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12 nouveaux cas confirmés de Covid-19 à La Réunion dont 8 cas autochtones liés à une même famille

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​La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment 12 nouveaux cas de coronavirus COVID-19 enregistrés à La Réunion ce mercredi 8 juillet à 15h00, soit un total de 563 cas depuis l'apparition du premier cas le 11 mars 2020.
12 nouveaux cas confirmés de Covid-19 à La Réunion dont 8 cas autochtones liés à une même famille
Parmi ces nouveaux cas :

-       8 cas sont autochtones liés à un cas précédemment signalé, au sein d'une même famille,

-       1 cas est importé dans le cadre d'une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale,

-       3 cas sont en cours d'investigation.

S'agissant des 8 cas autochtones :
Il ne s'agit pas d'une chaine de transmission locale mais de cas survenus au sein d'une même famille.

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU 8 juillet 2020

559 cas ont été investigués à cette heure par l'ARS, Santé publique France et l'Assurance Maladie, dont 72% sont des cas importés. 4 cas sont en cours d'investigation.

 
Suite à la détection d'un premier cas covid, et afin de s'assurer de la situation sanitaire des personnes ayant été en contact avec lui, une équipe mobile de dépistage du CHU est intervenue au sein de cette famille.
 
L'ARS a pris contact avec les malades afin de leur rappeler l'importance de :
  • respecter les consignes d'isolement tout au long de la période d'isolement et la bonne application des gestes barrières
  • surveiller quotidiennement leur état de santé
  • prendre contact avec le médecin traitant en cas de symptômes
  • appeler immédiatement le 15 en cas de difficultés respiratoires et signes d'étouffement
  • porter un masque en cas de contact en face à face avec d'autres personnes
 
Les personnes contacts sont en cours d'identification. Il est par contre important de souligner qu'aucune notion de voyage n'a pour l'instant été mise en évidence pour cette famille. Cela montre bien que le virus circule encore à la Réunion et que les gestes barrière doivent absolument être appliqués.
 

12 nouveaux cas confirmés de Covid-19 à La Réunion dont 8 cas autochtones liés à une même famille

12 nouveaux cas confirmés de Covid-19 à La Réunion dont 8 cas autochtones liés à une même famille

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Pierrot Dupuy - Comment Olivier Hoarau s'est fait rouler dans la farine par Huguette Bello

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Huguette Bello, la nouvelle maire de Saint-Paul, et Olivier Hoarau, le maire du Port qui vient d'être reconduit pour 6 ans à la tête de sa commune, s'entendaient jusque là parfaitement. Ils appartiennent au même parti et Huguette Bello a beaucoup fait pour aider le jeune Olivier à conquérir la capitale économique de La Réunion.
Pierrot Dupuy - Comment Olivier Hoarau s'est fait rouler dans la farine par Huguette Bello
Mais voila, toutes les bonnes choses ont une fin.

S'ils s'entendaient aussi bien, c'est qu'ils ne chassaient jusque là pas sur les mêmes terres. A Huguette les postures vibrionnantes à l'Assemblée nationale et à la Région, tandis que le maire du Port se la jouait beaucoup plus discret, préférant apparemment gérer sa commune.

Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes... jusqu'à ce qu'Huguette Bello remporte la mairie de Saint-Paul. Se pose alors immédiatement la question de la présidence du TCO, un poste stratégique au regard des moyens que la communauté d'agglomération permet de dégager.

Olivier Hoarau, qui ne cache pas souhaiter conduire une liste l'an prochain aux élections régionales, se dit qu'il serait bon pour lui d'occuper ce poste, qui lui permettrait de mettre la main sur quelques centaines d'emplois potentiels à distribuer au moment des élections.

Il en parle donc à Huguette Bello, pensant qu'elle accepterait facilement. Quelle n'est pas sa surprise d'entendre la maire de Saint-Paul lui annoncer qu'il n'en est pas question et qu'elle a décidé de confier le poste à son fidèle lieutenant saint-paulois, Emmanuel Séraphin.

Grosse colère d'Olivier Hoarau et les deux anciens amis se quittent très fâchés.

C'est dans ce contexte qu'Olivier Hoarau a préféré aller assister à l'intronisation de Joe Bédier à Saint-André, avec toujours les Régionales en arrière pensée, plutôt qu'à celle d'Huguette Bello à Saint-Paul qui se déroulait au même moment...

Mais le maire du Port n'avait pas l'intention de se laisser faire. Il prend son bâton de pèlerin et fait le tour des autres maires qui siègent au TCO : Vanessa Miranville à La Possession, qui pèse 10 voix au sein du conseil communautaire, Bruno Domen à Saint-Leu (10 voix), et Daniel Pausé de Trois Bassins (2 voix), qui rajoutées aux 10 voix du Port lui permettraient de contrebalancer les 32 voix de Saint-Paul. Surtout qu'il espérait pouvoir également compter sur tout ou partie des voix de l'opposition d'Alain Bénard à Saint-Paul, trop content de pouvoir faire la nique à Huguette Bello..

La maire de Saint-Paul sent la manoeuvre et comprend qu'elle est en train de perdre la majorité. Lors d'une réunion entre les différents maires, l'idée émerge un moment d'une présidence tournante, comme celle qui a existé un temps à la CINOR. Mais l'idée est vite abandonnée.

Huguette Bello sort alors son joker : elle passe un accord avec Vanessa Miranville, en faisant mine d'abandonner la piste Séraphin et en proposant d'assurer elle même la présidence du TCO. Les 32 voix de Saint-Paul additionnées aux 10 de La Possession lui assurent une confortable majorité au sein du conseil communautaire. Et pour parfaire le piège, elle a rencontré discrètement hier, en compagnie d'Emmanuel Séraphin, Bruno Domen, le maire de Saint-Leu.

La voilà maintenant sûre de pouvoir être élue présidente du TCO, s'asseyant au passage sur sa promesse de non cumul des mandats...

Mais pourquoi parler de piège? Car sa présidence ne sera que fictive. Elle compte donner toutes les délégations à Emmanuel Séraphin, qui sera de fait le véritable président du TCO.

Voilà comment le jeune maire du Port s'est fait rouler dans la farine par la chevronnée et retorse maire de Saint-Paul. Il n'en reste pas moins que cette passe d'armes devrait laisser de profondes traces entre les deux anciens amis...

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Procès de Wilson Titus : Les envois de drogue se faisaient via Chronopost

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Le procès en chambre correctionnelle concernant le trafic de drogue démantelé il y a plus de 2 ans, a débuté ce mercredi 8 juillet. Considéré comme le principal instigateur, Wilson Titus, escorté par le RAID, est arrivé au tribunal à 7h30 pour être présenté à l'audience de 8h. Les 14 autres prévenus, tous placés sous contrôle judiciaire, sont arrivés libres.
Procès de Wilson Titus : Les envois de drogue se faisaient via Chronopost
Un important dispositif de sécurité a été mis en place aux abords du tribunal judiciaire de Champ-Fleuri pour ce premier jour de procès qui se déroule sur 3 jours. Après avoir fait la lecture des faits, la présidente d'audience, compte tenu du nombre élevé de prévenus, a décidé de les faire venir à la barre un par un afin de les interroger. Pour ce faire, elle a déterminé deux groupes : ceux en charge de faire acheminer les produits de métropole et ceux en charge de les écouler sur l'île.

Pour le premier groupe, 4 prévenus ont été interrogés. Les écoutes téléphoniques mettent en exergue un réseau d'approvisionnement de métropole chargé de transférer les stupéfiants via des colis envoyés par "Chronopost". Un livreur de "Chronopost", faisant partie de la combine et muni des numéros de suivi, se chargeait ensuite de les livrer à la bonne personne et au bon endroit à La Réunion, sur les ordres du commanditaire. Si tous reconnaissent une grande partie des faits ainsi que des liens plus ou moins étroits avec Wilson Titus, ils sont unanimes sur un fait : Ce n'est pas lui qui passait les commandes ou qui les finançait. Certains allant même jusqu'à revenir sur leurs déclarations lors de l'instruction.

Pour cette première journée, pas moins de 8 prévenus ont été entendus sur les faits. Il ressort de ces auditions un schéma qui semble se dessiner : Chacun "deal" de son côté avec une vingtaine de clients, ils connaissent plus ou moins Wilson Titus, ont déjà consommé avec lui mais personne ne lui a acheté quoi que ce soit. Certains prévenus, déjà condamnés pour stupéfiants, sont en état de récidive et ont choisi de reconnaître leur implication. Cependant, il ressort de leurs témoignages à la barre, qu'il n'y a pas de pyramide avec un donneur d'ordre au sommet, soit l'inverse de ce que semble démontrer l'instruction du dossier. 

L'audience a également permis de mieux comprendre les termes utilisés pour désigner les produits. "Bonbon", Betty Boop" ou encore "Chupa Chup" font référence à l'Ecstasy. "Champagne" et "Oie" font référence à la cocaïne alors que "Heineken" fait référence au cannabis. Pour les quantités, 13x6 signifie 13g de cocaïne à 60€ le gramme. La deuxième journée d'audience de jeudi permettra d'entendre à la barre Wilson Titus ainsi que son épouse, également mise en examen dans cette affaire. Le principal lieutenant de Wilson Titus sera également entendu ainsi que son frère.

Ce procès, prévu sur 3 jours, prendra fin ce vendredi. Il y a fort à parier, compte tenu du nombre de prévenus, que la décision soit mise en délibéré à une date ultérieure. 

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Air Mauritius cède une partie de sa flotte, la compagnie vend les bijoux de famille

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Rien ne va plus chez Air Mauritius depuis que l'entreprise a été précipitée un peu plus, via la crise du Covid, vers une procédure d'administration volontaire fin avril. Comme le révèle le site ch-aviation, la compagnie met en vente des A340, A319 et A330. Une quarantaine de pilotes étrangers ont déjà été limogés par la compagnie nationale mauricienne.
Air Mauritius cède une partie de sa flotte, la compagnie vend les bijoux de famille
La compagnie n'a manifestement d'autre choix que de mettre en vente une partie de sa flotte lui appartenant en propre : deux A340-300, un A330-200 et deux A319-100. Il est urgent pour la compagnie de l'île soeur de trouver des fonds... Ses avions ne tournent actuellement quasiment plus, effectuant une simple rotation quotidienne en ATR sur Rodrigues ou un vol hebdomadaire dit "de rapatriement sanitaire" vers Paris. 

L'ouverture des frontières vers l'international est pour l'instant prévue pour le 31 août, ce qui devrait permettre la reprise des vols commerciaux.

Hier une offre a donc été formulée, proposant l'achat de cinq des appareils. Les acheteurs potentiels sont invités à se faire connaitre avant le 11 août. La compagnie nationale mauricienne va continuer à se battre pour éviter la faillite, gardant, entre autres, ses deux A350-900. Ces deux A350, financés par un montage en leasing, étaient loués à South African Airways, mise en faillite début mai.

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Inondations au Japon: au moins 61 morts, pluies record dans le centre

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Un livreur de bouteilles de gaz traverse une rue inondée à Kurume dans la préfecture de Fukuoka au Japon, le 8 juillet 2020 - CHARLY TRIBALLEAU / ©AFP

(AFP)

Des pluies torrentielles ont continué mercredi à s'abattre dans le centre du Japon et les autorités redoutaient au moins 61 morts liés aux inondations et glissements de terrain depuis ce week-end, essentiellement dans le Sud-Ouest du pays.

De vastes zones de Kyushu, la grande île du Sud-Ouest de l'archipel, avaient été submergées dès samedi matin par des pluies torrentielles ayant provoqué de nombreuses inondations et glissements de terrain mortels.

Les intempéries se déplacent désormais plus au Nord. L'Agence météorologique japonaise (JMA) a brièvement placé mercredi en alerte maximale les régions de Gifu et de Nagano, dans le centre montagneux du pays, avant d'abaisser d'un cran le niveau d'alerte. La JMA prévoit encore du mauvais temps dans une large partie du pays jusqu'à vendredi au moins.

Un responsable de la JMA a mis en garde contre le risque d'"un niveau sans précédent" de précipitations par endroits dans le centre. "En particulier dans les zones à haut risques pour les glissements de terrain et les inondations, la possibilité qu'une catastrophe sous une forme ou une autre soit déjà en cours est extrêmement élevée", a-t-il ajouté.

Plus de 80.000 sauveteurs, dont de nombreux membres des Forces d'autodéfense japonaises, ont été déployés dans les régions dévastées ces derniers jours.

Un responsable de la préfecture de Kumamoto, la plus durement touchée, a déclaré à l'AFP que 55 morts avaient été dénombrés, auxquels s'ajoutent "quatre personnes en arrêt cardio-respiratoire", expression utilisée par les autorités avant confirmation officielle d'un décès. Deux autres personnes sont mortes à Omuta, également sur l'île de Kyushu.

Ce bilan risque de s'aggraver car une dizaine de personnes restent portées disparues. Les autorités vérifiaient par ailleurs si six autres décès constatés étaient liés aux intempéries.

- "Impuissance totale" -

Sur l'île de Kuyshu, où la pluie avait en grande partie cessé mercredi, les habitants ne pouvaient que constater les importants dégâts et faire le deuil des victimes.

Keisuke Masuda, un habitant de la petite ville d'Hitoyoshi, dans la préfecture de Kumamoto, a décrit à l'agence de presse Jiji son horreur quand une vague venue d'un fleuve en crue a emporté l'un de ses voisins.

"Il a été emporté juste devant moi", a raconté cet homme de 67 ans. "J'ai été pris d'un sentiment d'impuissance totale".

Son voisin a tenté de se retenir à un buisson, avant de devoir lâcher prise sous la force du courant, en faisant des signes désespérés à son épouse alors qu'il disparaissait dans le fleuve en furie.

Naomi Nishimura, elle, a perdu ses parents, décédés dans les inondations à Hitoyoshi. 

"Ils n'ont pas voulu partir, même quand un voisin est venu pour les inciter à évacuer (...), parce que je leur avais dit que je comptais venir chez eux" ce jour-là, a-t-elle raconté en larmes à la chaîne de télévision japonaise NNN.

Les recommandations d'évacuation ont été levées mercredi pour plusieurs centaines de milliers d'habitants mais près de 900.000 personnes restaient concernées.

Le coronavirus a compliqué les évacuations et réduit la capacité d'accueil des refuges en raison des distances à observer entre les personnes. Selon des médias locaux, certains ont préféré dormir dans leur voiture plutôt que risquer d'être contaminé dans un abri. 

Le Japon a été relativement épargné par la pandémie, avec 20.000 cas et moins d'un millier de décès.

Le pays est au milieu de la saison annuelle des pluies, intensifiées selon des experts avec le changement climatique. En 2018, plus de 200 personnes étaient mortes dans de terribles inondations dans l'Ouest du Japon. 



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En pleine pandémie, le Yémen privé de "ressources" et au bord de la "famine"

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Un enfant souffrant de malnutrition est pesé dans un centre de santé de la province de Hajjah, dans le nord du Yémen en guerre, le 5 juillet 2020 - ESSA AHMED / ©AFP

(AFP)

Le Yémen est de nouveau au bord de la "famine" et l'ONU n'a pas les "ressources nécessaires" pour prévenir la catastrophe en pleine crise mondiale du Covid-19, a déploré la coordinatrice humanitaire des Nations unies pour ce pays ravagé par la guerre.

Des millions de familles vulnérables pourraient rapidement passer de "la situation où elles peuvent encore tenir à celle où elles seront en chute libre", a estimé Lise Grande dans une interview à l'AFP depuis Sanaa.

Pour un pays où 24 millions d'habitants --plus des deux tiers de la population-- dépendent de l'aide humanitaire, les Nations unies n'ont réuni qu'environ la moitié des 2,41 milliards de dollars d'aide nécessaires lors d'une conférence virtuelle des donateurs organisée en juin.

Et seuls neuf des 31 donateurs ont effectivement fourni les fonds, a précisé Lise Grande. 

"Il est très clair que la pandémie de Covid-19 a mis la pression sur les budgets de l'aide (humanitaire) partout dans le monde (...) ils ne pourront tout simplement pas faire ce qu'ils ont fait auparavant", a souligné la diplomate américaine.

La crise économique mondiale provoquée par la pandémie va avoir un "impact très important, très grave" sur l'assistance humanitaire au Yémen, a-t-elle insisté.

- "Profondément inquiétante" -

Le Yémen est déjà en proie à ce que l'ONU considère comme la pire crise humanitaire au monde, avec des dizaines de milliers de morts, environ quatre millions de personnes déplacées par la guerre, les menaces récurrentes de famine et d'épidémies, comme la dengue ou le choléra.

Mais, faute de moyens, des programmes essentiels dans les domaines de la santé ou l'alimentation sont déjà en train de fermer, alors que la situation économique ressemble "effroyablement" aux jours les plus sombres de la crise, selon Lise Grande. 

Le conflit au Yémen oppose les forces du gouvernement, appuyées par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite voisine, aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran et qui se sont emparés d'une grande partie du nord du pays, dont la capitale Sanaa en 2014.

"Les bateaux ne sont pas autorisés à transporter des produits vitaux. La monnaie se déprécie très rapidement. La Banque centrale n'a plus d'argent. Le prix du panier alimentaire de base (...) a augmenté de 30% rien qu'au cours des dernières semaines", a énuméré la responsable onusienne.  

"Nous voyons les mêmes facteurs, déjà vus auparavant, qui conduisent le pays vers la famine. Nous n'avons pas les ressources nécessaires pour la combattre et la faire reculer cette fois-ci", a-t-elle insisté, jugeant la situation "profondément inquiétante".

- "Situation incroyable" -

En pleine crise sanitaire mondiale, les Nations unies ont dû faire face à la "situation incroyable" de devoir cesser de fournir du carburant aux hôpitaux ainsi qu'aux systèmes d'approvisionnement et d'assainissement des eaux dans tout le pays, a regretté la responsable.

Le Yémen a jusqu'à présent officiellement enregistré quelque 1.300 cas d'infections au nouveau coronavirus. Au moins 359 personnes sont mortes de la maladie. Mais le bilan pourrait être plus lourd selon les experts, le pays n'ayant pas la capacité de mener des tests à grande échelle et les hôpitaux étant mal équipés pour déterminer les causes de décès.

Le Programme alimentaire mondial, qui fournissait des aliments de base à 13 millions de personnes par mois, a dû réduire ses livraisons à seulement 8,5 à 8,7 millions de bénéficiaires, beaucoup d'entre eux devant se contenter de plus petites portions. 

En 2018, lorsque le Yémen était au bord du gouffre, la situation était bien différente. L'Arabie Saoudite a renfloué la Banque centrale, les Emirats Arabes Unis - partenaire clé au sein de la coalition anti-Houthis - ont payé les salaires des enseignants, la monnaie a été stabilisée et les importations de matières premières soutenues. 

"Il y a dix-huit mois, nous étions l'une des opérations humanitaires les mieux financées au monde", a souligné Lise Grande, mais "la différence est que cette fois-ci nous n'avons pas les ressources nécessaires".  

Sarah STEWART



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Après la tempête, les danseurs de l'Opéra accrochés à la barre

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La coupole du Palais Garnier, à Paris - Gabriel BOUYS / ©AFP

(AFP)

Sous la célèbre coupole du palais Garnier, six ballerines s'entraînent à faire des relevés sur pointes au son du piano. Un tableau paisible qui tranche avec la tourmente dans laquelle est pris l'Opéra de Paris depuis des mois.

Le Ballet de l'Opéra de Paris, l'une des plus prestigieuses compagnies de danse au monde, sort de sept mois particulièrement mouvementés après une grève historique de son personnel puis la crise du coronavirus qui a privé de scène les 154 danseurs.

Dernier soubresaut: la décision du directeur sortant Stéphane Lissner de s'en aller six mois avant la fin de son mandat, en précisant que la maison tricentenaire était "à genoux" en raison des 40 millions de pertes de billetterie.

Une fois déconfinés, les danseurs ont repris pendant trois semaines les cours avant les vacances, cours limités à dix artistes par salle en raison de la distanciation physique. 

L'occasion pour Elisabeth Maurin, ancienne étoile et professeur de danse, de féliciter "les filles" pour avoir retrouvé "la souplesse du genou". 

"Il n'y a pas eu de +catastrophe+", décrit-elle à l'AFP. "Le saut, c'était peut-être ce qu'il y avait de plus difficile à récupérer (...) il faut retrouver l'endurance et la confiance dans la perspective de la scène".

Une perspective encore lointaine: la compagnie renouera certes avec la danse à Garnier pour quelques dizaines de dates à l'automne mais ne dansera pas de grand ballet avant décembre.

"Ça a été une année difficile, d'abord les danseurs ont été privés de leur théâtre à cause des grèves, ensuite ils ont été privés de leurs corps en raison du virus, c'est extrêmement douloureux pour eux", indique à l'AFP Aurélie Dupont, directrice de la danse.

- "Réathlétisation" -

Mais "il y a une véritable envie de danser, de retrouver la compagnie, le public et la scène", dit-elle, expliquant qu'après le confinement, le travail s'est concentré sur "la réathlétisation des danseurs" en collaboration avec la médecine du sport à l'Opéra.

Et pour une compagnie qui aura très peu dansé depuis décembre, le côté psychique n'est pas anodin: "On aide les danseurs à retrouver la confiance (...) il y a un suivi psychologique pour les danseurs qui en avaient besoin".

La directrice, à qui des danseurs avaient reproché un "manque de dialogue" dans un sondage interne divulgué dans la presse en 2018, affirme avoir "appelé les danseurs régulièrement pour prendre de leurs nouvelles".

Une prise en charge remarquée par les danseurs. "Au bout de deux semaines, les cours étaient mis en place, et toutes les semaines on avait un mail sur (l'évolution) de la situation", explique Roxane Stojanov, qui est "sujet" --deux grades avant celui d'étoile.

Pendant le confinement, via des systèmes de vidéo en ligne, une barre et des cours de pilates, de cardio et de renforcement musculaire ont été mis en place.

Stojanov, qui s'entraînait dans sa cuisine à Paris, confie s'être "renfermée" sur elle-même pendant cette période. Mais de retour dans la salle Petipa, conçue en pente comme la scène de Garnier, elle enchaîne pirouettes, ballotés et tours en attitude, le sourire aux lèvres.

"J'avais peur de perdre musculairement, mais c'est revenu naturellement, ça remonte le moral". Elle voit cette "année bizarre" comme une chance pour "une réadaptation" avant de retrouver la scène.

L'Opéra se prépare à accueillir en 2021 un nouveau directeur, Alexander Neef, avec qui Aurélie Dupont assure avoir une "très bonne entente artistique", l'appelant "une fois toutes les trois semaines" et préparant même jusqu'à la saison 2022-2023.

"C'est quelqu'un qui a un profond respect pour les danseurs" et qui aime autant le classique que le contemporain, un style que certains reprochent à Aurélie Dupont de privilégier au détriment du ballet académique.

"La politique de la maison, c'est de présenter des créations", précise-t-elle. "J'essaie d'avoir un équilibre (...) ne pas créer, c'est refuser d'innover et surtout, c'est fermer les yeux sur toute une génération de danseurs qui n'attendent que ça". 

Rana MOUSSAOUI



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F1: Fernando Alonso et Renault rallument la flamme

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L'Espagnol Fernando Alonso lors du GP du Canada le 6 juin 2014 à Montréal - Mathias Kniepeiss / ©AFP

(AFP)

C'est un duo historique de la Formule 1 qui se reforme: Fernando Alonso fera son retour dans la catégorie reine en 2021 avec Renault, l'écurie avec laquelle l'Espagnol a glané les titres mondiaux en 2005 et 2006.

La durée du contrat d'Alonso, qui s'était retiré de la F1 fin 2018 avec l'espoir d'y revenir dans une position compétitive dans l'avenir, n'est pas précisée, mais le pilote et l'équipe affichent 2022 comme objectif pour retrouver les sommets.  

A cette date, le nouveau règlement commercial et financier - plus particulièrement le plafond budgétaire imposé aux écuries - sera en place depuis un an et le nouveau règlement technique entrera en vigueur.

"Ce sera une chance d'avoir un championnat plus juste et plus égalitaire", espère Alonso, qui était parti écoeuré de ne plus avoir gagné de Grand Prix depuis 2013 faute de place dans un "top team". 

"Je suis très heureux de revenir en F1 et dans l'équipe avec laquelle j'ai les meilleurs souvenirs", a commenté celui qui a couru pour Renault entre 2003 et 2006 puis 2008 et 2009, lors d'une conférence de presse virtuelle mercredi.

A 39 ans fin juillet et après une pause de deux saisons, le Taureau des Asturies, considéré comme un des plus grands pilotes de sa génération, peut-il revenir à son meilleur niveau ?

- "Culture de la gagne" -

"L'année dernière a été très active pour moi. Entre le Championnat du monde d'endurance, les 24 heures de Daytona et les 500 Miles d'Indianapolis, j'ai été derrière un volant quasiment toutes les semaines", rappelle-t-il, ajoutant que les résultats de tests physiques effectués récemment se sont avérés "les meilleurs de (sa) carrière".

Son futur patron Cyril Abiteboul parle, lui, d'une "décision naturelle, basée sur un mélange d'émotions, sur les succès du passé, mais aussi une décision rationnelle." 

"Nous avons une ambition et des attentes claires", poursuit le team principal de Renault, revenu en F1 en 2016 avec l'objectif de jouer à terme les titres, mais dont le meilleur classement chez les constructeurs est pour l'heure une quatrième place en 2018, loin des mastodontes Mercedes, Ferrari et Red Bull, aux moyens encore nettement supérieurs jusqu'à la saison prochaine. 

"Nous sommes satisfaits de la direction que prend l'équipe mais aussi notre sport, plus équitable, plus humain, plus responsable et qui, surtout, place la performance humaine au centre", ajoute-t-il pour expliquer le recrutement du double champion du monde, dont le Français espère qu'il sera un "coup de boost pour le staff".

"La culture de la gagne et l'opiniâtreté de Fernando seront utiles à notre équipe en formation", veut croire Abiteboul, quand l'Espagnol confirme que son but est de faire de Renault "une équipe capable de gagner des championnats", avec lui-même ou un autre.

Avec l'Australien Daniel Ricciardo en partance pour McLaren en fin de saison, l'écurie au losange cherchait un pilote d'expérience pour épauler l'espoir français Esteban Ocon, 23 ans.

- "Grande nouvelle" -

Alonso a été lié par la rumeur avec Red Bull puis Ferrari avant d'officialiser avec Renault, avec qui il a remporté 17 victoires entre 2003 et 2008 et les titres pilotes et constructeurs en 2005 et 2006.

Pour le natif d'Oviedo, ce recrutement n'offre certes pas autant de chances de succès immédiat mais le constructeur a annoncé en mai qu'il resterait en F1 sur le long terme.

Réputé pour son caractère ombrageux, Alonso aurait pu remporter plus de deux titres. Une année de tensions chez McLaren en 2007 aux côtés de Lewis Hamilton, puis cinq autres frustrantes chez Ferrari (2010-2014), avant un retour peu concluant chez McLaren (2015-2018), alors en plein déclin, n'ont pas entamé sa réputation en piste. 

Tout comme ses victoires aux 24 Heures du Mans 2018 et 2019, sa première participation aux 500 Miles d'Indianapolis en 2017 (abandon alors qu'il jouait devant) ou encore au Dakar-2020 (13e).

Alors que le championnat du monde de F1 vient de reprendre, avec plus de trois mois de retard et à huis clos en raison de la pandémie de coronavirus, son retour est une "grande nouvelle" pour le PDG de la F1 Chase Carey, l'Espagnol ayant toujours eu, outre un "grand talent", une personnalité médiatique.

D'ici là, Alonso a un autre rêve à réaliser: celui de ceindre la "Triple couronne" du sport automobile (Championnat du monde de F1 ou Grand Prix de Monaco, 24 Heures du Mans et Indy500). Il doit à nouveau prendre le départ des célèbres 500 Miles d'Indianapolis fin août.

Raphaëlle PELTIER, avec Jean-Louis DOUBLET à Paris



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Airbus, Nokia, Hop !, Sanofi: manifestations contre les suppressions de postes

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Manifestation de salariés de Hop!, la filiale à bas coûts de Air France, à Morlaix dans le Finistère, le 8 juillet 2020 - Fred TANNEAU / ©AFP

(AFP)

Airbus à Toulouse, Hop ! à Morlaix, Nokia et Sanofi à Paris: des milliers de salariés de ces entreprises frappées par des suppressions de postes drastiques, post-Covid, ont manifesté leur colère mercredi en France:

Le ministère du Travail a annoncé le jour même que le nombre de suppressions d'emplois envisagées dans des plans sociaux depuis le 1er mars était deux fois supérieur à celui de la même période de 2019 (27.053 postes contre 13.033).

. Airbus 

Plusieurs milliers de salariés d'Airbus ont manifesté dans la matinée à la périphérie toulousaine contre le plan de suppression d'emplois annoncé par l'avionneur, qui menace 5.000 postes en France dont plus de 3.500 à Toulouse et des milliers de sous-traitants. 

A l'appel des trois principaux syndicats, FO, CFE-CGC et CFTC, les salariés, massés derrière une banderole proclamant "Non aux licenciements" ont longé les pistes de l'aéroport pour gagner le siège de l'avionneur, où une délégation a été reçue par la direction.

Une centaine de personnes, dont des salariés venus de Nantes, se sont aussi rassemblées devant le site du groupe à Saint-Nazaire, à l'appel de la CGT, s'opposant là aussi à tout licenciement contraint. Les salariés de l'avionneur et de sa filiale Stelia Aerospace dans ces deux villes sont aussi dans le collimateur, avec plus d'un millier d'emplois menacés. 

Le PDG du groupe européen, Guillaume Faury, a estimé que l'avionneur a "été modéré dans (ses) prévisions de réduction d'emplois" au vu de la gravité de la crise économique liée au Covid-19. Dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, il a toutefois dit espérer sauver jusqu'à 1.500 emplois en France et 2.000 en Allemagne (sur 5.100 suppressions de postes annoncées dans ce pays), grâce aux dispositifs de chômage partiel et de soutien à l'innovation mis en place par Paris et Berlin.

. Nokia

"Dégoûtés" car "trahis", plusieurs centaines de salariés du finlandais Nokia (950 selon la police), dont une délégation venue en force de Lannion (Côtes-d'Armor) ont défilé au son des binious à Paris contre la suppression de 1.233 emplois en France, à l'appel de l'intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT).

L'équipementier télécoms prévoit de supprimer 1.233 postes dont 402 postes à Lannion (Côtes-d'Armor) et 831 à Nozay (Essonne) en 2021 dans le cadre d'un plan de départs volontaires et avec "des solutions de reclassement", selon la direction.

Pour le député LREM des Côtes d'Armor, Eric Bothorel, "Nokia se moque du monde", en annonçant son "plan à la limite exacte de l'engagement qu'ils avaient pris il y a quatre ans de ne pas licencier et même d'embaucher dans la recherche, qui expirait en juin".

. Hop !

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Morlaix (Finistère) devant le site de la filiale régionale d'Air France, où sont employées 280 personnes, pour protester contre sa fermeture.

Dans cette filiale née en 2013 de la fusion des compagnies Brit Air, Régional et Airlinair, 40% des quelque 2.400 emplois doivent être supprimés. Ses sites de maintenance à Morlaix et Lille, ainsi que sa base de personnel navigant de Toulouse, sont menacés.

Secoué par la crise du Covid-19, le groupe Air France compte supprimer plus de 7.500 postes d'ici à fin 2022 dans le cadre de sa nouvelle stratégie, dont environ 6.500 au sein de la compagnie tricolore et plus de 1.000 au sein de Hop!.

. Sanofi

Une centaine de salariés selon la CGT, une soixantaine selon la police, en provenance d'une douzaine de sites Sanofi, se sont rassemblés près de l'Assemblée nationale, à l'appel de ce syndicat pour dénoncer "des licenciements boursiers". Plusieurs députés LFI et PCF sont venus à la rencontre des manifestants, rejoints par ceux de Nokia, et ont pris tour à tour la parole.

Sanofi a annoncé vouloir supprimer jusqu'à 1.700 emplois en Europe, dont un millier des 25.000 collaborateurs en France (sur 100.000 dans le monde), alors même qu'il a vu ses ventes dopées au premier trimestre par la crise sanitaire.



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Côte d'Ivoire: Amadou Gon Coulibaly décède à trois mois de la présidentielle

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Amadou Gon Coulibaly le 22 décembre 2019 à Bouaké dans le nord de la Côte d'Ivoire  - Ludovic MARIN / ©AFP

(AFP)

Le Premier ministre ivoirien et candidat du parti au pouvoir à l'élection présidentielle d'octobre, Amadou Gon Coulibaly, est mort mercredi à Abidjan des suites de problèmes cardiaques à 61 ans, un décès qui bouleverse le jeu politique.

"J'ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté en ce début d'après-midi après avoir pris part au conseil des ministres", a déclaré Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence, lisant à la télévision publique un communiqué du président Alassane Ouattara.

"La Côte d'Ivoire est en deuil. Je salue la mémoire d'un homme d'Etat, de grande loyauté, de dévouement, et d'amour pour la patrie. Avec la disparition d'Amadou Gon Coulibaly, la Côte d'Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d'ardeur au travail et d'abnégation", a déclaré le président. 

L'opposition a salué la mémoire de M. Gon Coulibaly.

L'ex-chef de l'Etat Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, et lui-même candidat pour la présidentielle d'octobre, a fait part de "sa grande consternation" après la mort d'un "grand serviteur de l'Etat".   

Pascal Affi N'Guessan, dirigeant d'une faction du Front Populaire Ivoirien, et qui n'écarte pas une candidature à la présidentielle, a déploré "une grande disparition pour notre pays".

"Nous sommes dans l'opposition mais il y a des moments où le peuple doit pouvoir se rassembler", appelant à rendre à Amadou Gon Coulibaly "l'hommage qu'il mérite" en tant qu'"homme de devoir et travailleur infatigable".

A Korhogo, la grande ville du nord qui était le fief du Premier ministre, la nouvelle de sa mort se répandait petit à petit, a constaté un journaliste de l'AFP.

"C’est une grande perte pour Korhogo, tous les projets de développement vont prendre un coup", a regretté Seydou Coulibaly, gérant d’un cybercafé.

Greffé du coeur en 2012, Amadou Gon Coulibaly, dit "AGC", était revenu il y a près d'une semaine de France après deux mois d'hospitalisation pour des problèmes cardiaques. 

Il a été accueilli mercredi par une haie d'honneur et des applaudissements des ministres avant le conseil.  

"Je suis de retour pour prendre ma place aux côtés du président, pour continuer l'oeuvre de développement et de construction de notre pays", avait-il dit, très souriant, jeudi lors de son retour. 

- Quel candidat à la présidentielle ? - 

Officiellement, le Premier ministre était parti le 2 mai pour un "contrôle" en France, malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus. 

Il avait finalement dû se faire poser un stent, mais assuré être "de retour en forme". 

Quelques jours après avoir annoncé qu'il ne briguerait pas un troisième mandat, Alassane Ouattara, qui a évoqué la perte d'un "fils" et d'un "jeune frère", avait désigné en mars son "plus proche collaborateur depuis 30 ans" comme son successeur et candidat du parti au pouvoir à la présidentielle. 

Passé le choc du décès, la question va inévitablement se poser: qui va représenter le parti d'Alassane Ouattara à la présidentielle ?  

"C'est un moment très difficile sur le plan humain, affectif, mais aussi sur le plan politique (...) il nous laisse un grand vide", a réagi Adama Bictogo, un des ténors du parti présidentiel. "Le président du parti (Alassane Ouattara) s'adressera aux militants dans les jours qui viennent".

Le choix de M. Gon Coulibaly par M. Ouattara avait fait grincer des dents, certains critiquant son autoritarisme ou son manque de charisme, d'autres évoquant déjà sa santé. Plusieurs cadres de la coalition de Ouattara, dont les anciens ministres Marcel Amon Tanoh ou Albert Mabri Toikeusse, avaient poussé leurs candidatures.

Sanctionnés au nom de la discipline interne, il ont été écartés des sphères du pouvoir et il parait difficile de les rappeler. Un nom circule déjà à nouveau: celui du ministre de la Défense Hamed Bakayoko, dit "Hambak" qui avait accepté de ronger son frein.

De source proche de la présidence, M. Ouattara y était franchement opposé il y a quelques mois. Avec le décès de Gon, dont Hambak assurait l'intérim à la primature, la donne a changé.  

- "Pas de plan B" -

"Comme le notait un observateur lors du retour de M. Gon Coulibaly: "Il n'y avait pas de plan B, en cas de forfait de Gon. Ou plutôt la seule solution envisagée est une nouvelle candidature de Ouattara".

Nul doute que ceux qui pressaient le président de briguer un troisième mandat vont relancer leur demande.

Il pourrait s'il l'accepte retrouver de vieilles connaissances: le PDCI sera donc représenté par Henri Konan Bédié, 86 ans. 

L'autre grande formation d'opposition, le Front populaire ivoirien (FPI), n'a pas encore fait connaître sa position. Son fondateur, l'ex-président Laurent Gbagbo, (au pouvoir de 2000 à 2010) est en liberté conditionnelle depuis son acquittement par la Cour pénale internationale, et son retour en Côte d'Ivoire est incertain. Aucun jeune n'a émergé pendant son absence et certains évoquent aussi sa candidature. 

Ce serait en quelque sorte le remake de la présidentielle de 2010 qui avait débouché sur une violente crise post-électorale de plusieurs mois et 3.000 morts. 

Patrick FORT, David ESNAULT



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Le gouvernement Trump pousse les écoles à rouvrir à la rentrée

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New York, le 17 mai 2020 - Cindy Ord / ©AFP

(AFP)

Le président américain Donald Trump a appelé mercredi les écoles des Etats-Unis à rouvrir à la rentrée, pesant de tout son poids pour assouplir les consignes de sécurité sanitaire et de distanciation physique émises par l'organisme fédéral de santé publique.

"Nous voulons que les écoles ouvrent à l'automne", a-t-il déclaré à la Maison Blanche. "Nous nous rendons compte que l'enseignement par ordinateur n'est pas aussi bien que l'enseignement en classe, sur les campus".

Le gouvernement fédéral ne contrôle pas les écoles et universités qui dépendent des Etats et autorités locales. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) mettaient précédemment en avant la possibilité pour les élèves de rester chez eux comme étant l'option la moins risquée, et recommandaient des mesures de distanciation physique dont l'espacement des bureaux des élèves de six pieds (deux mètres), ainsi que la ventilation des classes.

Mais Donald Trump a critiqué les consignes de l'organisme comme étant "trop dures", et menacé les écoles qui ne rouvriraient pas de couper leurs financements fédéraux.

Le président a aussi qualifié de ridicule la décision d'Harvard de faire 100% de cours en ligne à l'automne. Et son administration a décidé de révoquer les visas d'étudiants étrangers inscrits dans des universités ayant choisi de passer à 100% de cours virtuels, une décision contestée en justice par Harvard et le MIT.

De nouvelles consignes à destination des établissements scolaires vont être publiées par les CDC, a annoncé le vice-président, Mike Pence, mercredi lors d'une conférence de presse.

"Il ne s'agit pas de savoir si les écoles doivent rouvrir, mais comment. Elles doivent rouvrir complètement, et être pleinement opérationnelles", a dit la secrétaire à l'Education, Betsy DeVos.

"Nos recommandations ne sont pas obligatoires", a renchéri le directeur des CDC, Robert Redfield, apparemment engagé dans un exercice d'équilibriste entre la responsabilité de santé publique de son agence et les pressions de la Maison Blanche.

Donald Trump n'est toutefois pas isolé sur cette question: l'Académie américaine de pédiatrie a pris position en faveur d'une réouverture des écoles, après l'expérience jugée négative de l'enseignement à distance au printemps, notamment en raison des risques de décrochage scolaire.

A New York, le maire Bill de Blasio s'est dit prêt à rouvrir les écoles en septembre, avec une majorité d'élèves qui reviendraient en classe deux ou trois jours par semaine. 

- Le Texas réagit -

Ces débats sur l'école interviennent alors que les Etats-Unis sont dans une situation différente de l'Europe où les écoles ont rouvert dans plusieurs pays: la première vague américaine n'est pas retombée et se poursuit dans le Sud et l'Ouest, avec un million de nouveaux cas détectés en moins d'un mois, pour un total de trois millions de tests positifs.

Le gouvernement fédéral a cité des signes selon lesquels la flambée de cas en Floride, ou dans l'Arizona, se calmait, mais jusqu'à présent, les données publiques montrent que chaque jour apporte plus de cas et de plus décès.

"Nous avons aplati la courbe auparavant, nous avons ralenti les contagions auparavant, et nous pouvons recommencer", a affirmé Mike Pence, toujours enclin à minimiser les alertes du type de celles lancées par le docteur Anthony Fauci, le directeur de l'Institut des maladies infectieuses.

Le masque est désormais obligatoire en public, quand la distanciation physique n'est pas possible, dans 27 des 50 Etats américains, dit l'organisation ASTHO à l'AFP, soit dix de plus qu'il y a deux semaines, dont le Texas.

Craignant un débordement de ses hôpitaux, le maire de Houston, la plus grande ville texane, ne cesse de sonner l'alarme. Il a annoncé mercredi l'annulation de la convention que le parti républicain de l'Etat prévoyait la semaine prochaine.

L'Arizona a le double de décès quotidiens qu'il y a un mois (42 morts par jour en moyenne pour la semaine passée, contre 19 morts, selon le Covid Tracking Project). Le nombre de malades du coronavirus hospitalisés y a triplé en un mois.

En Australie, Melbourne s'est reconfinée après avoir enregistré 191 nouveaux cas en 24 heures. Le Texas et la Floride en ont annoncé plus de 10.000 mardi, sans reconfinement prévu.

Ivan Couronne



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La zone euro, minée par la récession, choisit son capitaine

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De gauche à droite: le ministre des finances du Luxembourg Pierre Gramegna le 4 décembre 2017 à Bruxelles, la ministre espagnole de l'économie Nadia Calvino le 8 juin 2018 à Madrid, le ministre des finances irlandais Paschal Donohoe le 8 octobre 2019 à Dublin - Javier SORIANO, Emmanuel DUNAND, Paul FAITH / ©AFP

(AFP)

Les ministres des Finances de la zone euro --l'Eurogroupe-- élisent jeudi leur nouveau président, un scrutin indécis pour un poste clé, au moment où le continent affronte la plus lourde récession de son histoire.

Parmi les 19 ministres, trois sont candidats: l'Espagnole Nadia Calvino, qui appartient à un gouvernement de gauche et a longtemps fait figure de favorite, l'Irlandais de centre-droit Paschal Donohoe et le libéral luxembourgeois Pierre Gramegna.

Elu pour deux ans et demi, le chef de l'Eurogroupe fait partie de ceux dont la voix compte à Bruxelles, aux côtés des présidents de trois grandes institutions de l'UE --Ursula von der Leyen (Commission), Charles Michel (Conseil), David Sassoli (Parlement)-- et du chef de la diplomatie Josep Borrell.

Il a pour mission de présider les réunions mensuelles des ministres, dont l'objectif est d'assurer la coordination des politiques économiques nationales.

La tâche s'est révélée essentielle lors de la crise grecque. Elle l'est tout autant au moment où les Européens tentent de relancer en commun des économies mises à l'arrêt par la pandémie de coronavirus: selon la Commission, le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique pourrait chuter de 8,7% en 2020.

Lors de l'élection, prévue en fin d'après-midi par visioconférence, chaque ministre disposera d'une voix à chaque tour de scrutin. Le premier candidat à obtenir 10 voix sur 19 l'emportera.

- "Plutôt mourir !" -

Nadia Calvino, 51 ans, une ancienne haute fonctionnaire de la Commission rompue aux arcanes de la bulle bruxelloise, a longtemps semblé faire la course en tête.

Celle qui pourrait devenir la première femme à présider l'Eurogroupe est soutenue par la chancelière allemande Angela Merkel et quelques pays du Sud.

Mais "elle a aussi de grosses oppositions: les Néerlandais et leur camp, pour eux, c'est +plutôt mourir !+", tempère une source européenne.

Ces opposants, essentiellement les plus libéraux, jugent l'Espagnole inadaptée à un poste qui nécessite de forger des compromis entre les grands argentiers du Nord, adeptes de la discipline budgétaire, et ceux du Sud, à la réputation plus laxiste.

La question de sa nationalité est d'autant plus importante que les Européens sont en pleine négociation sur un plan massif de relance de l'économie de l'Union.

Or, deux fronts principaux s'opposent: les quatre pays dits "frugaux" --Pays-Bas, Autriche, ainsi que la Suède et le Danemark, hors zone euro--  très réservés sur ce projet, et les pays du Sud, Espagne et Italie en tête, les grands bénéficiaires d'un plan qui prévoit un grand emprunt européen.

"L'Espagne à une position très marquée en ce moment dans cette discussion, qui va être le cœur du business" de l'Eurogroupe, explique la source européenne.

- Bulletin secret -

Dans ce contexte, les deux outsiders, jugés plus neutres et qui ont mené une campagne active, ont une carte à jouer. En particulier Paschal Donohoe, qui peut se targuer du "soutien total" du PPE, le parti qui réunit la droite au niveau européen.

L'Irlandais, 45 ans, est considéré comme un gestionnaire prudent, qui a ramené son pays dans le droit chemin budgétaire après une sévère récession.

"Il a des chances sérieuses, parce qu'il va être difficile pour Nadia Calvino d'obtenir 10 voix", avance un diplomate européen.

Quant à Pierre Gramegna, 62 ans, il a l'image d'un diplomate habitué aux compromis et à l'Eurogroupe, qu'il fréquente depuis 2013.

Il avait déjà concouru fin 2017 face au Portugais Mario Centeno, qui quitte son fauteuil après un seul mandat d'une présidence jugée terne.

Le vote s'effectuera à bulletin secret, via une application sur ordinateur. Deux fonctionnaires européens seulement auront accès aux résultats.

"Les intentions de vote, même déclarées ouvertement, ne vont pas forcément se concrétiser", prévient une source diplomatique.

Les candidats ne connaîtront que leur score, pas celui de leurs adversaires. A eux de décider ensuite s'ils abandonnent ou non.

L'élu prendra ses fonctions le 13 juillet.

Clément ZAMPA



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Virus: début du reconfinement à Melbourne, trois millions de cas aux Etats-Unis

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Des policiers devant un immeuble confiné à Melbourne (Australie) le 6 juillet 2020 - William WEST / ©AFP

(AFP)

La pandémie de coronavirus, qui s'accélère à l'échelle mondiale selon l'OMS, oblige l'Australie à reconfiner jeudi les cinq millions d'habitants de Melbourne, la deuxième ville du pays, alors que les Etats-Unis ont dépassé le seuil des trois millions de personnes contaminées.

Loin derrière les lourds bilans enregistrés par les pays les plus touchés comme les Etats-Unis et le Brésil, l'Australie - qui compte environ 9.000 cas et 106 morts - enregistre une hausse des cas à Melbourne (sud-est), avec plus d'une centaine de nouvelles infections quotidiennes. Une flambée aux yeux des autorités de ce pays qui semblait avoir réussi à maîtriser l'épidémie de Covid-19.

Les cinq millions d'habitants de la métropole ont donc reçu l'ordre de se confiner à nouveau pour six semaines, à compter de minuit dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ils devront rester chez eux sauf pour raisons professionnelles, pour faire de l'exercice physique, se rendre à des rendez-vous médicaux ou acheter des produits de première nécessité. De telles mesures n'avaient été que récemment levées.

Restaurants et cafés ne pourront plus servir que des plats à emporter, tandis que les salles de gym et les cinémas devront à nouveau fermer.

Selon Daniel Andrews, Premier ministre de l'Etat de Victoria dont Melbourne est la capitale, il s'agit de la seule solution possible car sinon, "potentiellement", il y aura "des milliers et des milliers de cas" supplémentaires.

En prévision du reconfinement, les rayons des supermarchés ont été dévalisés mercredi. "Aussi frustrant que cela soit, je soutiens (le confinement) - mais reposez-moi la question dans six semaines", a lancé à l'AFP Michael Albert, un habitant de Melbourne.

- "Jamais redescendus" -

Après leur divorce avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - qualifié mercredi par l'Allemagne de "revers" face à la pandémie qui a fait plus de 545.000 morts dans le monde - les Etats-Unis restent le pays le plus durement touché par la maladie, en nombre de contaminations comme en nombre de décès.  

L'épidémie a fait à ce jour 132.195 morts dans la première puissance économique mondiale et 3.046.351 cas de contaminations y avaient été détectés mercredi soir.

Après une stabilisation de l'épidémie dans ses premiers foyers, notamment à New York, le pays affronte depuis quelques semaines une flambée des infections dans le Sud et l'Ouest. Plusieurs Etats ont ainsi été obligés de suspendre leur processus de déconfinement.

Le président Donald Trump, qui a appelé mercredi les écoles du pays à rouvrir, nie la réalité de ce rebond: "le taux de mortalité du coronavirus (a) été divisé par dix!", a-t-il tweeté.

Le nombre de cas s'est aussi envolé à Tulsa (Oklahoma), un peu plus de deux semaines après un meeting de campagne organisé par Donald Trump dans cette ville, selon les autorités sanitaires locales.

"Nous sommes montés, nous ne sommes jamais redescendus au niveau de base, et là nous sommes en train de remonter", s'est inquiété Anthony Fauci, plus haut expert en maladies infectieuses du gouvernement américain.

Dans ce contexte tendu, l'OMS a mis en garde contre la probable capacité du virus à se transmettre par voie aérienne, notamment dans les lieux publics, c'est-à-dire de manière beaucoup plus contagieuse qu'initialement envisagé.

- "Débordés" -

L'épidémie continue ses ravages en Amérique latine et aux Caraïbes, où plus de trois millions de cas de Covid-19 ont été recensés, dont plus de la moitié au Brésil, selon un bilan établi mercredi par l'AFP.

Deuxième pays le plus touché, le Brésil recense 67.964 morts pour 1.713.160 cas mais Jair Bolsonaro, son président de 65 ans, même contaminé, reste défiant: "Je vais parfaitement bien", a-t-il assuré.

Le Pérou a dépassé la barre des 11.000 morts, une semaine après avoir amorcé un déconfinement graduel, et le Mexique a enregistré un nouveau record journalier de 6.995 cas mercredi. Et les chiffres officiels bondissent au Venezuela: plus de 1.500 malades le 1er juin, plus de 7.000 un mois plus tard.

L'explosion de cas dans l'Etat de Zulia, à la frontière avec la Colombie, a entraîné une situation "horrible" à l'hôpital universitaire de Maracaïbo, confie à l'AFP Pilar, une infirmière. "On est débordés", déplore-t-elle.

De loin le pays le plus touché au Proche et Moyen-Orient, l'Iran a dépassé la barre des 12.000 morts, ont annoncé mercredi les autorités.

L'Afrique reste loin derrière, tant en termes de contaminations déclarées que de décès dus au Covid-19, mais le continent a franchi mercredi la barre des 500.000 cas, après avoir dépassé le 1er juillet les 10.000 morts.

En Europe, la situation semble sous contrôle, même si le Vieux Continent reste le plus durement touché par le virus avec plus de 200.000 morts, dont plus des deux tiers au Royaume-Uni, en Italie, en France et en Espagne.

En Serbie, de nouveaux heurts ont éclaté mercredi à Belgrade lors d'un rassemblement de manifestants furieux de la gestion par les autorités de la crise du coronavirus.

En France, la mairie de Paris a annoncé que la ville aurait bien son traditionnel feu d'artifice tiré depuis la tour Eiffel pour la fête nationale du 14 juillet, mais sans public. Celui-ci sera en revanche présent jeudi pour le premier concert depuis mi-mars de la Philharmonie de Paris, qui affiche complet. 

Quant à la Finlande, elle a annoncé rouvrir ses frontières aux touristes de 17 pays européens considérés comme ayant un faible taux d'infection, une liste ne comportant pas la France ni le Luxembourg pour l'instant.

A Londres, la National Gallery est devenue mercredi le premier grand musée à rouvrir, avec masques et parcours fléchés pour les visiteurs. 

Sur le front économique, le gouvernement britannique a dévoilé mercredi de nouvelles mesures de relance totalisant 33 milliards d'euros. Et à Bruxelles, la chancelière Merkel a appelé les Européens à se montrer solidaires et à assurer l'adoption dès cet été du plan de relance massif destiné à sortir de la crise du coronavirus.

burx-glr/am/ybl



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Pluies diluviennes au Japon: des milliers de foyers toujours coupés du monde

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Une route endommagée par les pluies diluviennes et les inondations à Kuma (Japon), le 9 juillet 2020
 - CHARLY TRIBALLEAU / ©AFP

(AFP)

Services de secours et soldats au Japon s'efforçaient jeudi d'accéder à des milliers de foyers isolés par des inondations dévastatrices et des glissements de terrain ayant fait au moins une soixantaine de morts et provoqué d'importants dégâts depuis samedi dernier.

L'agence japonaise chargée des situations d'urgence indiquait jeudi matin que plus de 3.000 habitations étaient ainsi coupées du monde, soit par la montée des eaux soit par des glissements de terrain ayant détruit des routes.

Ils se trouvaient pour la plupart dans la région de Kumamoto, dans le sud-ouest de l'archipel, où de nouvelles pluies étaient attendues.

Des pluies diluviennes se sont abattues sur le Japon en commençant samedi par le sud-ouest puis le centre de l'archipel, déversant des quantités record d'eau qui ont fait sortir rivières et fleuves de leur lit.

"Les précipitations abondantes devraient se poursuivre" jusqu'à dimanche dans de larges zones du pays, a annoncé l'Agence de météorologie japonaise (JMA), en appelant à "une extrême vigilance" face aux risques d'inondations et de glissements de terrain.

Elle a émis son deuxième niveau le plus élevé d'ordre d'évacuation pour plus de 450.000 personnes. De tels "ordres" sont toutefois sans caractère obligatoire de par la loi japonaise.

Le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga a confirmé jeudi la mort de 58 personnes, essentiellement dans l'île de Kyushu (sud-ouest), et indiqué que quatre autres se trouvaient en état d'arrêt cardio-respiratoire, un terme utilisé au Japon avant la confirmation d'un décès par un médecin.

Les autorités vérifiaient par ailleurs si quatre autres décès constatés étaient liés ou non aux intempéries, et 17 personnes étaient toujours portées disparues.

Dans le centre montagneux du pays, près de 4.000 personnes étaient bloquées après des pluies record mercredi qui ont fait déborder une grande rivière de la région, selon un responsable local interrogé par l'AFP.

La pandémie de coronavirus complique la tâche des secouristes. Le Japon compte moins de 1.000 décès dus à la maladie Covid-19 pour 20.000 cas répertoriés depuis le début de la crise sanitaire.

La nécessité de maintenir une distance entre personnes réduit les capacités des refuges prévus en cas de catastrophe naturelle et beaucoup ont préféré s'abriter dans leur véhicule par peur d'être infectés.

Selon un responsable des secours cité par la chaîne de télévision publique NHK, le coronavirus pourrait aussi avoir dissuadé les gens de se porter volontaires pour venir en aide aux sinistrés.

Le Japon est en pleine saison des pluies, souvent marquée pendant plusieurs semaine par des inondations et des glissements de terrain dévastateurs.

Avec le réchauffement de la planète, les risques d'épisodes de fortes précipitations vont augmenter, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d'autres facteurs liés notamment à l'aménagement du territoire, favorisent les inondations.



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Face aux partenaires sociaux, Castex ouvre son agenda social

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Le Premier ministre Jean Castex à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 8 juillet 2020 - Martin BUREAU / ©AFP

(AFP)

Après le baptême du feu au Parlement, l'agenda social: Jean Castex poursuit son apprentissage accéléré de Matignon en recevant jeudi et vendredi les partenaires sociaux, prélude à la réouverture des dossiers explosifs des retraites et de l'assurance-chômage.

Des premières heures de la matinée jusqu'aux dernières lueurs du jour jeudi, avant une reprise vendredi après-midi, c'est le grand défilé des syndicats et patronat à l'hôtel de Matignon, venus prendre le pouls des intentions du nouveau Premier ministre.

"Il est réputé dans le milieu syndical, plutôt apprécié, parce que dans les fonctions qu'il a occupées, il a toujours privilégié le dialogue, mais encore une fois (...) on verra aux actes", a résumé le patron de la CFDT Laurent Berger, qui ouvre le bal des entretiens bilatéraux dès 08H30.

M. Berger avait été l'interlocuteur clé du précédent locataire des lieux, Edouard Philippe, lors de la réforme des retraites dont les soubresauts avaient rythmés l'hiver dernier, avant d'être suspendue par l'épidémie de coronavirus.

Favorable à l'instauration d'un système universel par points - une promesse de campagne d'Emmanuel Macron - mais contre l'introduction d'un "âge pivot", M. Berger avait arraché la mise sur pied d'une conférence de financement, censé régler le problème de l'équilibre financier. Sauf que...cinq mois plus tard, la donne économique, sociale et politique a encore changé.

Reste à savoir à quel point. Car M. Castex a fait part de sa détermination à rouvrir le dossier et à le régler "à court terme", quand les partenaires sociaux penchent, a minima, pour un report, le temps que la poussière de la crise retombe.

"Refuser de parler des retraites lorsque l'équilibre des comptes, et donc la sauvegarde du système actuel se trouve compromise, serait irresponsable", a plaidé le Premier ministre mercredi devant le Sénat.

"Je vais rouvrir le dialogue, toutes les organisations syndicales viendront discuter avec moi (...) et nous nous mettrons d'accord sur une méthode et un calendrier", a ajouté le chef du gouvernement lors de la séance des questions d'actualité, en précisant qu'il aborderait "la question des retraites dans un cadre global".

- "Provocation" -

M. Castex a aussi dessiné sa méthode: la réforme du système, et donc des régimes spéciaux, sera poursuivie, mais séparée "des dispositions qu'il y a lieu de prendre pour sauvegarder le système actuel", d'ordre financier. D'après une estimation provisoire du Conseil d'orientation des retraites (COR), le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise.  

"Ressortir le dossier de la réforme universelle à points, venir nous dire on va quand même la faire, on va modifier deux ou trois choses, franchement c'est de la provocation, tout le monde est contre", a tempêté en retour le patron de la CFE-CGC François Hommeril. 

"Ce n'est vraiment pas le moment de rouvrir un tel dossier", a abondé Yves Veyrier (FO), tout en appréciant le "signal" envoyé par la réception immédiate des syndicats.

Outre les retraites, d'autres imposants chantiers sont en jachère, comme la réforme de l'assurance-chômage dont le deuxième volet devait entrer en vigueur au 1er septembre. M. Castex veut en "décaler la mise en oeuvre", alors que les syndicats en réclament l'abandon.

Le nouveau Premier ministre arrive en tout cas précédé d'une réputation flatteuse de "super négociateur", comme le dépeint un ancien collaborateur du cabinet de Xavier Bertrand, que M. Castex a dirigé à la Santé (2006-2007) puis au Travail (2007-2008).

Celui qui fut aussi conseiller social de Nicolas Sarkozy à l'Elysée a d'ailleurs insisté sur ce point depuis sa prise de fonction, comme pour se démarquer de son prédecesseur: "L’écoute, la recherche de compromis doivent être une absolue nécessité, pas simplement pour le plaisir du consensus, mais parce qu'elles constituent des gages indispensables de l’efficacité publique", a-t-il insisté lundi soir devant les parlementaires de la majorité.

"Le dialogue et la concertation, on en entendait déjà parler avant et ça n'a pas eu lieu", a rétorqué mercredi soir, circonspect, le leader de la CGT Philippe Martinez.

Jérémy MAROT



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Revue de Presse - Jeudi 9 juillet 2020

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Revue de Presse - Jeudi 9 juillet 2020
Les résultats des municipales relancent les "hostilités" dans les intercommunalités du Nord et de l’Est. Alexandre Laï Kane Cheong s’est déjà déclaré candidat, Maurice Gironcel a le soutien de la majorité dionysienne. Patrice Selly et Joé Bédier revendiquent la présidence à l’Est. "Cinor et Cirest, on refait le match", à la Une du Quotidien

Revue de Presse - Jeudi 9 juillet 2020
Faits divers

L’ouverture du procès de Wilson Titus s’est déroulée hier avec les explications à la barre des différents protagonistes dans ce trafic de drogues importées depuis l’Hexagone. 

Un Réunionnais de 47 ans est décédé vendredi dans un accident de la route dans l’Aisne, indique le Quotidien. La vitesse excessive serait en cause. Paul Eric Dubard était installé depuis de longues années en métropole où il travaillait dans les vignes. 

Le tribunal de commerce de St-Denis a accordé 6 mois supplémentaires au Journal de l’Ile. Le JIR, en période d’observation, est placé en sauvegarde depuis septembre 2019, rappelle son concurrent. 

Social 

Des planteurs, soutenus par le Mouvement des paysans solidaires de La Réunion, bloquent la balance de Pente-Sassy à St-André. Les régles d’échantillonnage posent toujours problème. 

Société 

L’Association citoyenne de St-Pierre dénonce un projet d’arrêté préfectoral sur l’observation des baleines. Il pourrait durcir les régles d’approche des baleines et rendre payantes les observations dans l’eau, rapporte le Quotidien. 
 

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Un Réunionnais décède dans un accident de la route dans l'Aisne

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La victime de 47 ans est morte vendredi dernier dans un accident de la route. Le conducteur est lui dans un état grave.
Un Réunionnais décède dans un accident de la route dans l'Aisne
Un quadragénaire originaire de La Réunion est décédé vendredi dernier dans un accident de la route à Saulchery dans l’Aisne, indique le Quotidien sur une information de l’Union. 

La sortie de route s’est produite en début de matinée à la sortie d’un virage. Le véhicule a fini sa course dans un portail. Le Réunionnais, assis côté passager, est décédé sur le coup. Le conducteur, son patron, aurait fait un malaise.  Il a été transféré à l’hôpital dans un état grave. 

Selon les informations du journal, Paul Eric D. avait quitté l’île depuis de longues années pour travailler dans les vignes.

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Le temple Narassingua Peroumal sélectionné pour le "Monument Préféré des Français"

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Le Temple situé à la Ravine Blanche est le seul monument sélectionné à La Réunion et dans l’Outre-mer.
Le temple Narassingua Peroumal sélectionné pour le
Il est le seul représentant ultramarin des régions de France. Le temple Narassingua Peroumal concourt au titre du "Monument préféré des Français 2020". L’émission animée par Stéphane Bern, diffusée sur France 3, fait son retour. 

Les votants ont le choix entre une liste de 14 monuments sélectionnés par la production. Du 6 au 26 juillet, vous pouvez voter en ligne ou par téléphone. 

Le temple construit en bordure de Ravine Blanche à St-Pierre date de 1870. Après 14 années de travaux, il a réouvert en 2010, magnifié par de multiples statues sculptés par des ouvriers indiens notamment. 

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Constitution EARL - SCI - SCCV

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Aux termes d'un ASSP en date du 22/06/2020, il a été constitué une SCI ayant les caractéristiques suivantes :

Dénomination sociale : SCI TINE

Objet social : Acquisition et location de biens immobiliers
La propriété, la gestion, et l administration de bien dont elle pourra devenir propriétaire par voie d’acquisition, échange, apport ou autre, ts placements de capitaux sous toutes formes, actions, obligations, parts sociales. Et plus généralement toutes opérations se rattachant directement ou indirectement au dit objet pourvu qu elles ne portent pas atteinte au caractère civil de l activité sociale

Siège social : 1B chemin des Orangers , Sainte Clotilde , 97490 SAINT-DENIS

Capital : 1 000 €

Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de SAINT-DENIS DE LA REUNION

Gérance : Madame MAILLOT Christine, demeurant 1B chemin des orangers , Sainte clotilde , 97490 SAINT-DENIS

Clause d'agrément : Les cessions de parts entre associés, la cession de parts entre ascendants et descendants, les cessions de parts entre conjoints, interviennent librement; toutes les autres cessions n’interviennent qu’après agrément du cessionnaire proposé par les associés se prononçant à l unanimité.

Maillot christine



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Procédure de sauvegarde : Le JIR obtient un délai supplémentaire

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Placé en sauvegarde depuis septembre 2019, le JIR s’est vu accorder un délai supplémentaire.
Procédure de sauvegarde : Le JIR obtient un délai supplémentaire
Le passif s’élevait à 2,5 millions d’euros fin 2019 selon le Quotidien. Le JIR a obtenu hier du tribunal de commerce de St-Denis la prolongation de sa sauvegarde lui accordant 6 mois de plus pour rembourser ses dettes. 

Le journal doit présenter son plan de continuation avant la fin de l’année surtout conditionné aux aides à la presse du ministère de la Culture. 

Le JIR avait été placé en redressement judiciaire en février 2016 et en était sorti en juillet 2017. Le Quotidien a lui été placé en redressement judiciaire ce mercredi, "bon baromètre de l’état de santé" économique de la presse écrite réunionnaise note le Quotidien.

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