Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 96802 articles
Browse latest View live

(Pierrot Dupuy) Jean-Paul Virapoullé : A force de vouloir tout avoir, il risque de tout perdre...

$
0
0
(Pierrot Dupuy) Jean-Paul Virapoullé : A force de vouloir tout avoir, il risque de tout perdre...
Ses médecins auraient dû prévenir Jean-Paul Virapoullé qu'en faisant le grand écart, il s'exposait à de graves risques de déchirure musculaire, vu son âge avancé !

Après avoir garanti à de multiples reprises à Didier Robert qu'il allait faire voter son fils Jean-Marie et sa binôme Viviane Payet Ben Hamida en faveur de Jean-Claude Lacouture, il n'a pas hésité à trahir sa parole en apportant ses deux voix à Cyrille Melchior.

Dimanche soir, veille du scrutin, tous les soutiens de Jean-Claude Lacouture s'étaient réunis une ultime fois à l'Etang-Salé. Viviane Payet Ben Hamida avait appelé pour s'excuser de ne pas pouvoir être présente, mais elle avait garanti qu'on pouvait toujours compter sur elle!

Un spécialiste "es trahisons"

Cette trahison n'est pas une surprise pour quiconque suit l'actualité politique à la Réunion depuis un certain nombre d'années.

Jean-Paul Virapoullé a toujours fonctionné comme ça et il n'est pas un homme politique de Droite ou du Centre qui n'ait son anecdote à raconter sur un ou plusieurs coups fourrés dont il aurait été victime de la part du maire de Saint-André.

Comme l'écrit un lecteur de Zinfos ce matin dans un commentaire, la seule chose qui compte pour Jean-Paul Virapoullé, ce sont ses intérêts du moment et ceux de sa famille. Et tant pis si pour y arriver, il doive concocter des accords avec ceux qui étaient hier ses ennemis et dont il disait pis-que-pendre quelques jours plus tôt.

Il a toujours fonctionné ainsi, et c'est sans doute la principale explication à l'amour qu'il porte à Nassimah Dindar. Qui se ressemble s'assemble...

La génération des "bébés Vira"

L'homme est brillant. Les qualités ne lui manquaient pas: Hyper intelligent, gros travailleur, parfait connaisseur de ses dossiers même les plus pointus, sans doute l'un des meilleurs orateurs de meetings avant que la maladie ne l'affaiblisse.

JPV va pourtant finir sa carrière politique à 73 ans seul, entouré de ses seuls fils.

Jean-Paul Virapoullé avait pourtant eu l'intelligence et la vision de créer La Relève dans les années 2000, avec pour objectif de promouvoir des jeunes dans toutes les communes de l'ile.

C'est ainsi qu'ont débuté en politique Cyrille Hamilcaro, Jean-Jacques Morel... et Cyrille Melchior, pour ne citer qu'eux.

Il leur a tout appris et c'étaient "les bébés Vira".

Ils ont tous poursuivi, plus ou moins brillamment, leurs carrières politiques. Pourtant, aujourd'hui, ils ont tous pris leurs distances avec le maire de Saint-André. Pourquoi? Parce qu'ils ont tous été victimes, un jour ou l'autre, des trahisons de leur mentor...

L'obsession de caser Jean-Marie à la tête de la mairie

Certains expliquent le coup fourré de lundi au Département par l'obsession de Jean-Paul Virapoullé de "caser" Jean-Marie à la tête de la mairie avant de disparaitre.

Jean-Marie, ce n'est pas une offense de le dire, est loin d'avoir le charisme de son père. Jean-Paul en est probablement conscient. Mais le désir de sécuriser la suite de la carrière politique de son fils est plus fort que tout.

Sans doute a-t-il fait le calcul qu'il valait mieux que Jean-Marie se mette sur orbite personnellement avec ce poste de 1er vice-président au Département, plutôt que lui même soit promu 1er vice-président de la Région.

A moins que dans son esprit tortueux, il n'ait pensé pouvoir continuer à emberlificoter tout le monde et continuer à jouer sur les deux tableaux.

Sans doute a-t-il pensé que Didier Robert n'aurait pas les c... de s'en prendre à lui

Il a sans doute fait une de ses plus grosses erreurs d'appréciation de sa vie politique en sous-estimant la capacité de réaction de Didier Robert, en pensant que le président de la Région n'oserait pas s'en prendre à lui...

L'autre erreur consiste à penser qu'il vaut mieux un poste de vice-président au Département qu'à la Région.

Le conseil départemental est exsangue financièrement. Le RSA coûte 600 millions d'euros tous les ans, sans compensation ou presque de l'Etat.

Alors que la Pyramide inversée a des finances saines, saluées par la Chambre régionale des comptes et les différentes banques qui continuent à lui prêter tout ce dont elle a besoin. Mais surtout, la Région a récupéré les fonds européens, dont le FEDER, avec des budgets à la clé en matière d'investissement qui se montent à près de 2 milliards d'euros par an. Sans compter les nouvelles aides qui sont dans les tuyaux et que JPV ne pouvait ignorer puisque c'est lui qui menait les discussions avec Bruxelles.

Dans ce contexte, aucun projet n'a de chance d'aboutir à la Réunion sans l'aide de la Région.

Finie l'ambition de devenir président-bis de la Région

Didier Robert connaissait bien évidemment le passé sulfureux du maire de Saint-André quand il l'a nommé vice-président de la Région. Mais il pensait sans doute que l'homme s'était assagi avec l'âge. Mais surtout, il avait préféré ne voir que l'intelligence de l'homme et sa capacité à maîtriser les dossiers.

Tout s'est très bien passé pendant plusieurs années mais, lundi, les mauvaises habitudes ont repris le dessus...

Que diable lui est-il passé par la tête?

Jean-Paul Virapoullé avait tout à gagner à rester fidèle à Didier Robert.

Le départ de Jean-Louis Lagourgue au Sénat libérait la place de 1er vice-président qui lui était promise. Or ce poste, du fait des fréquents déplacements de Didier Robert, aurait fait de lui un véritable président bis.

Le port prend l'eau

Par ailleurs, Jean-Paul Virapoullé nourrissait de grands projets pour Saint-André : la création d’un pôle industriel à Bois-Rouge bâti autour d’un port "complémentaire" à celui du Port Est, dédié au ravitaillement des navires en GNL (gaz naturel liquide), au vrac liquide et solide ou encore à l’importation de véhicules. Sans parler du projet d'aller capter de l'eau hyper pure à de très grandes profondeurs en mer au large de Saint-André et de la revendre comme produit de luxe à des amateurs aisés, sur le modèle de ce que fait Hawaï.

Il avait également en projet une refonte complète du parc du Colosse autour de trois piliers: la consolidation de la partie évènementielle (concerts, festivals), l'orientation du site vers une vocation touristique et la création d'une base nautique avec notamment la création d'un bassin de baignade.

Enfin, il projetait un vaste réaménagement du centre-ville de Saint-André, avec création de voies nouvelles et réorientation et amélioration de voies existantes.

Aucun de ces projets n'est possible sans les fonds de la Région.

Inutile de dire qu'ils ont tous pris du plomb dans l'aile depuis lundi...

Quand on donne sa parole aux deux protagonistes, on est conscient qu'on va la trahir au moins une fois...

La plupart des observateurs politiques s'interrogent sur les raisons qui ont pu pousser Jean-Paul Virapoullé à agir de la sorte.

Il se doutait bien que sa trahison allait provoquer une réaction.

Depuis lundi, il fait des déclarations dans la presse pour jouer à celui qui ne comprend pas. Selon lui, il ne s'agirait ni plus ni moins que d'une incompréhension. Dans son esprit, il a toujours été fidèle à la parole qu'il avait donnée de faire Melchior, lors d'une réunion politique de tous les ténors de la Droite et du Centre dans un hôtel de Saint-Paul, à la veille des sénatoriales.

C'est faire mine d'oublier qu'entre temps, il avait à plusieurs reprises donné sa parole à Didier Robert de faire voter en faveur de Jean-Claude Lacouture.

C'est clair que quand on donne sa parole des deux côtés, on est certain de la respecter une fois sur deux. Mais aussi de trahir une fois sur deux...

www.zinfos974.com

Braquage du domicile de Didier Robert en 2015 : 3 personnes condamnées

$
0
0
Braquage du domicile de Didier Robert en 2015 : 3 personnes condamnées
L'affaire avait fait grand bruit : la maison de Didier Robert avait été cambriolée durant son sommeil, mais surtout durant l'enquête sur l'attribution des marchés de la NRL, alimentant une théorie du complot.

Des ordinateurs et des téléphones avaient été dérobés, certains y avaient vu la volonté de dissimuler des données compromettantes. Un ordinateur a été localisé en 2016, suite à une connexion, permettant aux enquêteurs de remonter la filière, du voleur au receleur, passant par le hackeur qui a reformaté le MacBook.

Les prévenus ont été condamnés à un an de prison ferme pour le cambrioleur, 8 mois pour le receleur, et le hackeur a lui écopé de 6 mois de sursis. Selon le Quotidien, les ordinateurs ayant été, dès leur découverte, transmis au PNF (parquet national financier), ce cambriolage aurait finalement indirectement aidé l'enquête sur la NRL.

www.zinfos974.com

Le Tampon: Un atelier de chantier d'insertion pour l'embellissement de la ville

$
0
0
Le Tampon: Un atelier de chantier d'insertion pour l'embellissement de la ville
Un atelier de chantier d'insertion s'est achevé hier matin au Tampon, les 12 personnes qui bénéficiaient de ce projet d'insertion ont assisté à l'inauguration du fruit de leur travail: un lieu de rencontres en plein air, avec un nouveau skate-park, situé à Bras-Creux.

Les ouvriers, dans le cadre de ce chantier d'insertion, ont acquis des compétences dans le secteur du bâtiment et de l'aménagement paysager, un vrai coup de pouce à leur vie professionnelle. 

Le projet, d'un budget total de presque 270 000€, est financé par l'État, la ville du Tampon, et la Casud, et Uniformation. Le maire du Tampon, André Thien Ah Koon, a procédé à l'inauguration des lieux hier matin.

 

Le Tampon: Un atelier de chantier d'insertion pour l'embellissement de la ville

www.zinfos974.com

Ste-Rose : Des coupures d'eau nocturnes, du 19 au 26 décembre

$
0
0
Ste-Rose : Des coupures d'eau nocturnes, du 19 au 26 décembre
En raison de la sécheresse, la ville de Sainte-Rose se voit dans l'obligation de procéder à des coupures d'eau nocturnes du 19 au 26 décembre. Le réveillon de Noël se fera donc sans eau courante pour les habitants de la commune.

Ces coupures d'eau se tiendront entre 21h et 4h. La ville prévoit un retour à la normale la semaine prochaine.

www.zinfos974.com

Rodrigues : La pénurie d'eau rend les habitants furieux

$
0
0
La sécheresse fait rage à Rodrigues. Les habitants perdent patience, et manifestent pour des distributions d'eau.
Rodrigues : La pénurie d'eau rend les habitants furieux
Hier, dans la ville de l'Île Michel, au Sud Rodrigues, les habitants ont bloqué les routes, à l'aide de bidons vides. Vides d'eau, dont l'île est bien pauvre en ce moment, la sécheresse ayant mis à sec les nappes phréatiques.

Depuis une semaine, les manifestations sont quotidiennes à Rodrigues, malgré les distributions d'eau par camions citernes organisées par L'Assemblée Nationale. Celle-ci a décidé de réquisitionner des camions privés, afin de pourvoir aux besoins en eau de la population de Rodrigues.

 

www.zinfos974.com

Isnel Singer & Sskyron en duo à la Cité des Arts

$
0
0
Isnel Singer & Sskyron un mardi soir à la Cité des Arts au Food Art's dans un formidable instant musical.
Isnel Singer & Sskyron en duo à la Cité des Arts

www.zinfos974.com

(Jules Bénard) Le pseudo pâté créole de la télé !

$
0
0
(Jules Bénard) Le pseudo pâté créole de la télé !
Hier soir au JT de RFO, la présentatrice, gueule enfarinée, nous annonce un reportage sur une jeune dame du Sud spécialisée dans la confection de pâtés "traditionnels".

Alléchés par l’annonce, on est très attentif… et on a fini par se demander si, à RFO, ils savaient vraiment ce qu’était la réalité du pays et sa coutume non-faisandée.

Parce que là, on a découvert des pâtés au chocolat, à la papaye et, merveille des merveilles selon l’officiante aux fourneaux, un pâté au … goyavier !

A quand le pâté au surimi ? 

Désolé de m’inscrire en faux : le vrai pâté créole se confectionne avec un "godiveau", sorte de cari sans tomate préparé avec porc et poulet. La pâte n’est en aucune façon ce n’importe quoi des grandes surfaces ; c’est un savoureux compromis entre pâtes sablée et feuilletée. Cela ne s’improvise pas : ça s’apprend.

C’est comme le "vrai" fromage de tête : il est gris et aplati ; non pas rose avec ses colorants ; ni rond avec le passage en presse.
Je vais encore me faire assaisonner au piment-martin par les amateurs de big-mac mais persiste et signe.

www.zinfos974.com

St-Leu : Des pieds nickelés abattent par erreur un palmier de 70 ans

$
0
0
St-Leu : Des pieds nickelés abattent par erreur un palmier de 70 ans
Vendredi 1er décembre, deux agents de la mairie de Saint-Leu vont de bon matin remplir leur mission du jour : abattre un palmier malade. Mais les deux compères confondent la rue haute dans le parc du 20 décembre avec le parking du gymnase, face au snack La Banane.

C'est donc un palmier en pleine forme, de l'âge respectable de 70 années, l'un des plus vieux de la ville, qu'ils ont abattu à la place du palmier malade. La police municipale, dès que prévenue, est venue arrêter la fine équipe dans son oeuvre, trop tard, l'arbre était déjà massacré. Stoppés dans leur élan, les pieds nickelés ont laissé debout 1,50 de tronc...

 

St-Leu : Des pieds nickelés abattent par erreur un palmier de 70 ans

www.zinfos974.com

SOS SOLITUDE, le numéro pour tous ceux qui se sentiront isolés en ces périodes de fêtes : 0262 970 000

$
0
0
Qui n'a pas connu ces moments où l'on a le sentiment que tout va mal, que notre monde s'écroule, que la vie n'a plus de sens... Ces moments où on se sent perdu et seul... Et bien, non ! On n'est pas seul ! Quel que soit le jour et quelle que soit l'heure, en appelant SOS SOLITUDE, il y aura un bénévole qui sera à l'écoute.
SOS SOLITUDE, le numéro pour tous ceux qui se sentiront isolés en ces périodes de fêtes : 0262 970 000
 
Présentation de SOS Solitude


Historique :
Association 1901 créée en 1985 en réponse à une épidémie de suicides dans la partie sud de l'île Le 26 novembre 1985, les Statuts de Sos Solitude sont déposés en Sous-préfecture de Saint-Pierre.
Depuis cette date, des Bénévoles assurent, 24h / 24 et 7jr / 7, une écoute téléphonique au bénéfice des plus désemparés

Activités de l'organisme :
  • Prévention du suicide
  • Aide aux personnes en souffrance psychique
  • Formation des écoutants
  • Informations et sensibilisation auprès du grand public (émissions, conférences, interventions, ...)
Notre association a pour but d’apporter une aide aux personnes en état de crise. Cette aide est offerte sous forme d’une écoute téléphonique attentive. Basée sur l’anonymat elle vise à rompre l’isolement et l’angoisse de la personne en crise en l’aidant à mieux exprimer et comprendre sa situation et à trouver en elle-même le moyen de surmonter ses difficultés.

Ses fondateurs :
Les docteurs Reverzy, psychiatre, Cazalis de Fondouce, pédopsychiatre, Duval, Réanimateur

Les bénévoles :
45 - dont 38 écoutants actifs
  
Fonctionnement et missions de l'association

Lorsque vous faites le 0262 970 000, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, la main d'un bénévole, toujours disponible, décroche et vous répond.

Il va tendre son oreille à celui qui appelle, qui a parfois du mal à exprimer son malaise, son angoisse qui accable. Les mots et les silences disent le mal de la séparation, de la déchirure ou de la solitude, la douleur physique ou morale, ou encore le mal-être.

Le bénévole par son écoute bienveillante se rend disponible à l'autre, à son univers. Il va inviter son interlocuteur à se sentir en confiance, pour qu'il puisse échanger, réfléchir et à trouver ses propres solutions.

Pour cela il va laisser dire et concentrer toute son attention sur le discours de l'appelant.

Notre association est une organisation de prévention du suicide, comme il en existe plusieurs sur le plan national (SOS Amitiés, SOS Suicide Phénix) et une autre sur le plan local (Prévention suicide qui pratique l'accueil en face à face des appelants qui le désirent vouloir mener un travail à plus long terme).

Notre but prioritaire mais non pas exclusif est la prévention du suicide - action inscrite dans le cadre du plan régional de santé publique.

Depuis 2003 nous avons mis en place le 0262 970 000. Notre service téléphonique reçoit en période basse 350 appels/mois en moyenne et en période haute plus de 510 appels/mois.
 
Notre veille téléphonique obéit aux principes suivants :
  • Garantie de l'anonymat de l'appelant, comme celle de l'écoutant
  • Neutralité dans l'écoute
  • Une permanence 24 heure sur 24 toute l'année
  • Et propose une écoute téléphonique non directive, sans jamais intervenir, même dans le cas d'appels d'urgence. Pour cela nous devons établir un climat de confiance pour convaincre l'appelant de ne pas passer à l'acte. Nous essayons d'avoir une relation d'aide et un accompagnement par la réorientation vers les organismes compétents de toutes formes de détresse psychiques aigues
 
Cet accompagnement téléphonique est assuré par les "Écoutants", tous bénévoles, qui se relaient 24/24 et 7jr/7 aux 4 coins de l'Ile pour assurer cette veille.

L'écoute suffit souvent à libérer la parole, à lever le voile sur les attentes, angoisses, les conflits familiaux, les états de dépendance, solitudes, violences..., et permettre à des personnes en état de souffrance de reprendre confiance en elles, de retrouver leur autonomie, de reconstruire des liens sociaux...

Tout ce qui se dit au cours de la conversation est confidentiel et n'est en aucun cas divulgué à des personnes extérieures.

Chaque écoutant répond à l'appelant en respectant la charte et le règlement intérieur de l'association.
 

www.zinfos974.com

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

$
0
0
Musique en partage
Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu
En collaboration avec L'association LPDF CORP, L'Association Kapab' et L'association Aïna, Enfance & Avenir, organisait une soirée exceptionnelle Dimanche 17 décembre 2017. De nombreux Artistes ont répondu présent pour faire de cette soirée un beau moment de partage et de solidarité.

Tous les fonds récoltés ainsi que les cachets d'artistes ainsi que ceux des ingénieurs son de l'association KAPAB' ont été reversés intégralement à L'association Aïna, Enfance & Avenir. 

Un plateau artistique exceptionnel et en live à partir de 18h00 avec Davy Sicard, Hanitra, Benjam, Dago Roots, Jeremy Sansfamille, Kalifa Diarra ( du groupe Fassia ), Bernard Joron ( du Groupe Ousanousava ), Arnaud Bazin ( de Lorkès Tapok ), Erik Lebeau ( du groupe tricodpo ). Plusieurs centaines de personnes s’étaient donné rendez vous pour ce moment de partage convivial, pour danser et chanter face à l’océan.

L'association Aïna, Enfance & Avenir en quelques mots :  

RÉINVENTER LA VIE DES ENFANTS DÉMUNIS

"Aïna" signifie "la vie", "le souffle de vie" en malgache. "Fournisseur d’avenir", Aïna, Enfance & Avenir intervient depuis 2005 à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres de la planète, auprès d’une population extrêmement démunie : les enfants des rues, abandonnés, orphelins, ou enfants en danger, ainsi qu’auprès de jeunes mères mineures sans ressources.

Placé à la 151ème place selon l’IDH (indice de développement humain), défini par le PNUD, à partir de critères tels que l’espérance de vie, le niveau de vie et l’éducation, Madagascar est un pays où 76% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (soit moins d’un dollar par jour).

C’est à la dure réalité des bidonvilles que se sont confrontées les deux fondatrices d’Aïna, Nataly Charbonnier et Isabelle Boursier. Ces femmes de cœur ont décidé d’agir, pour venir en aide aux enfants des rues, et à leurs mamans mineures. Elles n’imaginaient pas que 10 ans après, elles seraient rejoint par tant de bénévoles, et emploieraient plus de 90 personnes à Madagascar, concrétisant, avec l’aide de tous les parrains, adhérents, donateurs, et partenaires, un projet centré sur l’hébergement, l’éducation et l’insertion professionnelle, dont les premiers résultats concrets confirment l’efficacité.

Association à La Réunion et ONG reconnue à Madagascar, Aïna, Enfance & Avenir est sans appartenance politique ou religieuse.

À La Réunion, en métropole et en Belgique, une équipe bénévole met en place des actions qui permettent de financer les activités de terrain à Madagascar grâce aux sommes perçues dans le cadre des manifestations, des parrainages, des dons et des subventions.

Aïna, Enfance et Avenir ne vise qu’un seul objectif : réinventer la vie de ces enfants démunis en les aidant à se construire un avenir et en prenant en charge leurs mères adolescentes.

Pour atteindre cet objectif, l’association agit au quotidien dans trois domaines : la mise en place de structures adaptées aux besoins des enfants, l’amélioration de la vie quotidienne des enfants et l’aide à la scolarisation.
 
Et si vous, vous aimez le son, vous pouvez faire un don ! http://www.ainaenfance.org/

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

Retour en images sur le concert Aïna Enfance & Avenir à Saint Leu

www.zinfos974.com

(La Mauricienne) "Après sa tsunami la, zot zour compté"

$
0
0
Arvin Boolell, connu comme "Le roi du Sud" a remporté l’élection partielle de Belle-Rose/Quatre-Bornes. Il sera ainsi le cinquième député du Ptr à l’Assemblée nationale.
(La Mauricienne)
Après la démission spectaculaire de Roshi Badhain, celui-là même qui a déclenché des élections partielles. Sous prétexte de défendre la ville du projet Metro express dont le financement et les contrats alloués sont aussi flous et opaques qu'un prochain voyage au coeur d'un trou noir. La ville des fleurs, Quatre-Bornes, a vécu une campagne sous haute surveillance.  

Il n'y a jamais eu autant de militants, hommes politiques au m2 venus mendier des votes chaque jour, chaque heure, dans des réunions nocturnes aussi bruyantes que fatigantes en cette période estivale. Des jeunes journalistes envoyés par leur rédactions sur le terrain, souvent égarés, qui ont vécu comme dans un jeu de survie. Ne comprenant pas grand chose à l'enjeu et s'amusant à faire des selfies pensant faire partie de l'Histoire. 

L'électorat pris en otage face à toute cette mascarade n'a pas hésité à sanctionner la partielle par un fort taux d'abstention. Il faut dire que si le festival Porlwi offrait au sein de la capitale une prise de conscience écologique en proposant un Porlwi by nature, la ville des fleurs était défigurée par une pollution visuelle sous forme d'oriflammes, banderoles, affiches sauvages dans un déchaînement rivalisant avec une fête foraine.  

Les "vedettes de l'info" n'ont pas hésité, dans un matraquage, médiatique à proposer des émissions-débats, des plateaux télés avec des directs Facebook, des portraits chinois dans une mise en scène starisée. 

Comme dans une machine à broyer le cerveau, ils ont épuisé le peu de nos forces pour terminer cette fin d'année. La Mauricienne est sur les rotules. Vivement les vacances. En parlant de vacances. Les zouaves de parlementaires grassement payés à grands frais ayant des privilèges qui peuvent faire pâlir toutes les taties et la Nassimah en tête, se sont offert un p'tit caprice. Les députés de l'opposition participant à cette partielle ont boycotté les deux dernières séances parlementaires.  

Ils ont justifié le délire sous des prétextes fallacieux. Dans une rébellion sans pareille tout comme lorsqu'on a remplacé leur cantinière gastronomique cinq étoiles payés à grand frais et à nos frais, ils avaient signé une pétition à l'unanimité. L'indignation est du même ordre. Accrochez-vous ! Ce qui va suivre risque de soulever une solidarité internationale et une requête auprès de Amnesty international. Nos persécutés de la République clament que le gouvernement veut les empêcher de participer aux dernières manifestations de leurs partis respectifs dans le cadre de la partielle.  

Entendons nous. Les manifestations se sont des braillements dans un micro pour haranguer la foule avec moult gesticulations et promesses à deux sous.  

Entre les jours fériés, les vacances à rallonge, les walk out (saynètes mélodramatiques dont sont friands les députés, se drapant du peu de dignité en se retirant de l'assemblée avec fracas en signe de protestation). On comprend mieux le fort taux d'abstention et le désintérêt. Si ce sont ceux cela même qui souhaitent représenter le petit peuple. Y'a de quoi s'interroger.  

La rentrée parlementaire est prévue le 27 mars 2018. Quel serait l'intérêt d'élire un autre idiot paresseux pour chauffer le fauteuil de l'assemblée quatre mois sur douze dans le meilleur des cas ? Si on avait encore un doute c'est bien un job de rêve cette bonne planque. D'où leur empressement à faire partie de ce petit clan de privilégiés.  

C'est donc le fils de sir Satcam Boolell, ancien membre du Parti travailliste (PTr) qui a nettement devancé la candidate du MMM, Nita Juddoo. Le MMM qui accumule défaite et rejet de l'électorat depuis plus de 17 années consécutives. Le leader Maximo, Paul Bérenger qui s'accroche à son fauteuil depuis sa création il y a 47 ans et qui y règne en monarque absolu. Avec des tentatives afin d'éviter l'extinction inévitable de mettre la soeur, le fils, le gendre, la fille qui se soldent par un échec retentissant, tant le parti ne fédère plus. Et est en passe de se faire devancer par d'autres partis alternativ.  

Il faudra surtout retenir de cette partielle, que voter Arvin Boolell c'était voter un retour pour Navin Ramgoolam. 

"Le Ptr a pu remporter cette victoire malgré les menaces, les tentatives d’intimidation et les calomnies durant la campagne. Les habitants de Belle-Rose/Quatre-Bornes ont sanctionné le deal papa-piti. Zot finn sanctionne Premier ministre l'imposte et enn politik vengeance. Zot ti krwar ki popilation imbecile. Gran merci  sir Seewoosagur inn donn l'éducatif gratis". Navin Ramgoolam. 

Il peut fanfaronner. Sa meilleure campagne c'est le gouvernement qui la lui offre chaque jour. Il faut dire qu'avec le déluge de scandales. Le petit Pravind est de plus en plus isolé. La bataille au pouvoir des fils de dynasties est de retour sur l'échiquier politique. 

La Mauricienne

www.zinfos974.com

Flore exceptionnelle : 238 espèces végétales protégées à La Réunion

$
0
0
La préfecture de La Réunion publie un communiqué sur la liste des espèces végétales protégées à La Réunion. 238 plantes ont été mises sur la liste rouge des espèces à protéger.
Flore exceptionnelle : 238 espèces végétales protégées à La Réunion

 

Le 3 décembre dernier a été publié, au Journal Officiel de la République Française, l'arrêté ministériel du 27 octobre 2017 relatif à la liste des espèces végétales protégées dans le département de La Réunion. L’arrêté retient 238 espèces végétales pour lesquelles la mise en place de mesures de protection réglementaire et une surveillance accrue sont jugées nécessaires.

Ce texte permet à La Réunion de se doter d’un outil de protection à la hauteur de l'enjeu que représente sa flore exceptionnelle. Des plans d’actions opérationnels seront progressivement élaborés et mis en œuvre, le braconnage des espèces en danger sera plus facilement réprimé et leur conservation sera mieux prise en compte dans les aménagements.

Cet arrêté a été adopté après de nombreuses années de travail des scientifiques, de concertation par les services de l’Etat et d’échanges avec les gestionnaires d’espaces naturels. Cet arrêté a également fait l’objet d’une consultation du public. Il a enfin été communiqué aux aménageurs et à leurs bureaux d’études associés qui ont anticipé cette évolution depuis plusieurs années.

La méthode utilisée par le Conservatoire botanique national de Mascarin pour sélectionner les espèces protégées prend en compte une série de critères. Il s’agit de la menace d’extinction des espèces (liste rouge), du degré de rareté et de raréfaction de l’espèce et de son niveau d’endémicité (locale, régionale...).

Jusqu’à présent, la liste des espèces protégées pour le département de La Réunion était définie par l’arrêté du 6 février 1987, qui comptait 61 espèces. La connaissance de la flore sauvage ayant fortement progressé, le ministère en charge de l’environnement a souhaité mettre à jour cet arrêté en définissant une nouvelle liste basée sur les connaissances actuelles de la répartition et de l’état de conservation des espèces. À la suite d’un travail mené par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), la liste rouge de la flore de La Réunion a été établie en 2010.

Cette liste rouge, qui estime le degré de menace de disparition de chaque espèce indigène*, a mis en évidence que sur 905 espèces végétales indigènes, 275 étaient menacées de disparition, soit près de 30 % de la flore indigène de l’île. Ce constat a également contribué à classer La Réunion au Patrimoine mondial par UNESCO en août 2010 sur le critère de grande richesse en biodiversité.

Glossaire :
* Espèces végétales indigènes : espèces présentes à La Réunion à la découverte de l’île. Elles proviennent d’un transport naturel par la mer, par le vent ou par les oiseaux.
* Espèces végétales endémiques : Espèces dont l’aire de répartition est limitée à une zone restreinte. L’endémicité peut être locale (limitée à La Réunion), ou s’étendre à un niveau régional (archipel des Mascareignes).

 

www.zinfos974.com

Band Cochon vous souhaite de bonnes fêtes

$
0
0
Afin que certaines commémorations gardent la dignité qu'elles méritent, voici le message de Bandcochon : Bonne fête et #Respectons les #Autres et l'#Environnement
Band Cochon vous souhaite de bonnes fêtes

www.zinfos974.com

Retour à la semaine des 4 jours dans les écoles de 17 communes

$
0
0
Une décision du rectorat qui devrait ravir les enseignants des communes concernées, mais qui ne change pas grand chose pour les enfants dont les parents travaillent. Ci-dessous, le communiqué du rectorat de la Réunion.
Retour à la semaine des 4 jours dans les écoles de 17 communes
Sur proposition des maires des communes de La Réunion, après consultation du Conseil de l’éducation nationale en date du 7 décembre 2017, ainsi que des collectivités compétentes en matière de transports scolaires, le recteur Vêlayoudom Marimoutou arrête les modifications d’organisation du temps scolaire à compter du lundi 29 janvier 2018, jour de la reprise des classes après les vacances de l’été austral, pour les 17 communes suivantes : Les Avirons, Bras Panon, Cilaos, Entre-Deux, Étang-Salé, Petite-Île, Plaine-des-Palmistes, Saint-André, Saint-Leu, Saint-Louis, Sainte-Marie, Saint-Philippe, Saint-Pierre, Sainte-Suzanne, Salazie, Le Tampon, Trois-Bassins.
Ces communes sont autorisées à organiser la semaine scolaire sur 4 jours pour les écoles de leur territoire.

Dans les communes du Port, la Possession, Saint-Benoît, Saint-Denis, Saint-Joseph, Saint-Paul et Sainte-Rose, l’organisation du temps scolaire actuellement en vigueur est maintenue.

Les parents sont invités à prendre connaissance des nouveaux horaires journaliers en consultant les informations affichées dans les écoles de leurs enfants.

www.zinfos974.com

Souvenirs, souvenirs… Il était une fois… La Sakay : 25 ans d’une fabuleuse réussite pour rien !

$
0
0
Je suis arrivé à Babetville en 1970. Je ne m’en suis jamais remis. Lorsque je parle de Madagascar et de La Sakay, je crois entendre mes grands-oncles me raconter l’Algérie, la Nouvelle-Calédonie, l’Indochine, comme Alain et François me "racontant" leur Thaïlande, pays magiques eux aussi, qui vous saisissent aux tripes et ne vous lâchent plus. Veuillez alors pardonner mes élans d’amour. Vous êtes comme moi, après tout…
Souvenirs, souvenirs… Il était une fois… La Sakay : 25 ans d’une fabuleuse réussite pour rien !
Les premiers colons réunionnais sont arrivés dans le Moyen-Ouest des Hauts Plateaux malgaches en 1952, à mi-chemin entre Tananarive et la côte du Canal de Mozambique. Les derniers en ont été chassés par les pseudo-communistes de Ratsiraka en 1978.
Pourquoi La Sakay ? L’initiative revient au Crédit agricole, au Conseil général, au député Raphaël Babet (d’où Babetville) et de quelques autres, dont le regretté Hector de Lavergne. La campagne réunionnaise du début des fifties subissait une misère noire. Malgré leur courage légendaire, les paysans ne s’en sortaient pas. Avec tous les drames économiques et familiaux que l’on devine, famine, maladie, séparations, suicides, etc.

Le domaine des grands vents et des voleurs

Les autorités françaises ont alors acquis, dans ces Hauts-Plateaux, des milliers d’hectares inhabités qui ont été répartis entre les familles de volontaires, et Dieu sait s'il y en eut. Le tri fut sévère. Ces terres désolées étaient le domaine du bozaka (herbe piquante), des dahalos (voleurs de bétail) et des sarcelles (miam !). Ces fermiers, habitués au fangok et à la petite surface furent formés à l’utilisation des engins agricoles, à l’agriculture et à l’élevage raisonné et intensif.

Cette terre aride fut abondée de philosantès, une graminée allant chercher son eau à 20 mètres de profondeur, très riche en azote.
Tout cela, je ne l’ai su qu’au fur et à mesure, l’aventure ayant débuté, pour moi, en 1970. Accrochez-vous !

Un coup de foudre  irrésistible

Un ensemble scolaire fut dès le départ institué, dépendant du vice-rectorat de La Réunion. Il y avait, au centre de ce vaste périmètre, des classes primaires et un collège. Les différentes "zones de culture", Maroazo, Girard, Tsinjoarivo… comportaient chacune une à deux classes primaires avec logement pour l’enseignant.

Justy, ma maman, fut désignée directrice de tout l’ensemble scolaire en 1969, et s’y rendit en compagnie de mon frangin Alain, pendant que moi, j’allais à Nice essayer de suivre une deuxième année de Droit qui a toujours couru plus vite que moi.
En juillet 1970, je filais à Marseille passer les épreuves du concours national d’inspecteur de police. Ainsi s’appelaient alors ceux qui sont devenus des lieutenants du même tabac. Je pouvais y prétendre avec mon seul baccalauréat alors qu’il faut aujourd’hui une licence. En attendant les résultats, je pus obtenir un billet d’avion pour aller en vacances voir ce que ma mère pouvait bien faire dans ce coin du bout du monde !

Dès que je posai le pied sur le tarmac d’Ivato, je tombai raide dingue de ce pays. Et surtout de ses habitants. Je le suis toujours.
Dans un océan infini d’herbe dure, il y avait cet oasis immense, verdoyant, productif : la Sakay fournissait toute la région centrale en oeufs, lait, beurre, fromage (le fameux mahatsiry), yaourt, crème fraiche, viande de porc… Il y avait à Ankadinondry, le village malgache autour duquel s’est construite Babetville, les deuxièmes porcheries du monde, les premières étant à Formose. Il n’est pas exagéré de dire que la Sakay était alors la 1ère entreprise réunionnaise, et une des rares à payer ses impôts à l’Etat malgache.
 
 

Souvenirs, souvenirs… Il était une fois… La Sakay : 25 ans d’une fabuleuse réussite pour rien !
Mieux qu’une école d’agriculture !

A leur arrivée, les fermiers et leurs familles furent logés dans de grandes tentes fournies par l’armée française. Le directeur du Bumidom et de la SPAS (société professionnelle et agricole de la Sakay) n’eut jamais de mal à obtenir ce qu’il voulait de l’Etat français ; authentique Compagnon de la Résistance, héros de guerre ami de Capagorry, cet autre héros gaulliste, préfet hors-cadre, il était bien en Cour.

Là, les anciens habitués des terrains caillouteux en pente de Palmiste-Rouge, Cilaos, la Chaloupe, Takamaka, Makes, Tévelave… furent formés à l’utilisation des tracteurs et de la grande surface agricole. Ils reçurent aussi une instruction concernant les élevages bovins et porcins, à l’amendement des sols, à l’économie agricole. Au bout de quelques mois, ils étaient mieux formés que s’ils sortaient d’une école d’agriculture.

On leur proposa alors deux systèmes d’exploitation. Dans le premier, ils exploitaient leurs terrains comme ils l’entendaient, vendaient leurs produits à la SPAS, laquelle s’engageait à tout leur acheter. La plupart des fermiers choisirent ce système et s’en sortirent fort bien. Lorsque notre ami Faldony Bijoux (le banjo des "Pépés 400") voulait acheter un tracteur neuf, il faisait remplir le chèque par sa fille, signait et payait cash ! De même pour Christophe Turpin, Pépé de Boisvilliers, les deux Leveneur, et tous les autres travaillant "en compte courant".

Quelques fermiers, cependant, moins courageux peut-être ? choisirent de se faire payer une somme forfaitaire mensuelle en échange d’une production minime. C’est parmi eux qu’il s’en trouva, jaloux de la réussite de leurs amis, pour se plaindre de toucher moins. Ce qui n’était que la vérité mais aussi le fruit du travail acharné des "comptes-courants". C’est vers les forfaitaires que se précipitèrent les (très) mauvais esprits du PCR voulant à toute force dénigrer l’expérience Sakay. Dans la guerre entre droite et gauche, tout était bon à prendre.

Je ne dis pas qu’il n’y eut aucun mécompte dans l’aventure, mais il ne s’agit que de quelques cas.

Maman Justy, héroïne malgache !

C’est dans cette Sakay prospère et heureuse que je débarquai un jour de juillet 1970. J’y passai trois années en qualité d’instituteur délégué aux classes de français-histoire-géo au collège. Les trois plus belles années de ma vie.

Lorsque je me présentai au CAP d’instituteur, le vice-recteur Couillerot vint en personne y assister, histoire de constater qu’il n’y avait aucun favoritisme en faveur du fils de la directrice de la part de l’inspecteur Berton !

Sur les zones de cultures éloignées du centre, les écoles primaires accueillaient petits Créoles et Malgaches. Lorsque venait l’heure d’intégrer le collège, ils étaient tous logés à Babetville dans des grands dortoirs dont ceux des filles étaient surveillées comme de lait su’l’feu par les Soeurs trinitaires. Les camions allaient les chercher le lundi matin, et les reconduisaient dans leurs familles éloignées le vendredi midi.

Ma maman avait été nommée directrice du centre scolaire de la Sakay en août 1969. Elle constata d’emblée que si tout était gratuit pour les petits Réunionnais, les élèves malgaches devaient payer un droit "d’écolage". Son sang ne fit qu’un tour et, sans en référer ni à ses supérieurs de Saint-Denis ni aux cadres de la SPAS, elle décida unilatéralement de supprimer ce droit d’entrée.

Cela suscita bien quelques grimaces ici et là mais Juste s’en foutait comme de son premier "mazout" (pardon, whisky-coca dont elle était friande), tint tête aux jérémiades, ce qui fait qu’aujourd’hui encore, elle est considérée comme une héroïne par ses anciens élèves et leurs parents entre vivants.

Des chercheurs au CNRS de Toulouse !

Comment ai-je débarqué ma frime dans tout ça ? J’explique… A la fin de ma 2è année de droit à Nice, sachant que je ne l’aurai jamais, je m’étais présenté, ainsi que je l’ai dit, au concours d’inspecteur de police. Dans l’attente du résultat, j’étais allé voir ma maman à Mada. J’y restai un mois, à me remplir l’âme et le coeur (et le corps, pourquoi le cacher…) de ce pays. Lorsque je rentrai à Nice, l’âme en détresse, ce fut pour apprendre que j’étais reçu au concours de flic et que je devais me présenter à Paris. J’allai à Paris… et, Jusy m’ayant appris qu’elle avait un poste de prof pour moi, pris l’avion pour  la Sakay ! Entre la jungle parisienne et la brousse malgache, il ne pouvait y avoir photo.

Je n’avais jamais enseigné (ni songé à le faire) de ma vie. Mais avec de tels élèves, ce fut un plaisir immense, un bonheur comme j’en ai rarement éprouvé. Il y avait une petite compétition amicale entre petits Créoles et Malgaches, question de fierté. Ils travaillaient donc tous d’arrache-pied pour être les meilleurs en français, en math, en physique-chimie.

Total des courses, se présentant au BE et BEPC en fin de troisième, ils était tous reçus ! Ce qui a toujours fait la stupéfaction des commissions de professeurs venus tout exprès de La Réunion pour leur faire subir ces examens.

Je me souviens de Dany, Danièlle Blandine Razafiarijoana, de Marie-Andrée, la fille du Faldony-banjo évoqué ci-dessus, de Josette Ablancourt, sous-directrice à la BFC de Saint-Pierre, de Patricia Dierx dont le papa dirigeait le garage et la station essence, de Josy, petite Malgache surdouée, dont le frère, champion en maths était aussi le bassiste des Sphinx, l’orchestre que j’avais créé là-bas, des élèves auxquelles, pour les meilleures, je ne pouvais mettre moins de 18/19 en rédaction (à l’époque, on ne bradait pas encore les notations et un 14 en français était déjà une exception !) Je me souviens des frères Vénérosy, champions de tout ce qui était sciences et dont un des frères au moins a fini au CNRS de Toulouse.

Une de mes élèves malgaches est devenue directrice scientifique au parc zoologique de Tsimbazazy de Tananarive. Françoise Philotée, fille d’institutrice, timide comme c’est pas permis, aussi bonne en français qu’en maths, est devenue experte-comptable à l’échelle européenne. Des exemples de ce tonneau, j’en ai à la pelle.

Il ne me fallait jamais plus d’une heure pour leur faire assimiler la règle d’accord des participes passés. Y compris qu’après le pronom "en", l’accord ne se fait pas parce que "en" est neutre, na ! C’est mon pépé Justinien qui me l’avait appris une fois pour toutes.

D’un Baptisto à l’autre

Lorsque je revis à la Sakay pour la 1è fois en 1996, comme l’assassin sur les lieux de son crime, j’allai jeter un oeil sur l’ancienne enceinte scolaire, la larme à l’oeil ; je constatai sans surprise que nombre de nos anciennes élèves étaient devenues institutrices et en tirai une grande fierté : leurs élèves pratiquaient un français impeccable. Cette langue n’est donc pas si difficile à assimiler, kitt’ ta bouette ! (Je ne vise personne, vous avez compris.)

L’un de mes élèves, Sylvain (mon bassiste), métis sino-malgache, avait préféré reprendre l’exploitation agricole et la boulangerie de son père. Quant à Dany, la plus douée de mes élèves de mes 10 années d’enseignement… elle n’avait rien fait. Gag ! après la 3è, BE et BEPC en poche, elle n’avait pu intégrer une école malgache : elle parlait très bien le français et très mal sa langue maternelle. On croit rêver…

Nous, les enseignants, étions en vacances de milliardaires.  Nous étions logés à l’oeil ; électricité et eau gratuites. Nos salaires étaient versés à La Réunion et nous faisions venir le peu qui nous était nécessaire étant donné le très bas coût de la vie là-bas.
Pour varier les plaisirs, j’avais fondé un petit orchestre. Pendant trois ans, je peux dire que nous avons animé un bal ou un mariage chaque semaine. 
La SPAS  fournissait les guitares et amplis. Sauf ma guitare perso, une Welson imitation Gibson 335-DOT du feu de Dieu.

Les bals ou mariages commençaient vers 18 heures. Les fermiers arrivaient de tous les coins de la Sakay, même les plus reculés, qui en 4L, qui en 2 CV… Certains, comme l’ami Delnard, arrivaient en charrette. S’il était trop fin pété, à 6 heures, il s’endormait dans la caisse. Le brave zébu le ramenait chez lui après 10 kilomètres de piste défoncée par les intempéries. Quand il était mieux, il nous aidait à ranger le matos avant de rentrer.

J’avais, au nombre de mes musiciens, deux frères, Solo et Dédé. Dédé était un petit Malgache haut comme trois pommes-d’Ankadinondry (des goyaves), soliste qui me foutait des complexes tant il était rapide et inventif. Nous nous partagions les phases en solo. Son frère Solo ("choul") était bassiste par intermittence avec Sylvain. Parmi nos batteurs/chanteurs, il y avait Philippe Baptisto, l’oncle du Christian de "Zenfants les hauts". Lui, c’était plutôt "Une rose pour Sandra". Il nous a quittés récemment. Un irremplaçable copain des nuitées agitées.

Ratsiraka confie les porcheries… aux Libyens !

Une fois les instruments rangés, à 6 heures du mat, je prenais mon Perfex Manufrance calibre 12 magnum ; les sarcelles, pintades, perdreaux, bécassines, col-vert et autres canards à bosse (oies sauvages de 6 à 7 kilos) n’avaient plus qu’à bien se tenir.
Nous partions des dimanches entiers sur des pistes défoncées, parfois périlleuses. Toute cette zone était un vrai paradis pour chasseurs et nous ne nous en privions pas. D’anciens enseignants, rentrés à La Réunion, revenaient chaque année rien que pour sacrifier au plaisir cynégétique.

Je quittai la Sakay en 1973, après le coup d’Etat de Ratsiraka, et n’eus donc pas à assister en direct aux catastrophes qu’il a sciemment organisées à la Sakay.

Pour plaire au cercle restreint de ses officiers, il leur céda les terres des fermiers, ce dont ils se foutaient royalement. Mais il confia les porcheries à ses acolytes venus de Libye. Or, les Bédouins, gens estimables certes, ne sont peut-être pas les plus qualifiés en agronomie tropicale. Et confier des porcheries à des musulmans, c’est sans doute faire preuve de légèreté de jugement. Ratsiraka aurait voulu par là organiser en beauté la disparition de toute trace française qu’il ne se fût pas pris autrement.

Toutes les infrastructures disparurent après le départ des derniers colons en 1978. Certains fermiers, désespérés, préfèrent avoir recours au suicide plutôt que de quitter cette terre où ils avaient été si heureux et avaient si bien réussi ! Etant partis de zéro, ils ne voulaient par repartir de zéro. Vingt-cinq ans pour rien.

Dzamandzar et THB

Cinq familles eurent la chance de pouvoir recommencer en Guyane. Là où habitent toujours ti-Henri Charles Gabriel et sa douce Monique… deux de mes anciens meilleurs élèves.

J’y suis retourné en 1996, profitant d’une mission confiée par "Enfants du monde Réunion", qui parraine des enfants malgaches. Les soeurs trinitaires, correspondantes de "Enfants du monde", sont toujours là, qui accomplissent un travail admirable avec leurs collèges, leurs dispensaires, leurs orphelinats.

Je parcourus les ruelles de Babetville. Les anciennes maisons avaient été occupées par des familles malgaches qui ne pouvaient guère, avec leurs trop faibles moyens, les entretenir.

Au bistrot de Benjamin, ancien maire (j’avais animé le bal-mariage de sa fille), je retrouvai Sylvain, mon élève et bassiste. Nous tombâmes dans les bras l’un de l’autre. Nous avons chialé comme des abrutis avant de nous péter une cuite au Dzamandzar, un petit rhum malgache pas dégueu, et à la THB (Three Horses Beer) simultanés, une murgée dont je ne vous dis que ça.

Vous comprenez mieux, maintenant, pourquoi on peut être cinglé de ce pays ?

Curieux, hein ? Il fait un soleil de bête au-dehors mais il me pleut dans les yeux. Bon Dieu lé farceur. J’espère que Monique et ti-Charles ne vont pas faire pareil.

Jules Bénard
 
Post-scriptum :
J’ai entendu et lu trop de conneries et de jugements fielleux à propos de La Sakay. Surtout de la part d’une certaine errance politique qui, elle-même, a été reléguée au rang des accessoires historiques peu flatteurs. Fallait que ça sorte et que ceux qui n’ont rien à dire ferment leur grande gueule ! S’acharner à détruire l’image de ce qui fut un temps la plus grande entreprise réunionnaise revient à insulter grave la mémoire de touts ces milliers de braves gens qui étaient allés là-bas pour travailler et échapper à une misère noire. Et qui y étaient parvenus. J.B.
 

Souvenirs, souvenirs… Il était une fois… La Sakay : 25 ans d’une fabuleuse réussite pour rien !

www.zinfos974.com

Fèt Kaf à Paris : un kabar Maloya multigénérationnel

$
0
0
Fèt Kaf à Paris : un kabar Maloya multigénérationnel
Le Département de La Réunion a organisé le 15 décembre sa  « Fèt Kaf » à la salle de La Grande Crypte à Paris. Près de 1000 personnes avaient fait le déplacement pour assister à cette manifestation très attendue qui permet aux Réunionnais de métropole de se retrouver, d’échanger et de participer à une belle fête.
Deux temps forts ont rythmé cet événement ;
un Kabar la parole sur le thème « Maloya, d’hier à aujourd’hui » avec Marie-Claude Lui Ven Sheng, Bruno Maillard, Guillaume Samson, Marie-Christine Ponamalé suivi d’un Riz Sofé et d’un Kabar musical avec des artistes tels que Nicolas Médéa (champion du monde de hip hop), Loïck Perny, les Bourbonnaises, Racine Mêlée et la tête d'affiche de cette soirée, Firmin Viry, grande figure du Maloya. Ces artistes ont mis le feu sur scène et les spectateurs ont pu danser, chanter et comme cela se dit en créole « craser » aussi. 
 
Les deux billets d’avion offerts par le Département permettront aux heureuses gagnantes Léonie et Sophie de revenir dans leur île, un beau cadeau de Noël.  
 
Pour ceux qui souhaitaient déguster des produits péi, la Boutique Ile de La Réunion avait son espace sur lequel il était proposé bouchons, limonade, Bière, bonbons cravate, bonbons miel et barquette d’ananas.
 
A l’issue de la soirée, une belle surprise attendait les invités ; ils sont tous repartis avec un sac de fruits locaux.
 
Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.
 
Kabar La Parol, l’histoire du maloya retracée par Bruno Maillard et Guillaume Samson
Animée par Marie-Christine Ponamalée, journaliste à 'Outremers 360°', cette journée de célébration a débuté par une conférence dans l’auditorium. En ouverture de ce kabar la Parol, la diffusion du film Maloya, Les racines de la liberté, de Marie-Claude Lui Van Sheng (1998) a permis de contextualiser le thème du colloque. Ce film-documentaire retrace le maloya et sa place au sein de l’identité réunionnaise au cours de ses vingt dernières années. Comment cette musique, apparemment gommée de la mémoire des Créoles, est –elle redevenue un moyen d’expression majeure de notre identité ?
Bruno Maillard, historien spécialisé du sujet sur l’esclavagisme à la Réunion, est intervenu sur les différentes périodes de l’histoire du Maloya : de la période de l’esclavage à celle de la départementalisation, en passant par l’engagisme : « L'idée est de montrer la richesse de cette expression culturelle métissée au fil des décennies par les migrations forcées ou non dans notre île mais aussi le puissant lien social (et politique) qu'elle a entretenu au sein du peuple réunionnais pour préserver ses droits fondamentaux. Je compte m'appuyer sur une riche iconographie afin de donner un véritable contenu didactique à la conférence » a annoncé Bruno Maillard
Guillaume Samson, ethnomusicologue, a apporté une dimension contemporaine et musicale en présentant les divers courants qui traversent le Maloya contemporain : Maloya néo-traditionnel, Maloya électrique, jazz Maloya, metaloya… Pour l’ethnomusicologue, il s'agira de comprendre le statut symbolique particulier qu'occupe cette musique au sein de la création musicale réunionnaise : « Enjeu de mémoire, le Maloya constitue aujourd'hui un espace d'emprunts, de références et de revitalisation qui concourt à le rendre polymorphe. En 2009, l’inscription du Maloya sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité a enfin renforcé la fonction d’emblème de cette musique » a-t-il expliqué.

Fèt Kaf à Paris : un kabar Maloya multigénérationnel

Fèt Kaf à Paris : un kabar Maloya multigénérationnel

www.zinfos974.com

[REVUE DE PRESSE] Jeudi 21 décembre

$
0
0
[REVUE DE PRESSE] Jeudi 21 décembre
"La liberté en fête". Le quotidien consacre sa Une du jour à la célébration du 20 décembre. "Des concerts, des défilés, la fête dans les rues. Sans oublier la symbolique : la liberté pour plus de 60.000 esclaves que comptait l'île de La Réunion en 1848". 


"Une randonneuse attaquée par un chien errant", titre de son côté le Journal de l'Ile. "A Sainte-Rose, la sexagénaire a été secourue par un automobiliste courageux. Hospitalisée durant trois jours, elle appelle les autorités à réagir".

[REVUE DE PRESSE] Jeudi 21 décembre
Faits-divers

Les deux individus soupçonnés d'avoir braqué la station Total de la route des Tamarins et le Super U de Saint-Paul en juillet et août dernier ont vu leurs gardes à vue prolongées.
 

Les violences envers les femmes sont plus nombreuses en Outre-mer qu'en métropole. C'est ce que souligne une étude du Conseil économique, social et environnemental remise hier au gouvernement.

 
Société
 
L'Insee a publié ce mardi l’indice des prix à la consommation des ménages pour le mois de novembre. Une légère hausse de 0,0% est à noter, notamment liée à une remontée des prix de l'alimentation et des produits manufacturés

[REVUE DE PRESSE] Jeudi 21 décembre

En cette période de fin d'année, les gendarmes renforcent leurs actions. Des cellules de prévention de proximité sont notamment mises en place, tout comme le dispositif "Opération Tranquillité vacances". Par ailleurs, le comité de La Réunion de l'association de prévention routière lance une campagne de sensibilisation sur les dangers de l'alcool. Des éthylotests seront distribués.
 

Social

A Saint-Pierre, une délégation syndicaliste de Force Ouvrière s'est enchaînée symboliquement devant les portes de le la mairie, pour protester contre l'absence de dialogue social.


Une action a été menée hier à la Zac Canabady par la CGTR. Le syndicat, posté dans la zone commerciale, y a dénoncé la surconsommation et la surexploitation. 

www.zinfos974.com

Ste-Rose: Une randonneuse violemment attaquée par un chien errant

$
0
0
Ste-Rose: Une randonneuse violemment attaquée par un chien errant
Samedi dernier, une randonneuse a été violemment attaquée par un chien errant, à Sainte-Rose, rapporte le JIR.

La sexagénaire a été blessée au dos, au bras et a même perdu un bout de son oreille droite, souligne le journal, précisant que les conséquences auraient pu être dramatiques sans l'intervention d'un automobiliste. 

La victime a été hospitalisée pendant trois jours au GHER, où une centaine de points de suture ont été réalisés sur ses plaies. Elle entend porter plainte contre X. 

www.zinfos974.com

Braquage du Super-U de St-Paul: La garde à vue des suspects prolongée

$
0
0
Braquage du Super-U de St-Paul: La garde à vue des suspects prolongée
Interpellés ce mardi matin par le GIGN, les deux individus suspectés d'être impliqués dans plusieurs braquages et cambriolages (notamment celui du super-U de Saint-Paul et de la Station Total de la route des tamarins) ont vu leur garde à vue prolongée, rapporte la presse écrite. 

Alors qu'il s'agit de faits supposément commis en bande organisée, les enquêteurs disposent au total de 96 heures de garde à vue.

Outre les faits commis en juillet et août dernier, les deux hommes sont aussi suspectés d'être impliqués dans une série de vol et de tentatives de vols survenus entre août et octobre.

www.zinfos974.com

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

$
0
0
Ce mercredi 20 décembre, La Réunion commémorait l'abolition de l'esclavage. Retour en image sur le traditionnel défilé de la fête de la liberté de Saint-Denis avec Pierre Marchal, Anakaopress.
Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

Retour en images sur le défilé du 20 desamb

www.zinfos974.com
Viewing all 96802 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>