"La Réunion, nout’ culture métiss’, Nout’ fierté !"
Présentation du Festival Liberté Métisse Pour la 8ème année consécutive, le Festival Liberté Métisse s’insère comme le point d’orgue de tous les événements culturels initiés durant l’année par la Région Réunion. Initié par la Région Réunion en 2010, ce festival est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable du calendrier culturel, pour commémorer l’abolition de l’esclavage. Il a pour ambition de porter les valeurs de l’île de La Réunion et des îles Vanille : respect, tolérance, métissage et mieux-vivre ensemble.
Labellisé "îles Vanille", le Festival Liberté Métisse contribue à la reconnaissance d’une culture métisse et d’une diversité culturelle, reflet de l’histoire des migrations, des influences, des échanges et des liens de filiation entre les îles et continents de l’Océan Indien. Cet événement est donc l’occasion de promouvoir l’identité indianocéanique, et de valoriser la culture et le patrimoine des îles Maurice, Réunion, Seychelles, Madagascar, Comores, et Mayotte.
Cette 8e édition du Festival Liberté Métisse poursuit la dimension nouvelle impulsée l’an dernier, à savoir l’ouverture sur le Grand Océan Indien. Ainsi, après la Chine et l’Afrique du Sud en 2016, l’édition 2017 mettra à l’honneur le Mozambique sur la thématique du "masque dans tous ses états". Du 15 au 17 décembre à l’Etang- Salé-les-bains, c’est donc toute la culture Mozambicaine et celle des îles vanille qui seront représentées au travers d’expositions, de spectacles et de concerts …
Le métissage fait partie intégrante de nos valeurs, de nos richesses, de nos atouts pour bâtir ensemble une Réunion forte, fière et ambitieuse.
"Nous sommes ici filles et fils de l’Océan Indien, de France et d’Europe. Nous avons appris depuis trois siècles à vivre les uns avec les autres. Nous puisons notre détermination et notre sensibilité aux racines de l’Afrique, de l’Inde, de la Chine, des autres îles, de la métropole bien sûr.
Nous avons incontestablement franchi ensemble des étapes importantes. Il y a tout lieu d’être fier du chemin parcouru, en particulier depuis la départementalisation et la fin de la période coloniale. Les succès sont réels.
Les cicatrices restent parfois vives aussi. Nous portons toujours en mémoire et dans notre chair pour chacun d’entre nous les épisodes les moins glorieux de notre histoire. Le temps de l’esclavage bien sûr, de l’asservissement de tant de femmes et d’hommes emprisonnés aux chaînes de l’ignominie. Le temps de l’injustice, du rejet de toutes les facettes de notre culture mélangée, où le maloya a longtemps été relégué au rang des musiques, des danses et des chants interdits. C’est de tout cela, du bon comme du mauvais, que nous devons nous inspirer en permanence pour parvenir à ériger ensemble une terre réunionnaise de toutes les couleurs, de toute les tolérances et de toutes les audaces. J’invite chacun à célébrer pleinement notre identité réunionnaise et nos valeurs communes à l’occasion de cette nouvelle édition du Festival Liberté Métisse.
La Réunion, notre culture, notre fierté." Didier Robert - Président de la Région
Vendredi 15 décembre
16h : Pssst
Théâtre des Alberts
Cabaret cirque pour marionnettes
Tout public
30 min
17h30 : Du Bruit dans les tuyaux
Compagnie La Ravine Rousse
Spectacle musical
A partir de 3 ans
35 min
18h15 : Concert des élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional
Samedi 16 décembre
11h : Soro et le Grain de maïs magique
Compagnie La Vie à pied
Marionnettes d’ombres musicales
A partir de 9 mois
30 min
14h30 : La face cachée
Théâtre Bazar
Spectacle de marionnettes
A partir de 3 ans
40 min
17h :Du Bruit dans les tuyaux
Compagnie La Ravine Rousse
Spectacle musical
A partir de 3 ans
35 min
18h00 : Concert des élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional
Dimanche 17 décembre
11h : Ti pas ti pois
Compagnie Alpaca Rose
Petite forme lyrique
0-3 ans
30 min
15h :Pssst
Théâtre des Alberts
Cabaret cirque pour marionnettes
Tout public
30 min
17h : Du Bruit dans les tuyaux
Compagnie La Ravine Rousse
Spectacle musical
A partir de 3 ans
35 min
17h45 : Concert des élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional
Programmation musicale internationale
SPOEK MATHAMBO & BATUK Avec le premier album du projet panafricain Batuk et un nouvel ep à paraître en juin, Spoek Mathambo s’impose pour de bon comme la star de l’electro sud-africaine.
A 30 ans, avec deux albums et quelques collabs (dont l’Africa Express de Damon Albarn), Spoek Mathambo a déjà bouleversé le paysage musical sud-africain et réussi – chose pas si évidente – à faire entendre ailleurs ce que la jeunesse locale, première génération post-apartheid, avait à dire au reste du monde.
“A plusieurs, on est plus forts”
C’est d’ailleurs comme ça qu’est née l’idée de Batuk, qui, au-delà du trio de base, rassemble des musiciens venus d’Ouganda (Giovanni Kiyingi, Annet Nandujja, Nilotica), du Congo (Lebon) et du Mozambique (Grupo Zore, Grupo Makarita).
“Avec ce projet, poursuit-il, j’ai l’impression de créer du lien entre des personnes et des musiques très différentes. L’afro-house est quelque chose qui se répand de plus en plus dans les différentes régions d’Afrique, mais sans que les musiciens soient forcément liés entre eux. Au-delà des nationalités, je voulais montrer les points communs entre nous, et retirer quelque chose de tout ça.”
Manteiga, qui est mozambico-sud-africaine et chante surtout en portugais, appuie l’idée comme une évidence :
"A plusieurs, on est plus forts. Il y a plus à découvrir quand les esprits et les énergies se mettent en commun." Agrégat mutant de musiques traditionnelles, de soul et de techno, le premier album de Batuk est l’habillage sonore d’un monde neuf, débarrassé à la fois des carcans de genres et des horizons de diffusion. L’album s’appelle Música da Terra, c’est-à-dire "musique de la Terre" en portugais. Idée d’universalité ou rapport plus concret au sol, au dance-floor, aux origines aussi : peu importe, c’est le titre-monde d’un disque-monde conduit de bout en bout par la danse et la transe, les répétitions, les boucles, les slogans, les couleurs, un peu comme un mur de street art où chaque couche recouvre et réinvente celle d’en dessous, pour finir en collage insaisissable, abstrait, fascinant.
BATUK, le rythme comme langage universel Un nouveau quatuor électronique déjà bien connu.
Empruntant le nom d’un tambour, le tout nouveau collectif artistique et électronique BATUK arrive avec une intention claire, réussir à unifier des peuples différents derrière un langage, celui du rythme.
Un postulat de départ qui pourrait sembler un peu utopique, ou tout du moins ambitieux, si ce n’est qu’à y regarder de plus près les membres de ce quatuor sud-africain nouvellement formé sont loin d’être des inconnus ! Derrière les tenues traditionnelles, les maquillages claniques, et autres parures villageoises, on retrouve la belle chanteuse, productrice et performeuse Nandi Ndlovu, le jeune prodige de la house des townships que tout le monde s’arrache, Aero Manyelo, l’artiste et directrice de théâtre mozambico-sud-africaine Carla Fonseca, et celui qu’on ne présente plus, le parrain de la musique électronique africaine, Spoek Mathambo.
Et le résultat est à la hauteur de la promesse ; revenus du Mozambique, où ils ont enregistré leur premier album, ils présentent un premier titre, "Daniel", qui aligne près de 6 minutes d’une house exquise, où les vocalises presque tribales de Nandi croisent l’itération lusophone de Carla Fonseca, au rythme régulier et obsédant des beats de Manyelo, et Mathambo :
https://www.youtube.com/watch?v=REGghJLvOtI https://www.youtube.com/watch?v=kdr3G9oEudQ Les amoureux du beat, les fanatiques de la transe, les obsédés de bourdonnements électroniques, les aficionados de la house music made in africa peuvent se réjouir et dès à présent ajouter BATUK à leurs playlists, le groupe s’annonce comme l’un des noms qui fera bouger la scène house de demain. Il ne vous reste plus qu’à fermer les yeux, et à vous laisser porter par le rythme.
Spoek Mathambo En six ans, le gamin grandi à Soweto est ainsi devenu l’un des ultimes apôtres du total mix. En 2011, le fascinant vidéoclip noir et blanc, filmé par le photographe Pieter Hugo himself, de sa reprise de "Control" de Joy Division l’avait révélé au-delà des seuls initiés. Après plusieurs projets au collectif (Fantasma puis Batuk), le voilà de retour au singulier du subjectif avec un nouveau disque manifeste, The Mzansi Beat Code. Enjeu, un état des lieux de ce qu’il nomme l’Apartheid Afterparty. Résultat : un mélange détonant de hip hop, de percussions telluriques et d’infrabasses tribales, une pure musique de club africain du futur.
https://www.youtube.com/watch?v=oRBgUoy390k https://www.youtube.com/watch?v=d1CfJIySqEE NB :
Batuk se produit dans le cadre du Festival Solidays à Paris (juin 2017), du Festival Un singe en été en Mayenne (juin 2017), du Festival Garorock à Marmande (juin 2017), du Festival Démon d’Or au Mont d’Or (juillet 2017), du Festival Couleur Café à Bruxelles (juillet 2017), du Festival Esperanzah en Belgique (août 2017).
Spoek Mathambo se produit dans le cadre des Docks du Sud à Marseille (octobre 2017), à la Laiterie à Strasbourg (novembre 2017), au Forum du Mans (novembre 2017). Il s’est également produit dans le cadre du Festival Banlieues Bleues (mars 2017).
Dolores : Un travail de composition élaboré à partir de bribes de musiques traditionnelles (séga, maloya, bossa, musiques cadiennes, haïtiennes, celtes) qui voyagent dans l’univers du groupe et qui, à son contact, se transforment.
Une démarche de travail qui vient concrétiser l’envie d’une musique rêvée, d’une évolution possible de la musique traditionnelle. Les textes des chansons, écrits en créole réunionnais, posent le décor de l’histoire de Dolores avec une poésie directe et puissante.
site internet :
doloresboyer.com