Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

RDV à la Journée de découverte Terre et Mer le 15 octobre à la Pointe de Trois-Bassins

$
0
0

Vous êtes-vous déjà demandé à quel point notre littoral regorge de merveilles terrestres et marines ? Vous êtes passionné par l’océan et rêvez de découvrir ses secrets tout en vous amusant ?  La journée de découverte « Terre & Mer » est faite pour vous. Cet événement est gratuit et ouvert à tous, des plus petits aux plus grands, des novices aux experts de la mer.

L’objectif est simple : vous faire vivre une journée inoubliable tout en vous sensibilisant à la richesse de notre environnement côtier, de sa faune à sa flore, aussi bien sur terre que sous l’eau.

Au programme :

  • Initiations au surf pour les amateurs de glisse.
  • Cours de sauvetage côtier sportif pour apprendre les gestes qui sauvent.
  • Ateliers pédagogiques pour en apprendre davantage sur notre écosystème côtier.
  • Randonnées pédestres sur le chemin des tortues.
  • Sensibilisation au continuum terre-mer pour comprendre notre impact sur l’environnement marin.
  • Quiz et lots à gagner.

A noter que les initiations au surf (et la plupart des activités « terrestres ») seront accessibles aux personnes en situation de handicap et aux personnes inscrites dans un programme sport santé. Ces initiations seront encadrées par des moniteurs de surf spécialement formés.

Pré-inscriptions aux initiations et aux ateliers fortement conseillées à l’adresse : competition.lrs@gmail.com

Cette journée est organisée par la Ligue Réunionnaise de Surf en partenariat avec le Territoire de l’OuestTamarun et la ville de Trois Bassins.

+ d’infos : www.surfingreunion.com | surf.liguesurfreunion@gmail.com


Le président de l’Université de La Réunion suspendu pour harcèlement

$
0
0

Communiqué de la ministre de l’Enseignement supérieur :

Le 7 mars 2023, le ministère a en effet reçu un courrier alertant la ministre quant à l’existence de harcèlement à l’université de La Réunion. Ce courrier, adressé par sept signataires occupant ou ayant occupé des fonctions, parfois d’encadrement, dans l’établissement, faisait état de dysfonctionnements graves au sein de l’institution. Ces signalements mettaient en cause notamment le président de l’université.

Conformément à la procédure suivie dans de telles circonstances, la ministre a saisi l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) le 10 mars 2023 pour conduire une enquête administrative. L’équipe chargée de piloter la mission a été constituée dès le 20 mars et a mené son enquête administrative pendant près de quatre mois, avant de remettre une version définitive de son rapport au cours du mois de juillet.

La mission ayant relevé à l’issue de ses investigations des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, les résultats de l’enquête administrative ont été transmis par l’IGÉSR à la procureure de la République de Saint-Denis de La Réunion, conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.

Après instruction approfondie des services du ministère et devant la gravité des faits relevés par l’enquête administrative, la ministre a pris la décision, dans l’intérêt de l’établissement et de ses personnels, de suspendre le président de l’université de La Réunion, à titre conservatoire, pour une durée d’un an. En parallèle, la juridiction disciplinaire compétente sera saisie dans les prochains jours, afin que soit ouverte une procédure à l’encontre du président de l’université.

Les statuts de l’université de La Réunion prévoient que le premier vice-président du conseil d’administration en charge des affaires générales assure la présidence de l’établissement en l’absence du président. Le recteur de la région académique, chancelier des universités, veillera au bon déroulement de cette suppléance.

La ministre souhaite que sa décision contribue à la sérénité du fonctionnement de l’université de La Réunion et adresse son soutien à tous les personnels de l’établissement, en particulier ceux qui auraient été victimes de harcèlement.

Elle rappelle que la lutte contre toutes les formes de harcèlement constitue, pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, comme pour l’ensemble du Gouvernement, un objectif prioritaire et un engagement essentiel.

Météo : De la grisaille pour débuter le week-end

$
0
0

Le ciel est encombré sur la partie Est de l’île avec de faibles averses par endroit. Comme la veille, le temps est dégagé au dessus de 1600 m. Donc les sommets sont au soleil toute la journée.  Si l’ouest profite d’une agréable matinée, l’après-midi est en revanche plus nuageuse avec des débordements jusqu’en mer. Malgré la grisaille sur les pentes, la pluviométrie reste faible.

Les températures sont légèrement en baisse, 25 à 28 °C sur le littoral,  21 à 22°C dans les hauts et un peu plus dans les cirques.

Le vent souffle en rafales de secteur Est 50 à 60 km/h le long du littoral sud, 40 à 50 km/h  sur le rivage nord.

La mer est agitée au vent. Une petite houle australe est attendue sur le littoral ouest et sud de l’ordre de 1.5 mètre.

Suspension de Frédéric Miranville : Son suppléant appelle à l’apaisement

$
0
0

Le message adressé par le Dr Frédéric Moreau :

Chères collègues et chers collègues,

Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a signifié à notre collègue, le Professeur des Universités Frédéric MIRANVILLE, Président de l’Université de La Réunion, sa suspension à titre conservatoire pour une durée d’un an à compter de ce jour. Cette décision fait suite à une saisine de l’Inspection Générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGÉSR) qui a diligenté une enquête administrative au cours des derniers mois.

Il appartiendra aux instances compétentes de donner suite à cette décision et d’instruire, dans le strict respect de la présomption d’innocence, les suspicions de harcèlement qui seraient évoquées.

Cette situation, prévue par les dispositions statutaires de notre établissement, me conduit à assurer la Présidence de l’Université de La Réunion en l’absence du Président. Je mesure ici la responsabilité qui m’est confiée et je me mets sans délai au service de notre établissement ainsi que de l’ensemble de ses étudiants et personnels.

Je vous assure de ma pleine mobilisation pour porter le projet que nous avons construit avec l’ensemble des autres collègues de l’équipe présidentielle que je sais mobilisés autour de moi au service de l’intérêt général de notre université. Je les remercie chaleureusement pour leurs témoignages de soutien et de solidarité dans l’exercice de mes nouvelles fonctions.

Je tiens également à vous rassurer : notre établissement fonctionnera dans des conditions normales. Les enseignements, les activités pédagogiques et de recherche seront assurés comme à leur habitude. Dans les jours qui viennent, je vais mobiliser nos équipes administratives pour assurer la continuité du service public auquel nous sommes tous fondamentalement attachés.

Je veux également rappeler que sous la mandature actuelle, des dispositions internes et des procédures indépendantes ont été instaurées pour prévenir les situations de suspicion de harcèlement. Outre un accompagnement systématique par des spécialistes sociaux, psychologiques et de santé, les personnels disposent de protocoles de signalements des risques psychosociaux et des situations de suspicion de harcèlement moral permettant la prise en compte des situations individuelles et la recherche de résolutions avec l’objectif de faire cesser durablement ces difficultés pour un mieux-être collectif au sein de la communauté.

Je veux conclure mon propos en vous indiquant que je mesure l’émoi que cette situation pourrait provoquer dans l’établissement. J’en appelle collectivement au sens des responsabilités et à l’apaisement de la communauté universitaire qui doit savoir se rassembler pour poursuivre nos activités dans la sérénité.

Je vous prie de croire, chères collègues et chers collègues, en l’expression de mes meilleures salutations.

Dr Dominique MORAU

Jet de galets mortel : Deux des mineurs mis en cause placés en détention

$
0
0

Le communiqué de la procureure :

A la suite des faits commis sur le ressort du tribunal judiciaire de Saint Denis, particulièrement sur la commune du PORT le samedi 30 septembre 2023, la procureure de la République apporte les précisions suivantes :

Les mineurs ont été présentés ce jour au magistrat instructeur

S’agissant des mineurs poursuivis pour assassinat et tentative d’assassinat, ils ont été mis en examen des chefs de :

– violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner en réunion (CRIME)

– violences ITT inférieure à 8 jours sur 8 victimes, en réunion, avec arme, et préméditation (DELIT)

– dégradations en réunion d’un bien destiné à l’utilité publique (DELIT)

et placés sous mandat de dépôt

S’agissant des mineurs poursuivis pour des qualifications délictuelles d’abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit, et dégradations, ils ont été mis en examen de ces chefs et placés sous contrôle judiciaire

A lire par ailleurs :
Jets de galets au Port : Cinq mineurs interpellés, la victime décédée
Jets de galets au Port : « C’était un jeu »

Frédérique Miranville suspendu pour harcèlement : « L’Université est la victime dans cette affaire »

$
0
0
Le communiqué :
La Cgtr Educ’action constate avec satisfaction et surtout soulagement que le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a pris ses responsabilités en révoquant M. Miranville.
Depuis au moins 3 ans, notre syndicat n’a eu de cesse de dénoncer auprès des instances (Préfecture, Rectorat, Région, Ministère), du public, du personnel… sa calamiteuse gestion de l’Université tant financière que des ressources humaines. Mutations forcées, retard de paiement, tour de passe-passe financier, népotisme etc. étaient malheureusement devenus la règle.
Ne nous trompons pas de cible ! L’Université de La Réunion est la victime dans cette affaire et nous souhaitons bonne chance à la nouvelle équipe qui devra relever un immense challenge. Il faudra rétablir un climat de confiance qui permettra un travail serein, rééquilibrer les comptes, solder les arriérés financiers et autres de M. Miranville. Bref, le chantier est immense et nous sommes disposés à apporter notre soutien pour redresser ce bel et indispensable outil qu’est l’université de La Réunion.
Joël de Palmas
secrétaire Général
Cgtr Educ’Action

Héros ou pas héros ?

$
0
0
Le pouvoir exécutif fait tout  en France, mais aussi  les autres  États démocratiques pour assainir la vie des entreprises, à travers ceci leur économie.
-Pour assurer une plus grande transparence des transactions de marchandises ….avec des traçages du port d’embarquement jusqu’au port de débarquement, la technologie avec les systèmes gps est largement utilisée ,la marchandise est scannée tout au long de son parcours …jusqu’à votre caba.
Il va de soi que le relevé de votre compte bancaire aussi …il suffit au douanier d’aéroport de cliquer sur son ordi, pour voir se défiler la liste des objets que vous avez achetés lors de votre séjour à l’étranger ..comme en France .
-Pour assurer les transactions financières également , déclarations d’identités des entreprises et des particuliers , et cerise sur le gâteau la facture électronique qui entre en vigueur en 2024…
Les jeux dits de hasards et les paris sportifs aussi hasardeux que les précédents ne se feront plus aussi à partir de support papier mais par voie électronique uniquement , on y travaille .
Ainsi toute l’économie du pays pour les entreprises et les particulier sera scannée .
Pour renforcer le contrôle de tout ça , une loi est dans les cartons : « le délit d’encouragement à la fraude » …ça ne s’adresse pas seulement aux commissaires aux comptes ni aux experts comptables des entreprises …
Ça s’ajoute au dispositif qui prime les dénonciateurs qui viendraient à informer le fisc de votre comportement peut scrupuleux ou fraudeur dans vos déclarations d’impôts .
Tout est fait pour enrayer la fraude .
Tout est fait aussi malheureusement pour encourager  la délation..un demi-siècle seulement  après la dernière guerre mondiale.
Rassurez-vous, seul votre statut fiscal compte pas votre faciès .
Un dilemme pour les salariés et les syndicats dans les entreprises qui sont au courant de tout et donc dans les secrets de dieu …que représente le Big Boss et sa direction générale .
De simple mouchard il passerait au rôle de super héros, s’il avait à dénoncer .
Quitte à s’enfermer dans un complotisme  acclamé par la populace ,avide de ces situations .
Les médias  font leur chou gras de tout ça . Ce n’est pas eux qui créent les situations pas plus que le cinéma fait les crimes ,mais ils exploitent ces situations pour le meilleur audimat possible .
Pour les salariés d’entreprise le terrain est glissant ,la margelle étroite et conduit à trébucher  entre dénoncer tout ça et respecter « la culture d’entreprise »* qui le lie à son entreprise .
*
définition :Aussi appelée culture organisationnelle, la culture d’entreprise est un ensemble de valeurs, de croyances, de normes et de comportements qui caractérisent une entreprise. C’est ce qui donne à celle-ci sa personnalité unique et ce qui détermine la façon dont les employés interagissent entre eux et avec les clients.]
Dans la fonction publique, le fonctionnaire qui observe tout ça attend d’accéder à la retraite avant de tout dégueuler !
Après cela, vous pouvez  choisir aussi de rester à votre place.

La CCIR alerte le préfet sur la fragilité des entreprises réunionnaises

$
0
0

Ce devait être une formalité. Mais l’assemblée générale portant sur la présentation de la stratégie régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) a donné lieu à quelques surprises, à commencer par le vote à l’unanimité des élus d’une « motion de soutien aux entreprises en difficulté », puis le refus de ces mêmes élus, dont le premier d’entre eux, Pierrick Robert, de signer avec le préfet Jérôme Filippini le contrat d’objectifs et de performance qui figurait pourtant à l’ordre du jour.

Jérôme Filippini n’a pas semblé surpris ni offusqué par cette décision, visiblement discutée en amont et motivée par les arbitrages encore en cours sur les dotations accordées à la CCIR dans la prochaine Loi de finances.

« Pas l’alerte rouge« 

Le préfet ne s’est pas prononcé sur les doléances des élus, énoncées en ouverture de séance dans une motion lue par Fabrice Marouvin, et réclamant notamment « un moratoire sur les actions de recouvrement actuellement réalisées par les organismes sociaux et fiscaux » et « un allongement de 36 à 60 mois des plans d’apurement des dettes sociales et fiscales ».

Le représentant de l’État s’est voulu beaucoup moins alarmiste que les élus de la CCIR. « Les indicateurs socioéconomiques méritent des points d’attention. Je ne dirais pas que c’est l’alerte rouge, mais nous captons depuis des mois des signaux faibles, et puis un peu moins faibles, de peut-être d’inversion de tendances. Peut-être faut-il se dire que si la tendance s’inverse, c’est qu’elle n’avait pas été si mauvaise que cela ces dernières années », a tempéré Jérôme Filippini.

Face aux récriminations sur la baisse de la commande publique, le préfet a souligné que la Ligne budgétaire unique (LBU) sera « maintenue et même augmentée », avant de se défendre sur un autre sujet de discorde, le soutien financier accordé par l’Etat au rachat de la compagnie Air Austral.

Le sauvetage d’Air Austral pointé du doigt

« Quand on soutient des entreprises, cela peut créer des frustrations de la part des entreprises qui n’en ont pas reçu. Mais si l’État n’avait pas procédé au sauvetage d’une grande entreprise aérienne, ce ne sont pas simplement 700 emplois qui auraient disparu, mais c’est aussi tout l’écosystème autour : 3.000 emplois et un bon nombre de vos entreprises qui travaillent pour cette compagnie aérienne. De la même façon, si l’État n’était pas intervenu pour éviter le naufrage de quatre grandes surfaces, ce sont 700 ou 800 salariés qui auraient été au chômage et autour, près de 3.000 emplois là encore, auraient risqué de disparaître », a avancé Jérôme Filippini.

Des propos qui ont fait réagir Théophane Narayanin, « le doyen des élus des chambres de commerce en France », qui a regretté, lui l’ancien « plus gros petit actionnaire d’Air Austral » qui a « perdu beaucoup d’argent » dans l’entreprise, que l’État soutienne la compagnie aérienne sans lui demander de contrepartie, notamment sur les tarifs des billets d’avion.

Le chef d’entreprise installé à Mayotte a en outre plaidé pour la création d’une compagnie maritime régionale afin de réduire le coût du fret. « Quand on voit, en pleine crise, les compagnies maritimes qui se font de l’or sur le dos des usagers, alors que nous sommes en rupture de charge et que nous n’avons pas assez de bateaux pour transporter notre matériel dans la zone, cela pose un véritable problème mathématique », s’est plaint « Guito » Narayanin.

Pour mémoire, c’est le géant français du transport maritime CMA-CGM, réputé proche du gouvernement, qui a acheminé gratuitement récemment 600.000 litres d’eau en provenance de La Réunion pour venir en aide aux habitants de Mayotte.


Réunion Graffiti pose le pied à St-André : « On amène l’art en ville »

$
0
0

La Réunion accueille la 5e édition du festival Réunion Graffiti : « Une volonté de s’ouvrir vers tout ce qui est urbain »

Le lieu de ce point presse n’a pas été choisi au hasard, à savoir le Tiskwar (situé dans l’avenue Raymond-Vergès), une ancienne friche désormais aménagée avec des kiosques ombragés. « Quand j’étais arrivé, ce petit espace était abandonné, en friche, et voilà ce qu’il est devenu aujourd’hui. On veut une ville plus conviviale où la consommation artistique est réelle et abondante », tient à rappeler Joé Bédier.

L’occasion pour l’édile saint-andréen de revenir sur les derniers travaux réalisés dans le cadre du NPNRU. « Il est clair que la transformation est en cours » insiste Joé Bédier qui prend pour exemple la livraison du Parc Lacaussade en 2022 mais aussi d’autres en cours d’achèvement comme le marché couvert et la place de l’hôtel de ville en 2023 ou celui de l’école des Frères en 2024. La livraison du grand axe de l’avenue de Bourbon/Île de France est attendue pour 2023/2024 comme la démolition/reconstruction de l’îlot Grande Place. Des opérations de grande envergure ayant pour but de ramener la population en centre-ville afin de rendre la commune dynamique, poursuit la municipalité saint-andréenne.

Profiter du festival pour informer sur les aménagements à venir

La mairie a cherché à faire d’une pierre deux coups avec la tenue du festival Réunion Graffiti pour aller au-devant de la population et lui présenter les différents aménagements à venir. « L’idée première c’est d’informer aussi sur les changements qu’il va y avoir au centre-ville. C’est l’occasion aussi de se concerter pour les équipes du projet et voir si les gens sont satisfaits ou pas. C’est vraiment un moment de rencontre et de participation qu’on offre aux Saint-Andréens et pas que », reprend de son côté Capucine Dijoux, chargée de mission au Renouvellement urbain à la mairie de Saint-André.

Joé Bédier voit également dans le festival Réunion Graffiti un moyen de conjuguer art et épanouissement humain au coeur de la ville. « La ville ne doit pas simplement être un lieu de consommation mais aussi un lieu d’échanges, de partage, de convivialité. Jusqu’à la fin de la mandature, nous continuerons à ajouter du mobilier urbain, à réaliser des grandes places pour la population. Ce projet permet de démocratiser la pratique et de toujours répondre aux besoins d’accessibilité culturelle pour notre population et notre jeunesse », poursuit le maire de Saint-André.

La localisation des fresques (au Tiskwar et au pont de la Cocoteraie) a été choisie stratégiquement afin qu’elles soient visibles au plus grand nombre. Quatre fresques murales seront réalisées dans la ville : l’une d’elles sera issue d’une collaboration inédite entre les artistes Sitou et Vast, les trois autres par les artistes locaux Oner, Popay et Sept. Le stade Baby Larivière accueillera de son côté une jam session libre ce samedi avec une vingtaine d’artistes qui recouvriront l’infrastructure côté Joseph Bédier.

« Important que les fresques s’intègrent dans leur milieu« 

« L’idée de base c’est de faire collaborer Vast et Sitou sur la même façade. On est assez friand de collaborations entre les artistes locaux et extérieurs, ça montre cette envie d’émulation et d’aller vers l’avant. Oner va travailler sur le Tiskwar et il est connu pour ses fresques sur les paysages et animaux de La Réunion, ce qui colle bien avec cet endroit paisible et reposant », explique EKO, directeur du festival Réunion Graffiti. Popay, un des pionniers du graff made in France et connu pour son art abstrait et contemporain, sera également présent ce week-end. De son côté, Sept poursuivra la fresque qu’il avait débuté l’an dernier du côté du pont de la Cocoteraie.

Pour l’artiste, qui n’en n’est pas à son premier coup d’essai à Saint-André (L’ancienne salle des fêtes de St-André laisse place à un temple éphémère du street art), « il est important que les fresques s’intègrent dans leur milieu ». « Cette collaboration entre l’art et la ville entre parfaitement dans le cadre du projet NPNRU avec une ville qui prend un nouveau visage. Nous sommes heureux du partenariat qui a débuté il y a deux ans avec la municipalité », termine le patron de Réunion Graffiti.

Parapente : les marmailles de 1000 Sourires s’envolent avec Mickaël Pouvin et Julhino

$
0
0

Le communiqué :

Une vingtaine d’enfants parrainés par l’Association 1000 Sourires ont vécu une matinée extraordinaire. Transportés en bus jusqu’à la plage de Saint-Leu, ils ont été agréablement surpris par le programme qui les attendait : un baptême de parapente avec les équipes    d’Azurtech. 

Le moniteur Julien, ravi de rendre cette 298ème opération possible, a exprimé son enthousiasme en déclarant : « j’aurais adoré faire du parapente à leur âge, c’est donc une belle opportunité d’accompagner les enfants ». Les marmailles n’étaient pas au bout de leurs surprises puisqu’au cours de cette matinée, ils voient arriver les deux parrains du jour, l’artiste Mickaël Pouvin et le chorégraphe Julinho.

Pour se rendre sur le site du décollage, aux Colimaçons dans les hauts de Saint-Leu, les enfants empruntent une navette. Et durant le trajet, le stress monte ! Aucun des marmailles n’avait déjà fait du parapente. Pour cette grande première, ils ne savent donc pas à quoi s’attendre mais ils peuvent compter sur les mots apaisants des moniteurs Philippe, Eric, Antoine et Julien. Ces derniers mettent les marmailles à l’aise avant le grand saut. 

Saint-Leu vu du ciel : un spectacle époustouflant 

Pendant le vol, les Very Important Marmailles (VIM) de 1000 Sourires ont eu la chance de survoler Colimaçons, le Jardin Botanique Mascarin, l’église du Sacré-Cœur ou encore la plage de Saint-Leu, où ils ont été témoins de la présence de dauphins, de baleines et de tortues. Émerveillés, les enfants se souviendront longtemps de ce spectacle inoubliable. Tout comme le parrain Mickaël Pouvin s’est montré téméraire, en demandant au moniteur Julien d’effectuer des acrobaties pendant le vol. Plusieurs enfants ont également eu ce privilège.

Julinho s’est quant à lui surpasser pour l’association : « j’ai le vertige mais je ne voulais pas décevoir les marmailles. Au final, je ne regrette pas. C’était une très belle expérience ! » 

Pendant que certains enfants faisaient du parapente, les autres ont d’ailleurs eu la chance de participer à un atelier de danse improvisé avec le chorégraphe saint-paulois, durant lequel ils ont appris quelques pas de danse. 

1000 Sourires c’est à ce jour : 

 298 opérations réalisées et 12 402  marmailles parrainés.                                                                                           

Site de l’association : http://1000sourires.re

Facebook : https://www.facebook.com/1000sourires

Instagram : https://www.instagram.com/1000sourires.re

Le Tampon : Le cambrioleur de 62 ans s’en prenait à ses voisins

$
0
0

Harry réside dans une dépendance sur le terrain de ses parents. L’homme de 62 ans qui vit du RSA, reconnu travailleur handicapé, a avoué avoir volé ses voisins pour arrondir ses fins de mois. Beaucoup de bijoux de valeur, de la monnaie mais aussi de l’alcool ont été dérobés. Une cagoule, des gants, des sur-chaussures et un contrat avec une société d’achat d’or ont même été retrouvés lors de la perquisition. Depuis le début de l’année, le cambrioleur a ainsi revendu pour plus de 5.000 euros d’or.

Si Harry a été confondu c’est qu’il a enlevé sa cagoule sans prêter attention aux caméras de surveillance posées par les voisins excédés de se faire visiter. Sa photo a ainsi matché grâce au traitement d’antécédents judiciaires (TAJ). L’homme s’introduisait toujours sans effraction par une porte négligemment laissée ouverte et donc même en présence des victimes. « Nous ressentons ça comme un viol « , tiennent à faire valoir les victimes présentes. « Nous, on ne sait pas qui il est mais lui sait qui nous sommes”, s’indigne une mère de famille.

Harry est entré chez elle deux fois et au début elle a même accusé ses enfants de la disparition des bijoux familiaux avant d’en conclure au larcin. Le sexagénaire est même allé jusqu’à voler un de ses voisins qui l’avait embauché à un moment donné.

Harry reconnaît tous les faits reprochés sauf le vol d’un ordinateur portable, d’outillage, d’un groupe électrogène et d’une bouteille de vin chez une autre voisine. “Je suis à pied ou en moto”, fait-il valoir.

Avec ses 14 mentions à son casier la plupart pour le même type de faits, « c’est un cambrioleur pro qui n’a aucune morale », tance le procureur.

« Plutôt un Pied nickelé« 

“Pessimiste sur les choix de vie” du prévenu qui “use et abuse de l’insouciance collective pour finalement prendre du bon temps”, le représentant de la société a requis 3 ans ferme assortis de 6 mois de sursis. Le parquet a également demandé l’ obligation de travailler ou de suivre une formation “puisqu’il est capable de voler la nuit, il est capable de travailler le jour”.

“Il n’est pas le seul cambrioleur du Tampon ni même de La Réunion qui sévit au Tampon”, argue sa défense avançant également que la bouteille de vin reconnue par une victime, vendue à 6 euros dans tous les commerces, a pu être volée dans une autre maison et même achetée par le prévenu lui-même. “Nous ne sommes pas en présence d’un cambrioleur chevronné mais plutôt d’un Pied nickelé”, conclut Me Frédéric Hoarau qui rappelle que le tribunal « ne condamne pas sur la morale”.

Harry a été relaxé du vol de l’ordinateur et du groupe électrogène mais écope de 2 ans de prison ferme pour le reste avec maintien en détention. Le tribunal a également prononcé l’interdiction de paraitre au domicile des victimes et l’obligation de les indemniser.

« L’Université de La Réunion fonctionne et l’équipe présidentielle reste mobilisée »

$
0
0

Le communiqué de l’Université :


La Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a signifié ce jour au Président de l’Université de La Réunion sa suspension, à titre conservatoire, pour une durée d’un an avec effet immédiat. Face à cette décision brutale, le premier vice-président du conseil d’administration en charge des affaires générales, Dr Dominique MORAU, assure la présidence de l’établissement pour garantir le fonctionnement et les missions de service public de l’université et ainsi préserver l’intérêt de ses 19 000 étudiants et 1600 agents.

Une mesure conservatoire et non une sanction

Le 6 octobre 2023, la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a pris la décision de suspendre de ses fonctions le Président de l’Université de La Réunion à titre conservatoire et d’engager à son encontre diverses procédures. Cette mesure conservatoire ne constitue en rien une sanction et doit s’inscrire dans le strict respect de la présomption d’innocence.

Une situation prévue par les statuts de l’établissement

Cette situation d’empêchement provisoire du Président de l’Université de La Réunion est prévue par les statuts qui régissent le fonctionnement de l’établissement. En application de ces dispositions, le premier vice-président du Conseil d’Administration en charge des affaires générales, Dr Dominique MORAU, assure la présidence de l’établissement.

L’Université de La Réunion fonctionne

L’Université de La Réunion fonctionne dans des conditions normales ; les cours ainsi que les examens continuent de se dérouler et les directions administratives, techniques et de recherche de l’établissement travailleront normalement au service des usagers, des personnels et du territoire. Il en est de même pour le paiement des fournisseurs et prestataires de l’établissement qui seront honorés dans les conditions habituelles.

L’équipe Présidentielle est mobilisée autour du Dr Dominique MORAU

L’ensemble de l’équipe présidentielle reste mobilisé autour du premier vice-président pour l’accompagner dans sa mission et porter le projet de mandature que la communauté universitaire a validé dans les urnes à de multiples reprises.

 L’établissement dispose de procédures pour prévenir les situations de suspicion de harcèlement

L’établissement rappelle également que des dispositions internes et des procédures indépendantes existent pour prévenir les situations de suspicion de harcèlement et ont été installées sous la mandature actuelle.

L’établissement précise enfin que sous la Présidence du Pr Frédéric MIRANVILLE, des actions concrètes ont été instaurées et validées par les instances de l’établissement pour améliorer les conditions de travail et prendre en compte les difficultés qui peuvent être ressenties par les personnels de l’université.

Outre un accompagnement systématique par des spécialistes sociaux, psychologiques et de santé, les personnels disposent de protocoles de signalements des risques psychosociaux et des situations de suspicion de harcèlement moral permettant la prise en compte des situations individuelles et la recherche de résolutions avec l’objectif de faire cesser durablement ces difficultés pour un mieux-être collectif au sein de la communauté.

Plan d’Action Logement et Hébergement des Personnes Défavorisées

$
0
0

A la Réunion, un plan d’action local pour aider les plus vulnérables face aux difficultés liées au logement est piloté et financé par l’Etat et le Département.

Il permet un accompagnement et une prise en charge plus digne et efficace grâce à l’action coordonnée de milliers de professionnels et bénévoles.

Visionnez la vidéo :

Brian n’est pas un personnage fictif.

Merci à lui d’avoir accepté d’incarner un exemple de parcours.

 

À TÉLÉCHARGER  >  Document d’informations

PDALHPD

 

Contacts utiles :

Services de l’État :

Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) Pôle entreprises emplois et solidarités, Service de la rue au logement : 02 62 94 07 07

Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) Service habitat logement social : 0262 40 26 26

Département de La Réunion :

Direction de l’habitat (DHAB) : 0262 23 56 00 – dhabitat@cg974.fr

Territoires d’Action Sociale (TAS) :

Nord : 0262 20 25 25 – tasnordhabitat@cg974.fr

TAS Ouest : 0262 55 47 56 – arrond-ouest@cg974.fr

TAS Sud Ouest : 0262 96 90 15 – arrond.sud@cg974.fr

TAS Est : 0262 50 20 00 – arron-est@cg974.fr

TAS Sud Est : 0262 57 60 35 – direction.tassudest@cg974.fr

Chargé de mission l’Union Départementale des CCAS :

0262 25 50 60

SIAO :

0262 97 49 00

ADIL (animation du PDALHPD) :

0262 41 14 24

 

La famille casse-cou fait son cinéma

$
0
0

Son visage ne vous dira sans doute rien, mais Thierry Thia a déjà partagé le grand écran avec Scarlett Johansson et Morgan Freeman dans « Lucy », ou encore avec John Travolta dans « From Paris with Love ». Spécialiste des arts martiaux, recruté comme cascadeur pour des scènes d’action, le quinquagénaire originaire de Saint-Louis a participé à cinq long-métrages de cinéma. Le dernier en date, « Vincent doit mourir » de Stéphan Castang, sortira dans les salles de l’Hexagone le 15 novembre.

Et cette fois, ses enfants Théo (11 ans) et Léa (13 ans) sont aussi de la partie, rectenus dans le casting pour une scène de baston où les deux marmay affrontent en combat le premier rôle du film, l’étoile montante du cinéma français Karim Leklou.

« Léa lui met une grosse tarte »

« D’habitude, je fais des scènes de gunfight ou de bataille mais pour la première fois on m’a demandé de faire une scène parlée, c’était beaucoup d’émotion pour moi. Je joue le rôle du père de mes propres enfants », raconte Thierry Thia, très touché par les applaudissements reçus par Léa et Théo à la cinémathèque de Paris lors de l’avant-première du premier long-métrage de Stéphan Castang.

Au moment de la projection, le film n’avait pas encore obtenu son visa d’exploitation (il sera interdit aux moins de 12 ans), ce qui a permis à Théo de le voir.

« Ma fille va passer sa ceinture noire de kali et mon fils est champion d’Île-de-France de boxe anglaise. La scène où ils se bagarrent avec Karim Leklou, c’est assez intense, moi-même j’étais choqué en voyant le film. Léa lui met une grosse tarte et on le voit dans la bande-annonce ! », se marre Thierry Thia, qui dit sa « fierté de papa » à propos des éloges qui lui a valu le comportement de ses enfants sur le plateau.

« Ils ont bien été briefés »

« Ils ont bien été briefés et les consignes ont été de ne pas en parler à l’école, de ne pas se pavaner dehors parce que ça éveille la jalousie », assure ce passionné d’arts martiaux, notamment de l’eskrima kali, reconverti dans la sécurité. C’est par le biais de sa pratique qu’il a rencontré le chorégraphe de combats Manu Lanzi, à qui il arrive de faire appel à ses talents.

« Le cinéma c’est parfois une déception et c’est ce que j’avais expliqué aux enfants : on tourne des scènes, on est content, on en parle autour de soi et quand le film sort on se rend compte que les scènes ont été coupées au montage et on se fait moukater », sourit Thierry Thia. Léo et Théa ont eu de la chance pour leur première : les deux scènes tournées en septembre de l’année dernière à Lyon ont été conservées après le cut.

Thia et Léo lors d’une démonstration d’eskrima arnis kali et d’arts martiaux mixtes en novembre dernier :

Une journée « d’acculturation » pour les gendarmes nouvellement affectés à La Réunion

$
0
0

« Prendre le temps de se faire expliquer, de comprendre et de connaitre le contexte réunionnais« , sont les premiers mots du Colonel Labrunye à l’attention des 150 gendarmes nouvellement affectés sur notre île. Le nouveau ComGend (Commandant de la Gendarmerie) estime que cette journée est essentielle : « On ne travaille bien, on ne protège bien que ce que l’on connait, que ce que l’on comprend« , insiste le colonel. « Avoir l’intelligence du territoire« , est « notamment » l’objectif de cette journée d’acculturation que le nouveau patron de la gendarmerie fixe aux nouveaux arrivants. 

Lors du plan annuel de mutation 2023, ce sont environ 150 gendarmes qui ont été nouvellement affectés entre le mois de juin et le 1er octobre. Parmi eux, il est à noter une proportion significative de Réunionnais : « Aujourd’hui, parmi les nouveaux arrivants, plus d’un quart sont des Réunionnais. Si on regarde la situation des effectifs à La Réunion en 2023, en plus des 150 nouveaux arrivants, nous avons recruté et formé directement sur l’île plus d’une quarantaine de gendarmes adjoints. Les 190 et plus nouveaux effectifs en 2023 sont réunionnais à 44%« , explique le Colonel Labrunye. 

S’il n’est jamais venu à La Réunion avant de prendre son nouveau poste de commandant de la gendarmerie de La Réunion, le ComGend ne considère pas cela comme un handicap : « Je pense que c’est une force de ne pas connaître. J’arrive avec un œil neuf, je ne suis jamais venu même dans un cadre touristique, je n’ai donc pas une sorte de regard déformé sur une situation idéalisée de La Réunion. Je la découvre et je la vois telle quelle est, sans aucune idée préconçue mais avec une grande volonté d’écoute et d’observation« , indique-t-il. 

Concernant la création des quatre nouvelles brigades de gendarmerie annoncées par le président de la République, le ComGend précise que « c’est un dossier travaillé sous l’autorité du préfet par mon prédécesseur, et maintenant il va me revenir de mettre en œuvre ces annonces« . Et de poursuivre : « Les annonces sont très récentes, il nous manque encore quelques précisions pour avancer sur le dossier. Ce qui est sûr, c’est que l’objectif est fixé de renforcer la sécurité des Réunionnais et on commencera par un premier chantier qui est celui de la création de la brigade de Bras Fusil pour être en ordre de bataille au plus vite, si possible avant les six prochains mois« , conclut le ComGend. 


27 femmes au départ de la Rando K’Frines

$
0
0

Avec une quinzaine de participations au Grand Raid au compteur, Margot Hoarau s’est forgée un joli palmarès et une solide réputation dans le milieu du sport. Désormais rangée de la compétition, elle communique sa passion du sport aux femmes de son association Margot Run.

« Quand je faisais de la compétition, les gens m’appelaient pour que je les emmène marcher. La création de l’association est venue de là. Aujourd’hui, l’asso vit afin que les femmes puissent sortir de chez elles et découvrir les sentiers de La Réunion », explique Margot Hoarau.

« Vous êtes capables de le faire »

« L’idée c’est de dire à tout le monde : vous êtes capables de le faire ! Et c’est toujours une immense fierté de voir des femmes qui ne faisaient pas de sport se mettre à randonner, et pour certaines d’entre elles participer au Trail de Bourbon par exemple », poursuit la présidente de Margot Run.

C’est ainsi que du 13 au 18 octobre, 27 femmes participeront à la 6è édition de la Rando K’Frines entre Saint-Joseph et Hell-Bourg. Au total, 84km et 4.823m de dénivelé positif pour une sortie au cours de laquelle l’association sensibilisera le public (marcheurs, touristes et habitants) sur les dangers du syndrome d’alcoolisation fœtale.

« L’association insiste beaucoup sur les questions de santé, sur la prévention mais aussi sur les soins. Après la maladie, je dis toujours que les femmes ont besoin de sortir, de s’évader. Il faut aussi se donner du plaisir avec son corps et la marche aide après une guérison. Moi, j’apporte mon expérience des entraînements, je leur dis ce qu’il faut faire et ne pas faire », confie Margot Hoarau.

 

Mon soutien à Paul Junot

$
0
0

‘’ J’apporte tout mon soutien à M. Paul Junot dans l’épreuve qu’il traverse du fait. Des accusations impropres portées à son encontre par son employeur la BNP Paribas. Je connais bien M. Junot et je l’ai rencontré à maintes reprises dans le cadre des mes anciens mandats syndicaux au sein d’une autre enseigne du secteur de la Banque-Assurance à La Réunion. J’y ai effectivement été représentant syndical pendant de nombreuses années avec des mandats tels. que : « secrétaire du CHSCT» ; « représentant syndical au CE et DP» ; « Élu Cadre au conseil de discipline » ; « Membre des commissions du CE» . J’ai également été Formateur syndical au sein du CREF (Centre Réunionnais d’Etudes et de Formation). Je peux vous assurer que M. Junot est quelqu’un d’exemplaire à bien des égards. Il a une connaissance du Droit Social et du fonctionnement des instances qui fait pâlir bien des acteurs du secteur. Ce sont surtout ses qualités Humaines qui ont été et restent pour moi un modèle d’empathie, de force mentale, de résilience et de courage. C’est probablement face à de telles Ressources que son employeur déploie autant d’énergie qui rappelle de sinistres « chasses aux sorcières ».

C’est non seulement totalement décalé à une époque moderne mais indigne d’une telle enseigne, que ce soit sur le fonds et sur la forme. Je ne pense pas que cela serve l’image de cet établissement. Aussi, le cœur et la raison que je connais chez M. Junot ne peuvent que drainer des soutiens légitimes pour le sortir de cet acharnement.

« Les petits ruisseaux font les grandes ravines ». J’espère aussi sincèrement que les charges qu’il subit n’aient pas trop d’impacts sur sa Santé morale et physique. Son employeur doit aussi être conscient de ces aspects là, de leur coût et de leurs impacts au-delà de l’individu. Je sais de quoi je parte j’étais spécialisé dans la prévention des Risques Psycho-Sociaux et le secteur Bancaire n’en est malheureusement pas un « fer de lance » … C’est encore un triste exemple que nous avons là. M. Junot, gardez votre Foi et votre Dignité, nous sommes nombreux et nombreuses à vos côtés et ce genre d’actions inavouables laissent toujours des traces dans la mémoire collective. Un représentant syndical est un Lanceur d’alerte que la Justice de notre Pays doit protéger. La Finance n’a pas à s’imposer face au Droit, au Bon sens et à l’histoire d’un Homme qui a œuvré toute sa vie pour le bien commun.’’

L’UFR accuse le directeur du CDNOI d’agression incestueuse sur ses filles

$
0
0

« Nous n’avons pas peur. Et ce sujet qui était tabou, nous allons le mettre au soleil. Celui qui croit être éternellement protégé et bien, il ne le sera pas ! Parce que nous espérons que Justice sera faite », affirme Huguette Bello en parlant de l’affaire pour laquelle l’UFR s’est portée partie civile et qu’elle est venue soutenir en personne.

Depuis plusieurs mois, l’association soutient les filles de Luc Rosello, le directeur du Centre Dramatique National de l’Océan Indien (CDNOI) qui ont porté plainte contre lui pour agression sexuelle incestueuse durant leur enfance. Un combat judiciaire entamé il y a 10 ans dans le commissariat du XVe arrondissement de Paris.

C’est lorsque l’affaire a été transférée à La Réunion que les difficultés ont commencé. Après avoir été d’abord perdu, le dossier a été classé sans suite après une confrontation entre les deux parties. Une expérience traumatisante pour les plaignantes. Malgré cet échec, les deux sœurs n’ont pas abdiqué et ont déposé plainte à nouveau en janvier dernier.

« On a le droit de refuser l’impunité, l’humiliation, la honte, la culpabilisation et la culpabilité. On a conscience que briser le silence, c’est s’attaquer au monstre. Mais on a plus peur et on ira au bout. Nous ne lâcherons pas ! Nous sommes prêtes ! On espère que ce sera un exemple et que ni la société, ni la Justice, ni les institutions, ne participeront à délivrer des cartes d’impunité aux monstres », déclare Moane, venue à visage découvert parler en son nom, celui de sa sœur et de toutes les victimes d’inceste.

Le difficile parcours des victimes

Si la démarche de cette conférence de presse brise la présomption d’innocence, l’UFR assume totalement. « A l’UFR, comme dans les autres associations, si on parle, on sait qu’on va nous accuser. C’est la présomption d’innocence, il faut toujours respecter la présomption d’innocence. Non ! On en a marre de cette présomption d’innocence, nous, on est là pour accompagner les victimes ! C’est ce qu’on fait et ce qu’on veut leur montrer », s’insurge de son côté Leslie Chaussalet.

La secrétaire générale de l’UFR poursuit appelant les victimes à se manifester. « On sait qu’elles sont nombreuses et il faut qu’elles sachent qu’on est là », même si elle concède que l’UFR n’est pas spécialisée pour les enfants. Elle rappelle l’existence de l’association EPA (Écoute-moi, protège-moi, Aide-moi) qui œuvre entièrement pour cette cause.

De nombreuses victimes d’inceste étaient présentes et elles ont évoqué leur parcours douloureux, notamment face à la justice. L’une d’elles va même raconter comment le père de ses enfants a abusé d’eux. Après avoir eu le choc de le voir innocenté après un classement sans suite, il l’a même poursuivie en Justice et tenté de reprendre la garde exclusive des enfants.

La difficulté pour la Justice, où l’accusation a la charge de la preuve, est de pouvoir trancher en l’absence d’élément matériel ou de prescription des faits. Un comble lorsque les faits se sont produits parfois plusieurs décennies, avec des victimes parfois en bas âge.

« C’est toujours insuffisamment caractérisé, c’est ça qui est retenu. Parce qu’il y a toujours le problème de la preuve. Comment on prouve ça ? Déjà, sans parler d’inceste, quand on parle des violences sexuelles, comment on prouve un tel acte ? Quand en plus on est un enfant, quand on a 5 ans lorsque ça se passe, comment on prouve ces faits ?« , s’insurge Leslie Chaussalet.

Les chiffres terribles de l’inceste

Pour réaliser l’ampleur du drame lié à l’inceste, il convient de regarder les chiffres pour réaliser l’ampleur du phénomène. Environ un Français sur dix a été victime d’inceste. Cela signifie que dans chaque classe de 30 élèves, 3 en sont victimes. Lorsqu’un enfant est en situation de handicap, il a trois fois plus de chance d’en être victime.

80 % des victimes sont les filles, tandis que 96 % des auteurs sont des hommes. Une femme sur cinq et un homme sur treize ont été victimes d’inceste avant leur majorité. L’âge moyen de la première agression se situe vers 9 ans. Toutes les trois minutes, un enfant est agressé sexuellement en France.

Pas de logement pour les femmes battues pendant le Grand Raid : L’étonnante réponse de la préfecture

$
0
0

C’est en marge de la conférence de presse sur l’inceste qu’Évelyne Corbière, la présidente de l’UFR, est revenue sur une situation ubuesque qui l’oppose à la préfecture. En avril dernier, l’association a sollicité les services de l’Etat concernant une problématique récurrente durant le Grand Raid.

L’événement sportif phare de l’île attire des touristes du monde entier, remplissant les chambres des hôtels. Cependant, ce succès touristique a une contrepartie. Plus aucune chambre n’étant disponible, les associations qui œuvrent au soutien des victimes de violences intrafamiliales ne peuvent plus les placer lorsqu’elles sont confrontées à une situation d’urgence.

« L’idée n’est pas de jeter le discrédit sur une manifestation qui fait la fierté de La Réunion. L’idée est de dire à la préfecture que nous avons un problème au moment de cette manifestation sportive : tous les hôtels sont pleins. C’est bon pour le tourisme, mais simplement, les femmes victimes de violences ne peuvent plus être hébergées en pension gîte-hôtel. Nous avons donc demandé à ce qu’il y ait une concertation avec les pouvoirs publics pour trouver une solution afin qu’il n’y ait pas de concurrence entre les deux dispositifs », explique la sénatrice.

Plus que la situation, c’est la réponse de la préfecture qui a choqué Évelyne Corbière. Elle affirme que les représentants de l’Etat lui ont demandé de faire héberger les victimes directement chez les bénévoles. Et « le bouquet, ils proposent que les services de la DIECCTE (la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) se rendent chez nous pour vérifier que nous sommes en capacité d’accueillir du public ».

« C’est absolument révoltant. Nous sommes en colère de cette réponse et dénonçons l’attitude de la préfecture. Nous disons que s’il y a féminicide sur cette période, chacun devra prendre ses responsabilités », prévient la présidente de l’UFR.

Échauffourées au Moufia

Viewing all 97587 articles
Browse latest View live