutaire qui, notons-le, est, assorti de solides garanties démocratiques, en premier lieu le vote des citoyens par voie référendaire. Il ne s’agit pas non plus de modifier l’architecture institutionnelle. Nous voulons ouvrir une nouvelle dynamique de développement à partir de la valorisation de nos atouts qui, vous le savez, sont nombreux.
Et cette nouvelle approche est fédératrice.

C’est dans cet esprit que la Région Réunion vient de lancer le projet de la «Nouvelle Économie» dans le cadre du schéma Régional de Développement de l’Économie, de l’Internationalisation et d’Innovation (SRDEII).

Prenons par exemple l’objectif de souveraineté alimentaire qui fait l’unanimité. La Réunion produit déjà plus de 75% des fruits et légumes frais consommés localement. Mais on peut aller beaucoup plus loin, notamment dans la filière animale. Nos filières agricoles sont performantes. Mais en raison d’un cadre normatif inadapté, les productions agricoles ne peuvent pas bénéficier d’une protection
phytosanitaire efficace en milieu tropical où pour le dire vite la nature ne s’arrête jamais. Ici preuve est faite dans les champs
comme au Parlement que la transposition des normes et des procédures élaborées pour des climats tempérés ne suffira pas pour
une agriculture performante et répondant aux besoins locaux.

Autre exemple qui concerne cette fois l’insertion de la Réunion dans son environnement géo-économique. Notre île est sur l’axe
d’échanges Afrique-Asie qui est en forte expansion économique et en plein dynamisme démographique. L’Indo-Pacifique c’est 60% de
la richesse mondiale et la moitié de la population de la planète.

Devons-nous, et pour quelles raisons, nous résigner à demeurer les spectateurs passifs de ce mouvement mondial qui se déroule à nos portes ? Le temps n’est-il pas venu de mobiliser mais aussi d’élaborer les règles et moyens juridiques nous permettant de déployer nos stratégies de codéveloppement régional ? Il y va de la création d’emplois particulièrement pour notre jeunesse, de la diversification de nos sources d’approvisionnement, du coût du fret, de l’empreinte carbone.

Autant de perspectives qui doivent nous donner le courage et la ténacité nécessaires pour plaider et obtenir la capacité de conclure
des accords commerciaux avec des pays de notre voisinage, et aussi d’être pleinement associés aux accords conclus par l’Union européenne ou la France. Et pour celles et ceux qui, à ce stade, ne seraient pas encore tout à fait convaincus de cette évolution, je
rappellerai seulement que plus de 98% des prises dans notre bassin maritime sont le fait de flottes extérieures à notre île et que notre droit de regard est égal à zéro.

Le mandat que les Réunionnais nous ont confié lors des dernières régionales est clair : c’est de produire l’avenir. C’est créer les
conditions pour bâtir notre développement durable.

Cette responsabilité nous oblige à une attention soutenue à l’égard de la question de l’énergie, cruciale à plus d’un titre.

Notre ambition est claire et rencontre l’objectif de la France d’être à l’échelle mondiale le premier grand pays à sortir de la dépendance énergétique d’ici 2050. La Réunion souhaite être la première région neutre en carbone et autonome énergétiquement en 2035. Avec la mer, le soleil, le vent, le volcan, la biomasse et l’eau, la nature a généreusement doté la Réunion de potentialités considérables dans la marche vers les énergies renouvelables. Nous avons recensé les différentes filières à développer. Nous savons œuvrer pour mobiliser les moyens financiers correspondants. Les compétences sont disponibles grâce à une jeunesse de mieux en mieux formée.
L’adaptation des normes et de la réglementation est indispensable pour atteindre l’autonomie énergétique.

Alors, au nom de quels dogmes, les normes juridiques seraient-elles destinées à rester intouchables ? Pour quelles raisons, à l’abri de quels prétextes, devrions-nous tourner le dos à la différenciation normative et contrarier notre grand objectif stratégique de
l’autonomie énergétique ?

Ces exemples illustrent notre méthode, celle du pragmatisme, où partant des contenus, nous sollicitons les voies et moyens correspondants parmi lesquelles la formation et les règles juridiques ne sont pas les moindres.

Aborder les aspects normatifs, c’est donner toutes ses chances aux stratégies de développement, c’est élargir l’espace des possibles,
c’est reconnaître pleinement toutes nos particularités.

La procédure des habilitations a 15 ans. Nous ne méconnaissons ni ses limites, ni sa lourdeur, ni les améliorations souhaitées et
souhaitables. Mais les modalités qui encadrent strictement les différentes étapes du processus sont aussi de solides garanties constitutionnelles. C’est pourquoi optimiser les potentialités de l’article 73 passe nécessairement à la Réunion par la suppression de l’alinéa 5 ; l’alinéa pa Kapab ; cet alinéa prohibitif qui nous empêche de fixer localement des règles normatives que notre développement exige.

Tout le monde connaît les fantasmes et épouvantails qui ont été agités pour justifier cet alinéa et tromper les Réunionnais. Force est
de constater qu’aucun des scénarios catastrophes annoncés ne s’est réalisé dans les Antilles ou en Guyane où l’article 73 s’applique pourtant in extenso.

Forger des menaces imaginaires contre lesquelles on échafaude les moyens d’y échapper a engendré de grandes œuvres littéraires. Mais dans la vie «en vrai», c’est construire un écran qui masque la réalité, avec ses inégalités de plus en plus insupportables, ses nouvelles vulnérabilités, ses colères de moins en moins silencieuses.

La suppression de cet alinéa 5 ne résoudra pas d’un seul coup tous nos problèmes pas plus que n’importe quelle autre évolution. Mais, outre qu’elle permettrait d’ouvrir de nouvelles possibilités, elle serait d’une grande portée symbolique. Elle signifierait que nous faisons confiance en nous-mêmes, que nous croyons en notre capacité collective d’agir pour les intérêts propres de la Réunion et des
Réunionnais. Dans la démarche pragmatique que nous préconisons, cet acquis se révélera une pièce maîtresse.

Je vous remercie.

www.zinfos974.com

La Région expose "La Rényon Renversante"

$
0
0
La 39ème édition des Journées européennes du Patrimoine se tiendra les samedi 17 et dimanche 18 septembre prochains, autour de la thématique du patrimoine durable dans un contexte de changement climatique. C’est notamment en poursuivant les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 de l’ONU que les monuments historiques impressionnent par leur résilience énergétique.
La Région expose

Mon péi
ou lé dann mon ker’terla
ou lé dann mon rev jiska
Davy Sicard



Pour la Région, La Réunion de demain doit être pensée et doit se construire dès aujourd’hui. En effet, l’enjeu est de pouvoir faire évoluer le territoire, planifier son aménagement pour qu’il réponde aux besoins essentiels et aux aspirations des Réunionnais, liés aux nouveaux modes de vie, de consommer, de communiquer, de se déplacer. L’aménagement et la construction de La Réunion de demain doivent pouvoir contribuer à rééquilibrer harmonieusement le territoire dans le respect de l’environnement.

En écho à l’actualité sur la transition écologique, la Région expose « La Rényon Renversante », l’occasion de rappeler que La Réunion fait partie des 34 "points chauds" de la biodiversité mondiale et l’impérieuse nécessité de la préserver. Scientifiques et bénévoles passionnés découvrent régulièrement de nouvelles espèces sur terre, dans l’océan ou dans les airs, des trésors dont La Réunion regorge. À travers 20 clichés insolites qui habillent désormais les grilles et la façade de la pyramide inversée, la Région souhaite interpeler chaque Réunionnaise et Réunionnais et valoriser les paysages de notre île sous un angle inédit. Aucune légende, à chacun de deviner où le photographe a posé son objectif...

Une version itinérante de "La Rényon Renversante" fera également le tour de l'île dans l'ensemble des lycées.
Objectif: sensibiliser et donner envie aux jeunes de (re)découvrir leur île.

Retrouvez le guide de l'exposition sur les réseaux sociaux de la Région.

www.zinfos974.com

1000 sourires prépare sa 3e soirée caritative au Téat Plein Air

$
0
0
La billetterie est désormais ouverte pour le spectacle caritatif de septembre prochain de l'association 1000 sourires. Au programme, deux heures de show avec de la danse, de la musique et de la magie, toujours animé par les parrains de toujours de l'association : Thierry Jardinot et Marie-Alice Sinaman.
1000 sourires prépare sa 3e soirée caritative au Téat Plein Air
"On est très heureux de revenir faire un spectacle après deux ans de Covid. Alors pour marquer le coup, on a voulu changer de lieu, en passant du théâtre de Champ Fleuri au Teat de Saint-Gilles. Pour nous, c'est capital, car l'argent servira à financer des actions pour le deuxième semestre de 2022", déclare en préambule Ibrahim Ingar, le président de l'association 1 000 Sourires, lors de la conférence de presse présentant la soirée du 24 septembre prochain.

Sept artistes bénévoles pour la bonne cause
 
Pour cette soirée du 24 septembre, les spectateurs vont pouvoir assister à un show de prestige, avec des chanteurs, comme Léa Churros, Kénaelle, Clara ou encore Pix'l. Présent ce jeudi matin, l'artiste péi promet de faire vibrer le Téat de Saint-Gilles. "J'ai toujours l'habitude de me donner à 100% sur scène, mais je suis encore plus content et motivé pour cette date. L'objectif, c'est de redonner le sourire aux enfants", témoigne-t-il.
 
À ses côtés, Julinho, danseur et chorégraphe, promet lui aussi de faire passer au public un moment mémorable. "On va tout donner avec ma nouvelle compagnie, avec le cœur et la bonne humeur. On va proposer du hip-hop, de l'afrobeat, de l'acrobatie", s'enthousiasme le danseur.
 
Pour offrir toujours plus d'émotion au public, une partie du spectacle sera dédiée à la magie et au mentalisme, avec le célèbre Michel Fages. Le mentaliste Réunionnais Vadrame Clair sera aussi de retour dans son île pour ce spectacle.

1000 sourires prépare sa 3e soirée caritative au Téat Plein Air
"Nou la besoin de zot pour continuer à faire rêver les marmailles"
 
Présent également, le duo inséparable de l'humour réunionnais, Thierry Jardinot et Marie-Alice Sinaman, rempile encore une fois en tant que parrains historiques de l'association. "Nou la besoin de zot pour continuer à faire rêver les marmailles. C'est une récompense de voir le bonheur des marmailles", affirme Marie-Alice Sinaman.
 
"Pour la première fois, nou va avoir un plateau aussi diversifié. Nou lé aussi fiers de présenter des talents locaux, comme Vadrame Clair. Li lé mentaliste, mais li tire pas de carte", plaisante Thierry Jardinot. "En plus, lé moins cher que Ninho, et lé pour la bonne cause", ajoute sa comparse.

11.000 marmailles parrainés depuis 2006
 
"Nous avons déjà pu organiser neuf opérations qui ont profité à 450 enfants depuis le début de l'année. Et c'est ça le cœur de notre action, faire vivre des instants magiques aux enfants en tant que VIM (very important marmaille)", précise Ibrahim Ingar.
 
Avec cette soirée, l'association espère pouvoir financer une dizaine d'opérations pour plus de 300 marmailles jusqu'en décembre prochain. "Notre philosophie est de proposer aux marmailles des sorties d'exceptions, sans demander un centime aux parents. Pour que ça continue, nous avons besoin des Réunionnais", rappelle Ibrahim Ingar.
`
Tarif unique de 25€. Billetterie en ligne, ou physique (Office du tourisme de Saint-Gilles, Téat Champs-Fleuri) ou réserver votre place par téléphone (0262 41 93 25).

www.zinfos974.com

Armand a trouvé un logement grâce à la solidarité des Réunionnais

$
0
0
Son histoire avait fait la une de l'actualité en début de semaine. Armand Adolphe a réussi à trouver un logement provisoire grâce à un particulier touché par son histoire. Mais l'homme prévient qu'il retournera devant la préfecture s'il se retrouve encore à la rue.
Armand a trouvé un logement grâce à la solidarité des Réunionnais
Touché par la détresse d'Armand Adolphe, un dionysien a proposé un logement temporaire au SDF. Des policiers l'avaient discrètement et gentiment fait plier sa tente sur le parvis de la préfecture, avant de l'emmener à Malartic. Rapidement libéré par les forces de l'ordre, Armand a pu renouer avec sa nièce, venue le chercher au commissariat.

"À ce moment-là, un homme m'a proposé un logement, juste en sortant de Malartic. C'est du temporaire, mais il m'a proposé un beau T3 bien équipé, dans une belle résidence, pour pas trop cher. Je suis soulagé d'avoir un toit et d'être aussi bien installé", explique le peintre en bâtiment.
 
"Je suis un peu déçu qu'aucun élu ne soit venu, ni d'avoir des nouvelles des bailleurs comme la SIDR", poursuit l'ancien SDF. Sachant que cette solution n'est pas pérenne, l'homme se déclare prêt à manifester de nouveau : "retourner avec ma tente devant la préfecture pour avoir un logement pour mes vieux jours".

www.zinfos974.com

Dengue à La Réunion : Un nouveau décès

$
0
0
La préfecture de La Réunion fait le point sur l'épidémie de Dengue à La Réunion. La circulation du virus reste stable, mais un nouveau décès est à déplorer.
Dengue à La Réunion : Un nouveau décès
DENGUE À LA RÉUNION : le nombre de cas reste stable
Un nouveau décès confirme la dangerosité de la maladie


Du 22 août au 4 septembre, 10 cas de dengue ont été enregistrés contre 13 pour la quinzaine précédente. Le nombre de cas de dengue reste stable à un niveau bas sur toute l’île.


La préfecture, l’ARS et Santé publique France déplorent un décès survenu ces dernières semaines. Les investigations réalisées ont établi un lien de causalité directe avec la dengue.  


La population est invitée à poursuivre les efforts pour lutter contre les moustiques et s’en protéger. Ainsi, la campagne digitale « Des astuces pour une maison sans moustiques » se poursuit afin de sensibiliser les réunionnais aux différentes situations pouvant favoriser la prolifération des moustiques. Cette semaine, un focus est réalisé sur les petits déchets et les soucoupes des pots de fleurs que l’on retrouve dans nos jardins.

Situation de la dengue au 14 septembre 2022
(Données Santé Publique France Réunion, ARS)


Sur la période concernée, les cas sont répartis sur 4 communes :
  • Saint-Leu
  • Saint-André
  • Saint-Louis
  • Saint-Joseph 
 

 Depuis le 1er Janvier 2022
 
·    1  129 cas confirmés*
29 503 cas en 2021 à la même période

·    54 hospitalisations*
 1 185 en 2021 à la même période
 

 
 
·    177 passages aux urgences
 4 068 en 2021 à la même période 

·    1 décès directement lié à la dengue
20 en 2021  à la même période
* (après consolidation des données)

 
 


Campagne « Des astuces pour une maison sans moustiques » 

La campagne de communication digitale « Profitons de l’hiver: des astuces pour une maison sans moustiques » se poursuit. L’objectif est de transmettre des recommandations pour éliminer toutes les situations favorisant la prolifération des moustiques autour de chez soi.

FOCUS CETTE SEMAINE :

Les petits déchets

Le moustique Aedes albopictus, vecteur de la dengue, se déplace relativement peu; il évolue dans un rayon d’une centaine de mètres tout au long de sa vie et pond ses œufs dans des petits contenants d’eau.

Les petits déchets oubliés dans nos jardins où l'eau stagne (gobelets, barquettes, cannettes et bouteilles, pots de yaourt...), ou jetés dans la rue, deviendront à coup sûr des gîtes larvaires. Ils doivent donc être ramassés et mis à la poubelle.

Le saviez-vous ?

Les petits déchets contenant de l’eau peuvent générer 10 fois plus de larves qu’une soucoupe en eau. 

Recommandations :
  •   Contrôler quotidiennement les espaces extérieurs et veiller à ne pas laisser trainer de déchets ;
  •   Ramasser et jeter à la poubelle tous les petits déchets, potentiels nids à moustiques.
Les soucoupes des pots de fleurs

À l’ombre et proche de la maison, les soucoupes sous les pots de fleurs constituent l’essentiel des gîtes larvaires à La Réunion. Ces petits récipients font partie des lieux de ponte préférés des moustiques. Une petite quantité de ces gîtes larvaires suffit à maintenir des moustiques autour de chez soi et l’installation de chaînes de transmission de la dengue. La vigilance doit donc être quotidienne.

Recommandations :
  •  Contrôlez régulièrement vos pots de fleurs et plantes stockés à l'extérieur ;
  •  Vider les soucoupes et enlever les définitivement des pots si possible (les plantes n’en ont pas particulièrement besoin) ;
  •  Mettez du sable dans les soucoupes si vous souhaitez les conserver.
Retrouvez la campagne et toutes les astuces « pour une maison sans moustiques » (entretien des gouttières, suppression des déchets/encombrants, entretien des citernes ou collecteurs d’eau, des piscines gonflables…) sur le site internet : cliquez ici

www.zinfos974.com
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>