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NRL : Sciences et Avenir consacre un reportage au "chantier de l'extrême"

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NRL : Sciences et Avenir consacre un reportage au
Le mensuel Sciences et Avenir consacre un reportage, dans son dernier numéro, au "chantier de l'extrême" de la Nouvelle route du littoral. L’article y présente l’objectif du chantier en précisant sur le rôle de la barge Zourite "pièce maitresse d’un chantier spectaculaire". Le magazine souligne ainsi le défi technologique auquel "le céphalopode" est confronté en transportant les différentes pièces des piles "aux dimensions hors normes".

Malgré les "prouesses" techniques réalisées par les ingénieurs, le magazine rappelle que "la NRL est surnommée la route la plus chère du monde". Sciences et Avenir relève le prix d’un kilomètre de route :133 millions d'euros que le magazine compare au prix du kilomètre d’autoroute, "5 à 10 millions". "En cause: les digues et les deux viaducs en mer nécessaires à sa réalisation", explique le journaliste. 

Le magazine donne également la parole à François Payet, porte-parole d’Alternatives transports réunion (ATR) qui remet en cause autant le choix de l’infrastructure que les éventuels "dérapages financiers". 

Le deuxième viaduc devrait être achevé en 2019 pour une mise en service en 2020, "à condition que les cyclones, fréquents entre novembre et avril, ne viennent pas perturber les opérations, et stopper le chantier pendant plusieurs semaines", conclut le magazine.

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Chiens errants : TAK annonce la création d'une louveterie

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Les attaques de chien errant sont devenues un insupportable fléau pour les éleveurs du Sud de l'île, des attaques répétées ont causé la perte de nombreuses bêtes, et la grande colère des éleveurs. André Thien Ah Koon annonce ce jour par communiqué la création d'une louveterie pour réguler la surpopulation de chiens errants.
Chiens errants : TAK annonce la création d'une louveterie
C'est devenu quasi quotidien, les attaques de troupeaux par des chiens errants se multiplient, et causent des pertes dramatiques aux éleveurs qui en sont victimes. Cette nuit encore, un éleveur de La Plaine des Cafres a vu ses bêtes massacrées par des chiens dont il est vraisemblable qu'ils ont pris le goût du sang.

Ci-dessous, le communiqué de la CASUD, signé par André Thien Ah Koon :


Lutte contre les chiens errants : une louveterie sera installée à La Réunion. 
 
Le nouveau carnage commis par une meute de chiens errants la nuit dernière, dans un élevage situé à Piton Hyacinthe, souligne encore une fois la gravité de la crise et la situation dramatique dans laquelle se trouvent les éleveurs.

En ma qualité de Président de la CASUD, j’ai engagé une lutte sans concession contre ce fléau. Il faut empêcher la multiplication des chiens errants pour éviter une crise de l’ampleur de la crise requin. 

Dans ce but, j’ai demandé à l’Etat d’intervenir en renforçant son implication dans les politiques de prévention et de stérilisation que mènent les intercommunalités de La Réunion.

Pour faire face à l’urgence, j’ai aussi sollicité des pouvoirs publics la création d’une louveterie dans notre département. 

J’annonce aujourd’hui aux Réunionnaises et aux Réunionnais que cette parole a été entendue. Par courrier, M. le Préfet m’a informé que ses services travaillent sur la création d’une louveterie dans notre département, qui devrait être opérationnelle au cours du premier semestre 2018.

Le courrier précise que "les personnes compétentes recrutées dans ce cadre seraient entre autre habilitées à effectuer des tirs sur les animaux ne pouvant être capturés". C’est une avancée qu’il faut saluer, dans la protection des élevages et des personnes. Il appartient plus que jamais à l'ensemble des acteurs de se mobiliser et de conjuguer leurs efforts pour venir à bout de ce fléau. 

André Thien Ah Koon
Président de la Communauté d’Agglomération du Sud

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Le ZinfosNews de 12h - Lundi 11 décembre 2017

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Contrôles routiers du week-end Appel à témoins Chute de branches au stade Casabona Procès hors norme pour vaste arnaque à la défisc

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Il fraudait le Pole emploi en faisant de la plongée à Maurice

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Il fraudait le Pole emploi en faisant de la plongée à Maurice
Un ancien cadre d'une société informatique en Loire-Atlantique a floué le Pôle emploi pendant deux ans en percevant près de 134.000 euros d'allocation chômage alors qu'il travaillait à Maurice. Une escroquerie qui lui a valu une condamnation à un an de prison ferme ce jeudi. La peine a été prononcée sans la présence de l'individu, rapporte le Parisien.

Le quinquagénaire, parti vivre dans l'océan indien avec sa femme d'origine malgache, était devenu gérant d'un club de plongée, mais continuait à actualiser son statut sur le site de Pole emploi afin de continuer à percevoir les allocations. C'est d'ailleurs avec cet argent indûment perçu que son club de plongée aurait en partie été monté.

Interrogé sur sa situation par l'établissement public, l'individu fournissait toujours des "excuses plausibles", selon l'organisme. Il avait même gardé un compte en France pour éviter d'éviter les soupçons. 

L'épouse du faux chômeur a aussi été condamnée, à une peine de six mois de prison ferme. Tous deux sont également tenus de rembourser les allocations perçues. 

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Alor ! Moin lé pa Rényoné ?

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Alor ! Moin lé pa Rényoné ?
Ne suis-je pas un Réunionnais ? Pour répondre positivement à cette question, je m’appuie sur une définition donnée par un Réunionnais de souche en la personne de Jean-Claude Fruteau. Dans une interview publiée le 14 mars 2012 dans la presse locale, l’ancien député-maire socialiste de Saint-Benoît avait donné la définition suivante : « Un Réunionnais, c’est quelqu’un qui vit à La Réunion, quel que soit son lieu de naissance »[1]. Mais lorsque j’ai eu l’impudence de me présenter comme Réunionnais sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook, le 3 octobre 2017, il en est résulté quelques réserves et parfois même des critiques, quolibets ou sarcasmes. Manifestement, cette revendication semble poser problème à certaines personnes qui ne l’entendent pas de cette oreille. Imaginez le dialogue suivant entre moi-même et l’un de mes contradicteurs, parmi les plus déterminés, en sachant déjà que vais utiliser tous les arguments possibles pour soutenir ma thèse. 

– D’emblée, j’invoque le critère juridique de la « durée suffisante de résidence » qui est officiellement reconnu en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Je suis en effet arrivé à La Réunion le 10 juillet 1967 et, depuis cette date, je n’ai plus quitté ce charmant pays. Cela fait ainsi plus de 50 ans que je vis à Saint-Denis, une ville où, comme tout un chacun, je paie chaque année – rubis sur l’ongle – les impôts qui alimentent les budgets des collectivités territoriales réunionnaises : région, département, communes. De même, cela fait plus d’un demi-siècle que je participe, en ma qualité de citoyen français résidant à La Réunion, à toutes les élections municipales, départementales et régionales, sans oublier les élections législatives et européennes. Alors, ne suis-je pas un Réunionnais ? 

– La réponse de mon détracteur est négative : « Désolé, M. André ORAISON, cela ne suffit pas ! ». 

– Je ne me décourage pas pour autant car j’ai d’autres cordes à mon arc. Je fais appel à un autre critère qui est peut-être encore plus accrocheur que le précédent : celui de l’intérêt qu’un individu doit porter à La Réunion pour mériter son statut de Réunionnais. Je nourris donc ma plaidoirie en jouant la carte professionnelle. En ma qualité d’enseignant en droit public, de directeur de mémoires et de thèses, j’ai contribué au cours des cinq décennies écoulées – avec mes éminents collègues de l’Université de La Réunion – à former plusieurs milliers d’étudiants qui occupent tous maintenant des postes importants en métropole ou à La Réunion dans l’administration d’État, dans les administrations des collectivités territoriales (régions, départements communes), dans les banques, les compagnies d’assurances et les grandes entreprises nationales comme la SNCF ou EDF. Avec mes collègues, je suis fier d’avoir contribué à former des jeunes Réunionnais qui sont devenus, par la suite, avocats, conseillers juridiques, huissiers, journalistes, magistrats, notaires, professeurs dans des collèges et des lycées et même maîtres de conférences à l’Université de La Réunion ! Alors, ne suis-je pas un Réunionnais ? 

– Cette fois-ci, la négation est acerbe : « On ne vous doit rien à La Réunion, M. André ORAISON. N’avez-vous pas reçu une très belle surrémunération pour faire ce que vous deviez faire ? ». 

– Là, j’encaisse le coup sans broncher : j’ai trop souvent entendu dire que les « Zoreils » sont friands des Outre-mer pour des raisons qui seraient essentiellement financières (primes de vie chère par-ci, primes d’éloignement par là !). Mais je reviens à ma lubie ou tocade en jouant toujours la carte du devoir accompli. En ma qualité de chercheur, j’ai enrichi mes connaissances sur La Réunion, le bassin sud-ouest de l’océan Indien et l’océan Afro-asiatique dans les domaines les plus divers : droit, économie, géographie, histoire, littérature, musique, religion, sociologie. Par le dépouillement d’ouvrages et d’articles dans les archives et les bibliothèques ainsi que par des visites sur le terrain et des rencontres avec une multitude de responsables politiques et syndicaux, il en est résulté plusieurs dizaines de travaux publiés dans des revues scientifiques (françaises ou étrangères).

Depuis l’an 2000, je publie chaque année des études de droit et de science politique concernant directement La Réunion et les États de l’Indianocéanie dans la Revue Juridique de l’Océan Indien (RJOI) qui est éditée par l’Université de La Réunion. Je précise que pour rendre mes travaux accessibles au grand public, je n’ai pas hésité, de surcroît, à faire une cinquantaine de conférences et à publier plus de 250 « Libres opinions » ou « Tribunes libres » dans les quotidiens locaux (Le Journal de l’île, Le Quotidien de La Réunion, Témoignages) et dans des journaux de pays voisins comme Al-watwan aux Comores, Le Mauricien ou La Tribune de Madagascar. Alors, par l’intérêt obsessionnel et permanent que je porte à La Réunion et à son environnement indianocéanique, ne suis-je toujours pas un Réunionnais ?
 
– « Ma réponse est non M. André ORAISON. Je répète que vous avez été grassement payé pour faire des travaux de recherche… plus ou moins scientifiques et plus ou moins utiles à La Réunion ! ».
 
– Je fais semblant de ne pas avoir entendu cette critique assassine et je continue mon plaidoyer. Tout en continuant à jouer la carte professionnelle, je vais progressivement glisser sur un autre registre en invoquant la carte sociale que je considère comme indispensable dans un département qui vit sous perfusion. Depuis que l’administration de l’Université de La Réunion m’a fait comprendre que j’avais atteint un certain âge, « une certaine limite au-delà de laquelle mon ticket n’était plus valable », j’ai dû bon gré mal gré partir à la retraite en 2008.

Mais si j’ai quitté l’Université, j’ai néanmoins conservé toutes mes facultés ! Cela me permet de poursuivre des recherches en droit et en science politique, de continuer à faire des conférences et de rédiger des articles sur La Réunion et les États membres de la Commission de l’océan Indien (COI). Je précise que depuis mon départ à la retraite, je me suis plus encore immergé dans la vie locale réunionnaise en apportant une contribution certes bien modeste mais toujours bénévole aux travaux d’associations à vocation culturelle ou humanitaire comme la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, les Amis de l’Universités ou encore le Comité Solidarité Chagos La Réunion (CSCR) dont je suis membre. Alors, ne suis-je toujours pas un Réunionnais ?
 
– « Vous êtes finalement agaçant et prétentieux comme un grand nombre de vos collègues, M. André ORAISON ! Pour tout vous dire, votre insistance crasse commence à être désobligeante ! »
 
– En désespoir de cause, je fais alors allusion au critère familial. Pour étayer ma requête par des arguments plus personnels, j’ose déballer ma vie privée : j’indique à mon interlocuteur que j’ai été marié à deux reprises à des Réunionnaises et que j’ai un garçon créole né à Saint-Denis en 1985, lors de mon second mariage. Ma dernière compagne qui a deux ravissantes filles créoles est aussi une Réunionnaise qui a vécu à Manapany-les-Bains, la belle cité balnéaire chantée par Luc Donat, « le Roi du Séga » ! Dois-je enfin préciser pour enfoncer le clou que dans mon testament déjà établi, en 2016, chez un notaire réunionnais (un notaire qui fut l’un de mes brillants étudiants) mes seuls héritiers sont mon fils créole et mes deux belles-filles créoles ? Alors ne suis-je pas enfin pas un Réunionnais ?
 
– Mon détracteur semble en avoir marre d’entendre ce qu’il considère comme une antienne rabâchée par une vieille baderne (j’ai à peine 76 ans !). Toutefois, en ricanant, il concède que je mériterais tout au plus un titre de « Réunionnais honoris causa », c’est-à-dire un titre honorifique qui est en fait un titre de Réunionnais au rabais, alors que je prétends à une égalité réelle avec les natifs de  La Réunion.
 
– C’est là que je commence à m’échauffer et finis par poser ce qui est – tout bien pesé – la  question idoine : « Mais qu’est-ce qu’il faut donc faire encore pour être un authentique Réunionnais ? ».
 
– « Eh bien, M. André ORAISON, c’est simple. Mais vous auriez dû me poser cette bonne question dès le début de notre entretien ! La réponse est évidente : il faut tout simplement être né à La Réunion ».
 
– Face à une réplique aussi péremptoire que définitive, mon désaccord est total. Mettez-vous à ma place : je ne suis pas né à La Réunion mais à Tunis (le 4 octobre 1941) ! La réponse qui m’est donnée ne me satisfait pas et appelle aussitôt une autre question qui s’impose à la suite d’une regrettable tendance à l’exclusion susceptible de remettre en cause l’harmonie et la paix sociale qui prévalent dans le département français des Mascareignes. La voici en une phrase que je balance tout de go à la figure de mon contempteur impénitent : qui peut vraiment se targuer d’être Réunionnais dans une île à l’origine totalement désertique, puis peuplée par vagues successives par des populations originaires d’Afrique, d’Asie et d’Europe et, de surcroît, fortement métissées au triple plan biologique, culturel et linguistique ? La belle définition donné par Jean-Claude Fruteau – « Un Réunionnais est quelqu’un qui vit à La Réunion, quel que soit son lieu de naissance » – me paraît être la seule qui puisse résoudre ce problème de sémantique dans le contexte historique spécifique de formation de la société réunionnaise.
 
– En sachant que je vais sérieusement aggraver mon cas, j’ajoute que la définition donnée par Jean-Claude Fruteau me paraît être un excellent slogan pour combattre le recours à ce qu’on appelle la « préférence locale à l’embauche » dans ce « carrefour de civilisations » qu’est le premier département français de l’océan Indien. Les mesures discriminatoires pour la sauvegarde et la promotion de l’emploi local n’ont pas de raison d’être dans la société « arc-en-ciel » de La Réunion, une société multiethnique, multiconfessionnelle et multiculturelle depuis les premiers jours de son peuplement, il y a maintenant plus de 350 ans ! Parce qu’elles sont contraires au principe d’égalité qui est profondément enraciné dans la conscience des Français depuis la Révolution de 1789, ces mesures discriminatoires sont d’ailleurs interdites dans les collectivités territoriales ultramarines régies par l’article 73 de la Constitution : c’est-à-dire en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à Mayotte et à La Réunion. Pour lutter contre le chômage de masse qui est malheureusement bien réel à La Réunion, il y a une flopée d’autres moyens à mettre en œuvre comme le soulignent les excellents rapports élaborés par le préfet Jean-Marc Bédier et le député Patrick Lebreton, respectivement les 30 avril 2012 et 4 décembre 2013, sans oublier les réformes institutionnelles qui s’imposent à La Réunion et que j’ai eu l’occasion d’exposer à plusieurs reprises dans des revues juridiques et la presse locale [2].
– Pour désarçonner mon adversaire, je balance enfin ma carte maîtresse. Je lui avoue fièrement que je viens d’acquérir un soutien de poids pour consolider ma religion. Comme argument suprême, je cite l’opinion d’une figure désormais incontournable de la vie politique locale en la personne de Bernard Grondin qui vient d’être élu chef du Gouvernement de l’État réunionnais, le 5 novembre 2017. Dans une interview accordée à la presse locale, cette haute personnalité – anticolonialiste et indépendantiste – a en effet défini en des termes particulièrement bien frappés ce qu’il faut entendre par Réunionnais :
 
            « Pour moi, en tant qu’indépendantiste, il y a une définition identitaire. Si out papa et out maman lé Réunionnais, ou lé Réunionnais. Si seulement un des deux parents est Réunionnais, ou lé Réunionnais. Si ou lé né en France et out parents lé Réunionnais, ou lé Réunionnais. Maintenant, si tu viens d’ailleurs et que tu habites La Réunion depuis longtemps (ou pas trop longtemps) et que ou vive en Réunionnais, ou lé Réunionnais aussi. Nous lé pas dans l’exclusion ! » [3]
 
– Et bien voilà ce que j’aurais aimé entendre dire au début de notre face-à-face par mon opposant obstiné ! Avec une telle caution officielle, je me sens enfin pleinement Réunionnais. Dès demain, mon cœur va certainement battre la chamade comme le ferait un tsunami car je vais téléphoner au chef du Gouvernement de l’État réunionnais en personne pour lui annoncer ma gratitude pour sa définition libérale du Réunionnais. Certes, je ne franchirai pas le Rubicon : je n’adhérerai pas à « l’Organization popilèr po libèr nout pei » (LPLP), sa petite formation politique qui aura encore – on peut s’en douter – beaucoup à faire pour le triomphe de ses idées. Mais dès à présent, je m’engage à reprendre à mon compte le slogan de Bernard Grondin et de tout citoyen qui entend être respecté à La Réunion, quelle que soit son lieu de naissance : « Mi di zot tout : Nou lé pa plis, nou lé pa mwin, respekt a nou ! ».

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[1] D. CHASSAGNE, « Préférence régionale : et si on finissait par trancher ? Les élus sont favorables… », Le Journal de l’île de La Réunion, mercredi 14 mars 2012, p. 15.
[2] A. ORAISON, « Les limites à la préférence régionale à l’embauche dans les Outre-mer (Analyse critique des dispositions discriminatoires proposées par certains responsables politiques et syndicaux en vue de réduire l’ampleur du chômage à La Réunion) », Revue Juridique de l’Océan Indien (RJOI), 2015, n° 21, p. 99-131.
[3] D. CHASSAGNE, « Dossier. Un jour La Réunion sera indépendante », Le Journal de l’île de La Réunion, dimanche 26 novembre 2017, p. 11. 
 

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Routes départementales et nationales: Edouard Philippe favorable à une limite de 80 km/h

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Routes départementales et nationales: Edouard Philippe favorable à une limite de 80 km/h
Ce lundi matin, lors d'un déplacement à Coubert (Seine-et-Marne) consacré à la sécurité routière, Edouard Philippe s’est déclaré "favorable" à la réduction de la limitation de la vitesse à 80 km/h (au lieu de 90 km/h actuellement) sur les routes nationales et départementales.

"Car je sais que deux tiers des accidents se concentrent sur ces tronçons de routes nationales et départementales bidirectionnelles aujourd'hui limitées à 90 km/h", s'est-il expliqué, précisant que rien n'était encore décidé.

Le chef du gouvernement a par la suite précisé que la décision serait prise au mois de janvier, lors du Comité interministériel de la sécurité routière.

"3 500 morts et plus de 70 000 blessés par an, ce n’est pas une fatalité", a encore déclaré le Premier ministre, alors que neuf personnes meurent chaque jour, en moyenne, sur nos routes. 


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Un homme accusé de viol parce qu'il refuse les avances d'une adolescente

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Un homme accusé de viol parce qu'il refuse les avances d'une adolescente
Les faits se sont passés en mars 2017, dans le nord de la France. Une jeune fille de 16 ans dépose une plainte au commissariat de Beauvais pour viol. 

Elle explique aux policiers qu'elle a été enlevée par un homme dans un 4X4 et qu'il l'a violée dans une forêt. 

Au cours du dépôt de plainte, elle met les enquêteurs sur la piste d'un individu de 36 ans à qui appartient le 4X4.  

L'homme est interpellé à son domicile au petit matin par le RAID. Après avoir défoncé sa porte d'entrée, les forces de l'ordre le tirent de son lit sans ménagement. 

Placé en garde à vue, le père de famille nie les faits et explique que c'est l'adolescente qui le harcelait afin d'obtenir de lui des faveurs sexuelles.  

Pour preuve, il sort son portable et montre aux enquêteurs les messages que la jeune fille lui a envoyés.   

Forts des nouveaux éléments, les policiers comprennent que la jeune fille éconduite a tout inventé afin de se venger. 

Elle a été condamnée par le tribunal de Beauvais à une mesure de protection judiciaire et à une indemnisation des préjudices.  

Fait rarissime, le commissariat s’est porté partie civile et a obtenu l’euro symbolique qu’il demandait. 

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Un avion forcé d'atterrir à cause d'une passagère qui réclamait du champagne

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Un avion forcé d'atterrir à cause d'une passagère qui réclamait du champagne
Une passagère mécontente a forcé un avion à faire une escale imprévue.

Les faits se sont déroulés ce samedi, sur un vol Moscou-Zurich. Alors que le champagne qu'elle avait réclamé n'arrivait pas, une Suisse d'une quarantaine d'année est sortie de ses gonds, en plein vol.

L'appareil a dû atterrir à Stuttgart, face à l'attitude agressive de la passagère envers le personnel. Celle-ci a été reçue par la police et s'est vu délivrer une amende de 5.000 euros.

Si elle a tenté de remonter dans l'avion, l'accès lui est resté interdit, et c'est sans elle que l'engin a redécollé vers la Suisse.

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Violences faites aux femmes: Robert Ménard choque avec une campagne jugée "ignoble"

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Violences faites aux femmes: Robert Ménard choque avec une campagne jugée
Pour réclamer l'arrivée du TGV dans sa Ville, le maire de Béziers, Robert Ménard, a lancé une campagne d'affichage dont il s'est vanté sur les réseaux sociaux.

Parmi les images, une en particulier à suscité vif émoi. Il s'agit de celle mettant en scène une jeune femme ligotée sur des rails, un train à vapeur s'approchant d'elle, avec l'inscription suivante : "Avec le TGV, elle aurait moins souffert !"

Une affiche qui fait référence selon Laurence Rossignol a un récent faits-divers. "Elle s'appelait Emilie, elle avait 34 ans et 4 enfants. En juin 2017, son mari l'a assassinée en l'attachant sur les rails du TGV. L'ignoble Robert Ménard la tue une 2ème fois", réagit l'ancienne ministre de la Famille et des Droits des Femmes sur Twitter, demandant le retrait immédiat de l'affiche et des poursuites. 

Marlène Shiappa s'est elle aussi scandalisée, évoquant une campagne "une fois de plus odieuse, de surcroît venant d'un élu de la République". La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes indique avoir saisi le Préfet "afin que tous les recours possibles soient étudiés et activés".


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Ville du Tampon

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Ville du Tampon
C’est avec un grand soulagement que nous nous  apprêtons à quitter la ville du TAMPON.

Déjà c’est une ville qui ne nous avait pas beaucoup attirés par son caractère résidentiel, qui paraissait froide et pas très vivante quand on compare à St PIERRE ou St JOSEPH.

Malheureusement, trouver aujourd’hui une location est devenu aussi compliqué qu’à PARIS.

Finalement on s’y installe et là stupeur, en dehors du centre ville qui est très bien organisé, propre, attrayant, c’est une ville avec des écarts sinistrés.

Aucune vie sociale possible si on n’a pas de voiture, un service de transports en commun qui relève d’un autre temps, pas de bazardier  pas de dépôt de pain ni d’épicerie, des rues en pentes raides, pas d’arrêts bus dignes de ce nom, pas d’accès possible à l’Université, piscine fermée le midi et toutes les manifestations le dimanche alors qu’il n’y a pas de transports en commun. Le soir n’en parlons pas.

Un service à la demande où la responsable n’est jamais joignable, ou des réponses qui ne parviennent pas ou des réservations qui ne correspondent pas à la demande.

Pas de paiement des cartes possible même en gare routière.

Et pourtant la population est souriante, les gens polis, même les jeunes. Dans les bureaux les accueils sont aimables et efficaces dans l’ensemble. Mais la vie sociale au quotidien devient vite insupportable.

Monsieur le Maire, c’est peut être votre dernier mandat, finissez le avec panache, rendez la vie de vos électeurs plus digne.

Nous avions lu quelques articles à ce sujet dans les journaux locaux mais nous étions loin d’imaginer la réalité.

Espérons que 2018 sera l’occasion d’améliorer tout ça et bonne chance à tous les TAMPONNAIS(ES)
                                          

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Noël

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Noël
Ce matin un ccas appelle pour demander des dons de cadeaux de Noël pour les plus démunis.

Mais quel sens a la fête de Noël aujourd’hui ?

Au plus loin que je me souvienne, Noël c’était une orange  dans un film de Bourvil et la petite marchande d’allumettes, morte de froid et de faim, des étoiles plein les yeux quand même, mais morte dans l’indifférence générale, comme nos SDF aujourd’hui.
Mais j’ai aussi le souvenir de yeux brillants quand en cours d’année, on arrivait à faire plaisir à chacun par un petit geste, un fruit, un plat…..

Et pour le cadeau, il fallait être sage pour que le grand père débonnaire à la barbe blanche se souvienne de vous le 24. Sauf qu’il ne s’est jamais souvenu et c’est tant mieux. On a appris à jouer aux kanet, marelle, voiture de karting que même Hamilton nous envierait.
Aujourd’hui on regarde dans un catalogue, il y a le cadeau des parents, des grands parents, des taties, des écoles, des entreprises etc….

Loin de moi l’idée de critiquer qui que ce soit, chacun fait ce qu’il veut, comme pour les marques etc mais j’ai énormément de mal à participer à ces repas, parce que mes revenus ne me l’ont jamais permis, malgré 42 ans de travail, mais aussi la petite marchande d’allumettes qui ne me quitte jamais dans ces cas-là.

Je préfère de loin, cet instant magique partagé avec toute une population sur le front de mer  de St Pierre avec des choses simples, la bande de joyeux lurons de Danse en ligne du Tampon. Ça c’est de la fête !

Je souhaite quand même à tous une fin d’année plus sereine, plus juste et beaucoup de paix intérieure.

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Avec une nouvelle vidéo choc, L214 demande l'interdiction de tout élevage de poules en batterie

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Avec une nouvelle vidéo choc, L214 demande l'interdiction de tout élevage de poules en batterie
L'interdiction de tout élevage de poules pondeuses en batterie d'ici 2025. C'est ce que demande l'association L214 dans un communiqué. Une demande appuyée par une nouvelle vidéo choc, dans laquelle l'animateur Stéphane Bern tire la sonnette d'alarme, rappelant que "les animaux sont des êtres sensibles", avant de laisser places à des images tournées il y a quelques jours dans un élevage industriel dans les Côtes-d'Armor.

Poules entassées, déplumées, becs coupés, cadavres en décomposition... "C'est une intolérable souffrance animale vécue par plus 30 millions de poules pondeuses par an", regrette l'animateur, soulignant toutefois que de nombreux groupes de la grande distribution se sont engagés à abandonner les oeufs de batterie dans les années à venir.

"En bout de chaîne, la responsabilité se trouve du côté du consommateurs", rappelle-t-il. Alors que "90% des français sont favorables à une interdiction de l'élevage en cage", Stéphane Bern invite à signer la pétition sur le site Stopcage.com pour l'inscrire dans la loi et ainsi "ranger ces pratiques au musée des horreurs". 

L'association a par ailleurs fait savoir qu'elle entendait déposer une plainte pour mauvais traitements mais aussi introduire un recours en responsabilité contre l'Etat "pour faute du fait de son inaction et de sa tolérance aux manquements" dont le propriétaire de l'élevage s'est rendu coupable.


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Manhattan : Une explosion d'origine inconnue à proximité de Time Square

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Manhattan : Une explosion d'origine inconnue à proximité de Time Square
Sur son compte Twitter, la police de New-York a déclaré qu'une explosion avait retenti à Manhattan dans un terminal de bus au croisement de la 42 ème rue et de la 8 ème avenue, proche de Time Square. L'origine de l'explosion est pour l'heure inconnue. ABC évoque une potentielle bombe artisanale.

Un homme aurait été arrêté. 

 

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La SIDR ne sera bientôt plus la SIDR...

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La SIDR ne sera bientôt plus la SIDR...
Le groupe SNI a racheté cette année à l'Etat 34% des parts de la SIDR, avec une option d'achat levable en 2022 qui devrait lui permettre de monter à cette date à 53% du capital.

Une belle opération puisqu'elle aura déboursé pour cela 43 millions d'euros, alors que le rapport établi par le cabinet spécialisé d'expertise comptable Syndex, à la demande des instances représentatives du personnel avait estimé la SIDR à 2 milliards d'euros...

Maintenant que cette société métropolitaine a pris le contrôle de la SIDR, les grandes manoeuvres peuvent commencer. Dans plusieurs directions.

Passer des logements sociaux aux logements intermédiaires

Contrairement à tout ce qui a été avancé par la SNI pour arriver à ses fins, cette SEM oeuvrant historiquement à la Réunion dans le domaine du logement social va abandonner ce qui était son coeur de métier.

La SIDR est en passe de changer de modèle. Elle n'achète plus depuis un certain temps de nouveaux terrains. Les services "construction" et "aménagement" ont vocation à disparaitre dans les deux ans à venir... La SIDR va acheter des projets clés en main en VEFA (vente en l'état futur d'achèvement) à des promoteurs privés.

D'où une évolution du social vers le logement intermédiaire, en orientant la société vers les PLS (prêts locatifs sociaux). Grâce à eux, la SIDR pourra donner l'illusion de rester dans le social, ce qui ne sera plus vraiment le cas, mais surtout pourra faire des plus values exceptionnelles

Les PLS? Il s'agit d'un montage social sans financement de l'état avec à la clé une exonération de taxe foncière et une TVA à taux réduit. En général les PLS sont revendus après 15 ans.

Avantage : Les PLS sont comptabilisés dans le décompte des 25% obligatoires de logements sociaux par commune, mais le niveau des loyers est bien supérieur à ceux des autres produits sociaux : 7 à 8 euro par m2.

Ca tombe bien, les PLS sont le coeur de métier de la SNI. Sauf qu'on est presque au niveau des logements privés. Le financement se fait par des prêts de la Caisse des Dépôts et Consignations à taux préférentiel. Ca tombe bien : La SNI est une filiale de la Caisse des Dépôts...

La SIDR veut racheter d'autres SEM spécialisées dans le logement

Autre conséquence : Il se murmure dans les couloirs de la direction de la SIDR que, pour mener à bien ce changement d'orientation politique, la société envisagerait de racheter plusieurs SEM réunionnaises, dont les PLS sont la spécialité.

Ne le répétez pas car c'est encore un secret, mais la SIDR aurait jeté son dévolu sur plusieurs sociétés. Les noms les plus fréquemment cités en interne sont la Sodegis, la Semader et la Semac. Malgré les dénégations officielles de la direction de la SIDR que nous avons interrogée sur le sujet.

L'annonce de cette nouvelle, si elle se confirme, devrait faire pas mal de bruit. Pas sûr que les élus, qui siègent dans les conseils d'administration de ces trois SEM, voient cela d'un bon oeil... Daniel Gonthier, le maire de Bras Panon qui siège au conseil d'administration de la SIDR, aurait poussé un coup de gueule sur le sujet récemment.

L'objectif? Se débarrasser des salariés de plus de 58 ans et des cadres récalcitrants

En interne aussi, les rouages grincent... Preuve en est de la grève déclenchée aujourd'hui et demain, et qui rencontre un franc succès.

L'objectif fixé par la SNI à Bernard Fontaine, le directeur de la SIDR, est simple : Il doit rendre la mariée propre avant la prise de contrôle officielle de la SNI... A charge pour lui de régler les vieux dossiers, de vendre tout ce qu'il y a à vendre en cassant les prix, de clôturer les opérations d'aménagement.

Dans le même temps, il passe un maximum de provisions.

Cet ancien énarque a vite fait de choisir entre la loyauté qu'il doit à ses salariés et la paye confortable qu'il touche en fin de mois. Il s'est plié servilement aux exigences de la SNI. Son boulot : expliquer aux syndicats et aux salariés que les affaires vont mal, que la SIDR perd de l'argent et qu'il faut donc faire des économies.

Comment? Là aussi en violation totale des promesses faites, en se débarrassant du maximum de personnel.

Comme licencier coûte cher, et que ce serait un peu trop visible, consignes ont été données à Bernard Fontaine de mettre une pression terrible sur certains personnels bien ciblés : les plus de 58 ans qui représentent une cinquantaine de personnes...

Mot d'ordre passé aux directeurs : contrôler, sanctionner, mettre la pression...

Le but? Les amener à démissionner ou à accepter un départ transactionnel.

Egalement dans le viseur un certain nombre de cadres récalcitrants qui sont actuellement en procès contre la SIDR pour le paiement de leurs primes. Trois ont déjà été licenciés.

Faire remonter le cash vers Paris

Cette nouvelle stratégie va générer pas mal de bénéfices du fait que la SIDR est exonérée d'impôts sur les sociétés en raison de sa vocation sociale. Mais comment va faire la SNI pour rentabiliser son investissement et récupérer les bénéfices?

Très simple : en interposant entre la SNI et la SIDR des GIE (groupements d'intérêt économique) qui vont gérer certains pôles (DRH, marketing, etc...). Ce sont ces GIE, contrôlés par la SNI, qui vont facturer -cher- leurs prestations à la SIDR et permettre ainsi de faire remonter le cash vers Paris. La SNI va les imposer à la SIDR nouvelle formule et le tour sera joué...

Et voilà comment une société qui oeuvrait jusqu'à maintenant dans le social en faveur des Réunionnais, va devenir une société destinée à produire des bénéfices au profit d'une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, une structure étatique qui se comporte comme la pire des sociétés capitalistes...

Certains Réunionnais paieront leurs loyers plus cher? Pas leur problème...

D'autres ne pourront même plus accéder à un logement social, les loyers étant trop chers pour eux? Pas leur problème...

De nombreux salariés vont se retrouver sans emploi? Pas leur problème...

Reste maintenant à savoir ce que va faire le Département qui détient toujours 47% du capital. Alain Armand, qui représentait le conseil général au sein du conseil d'administration, avait envisagé une cession, avant de démissionner de son poste de président. On verra bien ce que décidera le futur président élu le 18 décembre prochain.

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Une pétition demande la fin des sacrifices d'animaux lors des cérémonies tamoules

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Une pétition demande la fin des sacrifices d'animaux lors des cérémonies tamoules
Une pétition adressée au préfet de La Réunion a été lancée ce vendredi contre les sacrifices d’animaux lors des cérémonies religieuses tamoules."Nous vous demandons instamment de faire cesser les pratiques sacrificielles sans nom contre notamment de pauvres cabris et coqs" écrit son auteur, dénommé "cuisine végétale".

"D'autant que, nous vous le rappelons ces inqualifiables actes de cruauté gratuite sont normalement totalement illégaux, théoriquement et concrètement passibles même de 2 ans de prison et 30 000 € d'amendes, tout ça n'est après tout dans cette affaire que justice ! Doublement donc à vous M. le Préfet de l’île de faire respecter cette juste loi sur votre territoire de gestion", peut-on encore lire dans le texte qui évoque des "agissements superstitieux si profondément barbares".

Sur les réseaux sociaux, la pétition fait polémique, de nombreux internautes invoquant la "tradition". À l'heure où nous écrivons ces lignes, plus de 44.000 signatures ont été récoltées. 

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Rachat des parts de l'Etat par la SNI : Grève illimitée à la SIDR

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Rachat des parts de l'Etat par la SNI : Grève illimitée à la SIDR
Ils protestent contre le rachat des parts de l'Etat par la SNI (Société nationale immobilière). Les salariés de la SIDR ont érigé un piquet de grève ce lundi, au siège social de la Société immobilière du département de La Réunion. CGTR-CFDT-FO dénoncent l'absence de communication de la direction quant à ce rachat de 34% des parts de l'Etat.

Si le piquet de grève a été levé en fin d'après-midi, les grévistes restent mobilisés. Ils ont pu notamment rencontrer Ericka Bareigts. L'assemblée générale de la SIDR étant prévue demain, les grévistes indiquent une nouvelle journée de mobilisation ce mardi. 

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Le ZinfosNews de 18h - Lundi 11 décembre 2017

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La mise au point de Nassimah Dindar Bientôt une louveterie à la Réunion Un radar pédagogique à Saint Benoit Suite du procès hors normes La NRL dans le magazine Sciences et Avenir

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Ste-Marie: Grève au Collège Adrien Cerneau ce jeudi

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Ste-Marie: Grève au Collège Adrien Cerneau ce jeudi

Un préavis de grève a été déposé pour le jeudi 14 décembre au Collège Adrien Cerneau de Sainte-Marie. A l’appel de plusieurs organisations syndicales (Cgtr educ’Action, Snalc, Cfdt), l’ensemble des personnels de l’établissement, toutes filières confondues, est invité à cette action destinée à "mettre un terme à un management brutal,  sans concertation, qui génère de la souffrance au travail et un fonctionnement perturbé du collège"

Le rassemblement se tiendra devant les grilles du collège à partir de 7h30, et une délégation se rendra par la suite au rectorat.

"La communauté éducative au collège Adrien Cerneau est à bout et rien ne va plus", déplore la CGTR, pointant "la responsabilité directe du chef d’établissement"  qui "se réfugie dans un déni total". 

"Fait important, la mobilisation des personnels est soutenue par plusieurs associations de parents d’élèves inquiètes à juste titre des impacts de cette situation délétère sur la scolarité et les conditions d’études des élève", précise encore le syndicat. 


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Ratenon: "Le rachat de la SIDR par la SNI est un coup d'État"

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Alors que les salariés de la SIDR sont entrés en grève ce lundi, Jean-Hugues Ratenon réagit au rachat du bailleur social par la SNI. Voici le communiqué du député, qui estime qu'il s'agit d'"un coup d'Etat" :
Ratenon:

Depuis ce lundi, les salariés du bailleur historique de la Réunion sont entrés en grève pour exprimer leurs inquiétudes quand à leur avenir et à celui de leur société. Pas seulement eux, mais aussi des milliers de locataires

Et il y a de quoi être inquiet.

Le rachat des parts de l'État par la société nationale immobilière se fait dans la plus grande opacité.

Des informations comme la réduction des effectifs, (confirmé aujourd'hui par le directeur de la SIDR: 30 suppressions de poste par an)des mutualisations de service, sur des facturations de service faites depuis la métropole,.... circulent et se vérifient jour après jour. La SIDR ne renouvellerait plus les contrats avec les artisans pour la réalisation de travaux dans les logements, mais aussi pour l'entretien, le gardiennage, la sécurité. L'ordre devant venir de Paris. Ce sont les entreprises réunionnaises qui vont trinquer.

On est en droit de s'interroger sur le silence de notre classe politique. Comment peuvent ils accepter de brader un des piliers du lien social à la Réunion?

Il est question là de la disparition de l'identité de la SIDR;

Cette affaire ne mériterait elle pas une assemblée extraordinaire de toutes les instances de la Réunion?

Faut il rappeler que beaucoup de Réunionnais s'identifient à la SIDR;  Que 80% des locataires sont pauvres?

La politique de gros bénéfices, de logements inadaptés à notre climat, la vétusté grandissante du parc de logements, la volonté de transformer la SIDR comme simple agence de la SNI est inacceptable.

Il se dit par ailleurs que pour réduire les coûts du personnel, les départs à la retraites ne seraient plus remplacés, on pousserait certains employés à partir à la retraite même s'ils n'ont pas le nombre d'annuités; et le pire c'est qu'il serait mis en place une politique de mobilité...

Pas une mobilité locale, mais nationale.

Va t-on une nouvelle fois faire une « déportation » de Réunionnais dans des agences en métropole?

Enfin, quand au prix de cession: selon mes informations, l'État et la SNI se seraient mis d'accord sur un prix de vente de la SIDR de 47 millions d'euros alors qu'elle serait estimée à 2 milliards d'euros comprenant le capital social, le foncier et les logements.

Un pacte d'actionnaires aurait été conclu avec l'État. Il confère à la SNI, encore minoritaire pour l'instant dans le capital social, des droits de votes pour les questions de gestion.

Un cadre d'objectif aurait été aussi conclu : l'État aurait fixé comme objectifs  à la SNI : une rationalisation des coûts, la constitution d'un socle commun de gestion, le développement de la mutualisation et de favoriser la mise en réseau des sociétés immobilières des DOM.

Un cadre taillé sur mesure pour la SNI.

Les statuts conventionnels et les accords collectifs sont fortement menacés.

La représentation syndicale locale risque de disparaître au profit des organisations syndicales au niveau du Groupe en métropole.

Et depuis la loi travail de Macron, un accord de Groupe peut se substituer à un accord d'entreprise.

C'est Paris qui va tout décider.

Devant la gravité de ce dossier, je demande audience au Président du Directoire du groupe SNI à Paris,
je salue l'initiative des syndicats, je soutiens les salariés dans leur juste combat; j'appelle à l'amplification de cette grève à la SIDR, dont je condamne les propos méprisant de son directeur qui qualifie les inquiétudes des grévistes, de «plaisanterie de garçons de bars »!!! Moi je pense plutôt que ce sont les gros zozos qui vont trinquer dans les grands salons parisiens sur le dos des Réunionnais.

Je souhaite que tous les élus de la Réunion soient solidaires de ce combat.

Jean Hugues RATENON
Député de la Réunion


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Escroquerie d'ampleur: 34 prévenus et 92 victimes devant la justice cette semaine

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Escroquerie d'ampleur: 34 prévenus et 92 victimes devant la justice cette semaine
"Une vraie bouse juridique"… C’est en ces termes que l’un des avocats de la défense, Me Mathieu Girard, a caractérisé ce procès d’escroquerie à 34 prévenus, plus de 90 victimes et 60 millions d’euros de préjudice. Ce premier jour de procès aurait pu ne pas se tenir, 12 ans après les faits et quatre renvois plus tard. En effet, les différentes instances n’ont pas pu se mettre d’accord et selon la défense, la juridiction du tribunal correctionnel n’a pas été valablement saisie.
 
Mais la procureure et ensuite le président du tribunal ont estimé que le procès pouvait se tenir "en joignant au fond les incidents", à savoir traiter de cette question procédurale tout en jugeant les prévenus. Le procès devrait donc se tenir sur une semaine, à commencer par un récapitulatif des faits, loin d’être simples, ce lundi.
 
Des millions d’euros volés à des investisseurs métropolitains
 
Tout commence avec la loi Girardin du 21 juillet 2003. Pour rappel, elle permet la défiscalisation pour tout particulier souhaitant investir auprès d’entreprises d’outre-mer. Pour les inciter, une réduction de 50% du montant investi de leurs impôts. En plus de la déduction d’impôts, ils avaient droit à la TVA non perçue, soit 8,5% rétrocédée par le fisc.
 
Le but : un coup de pousse pour le développement économique des doms, notamment La Réunion. Il était donc possible pour les entreprises réunionnaises d’acquérir du matériel commercial neuf auprès de fournisseurs réunionnais en le louant sur cinq ans, avant d’en devenir le propriétaire. La part pour les exploitants était de 70% et 30% pour les investisseurs particuliers, société en nom collectif (SNC) ou en participation (SEP).
 
Le possible instigateur de l’affaire décédé
 
Et ça là que Philippe Savoye serait intervenu. Ce conseiller en placement financier aurait eu la brillante idée de trouver des investisseurs, de les mettre en relation avec des entreprises et fournisseurs réunionnais, à travers ses sociétés RCI et SGI, et de dire à ces derniers de sur facturer du matériel ou même d’enregistrer du matériel fictif, afin de pouvoir encaisser les 30% d’investissements.
 
Les capitaux n’excédaient pas 300.000 euros pour éviter l’obligation d’agrément et l’attention des services fiscaux qui vient avec. Et voilà que des investisseurs métropolitains transféraient leur argent dans le vide, au profit d’une trentaine de prévenus, aujourd’hui devant le tribunal correctionnel. Parmi eux, Alain Fontaine aurait été le contact réunionnais qui séduisait les entreprises et les fournisseurs, secondé par Fabrice Scano, représentant de fournisseurs mauriciens.
 
Si les investisseurs veulent aujourd’hui récupérer plus de 11 millions d’euros, ce n’est pas la seule somme perdue. Car les services fiscaux sont venus chercher la TVA qu’ils avaient gentiment donnée tout en livrant de jolies amendes. Si les services fiscaux sont aujourd’hui partie civile, ils n’ont aucune indemnisation à réclamer ; s’étant déjà servis.
 
Selon Me Philippe Cosich, avocat des victimes mais également de la famille Savoye, "il y a beaucoup de contradictions qu’il convient de mettre en lumière". En effet, Me Philippe Savoye s’était constitué partie civile, se disant victime des escroqueries d’Alain Fontaine. Mais il est vu comme l’instigateur de cette affaire par le fisc et le parquet. Pourtant le juge d’instruction avait décidé le contraire. Au final, il est mis en examen en novembre 2016… Mais trop tard, l’homme de 83 ans est décédé. C’est son fils qui le représente, désormais. Coupable ? Victime ? Sera-t-il poursuivi pour faux et usage de faux au lieu d’escroquerie ?
 
Le tribunal correctionnel le décidera, si enfin, après près de 15 ans, l’affaire est jugée.

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