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St-Louis : Un auto-entrepreneur se fait mystérieusement dérober 40.000€

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St-Louis : Un auto-entrepreneur se fait mystérieusement dérober 40.000€
Les faits se déroulent le jeudi 23 novembre. Un auto-entrepreneur dépose plainte pour vol à la gendarmerie de Saint-Louis. 

Il explique qu’on lui a dérobé 40 000€ qui étaient dans le coffre qu’il possède à son domicile. Il précise notamment aux gendarmes qu’il est le seul à avoir les clefs et que les doubles sont avec une personne de confiance qui habite au Port.

Il raconte ensuite aux enquêteurs qu’il a reçu des mails menaçant signés "ton copain" dont il ne connait pas la provenance.

La gendarmerie se rend alors au domicile du plaignant et effectue une enquête de voisinage. Ils découvrent un cheminement au sol fait de bouteilles de bières allant jusqu’au coffre. Dans la maison, ils constatent que le coffre fort qui est scellé au fond d’une armoire n’a subi aucune effraction.

​L’ami détenteur du double de clefs ainsi que la conjointe de la victime sont alors interrogés. Les soupçons se portent rapidement sur la conjointe, d'origine malgache et le cercle proche.

Après analyse du portable de la femme, les gendarmes trouvent des photos des clefs du coffre. Ils découvrent aussi qu’elle enregistrait tous les appels de son conjoint.

Ces preuves étant suffisantes, la femme est placée en garde à vue. Elle avoue les faits.

Elle explique aux gendarmes qu’elle a surpris des conversations de son compagnon avec d'autres femmes malgaches et qu'il voulait la remplacer et l’évincer d’une société qu’ils ont en commun.

Par vengeance, elle a donc décidé de voler les clefs du coffre pour dérober les 40 000€ qu’il contient. Elle explique avoir déposé 39 500€ sur le compte d'une société afin de les envoyer à Madagascar. Elle dit avoir gardé 500€ pour elle. Elle avoue avoir tout mis en scène pour éloigner les soupçons.

Les gendarmes récupéreront les 39 500€ de la société et retrouveront 492€ sur la suspecte.

La jeune femme fait l’objet d’une convocation pour vol.

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Restos de plage: Le Collectif des riverains de l’Hermitage salue une "avancée"

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Restos de plage: Le Collectif des riverains de l’Hermitage salue une
Ce lundi, le collectif des Riverains de l’Hermitage a été reçu en mairie de Saint-Paul, afin de présenter ses préoccupations, et, "de façon plus large, les préoccupations des Réunionnais, les usagers de la plage".

L'occasion également d'informer la municipalité de la naissance du Collectif de Défense du DPM (collectif ouvert à l’ensemble des Réunionnais et pouvant intervenir sur toutes les questions du domaine public maritime).

"Le maire nous apporte les garanties de la prise en considération de nos préoccupations et nous propose une méthode de travail qui associe à ce jour le Collectif à toute prise de position, de décision ou de consultation sur la problématique du DPM", indique Karl Bellon, mandaté par le collectif, à l'issue de cette rencontre.

Selon le collectif, le premier magistrat a confirmé sa volonté d’appliquer les lois immédiatement. "Certains processus seront plus longs que d’autres mais d’ores et déjà, il demande à ces services d’identifier toutes les activités, toutes les implantations, tout ce qui se passe sur le DPM et qui ne serait pas conforme à la loi. Une fois identifiés, les contrevenants seront sommés de prendre les dispositions pour y remédier".

Malgré ce rendez-vous qualifié d'"avancée", le collectif informe que l'invitation à un pique-nique partage sous les filaos de l'Hermitage le 3 décembre est maintenue "pour soutenir toutes les actions allant dans le sens de rendre la plage à nos concitoyens et de protéger notre littoral".

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Mutation des fonctionnaires de Police: "Le CIMM doit être un élément reconnu"

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David Lorion avait interpellé le ministre de l’Intérieur sur une meilleure prise en considération du Centre des Intérêts Matériels et Moraux (CIMM) lors des demandes de mobilité formulées par les fonctionnaires de police d’origine ultramarine. Alors que Gérard Collomb a répondu à sa question, David Lorion se félicite des avancées promises mais souligne qu'il entend "poursuivre son action". Voici le communiqué du député :
Mutation des fonctionnaires de Police:
Récemment, par courrier et par une question écrite, David LORION avait appelé l’attention de Gérard COLLOMB, Ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur sur une meilleure prise en considération du Centre des Intérêts Matériels et Moraux (CIMM) lors des demandes de mobilité formulées par les fonctionnaires de police d’origine ultramarine.

Par cette démarche, le Député de La Réunion souhaitait que soit pleinement appliquée la loi de programmation relative à l’égalité réelle outre-mer. En effet, il n’est pas normal que des fonctionnaires – notamment de la police nationale – d’origine réunionnaise ne puissent pas, à un moment de leur carrière, être mutés sur l’île où ils ont bien souvent conservé toutes leurs attaches.  

Dans sa réponse, le Ministre de l’intérieur a fait part d’une demande à ses services "de proposer, dans les meilleurs délais, un dispositif permettant d’introduire la notion de CIMM comme critère subsidiaire lors de l’examen des demandes de mutation vers les départements ou collectivités d’outre-mer".

Plus spécifiquement pour les fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la Police nationale, le nouveau dispositif envisagé, inspiré du système existant pour les rapprochements de conjoints, consisterait à prioriser les mutations des fonctionnaires bénéficiant d’un CIMM. Il s’agirait de"réserver, sur un volume de postes ouverts dans un département ou territoire département ultra-marin un certain nombre de ces postes aux fonctionnaires justifiant d’un CIMM".

D’autre part, dans le cadre de l’actuelle réflexion interministérielle menée par le Gouvernement, à laquelle est associée la Direction Générale de la Police Nationale, sur la prise en compte des CIMM, le Ministre de l’intérieur a aussi demandé au Ministre de la fonction publique "de stabiliser et de hiérarchiser les critères d’établissement du CIMM qui peuvent encore faire l’objet de différences d’interprétation d’une région à l’autre ou d’une administration à l’autre".  

Les premières conclusions de cette réflexion pourraient être dévoilées durant les toutes prochaines semaines. C’est ce qui avait été précisé à David LORION lors de son récent entretien à Bercy avec Alexandre BRUGERE, le Conseiller de Gérald DARMANIN, Ministre de l’action publique.

David LORION se félicite de ces avancées mais entend poursuivre son action afin que le CIMM soit enfin un élément reconnu dans les critères de mutation des fonctionnaires, en particulier à La Réunion.  
 

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Notre Père : Une traduction calamiteuse!

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Notre Père : Une traduction calamiteuse!
Personne ne sait ce qu’a dit Jésus en araméen. Sa prière du Notre Père a été ensuite rapportée en grec. Du grec nous avons eu la traduction latine de la messe, laquelle a été traduite en français par la très bonne demande : « Ne nous laisse pas succomber à la tentation ». Traduction meilleure que la phrase latine « Et ne nos inducas in tentationem ». Puis vint le Concile Vatican II et là, la traduction française prit un coup dans l’aile en devenant « Ne nous soumets pas à la tentation », une ânerie monumentale que nos évêques, extrêmement réactifs, ont mis 50 ans à vouloir corriger.
 
Des années ont été nécessaires pour produire une nouvelle ânerie !
 
Comment des évêques, hauts théologiens, ont-ils pu demander et faire demander aux chrétiens qu’ils soient exonérés de la tentation alors que Jésus Lui-même y est entré ???
 
Mystère et boule de gomme !
 
Deux autres traductions auraient été parfaites :
 
- Fais-nous sortir de la tentation la tête haute.
- Rends-nous victorieux de la tentation.
 
Mais la tentation de la médiocrité était trop forte et nos évêques y ont succombé !!!

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Alterneo: Lancement d'une billettique sans contact

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Un nouveau dispositif de billetterie sera mis en place dès le 1er janvier sur le réseau Alternéo. Un dispositif sans contact baptisé Pass'nGo. Voici le communiqué de la Civis :
Alterneo: Lancement d'une billettique sans contact
Alternéo, le réseau de transport urbain de la CIVIS change d’ère et lance la billettique Pass’nGo qui est le nouveau nom des cartes et tickets sans contact. 

C’est une première étape des innovations à venir sur le réseau Alternéo dans le cadre du nouveau contrat qui débute le 1er janvier 2018.

Cette billettique, grâce aux possibilités qu'elle offre, sera un nouveau levier de performance pour les lignes de bus de Saint-Pierre, Saint-Louis, Petite-Ile, L’Etang-Salé, Cilaos et Les Avirons.

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Les péripéties d'une cougar réunionnaise à "La France a un incroyable Talent"

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Dans le milieu réunionnais de la nuit, Bianca est bien connue. Un personnage, une artiste qui a été meneuse de revue aux Folies Bergères à Paris mais également chanteuse, présentatrice et actrice en Espagne. Elle a vécu une aventure rocambolesque en participant, avec succès et malchance, à "La France a un Incroyable Talent" il y a quelques mois.
Les péripéties d'une cougar réunionnaise à
Bianca à La Réunion a été à la tête de la discothèque le Pussy Cat, incontournable... Elle a tenté, il y a quelques mois de participer à l'émission "La France a un Incroyable Talent" mais rien ne s'est passé comme prévu, c'est le moins que l'on puisse dire. Un récit haut en couleur, comme le personnage ! 

Les cougars enchaînent les émissions de télé internationales

L'aventure a commencé avec la formation d'un groupe musical le "Couganggar"... Le concept du groupe ?  "N'étant plus toutes jeunes, l'idée était d'avoir pour étendard notre âge et notre envie d’aller contre les préjugés. Une invitation à lutter pour ses rêves, quels qu’ils soient. Les Réunionnaises avec lesquelles je voulais lancer le projet étant trop effrayées par celui ci, j'ai été obligée de me rabattre sur des copines espagnoles". 

Le succès est immédiatement au rendez-vous et les cougars enchaînent les émissions de télé internationales. "Les médias se penchent sur nous et de grands noms du show bizz s’intéressent à nous ".

Cependant la belle Bianca désespère car rien ne s'enclenche vraiment. Elle est approchée par la production de "La France a un Incroyable Talent", mais refuse dans un premier temps, avant de changer d'avis. En toute hâte, elle monte une vidéo avec son nouveau groupe, qu'elle pense ratée mais a la surprise d'être sélectionnée.

Les péripéties d'une cougar réunionnaise à
"Mes Espagnoles ne veulent plus le faire, trop le trac et peur du direct "

Elle raconte : "On nous annonce que le producteur, l’a beaucoup aimée (ndlr : la vidéo) et nous a sélectionnées mais ce n’ est pas fini ! Maintenant il faut le feu vert de M6... Rebelote… On est retenues aussi  par la chaîne ! Incroyable !.... Et de nouveau tous les problèmes du monde. Mes Espagnoles ne veulent plus le faire, trop le trac et peur du direct, elles se dégonflent. Je me retrouve sans filles ! J’ai de la chance, au dernier moment je trouve 2 bombes Irina et Sara et M6 qui tenait à notre concept accepte le changement de filles, ce qui n’était pas gagné...".

Entre temps Bianca doit retourner travailler à La  Réunion ce qui ne facilite pas les répétitions... "Mes nouvelles collègues et moi avons dû répéter le numéro à distance par Skype interposé. Difficile à croire mais vrai ! Je ne les  ai rencontrées qu’un jour avant à Barcelone pour répéter au moins une fois ensemble, avant le  tournage qui se déroulait à Paris ".

L'aventure "La France a un Incroyable Talent " prend enfin tout son sens !

Les 3 cougars débarquent à Paris. Bianca poursuit son récit : "Toutes excitées, nous arrivons dans la capitale au studio, sous une chaleur écrasante. 36°, pratiquement pas de clim dans les loges… Ce fut une journée extrêmement stressante, des caméras de partout qui  filment sans cesse, des interviews à l’improviste à tout bout de champ, pas maquillées, bigoudis sur la tête … La tension qui monte ! Puis c’est le moment du direct, moi stressée à mort comme à mon habitude, jurant ne plus jamais remonter sur une scène !


"Héléne Segara et Eric Antoine viennent nous rejoindre sur scène"

 Puis ça y est, c’est notre tour ! Je mets le pied sur scène la première et comme dans un rêve, tu fais ton truc comme si tu étais dans ton salon, plus peur de rien. Il faut y aller et j’y vais. On me fait parler, expliquer, les gens rigolent, le jury aussi, puis ils lancent la musique , les filles rentrent... On fait notre show. Au départ 3 croix, on se dit "bon c’est fini pour nous !", puis revirement de situation, le jury revote et là 3 oui ! Autre miracle ! On est sélectionnées ! Héléne Segara et Eric Antoine viennent nous rejoindre sur scène et  avec eux nous rechantons une partie de notre chanson "Milf". Un triomphe, le public est debout !

Branle bas de combat, l’émission est annulée et toutes les prestations seront mises à la poubelle

Qualifiées pour la demi-finale, les 3 artistes doivent proposer un autre numéro pour une sélection à huis clos mais elles n'en ont pas. "Impossible, nous n’avons absolument rien à proposer ! Tout s’était fait dans la précipitation et qui pouvait imaginer que nous serions qualifiées?… C’est donc complètement soulagées que nous apprenons que nous ne ferons pas la demi finale.

Mais tout n’est pas fini, un autre obstacle et de taille va nous toucher directement ! Dans  notre chanson, le producteur nous a demandé de citer le nom des jurés masculins et de finir pratiquement dans leurs bras, dont ceux de Gilbert Rozon !
 "

Lequel a entretemps été accusé d'avoir agressé sexuellement plusieurs jeunes filles et tout cela voit le jour... Une semaine avant la diffusion de l’émission !

" M6 après beaucoup de doutes et de changements a décidé de garder notre passage "

Branle bas de combat, l’émission est annulée et toutes les prestations seront mises à la poubelle ! Bianca a sa petite analyse de la situation : "Comment montrer une émission avec, comme juré, un prédateur sexuel ! Je suis plus que 100% d’accord avec la décision de la chaîne…  Mais comment vous dire… Qu’on le dévoile 1 mois plus tard, ça nous aurait bien arrangé. Donc résultat, M6 après beaucoup de doutes et de changements a décidé de garder notre passage mais il sera coupé et réduit à des extraits.".

Comme cette histoire semble ne jamais devoir s'arrêter, de nouveaux rebondissements viennent de se produire.

Alors que Bianca avait décidé de raccrocher l'histoire Couganggar, Sony a signé avec les filles un projet. "
Une super chanson qu’on vient de m’envoyer et qu’on pense idéale pour l’Eurovision semble m’empêcher de raccrocher ".

A suivre donc...

Les péripéties d'une cougar réunionnaise à

Les péripéties d'une cougar réunionnaise à


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J-1 avant la 2e réunion avec les élus: Aurélien Centon attend "du concret"

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J-1 avant la 2e réunion avec les élus: Aurélien Centon attend
Après une première réunion qui s'est tenue le 30 septembre dernier, une nouvelle rencontre entre Aurélien Centon et les élus réunionnais est prévue ce samedi matin, à Saint-Paul.

Un échange destiné à poursuivre le discussion sur le "dispositif d'urgence" à mettre en place pour les Réunionnais de métropole victimes d'"accident de la vie", afin de les aider à rentrer sur leur île.

Lors du premier-rendez vous, la promesse de la mise en place d'un guichet unique avait été faite. "La dernière fois, c'était pour commencer à en parler. J'avais demandé aux élus d'y réfléchir. Cette fois, iI faudrait qu'on en ressorte avec des solutions concrètes", espère le président de l'association Ptit Cœur, qui avait également été reçu par la ministre de la santé pour évoquer le sujet. 

Pour l'instant, ont répondu présents à son appel les députés Ericka Bareigts et David Lorion, la conseillère régionale Virginie Gobalou, ainsi qu'Yveline Fain, élue à Trois Bassins, et Marc-André Hoarau, adjoint au maire de Saint-Paul. Les communes du Tampon et de Saint-André seront aussi représentées.
 
"Tous les autres élus sont les bienvenus. Nous attendons leur confirmation", tient à faire savoir Aurélien Centon à la veille de l'événement.

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St-Paul: Le rush des fêtes de fin d'année bloque la circulation

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St-Paul: Le rush des fêtes de fin d'année bloque la circulation
En ce début de mois de décembre, des hordes de voitures ont commencé leur pèlerinage annuel dans les magasins à la recherche de cadeaux.

Les centres et les zones commerciales sont pris d'assaut par les consommateurs véhiculés et la zone de Savannah est particulièrement congestionnée.

Impossible de circuler dans le secteur à moins de s'armer d'une patience à tout épreuve. 

Déjà point noir de la circulation, cette zone accuse le coup d'un trafic intensifié, qui ne devrait donc pas s'améliorer dans les jours à venir.

Merci à notre contributeur pour la photo. Vous êtes témoin d'un événement ? Envoyez-nous vos photos et vidéos via contact@zinfos974.com, l'appli Zinfos974 ou via le Facebook de Zinfos !

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[VIDEO] Découvrez les images du premier téléphérique urbain de la Cinor

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Le projet de cette première ligne de téléphérique urbain -dont le le marché d'attribution a été signé ce vendredi 1er décembre 2017 au siège de la Cinor, desservira les quartiers du Chaudron, de Bois-de-Nèfles et du Moufia en moins de 15 minutes. A découvrir.
[VIDEO] Découvrez les images du premier téléphérique urbain de la Cinor
Le tracé de cette ligne Chaudron, Moufia/Bois-de-Nèfles et d'environ 2,7 km s'appuiera sur cinq stations fera circuler en continu 46 cabines de 10 places assises, de 6 à 20 h en semaine.

Et ce au même prix qu'un ticket de bus de Citalis !

Le système a été envisagé de sorte à fluidifier les va-et-vient des passagers en période de pointe et à assurer un confort de voyage optimal aux heures de faible affluence.

"Innovant, séduisant, attractif…"

L'attente de la population pour ce projet est forte.

On en veut pour preuve que, lors des phases de concertation publique, 85% des personnes des personnes sollicitées ont conclu que "le projet est bon pour le territoire" et 75% ont relevé qu'ils allaient l'utiliser.

Près de 1000 avis ont été recueillis au travers des questionnaires et  lieux d'exposition.

Ces contributions ont été analysées par un cabinet-conseil indépendant. Première conclusion ressortie de ces analyses : la population plébiscite ce nouveau mode de transport. Il a été considéré comme "innovant, séduisant, attractif…"

Pour les quartiers desservis mais aussi pour le rayonnement de l'Agglomération du Nord et plus largement de La Réunion, il s'agit bien d'un plus en termes d'aménagement.


[VIDEO] Découvrez les images du premier téléphérique urbain de la Cinor

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[VIDEO] Découvrez les images du premier téléphérique urbain de la Cinor

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Journaliste insultée et menacée: Une agression inexcusable !

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Suite à la parution dans nos colonnes d'un article, une agression verbale s'est déroulée au sein de la rédaction de Zinfos974. Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) sur notre île a édité un communiqué, condamnant l'attitude de Michel Allamèle, Président de l’intersyndicale des professionnels de la route.
Journaliste insultée et menacée: Une agression inexcusable !
"C'est une nouvelle tentative d'intimidation d'une journaliste à La Réunion. Suite à une enquête minutieuse, une consoeur du site Zinfos974 a publié un article titré "Quand Michel Allamèle occupe illégalement du terrain dans l’Est" en date du 28 novembre.
 
Alors que la journaliste lui a donné la parole dans ce reportage, Michel Allamèle n'a pas apprécié le traitement journalistique de l'information et est venu régler ses comptes à la rédaction. En présence du directeur de la publication, M. Allamèle a proféré insultes et menaces vulgaires à l'encontre de la journaliste, sur son lieu de travail et devant témoins. Suite à cette rencontre, la journaliste a déposé une plainte au commissariat de police.
 
Cette agression verbale constitue une inexcusable tentative de pression et d’intimidation à l’encontre de la presse. Premier syndicat de la profession, le Syndicat national des journalistes soutient notre consoeur agressée dans l'exercice de ses fonctions, comme il le fait pour tous les journalistes ainsi menacés."

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Escroc en cavale: 300.000 euros volés à près de 100 victimes... 4 ans de prison requis

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Escroc en cavale: 300.000 euros volés à près de 100 victimes... 4 ans de prison requis
Cela faisait 14 ans qu’il bernait les gens. Fabrice Constant, 42 ans, était à nouveau devant le tribunal correctionnel ce vendredi.
 
Escroquerie, abus de confiance, vol et fraude depuis 2001, plusieurs condamnations puis, après son incarcération entre décembre 2014 et avril 2015 et son placement en contrôle judiciaire, le voilà qui disparaît. En mai 2016, il est en cavale ; un mandat d’arrêt est délivré à son encontre. Et ce n’est qu’en avril 2017 que les forces de l’ordre parviennent à le retrouver. Il est condamné en juin à un an de prison alors qu’il était déjà incarcéré pour d’autres faits. Mais entre 2016 et 2017 il a eu le temps de continuer ses activités d’escroc professionnel grâce à sa société fictive, MCABR qui fournissait de l’alcool et plus particulièrement du champagne.
 
31.667 euros volés pour s’acheter une Subaru
 
En tout, ce sont 300.000 euros d’escroqueries et près de 100 victimes. Aujourd’hui, une poignée d’entre eux est représentée, dont un homme qui a cru voir construire un bungalow à Maurice. "J’y connais rien, je savais dès le départ que j’allais l’escroquer" avait déclaré Fabrice Constant à la police lors de son audition. 31.667 euros… Une somme avec laquelle il s’était acheté une Subaru et avait "payé (sa) cavale".
 
Il lui est aussi reproché d’avoir escroqué l’Ajefip dont la mission est l’insertion professionnelle de personnes handicapées. 10.000 euros pour du matériel qu’il n’a jamais acheté. Mais ces faits ne sont pas retenus, faute de temps. "Nous n’avions pas ouvert d’information dans le cas de l’Ajefip pour éviter que le dossier ne soit encore plus lourd, explique la procureure, on avait Fabrice Constant sous la main et on voulait le juger avant qu’il ne disparaisse à nouveau".
 
"Je regrette sincèrement parce que la prison c’est pas facile"
 
Deux autres prévenus étaient également présentés. Un jeune couple accusé de recel des biens de la "société". "La naïveté n’est pas un délit", affirme leur avocat. Un fait reconnu également par l’avocat du prévenu, Me Mickael Nativel. Ce beau-parleur, qui ne l’est plus devant la cour, marmonne : " Je regrette sincèrement parce que la prison c’est pas facile", soulevant une vague d’indignation dans la sale remplie d’anciens clients. Puis il répète, "je leur demande pardon, je leur demande pardon, il faut que j’arrête".
 
Il aurait également réussi à entourlouper sa femme, presque 20 ans plus jeune que lui. Mais tous ne sont pas convaincus de son innocence.
 
La procureure a requis quatre ans de prison, une interdiction de gérer une entreprise pendant cinq ans, une publication de la décision et la confiscation des quelques biens saisis à son domicile. Pour le jeune couple, du sursis, s’il le faut.
 
Et les visites de Fabrice Constant au tribunal correctionnel ne vont surement pas s’arrêter là : il  est aussi actuellement mis en examen dans deux dossiers différents pour des faits similaires.

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[VIDEO] Le premier téléphérique public de l’île en service fin 2019

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[VIDEO] Le premier téléphérique public de l’île en service fin 2019
La ville de Saint-Denis aura son bien son premier téléphérique dans moins de deux ans. La CINOR a signé ce vendredi 1er décembre l’attribution du marché de réalisation du téléphérique reliant les quartiers du Chaudron à Bois-de-Nèfles, en passant par le Moufia. Une "révolution dans les transports en commun dans l’île" se félicite le président de l’intercommunalité du Nord, Gérald Maillot. 

Après avoir analysé plusieurs offres et fait des études préalables ces dernières semaines, la CINOR vient de désigner le concepteur-réalisateur de ce projet, à savoir le groupement FILAO, composé notamment du leader mondial du transport par câbles, le groupe français Poma, mais aussi des acteurs locaux comme ISR, SOGEA, Sodiparc et des cabinets d’architecture locaux. 

 

Ce projet de transport par câble, d’un coût de 45,2 millions d’euros financé par la CINOR, l’État et la Région Réunion, est le premier à La Réunion et est même le tout premier projet de réseau de lignes urbaines en France. 

D’environ 2,7 km, le tracé de cette ligne Chaudron/Moufia/Bois-de-Nèfles s'appuiera sur cinq stations fera circuler en continu 46 cabines de 10 places assises, de 6 à 20 h en semaine. Le trajet complet est estimé à 13 minutes et plus de 6 000 voyageurs attendus chaque jour. Le premier coup de pioche est attendu fin 2018 et la mise en service de la ligne est programmée un an plus tard, fin 2019.

 

Le vice-président de Poma, Christian Bouvier, présent lors de cette signature a été très clair : le but est de faire bénéficier aux acteurs locaux de l’expertise de Poma dans le domaine du transport par câbles. "Notre groupe possède une dimension internationale, mais il est également important pour nous de développer l’activité locale. Pour ce projet, nous allons établir des bases afin de garantir l’exploitation et la maintenance et laisser ensuite une entité réunionnaise s’assurer du bon fonctionnement des téléphériques", assure-t-il.  

Christian Bouvier en est certain, le projet dionysien va devenir "une référence mondiale" : "depuis La Réunion, ce projet va rayonner dans toute la zone géographique de l’île"

[VIDEO] Le premier téléphérique public de l’île en service fin 2019
La mise en place de ce téléphérique a été "étudiée pour se fondre parfaitement dans le paysage et l’architecture locale" explique Gérald Maillot, qui ajoute qu’un modèle d’exposition sera présenté lors du prochain Salon de la Maison. Les avantages de ce mode de transport ne sont plus à démontrer : en plus de limiter drastiquement les impacts au sol, de préserver le foncier et la pollution atmosphérique, le transport par câbles est peu énergivore et son coût de maintenance est limité. Pour celui reliant le Chaudron à Bois-de-Nèfles, il sera de deux millions d’euros par an, comprenant également son coût de fonctionnement.

La CINOR souhaite également offrir un moyen de transport aux familles "avec de faibles revenus ou qui ne peuvent se payer un second véhicule", le ticket coûtant le même prix qu’un ticket de bus Citalis, assure-t-on du côté de la CINOR. De plus, le téléphérique constitue un levier de développement économique, démographique et touristique des Hauts et des mi-pentes du chef-lieu pour la collectivité. En effet, chaque station est perçue par ses concepteurs comme un lieu de passage drainant une activité économique de proximité "non-négligeable", avec l’installation de nouveaux services et commerces. "Avec la vue qu'il offrira, ce nouveau mode de transport détient les attributs pour devenir une véritable attraction touristique", ajoute la CINOR. 

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FILAO réalisera le premier téléphérique urbain de la Cinor

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La Cinor et le groupement Filao ont signé ce vendredi 1er décembre le marché d'attribution du marché de conception, réalisation, exploitation et maintenance de la ligne Chaudron/Moufia-Bois de Nèfes. Il s'agit de la première ligne de téléphérique urbain du territoire du Nord de La Réunion.
FILAO réalisera le premier téléphérique urbain de la Cinor
La Cinor est actuellement engagée dans un important projet de plusieurs lignes de téléphériques urbains. Elle mène en effet un deuxième projet sur la ligne, Bellepierre – La Montagne, dont elle vient de boucler la phase de concertation.

Il s'agira dès lors du tout premier réseau de l'île et plus largement de France.

Dès la fin 2019, la première ligne sera opérationnelle et desservira les quartiers de l'Est du chef-lieu, du Chaudron, sur le littoral, jusqu'à Bois-de-Nèfles sur les hauteurs.

L'intercommunalité a retenu, parmi cinq offres jugées de "qualité", le concepteur-réalisateur de cette première ligne, également en charge de son exploitation.

L'offre du groupement Filao a été entérinée, à l'unanimité lors du bureau communautaire du 30 novembre.

Avec cette décision, le projet de transport par câbles de la Cinor vient d'opérer son premier virage opérationnel.

Pourquoi Filao? "Parce que l'offre du groupement s'est révélée la moins disante (52 millions d'€) et en parfaite corrélation avec les conclusions de la concertation préalable, menée fin 2016 –début 2017- et les préconisations de nos administrés et de nos élus communautaires», confie Gérald Maillot, Président de la Cinor.

POMA, un géant mondial du téléphérique

Le projet a en effet intégré les contributions pertinentes des administrés, notamment sur le plan technique avec la préoccupation constante d'accroître le confort des voyageurs -dont les personnes à mobilité réduite- de préservation l'environnement en assurant une intégration harmonieuse des ouvrages sur les différents sites.

De même, il permet d'éviter le survol des habitations (quasiment aucune).

Enfin, l'appel à la réduction du coût de construction (57 millions d'€ au départ) a été entendu.

En outre, en signant en faveur Filao pour la conception-réalisation de la première ligne du réseau, il n'a pas échappé à la Cinor qu'elle contractualisait avec un groupement comptant dans ses rangs Poma, un des deux géants mondiaux spécialisés dans la fabrication de systèmes de transport par câble.

Sa carte de visite décline ainsi des réalisations à Medellin en Colombie, à Rio de Janeiro au Brésil et à Taipei à Taïwan.

Des emplois et plus de 20 000 heures en insertion professionnelle

Enfin, Filao s'est engagé auprès de la Cinor dans une démarche volontariste d'insertion professionnelle.

Ainsi, le groupement prévoit de réaliser le double du volume horaire prescrit en insertion, soit 21.420 heures, (500 heures en phase de conception, 10.000 heures en phase de réalisation, 10.920 heures en phase exploitation & maintenance).

Au cours des prochains mois, il s'agira de finaliser les dossiers de conception et de sécurité, d'organiser l'enquête publique, en vue de la délivrance du permis de construire.

Les premiers coups de pioche sont attendus fin 2018.


 


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Sénatoriales : Le recours contre l'élection de Nassimah Dindar rejeté

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Sénatoriales : Le recours contre l'élection de Nassimah Dindar rejeté
Le Conseil constitutionnel a statué ce vendredi 1er décembre sur le recours déposé contre l'élection de Nassimah Dindar aux Sénatoriales. L'élection de la sénatrice n'est pas remise en cause. Elle devra donc quitter ses fonctions de présidente du Département.

Le recours avait été déposé fin septembre par un charcutier de La Bretagne, assurant en avoir "marre des magouilles" et n'agissant pour le compte d'aucun élu. 

Depuis l'élection, Nassimah Dindar est en situation de cumul de mandats. La requête n'ayant pas d'effet suspensif, l'élue était autorisée à continuer d'exercer ses fonctions de sénatrice.

Suite à cette décision, la femme politique disposera d'un mois pour démissionner de son mandat au Département. Une élection devra être organisée.

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Maurice : Plus de 1 million d'euros de drogue saisis à Plaisance

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Maurice : Plus de 1 million d'euros de drogue saisis à Plaisance
Trois kilos de drogue synthétique valant 45 millions de roupies (plus de 1,1 million d'euros) ont été saisis à l’aéroport de Plaisance le 8 novembre dernier par les spécialistes de la lutte anti-drogue mauriciens.

La drogue est arrivée à bord du vol MK 045 en provenance de Chine, après avoir transité par Paris.

Le colis était adressé à un Thaïlandais qui travaille comme chef dans un restaurant à Grand Baie depuis 2016. Une opération de livraison contrôlée a alors été montée par les enquêteurs. Le chef thaïlandais et son patron, un Mauricien habitant Port-Louis, se sont manifestés pour réceptionner le colis.

 
Les deux personnes ont été arrêtées.

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Poma: "Nous apporterons les garanties de sécurité et la qualité de service"

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Acteur clé de la signature d'attribution du marché de conception du téléphérique urbain de la Cinor, Christian Bouvier, vice-Président du directoire de Poma, et représentant du groupement Filao, se réjouit de ce partenariat.
Poma:
 "C'est pour moi une première, empreinte de beaucoup de fierté de contractualiser avec La Réunion, et le territoire du Nord au travers de la Cinor.

Ce projet va indéniablement contribuer à revitaliser des sites urbains existants ou motiver des développements futurs. Ce qui offre de multiples bénéfices à la collectivité".

Il souligne que "ces investissements stratégiques pour le territoire vont bien sûr permettre d'accroître la qualité de transport offerte aux voyageurs, en réduisant la congestion et la pollution, et en favorisant le développement économique et social des zones desservies".

Concernant les service futurs liés à ce système de transport, le représentant du groupement Filao, se veut rassurant.

"C'est une technologie que nous maîtrisons. A Medellin qui dispose d'un relief qui ressemble à celui de La Réunion, nos équipements fonctionnent sans problème. Filao et Poma apporterons toutes les garanties de sécurité et la qualité de service d’un système de
transport moderne et innovant".

Un système que a Cinor a conçu pour assurer une intermodalité fluide avec le réseau bus et sans rupture de charge du système de transport par câble.

Enfin, concernant l'avenir, Christian Bouvier relève l'enjeu stratégique qui se dessine demain pour Poma à travers l'implantation réunionnaise.

"Ce projet est une chance pour les Réunionnais, car nous avons pour ambition, à travers ce territoire de la France ultramarine, de rayonner sur l'océan Indien et, dans le futur, d'exporter ainsi  ce système de transports innovants au sein des autres pays environnants.

Et, bien sûr, La Réunion sera une actrice majeur de ce projet développement".


Créé en 1947, Poma dispose de son siège social à Voreppe, dans l'Isère.

Le groupe emploie plus 900 personnes, dont 309 au siège.






 

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Maurice : Une passagère de retour de la Réunion arrêtée avec 580g de zamal dans des chaussures

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Maurice : Une passagère de retour de la Réunion arrêtée avec 580g de zamal dans des chaussures
Une Mauricienne qui rentrait à Maurice sur le vol MK249 après un séjour à la Réunion a été arrêtée aujourd'hui à Plaisance par les policiers qui avaient eu leur attention attirée par son comportement suspect.

Selon nos confrères de L'Express, ils ont tout de suite remarqué des traces de colle récentes sur trois paires de chaussures que la femme de 35 ans transportait dans ses bagages.

Passés au scanner, il est vite apparu que les semelles des chaussures dissimulaient 580g de zamal.

Interrogée, la passagère, une habitante de Rose-Hill, a expliqué que c’était  son cousin, qui était à bord du même vol qu’elle, qui lui avait remis les chaussures. L’homme a été arrêté dans l’enceinte même de l’aéroport.

Les suspects sont actuellement interrogés par la police. Une enquête a été ouverte.

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QuandMacron fait des tweets

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Harcèlement : Macron fait des tweets. Jacques Toubon aussi!
QuandMacron fait des tweets

Nous créerons le délit d’outrage sexiste verbalisable immédiatement avec un montant dissuasif.#NeRienLaisserPasser». La rédaction martiale de ce tweet issu du compte d’Emmanuel Macron nous annonce que les harceleurs de rue et les coinceurs d’ascenseur n’ont qu’à bien se tenir. Hélas, une fois de plus la communication désinvolte a pris le pas sur le sérieux que l’on devrait pouvoir attendre d’un Président de la République en exercice sur un sujet comme celui-là. Le débat lancé par le déclenchement de l’affaire Weinstein a généré un impressionnant foutoir, devenu guerre des sexes où règne une grande confusion. Médias et réseaux mélangent tout, faisant de l’homme un prédateur à priori, contre lequel on réclame à grands cris et avec la gourmandise habituelle une répression pénale accrue. Le Président de la République ayant décidé d’intervenir, pour une cause qui le mérite vraiment on pouvait espérer le retour d’un peu de clarté et pourquoi pas de sagesse. Attente déçue, la rédaction du tweet prouve à nouveau que l’on n’enseigne pas le droit à l’ENA, et qu’Emmanuel Macron partage l’inculture juridique de la haute fonction publique dont il est issu.
Essayons de comprendre et d’imaginer les conséquences de cette déclaration flamboyante.
Tout d’abord, le chef de l’État annonce la création d’un « délit ». Dans la hiérarchie des infractions, la plus grave est le crime, justiciable de la cour d’assises, vient ensuite le délit jugé par le tribunal correctionnel, et enfin la contravention relevant de la compétence du tribunal de police. Fort bien, donc, s’il s’agit d’un délit, ce nouvel « outrage sexiste » relèvera d’un passage en correctionnelle ? Ah oui mais non, puisqu’on nous dit qu’il sera verbalisé immédiatement. Ce qui n’est possible que pour les contraventions justiciables d’une amende de composition, comme les infractions les moins graves au code de la route. Où la simple constatation irréfutable par agent assermenté (stationnement gênant, franchissement de ligne jaune, traversée en dehors des clous …) d’une infraction au code de la route permet d’infliger une amende sans qu’il soit besoin de passer devant un juge. Par conséquent déjà, « délit » et « verbalisable immédiatement, avec montant dissuasif », ça ne va pas ensemble et c’est même carrément contradictoire.
« Outrage sexiste » ensuite, qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? D’abord dans le harcèlement, il y a les gestes, ces signes et ces attouchements qu’en général le harceleur s’efforce de faire sans témoin, et surtout pas en présence d’un représentant assermenté des forces de l’ordre. C’est d’ailleurs tout le problème, puisque la preuve de ce comportement est très difficile à rapporter, et que les principes internationalement reconnus du droit pénal interdisent l’inversion de la charge de la preuve. Il est donc indispensable dans ce cas, que le dossier soit soumis au juge du fond qui lui pourra apprécier et arbitrer entre les paroles des uns et des autres. Donc, Monsieur le président, la « verbalisation immédiate » et la perception d’une « amende dissuasive » sans recours à l’intervention du juge, c’est même pas en rêve. « L’outrage sexiste », ce sont aussi des paroles, interpellations, moqueries, insultes qui peuvent rendre insupportable et humiliante la traversée de certains quartiers. Si un agent assermenté est dans les parages (ce qui arrive parfois dans la rue), et s’il a clairement entendu ces expressions blessantes, on peut imaginer de réprimer ce comportement. Le problème en matière d’expression est que la liberté en est le principe, les limitations assorties de sanctions, l’exception. Qui relève constitutionnellement de la loi qui peut en prévoir un nombre limité et justifié. Et la règle impérative veut que ce soit le juge qui apprécie souverainement l’infraction, la réalité des mots prononcés ou écrits, et bien sûr le contexte particulier. Lors d’un de ses spectacles, Guy Bedos avait traité Nadine Morano de « conne », ce qui est littéralement une injure. Celle-ci avait déposé plainte, mais le tribunal correctionnel a relaxé l’amuseur au motif, non pas comme l’ont prétendu les imbéciles que Nadine Morano méritait réellement le qualificatif, mais que cela était acceptable dans le contexte des sketches de Bedos. Donc le policier qui aura l’oreille qui traîne ne pourra faire autre chose d’établir un procès-verbal de ce qu’il a entendu.
Enfin, un petit mot sur ce qui pourrait être outrageant. La loi réprime déjà les injures publiques et nous disposons d’une jurisprudence abondante. En revanche qu’est-ce qu’un « outrage » ? La langue française recèle des trésors d’injures et d’insultes de nature à concurrencer le répertoire du capitaine Haddock. Dont beaucoup ont comme caractéristique le double, voire le triple sens. Et comme à tout cela, il faut ajouter la subjectivité de la personne qui reçoit les paroles en cause, un malentendu est vite arrivé. Faudra-t-il établir une nomenclature que les gardiens de la paix auraient toujours sur eux ? Alors je conseillerais désormais à tous ceux souhaitant dire une gentillesse, d’attendre soigneusement le tête-à-tête, et de vérifier l’absence de micros avant de l’ouvrir. Et de ne surtout pas croire celles qui après avoir acclamé la campagne #balancetonporc, semblant se raviser, viennent vous dire qu’elles adorent les compliments, les fleurs, qu’on leur tienne la porte, et que l’on paye au restaurant. Vouloir dire « Madame vous êtes charmante » à Caroline de Haas, serait le symptôme irréfutable de tendances suicidaires.
Une fois de plus, mauvaise pioche Monsieur le Président, il était inutile d’écrire n’importe quoi, vous ne créerez rien du tout. Et le problème indiscutable qui ne mérite pas qu’un traitement  pénal restera entier. Parce qu’il est aussi surtout affaire de culture et d’éducation. Dans le meilleur des cas, vous proposerez au Parlement d’instaurer une nouvelle limitation impraticable à la liberté d’expression. Il y a malheureusement tout à craindre de l’Assemblée nationale actuellement en exercice, il nous restera à compter sur le Conseil Constitutionnel que l’on espérera moins sensible à la pression du lobby du féminisme victimaire et moins désinvolte que vous avec les principes juridiques.
 

QuandMacron fait des tweets

Jacques Toubon aussi!

Jacques Toubon, pilier docile de la chiraquie à l’intelligence peu convaincante, fut un Garde des Sceaux assez catastrophique, par ailleurs ridiculisé par le Canard enchaîné pour avoir envoyé un hélicoptère dans l’Himalaya récupérer un procureur alpiniste et le ramener à son tribunal. Afin espérait-t-il que ledit procureur étouffe une affaire gênante pour les amis de Toubon. Ce que prudent, et consciencieux le magistrat se garda bien de faire. Il avait depuis disparu de la première page des gazettes et tout le monde s’en portait bien. Patatras, à la disparition de Dominique Baudis, François Hollande, jamais en retard d’une perversité et sachant très bien ce qu’il faisait, le nomma « Défenseur des droits ». Un nouveau Toubon était né, touché par la grâce du gauchisme sociétal, il se mit à embrasser sans barguigner toutes les causes tordues, pour peu qu’elles soient à la mode.

Le tweet publié aujourd’hui est finalement assez terrifiant. Rappelons que l’on a confié la défense de « nos droit » à quelqu’un qui ne les connaît pas et semble s’en moquer, prêt qu’il est à agir pour le renversement de la charge de la preuve en matière pénale, et l’abandon de la présomption d’innocence. Parce que c’est bien ce qu’affirme son texte. L’ambiance commence à devenir vraiment lourde.



Source : http://www.zinfos974.com/decastelnau/QuandMacron-f...

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Forêt de l'Etang-Salé : L'histoire se répète pour les Adekalom

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Forêt de l'Etang-Salé : L'histoire se répète pour les Adekalom
"Depuis des générations nou viv là, nou soign nout zanimo et zordi nou lé menacé d’expulsion", s’inquiète Nicolas Adekalom. Un nom de famille qui résonne dans la mémoire collective réunionnaise, Danyel Waro ayant immortalisé le combat de son oncle Thérésien Adekalom pour garder ses terres dans les années 70.   

L'histoire se répète. Nicolas Adekalom, comme son oncle, mais aussi Sully Lauret se battent aujourd’hui pour poursuivre leur activité traditionnelle d’éleveur de boeuf moka sur leur exploitation de respectivement 5 et 10 hectares, dans la foret sèche de l’Etang-Salé.

Des terres, propriétés du Département gérées jusqu’alors par l’ONF - avec qui les Adekalom étaient parvenus à trouver un terrain d’entente -  sont passées entre les mains de la société GTOI-Icade dans le cadre du projet d ‘extension du parcours et de construction d’un hôtel haut de gamme sur le golf de l’Etang-Salé. Selon les éleveurs, les baux arrivent à échéance et pourtant "personne du département, de l’ONF, ni de la Société réunionnaise de golf de Bourbon ne s’est déplacé pour discuter", déplore Nicolas Adekalom. 


Les deux éleveurs d’un cheptel de 80 bêtes craignent l’expulsion. Sans autorisation, ils se retrouvent hors la loi. Chassés de "leurs terres", c’est tout une partie de l’identité réunionnaise qui serait ainsi perdue. "Nous voulons garder cette communication avec la nature, avec notre héritage, notre passé, nos coutumes". A bien des égards, Nicolas Adekalom et Sully Lauret apparaissent comme "les gardiens de la forêt" dont ils souhaitent préserver les richesses faunistiques et floristiques pour les générations à venir. 

Ce vendredi matin, ils ont reçu le soutien de la député Huguette Bello pour qui l’extension du parcours de golf soulève une question d’éthique, "le sport doit s’adapter à l’environnement et non l’inverse", affirme l’élue. "A l’heure où l’on parle d’écologie, un inventaire de la biodiversité dans la foret sèche de l’Etang-Salé est nécessaire". Quelle sera le taux d’incidence d’un tel complexe, interroge Huguette Bello qui déplore le "mépris des différents acteurs du projet" qui n’ont pas pris la peine d’échanger avec les personnes concernées.

"Des difficultés de communication", reconnait Mario Lechat, président de Société réunionnaise de golf de Bourbon (SRGB) et de la Cirano Tourisme Loisir dont la société GTOI-Icade lui a subdéléguée la gestion du site "le temps que le projet se mette en musique". "Je comprends l'inquiétude des Adekalom mais le projet n'est qu'au stade des études", poursuit-il. Les contacts n'ont pas encore été établis mais " il n'y a pas de volonté à les exclure du projet", assure Mario Lechat. "Il est possible de conserver notre culture et en même temps promouvoir le tourisme par la création d'une structure de qualité". Le début des travaux est prévu pour un à deux ans. 
 
Au moment où nous écrivons ses lignes, le Département n'a pas répondu à nos sollicitations. 

Pourtant les deux éleveurs sont loin de s’opposer au projet. Ils lancent donc un appel au Département afin que leur activité puisse intégrer l'extension du golf, mais aussi à la population réunionnaise en soutien à leur combat.

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St-Paul: "Une gestion de plus en plus calamiteuse"

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St-Paul:
Calamiteuse. C’est selon Emmanuel Séraphin le terme qui convient pour qualifier la situation de la commune de Saint-Paul. Le conseiller municipal d’opposition a donné ce vendredi une conférence de presse pour dresser le bilan à mi-mandat de "la méthode Sinimalé".
 
Si le maire s’est vanté dans la presse (dans les colonnes du Quotidien) d’être un meilleur maire que lors de sa précédente mandature, Emmanuel Séraphin ironise : "Cela n’est pas compliqué dans la mesure où sa première mandature l’a emmené directement en prison". Pour l'élu PLR, si le premier magistrat a réussi à être une nouvelle fois érigé à la tête de a commune, c’est en raison d’un programme particulièrement "démagogique"

Des promesses qui n’ont pas été suivies d’effet, regrette-t-il. Le conseiller municipal fait notamment référence à la gestion du risque requin, qualifiée de "véritable fiasco" avec "des conséquences désastreuses sur la sécurité, l'activité économique de la station balnéaire, la pratique du sport et en termes de gaspillage d'argent public". 
 
Pour ce qui est des finances communales, après avoir rappelé que "la première mesure phare du conseil a été d’augmenter les indemnités des élus" (mesure réitérée récemment), Emmanuel Séraphin reproche "une gestion sans aucune cohérence", avec des  réserves financières qui ont "fondu comme neige au soleil", une augmentation des impôts "malgré les 18 millions de la médiathèque Cimendef" et une "baisse du budget communal de 13%" par rapport à 2013. De quoi mettre en péril les investissements, estime-t-il, avant d'alerter :  "On va droit dans le mur". Le membre de l’opposition rappelle en outre une "masse salariale qui a flambé", passant de 2800 employés en 2013 à 3500 actuellement et dénonce une "politique du nombre", pénalisante et sans plan de titularisation.

"Une politique de privilèges"

Le bilan dressé n'est guère meilleur en matière de logements, où Emmanuel Séraphin déplore "une programmation qui chute" et tâcle : "il n'y a plus d'élu à l'aménagement depuis plus d'un an (date de la démission d'Olivier Saunier, ndlr), cela montre bien que l'aménagement de la commune ne fait pas partie des priorités". Pour ce qui est de l'emploi et développement économique, "rien ne se passe" selon lui, et en ce qui concerne la culture et le sport, c'est une "politique de déconstruction à grande échelle" qui est reprochée. 
 
Alors que Joseph Sinimalé est aussi le président du TCO, Emmanuel Séraphin en profite également pour évoquer "la situation catastrophique des finances de la structure" dont "le budget 2018 a été difficile à boucler".
 
Mais au-delà d'une "gestion de plus en plus calamiteuse", l'ancien adjoint d'Huguette Bello reproche à Joseph Sinimalé de faire passer les intérêts particuliers avant l'intérêt général avec une "politique de privilèges". Il cite des exemples : "Un poteau lumineux a été posté sur un champ de canne juste en face de la maison de la fille du maire, pour éclairer son portail". Une mesure qui pose problème lorsque certains administrés font des demandes de points lumineux et n'obtiennent pas de retour, fait-il remarquer.

Autre privilège pointé du doigt :"une place de parking banalisée pour offrir une meilleure visibilité de la vitrine du commerce d’un élu de la majorité", dans le centre de Saint-Paul. Enfin, dans le même genre, "la location d’un bâtiment de l’office de tourisme par un adjoint et vice-précisent d’intercommunalité".
 
"Pour le reste du mandat, on va rester très vigilants", prévient le conseiller municipal pour qui l'intention de Joseph Sinimalé est en réalité de "prendre une revanche sur la commune et sur la société".  

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