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La Réunion se mobilise pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

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La Réunion se mobilise pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, différentes manifestations sont organisées ce samedi 25 novembre à travers l’île afin de sensibiliser l’opinion publique.

En novembre 2016, les États généraux des violences faites aux femmes ont mis à jour le caractère inacceptable de ces violences, qui restent le quotidien de nombreuses femmes. Depuis cette date, la lutte contre ce fléau fait l’objet d’une mobilisation générale et concertée des acteurs locaux institutionnels, associatifs, privés et des élus.

À ce titre, cette journée permettra de répondre à une double volonté : porter tout d’abord à la connaissance du grand public les réponses éprouvées sur notre territoire et d’autre part, encourager les initiatives amorcées en renfort de la politique régionale en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

Les manifestations organisées aux quatre coins de l’île s’attachent ainsi à enclencher deux mouvements. La première est un changement des attitudes et des comportements qui conduisent à perpétuer les violences des hommes contre les femmes. Pour ce faire, des actions de proximité portées par les associations, les collectivités, les établissements scolaires, l’université, les fondations, les municipalités, les artistes, la cité des métiers, les jeunes filles et garçons seront organisées dans l’optique d’offrir à l’ensemble des Réunionnais(es) des espaces d’échanges et d’information utiles pour couper court aux situations dramatiques des violences sexistes.

Autre réaction attendue : l’engagement des femmes et des hommes politiques vecteurs de messages fondateurs de la société de demain plus égalitaire. À ce titre, le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, se rendra dans la journée à Saint-Pierre pour une mise en valeur des bonnes pratiques municipales engagées pour prévenir et prendre en charge les situations de violences faites aux femmes. L’occasion pour le préfet de rappeler également les avancées notables en la matière grâce à la coopération et à la diversification des acteurs mobilisés. En effet, l’implication de nouvelles forces vives et la multiplication des actions sur le territoire ont permis une prise de conscience collective.

Une des plus visibles est la campagne de sensibilisation mise en place par la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité. Celle ci mène depuis le mois d’octobre  un message de sensibilisation auprès de la population par le biais d’un spot "arèt lèv la min dsi mwin !" et la distribution de 15 000 dépliants et de 7000 affiches, relayés par les services de l’État, les établissements scolaires, hospitaliers, les forces de l’ordre, les communes ou encore les associations d’aide aux victimes.

Des actions qui permettent de créer un environnement plus propice à la libération de la parole des femmes, qui sont de plus en plus nombreuses à oser porter plainte. Pour rappel, le nombre de dépôts de plainte a augmenté de 42,4% entre 2007 et 2012.

L'agenda des manifestations à retrouver ci-dessous :


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Deux chauffeurs de bus de l'Est contrôlés positifs aux stupéfiants

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Deux chauffeurs de bus de l'Est contrôlés positifs aux stupéfiants
Deux chauffeurs de bus de l’Est de l’île ont été contrôlés positifs à des stupéfiants hier lors d’une opération menée par les forces de l’ordre aux abords des établissements scolaires de Bras-Panon, Salazie, Saint-Benoît,  Sainte-Marie, Sainte-Suzanne et La Plaine-des-Palmistes.

Plus de 175 bus ont été contrôlés lors de ces contrôles nous apprend la presse écrite du jour. Hormis les deux chauffeurs contrôlés positifs aux stupéfiants, aucun chauffeur n’a été "pris" alcoolisé.

Les gendarmes ont tout de même relevé 42 infractions, pour des éléments de sécurité manquants principalement.

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Un détenu en semi-liberté se fait la malle : Huit mois ferme supplémentaires

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Un détenu en semi-liberté se fait la malle : Huit mois ferme supplémentaires
Un détenu dionysien a écopé de 8 mois supplémentaires pour s’être évadé alors qu’il était dans le cadre d’une semi-liberté.

Les faits remontent au 17 novembre dernier. "Au lieu de regagner ses quartiers le soir prévu, l’homme de 29 ans a préféré passer du temps avec ses proches", écrit Le Quotidien.

Il sera interpellé jeudi chez son cousin, non sans quelques difficultés. En effet, lors de sa garde à vue, le fugitif sous l’emprise de l’alcool, se tape la tête contre les murs, avant de s’en prendre aux policiers, obligés de le plaquer au sol.

Lors de l’audience hier au tribunal correctionnel, le détenu a regretté son geste et a expliqué aux robes noires qu’il était suivi pour des troubles psychologiques.

Pas de quoi le dédouaner pour sa fuite : le tribunal l’a condamné à 8 mois supplémentaires derrière les barreaux.

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Le Port : Un an de prison ferme pour avoir donné un coup de sabre à son dalon

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Le Port : Un an de prison ferme pour avoir donné un coup de sabre à son dalon
Un Portois a été condamné hier à 18 mois de prison dont 6 avec sursis et mise à l’épreuve pour avoir donné un coup de sabre à son dalon. Le motif : il aurait manqué de respect à sa famille.
 
Selon les informations du Journal de l’île, "tout part d’une dispute entre dalons" mercredi dernier. Furcy Melchior reproche à Daniel son entrée particulièrement bruyante chez ses parents, "alors qu’ils étaient à table", écrit le média.

Sans hésiter, il lance un sabre en direction de son camarade, qui ne l’atteindra pas.

Mais un peu plus tard, Furcy, toujours muni d’un sabre, se jette sur Daniel et touche ce dernier au niveau du cou.

Un coup qui est passé à quelques millimètres de la trachée de la victime.

Connu des forces de la justice, Furcy, qui s’était "rangé" depuis quelques années ajoute le JIR, a rejoint dans la foulée la prison de Domenjod pour effectuer sa peine.

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Victor Périgaud, nouveau président du conseil départemental des Jeunes

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Victor Périgaud, nouveau président du conseil départemental des Jeunes
Ce vendredi 24 novembre, c'est un garçon qui a été élu à la tête du Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Victor Perigaud du collège Montgaillard de Saint-Denis succède ainsi à Elodie Lisador. Il sera entouré de Mélissa Grondin du collège de Bras Panon, 1ère Vice-présidente et d'Hugo Piccino du collège Aimé Césaire de l'Etang Salé, 2nd Vice-président.

Cette année encore sera l'occasion pour les jeunes de s'impliquer dans l'action politique et de faire l'expérience d'un mandat d'élus. Comme chaque année, ils porteront et créeront pendant un an des projets touchant tous les publics sur des thématiques diverses.

La séance a été présidée par la Présidente sortante Elodie Lisador et par la Vice-présidente du Conseil départemental, Béatrice Sigismeau, qui représentait la Sénatrice et Présidente Nassimah Dindar.

Après avoir présenté le bilan des actions menées au cours de son mandat (lutte contre les drogues, journées de partage avec les personnes âgées, informations sur la sécurité routière, découverte du moringue, pratique du 2 roues,...) et été chaudement applaudie par l'assemblée, Elodie a ouvert la séquence de présentation des 10 candidats à la présidence.

Le  nouveau bureau du CDJ :
- Président : Victor Perigaud du collège Montgaillard (Saint-Denis)
- 1ère Vice Présidente : Mélissa Grondin du collège Bras Panon
- 2ème vice Président : Hugo Piccino du collège Aimé Césaire (Etang Salé)

Victor Périgaud, nouveau président du conseil départemental des Jeunes

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ATSEM : Lettre ouverte à Vanessa Miranville

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ATSEM : Lettre ouverte à Vanessa Miranville
Nous apprenons par le Conseil d'école que l'école Henri Lapierre à La Possession va perdre 5 postes d'ATSEM à partir de la semaine prochaine. Le poste de secrétariat auprès de la directrice est également supprimé. Les élèves risquent de se retrouver avec 1 ATSEM pour 3 classes et cette situation expose nos enfants à des risques sanitaires et sécuritaires inacceptables dans une école de La République.

Être un élu responsable implique une capacité d'anticipation à ce type de problème. Nous sollicitons auprès de vous des explications concernant cette situation. Cela est d'autant plus incompréhensible puisque Mme le maire de La Possession avait récemment communiqué en indiquant qu'il n'y aurait aucune perturbation du service public dû à la diminution du nombre de contrats aidés.

Mme le maire avait indiqué que grâce au recours au bénévolat associé à un redéploiement du personnel communal, aucune classe ne souffrirait d'un manque d'encadrement. Un redéploiement du personnel communal ne doit pas se faire au détriment de la qualité des services.

Nous souhaitons organiser une rencontre afin d'établir les différentes pistes de remédiation à ce problème. Nous sommes déjà dans une démarche de mobilisation des parents d'élèves qui trouvent cette situation intolérable.

Cordialement.

Pour le Comité de parents d’élèves de l’école maternelle Henri Lapierre

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La Semittel se performe

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La Semittel se performe
La Semittel, organisme qui gère les transports urbains dans le Sud de La Réunion avec les réseaux Alternéo et CARSUD, innove et change ses équipements. Pour suivre ces évolutions, la direction a lancé un plan de formation impliquant plus de la moitié de ses agents. Pour certains, cette formation va correspondre à une valorisation, pour tous, c'est une véritable montée en compétence.
 
L'année à venir est propice aux changements pour la Semittel avec de nombreuses innovations sur le réseau Alternéo et l'internalisation de la maintenance des bus électriques. Aussi, avant que les usagers découvrent ces évolutions, le personnel doit être formé.

Ce ne sont pas moins de 135 agents qui vont être familiarisés aux nouvelles techniques utilisées pour la billetique et trois agents qui vont être formés dans l'usine de construction Bolloré Bluebus à Quimper. « C'est une année intense pour la SEMITTEL, mais il est vraiment important, pour une structure comme la nôtre d'innover et de suivre les évolutions techniques de nos métiers. Pour ce faire, nos agents doivent suivre ces évolutions et se former », raconte Mathieu Chichery, le Directeur Général Délégué de la SEMITTEL.

Ce sont donc douze conducteurs référents qui ont été formés, avant de devenir formateurs à leur tour. Charge à eux, désormais, de transmettre leurs savoirs à leurs collègues. "Ça fait presque 30 ans que je suis chauffeur à la SEMITTEL alors c'était normal pour moi de candidater pour devenir référent. Il faut aider les jeunes et ça me fait avancer aussi, ça force à rester informé", explique Irénée M'Changama qui a déjà participé à la formation d'une cinquantaine d'agents de la SEMITTEL.

"C'est très important de dialoguer avec les usagers et de leur présenter correctement les nouveaux outils. Tous les agents doivent être bien préparés et donner les bonnes réponses aux personnes qui montent dans le bus, comme ça, ils adhérent !", continue le chauffeur référent.

D'ici à la fin de ce cycle de formation, il va contribuer à la formation de 135 de ses collègues. "Le cycle de formation dure environ trois mois. C'est un véritable axe de développement, d'évolution et d'engagement pour nous", continue le directeur général Délégué. Effectivement, pour pouvoir libérer les salariés le temps de formation, la SEMITTEL a du renforcer son équipe et 5 conducteurs ont été recrutés. Les agents référents ont été promus également.
 
Parallèlement, la SEMITTEL a entrepris d'internaliser la maintenance de ses bus électriques qui se faisait jusque là par un prestataire externe. Cela requiert des compétences et une nouvelle expertise, bien entendu !

Trois agents, un mécanicien, un électricien et le responsable de maintenance sont donc en partance pour l'usine Bolloré Bluebus à Quimper où sont construits les bus. Ils y seront en immersion totale pendant une semaine.

"Nous allons visiter la chaîne et assister au montage des véhicules afin de repérer les emplacements des circuits sur les véhicules. Nous devrons ensuite nous appuyer sur les supports techniques et la connaissance du produit ainsi faite pour assurer la maintenance électrique et mécanique des 10 bus Bluebus du réseau Alternéo", précise Sébastien Boisrivaud, responsable du service. Après cette séance de formation bretonne, un mécanicien de l'usine viendra à son tour à la Réunion pendant six mois, une semaine par mois pour répondre aux interrogations qui se poseront concrètement.

Suite à quoi les trois agents de la SEMITTEL formeront une équipe homogène et compétente capable d'intervenir à tous les niveaux de la maintenance curative ou préventive pour que les bus électriques soient en temps et en heure au service de tous les usagers du sud.

Un beau challenge que toute la SEMITTEL s'engage à relever !

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[VIDEO] Remaniement ministériel : Olivier Dussopt et Delphine Génie-Stéphanin font leur entrée au gouvernement

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[VIDEO] Remaniement ministériel : Olivier Dussopt et Delphine Génie-Stéphanin font leur entrée au gouvernement
Attendu depuis plusieurs jours, le remaniement ministériel a enfin été communiqué ce vendredi. Olivier Dussopt et Delphine Gény-Stéphann font leur entrée.

Un remaniement à minima puisque Benjamin Griveaux succède à Christophe Castaner au poste de porte-parole du gouvernement. Son prédécesseur occupe désormais le poste de secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement.

L’ancien député PS Olivier Dussopt hérite quant à lui du poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre des Comptes publics.

Venue de l’entreprise Saint-Gobain, Delphine Génie-Stéphann va de son côté seconder Bruno Le Maire à Bercy en tant que secrétaire d'Etat au ministère de l’Économie.

L’Elysée a présenté ce remaniement comme un aménagement. Son annonce, attendue en début de semaine, a été repoussée à plusieurs reprises, officiellement en raison de la vérification du patrimoine des nouveaux ministres.


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Le tireur de Libé et de BFM condamané à 25 ans de réclusion criminelle

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Le tireur de Libé et de BFM condamané à 25 ans de réclusion criminelle
Jugé pour tentative d’assassinat et séquestration, Abdelhakim Dekhar, le "tireur de Libé et de BFM", a été condamné hier par la cour d’assises de Paris à 25 ans de réclusion criminelle. Une peine assortie d’une période de sûreté des deux tiers.

Armé d’un fusil à pompe, Abdelhakim Dekhar avait fait irruption tout d’abord au siège de BFM le 15 novembre 2013 avant de prendre la fuite. Trois jours plus tard, il s’était rendu cette fois ci à la rédaction de Libération, toujours avec son fusil à pompe, et avait ouvert le feu sur un assistant photographe, grièvement blessé.

Il s'était ensuite rendu dans le quartier d'affaires de la Défense, où il avait ouvert le feu sur une porte d'entrée de l'immeuble de la Société générale, avant de prendre un automobiliste en otage.

Sa cavale prend fin le 20 novembre 2013, lorsqu’il est arrêté par des policiers sur un parking de Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine.

Lors de son procès, Abdelhakim Dekhar a affirmé qu’il souhaitait juste "intimider" ses cibles, sans avoir l’intention de les tuer, cherchant avant tout une "mort théâtrale".

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Le chômage reste stable en octobre dans l'île

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Le chômage reste stable en octobre dans l'île
Fin octobre 2017, à La Réunion, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit à 135 700. Ce nombre augmente de 0,4 % sur trois mois (soit +590 personnes). Il diminue de 0,1 % sur un mois et de 0,2 % sur un an.

En France (y compris Drom), ce nombre baisse de 0,9 % sur trois mois (+0,2 % sur un mois et +0,3 % sur un an).
À La Réunion, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité dans le mois (catégories A, B, C) s'établit à 162 320 fin octobre 2017. Ce nombre augmente de 1,0 % sur trois mois (soit +1 640 personnes). Il progresse de 0,1 % sur un mois et de 1,1 % sur un an.

En France (y compris Drom), ce nombre est stable sur trois mois (stable sur un mois et +2,8 % sur un an).

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St-Pierre : Des parents d'élèves disent "non" à l'installation d'un transformateur électrique

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St-Pierre : Des parents d'élèves disent
L’implantation de ce transformateur à proximité du collège Adam-de-Villiers à Saint-Pierre ne passe pas pour ces parents d’élèves. Ils étaient une dizaine à manifester hier devant le siège d’EDF de la capitale sudiste. Ils réclament l’application du principe de précaution.

Selon les informations du Quotidien, ce projet de transformateur, dont les travaux ont débuté le mois dernier pour un montant de 17 millions d’euros, alimentera à terme "des lignes très haute tension (90 kV exploitées en 63 kV) raccordées en souterrain à la ligne Langvin/Saint-Pierre".

Les parents s’inquiètent du risque pesé par les champs électromagnétiques sur les élèves. Reçus par des représentants du géant énergétique, qui leur ont assuré que les émissions resteraient en-dessous de 1 microTesla, les parents sont ressortis malgré tout inquiets poursuit Le Quotidien.

Ils envisagent de tenir un stand d’information jeudi prochain devant le collège saint-pierrois voire même de tenter une action en justice pour mettre fin au projet, termine le média.

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Décès du père Thédore de Guigné à l'âge de 94 ans

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Décès du père Thédore de Guigné à l'âge de 94 ans
Le prêtre diocésain Théodore de Guigné est décédé ce samedi 25 novembre à l’âge de 94 ans. La veillée mortuaire du responsable religieux aura lieu à l’EPAHD La Miséricorde à Sainte-Marie et ses obsèques seront célébrées le lundi 27 novembre à 9h30 en église de Sainte-Marie.

Fils de Frédéric de Guigné et de Berthilde Hoareau, Théodore de Guigné est né le 20 décembre 1923 aux Colimaçons. Après des études primaires à l’Etang Saint-Leu et secondaires à Cilaos et au lycée Leconte de Lisle, il étudie la philosophie et la théologie au Séminaire colonial.

Ordonné prêtre le 22 septembre 1951 à Saint-Denis, il devient curé de la paroisse de la Saline en 1955, économe au Foyer Levavasseur de 1958 à 1961, curé à Grands-Bois de 1961 à 1964, vicaire à la paroisse de Saint-Louis en 1964, vicaire à la paroisse de Saint-Pierre en 1965, chancelier de l’évêché de 1966 à 2006 avant de prendre sa retraite définitive en 2007.

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[JULES BENARD] L’abbé Toutoute, père Lebrun, père Félix… Nos curés du vieux lycée

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​Félix Rivière nous a quittés. J’aurais pu, en apprenant avec désolation son décès, ne rédiger qu’un hommage. Hommage que je lui rends très volontiers au demeurant car ce fut un homme proche des jeunes. J’ai choisi de parler de tous ces curés du temps du lycée, qui tentèrent tant bien que mal de nous aider à distinguer le bien du mal… tâche ardue, je dois l’admettre. Akoz nous navé rien qu’ la malice dans l’coco.
[JULES BENARD] L’abbé Toutoute, père Lebrun, père Félix… Nos curés du vieux lycée
De 1958, date de la fois où j’ai posé le pied pour la première fois dans le vieux lycée Leconte-de-Lisle de la rue Jean-Chatel, jusqu’en 1966, date de mon Bac en philo, comme on disait alors, en ai-je vu défiler, des curés chargés de lessiver un peu nos âmes de leur noirceur de potaches inconséquents et diaboliques, pourquoi ne pas le dire !

Autres temps, autres impératifs… L’instruction religieuse, alors, était au programme officiel de toutes les classes. Oh ! pas plus d’une heure par semaine, le même temps restreint que le dessin avec madame Treille, la musique avec Cabart puis Tournesol, le travail manuel avec Fruit-à-pain. Nos potes Zarabes en étaient dispensés, de même que les amis issus du Cercle tamoul. Ce qui n’empêchait nullement nos copains les Malbars d’assister aux cours d’instruction religieuse.

L’affaire était soigneusement au point. Pour parachever cette instruction religieuse catholique, il y avait la messe du dimanche matin, impérative si l’on voulait avoir droit aux croissants du petit déj’ dominical ! Cette messe était célébrée dans la petite chapelle sise à l’arrière de l’église de L’Assomption, et à laquelle on ne pouvait accéder QUE par la cour du lycée. Nous y étions chez nous. Vous ai-je dit que les pensionnaires, de tout temps, ont considéré que le lycée était un peu plus à eux qu’aux autres ? Normal, nous y étions vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nous.

Il y avait là également une petite bibliothèque à caractère strictement religieux, Vie édifiante des Saints, Bibles pour pas cher, Evangiles, revues toutes plus catholiques les unes que les autres… Cette bibliothèque et la Chapelle étaient le domaine sans partage de L’Abbé " Toutoute ", autrement dit le vénérable et très respecté Monseigneur Mondon.

Le premier curé, premier chargé de l’entretien de nos âmes perverses, fut le père Woilez, dont la barbe, alors, était encore noire. Ce fut lui qui nous apprit que Jésus ne parlait pas la même langue que les juifs. Chose curieuse, Jésus s’exprimait en araméen. On mit des décennies à comprendre le pourquoi de la chose : Jésus (je n’ai pas dit " le Christ ") était de la secte des Esséniens, un groupe de grands Initiés guérissant par la force de l’esprit et doués de la faculté de léviter. Ce dont je conclus, bien des décennies plus tard, que ce qu’il y avait de miraculeux, dans Ses miracles… c’est que ce n’en était justement pas ! C’est ma conclusion et je sens que je vais encore me faire incendier, là.

C’est le père Woilez qui, en 1959, nous entraîna aux épreuves et neuvaines préparatoires de la " grande communion ", que l’on disait solennelle, laquelle fut menée à bien dans la petite chapelle de l’Assomption par monseigneur Guibert, communion suivie dans la foulée de la Confirmation. Le tout fut possible grâce à de sévères accrocs à notre programme pédagogique " normal " et avec le concours actif du proviseur Zéphirin. C’est qu’on ne plaisantait pas avec le bon Dieu !

Après le père Woilez, nous accueillîmes avec un inexprimable bonheur le père Lebrun. Un grand costaud barbu et ricaneur. Ca c’était quelqu’un : il jouait de la guitare ; connaissait les chansons de Johnny Halliday ; mais chantait aussi celles du père Laval, " la calotte chantante ", disait Brassens) ; pilotait un petit avion de tourisme de l’aéroclub Roland-Garros (c’est lui qui m’emmena pour la première fois effectuer un petit vol au-dessus de Grande-Montée) ; nous faisait des séances de cinéma 8 m/m ; entraînait les jeunes du Lavoir de la Providence aux joies et délices de la pelote basque ; et était surtout doué d’un redoutable sens de l’humour.

Un jour, Jean-Yves Grondin lui demanda ce que signifiait l’amour. Le père lui demanda de quel amour il parlait " car le chat aime la souris lui aussi ". Jean-Yves n’a pas moufté.

Nous avons eu le père Francis Rochefeuille, dont je ne saurais mieux parler en disant qu’il avait des mines de prélat onctueux. Un curé de la bourgeoisie, en somme.

Un jour, il tenta de nous expliquer les subtilités du péché originel. Ce filou de Daniel Lauret, plus tentateur qu’un diablotin, me souffla de lui poser une question. Car il préférait passer ses turpitudes aux autres, ce c… Et nous, comme des c… aussi, on marchait. Pas bégueule pour un rond, je me lançai :

" Mon père, pourquoi serions-nous coupables des erreurs de nos ancêtres ? " Lui, armé de sa dialectique soi-disant imparable, me répliqua avec un sourire fielleux taillé sur mesure pour impressionner les mécréants : " Parce que lorsqu’on empoisonne une source, toute l’eau qui en sort est empoisonnée ".

Prends ça po toué, ti-Jules !

J’aurais dû fermer ma grande gueule mais c’eût été trop simple…

" Mon père, lorsque l’eau descend vers la mer, elle passe à travers des couches de terre, de roches, de sable, parfois de charbon. Arrivée en bas, elle est pure ".

Le père Rochefeuille m’a banni de son cours d’instruction religieuse un mois durant.

Tout autre était Félix Rivière. Un homme d’une gentillesse, d’un abord de grande aménité. Le sourire perpétuellement imprimé sur ses traits, en même temps qu’une grande douceur, telles étaient ses marques de fabrique et sa génétique personnelle, si je peux dire.

Mais s’il aimait rire, plaisanter, il était aussi très loin de l’humour du père Lebrun (qui s’est défroqué quelques années plus tard). Le sourire et la gentillesse étaient là pour nous mettre en confiance et ça fonctionnait.

Les rapports avec le père Félix ne concernaient pas que les choses de la religion. Ce prêtre accueillait volontiers les âmes en peine. S’il écoutait patiemment les jeunes lycéens venus lui confier leurs doutes métaphysiques, lui parler de leur foi chancelante, il était aussi un consolateur de premier choix pour les lycéens affligés de problèmes plus terre-à-terre, pauvreté, chagrins d’amour, solitude au milieu des autres, mises à l’écart pour diverses raisons. C’est que le milieu était impitoyable pour les signes trop distinctifs de différence et cela n’a guère changé depuis.

Ainsi Emile Vélia, brave Yab originaire de Plaine-des-Palmistes, un grand un peu gras qui était l’objet de toutes les brimades. Il en était lus malheureux que les pierres du fond de la rivière Saint-Denis et s’en ouvrit un jour au père Félix. Lequel fit tant et si bien qu’il le requinqua totalement mais, surtout, lui donna un conseil de poids : transformer sa graisse en muscles !

A la fin des vacances suivantes, Emile revint au lycée totalement transformé : de gros bibendum il était devenu une espèce d’athlète aux biceps impressionnants. Le premier qui osa le charrier se prit un de ces p… de pain dans la tronche et à compter de ce jour, on flanqua à Emile une paix royale.

Personnellement, j’adorais les cours d’instruction religieuse et rendais mes compositions triùmestrielles avec une bonne foi (c’est le cas de le dire) touchante. Car le Prix annuel d’instruction religieuse était aussi convoité que ceux d’éducation physique (que je n’ai jamais eu… je le dis avant que quelqu’un s’en charge), de philo, de sciences naturelles… Inutile de préciser, je suppose, que l’année où je fus sous la férule du père Rochefeuille, ce prix que j’avais régulièrement, je pus à l’aise me brosser !

Père Félix fut absent un bon bout de temps de La Réunion, pour apporter aide et réconfort aux Réunionnais de Paris. Puis, à son retour, il occupa diverses fonctions, dont la charge de prêtre de la paroisse de La Rivière dont je suis originaire. Ce fut à cette occasion que je pus le revoir : il n’avait pas changé d’un iota ; son sourire était juste un peu plus chaleureux. Nous eûmes alors l’occasion de nous livrer à de longues et passionnantes conversations où la religion ne tenait pas forcément le premier rôle. Il avait son ministère de la foi à accomplir, bien sûr, mais le bien-être, plus généralement, de ses paroissiens, l’affectait tout autant.

Aujourd’hui, avec la laïcité obligatoire, les cours d’instruction religieuse ont disparu des programmes des collèges et lycées. C’est une bonne chose. Après tout, lorsqu’on m’a baptisé, on n’a guère sollicité mon avis.

Ce qu’il faudrait plutôt, ce serait des cours d’instruction " des " religions. Qu’une fois parvenu à l’âge mature, le jeune puisse choisir au lieu de se laisser imposer une religion… sinon pas de religion du tout, ce qui est aussi honorable. Mais là, j’ai plus l’air de prêcher… pour ma chapelle.

Salut à toi, père Félix. Quelles qu’aient été nos évolutions individuelles, même ceux qui sont devenus de parfaits mécréants, incrédules militants et autres, ne conservent de toi que la générosité de ton sourire et la chaleur de ta main.

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Le marché artisanal décalé de Vavang'Art ouvre ses portes à l'Entre-Deux

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Le marché artisanal décalé de Vavang'Art ouvre ses portes à l'Entre-Deux
Un mois avant Noël, le marché artisanal Décalé de Vavang'Art, ouvre aujourd'hui ses portes.

Des stands de toutes les couleurs, des artisans et artistes qui font tout de leurs mains. Un seul mot fédérateur : la créativité ! Un critère fondamental : la transformation de la matière !

Plus que les mots, les images parlent d'elles mêmes.

Le marché est ouvert depuis quelques minutes et le public est déjà au rendez-vous : curieux, passionnés, amateurs d'art, dénicheurs de cadeaux originaux et décalés....

Rendez vous tout le week-end à Vavang'art, au centre ville de l'Entre-deux, avec en prime un spectacle à 20h, par la compagnie Sakidi, du Tchekhov en créole.

Le marché artisanal décalé de Vavang'Art ouvre ses portes à l'Entre-Deux

Le marché artisanal décalé de Vavang'Art ouvre ses portes à l'Entre-Deux

Le marché artisanal décalé de Vavang'Art ouvre ses portes à l'Entre-Deux

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Maigrir par le froid, une alternative à la chirurgie ?

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Maigrir par le froid, une alternative à la chirurgie ?
Maigrir par le froid. C’est l’une des récentes techniques de "médecine esthétique" proposée par certains professionnels, appelée cryolipolyse. Médecins, mais aussi kinésithérapeutes et esthéticiennes peuvent l'utiliser, à des niveaux d'intensité et d'efficacité différents. Ingrid, kinésithérapeute et ostéopathe à Saint-Paul, a décidé d'ajouter cette formule à ses activités depuis quelques mois.
 
"Il s'agit d'un traitement des bourrelets graisseurs par application du froid sur une zone définie" explique-t-elle. "Cette méthode s’adresse surtout aux personnes qui ont perdu du poids et qui ne parviennent pas à se débarrasser de leurs derniers bourrelets". 
 
La machine, dont on positionne un applicateur sur la partie choisie, vient aspirer la zone et la refroidir. "La température peut aller jusqu’à -9°C, sachant que l'efficacité est reconnue à partie de -5°C" À la fin de la séance (qui dure entre 40 minutes et une heure), la zone traitée est congelée. "C’est peu douloureux. La zone est comme anesthésiée. Il peut y avoir tout de même une sensation de picotement ou de tiraillement".  
 
Des résultats variables

Après une séance, les effets ne sont pas immédiats. "Les premiers résultats sont visibles à partir de 3 semaines. Les cellules graisseuses sont transportées par le système lymphatique, elles seront éliminées par voie naturelle. On conseille généralement des cures de trois séances". Toutefois, si les cellules concernées disparaissent définitivement, la kinésithérapeute souligne que sans un mode de vie sain, les kilos risquent de se réinstaller assez rapidement. "On peut dire que les effets ont une durée d'1 à 5 ans", complète-t-elle.

Les résultats sont en tout cas très variables d'une personne à l'autre, comme le précise la professionnelle. Pour Dominique, venu ce vendredi matin pour sa troisième séance sur les hanches, deux centimètres ont été perdus à la suite des deux précédents rendez-vous. Sur son ventre, après deux séances également, les résultats ne sont pas encore visibles. "Une patiente a perdu 8 cm de tour de taille en 6 séances. Une autre 6 centimètres au niveau du ventre en trois séances", fait-elle savoir.

Maigrir par le froid, une alternative à la chirurgie ?
Ainsi, si la technique est non-invasive, les résultats sont généralement moins spectaculaires que ceux obtenus après une liposuccion. Mais la cryolipolyse permet de reprendre immédiatement ses activités et ne nécessite pas d'anesthésie, contrairement à la chirurgie. 
 
En matière de coût, à titre d'exemple, il faut compter 300 euros pour une séance dans son cabinet. Les tarifs varient selon le type de machine utilisée. Celle acquise par Ingrid, après avoir été démarchée par un commercial, lui a coûté 20.000 euros.
 
Des risques ? 

Mais si cette technique peut s'avérer tentante, comporte-t-elle des risques ? Il y a en tout cas toute une série de contre-indications. "Nous fournissons en début de séance une décharge à signer, avec l'énumération des contre-indications". Maladie hépatique, diabète aigu, grossesse, allaitement, menstruation, varices, maladie de Raynaud, hyper ou hypotension… la liste est relativement longue.
 
Alors que le recul sur cette technique est encore relativement limité, l’Anses* - qui a réalisé une expertise sur les risques sanitaires  liés à l'utilisation de certains appareils esthétiques - a conclu en mars dernier à la "nécessité de prendre des mesures visant à limiter la survenue d’effets indésirables". Sont évoquées pour la cryolipolyse des "rougeurs, des inflammations et des douleurs qui régressent généralement en quelques heures".

"Afin de garantir des niveaux d’efficacité et d’innocuité satisfaisants", l'Anses recommande ainsi "de revoir le cadre réglementaire notamment en leur appliquant les obligations actuellement associées aux dispositifs médicaux". 

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*Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail 


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Quand le vin rend vain Evin

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Quand le vin rend vain Evin
Je ne veux pas diaboliser le sucre parce qu'il y a le diabète.
Je ne veux pas diaboliser le gras parce qu'il y a le cholestérol.
Je ne veux pas diaboliser l'alcool parce qu'il y a l'alcoolisme.
Je ne veux pas non plus diaboliser les alcooliers parce qu'ils en vivent.
Mais…

Parce que le vin c'est aussi de l'alcool et pas seulement un des fleurons de la culture française,
Parce que le rhum c’est aussi de l’alcool et n’est pas seulement un des fleurons de la culture créole,
Parce que laisser libre champ à la publicité et inciter à la consommation peuvent entraîner des comportements à risques...
 
Quelques pensées pour les 102 députés qui ont voté pour l'assouplissement de la loi Evin : 
Pensez à une personne que vous aimez. 
Imaginez qu'elle soit blessée voire tuée par un conducteur ivre. 
Imaginez qu'elle soit blessée voire tuée après croisé un surexcité saoul. 
 
Aujourd'hui, 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, rappelons-nous combien ont été terrassées par leurs compagnons enivrés? 

Imaginez que pour supporter ces coups, cette femme se mette à boire un coup, voire deux, jusqu'à 5... litres de vin par… jour. 

Imaginez qu'elle soit enceinte, l’alcool et la grossesse ne font pas bon ménage, et que sa consommation vienne entraver le développement de son fœtus, voire le tuer... Saf suffit...

Je ne vous souhaite pas de vivre ces situations dramatiques, souvent évitables, qui pourraient vous arriver à vous aussi parce que votre fonction de député ne vous met pas à l’abri des risques d’une consommation du produit alcool certes lié (alcooliers, alcool-liés) à la convivialité, comme le foie gras et le chocolat, les fêtes arrivent.

Je vais pouvoir manger et boire, comme la majorité d’entre nous, parce que j’ai la chance de ne pas être malade. Je vous promets que je ne prendrai pas le volant et mon âge avancé ne me permet plus de grossesse !
Je voudrais juste avoir une petite pensée pour tous ceux qui y ont laissé leur santé et leur vie, pour tous ceux qui se battent encore avec leurs addictions, ceux qui vont vers et ne le savent pas encore…
Je pense aussi à ceux qui inventent des vraies stratégies, des dispositifs pour aller vers les personnes fragilisées par les conséquences de consommations inappropriées.

Je ne veux pas vous convaincre, juste vous donner à réfléchir...

La vie a un coût mais pas de prix !

Pour que la santé et l’économie puissent se conjuguer autrement, réfléchissons tous ensemble à une vraie campagne de prévention !

J’espère juste que vous n’aurez aucun regret à avoir dit oui quand d’autres ne peuvent plus dire non…

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Marie-Thérèse et Joseph Bénard ont fêté leur noces de platine

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Marie-Thérèse et Joseph Bénard ont fêté leur noces de platine
Fidélité, confiance, entraide et solidarité sont les secrets de la longévité de l'amour liant Marie-Thérèse et Joseph Bénard depuis 70 ans. Le couple qui s'est marié à Cilaos en 1947 a fêté ses noces de platine ce samedi à Fleurimont où il habite depuis de nombreuses années.
 
Un cadeau leur a été offert par la Ville de Saint-Paul, représentée par Nadine Sévétian.
 
Joseph, âgé de 93 ans a côtoyé un personnage bien connu de Saint-Paul, Jacques Lougnon. Il était gardien au domicile du "Vieux Tangue". Marie-Thérèse 88 ans, s'est saignée aux quatre veines dans l'agriculture. Le couple a donné naissance à 5 enfants et compte 17 petits enfants, 27 arrière  petits enfants et 9 arrière  arrière petits enfants. 

Marie-Thérèse et Joseph Bénard ont fêté leur noces de platine

Marie-Thérèse et Joseph Bénard ont fêté leur noces de platine

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E-commerce : La pratique du geoblocking désormais interdite par l'Union européenne

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E-commerce : La pratique du geoblocking désormais interdite par l'Union européenne
Les pays membres de l’Union ont trouvé un compromis pour mettre fin au geoblocking. Cette pratique, qui consiste pour les sites de e-commerces à empêcher des ressortissants d’autres pays de l’Union à acheter leurs produits ou services, a été interdite cette semaine par l’Union européenne. Elle prendra effet à la fin 2018.

La fin du geoblocking dans l’UE entre pays membres ne concerne pour l’heure que la vente de biens sans livraison physique ou les services fournis dans un site physique spécifique ou de manière électronique indique la Commission européenne. Il sera désormais possible pour un acheteur français souhaitant acheter un réfrigérateur sur un site internet allemand de commander le produit et le retirer dans les locaux du négociant ou organiser lui-même la livraison à son domicile. Autre exemple donné par la Commission européenne : une famille italienne pourra acheter directement un voyage vers un parc d'attractions en France sans être redirigée vers un site internet italien.

En revanche, cette interdiction ne concerne pas les biens culturels (contenus faisant l’objet de droits d’auteur comme les sites de streaming vidéos ou audios).

Avec cette mesure, qui sera évaluée dans deux ans, la Commission souhaite stimuler son marché numérique et devenir ainsi un marché simple digital, à l’image de ce qui se fait aux États-Unis.

Si un premier pas a été fait, des aspects importants de cette régulation ont été mis de côté par Bruxelles, comme les droits de douane, qui viennent gonfler les prix lors de l’achat d’un produit à l’étranger.

À ce sujet, Elżbieta Bieńkowska, la commissaire européenne chargée du marché intérieur et de l’industrie, a indiqué que cet aspect devrait être prochainement abordé par les pays signataires. Elle a par ailleurs affirmé son intention de faire baisser le prix des livraisons de produits entre les différents Etats.

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[VIDEO] Violences faites aux femmes : Les annonces d'Emmanuel Macron

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[VIDEO] Violences faites aux femmes : Les annonces d'Emmanuel Macron
Un discours très attendu. Le président de la République, Emmanuel Macron, a dévoilé ce samedi à l’Elysée son plan quinquennal autour basé autour de trois grands axes : "L'éducation et le combat culturel en faveur de l'égalité", un "meilleur accompagnement des victimes" et un "renforcement de l'arsenal répressif". Le chef de l’Etat a également fait de l’égalité femmes-hommes la « grande cause du quinquennat ».

Emmanuel Macron a tour d’abord fait observer une minute de silence pour les 123 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2016. Après avoir notamment déclaré que "c’est notre société entière qui est malade du sexisme", le locataire de l’Elysée, a promis une hausse du budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes. Ce dernier atteindra "son plus haut niveau jamais connu en 2018", avec une hausse de 13%. Celui de l’égalité homme-femme sera porté lui à 420 millions d’euros l’an prochain.

Pour contrer ces violences, Emmanuel Macron a annoncé la création d’unités hospitalières dédiées en 2018. Ces unités spécialisées interviendront notamment dans la prise en charge psychodramatique des femmes victimes de violence.

Tout en dénonçant ces violences, Emmanuel Macron a également indiqué qu’il ne souhaitait pas "que nous tombions dans un quotidien de la délation" ni que chaque rapport homme-femme "soit suspect de domination, comme interdit".

Le président français s’est également prononcé pour un âge minimum à un acte sexuel à 15 ans. Pour rappel, le parquet de Pontoise avait acquitté un homme de 28 ans dans une affaire de viol concernant une mineure de 11 ans, estimant qu’il n’y avait pas de contrainte lors d’une relation sexuelle. "J’ai une conviction personnelle que je veux vous partager, nous devons aligner l’âge de consentement sur celui de la majorité sexuelle, à 15 ans, par souci de cohérence et de protection des mineurs", a déclaré Emmanuel Macron.

Concernant le délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineur, celui ci sera allongé, passant de 20 ans à 30 ans.

L'intégralité du discours d'Emmanuel Macron à retrouver ci-dessous :


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Acquittement de Melun : s’indigner sans chercher à savoir

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Valérie Pécresse a des problèmes d’estomac.
Acquittement de Melun : s’indigner sans chercher à savoir

Nouveau déchainement dans l’invraisemblable bazar qu’est devenu le débat public en France, avec l’arrêt de la cour d’assises de Seine-et-Marne ayant prononcé l’acquittement d’un jeune homme de 22 ans poursuivi pour le viol d’une mineure de 11 ans. Mêmes  caractéristiques, hystérie nourrie d’ignorance, mauvaise foi, et surtout une inculture juridique et judiciaire consternante, partagée par certaines élites politiques et médiatiques utilisant sans complexe le plus triste populisme judiciaire : « alors comme ça, on acquitte un violeur, coupable (forcément coupable) d’avoir violé une fillette de 11 ans ? ».
Comme souvent cette présentation n’a rien à voir avec la réalité des faits, sur laquelle les aboyeurs ne s’interrogent même pas. Qu’importe ? Il s’agit de faire de l’agitation et de prendre la pose.
Après les affaires Weinstein et Cantat, suivies du grand déballage de #balancetonporc, de l’acquittement d’Abdelkader Merah pour complicité des crimes de son frère, des mises en cause Ramadan/Plenel, voilà venu un nouveau sujet de déraison avec la décision de la Cour d’assises de Melun.
Bien sûr les plus bruyants, ceux qui montent au créneau pour surtout assouvir des haines, ne savent rien, ni des faits, ni des personnes en cause, ni des raisons objectives factuelles et juridiques ayant conduit à une telle décision.
Toutes choses pourtant examinées minutieusement par des magistrats professionnels et des jurés citoyens après une procédure longue et contradictoire.
Madame Pécresse, dans un débat télévisé a asséné que « mère de famille la décision la faisait vomir ».
Avant de vomir justement ne serait-il pas utile de se  donner la peine de s’informer, sans parler de l’insulte lancée aux magistrats et citoyens qui ont jugé en leur âme et conscience ? Comme pour l’affaire Jacqueline Sauvage, présentée comme la victime pendant 50 ans d’un mari violent, ce qui était en totale contradiction avec toutes les décisions de justice rendues dans son dossier. Comme pour l’affaire de Pontoise lors du choix d’une procédure correctionnelle par le parquet dans une affaire de rapports sexuels entre un jeune homme de 22 ans et la jeune Sarah présentée par la presse comme ayant 11ans.

Une affaire symétrique à celle de Pontoise.

Il se trouve justement que le dossier de Melun est le symétrique de celui de Pontoise. On donnera ici quelques-uns des éléments factuels permettant d’appréhender mieux la réalité de la situation.
En 2010 un jeune homme d’origine cap-verdienne, âgé de 22 ans, a rencontré une jeune fille d’origine congolaise avec laquelle il a eu une relation sexuelle. L’instruction établira qu’à ce moment-là, la jeune fille était pubère depuis plus d’un an et, photos de l’époque à l’appui, qu’elle était formée. Elle donnait l’impression d’un âge plus élevé que celui émanant de son acte de naissance congolais sur lequel pèse un sérieux doute d’authenticité.
Plusieurs semaines se sont écoulées sans que la jeune fille ne se manifeste. Devant l’évidence d’une grossesse, elle avouait à sa mère ce qui lui était arrivé. Cette dernière décida alors de déposer plainte. Les différentes dépositions de la jeune fille firent apparaître un certain nombre de contradictions.
Le jeune homme reparti au Portugal y fut avisé des poursuites entamées contre lui, et plutôt que de prendre la fuite et repartir en Afrique, il se présenta à la justice française pour assumer ses responsabilités. Sa version ne varia jamais, et il a toujours affirmé avoir été persuadé que la jeune fille avait autour de 15 ans, et qu’il avait relevé dans son attitude toutes les marques d’un consentement.
Le problème posé au parquet était le même que celui auquel avait été confronté le parquet de Pontoise. Soit poursuivre pour viol avec la lourdeur d’une procédure criminelle à la fois longue et éprouvante pour tous, et se trouver confronté au problème de la qualification du crime de viol (Articles 222-23 et suivants du Code pénal) avec les conditions dont la preuve pénale est exigée.
Soit retenir la qualification correctionnelle «d’atteinte sexuelle » (Articles 222-25 et suivants du Code pénal), qui n’exige pour être établie que la preuve de la connaissance par le majeur de la minorité de la « victime ». Il existe là une quasi-présomption physique de la minorité, ou l’apparence joue un rôle essentiel. Il convient d’ailleurs de relever que dans les deux affaires de Pontoise et de Melun, la véracité des documents d’État civil est remise en cause.
C’est ce qu’avaient compris intelligemment les membres du parquet de Pontoise, ce qui n’empêcha pas une tempête d’injures indignes, dans les médias et sur les réseaux.C’est ce que n’avait peut-être pas mesuré le parquet de Melun qui a choisi de retenir la qualification de viol pour aboutir au fiasco de la semaine dernière.
Malgré une procédure de sept ans (!), et en raison d’éléments difficilement réfutables, il n’a pas été possible d’établir que « la pénétration sexuelle, avait été commise par violence, contrainte, menace ou surprise »).
C’est ce qu’ont décidé trois magistrats assermentés et six jurés, citoyens ayant prêté serment pour l’occasion, après avoir pris connaissance de l’ensemble du dossier, refait toute l’instruction à l’audience, entendu la partie civile, les réquisitions de l’avocat général, et la plaidoirie de la défense(1). Ils ont pris cette décision qui reflète leur intime conviction et après en avoir délibéré.

Un fiasco judiciaire et un désastre humain.

Leur décision aurait fait vomir Madame Pécresse ? On rappellera une fois de plus que la justice poursuit ses objectifs propres qui sont de sanctionner un trouble à l’ordre social. Elle n’est pas là pour assurer la stabilité digestive de Madame Pécresse, faire reconnaître le statut de victime, ou permettre de faire son deuil. Il est clair que le choix du parquet, au contraire de celui de Pontoise, a conduit, celle qui est aujourd’hui une jeune femme, dans une impasse douloureuse.
Elle a complètement rejeté le fils né de cette union furtive qui vit depuis sa naissance dans une famille d’accueil. Et celui-ci, du haut de ses sept ans, faute d’une mère qui ne veut pas de lui, semble vouloir connaître son père. Ce que bien sûr empêche la procédure qui se poursuit puisque le parquet a fait appel de la décision de la Cour d’assises de première instance.
Mais bien sûr, peu nombreux sont ceux qui s’intéressent à cette réalité humaine, car elle concerne un monde dont les petits-bourgeois donneurs de leçons n’ont pas la moindre idée.Que savent-ils de la vie de ces populations reléguées du Val-d’Oise et de la Seine-et-Marne ?  Les objectifs poursuivis sont cependant très clairs, adopter des postures, et assouvir un compulsif besoin de pénal.
Comme à chaque fois, après le grand défouloir, chacun va prendre la pose et se lancer dans des surenchères juridiques effarantes. Il y a eu la « légitime défense différée » après l’affaire Sauvage, c’est-à-dire instaurer un permis de tuer. Cette fois-ci on réclame à grands cris l’instauration d’une « présomption irréfragable » de viol dès lors qu’il y aura une relation sexuelle avec un mineur de 15 ans. Présomption irréfragable cela veut dire que non seulement la charge de la preuve de la culpabilité ne pèsera plus sur l’accusation, mais que la preuve contraire sera interdite ! Et on nous vend, à partir de deux affaires marginales, cette renonciation à des principes fondamentaux au nom de la protection de l’enfance.
Eh bien la protection de l’enfance, parlons-en. C’est d’abord une compétence, celle des Conseils Départementaux, ensuite ce sont des métiers, ceux des assistantes sociales, des policiers, des gendarmes, des magistrats et des avocats qui la prennent en charge. Qui essaient d’aider des dizaines de milliers d’enfants pour essayer de les sortir de la misère et de la violence. Dans des conditions matérielles toujours plus drastiques, de restrictions de budget et de démission de l’État.
Pour y être engagée, je peux dire la force et la fréquence du sentiment de solitude. Et relever l’absence totale des belles âmes, qui cancanent à foison sur les plateaux, dans les médias et sur les réseaux, avant de retourner à leurs petites affaires.
 
(1) on dira un mot de la défense assurée fermement par un avocat du barreau de Meaux. Il porte un nom d’origine maghrébine. Est-il utile de dire le torrent d’injures qu’il a dû affronter ? Avec en plus les connotations qu’on imagine. Il ne les a pas traitées par le mépris, mais avec la volonté de répondre et de convaincre. Voilà quelqu’un qui ne s’est manifestement pas trompé de métier



Source : http://www.zinfos974.com/decastelnau/Acquittement-...

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