Partout dans le monde, la finance dévoyée et mortifère détruit la planète, sème la guerre et la misère.
Pour les travailleurs et le monde du travail, le pire est encore à venir.
Au nom du profit, demain disparaitra la liberté d’expression dans les entreprises,
Au nom du profit demain disparaitra la liberté syndicale.
Parmi nos ainés, certains ont payé de leur santé ou de leur vie la défense de ces principes et valeurs.
Mais l’Histoire syndicale ne s’arrêtera pas par la répression, ni par la censure ou l’élimination de ses acteurs.
Ici à la Réunion se lèvent ceux qui n’ont jamais oublié les valeurs de leurs livres sacrés,
Ici à la Réunion se lèvent ceux qui n’abandonneront jamais leur liberté
Ici à la Réunion se lèvent ceux qui, devant les forces obscures de la finance, n’ont jamais abdiqué.
Le pouvoir de ces dirigeants à la soif insatiable d’argent se limite au pouvoir de la peur qu’ils peuvent inspirer par leur brutalité et leurs basses manœuvres procédurières.
Ce système financier basé sur le mensonge, l’opacité des affaires, la violence de leurs institutions à l’encontre même de ceux qui font leurs richesses sont les symptômes d’un système aux abois qui alimente crise après crise sa propre déchéance.
Leur intolérance à la transparence des affaires, à la vérité, leur allergie à la Justice les condamnent à persévérer dans leurs petites histoires pendant que d’autres écrivent l’histoire par leurs combats inlassables.
L’Histoire s’écrira avec tous les travailleurs Réunionnais qui refuseront l’aliénant asservissement présenté comme le paradis de demain.
Leurs menaces et intimidations n’impressionneront que ceux qui ont abdiqué devant les forces de l’argent.
Parce que je n’ai jamais abdiqué devant ces forces obscures, depuis fin 2020, l’instance CSE (Comité Social et Économique, instance représentative du personnel ) dont j’étais le secrétaire élu à 75 % des voix depuis 2006, a connu les heures les plus sombres de son histoire : Entraves répétées, manœuvres de déstabilisation, provocations, insultes, dénonciations calomnieuses, agression physique, blocage limitant le nombre de destinataires de ma messagerie, censure du devoir d’information et de la liberté de ton et d’expression du CSE et enfin faux témoignages, autant de moyens mis en œuvre de façon préméditée par Paris et orchestrés par les dirigeants de passage pour nous intimider, bâillonner et enfin nous éliminer du paysage syndical.
Déjà au début des années 2000, la Cour d’Appel de St Denis de la Réunion avait condamné par 2 fois BNPPARIBAS pour avoir licencié 2 élus de notre syndicat sans cause réelle et sérieuse.
Dans son jugement, la Cour d’Appel avait souligné les méthodes frauduleuses de cette banque et son service des ressources humaines peu emprunts d’humanité, ainsi que les pratiques de harcèlement mises en œuvre pour les pousser à partir.
En Juin 2022, un autre élu de mon syndicat et trésorier du CSE est licencié pour des motifs plus que douteux.
En juillet 2023, mon tour est arrivé d’être éliminé, coupable selon eux d’avoir rendu malade 25 salariés !!!
Ensuite suivront certainement tous ceux qui, comme moi, oseront rappeler aux dirigeants de la banque leur devoir éthique vis-à-vis des clients, et dénoncer leurs pratiques managériales pathogènes.
Et dans cette affaire, le génie des dirigeants experts dans l’art de pervertir, transforme les agresseurs en victimes. Et les victimes deviennent les agresseurs.
Comme moi ils seront accusés de rendre malade la direction, qui semble allergique à l’éthique.
Citons un directeur général qui, selon un témoin anonyme, serait devenu vouté et blême depuis qu’il a croisé ma route et un secrétaire général déclarant officiellement gagner ‘’la gratelle’’ (poussée urticante) à chaque fois qu’il entend mon nom !!!
Toujours selon la déclaration officielle du directeur général, j’aurai eu le pouvoir d’influencer par la pensée les décisions de l’ex directeur général !
Une telle puissance d’un délégué syndical tropical oblige Paris à former une coalition où tout l’entre soi parisien s’allie à quelques cadres locaux pour éliminer ce gourou vaudou qui empêche la finance de prospérer.
Ainsi, dans ce système verrouillé de l’intérieur par une ‘’justice’’ interne, les dirigeants coalisés peuvent se prévaloir de leurs propres turpitudes.
Dans une société où les acteurs de la transgression bénéficient de protection et de promotion, et ceux qui font l’apologie de l’éthique récoltent les sanctions, une telle société, de par ses dérives jamais corrigées, porte en elle les maladies de sa propre destruction.
Depuis mars 2022, les autorités judiciaires, force de rappel à l’ordre, saisies officiellement, n’ont pas encore eu le temps de se pencher sur nos dossiers.
Pendant ce temps, certains dirigeants démasqués par leurs pratiques transgressives de plus en plus flagrantes, devenus des fusibles trop sensibles, ont été exfiltrés et promus vers d’autres horizons, ou dans une petite association tout en gardant leur salaire de directeur général.
Les acteurs ont changé, le même film continue…
D’autres acteurs jeunes, carriéristes, ayant sacrifié l’essence de leur vie sur l’autel de leurs ambitions matérialistes, pilotés par les financiers de haut vol de la direction parisienne, assurent la relève, motivés par leur gros bonus s’ils parvenaient à éliminer un délégué syndical dans leur viseur depuis fin 2020….
Un directeur général récemment nommé, qui juste après les élections de juin 2023 où notre organisation syndicale sort majoritaire, obtenant 45% des sièges, cautionne le changement de la serrure du local CSE. Dès le lendemain de cette élection, tous nos élus ne peuvent plus accéder librement à ce local.
Au final, ce dossier de 117 pages d’accusation reposant sur le mensonge gros doigt, la désinformation, et la délation anonyme, révélatrice de leurs basses manœuvres, portera leur punition lorsque seront dévoilées publiquement leurs transgressions et déviances camouflées derrière le vernis d’une communication pseudo morale et bienveillante et démontrant ainsi la trahison de leurs propres règles de conduite.
Asservis par leurs propres forces aliénantes, leurs bataillons d’avocats, développant par le juridisme des arguties, s’arrêtant à la lettre et oubliant l’esprit des lois traduisant ainsi le vide de leurs pensées, me feront des procès. Mais ils n’éviteront jamais les procès sociaux de la même façon qu’ils n’ont pas pu éviter les procès internationaux pour violation de l’embargo américain, et les plaintes en cours d’instruction de génocide et crimes contre l’humanité au Soudan et génocide au Rwanda.
De la même façon qu’ils ont perdu la bataille pour leurs pratiques commerciales trompeuses et abusives dans l’affaire des prêts immobiliers Helvet Immo, ils perdront la guerre et mèneront la société à sa perte si rien ne change dans leur comportement et mentalités.
A vouloir trop avoir, notre banque s’est déjà fait avoir à plusieurs reprises.
Il est donc devenu indispensable de pousser au changement de ceux, qui d’eux-mêmes, ne changeront jamais, l’appât du gain par tout moyen brouillant leur conscience. Ceux-là sont pires que des aveugles car ils ne veulent pas voir !
Ici ce sont des pratiques commerciales abusives, condamnables et condamnées par l’autorité de contrôle malgré les dénégations d’un dirigeant pris en flagrant délit de mensonge.
Ou encore la méprisante inertie de ce même dirigeant face à cette fidèle cliente âgée qui n’a jamais pu récupérer son argent malgré la responsabilité de la banque reconnue par la jurisprudence de la cour de Cassation.
Tout cela au nom de l’argent et de ses gros bonus !
Ces forces de l’argent, après avoir créé le climat qui a cassé nos traditions, continuent dans leur course au profit de briser le socle des valeurs par l’élimination de ceux qui ont été mandatés pour les préserver et les promouvoir
La honte et le déshonneur feront chuter ceux, qui au nom de la justice, ont trahi leurs convictions et leur propre code de conduite, manqué à leur propre parole et qui ont consacré leur vie à détruire celle des autres en étant les serviteurs zélés de l’hyper profit à tout prix. Ceux-là croyant posséder le pouvoir de l’argent n’étaient au final que possédés par leurs possessions et dévorés par leur passion du veau d’or.
Mais tant qu’il restera des femmes et des hommes qui au nom de valeurs, universelles et intemporelles, continueront le combat parfois au péril de leur emploi, alors l’espoir demeurera d’un monde de justice et de paix.
Je ne peux terminer sans remercier tous ceux qui, plus nombreux que je ne l’aurais imaginé, depuis des semaines travaillent à mes côtés. Merci pour votre loyauté, votre disponibilité et vos conseils et la confiance que vous me témoignez.
Et merci aussi à toutes celles et tous ceux encore plus nombreux qui par leurs messages d’encouragements me transfèrent beaucoup d’énergie.
Par vos témoignages et votre soutien, je peux vous assurer qu’il m’est impossible de renoncer à ce combat si nous ne voulons pas voir demain dans nos entreprises les instances représentatives du personnel se transformer en chambre d’enregistrement de financiers sans scrupules, et devenir les complices de la décadence de notre société et de la déchéance de nos valeurs.
En oubliant les valeurs de nos livres sacrés,
Nous perdrons notre liberté, notre dignité.
Notre devoir pour les générations futures continuera.
Et les chasseurs de bonus et de primes, l’Histoire les jugera…