
La réunion prévue aujourd'hui entre industriels et planteurs n'a pas eu lieu. Tereos était en effet absent de la table des négociations. Une décision qui a une fois de plus suscité la colère des planteurs. Dans un communiqué, les industriels justifient leur absence par les "violences et dégradations" menées par les syndicats des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA.
Ils expliquent : "Les industriels sont contraints de prendre acte qu’ils sont dans l’impossibilité de participer à la réunion de ce jour prévue à la DAAF. Ils regrettent que les conditions de sécurité minimum ne soient pas réunies pour leur permettre de progresser dans la discussion avec les planteurs."
Les industriels "déplorent les nouveaux débordements de ce jour et particulièrement les pressions intolérables exercées par les syndicats minoritaires (ainsi que l’entrave à la libre circulation des biens et des personnes) et regrettent que la réunion communément prévue ce jour ne puisse, vu le contexte, se tenir". Tereos se dit toutefois "prêt à travailler à la reconstruction d’un dialogue serein avec les syndicats qui font preuve de responsabilité."
Ce mardi, des planteurs se sont rendus sur le site d'Ercane à Sainte-Clotilde et ont forcé le portail. "Les JA et la FDSEA ont ainsi, une fois encore, mis un coup d’arrêt aux négociations, faisant tout pour que les conditions ne soient pas réunies en faveur d’un dialogue serein et constructif", déplore le Syndicat du sucre.
Et d'ajouter : "Frédéric Vienne, président de la FDSEA, a d’ailleurs reconnu publiquement ce jour qu’il souhaitait faire pression sur la négociation", contrairement à l’engagement qu’il a pris par la signature de la charte de bonne conduite et de respect mutuel il y a moins d’un mois.
"Une attitude irresponsable qui prend en otage ceux qui veulent travailler à construire l’avenir de la filière"
Les industriels "condamnent fermement cette attitude irresponsable qui prend en otage ceux qui veulent travailler à construire l’avenir de la filière canne-sucre. Ils pointent du doigt le comportement de la FDSEA et des JA, syndicats minoritaires, qui compromettent la tenue d’un dialogue serein et constructif, allant jusqu’à se déresponsabiliser en indiquant avoir perdu le contrôle de leurs troupes."
Le syndicat du sucre liste également les débordements rencontrés ces derniers jours : "blocage et intrusion sur les sites de Tereos Océan Indien, à plusieurs reprises, saccage du champ d’eRcane et destruction de variétés expérimentales, intrusions et menaces physiques et verbales sur les lieux de négociation" ou encore la destruction la semaine dernière de deux sondes.
"Intox et désinformation"
Les industriels dénoncent par ailleurs les messages véhiculés par les syndicats minoritaires "visant à faire croire qu’il s’agit, à chaque fois de "la réunion de la dernière chance." Ces syndicats planteurs sont parfaitement au courant du calendrier et des thèmes de travail qui ont été approuvés en comité paritaire et savent qu’il y a encore plusieurs réunions pour progresser."
Par ailleurs, les industriels déplorent les contrevérités qui continuent à être véhiculées, et parfois reprises à propos du prix de la tonne de canne. Pourtant M. Frédéric Vienne a reconnu lui-même, dans la presse écrite du 31 mai, que "la tonne de canne a augmenté de 28% entre 2005 et 2016".
Et de rappeler : "La tonne de canne rapporte au planteur en moyenne environ 80,3 €. Le prix de référence de 39,09 € qui n’est qu’un des éléments payés par les industriels représente au final moins de la moitié du prix total."
Ils expliquent : "Les industriels sont contraints de prendre acte qu’ils sont dans l’impossibilité de participer à la réunion de ce jour prévue à la DAAF. Ils regrettent que les conditions de sécurité minimum ne soient pas réunies pour leur permettre de progresser dans la discussion avec les planteurs."
Les industriels "déplorent les nouveaux débordements de ce jour et particulièrement les pressions intolérables exercées par les syndicats minoritaires (ainsi que l’entrave à la libre circulation des biens et des personnes) et regrettent que la réunion communément prévue ce jour ne puisse, vu le contexte, se tenir". Tereos se dit toutefois "prêt à travailler à la reconstruction d’un dialogue serein avec les syndicats qui font preuve de responsabilité."
Ce mardi, des planteurs se sont rendus sur le site d'Ercane à Sainte-Clotilde et ont forcé le portail. "Les JA et la FDSEA ont ainsi, une fois encore, mis un coup d’arrêt aux négociations, faisant tout pour que les conditions ne soient pas réunies en faveur d’un dialogue serein et constructif", déplore le Syndicat du sucre.
Et d'ajouter : "Frédéric Vienne, président de la FDSEA, a d’ailleurs reconnu publiquement ce jour qu’il souhaitait faire pression sur la négociation", contrairement à l’engagement qu’il a pris par la signature de la charte de bonne conduite et de respect mutuel il y a moins d’un mois.
"Une attitude irresponsable qui prend en otage ceux qui veulent travailler à construire l’avenir de la filière"
Les industriels "condamnent fermement cette attitude irresponsable qui prend en otage ceux qui veulent travailler à construire l’avenir de la filière canne-sucre. Ils pointent du doigt le comportement de la FDSEA et des JA, syndicats minoritaires, qui compromettent la tenue d’un dialogue serein et constructif, allant jusqu’à se déresponsabiliser en indiquant avoir perdu le contrôle de leurs troupes."
Le syndicat du sucre liste également les débordements rencontrés ces derniers jours : "blocage et intrusion sur les sites de Tereos Océan Indien, à plusieurs reprises, saccage du champ d’eRcane et destruction de variétés expérimentales, intrusions et menaces physiques et verbales sur les lieux de négociation" ou encore la destruction la semaine dernière de deux sondes.
"Intox et désinformation"
Les industriels dénoncent par ailleurs les messages véhiculés par les syndicats minoritaires "visant à faire croire qu’il s’agit, à chaque fois de "la réunion de la dernière chance." Ces syndicats planteurs sont parfaitement au courant du calendrier et des thèmes de travail qui ont été approuvés en comité paritaire et savent qu’il y a encore plusieurs réunions pour progresser."
Par ailleurs, les industriels déplorent les contrevérités qui continuent à être véhiculées, et parfois reprises à propos du prix de la tonne de canne. Pourtant M. Frédéric Vienne a reconnu lui-même, dans la presse écrite du 31 mai, que "la tonne de canne a augmenté de 28% entre 2005 et 2016".
Et de rappeler : "La tonne de canne rapporte au planteur en moyenne environ 80,3 €. Le prix de référence de 39,09 € qui n’est qu’un des éléments payés par les industriels représente au final moins de la moitié du prix total."
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