Quantcast
Channel: Faits divers – Zinfos974
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live

​Dégradation de la qualité de l’eau sur l’ensemble du cirque de Cilaos

$
0
0
​Dégradation de la qualité de l’eau sur l’ensemble du cirque de Cilaos

La CIVIS informe ses abonnés de la Commune de Cilaos, qu’en raison des dernières précipitations, des perturbations sur le réseau sont à prévoir et la qualité de l’eau distribuée sur l’ensemble du cirque est susceptible de se dégrader.

La CIVIS recommande à ses abonnés ayant constaté une dégradation de la limpidité de leur eau du robinet :

- De prendre la précaution de ne pas la consommer directement (pour la boisson, la préparation des aliments, ...). Toutefois, cette eau peut être utilisée pour tous les autres usages sanitaires (toilette, wc, lavage)

- De filtrer l’eau et la faire bouillir pendant 5 minutes avant de la consommer

Ces consignes doivent être respectées aussi longtemps que l’eau n’est pas redevenue limpide et au moins pendant les 24 heures qui suivent le retour à la normale.

La CIVIS remercie ses abonnés de leur compréhension.

www.zinfos974.com

Alexandre Laï Kane Cheong: "La Cinor ne doit plus être ce comptoir de communes où chacun se rince"

$
0
0
Après avoir annoncé ce mardi sa candidature à la présidence de la Cinor, le secrétaire général du Parti Croire et Oser, Alek Laï Kane Cheong, est revenu longuement dans un entretien sur les enjeux qui pèsent sur l'intercommunalité. L'élu d'opposition de Sainte-Suzanne plaide notamment non pas pour une présidence tournante, qu'il qualifie de "comptoir d'enregistrement des caprices tournants des maires", mais pour une "réelle" gouvernance partagée entre les communes de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne. "Ce n'est pas le mandat qui nous intéresse: nous voulons une gouvernance qui puisse dérouler un projet sur six ans avec la mise en place d'un centre de mise en oeuvre des projets qui fera un point d'étape tous les 18 mois. Ou nous siégerons sur cette gouvernance vendredi ou nous serons simples conseillers communautaires, ce n'est pas un problème pour nous", clame le leader du PCO.
Alexandre Laï Kane Cheong:
Alek, vous avez déclaré officiellement votre candidature ce mardi à la présidence de la Cinor. Quelles sont les raisons qui vont ont poussé à briguer la tête de l'intercommunalité ?

Nous avons fait campagne pendant près de 7 mois en étant clairs sur le fait que nous étions contre une présidence tournante. Revenir à ce mode de gouvernance, c'est-à-dire une fois Saint-Denis, Sainte-Marie ou Sainte-Suzanne tout au long de la mandature c'est l'incapacité à gouverner d'un point de vue des projets. Ou bat' le zié, la fin' tourne la table, ou la pa gayn le temps envoy le projet et lé foutu. Ça c'est la tournante. À la gouvernance partagée que nous prônons, nous souhaitons rajouter l'équilibre. Nous pensons qu'à l'heure actuelle, les deux blocs en présence n'arrivent pas à dégager une majorité d'où les tractations bizarres que nous voyons en ce moment. Pour pouvoir faire l'équilibre, ce n'est pas au niveau de la tête de la Cinor qu'il faudrait établir une présidence tournante, celle-ci resterait fixe. L'important c'est d'avoir des thématiques fortes en commissions: gouvernance partagée et équilibrée avec une répartition de 17 vice-présidences entre les majorités et les oppositions des trois communes, voilà notre ambition pour l'interco.

Quelle est cette "troisième voie" que vous prônez à Sainte-Suzanne ou à la Cinor ?

C'est une métaphore pour dire que nous n'avons pas à nous prononcer à l'heure actuelle pour un camp ou l'autre. L'important pour nous c'est de gouverner de façon stable pour les projets, par domoun et pou domoun. Actuellement pour pas mal de monde, l'intercommunalité est un concept creux, mais c'est quand même la gestion de l'eau, des déplacements, des déchets, c'est l'énergie, l'aménagement du foncier et j'en passe. Avec la mise en place demain d'une gouvernance partagée et équilibrée par et pour le peuple pour les projets, c'est aussi faire entrer le citoyen dans l'intercommunalité pour qu'il puisse participer aux politiques publiques.

N'avez-vous pas peur, avec votre candidature, de rouler directement ou indirectement pour l'un des deux blocs que vous dénoncez ? J'imagine que vous êtes très courtisé actuellement…

Avec mon équipe, nous sommes candidats à la présidence de la Cinor avec une équipe de 17 vice-présidents, 18 avec le président qui a aussi une délégation, pour conduire un projet qui prend en compte la programmation pluriannuelle d'investissement, mais de façon intercommunale. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui: il n'y a pas une consolidation étriquée entre les PPI des communes et le PPI intercommunal. Pour être clair: ce n'est pas le mandat qui nous intéresse Si y poz anou la kestion: est-ce que le camp untel va propoz a ou un poste de président ou de vice-président ? Ce n'est pas le mandat qui nous intéresse: nous voulons une présidence et une gouvernance qui puisse dérouler un projet sur six ans avec un point d'étape tous les 18 mois pour faire face aux éventuels blocages administratifs rencontrés habituellement. Ou nous siégerons dans cette gouvernance vendredi ou nous serons simples conseillers communautaires, ce n'est pas un problème pour nous.

Cela fait des années que l'on parle de la mainmise de Saint-Denis sur les affaires de la Cinor. Le chef-lieu doit-il mieux partager le gâteau ?

Chacun a son avis sur cette question. Sur la recette fiscale, la commune de Saint-Denis apporte 70% et que sur l'équilibre démographique, elle possède 150 000 habitants, Sainte-Marie 33 000 et Sainte-Suzanne 23 000. C'est normal, entre guillemets, que Saint-Denis récupère la mise. C'est une façon de voir les choses et nous ne blâmons personne. Sauf que si nous prenons le cas de la commune de Sainte-Suzanne, cette dernière accuse des retards structurels les plus énormes depuis peut-être ces 20 dernières années. Nous pensons qu'on ne fait pas de la politique comme on gère un capital financier, même s'il reste un indicateur. Il faut aller vers plus de solidarité territoriale. L'essentiel pour nous ce n'est pas de tirer à boulets rouges sur les projets, mais plutôt de voir les points de perspectives pour arriver à l'émancipation du territoire. La Cinor ne doit plus être ce comptoir de communes où chacun se rince. Il n'y a qu'à voir les investissements faits ces dernières années: la Cité des arts d'un coût de 20 millions d'euros et qui perd 1,5 million d'euros par an, le stade en eaux vives qui fait entre 12 et 18 millions d'euros d'investissements pour près de 800 000 euros de déficit annuel, pareil pour Aquanor et demain pour les téléphériques dionysiens où près de 100 millions d'euros vont être investis…La Cinor perd actuellement 10 millions d'euros par an, combien allons-nous encore perdre ?


www.zinfos974.com

Air Austral : L'enquête de l'Autorité de la concurrence sur la non-reconduction des droits de trafic classée

$
0
0
En novembre dernier, des auditeurs de l'Autorité de la concurrence investissaient les locaux du siège d'Air Austral. Les procédures d'investigations ont mené au classement de l'enquête sur la non-reconduction par les Autorités Malgaches des droits de trafic temporaires de la compagnie Corsair entre la Réunion et Tananarive en 2018. Dans un communiqué, Marie Joseph Malé, PDG de la compagnie assure qu'il "s’est toujours déclaré confiant et serein quant aux suites de cette affaire".
Air Austral : L'enquête de l'Autorité de la concurrence sur la non-reconduction des droits de trafic classée
L’Autorité de La Concurrence Française a ouvert début 2018 une enquête en lien avec le dossier de non-reconduction par les autorités malgaches, des droits de trafic temporaires de la compagnie Corsair entre la Réunion et Tananarive.

A la suite des procédures d’investigations menées dans les locaux de la société Air Austral en novembre et décembre 2019, l’Autorité a décidé, le 3 juillet 2020, de  classer cette enquête.

Marie Joseph MALE, Président Directeur Général de la compagnie, s’est toujours déclaré confiant et serein quant aux suites de cette affaire, et a dans cette logique, accompagné par le cabinet conseil White & Case, dont il souligne le rôle important, pleinement collaboré avec les enquêteurs à chaque étape de la procédure.  

"Cette décision est logique et la direction d’Air Austral confirme, si besoin était, la conformité d’un projet de coopération internationale qui a toujours conduit avec rigueur et dans un souci constant de préservation des intérêts de chacune des parties. Elle fait aussi la démonstration, une nouvelle fois, de l’intégrité de la compagnie que je représente et de toutes ses instances dirigeantes. Air Austral a bien évidement la volonté permanente de protéger ses intérêts économiques, mais cela dans le strict respect des règles de l’éthique appliquées aux affaires. Ces principes font partie de mes priorités mais aussi de nos valeurs communes", précise –t-il.

www.zinfos974.com

Jacques Picard, le "gardien du volcan", n'est plus

$
0
0
Jacques Picard est décédé ce mercredi matin à l'âge de 80 ans.
Jacques Picard, le
Jacques Picard est décédé ce mercredi matin à l'âge de 80 ans. Celui que l'on surnommait "le gardien du volcan" a grandement contribué à faire connaître le site du Piton de la Fournaise, dont l'accès était très compliqué avant la construction de la route. 

Pendant près de 40 ans, Jacques Técher, responsable du Gîte du Pas de Bellecombe jusqu'en 2000, a guidé et informé les curieux désireux de connaître de plus près le Piton de la Fournaise. 

En mars dernier, l’Observatoire volcanique du Piton de la Fournique a baptisé le cône volcanique de l’éruption du 10 au 16 février  "Piton Jacques Picard". Un bel hommage qui permettra de ne pas oublier cette figure emblématique, qui avait à cœur de partager ses connaissances.

www.zinfos974.com

France: la récession limitée à 9% en 2020, selon l'Insee

$
0
0
Le recul du produit intérieur brut (PIB) en France devrait être limité à 9% en 2020, selon la note de conjoncture publiée par l'Insee mercredi, alors que le gouvernement table sur un effondrement de 11% et la Banque de France de 10% - Aurore MESENGE / ©AFP

(AFP)

La récession devrait être de 9% cette année en France, selon l'Insee, qui s'est montrée mercredi un peu plus optimiste que le gouvernement et constate que "l'économie française s'est redressée assez nettement" après deux mois de déconfinement.

Le gouvernement anticipe de son côté un recul du produit intérieur brut de 11% et la Banque de France de 10%.

"En juin, l'activité économique aurait comblé les trois cinquièmes de l'écart qui la séparait, au creux du confinement, de son niveau d'avant crise", se réjouit l'Institut national des statistiques dans sa septième note de conjoncture depuis la fin mars.

Il constate aussi que "la consommation des ménages ne serait, quant à elle, plus qu'à 3 points de pourcentage de son niveau normal", alors que les ménages ont constitué une très importante épargne supplémentaire durant les huit semaines de confinement et qu'une question de la reprise est de savoir s'ils vont la dépenser ou la garder en réserve.

Après s'être contracté de 5,3% au premier trimestre puis de 17% au deuxième en raison de la pandémie de coronavirus, le PIB rebondirait de 19% au troisième trimestre puis de 3% au quatrième, précise l'Insee, qui fait ses premières prévisions au-delà du mois de juin.

"Fin 2020, l'activité économique demeurerait légèrement en deçà de son niveau d’avant crise", estime l'Insee, dans une fourchette comprise entre -6% et -1%, selon les scénarios, avec une moyenne à -4%.

"Les perspectives de production se redressent très nettement : la vigueur de ce rebond tient beaucoup à la faiblesse du point de départ, c'est-à-dire de l'activité économique en période de confinement", selon la note.

"Cependant les carnets de commandes, en particulier à l'international, demeurent jugés peu garnis par les entreprises industrielles, ce qui n'augure pas d'un retour immédiat à la normale", tempère l'institut.

Aussi, avec des exportations en recul de 36% sur un an pour le mois de mai, les échanges extérieurs de la France "demeurent plus dégradés en mai que la production nationale en phase de redémarrage".

- "Pas indemne" -

La consommation bénéficie d'un effet de rattrapage après le confinement sur les produits manufacturés, mais cet effet ne s'étend pas à tous les produits, l'habillement par exemple souffrant fin juin d'une base de comparaison élevée alors que les soldes avaient déjà commencé en 2019 et sont décalées cette année.

Quant aux services, certains continuent à souffrir comme le transport aérien.

Grâce aux mesures prises pendant les huit semaines de confinement pour préserver le tissu économique et l'emploi, "les premières marches de la reprise ont pu être gravies assez rapidement, peut-être plus que prévu. Ce sont les dernières qui risquent d'être les plus difficiles, concernant surtout les secteurs les plus touchés par la crise", met en garde l'Insee.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a brossé lundi un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits", prévenant que c'est "une tâche écrasante" qui l'attend.

Et même si elle n'atteint finalement que 9%, il s'agira de "la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948", indique la note de l'Insee.

Mais pour son directeur général Jean-Luc Tavernier, si on "peut déjà anticiper que l'ordre de grandeur de la baisse du PIB en 2020 pourrait être d'une dizaine de points, voire un peu moins", "il est absurde de dire que l'on serait de ce fait revenu dix ans en arrière".

"Car cette baisse en moyenne annuelle est bien entendu liée principalement à la chute connue pendant les mois de confinement. Si l'économie n'en sort pas indemne, il est probable qu'elle reviendra dans les mois à venir à un niveau plus proche de celui qui prévalait avant le confinement", estime M. Tavernier.

Boris CAMBRELENG



Source : ...

www.zinfos974.com

Castex, sur tous les fronts, défend ses ministres

$
0
0
Le Premier ministre Jean Castex sur le perron de l'Elysée, le 7 juillet 2020 - Ludovic Marin / ©AFP

(AFP)

Le nouveau Premier ministre, Jean Castex, a défendu mercredi matin ses choix et ses ministres, notamment Gérald Darmanin, cible des féministes, et annoncé souhaiter réunir les partenaires sociaux sur la réforme des retraites "avant le 20 juillet".

Il a également annoncé son déplacement dimanche en Guyane où le virus du Covid-19 circule activement et répété se préparer à une éventuelle deuxième vague avec un reconfinement "différent" du premier.

Après avoir la veille fait une apparition surprise au Ségur de la Santé, et alors que son gouvernement "de combat" sera mercredi sous le feu des questions des parlementaires, le Premier ministre a répondu à celles de Jean-Jacques Bourdin sur BFTMTV et RMC, sa deuxième interview.

"Je suis devant vous Premier ministre du président Macron dans un gouvernement d'unité et de cohésion avec une seule préoccupation : l'action, la crise qui arrive", a-t-il averti.

"Je suis d'abord un homme libre", même si "je sais ce que je dois à tel ou tel", a-t-il insisté en assumant le "choix commun" avec le chef de l'Etat de ses ministres.

"J'assume totalement cette désignation, (Gérald Darmanin) a droit comme tout le monde à la présomption d'innocence", a expliqué le chef du gouvernement, alors que le nouveau ministre de l'Intérieur, visé par une plainte pour viol, a dû affronter la colère de féministes dont certaines ont tenté de perturber la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Christophe Castaner, en appelant à sa démission.

M. Darmanin n'aurait pas été nommé "si, en mon âme et conscience, ayant regardé le sujet, j'avais eu le moindre doute, la moindre interrogation", a-t-il assuré. 

Le chef du gouvernement a défendu aussi Eric Dupond-Moretti, un homme "formidable", nommé Garde des Sceaux afin que "le service public de la Justice marche mieux".

"Je ne fais la guerre à personne", a expliqué l'ancien avocat pénaliste mardi, alors que l'USM, principal syndicat de magistrats, avait estimé que sa nomination était une "déclaration de guerre à la magistrature".

Le chef du gouvernement va également se démultiplier sur le front social. Il souhaite réunir "ensemble" les partenaires sociaux "avant le 20 juillet" sur le dossier des retraites en particulier, après les avoir reçus séparément jeudi 9 et vendredi 10, afin d'"arrêter une méthode et un calendrier".

Il a par ailleurs dit vouloir "décaler la mise en oeuvre" de la réforme de l'assurance chômage, dont les syndicats réclamaient l'abandon. 

Espérant conclure le Ségur de la Santé d'ici la fin de la semaine, il a annoncé mardi dans un tweet que l'enveloppe pour les salaires des soignants hors médecins était portée à 7,5 milliards d'euros. Et il est allé lui-même porter la nouvelle aux négociateurs.

Mais ces derniers se sont dits déçus et la rencontre s'est achevée sans accord, après six heures de tractations. Elles doivent reprendre mercredi à 14H00.

Le Premier ministre souhaite aussi mettre en place un Haut-Commissariat au plan, pour "rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", et n'a pas exclu que François Bayrou, chef du Modem, soit nommé à sa tête.

Le nouveau gouvernement doit faire ses premiers pas mercredi au coeur de l'arène parlementaire avec les traditionnelles séances de questions d'actualité, à 11H00 à l'Assemblée nationale puis à 15H00 au Sénat. Après quoi les députés reprendront l'examen du troisième projet de budget de crise.

L'équipe gouvernementale n'est pas tout à fait au complet puisqu'elle doit accueillir prochainement "l'entrée de secrétaires d'Etat sur des missions prioritaires", a expliqué mardi le nouveau porte-parole Gabriel Attal, afin de finaliser ce "gouvernement de combat".

Emmanuel Macron a fixé "quatre grands axes" d'action: "la reconstruction" du pays plombé par la crise du coronavirus, le "patriotisme républicain" avec la défense de la police et la justice, un meilleur dialogue avec les partenaires de terrain et l'Europe. 

Emmanuel Macron précisera son cap pour le reste du quinquennat lors d'une interview le 14 juillet. Puis le Premier ministre pourra effectuer sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée.

D'ici là, le gouvernement se réunira en séminaire samedi matin. A ce stade, il est composé de seize ministres, quatorze ministres délégués et d'un secrétaire d'Etat, qui figuraient pour la plupart dans le précédent gouvernement.

Eric LAGNEAU



Source : ...

www.zinfos974.com

Jérôme Salomon : "Se préparer à une reprise de l'épidémie"

$
0
0
Un nouvel appel à la prudence est lancé par le directeur général de la Santé. Une deuxième vague épidémique inquiète les autorités.
Jérôme Salomon :
500 personnes sont testées positives par jour et "se préparer à une reprise de l'épidémie, voire à une deuxième vague" devient nécessaire, a alerté Jérôme Salomon, directeur général de la Santé dans une interview au Figaro. "Nous ne savons pas tout sur le comportement saisonnier de ce virus qui circule toujours ", a-t-il indiqué.  "Nous faisons tout pour tirer toutes les leçons de la première vague et anticiper au mieux avec l’ensemble des acteurs." 13 nouveaux décès liés au Covid-19 ont été enregistrés mardi soit 29.933 morts depuis le 1er mars. 

Pour freiner un retour de l’épidémie, "il faut que chacune et chacun continue de respecter les mesures barrières, les mesures d'hygiène, la distanciation physique et le port du masque, surtout en situation de promiscuité et dans un espace clos." 

Face à un scénario de reprise, la stratégie des autorités est toujours de "briser les chaînes de contamination dès lors qu'une personne est malade", en la retraçant. 

Actuellement 300 000 tests PCR sont également réalisés par semaine. "Ce qui signifie que nous testons en moyenne 107 personnes par cas positif. Cela excède les objectifs du Conseil scientifique, et montre que nous testons largement par rapport à la situation épidémique", a expliqué Jérôme Salomon. 

En fonction de la gravité de la situation "l'information locale, la protection des plus fragiles, le renforcement des mesures barrières, envisager des mesures de limitation des déplacements" pourraient être mis en place.

www.zinfos974.com

Le Bac sans stress ?

$
0
0
Le Bac sans stress ?
Les résultats du Baccalauréat sont tombés ! COVID oblige, il est basé sur le contrôle continu.

Je n'émets aucun avis sur sa valeur. Après tout, ces jeunes sont récompensés pour leur travail régulier tout au long de l'année. 

Ce qui m'a interpellé , ce sont ces réflexions de jeunes candidats " ravis d'avoir échappé au stress de l'épreuve ".......

Mais où est  l'Education, qu'elle soit nationale ou parentale, dans la gestion du stress ?

Beaucoup de nos enfants y sont confrontés dans la pratique de la compétition sportive dès le plus jeune âge.

Les sportifs se reconnaîtront

Sujet que j'ai traité sur ce site , il y  longtemps. Je m'étais insurgé contre le remplacement des notes par une couleur ou une lettre.

Quand un marmaille doit s'élancer sur un tatami, dans un couloir d'athlétisme, un couloir de natation, sur un agrès de gym, il a la boule au ventre, et il connaît le stress . 

La vie n'est pas un long fleuve tranquille . Elle est semée d'épreuves .

Mon inquiétude, c'est le futur bac.

Nos ados doivent connaître ce moment indescriptible de l'attente du bac, le ventre noué avant chaque épreuve, avant l'attente de l'affichage.

C'est la préparation à la vie, avec tous ses aléas, ses inquiétudes, ses moments de désespoir, ses moments heureux aussi.
Nos enfants ne nous appartiennent pas. Nous devons leur apprendre à voler de leurs propres ailes . Donc les préparer .

Et ensuite il ya le stress de la vie : admission aux grandes écoles , un emploi, puis la pression au travail, la tension relationnelle.
Le stress se niche partout.

Dans ce nouveau gouvernement, le Ministère des Sports est rattaché au ministère de l'Education Nationale !
C'est un déclassement de ce Ministère. C'est comme ça que je le vois.
Le Ministre, Jean-Michel Blanquer, devrait s'inspirer des valeurs véhiculées par le sport dans l'élaboration du nouveau Baccalauréat.

In fine, la gestion du stress fait partie de l'Education.

www.zinfos974.com

Jacques Picard, Gardien volcan, pour l’éternité…

$
0
0
Il était né à la Grande Ferme, à la Plaine des Cafres, sur les contreforts du Volcan et à lui seul, il représentait une tranche d'histoire de ce lieu magique dont les soubresauts épisodiques tiennent en haleine les Réunionnais. Jacques Picard, ancien gardien du gîte du Volcan était un des derniers témoins de l'époque « où le Volcan se méritait ». Il nous a quittés pour un monde que l’on espère meilleur et où il retrouvera les anciens guides et porteurs…
Jacques Picard, Gardien volcan, pour l’éternité…
Le petit Jacques est né et a grandi à la Grande Ferme, avec son frère, Jean-Claude, sa mère Léoda et son père Séraphin.  Chez les Picard, comme chez de nombreuses familles de la Plaine des Cafres, le Volcan était un gagne-pain: ils étaient quelques uns, guide et porteurs à louer sleurs services aux excursionnistes qui  se hasardaient sur les pentes de la Fournaise. En ce temps-là, point de route reliant la Plaine des Cafres au Volcan, mais un sentier, le brouillard, l'aventure... C’était au temps où le volcan se méritait.

Après son service militaire en Algérie, Jacques retrouve la Plaine des Cafres et se marie en 1963. Il se lance dans l'élevage aux côtés de son père, jusqu'en 1964, puis participe à la construction de la route du volcan, entamée depuis 1957 et qui avance à petits pas. Il faudra dix années de travaux pour que la piste arrive jusqu'à Bois Ozoux. Il faudra attendre 1969 pour qu'elle soit asphaltée jusqu'au piton Textor et ce n'est qu'en 1972 que la piste arrivera jusqu'au gîte. 
 
En 1964, l'ONF décide d'agrandir le gîte édifié en 1948, qui a lui-même succédé à deux autres bâtisses, construites au début des années trente, détruites et reconstruites au début des années quarante. Jacques officie en qualité de tailleur de pierre et de scieur de long, le bois étant prélevé dans la forêt en contrebas du gîte, dans le Cassé de la Rivière de l'Est. 
 
En 1966, l'ancien gîte comporte désormais une salle à manger et une petite case pour un gardien...qui reste à recruter. Conditions requise par l'ONF pour ce poste: être en couple et ne pas avoir d'enfant. Jacques postule et sa  candidature est acceptée. Le 13 décembre 1966, il emménage avec sa femme, Nicole et entre en fonction officiellement au 1er janvier 1967.
 
 

Jacques Picard, Gardien volcan, pour l’éternité…
Les débuts sont difficiles: le gîte est complètement isolé, loin de tout et n'est accessible qu'à pieds. Il n'y passe guère plus que deux à trois touristes par semaine... La route, ou plutôt la piste forestière s'arrête à Bois-Ozoux, à près de trois heures de marche...
 
Plus d'une fois Jacques a envie de laisser ce lieu isolé et d'aller gagner sa vie ailleurs. Mais al décision est sans cesse remise aux calendes grecques et, au fil du temps, le volcan devient son voisin et cet environnement austère, son jardin...Deux fois par semaine, il emprunte le sentier et descend à la Plaine des Cafres se réapprovisionner. Que ceux qui pestent sur les sentiers rocailleux au bout de deux heures de marche s'imaginent le courage de Jacques, effectuant à pieds, un aller-retour entre le gîte du volcan et la Plaine des Cafres!
 
En 1972, la piste arrive enfin jusqu'au gîte qui est désenclavé. En 1974, l'arrivée du radio-téléphone brise un peu  l'isolement du site. En 1985, l'installation de panneaux photovoltaïques fait entrer la fée électricité dans les locaux qui n'avaient jamais connu que la bougie et la lampe à pétrole pour toute lumière.
 
Mais malgré tout, l'isolement est toujours là, surtout lors des épisodes cycloniques. Jacques n'oubliera jamais le cyclone Hyacinthe, en 1980: 18 jours sous la pluie, le vent, la route impraticable, les radiers en crue, totalement coupé du monde extérieur. Et puis Firinga, en 1989, avec ses vents terribles, qui ont projeté à plus de 800 mètres le toit des citernes, pesant pourtant 700 kilos!
 
Et puis, il y eut les visites de personnages célèbres: Michel Debré, en 1970, avec une escorte de gendarmes et un groupe électrogène: l'espace d'une nuit, le gîte bénéficia de l'électricité. En 1972, autre grand personnage à fréquenter les lieux pendant plusieurs jours: Haroun Tazief... Mais avec sa timidité naturelle et sa discrétion, Jacques n'a jamais osé aller plus loin, se contentant d'être le gardien du gîte...
 
En 1993, il déclarait : « A bien y réfléchir, je ne crois que sans le volcan je ne pourrais pas vivre. Si un jour je quitte le volcan, je crois que ma vie s'arrêter. (extrait u livre consacré à Jacques Picard,  « Des hommes et un volcan », de Denise Delcourt, page 221.)
 
 A l'heure de la retraite, Jacques cultivait son jardin, à la Grande Ferme, sur la route du volcan,  et dans sa cour, on pouvait trouver des kiwis, des érables... 
 
Yves Picard, son cousin,  a repris le gîte, après avoir travaillé de concert avec Jacques pendant quelques années au début des années 90. Mais Jacques n'a jamais vraiment quitté le volcan: une part de lui-même est restée là-haut et y restera pour longtemps...
 
(1) : extrait de « Des hommes et un volcan », de Denise Delcourt, page 221.

www.zinfos974.com

Obsèques de Tiloun : Un vibrant hommage au son du Maloya

$
0
0
Les obsèques de Tiloun se déroulent ce mercredi. Un vibrant hommage et rendu à cette figure emblématique du Maloya.
Obsèques de Tiloun : Un vibrant hommage au son du Maloya
La musique l'aura accompagné jusqu'au bout. Ce mercredi après-midi, c'est au son du Maloya que les Réunionnais accompagnent Tiloun (Jean-Michel Ramoune de son vrai nom) jusqu'à sa dernière demeure.

Plusieurs centaines de personnes sont présentes pour les obsèques à l'église de la Source, quartier d'où l'artiste est originaire. Ses proches, des artistes comme Danyel Waro, des personnalités politiques comme Huguette Bello ou Didier Robert, ou simplement des anonymes sont venus participer à ce vibrant hommage. Tiloun sera ensuite inhumé au centre funéraire de Prima. 

Depuis l'annonce de sa disparition ce dimanche, les réactions se sont multipliées, notamment sur les réseaux sociaux. C'est un grand vide que le zarboutan de la musique péi laisse derrière lui.

Karoline Chérie sur place


 

Obsèques de Tiloun : Un vibrant hommage au son du Maloya

Obsèques de Tiloun : Un vibrant hommage au son du Maloya

www.zinfos974.com

Pour que le Bac reste une fête : Interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique

$
0
0
La lutte contre l’alcoolisme est une priorité pour les services de l’État. Avec les résultats du baccalauréat et l'approche des vacances scolaires, période particulièrement sensible en matière de sécurité routière, le préfet de La Réunion a décidé de mettre en œuvre un dispositif renforcé de prévention et de lutte contre les conduites addictives.
Pour que le Bac reste une fête : Interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique
Tout doit en effet être fait pour éviter l’accident terrible qui avait endeuillé en 2018 les festivités du baccalauréat à La Réunion. La lutte contre l’alcoolisation massive des jeunes est un impératif moral, sur la route comme dans les soirées.

Si l’alcool est bien sûr extrêmement dangereux sur la route, sa consommation massive à l’occasion de soirées est en tant que tel un fléau qui ne doit pas être banalisé. En renforçant les comportements agressifs et en désinhibant les auteurs, en fragilisant les victimes, en les rendant incapables de s’opposer ou de témoigner après l’agression, l’alcool est aussi le terreau des violences faites aux femmes et des agressions et il ne faut pas l’oublier.
 
Le préfet de La Réunion appelle donc les futurs bacheliers à faire preuve de vigilance et de prudence en adoptant un comportement responsable sur la route et pendant les festivités afin que cette nouvelle étape importante de leur vie ne soit pas marquée par un drame.
 
Des mesures temporaires d’interdiction de consommation d’alcool
 
Afin de renforcer la lutte contre l’alcoolisation excessive en cette période particulièrement accidentogène, le préfet de La Réunion a interdit la consommation d’alcool sur la voie publique et dans les espaces publics du mardi 7 juillet au dimanche 12 juillet 2020 chaque jour de 16 heures à minuit, sur les secteurs suivants :

- dans la commune de Saint-Paul, secteur de Saint-Gilles-les-Bains rue du général De Gaulle et chemin Bottard ; secteur de l’Hermitage-les-Bains avenue de Bourbon, mail de Rodrigues et chemin de la plage.

- dans la commune de l’Etang Salé, et plus particulièrement dans les secteurs de bassin Pirogue et du Gouffre, ainsi que la zone littorale, sur et aux abords de la plage ;

- dans la commune de Petite Île, et notamment dans la zone littorale, sur la plage et aux abords de la plage de la Grande Anse, incluant le parking du site ;

- dans la commune de Saint-Pierre et plus particulièrement le centre-ville et le secteur du « front de mer ».

Des cartographies présentent en annexe les zones concernées. Les infractions au présent arrêté seront constatées et réprimées.
Le préfet de La Réunion rappelle que la vente ou l’offre gratuite de boissons alcooliques à des mineurs est interdite. Les commerces et les débitants de boisson doivent être particulièrement vigilants pour veiller au respect de cette interdiction.
 
Les forces de l’ordre mobilisées sur les routes
 
Le préfet a demandé aux forces de l’ordre d’être particulièrement présentes sur les routes pendant cette période. Un plan de contrôle a été établi et tout véhicule sera immobilisé et saisi en cas de contraventions délictuelles.
 
Des comportements à adopter pour sa sécurité et celle des autres
 
Trop de vies sont brisées par ces comportements de conduite en état d’ébriété et irresponsable d’où la préconisation voire l’obligation de certaines mesures afin que les festivités de réussite au baccalauréat et les vacances soient réussies pour tous et que la route ne soit pas le début d’un drame ou la perte de la vie :
 
• inciter les conducteurs à désigner un « Sam » avant de sortir. Sam, c’est le conducteur qui s’engage à ne pas boire et à ramener ses proches après un moment festif. Idéalement les parents des bacheliers pourraient assurer le transport des jeunes en toute sécurité et de manière responsable.
 
• sensibiliser les familles et les amis à la nécessité de veiller à l’état d’alcoolémie de leurs proches et de ne pas laisser une personne qui a bu reprendre la route.
 
• prévoir le retour de soirée à l’avance pour éviter les risques sur la route (désignation d’un « Sam », taxi, bus …)
 
Des chiffres encore trop élevés
 
En 2020, ce sont 10 personnes qui ont perdu la vie sur les routes réunionnaises. 22 % des accidents de la route sont causés par un conducteur dont le taux d’alcool est supérieur à la réglementation en vigueur.
 
En 2019, 6 jeunes sont décédés sur nos routes (dont 3 liés à l’alcool) sur un total de 39, les 18-24 ans représentant 15 % des personnes tuées.
 
Pour rappel, en 2018, la période de fête post bac avait été endeuillée par la mort de 3 jeunes lors d’un accident de retour de soirée festive. Depuis, la seule survivante de l’accident, conductrice du véhicule, est handicapée et a été poursuivie en justice pour homicides involontaires aggravés par la consommation d’alcool et une conduite à vitesse excessive.
 
Pendant les vacances, entre les fêtes post-examens, les “happy hours” et les boîtes de nuit, “les jeunes permis” sont encore plus enclins à faire la fête et à consommer de l’alcool.
 
Adopter une attitude responsable reste le meilleur moyen d’éviter des drames.
 
 


www.zinfos974.com

Fermeture du Jardin de l'Etat

$
0
0
Fermeture du Jardin de l'Etat
Le Département informe que le Jardin de l'Etat à Saint-Denis sera exceptionnellement fermé au grand public, le 14 juillet 2020.
Il rouvrira aux jours et horaires habituels, dès le mercredi 15 juillet.

www.zinfos974.com

Jean-Hugues Ratenon dénonce l’attitude "colonialiste" du nouveau ministre des Outre-mer

$
0
0
Alors que se déroule la séance de questions au nouveau gouvernement à l’assemblée nationale ce mercredi, Sébastien Lecornu a notamment été interpellé par le député réunionnais Jean-Hugues Ratenon sur différents sujets. La réponse du nouveau ministre des Outre-mer est loin d’avoir satisfait le parlementaire insoumis, qui dénonce dans un communiqué une "attitude colonialiste".
Jean-Hugues Ratenon dénonce l’attitude
"Dit merci à maman La France

Je déplore vivement les propos tenus ce jour, au sein de l’hémicycle de l’assemblée Nationale lors de la séance des questions au gouvernement, par le nouveau ministre des Outre-Mer.
 
Pour un homme qui s’est présenté comme un homme de dialogue, il commence très mal. Pour une première, Sébastien Lecornu a envoyé un message très négatif sur sa future méthode de travail.
 
Face aux vrais problèmes posés pour les différents territoires ultramarins, le ministre a répondu par l’agression.
 
Quel rapport entre les médecins cubains qui soignent les Martiniquais et mon mandat de conseiller municipal à Bras Panon ?               

Quel rapport entre le problème d’eau potable en Martinique, les risques sanitaires dans les liaisons aériennes entre Mayotte et la Réunion et les prétendues attaques contre les fonctionnaires d’Etat à tous les niveaux ?
 
Faute de réponse, ce ministre à un sacré toupet de me demander de dire merci à l’Etat !!! Une attitude purement colonialiste. En clair, même s’il vous manque des moyens dites merci quand même.
 
Contrairement à lui, régulièrement j’ai alerté pendant la crise du coronavirus sur les conditions de travail des soignants, policiers, agents municipaux, pompiers, etc… Je les ai félicités de continuer à exercer en mettant leur vie en péril.
 
Mon regret exprimé de ne pas avoir un ministre venant des Outre-Mer, alors qu’il y en a plein de compétents, l’a-t-il à ce point déstabilisé pour perdre son sang-froid ?
 
Au lieu d’étudier mon parcours politique, il ferait mieux de prendre à bras le corps les nombreux dossiers des Outre-Mer et d’y apporter rapidement des réponses.
 
La philosophie de ce gouvernement est claire : ne dites pas la vérité car « vous ne rendez pas service ». Dites plutôt merci.
 
Culpabiliser les Outre-mer pour ne pas assumer leurs responsabilités, voilà leur ligne.
 
Je dis à la population : ne tombez pas dans ce piège. Ne comptez pas sur moi pour dire amen à chaque fois et tenir un langage lisse face à ce gouvernement qui refuse de voir la réalité en face.
 
Le monde d’après ce n’est certainement pas pour maintenant. C’est plutôt le monde du passé qui s’est exprimé aujourd’hui dans l’Assemblée Nationale."
 
Jean Hugues RATENON
Député de la Réunion


www.zinfos974.com

Pierrot Dupuy - 2020, l'année du Bac Bonux

$
0
0
Je vais parler de quelque chose que les moins de 20 ans, comme on dit, ne connaissent pas. Il y a de cela très longtemps, il existait une marque de savon en poudre (je ne sais si elle existe toujours) qui s'appelait Bonux.
Pierrot Dupuy - 2020, l'année du Bac Bonux
Elle avait cette particularité d'offrir dans chaque boîte un petit jouet en plastique. Vous imaginez bien que si une maman avait le malheur d'emmener ses enfants avec elle pour faire ses courses, il était hors de question qu'elle puisse acheter une autre marque que du Bonux.

Cette marque était tellement populaire qu'elle est passée dans le langage courant et a pu donner naissance à des expressions très imagées, comme seule notre langue créole en est capable. Du style : "Ou la trouve out permis dan boit' Bonux?"

Et bien, on pourrait dire la même chose dans quelque temps du Bac, promo 2020 : "Ou la trouve out Bac dan boit' Bonux?".

Tant il est vrai que cette année, il fallait être vraiment ignare (je m'excuse par avance pour les rares élèves qui ne l'auraient pas eu cette année et qui liraient ces lignes) pour ne pas l'obtenir...

Déjà que les années précédentes, les professeurs avaient une fâcheuse tendance à relever systématiquement les notes sous la pression du rectorat pour permettre au recteur de faire le beau à Paris en se vantant de la qualité de son travail, mais là on bat tous les records ! Plus de 91% d'admis au premier tour, avant même le rattrapage ! 10 points de plus que l'an dernier !

Comme chaque année, on fait mieux que la précédente, nul doute qu'à ce rythme, dans quelques années, on atteindra les 100%.

Les élèves sont contents, leurs parents aussi, mais attention. Cette joie pourrait être de courte durée, car la vie est toujours là pour vous ramener aux dures réalités.

Conséquence immédiate : beaucoup plus d'élèves vont avoir accès à l'université. Déjà que le niveau dans nos facultés est affligeant, malgré un énorme écrémage en première année, il est à craindre qu'encore plus d'étudiants ne restent sur le carreau avant la fin de leur première année. Avec pour conséquence une année de perdue et de l'argent dépensé inutilement en frais d'inscription à la fac, en location d'un appartement, etc...

Mais la pire des sanctions est encore à venir. Quand ces pauvres étudiants -je dis pauvres, car ils n'y sont pour rien- se présenteront sur le marché du travail, là il n'y aura pas de professeur pour venir leur mettre 10 alors qu'ils méritaient au mieux un 4. Leur patron sera autrement plus exigeant, car la vie de son entreprise sera en jeu et il est à craindre que tout ça ne se finisse par un licenciement, jusqu'à ce qu'il trouve un autre employé avec un meilleur niveau.

J'ai bien peur que cette cuvée 2020 ne soit celle d'une génération sacrifiée. Et que seuls les meilleurs, ceux qui auraient de toute façon obtenu leur Bac, Covid ou pas Covid, ne parviennent à s'en sortir.

www.zinfos974.com

Accès provisoirement interdit sur le Débarcadère

$
0
0
Accès provisoirement interdit sur le Débarcadère
La Ville de Saint-Paul interdit provisoirement par arrêté municipal l’accès au Débarcadère en raison des fortes houles.
 
Cette décision reste valable jusqu’à la fin de la vigilance fortes houles émise par Météo France Réunion.
 
Retrouvez ici  l’arrêté pris à cet effet. Pour rappel, un second arrêté  municipal interdit également la baignade, les activités nautiques et la circulation piétonne sur l’ensemble des plages de la Commune. 

www.zinfos974.com

Piton de la Fournaise : Retour en phase de vigilance

$
0
0
Compte tenu de la diminution du taux de sismicité, une éruption imminente n’est plus d’actualité. Le préfet de La Réunion a décidé de revenir en phase de Vigilance.
Piton de la Fournaise : Retour en phase de vigilance
Suite aux constatations de l’observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF), compte tenu de la diminution du taux de sismicité, et donc qu’une éruption imminente n’est plus d’actualité, le préfet de La Réunion a décidé de revenir en phase de VIGILANCE du dispositif spécifique ORSEC* du Volcan du Piton de la Fournaise à compter du jeudi 9 juillet 2020 à 8h00.

L’interdiction d’accès du public à la partie haute de l’enclos du Piton de la Fournaise est levée à compter du jeudi 9 juillet 2020 à 8h00.

L’accès à la partie haute de l’enclos reste strictement limité aux deux sentiers balisés suivants :

•         le sentier Pas de Bellecombe – Formica Léo – sentier Rivais- Cratère Caubet ;
•         le sentier Pas de Bellecombe – Formica Léo – sentier d’accès au site d’observation du cratère Dolomieu (accès par le nord du cratère).
•         le sentier Kapor jusqu’au Piton Kapor
 
Le sentier Rivals est ouvert à la circulation jusqu’au niveau du cratère Caubet. La portion entre le cratère Caubet et Belvédère sur Château Fort reste interdite d’accès.
Le public devra se conformer strictement aux prescriptions et consignes figurant sur les panneaux d’information et d’avertissement affichés sur le site.

www.zinfos974.com

Les résultats du Brevet 2020 à La Réunion

$
0
0
Après le BAC, c'est au tour du Diplôme national du brevet 2020. Les résultats sont publiés ce mercredi 8 juillet à partir de 16 heures. Sur version mobile, attendre quelques secondes le téléchargement de la liste. A : Admis mention très bien B : Admis mention bien C : Admis mention assez bien D : Admis A noter : Le fichier envoyé par le ministère de l'Education est complet de tous les candidats qui ont autorisé la "Communication des résultats d'examen en vue d'une publication par la presse". Dans le cas des candidats dont le nom n'est pas affiché, ils ont répondu NON à cette question lors de leur inscription.
Les résultats du Brevet 2020 à La Réunion


www.zinfos974.com

Fausse joie pour des Bac Pro BTP de St-André : À qui la faute ?

$
0
0
Mobilisés ce matin devant leur CFA de Saint-André, les 8 jeunes étudiants en Bac Pro BTP, qui ont d’abord été admis au baccalauréat puis ont vu leurs dossiers invalidés moins de 24 heures plus tard, se sont rendus au rectorat cet après-midi pour tenter de faire la lumière sur ce mic-mac. Une petite délégation, comprenant également des étudiants du Port qui se retrouvent dans la même situation, a été reçue par la cheffe de la division des examens et concours.
Fausse joie pour des Bac Pro BTP de St-André : À qui la faute ?
"Nos noms n’auraient jamais dû figurer dans les résultats, puisque apparemment nous n’avons jamais eu le bac" explique Tony Bertile, le jeune étudiant en bac pro BTP spécialité travaux publics, en sortant du rectorat.
 
Celui qui hier matin encore pensait avoir obtenu son bac avec mention a été reçu au rectorat cet après-midi, accompagné d’une délégation représentant ses 7 autres camarades et des étudiants en bac pro logistique et photographie du Port.
 
Comme l’explique également l’académie, c’est un dysfonctionnement au niveau d’une nouvelle fonctionnalité, ajoutée en raison des changements apportés à l’examen du bac suite à la crise du Covid-19, qui est à l’origine de l’erreur : leurs noms n’auraient pas dû figurer dans les listes des admis sans ce dysfonctionnement, puisque les dossiers de ces étudiants n’avaient pas été jugés recevables. Nos 8 futurs professionnels du BTP auraient dû à la place recevoir une convocation à la session de remplacement en septembre.
 
"Nous avons pu expliquer nos situations personnelles à Mme Zenati, puisque certains d’entre-nous doivent entamer des études supérieures en août ou ont même trouvé un employeur. Mais sans le bac, tout ça tombe à l’eau", ajoute Tony.
 
D’autant que ces étudiants sont très confiants quant à leurs résultats à l’examen en contrôle continu.
 
En effet, l’erreur première ne vient pas d’eux, comme l’a confirmé l’académie, mais d’un ou plusieurs documents manquant à leurs dossiers pour être recevables (notamment l’annexe 5 qui fait état des travaux pratiques réalisés par les élèves). Et comme nous l’explique le rectorat, c’était à l’organisme de formation, soit au CFA de Saint-André, de constituer les dossiers et de les transmettre une fois complets.
 
Face à cette situation quelque peu injuste pour ces jeunes pleins d’ambition, le rectorat leur a conseillé d’adresser directement un recours à titre individuel au recteur de La Réunion, qui sera examiné le plus tôt possible.
 
Le rectorat indique également que les CFA concernés (Saint-André, Le Port) allaient être contactés afin d’expliquer comment ces élèves se sont retrouvés dans cette situation.

www.zinfos974.com

Dans le Sud, deux accidents occasionnent de gros embouteillages sur la quatre-voies

$
0
0
Des accidents ont occasionné de gros ralentissements sur la quatre-voies au niveau de Saint-Louis et Saint-Pierre.
Dans le Sud, deux accidents occasionnent de gros embouteillages sur la quatre-voies
Deux accidents se sont produits cet après-midi sur la quatre-voies, l'un sur le pont de la Rivière Saint-Etienne en direction de Saint-Pierre, l'autre au niveau du Mac Do de Saint-Pierre en direction de Saint-Louis.

Les dégâts sont essentiellement matériels, mais les personnes impliquées sont en état de choc, rapportent les secours. Seuls des véhicules légers étaient impliqués.

De quoi occasionner de gros embouteillages en cette heure de sortie de travail.

Dans le Sud, deux accidents occasionnent de gros embouteillages sur la quatre-voies

www.zinfos974.com

Castex veut décaler la réforme de l'assurance chômage et relancer celle des retraites

$
0
0
Castex a fait savoir ce mercredi qu'il entendait décaler la réforme de l'assurance chômage et relancer les négociations autour de celle des retraites.
Castex veut décaler la réforme de l'assurance chômage et relancer celle des retraites
Le Premier ministre entend "décaler la mise en œuvre" de la réforme de l'assurance chômage, dont les syndicats réclament l'abandon. C'est ce qu'il a fait savoir ce mercredi sur le plateau RMC et BMF-TV.

Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, le nouveau locataire de Matignon a déclaré : "La réforme de l’assurance chômage, que j’approuve, elle a été faite au moment où la France avait l’un des faibles taux de chômage en Europe, en tout cas celui qui avait engrangé la plus forte baisse". Avant d'ajouter: "On ne renie pas nos principes, mais on n’est pas des gens obtus, (…) donc on adapte nos outils aux réalités".

Jean Castex entend aussi rouvrir les négociations sur la réforme des retraites. "C'est acté. Nous allons séparer ce qui est le futur régime universel plus juste, nécessaire, avec, disons-le, en toile de fond le devenir des régimes spéciaux. (...) C'est un travail de long terme" a-t-il exprimé, précisant qu'il allait réunir les partenaires sociaux "ensemble" avant le 20 juillet prochain (après les avoir vus un par un).

"Nous avons un sujet de plus court terme, le financement du système actuel qui est impacté fortement par la crise (...) donc on va en discuter", a-t-il encore indiqué aux médias.

www.zinfos974.com
Viewing all 97587 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>