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Deux auteurs, un livre : La Réunion en réalité augmentée

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C’est l’histoire d’un livre magique. Imaginé par Roland et Stéphane Bénard, avec le concours d’un autre photographe Luc Perrot et de Drone Austral. Ils ont créé un ouvrage à travers lequel « la réalité est augmentée ». Késako ?
Deux auteurs, un livre : La Réunion en réalité augmentée
Tout simplement avec le QR code de votre smartphone, (mieux de votre tablette) au fil des pages les magnifiques clichés s’animent : les vagues de l’Océan Indien, les alizées dans les arbres. 

Bluffant la création originale de cet ouvrage pays. Bluffant la qualité des images en quelques secondes. Des vidéos qui comme par magie vous invitent AU GRAND SPECTACLE de La Réunion. 

Une centaine de photographies, entre ciel et terre ainsi que les traditions locales s’animent là sous vos yeux. Des « oh », des « géniales ! » des « ah c’est super »… sont les premières réflexions que vous vous ferez en feuilletant les pages de ce livre. Un livre à offrir à toutes celles et tous ceux qui quittent l’île pour des études ou autres… Un peu de notre île dans nos mains et sous nos yeux. Gillette Aho
La Réunion en réalité augmentée. Austral Editions 12,50 euros. 

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​Viol, tortures et actes de barbarie : J. Imouza souhaite sortir de prison

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Devant la chambre d'instruction ce mardi, Jimmy Imouza a demandé sa mise en liberté en attendant son procès devant les assises prévu en novembre. Il sera jugé pour viol, tortures et actes de barbarie.
​Viol, tortures et actes de barbarie : J. Imouza souhaite sortir de prison
C’est sûr qu’attendre son procès depuis chez soi, c’est bien plus agréable que de le faire en prison. Mais au vu des faits dont Jimmy Imouza est accusé, les chances sont minces. Ce mardi, il demandait à sortir de détention et à être placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès devant les assises prévu en novembre. Ce Saint-Pierrois de 51 ans accusé de viol, tortures et actes de barbarie sur sa compagne devait être jugé en avril mais la crise sanitaire a entraîné un report. 
 
Ce mardi, devant la chambre d’instruction et sans avocat présent, il "ne conteste pas les faits" mais refuse toute pression sur la victime. "C’est pas la vérité". Une réaction qui est concordante avec le rapport de l’expert psychiatre : une personnalité narcissique, perverse et dangereuse qui ne ressent aucune empathie et pour laquelle l’autre n’est qu’un objet. 
 
En effet, les trois jours vécus par sa compagne en juillet 2018. Des viols, mais pas seulement. L’introduction d’objets tels qu’une bouteille de rhum dans son vagin, de la cire chaude versée également. Le versement d’eau bouillante sur son corps, les claques, les coups de perceuse et de sabre. Devant le juge des libertés et de la détention en 2018, quelques jours après les faits, il avait assuré que c’était elle qui voulait des relations sexuelles et qu’il avait subi. 
 
Devant la chambre d’instruction, il est plus prudent. "Mon avocat n’est pas là, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas sur quel point appuyer". 
 
L’avocate générale a rappelé quant à elle la dangerosité de Jimmy Imouza en évoquant le risque de pression sur la victime, vulnérable, l’expertise psychiatrique et le peu de chance de représentation devant la justice s’il est placé sous contrôle judiciaire. En effet, le détenu encourt la perpétuité et n’a aucun emploi. 
 
La décision de la chambre d’instruction sera rendue jeudi. 

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Rentrée scolaire : Que prévoit le nouveau protocole sanitaire ?

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Le Rectorat communique ce mardi sur les mesures de protection sanitaires pour la rentrée 2020. Un protocole qui prévoit le maintien des gestes barrières. Compte tenu de la fin de l'obligation de septaine, les personnels de retour de métropole devront respecter les recommandations de l'ARS et se rendront sur leur lieu de travail avec obligation du port du masque de façon permanente, pendant les 7 jours. Il leur sera également demandé d’effectuer le test COVID à J+7. Tous les élèves en contact avec des voyageurs de retour de la zone de l’océan indien ou de Guyane ou ayant eux-mêmes voyagé devront respecter un confinement et ne pas se rendre en classe pendant 7 jours. Pour les retours de la métropole, les élèves de moins de 11 ans ne pouvant être soumis au test Covid-19, ces élèves en contact avec des voyageurs ou ayant eux-mêmes voyagé devront aussi respecter un confinement et ne pas se rendre en classe pendant 7 jours.
Rentrée scolaire : Que prévoit le nouveau protocole sanitaire ?
Le protocole sanitaire de la rentrée 2020 dans l’académie repose sur les prescriptions émises par le ministère des solidarités et de la santé au vu des avis rendus par le Haut Conseil de la Santé publique, en dernier lieu le 7 juillet 2020, ainsi que sur les dispositions réglementaires en vigueur à la date de la rentrée 2020.

Il est complété par les recommandations de l’ARS et de la préfecture concernant les retours ou arrivées de voyageurs sur l’île.
Ce protocole sera mis en œuvre avec l’appui des collectivités locales, dont les personnels assurent au quotidien l’entretien et le nettoyage des locaux le service de restauration scolaire.

Les parents d’élèves jouent un rôle essentiel. Ils s’engagent à ne pas mettre leurs enfants à l’école, au collège ou au lycée en cas de fièvre (38 °C ou plus) ou en cas d’apparition de symptômes évoquant la Covid-19 chez l’élève ou dans sa famille et à prendre rapidement un avis médical. Les personnels doivent s’appliquer les mêmes règles.

Les accompagnateurs ainsi que les intervenants extérieurs peuvent entrer dans les bâtiments scolaires après nettoyage et désinfection des mains. Ils doivent porter un masque de protection.

Les personnels

Les personnels considérés comme vulnérables, présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2 selon la liste définie par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020 seront équipés par l’État de masques de protection FFP2 afin de pouvoir exercer leur activité professionnelle dans l’école ou l’établissement.

Tous les personnels seront formés aux gestes barrière, à la distanciation physique et au port du masque pour eux-mêmes et pour les élèves.

Pour les retours ou arrivées à La Réunion, même si la mesure de septaine n’est plus obligatoire pour les voyageurs arrivant de la métropole, les recommandations de l’ARS et le test à J+7 ont pour objectif d’éviter la transmission de la Covid-19 et de lutter contre le virus.

Les personnels de retour de métropole doivent respecter les recommandations de l’autorité sanitaire et se rendront sur leur lieu de travail avec obligation du port du masque de façon permanente, pendant les 7 jours. Il leur est également demandé d’effectuer le test COVID à J+7.

Les personnels de retour de la zone océan Indien, de la Guyane devront rester en septaine à domicile et seront placés en autorisation d’absence avec la recommandation d’effectuer le test J+7. Ils pourront effectuer du travail à distance selon les directives de l’inspecteur ou du chef d’établissement.

Rentrée scolaire : Que prévoit le nouveau protocole sanitaire ?
Les élèves

Tous les élèves en contact avec des voyageurs de retour de la zone de l’océan indien ou de Guyane ou ayant eux-mêmes voyagé doivent respecter un confinement et ne pas se rendre en classe pendant 7 jours. Les parents seront invités à prendre contact avec l’école ou l’établissement afin de mettre en place une continuité pédagogique.

Pour les retours de la métropole

Les élèves de moins de 11 ans ne peuvent être soumis au test Covid-19. Ces élèves en contact avec des voyageurs ou ayant eux-mêmes voyagé doivent respecter un confinement et ne pas se rendre en classe pendant 7 jours. Les parents seront invités à prendre contact avec l’école ou l’établissement afin de mettre en place une continuité pédagogique.

Les élèves de 11 ans et plus en contact avec les voyageurs ou ayant eux-mêmes voyagé peuvent se rendre au collège ou au lycée avec obligation de porter le masque du domicile à la salle de classe.

Dans les espaces clos (salles de classe, ateliers, bibliothèques, réfectoires, cantines, internats, etc.), la distanciation physique n’est plus obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ou qu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves.

Néanmoins, les espaces sont organisés de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves. Dans les espaces extérieurs, la distanciation physique ne s’applique pas.

Rentrée scolaire : Que prévoit le nouveau protocole sanitaire ?

Toutefois, les collégiens et lycéens doivent porter le masque grand public, dans les espaces clos et extérieurs, lors de leurs déplacements ainsi qu’en classe lorsque la distanciation d’un mètre ne peut être garantie et qu’ils sont placés face à face ou côte à côte. Les établissements seront dotés d’un stock de masques afin d’en fournir aux élèves qui n’en disposeraient pas.

Les gestes barrière doivent être appliqués en permanence, partout, et par tout le monde.

À l’heure actuelle, ce sont les mesures de prévention individuelles les plus efficaces contre la propagation du virus. Ils doivent continuer à être appliqués (se laver très régulièrement les mains, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter, saluer sans se serrer les mains, éviter les embrassades).

Tous les élèves bénéficieront, dès le premier jour, d’une information pratique aux gestes barrière et aux règles sanitaires avec l’appui des médecins et infirmières scolaires.

Tous les parents seront informés clairement des recommandations des autorités sanitaires et des procédures mises en place dans les écoles et les établissements scolaires.

Nettoyage et désinfection des locaux et matériels

La meilleure connaissance du virus SARS-CoV-2 autorise dorénavant un nettoyage habituel (sans désinfectant) des sols et grandes surfaces (tables, bureaux) une fois par jour ainsi qu’un nettoyage désinfectant des surfaces les plus fréquemment touchées par les élèves et les personnels (poignées de porte, interrupteurs ...) au minimum une fois par jour également.

La ventilation des classes et autres locaux

L’aération des locaux est fréquente et durant au moins 15 minutes à chaque fois. Les salles de classe ainsi que tous les autres locaux occupés pendant la journée sont aérés le matin avant l’arrivée des élèves, pendant chaque récréation, au moment du déjeuner et le soir pendant le nettoyage des locaux. Cette aération doit avoir lieu au minimum toutes les 3 heures.

En cas de ventilation mécanique, il s’agit de s’assurer de son bon fonctionnement et de son entretien.

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​Un dangereux violeur interpellé 11 ans plus tard

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Un violeur en série a été interpellé 11 ans après les faits. Son ADN a pu être confondu seulement l'année dernière. Il demandait ce mardi sa mise en liberté en attendant son procès.
​Un dangereux violeur interpellé 11 ans plus tard
Il en a fallu du temps pour trouver et enfermer l’auteur présumé de deux viols sur des inconnues en pleine rue dans le sud de l’île. Les premiers faits datent de 2008 au Tampon. Une femme de 49 ans est interpellée dans la rue, rouée de coups et traînée par les cheveux dans une voiture où elle est violée. Fellation, pénétrations vaginales et anales forcées par cet homme de 21 ans. "Fous le camp salope", lui lance son agresseur en la repoussant dans la rue. La victime réussira tant bien que mal à décrire l’homme – petit de type créole blanc - et identifier le véhicule. Mais les forces de l’ordre ne parviennent pas à mettre la main dessus. 
 
Quatre ans plus tard, une femme décrit des faits similaires. Un homme surgit, lui demande une relation sexuelle contre de l’argent, la gifle puis la traîne dans un petit chemin, la menaçant de mort. Alertés par les cris, des passants appellent les gendarmes pour une dispute entre un homme et une femme. L’homme s’enfuit. 
 
L’année suivante, en 2015, la compagne d’un certain Jean-Christophe B. porte plainte pour violences. L’ADN est prélevé. Et ce n’est que plus tard, lors d’un viol, que l’ADN de Jean-Christophe B. est confondu avec celui de l’auteur présumé des deux viols. N'interpellé qu’en 2019, le trentenaire qui compte huit condamnations sur son casier judiciaire est mis en examen pour viol en 2020. 
 
"Des pulsions sexuelles auxquelles il ne peut pas résister" depuis l’adolescence
 
Jean-Christophe B. a aujourd’hui 33 ans. Déjà marié dans le passé, il est père de trois enfants qu’il n’a pas reconnus. Parmi ses condamnations passées, l’une d’elles date de son adolescence. Alors qu’il est mineur, il agresse une jeune fille handicapée. Une infraction commise alors qu’il est sous sursis. 
 
Ce mardi, le détenu se trouvait devant la chambre d’instruction et demandait à être placé sous contrôle judiciaire afin de pouvoir sortir de détention en attendant son procès devant la cour criminelle qui devrait se tenir dans les six prochains mois. L’avocate générale, sans surprise, s’y est opposée, rappelant le risque de pression sur la victime (la deuxième est malheureusement décédée), ses antécédents, le manque de remords et ces "pulsions sexuelles auxquelles il ne peut pas résister". Marié l’année dernière en prison, il serait toujours aussi dangereux. "Il était marié et avait des vies de famille au moment des faits", ajoute l’avocate générale. 
 
N’ayant eu aucun contact avec son nouvel avocat, Jean-Christophe B. s’explique comme il le peut. "Je buvais de l’alcool et je prenais des médicaments au moment des faits. En prison je ne suis pas violent, mais je suis victime de violences. Je regrette sincèrement ; c’était une période sombre de ma vie". 
 
La chambre d’instruction rendra sa décision quant à sa mise en liberté jeudi. 

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Marée noire : Les cheveux des Réunionnais bientôt envoyés à Maurice ?

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Alors que les cheveux ont la propriété d'absorber les corps gras comme les hydrocarbures, l'Unec Réunion souhaite que les coiffeurs réunionnais apporte leur aide à Maurice, en proie à une catastrophe écologique. Les modalités restent à définir.
Marée noire : Les cheveux des Réunionnais bientôt envoyés à Maurice ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, des cheveux sont utilisés pour lutter contre la marée noire à Maurice. Grâce aux dons des habitants, des barrières flottantes sont fabriquées pour absorber les hydrocarbures (1 kilo de cheveux permettrait d'absorber 8 litres d'hydrocarbures). Une initiative à laquelle aimerait contribuer l'Unec Réunion (Union nationale des entreprises de coiffure).

"On aurait la possibilité, nous, coiffeurs, d’apporter notre aide à nos compatriotes mauriciens en leur fournissant la récolte des cheveux coupés dans nos salons pour qu’ils s’en servent pour fabriquer des barrières contre la propagation du fuel dans l’océan", écrit Marie-Pierre Lafosse-Riviere, la présidente de l'Unec Réunion, sur les réseaux sociaux. 
 
"Depuis samedi dernier l’Unec-Reunion a pris attache auprès des pouvoirs compétents, et reste en attente de réponses, car il s’agit de savoir comment faire pour récolter et trouver une endroit pour stocker les cheveux et surtout comment faire pour les acheminer jusqu’a l’Ile Maurice !", précise-t-elle.

En attendant des réponses, la présidente de l'Unec Réunion suggère à tous les coiffeurs souhaitant apporter leur contribution de commencer à stocker les cheveux dans leurs salons. 

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Réchauffement climatique et économie

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Réchauffement climatique et économie
Je vais traiter aujourd’hui d’économie et de réchauffement climatique, pour reprendre un dialogue à distance entretenu avec M. Bruno Bourgeon. Avant tout, je tiens à indiquer que je ne suis pas climato-sceptique, je suis en effet persuadé que l’activité de l’homme est en grande partie responsable des émissions croissantes de gaz à effet de serre qui sont elles-mêmes la cause du réchauffement climatique de notre planète Terre. Mais ceci étant dit, je ne suis pas comme ces excités qui exhibent comme preuve du réchauffement climatique tout fait qui corrobore la hausse des températures. Incendies monstrueux en Australie ou en Sibérie, record de température en décembre 2019 à l’Ile de la Réunion ... Je ne me retrouve ainsi pas du tout dans les égéries de la lutte contre le réchauffement climatique comme Greta Thurnberg. Ces jeunes leaders seront peut-être demain de grands leaders politiques et conduiront le monde, la Terre, à un grand changement, mais je crains plutôt qu‘ils ou plutôt elles seront les meneurs d’un fascisme écologique mondiale qui pointe peu à peu son nez. Mais je comprends aussi que ces jeunes puissent être considérées par d’autres comme des messies, des leaders éclairés.

Ceci étant précisé, le monde n’étant pas encore ni fasciste ni une dictature écologique, je vais en revenir à mon propos liminaire sur l’économie.
 
1) Comment le monde économique pourrait-il intégrer les contraintes du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles dans la formation des prix et dans la production des biens et services et leur consommation par les usagers ?
 
Tel est en effet le but de l’économie. Expliciter et mettre en équation le fonctionnement du monde et des échanges économiques. Et dans le cas present, comprendre pour quelles raisons les prix du pétrole et des ressources naturelles en voie d’épuisement n’intègrent pas cet épuisement annoncé. Car le fonctionnement normal de l’économie voudrait que face à l’engorgement du monde, à l’épuisement des ressources naturelles et aux émissions croissantes de gaz à effet de serre, les prix de ces différents biens et services explosent en intégrant les effets du réchauffement climatique. Ce renchérissement limiterait l’usage de ces biens à une seule elite, ce qui aurait pour effet de réduire les emissions de GES et l’épuisement des ressources naturelles. Ce serait ainsi le cas de l’essence et du pétrole, de la viande de bœuf, des voyages en avion et du tourisme. Face à une essence à plus d’une dizaine d’euros du litre, de la viande de bœuf ou de poulet à plusieurs centaines d’euros du kilo, à des billets d’avion à plusieurs dizaines de milliers d’euros, les consommateurs normaux n’auraient plus la possibilité d’en consommer ou de s’en offrir, et ils ne mettraient plus autant de gaz à effet de serre. Plus de véhicules automobiles sans essence, plus de voyages en avion ... Les prix auraient dû normalement croître peu à peu pour que la transition ne soit pas trop violente, afin que peu à peu les consommateurs des classes pauvres ou moyennes se restreignent peu à peu. 

On peut penser que ce fonctionnement économique normal est monstrueusement injuste et violent, pratiquement fasciste. On trouverait d’une certaine façon normale, moral, que ces biens mauvais pour la planète continuent d’être produit et consommé, en petite quantité, au bénéfice seulement d’une fraction enrichie de la population. Mais il faut aussi noter que produit et consommé en petite quantité, ces biens et services ne sont pas mauvais pour la planète. C’est leur usage et leur production en masse qui est mauvais pour la planète. 

Et au fond, on accepte déjà un tel fonctionnement. On accepte l’existence de produits de luxe, plus agréables, plus efficaces, plus beaux, que seuls une poignée de riches peuvent s’offrir. L’existence de Ferrari et de Buggati lorsque tout le monde ne peut rouler qu’en Peugeot où en Renault ...
 
De manière très surprenante, ces mécanismes économiques n’ont pas convenablement fonctionné dans le monde capitaliste occidental, ni ailleurs ; les prix de tous les biens et services n’intégrant pas les effets de leur épuisement annoncé et du réchauffement climatique. Bien au contraire, ces biens et services se sont démocratisés et ils ont été produits de plus en plus massivement, jusqu’à rendre flagrant l’impact de leurs émissions de GES. Comment cela s’explique-t-il ?

Face à ce mécanisme économique normal, qui voudrait que les prix reflètent le coût de fabrication réel des biens et services, les positions des extrémistes écologistes et des collapsologues visent à l’interdiction de l’utilisation et de la commercialisation de ces biens et services néfastes pour la planète. Ils ne visent pas à réguler par les prix leur usage et leur commercialisation, mais ils veulent leur interdiction absolue. Interdire les SUV et les 4x4 par exemple parce qu’ils polluent plus que les autres véhicules automobiles. Interdire les voyages en avion. Ecceterra. 

Mais en même temps, on pourrait dire que le fait de limiter l’usage de ces biens et services aux seuls plus riches consommateurs n’est guère plus acceptable socialement. D’une certaine façon, on voit ainsi s’opposer deux visions du monde : une vision économique contre une vision morale ou plutôt moralisante. Régulation par les prix contre interdiction et jugement moral.

2) Peut-on expliquer le fonctionnement imparfait de l’économie mondiale ou bien proposer des solutions ... ou bien comment expliquer cette absence d’une véritable volonté politique mondiale ...
 
Je ne suis pas compétent pour expliquer les raisons du fonctionnement imparfait des marchés et des prix. Pour quelles raisons les prix du pétrole ne reflètent-ils pas le niveau de raréfaction de cette ressource naturelle, pas plus que les prix de toutes les autres ressources naturelles ou minérales ? Pour quelles raisons le prix du pétrole a-t-il autant baissé depuis la crise financière de 2007, voire est-il presque devenu négatif pendant la pandémie de coronavirus ? Pour la même raison que le prix du diesel et de l’essence ne peut pas socialement dépassé 1,20 ou 1,50 euro sans violente réaction populaire ou sans mouvement de blocage des transporteurs à La Réunion ou en France. Il y a des raisons politiques et sociales en interne, il y a des raisons de conflits ou d’arbitrage internationaux. Et il y a des raisons liées à la spéculation financière. 
 
La spéculation permet à des financiers de spéculer et de gagner des milliards sur à peu près tout. Les technologies des énergies renouvelables. La baisse des devises internationales. La baisse des cours des marchés en période de crise financière. La baisse de l’immobilier en cas de crise des surprimes. La spéculation sur les masques, les gels et les vaccins en période de pandémie. Et demain sur les ressources en eau en cas de crise écologique. 

Le fonctionnement des marchés, donc du capitalisme, est totalement imparfait, contrairement à toutes les théories sur la concurrence pure et parfaite. La bonne allocation des ressources financières, ideal-type du capitalisme est évidemment remisé en cause par les ravages de la spéculation financière. On sait que le capitalisme ne sait pas non plus géré la pollution, et qu’une instance supérieure, l’Etat, doit obligatoirement imposer des taxes au capitalisme et aux industriels pour prendre en compte le coût de la pollution. Mais ça, cela marchait bien très bien au temps de l’Etat nation. Cela ne fonctionne plus dans le cadre de la mondialisation, lorsque les industriels et les financiers peuvent déplacer leur système productif dans les pays les moins-disants en matière de législation et de protection.
 
Il en va de même pour la composante de raréfaction des ressources naturelles, et d’émission de gaz à effet de serre. Le marché ne peut pas les prendre en compte parce que c’est une forme ressemblant  au concept de pollution. Leur prise en compte par le marché n’est possible que si elle est imposée par un Etat ou par la communauté internationale. Et du fait de la mondialisation, il ne faut pas que ces industriels puissent trouver des états moins disants en terme de normes. Et nous savons évidemment que ce n’est pas le cas. Chaque État cherche à être moins disants que ces voisins, même et surtout dans l’Union européenne. Moins-disants en règles sociales, moins disants fiscalement comme l’Irlande ou les Pays-Bas ...

La seule façon de légiférer dans ce domaine est de cibler les consommateurs. C’est pour cette raison que nous sommes abrutis de taxes. Viser les producteurs ne peut que conduire à la fuite des productions déménageables, même s’il n’en reste pratiquement pas en France. Mais cet excès de taxe à la consommation crée un mouvement de contestation, que ce soit celui des bonnets rouges en Bretagne ou celui des gilets jaunes.
 
Il faudrait une législation internationale visant à faire payer le vrai prix pour tout ce qui aide à la mondialisation des échanges, pour tout ce qui émet des gaz à effet de serre. Véhicules automobiles des particuliers, déplacements aériens, frets pour les échanges internationaux. Vrai prix du pétrole pour intégrer sa pollution et son épuisement prochain. Mais tout ceci doit se faire au niveau international. 
 
Et tout ceci ne peut pas se faire immédiatement. Nous avons vu pendant ce confinement et cette pandémie les ravages qu’un arrêt du commerce international et des transports aériens peut provoquer. Manque de médicaments, de produits, de matériels. Il faudra des années, voire des décennies, pour relocaliser tous les systèmes de production au plus proche des consommateurs.
 
Y a-t-il donc un espoir ? Cela me semble très improbable. Mais est-on d’ailleurs prêt à tout payer plus cher, à moins consommer, ne pas changer de téléphone, d’ordinateur, de montre connectée, de voiture, tous les quatre matins ? Et à voir certains, les plus riches, de continuer à pouvoir les acquérir et les utiliser ? Sans en être envieux et haineux ? Et qu’en penseront les intégristes de l’effondrement ?

https://saucrates.blog4ever.com/articles

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Les Chroniques de tonton Jules #20 - C’est encore moins rigolo qu’hier

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Je n’y peux rien : c’est pas moi qui fais l’actualité. Je la subis… de plus en plus mal. Cordialement à tous… Y compris ceux qui me critiquent !
Les Chroniques de tonton Jules #20 - C’est encore moins rigolo qu’hier
La Turquie en Europe ? Au secours !
Des rêveurs, il y en aura toujours. Je le sais, j’en fais partie. Mais là, remettre sur le tapis la question de l’adhésion de la Turquie à l’UE, surtout après les crises sanitaires et l’épouvante qui s’est abattue sur Beyrouth, faut quand même pas exagérer. L’argument-massue des « pour » est simple : ce pays a été adhérent à l’Otan. Oui, mais alors, il s’agissait de faire bloc contre l’Union soviétique. Aujourd’hui, la dictature turque est copine comme cochonne avec la dictature poutinienne et celle du Bachar de mes plombs ; ensemble, ils massacrent les Kurdes par paquets de mille ; ils massacrent aussi les opposants à Erdogan-le-pas-Magnifique-du-tout ; ils font disparaître les journalistes n’applaudissant pas à leurs saloperies. Bref, l’Europe n’a pas besoin d’une vraie, d’une féroce dictature en son sein. S’y ajoute le fait que c’est aussi un problème de culture. Enfin, vous pouvez mesurer dans tous les sens, moins de 5% de la Turquie se trouve en territoire européen, à savoir la seule ville d’Istanbul. Mange ma payer don !

Les excuses du Fils du Ciel
Le propriétaire du vraquier démoniaque de Pointe-d’Esny est un gars de Tokyo, multimilliardaire. Son foutu bateau qui est entrain de détruire totalement une réserve maritime unique en son genre, est basé à Panama. Les deux sont intouchables car ces deux pays ne pratiquent pas l’extradition. Le valeureux Fils du Ciel a quand même fait part de ses regrets au gouvernement de Port-Louis. Ça mange pas de pain. Les Mauriciens auraient peut-être préféré (mais je peux me tromper) qu’on leur envoie du matériel de dépollution avec le personnel idoine et adéquat si je peux me permettre. Cette marée noire terrifiante va mettre des années à disparaître ; des espèces endémiques seront définitivement rayées de la surface du globe ; le tourisme mauricien va en prendre un sacré coup dans les gencives. Tandis que votre Nippon continuera à polluer la planète avec ses équipages incompétents pilotant des bateaux rouillés jusqu’à la moelle. Les Mauriciens, qui sont déjà sur le point de se retrouver en dictature (voir l’analyse de cousin Pierrot) vont en plus avoir droit à un nouvel Amoco, d’un nouveau Torrey Canyon. Ils n’avaient pas besoin de ça. Notre planète non plus. Quand je dis que je suis pour la décroissance, vous saisissez mieux ?

La farce du Bourbon pointu
Trois reportages télévisés en moins d’une semaine, rien que ça, pour « le café le meilleur du monde », toujours cette même litanie ! Toute lé meilleur ici : nout’ bichique (les mêmes qu’à Mada et en Thaïlande) ; nout’ poisson rouge (le même qu’en Inde et à Mayotte) ; nout’ lentilles Cilaos (la souche d’origine vient du Betsiléo malgache) ; ou va voir talèr in pé va dire nout’ coup d’pèt i sent plus mauvais !
Mon pote Joël m’a montré des photocopies, donc documents authentiques existant aux Archives, prouvant que le vrai grand café d’ici fut d’abord le Bourbon rond, avant d’être supplanté frauduleusement par le pointu, nul ne sait pourquoi. Les Jap’ achètent à prix d’or toute notre production, comme ils le font pour bien d’autres produits dans le monde entier… parce que ce sont, de loin, les gens les plus snobs de la Terre ! Ils ont même réussi à accaparer tous les parfums Alain-Delon avec interdiction de les vendre ailleurs. C’est fort… de café, non ? Perso je ne le trouve pas mauvais, faut pas exagérer non plus, mais pas transcendant par rapport au Bourbon rond ; et puis, les 125 gr à 40 euros, c’est un peu beaucoup. Et le Blue-Mountain de la Jamaïque ne lui cède en rien, pas même pour le prix.

Bon, bon, je ferme ma grande gueule… pour aujourd’hui.

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La clinique Les Tamarins Sud lance un job dating pour recruter son personnel

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Après plus d’un an de travaux, la clinique Les Tamarins sud ouvrira ses portes le 2 novembre prochain à Pierrefonds. Afin de recruter son personnel paramédical, logistique et administratif, l’établissement organise un job dating les 19 ,20 et 21 août prochain à l’Espace Moulin à Café à la Ravine des Cabris de 9 heures à 16 heures. Le communiqué :
La clinique Les Tamarins Sud lance un job dating pour recruter son personnel
novembre prochain à Pierrefonds. Afin de recruter son personnel paramédical, logistique et administratif, l’établissement organise un job dating les 19 ,20 et 21 août prochain à l’Espace Moulin à Café à la Ravine des Cabris de 9 heures à 16 heures.

A leur arrivée, les participants en candidatures spontanées pourront se présenter au point information afin de déposer leur CV et lettre de motivation ; ils pourront ensuite visionner un film de quelques minutes décrivant le Groupe Les Flamboyants ainsi que le projet de la Clinique Tamarins Sud. Ils seront ensuite dirigés vers les espaces réservés aux entretiens professionnels. Pour assurer la sécurité de tous, les gestes barrières seront respectés et le port du masque sera obligatoire.

La Clinique Les Tamarins Sud s’étend sur 17 334m2 et pourra accueillir 99 patients en hospitalisation complète grâce aux 66 chambres qui ont été construites, et une quarantaine de patients en hospitalisation de jour. Ils seront encadrés par plus de 170 professionnels de santé.

Le projet représente un investissement de 32.2 millions d’euros en bâtit et foncier (dont 25M€ en travaux) et de 2.2 millions d’euros en matériel et équipement médical.

Forte de l’expérience de sa consoeur dans l’Ouest, la Clinique Les Tamarins Sud, en complémentarité avec l’offre publique, apportera une réponse de proximité à la prise en charge en rééducation spécialisée sur le territoire sud pour les problématiques : Neurologiques (patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux, patients polytraumatisés ex : accidents de la route, etc) ; Orthopédiques (patients en rééducation post chirurgicale, ex : prothèses de hanche, de genoux, etc).

La vocation des Cliniques Les Tamarins est d’optimiser la récupération physique et cognitive de la personne par une prise en charge précoce et spécialisée. L’objectif étant ainsi de limiter le handicap et de favoriser le retour à l’autonomie.

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Le Wakashio s’est brisé en deux selon des témoins

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La catastrophe environnementale qui se joue sur la côte sud-est de l’île soeur vient de prendre un tournant encore plus sombre. Ce que les experts dépêchés sur place redoutaient fortement s’est finalement produit : le vraquier de 300 mètres de long, échoué sur le récif corallien, s’est finalement brisé en deux, selon des témoins. L'information n'a pas encore été confirmée par le gouvernement mauricien.
Le Wakashio s’est brisé en deux selon des témoins
Plus le temps passe et plus la situation empire dans le lagon de la Pointe d’Esny à Maurice, et ce malgré l’aide apportée par La Réunion, et la mobilisation exemplaire des Mauriciens venus tenter de protéger leur plage paradisiaque.
 
Alors que des hydrocarbures s’échappent depuis jeudi dernier de l’épave du vraquier japonais Wakashio, échoué sur le récif corallien le 25 juillet, le navire menaçait de se briser en deux sous son propre poids.

2500 tonnes de fioul se trouvent encore à bord
 
Le bateau de 300 mètres de long a finalement cédé ce mardi selon des activistes écologistes  qui affirment que la cassure serait visible depuis la côte. Le directeur des Affaires maritimes, Alain Donat, affirme de son côté que "le bateau ne s’est pas encore cassé. Il n’y a pas de fuite d’huile et les opérations à bord se poursuivent".
 
Malgré les opérations de pompage difficilement menées sur le navire en raison des conditions météo, près de 2.500 tonnes de fioul sont encore stockées dans les cuves du Wakashio. 

Le Wakashio s’est brisé en deux selon des témoins

Le Wakashio s’est brisé en deux selon des témoins

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65 jeunes recrutés en service civique à La Possession

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Grand jour pour 65 jeunes possessionnais. Dans le cadre de la relance du dispositif de service civique sur la commune, ces derniers ont signé ce mardi leur contrat de service civique. Un outil alliant apprentissage et travail qui a déjà permis depuis 2016 à plus de 260 jeunes d’effectuer une mission d’intérêt général à La Possession. Mais quelles sont les raisons qui les ont poussé à s'engager dans cette voie ? Certains nous ont livré leurs motivations.
65 jeunes recrutés en service civique à La Possession
Franck: J’ai signé aujourd’hui pour travailler dans le domaine de l’animation. J’ai signé ce contrat de service civique pour préparer mon avenir professionnel mais aussi pour découvrir la mission civique. De plus, la signature de ce contrat de service civique me permet à moi mais aussi à de nombreux autres jeunes de pouvoir avoir une rémunération, qui servira pour ma part à passer mon permis de conduire et mettre de l’argent de côté pour ma future école.

65 jeunes recrutés en service civique à La Possession
Indiana: Je suis affectée au pôle senior et je suis récemment diplômée d’État en tant que psychomotricienne. La signature de ce contrat me permet d’approfondir mes connaissances et comme le secteur des personnes âgées m’intéresse, je compte bien m’y investir pour espérer par la suite dérocher un emploi. Le service civique est un bon tremplin car les jeunes diplômés n’ont pas souvent la chance d’emmagasiner de l’expérience à la sortie de leurs études. Là on débute avec de l’expérience et cela va compter par la suite dans d’autres structures.

Yvan: J’ai signé ce matin mon contrat de service civique dans le pôle senior, cela m’attire car j’adore aider les personnes en difficulté. En raison de la crise sanitaire, j’ai dû abandonner le BTS technico-commercial que je préparais…Pour moi c’est une bonne chose de commencer tout de suite par un contrat de service civique, c’est toujours bien pour l’expérience et aussi pour avoir quelques repères. On verra les débouchés ensuite.

65 jeunes recrutés en service civique à La Possession
Mathieu: Je suis heureux d’avoir signé ce contrat, c’est un bon début pour plus tard. Je vais intégrer le club de foot de l’AFC Halte Là où j’aurai plaisir à travailler avec des jeunes et les entraîner. Je prends déjà beaucoup de plaisir à le faire avec eux, le but étant de leur rendre toute l’expérience que moi j’ai eu depuis tout petit. C’est un premier métier qui rentre et on verra le reste par la suite, en attendant j’ai hâte de débuter ma mission de service civique.


Loris: Comme Mathieu, j’ai signé ce mardi ma mission de service civique au sein du club de Halte Là, mon club de coeur. J’aime bien travailler avec les jeunes et j’aimerais donner un peu de ma personne. J’ai joué pour de nombreux clubs ici à La Réunion mais aussi en métropole et je souhaiterais partager cette expérience avec les jeunes et les pousser à aller loin et qui sait les voir un jour à la télé ! C’est une chance de signer ce contrat car en plus de nous donner un peu d’expérience, on voit autre chose et cela permet de se faire une idée de la vie active.

65 jeunes recrutés en service civique à La Possession
Émilie: Je suis dans l’environnement et je vais travailler avec des enfants. J’étais étudiante en psychologie et mon projet c’était de donner un peu de mon temps et qu’il soit bénéfique pour les autres. A la rentrée j’intégrerai la filière Info-Com à l’université et cette dernière m’a indiqué que certains cours seront à distance en raison de mon contrat. Je vais faire en sorte de concilier mes études et le service civique en essayant d’adapter mon emploi du temps. Ce dispositif de service civique est une chance qu’on nous donne parce que aujourd’hui, il faut avoir une certaine expérience et là, ils nous l'accordent via ce contrat. Le service civique s’adresse à tout le monde et c’est une réelle chance qu’il faut saisir.


65 jeunes recrutés en service civique à La Possession

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Vidéo - Ericka Bareigts prône le port du masque pendant la période critique des retours de vacances

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Ericka Bareigts a rencontré le préfet Jacques Billant ce mardi afin de discuter d’un plan de reconfinement demandé par le Conseil scientifique. Ce dernier souhaite que les 20 plus grandes villes de France se préparent à cette éventualité. Un plan qui pourrait concerner l'ensemble de La Réunion. Consultée du fait de l'importance de la population dionysienne, l'édile de Saint-Denis a fait valoir sa vision de la situation en prônant un port obligatoire qui couvrirait principalement la période critique du retour des vacances. La raison principale : le très faible taux de dépistage volontaire à J+7.
Vidéo - Ericka Bareigts prône le port du masque pendant la période critique des retours de vacances
Ericka Bareigts dévoile ce mardi après-midi les échanges qu'elle a eus avec les services de l'Agence régionale de santé ainsi qu'avec le préfet Jacques Billant.

Revivez son point presse en direct :


Ericka Bareigts se prononce ainsi en faveur du port du masque obligatoire pendant cette période critique de retour des vacances et dans des endroits qui brassent beaucoup de monde. 

"Aujourd'hui, la réalité c'est qu'il y a 70% des gens de retour de vacances qui ne se font pas tester à J+7. Ça n'est pas raisonnable. Plus on incite à faire des tests, plus on peut garantir de l'état sanitaire de La Réunion et de Saint-Denis notamment. Quand j'entends dire qu'Ericka Bareigts veut confiner Saint-Denis, c'est un mensonge. Et ce n'est pas le but. Le but c'est d'aider l'autorité sanitaire à protéger la santé des Réunionnais et des Dionysiens. Je fais ainsi un appel à tous ceux qui rentrent de vacances : qu'ils aillent se faire dépister !", exhorte la maire de Saint-Denis alors que le dépistage, rappelons-le est obligatoire avant de monter dans l'avion mais qu'il demeure optionnel à l'arrivée sur le territoire.

"S'il-vous-plaît, faites-vous tester !"

Selon Ericka Bareigts, "cela pose aussi la question du port du masque. Je n'ai pas l'autorité pour rendre le port du masque obligatoire en dehors des lieux municipaux. Vous savez que j'ai signé un arrêté pour rendre obligatoire le port du masque dans tous les lieux clos municipaux. Se pose la question des lieux qui ne sont pas clos. Le préfet souhaitait avoir l'avis des maires. j'ai donné mon avis. A partir du moment où vous avez l'essentiel des voyageurs qui ne se font pas dépister, il me semble important de rendre obligatoire le masque, alors pas tout le temps. Je pense qu'il est important de le rendre obligatoire maintenant, pour toute La Réunion, c'est-à-dire pendant le retour des vacances jusqu'à une période qui pourrait aller jusqu'au 20 septembre, ce qui inclus les jours d'incubation. Et limité dans les espaces, je pense aux lieux où il y a de la concentration comme les rues commerçantes", avise la maire de Saint-Denis.  

Autre souhait de l'ex-ministre des Outre-mer, c'est que le département se dote d'un plan ORSEC Covid, avec un degré d'intensité et des codes couleurs différents, à la manière de la graduation concernant le plan d'action utilisé pendant la période cyclonique. 

"À partir du moment où l'on sait par où le virus entre, je dis aux gens, s'il-vous-plaît, faites-vous tester ! Protégez-vous, protégez votre famille, c'est essentiel !", rappelle Ericka Bareigts. L'élue fait référence au taux très faible des voyageurs qui se font dépister à J+7 après leur retour à La Réunion (voir notre article de samedi dernier).

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La SMTR dresse un bilan alarmiste de la situation des transports publics

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Le Syndicat mixte de transports de La Réunion (SMTR) a dressé un bilan de la crise sanitaire sur le transport public avec ses incidences économiques et financières. Avec les risques de perte d’emplois et de réduction de l’offre, la SMTR veut alerter l’État.
La SMTR dresse un bilan alarmiste de la situation des transports publics
"Tous les secteurs ont été impactés par la crise sanitaire, mais on ne parle pas assez des transports", indique Fabienne Couapel-Sauret en préambule de la conférence de presse. Celle qui assure la présidence par intérim de la SMTR compte interpeller le ministre des Outre-mer à ce sujet.

Durant toute la période de confinement et lors des différentes phases du déconfinement, les sociétés de transports ont assuré les services même si la fréquentation était dramatiquement basse. Les réglementations importantes et les mesures obligatoires ont été imposées aux professionnels du transport public qui ont dû s’adapter malgré les coûts d’exploitation que cela représentait. 

Entre 23 et 25 millions de pertes

Le SMTR a donc collecté les données pour mesurer l’impact financier dans un rapport qu’il rend public. La fourchette des pertes représente entre 23 et 25 millions pour les 1 368 entreprises du secteur. "L’État apporte un soutien important aux secteurs aériens et de l’automobile, mais peine à aider les transports publics" regrette la présidente de la SMTR.

Quelques chiffres permettent de mesurer l’ampleur des dégâts sur le secteur. Durant les mois de mars et avril, la fréquentation des transports publics est descendue à 8% par rapport à l’année précédente. Une fréquentation remontée à 40% en juillet alors que l’offre de transport est remontée à 100%. Seul Car Jaune à réussi à remonté 90% de sa fréquentation habituelle. Le retour à la normale n’est pas prévu avant 2022.

De nombreuses entreprises ne survivront pas et les autres devront soit licencier, soit réduire l’offre de transport. "Il est hors de question que les usagers payent", prévient Fabienne Couapel-Sauret. C’est pour cette raison que la SMTR compte se tourner vers l’État lors de la visite ministérielle de la semaine prochaine.

Augmenter la sécurité

Un autre sujet abordé concerne la sécurité dans les transports publics. Tout le monde a encore en mémoire l’agression qui avait coûté la vie à un chauffeur de bus à Bayonne. À La Réunion, il y a de plus en plus de violences sur le réseau. Si les atteintes à la personne ont baissé en 2019, les atteintes sexuelles ont explosé, passant de 19 signalements en 2018 à 57 en 2019. Mais selon les dirigeants de la SMTR, ce chiffre tient plus de la libération de la parole que d’une réelle augmentation. Selon eux, les campagnes de sensibilisation de la SMTR ont permis de récolter de nombreux témoignages.

L’idée d’une brigade des transports publics gérée par les collectivités ainsi que l’équipement en vidéosurveillance est envisagé par le gouvernement. "Mais qui va payer" se demande la présidente la présidente de la SMTR. Un avis partagé par Omar Issop, le directeur de la SMTR pour qui le développement des transports publics "doit être attractif et sécuriser. Tout le monde est prêt à augmenter les offres au niveau des services, mais on doit être soutenu".

Vers "une gouvernance apaisée et partagée"

Le dernier sujet concerne l’avenir du SMTR. Les dernières années ont été délicates avec l’ancien président Alix Galbois. Le syndicat était alors gangrené par les conflits internes. Celle qui assure la présidence par intérim pour la troisième fois espère donc revenir à "une gouvernance apaisée et partagée". Elle se satisfait que la CIREST revienne dans le jeu en nommant deux représentants et espère que la CIVIS fasse de même.

Le syndicat a demandé à être placé sous la tutelle de la Chambre Régionale des Comptes à la demande de Fabienne Couapel-Sauret. Avec les différents conflits internes de ces dernières années, le budget 2020 n’avait pas été voté. "La SMTR n’est pas en difficulté financière, mais le sera si le budget 2021 n’est pas voté" avertit la vice-présidente du Conseil Régional. Mais celle-ci se veut rassurante pour la suite et espère que "l’on pourra travailler en bonne intelligence".

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Dengue : "Une activité faible, passage en inter-épidémie"

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La circulation de la dengue ralentit : 31 cas de dengue ont été confirmés du 27 juillet au 2 août, indiquent l'ARS et la préfecture. 20 communes sont concernées, en particulier l’ouest et le sud. Les données de surveillance montre une activité faible et témoigne du passage en inter-épidémie, en lien avec les conditions météorologiques moins favorables au développement des moustiques.
Dengue :
Toutefois, la préfecture et l’ARS rappellent à la population l’importance de poursuivre les gestes de prévention (éliminer les gîtes larvaires, consulter un médecin en cas de symptôme, se protéger et protéger son entourage contre les piqûres de moustiques), notamment en cette période de vacances (où les déplacements dans l’île sont nombreux) et de retour de vacances (voyageurs en provenance de pays où circule la dengue pouvant introduire le virus sur le territoire).

 Situation épidémiologique au 11 août 2020

 
(données de la Cellule régionale de Santé Publique France)

 Bien qu’en baisse, la majorité des communes rapportent encore des cas, à l’exception de Saint-Philippe, Salazie, Plaine des palmistes et Cilaos.

Les principaux cas enregistrés depuis 15 jours : 


Région Ouest (46%)

·         Saint-Paul (La Plaine, L’Etang)

·         Trois Bassins (Bois de Nèfles)

·         La Possession (Lotissement Dodin, Sainte-Thérèse)

·         Saint-Leu (La Fontaine, l’Etang, Saint-Leu, Piton saint-Leu)

·         Le Port (Lotissement Cotur)

 

Région Sud (37%)

·         Saint-Pierre (Chemin Stéphane, Bois d’Olives, La Ligne Paradis, Terre Sainte)

·         Les Avirons (Barouty)

·         L’Etang Salé (La Ravine Sheunon, La Ravine Sèche les bas, Roche aux Oiseaux)

·         Saint-Joseph (Carosse)

·         La Petite Ile (la Ravine du Pont)

·         L’Entre-Deux (La Pente d’Orange)

 
 Région Nord (8%)

·         Saint-Denis (Le Chaudron)

·         Sainte-Suzanne (Sainte-Vivienne)

·         Sainte-Marie (Terrain Elisa, La Confiance les bas)

 
Région Est (9%)

·         Bras-Panon (les Avocatiers)

·         Sainte-Rose (La Ravine Glissante)

·         Saint-Benoit (Bras Madeleine, Beaufonds)

·         Saint-André (La Rivière du Mât les bas, Maison Valliamé)

 

Les équipes de lutte anti-vectorielle de l’ARS continuent leurs interventions de démoustication de jour et de nuit, en appliquant les mesures barrières contre la diffusion du Covid. Ces traitements contre la prolifération de moustiques sont indispensables pour lutter contre la dengue et doivent être accompagnés par les gestes de prévention mis en oeuvre par les Réunionnais.

Recommandations pour lutter contre la dengue

·         Eliminer les gîtes larvaires : vider tout ce qui peut contenir de l’eau tout autour de son domicile

·         Consulter un médecin en cas de symptôme

·         Se protéger et protéger son entourage contre les piqûres de moustiques

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Vaccin russe annoncé: l'OMS rappelle la nécessité de procédures "rigoureuses"

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L'OMS a réagi prudemment à l'annonce par la Russie d'un vaccin contre le Covid-19 - Fabrice COFFRINI / ©AFP

(AFP)

L'Organisation mondiale de la Santé a réagi prudemment à l'annonce mardi par la Russie de la mise au point d'un vaccin contre le Covid-19, rappelant que la "pré-qualification" et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures "rigoureuses"

"Nous sommes en étroit contact avec les Russes et les discussions se poursuivent. La pré qualification de tout vaccin passe par des procédés rigoureux", a pointé Tarik Jasarevic, le porte-parole de l'OMS, lors d'une visio-conférence de presse, après avoir été interrogé sur l'annonce par le président russe que la Russie avait développé le "premier vaccin" contre le nouveau coronavirus.

"La pré-qualification comprend l'examen et l'évaluation de toutes les données de sécurité et d'efficacité requises recueillies lors d'essais cliniques", a-t-il rappelé, soulignant que le processus serait le même pour tout candidat vaccin.

En sus des validations accordées dans chaque pays par les agences nationales, "l'OMS a mis en place un processus de pré-qualification pour les vaccins mais aussi pour les médicaments. Les fabricants demandent la pré-qualification de l'OMS car c'est une sorte de gage de qualité", a-t-il insisté.

Jusqu'ici, la Russie n'a pas publié d'étude détaillée des résultats de ses essais permettant d'établir l'efficacité des produits qu'elle dit avoir développés.

La semaine dernière l'OMS s'était montrée dubitative lorsque la Russie avait affirmé que son vaccin était presque prêt, rappelant que tout produit pharmaceutique devait "être soumis à tous les différents essais et tests avant d'être homologués pour leur déploiement", et n'avoir "rien vu d'officiel".

Pour l'heure "il est vital d'appliquer des mesures de santé publiques qui fonctionnent. Nous devons continuer à investir dans le développement de vaccins et de traitements qui nous aideront à réduire la transmission à l'avenir", a aussi dit le porte-parole, se disant "encouragé par la vitesse à laquelle certains candidats vaccins sont développés".

"Nous espérons que certains de ces vaccins se révéleront sûrs et efficaces", a poursuivi Tarik Jasarevic.

Selon l'OMS,  26 candidats vaccins sont au stade des essais cliniques (testés chez l'être humain) à travers le monde et 139 au stade de l'évaluation pré-clinique. 

Parmi les 26, six avaient atteint fin juillet la phase 3 de leur développement. Celui qui est développé par le centre russe Gamaleïa était listé en phase 1.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mardi que la Russie avait développé le "premier" vaccin contre le nouveau coronavirus, assurant qu'il donnait une "immunité durable" et que l'une de ses filles se l'était fait inoculer.

Le ministre de la Santé Mikhaïl Mourachko a précisé que "des essais cliniques sur plusieurs milliers de personnes allaient continuer".



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Coronavirus: le point sur la pandémie

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Photo fournie le 6 août 2020 par les autorités russes d'une fiole du vaccin russe contre le Covid-19, développé par l'Institut de recherche Gamaleya - Handout / ©AFP

(AFP)

Nouveaux bilans, nouvelles mesures et faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

- La Russie revendique le premier vaccin -

La Russie annonce être le premier pays à avoir enregistré un vaccin, baptisé "Spoutnik V" (V comme vaccin, ndlr) en référence au satellite soviétique. "Je sais qu'il est assez efficace, qu'il donne une immunité durable" a déclaré le président Vladimir Poutine, qui a même affirmé qu'une de ses filles s'était fait inoculer le vaccin.

Le gouvernement espère commencer à vacciner le corps médical à partir de septembre et à mettre le vaccin en circulation le 1er janvier 2021 dans la population. Selon les autorités, 20 pays en ont pré-commandé un milliard de doses.

Dans les semaines précédant l'annonce, des scientifiques étrangers ont exprimé leur préoccupation face à la rapidité de la mise au point d'un tel vaccin.

De son côté, l'Indonésie a commencé à tester sur 1.600 volontaires le candidat vaccin chinois contre le coronavirus mis au point par le laboratoire Sinovac Biotech. Il fait partie des rares vaccins en phase III, la dernière étape des essais cliniques avant l'homologation, et est déjà testé auprès de 9.000 volontaires au Brésil.

- Plus de 20 millions de cas -

Plus de 20 millions de cas de Covid-19 ont été officiellement recensés dans le monde, dont plus de la moitié en Amérique. Après l'annonce du premier cas, il avait fallu trois mois pour atteindre le premier million de cas, de nouveau trois mois pour atteindre le cap des 10 millions, et seulement un mois et demi pour passer les 20 millions. 

Mais le rythme de la pandémie semble se stabiliser depuis mi-juillet au niveau mondial, avec un million de cas supplémentaires détectés environ tous les 4 jours.

La pandémie a fait au moins 736.828 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP mardi à 11H00 GMT. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé (163.465 décès), devant le Brésil (101.752 morts), le Mexique (53.003), le Royaume-Uni (46.526) et l'Inde (45.257).

Mais en proportion de la population, hors micro-Etats, c'est en Belgique que la mortalité est la plus élevée (852 morts par million d'habitants), devant le Royaume-Uni (685), le Pérou (645), l'Espagne (611), l'Italie (582) et la Suède (571).

- Auckland confinée -

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a ordonné le confinement pendant au moins trois jours de la plus grande ville du pays, Auckland, après l'apparition de quatre cas de coronavirus alors qu'aucune contamination domestique n'avait été enregistrée depuis 102 jours en dehors des installations destinée au placement à l'isolement ou en quarantaine.

Le pays n'avait pas eu de cas de transmission locale depuis le 1er mai et les Néo-Zélandais avaient renoué avec un mode de vie presque normal, sans mesure de distanciation sociale.

- Inquiétude en Polynésie française -

La Polynésie française, jusqu’ici épargnée par l'épidémie, a connu une hausse soudaine du nombre de cas positifs de Covid-19 en trois jours (43 nouveaux cas). Le virus a été réintroduit par des touristes, mais aussi par des fonctionnaires: chaque année, une partie des enseignants et des gendarmes sont remplacés par de nouveaux arrivants.

Les autorités ont tardé à communiquer sur ces cas positifs, provoquant la colère d’une partie de la population sur les réseaux sociaux.

burx-jah/mw/avz



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12 nouveaux cas de coronavirus à La Réunion ce mardi, un cluster identifié

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La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment 12 nouveaux cas de coronavirus COVID-19 enregistrés à La Réunion ce mardi 11 août à 15h00, soit un total de 702 cas depuis l'apparition du premier cas le 11 mars 2020.
12 nouveaux cas de coronavirus à La Réunion ce mardi, un cluster identifié
Parmi ces nouveaux cas :
  • 6 sont en cours d'investigation
  • 6 cas sont autochtones
 
Les 3 cas en cours d'investigation déclarés hier ont été classés autochtones.
 
Un cluster de 9 personnes a été identifié regroupant les 6 nouveaux cas autochtones du jour ainsi que les 3 cas annoncés hier classés ce jour autochtones.

Ces personnes ont été testées COVID + suite à un  repas familial. Près de 100 cas contacts sont en cours d'investigation.
 
Pour rappel, un cluster est défini par la survenue d'au moins 3 cas confirmés ou probables dans une période de 7 jours, qui appartiennent à une même communauté, un même quartier ou qui ont participé à un même rassemblement de personnes.
 
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU 11 août 2020

696 cas ont été investigués à cette heure par l'ARS, Santé publique France et l'Assurance Maladie, dont 70% sont des cas importés.
 
• Bilan des cas investigués :

12 nouveaux cas de coronavirus à La Réunion ce mardi, un cluster identifié

12 nouveaux cas de coronavirus à La Réunion ce mardi, un cluster identifié

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Rixe mortelle à St-Joseph : Le suspect mis en examen pour meurtre et violences avec arme

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Yohan Payet, jeune homme de 20 ans, a perdu la vie au cours d'une bagarre dans la commune de Saint-Joseph dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Voulant séparer les protagonistes d'une rixe, il a été atteint à l'arme blanche de plusieurs coups qui lui ont couté la vie. L'auteur présumé a été mis en examen pour meurtre et violences avec arme.
Rixe mortelle à St-Joseph : Le suspect mis en examen pour meurtre et violences avec arme
Lundi, un premier suspect avait été interpellé par les gendarmes dans le cadre de l’enquête sur la rixe mortelle de Saint-Joseph. Le jeune de 23 ans avait été placé en garde à vue. Les enquêteurs vont tenter de définir son rôle dans la bagarre qui a coûté la vie à Yohan Payet, 20 ans. 

Selon les premiers témoignages, le Tamponnais avait tenté de séparer les belligérants avant d’être lui-même la cible de la sauvagerie de ses agresseurs. Le corps de la victime portait plusieurs traces de coups d’armes blanches. Plusieurs blessés sont également à déplorer. Ils ont été hospitalisés, cependant leurs vies ne sont pas en danger. Selon nos informations, ils seraient sortis de l'hôpital ce mardi. D’après les premières auditions, il ressort qu’un groupe de jeunes aurait tenté de s’introduire dans la fête pour profiter de l’alcool. 

Le suspect a été déféré ce mardi au tribunal judiciaire de Saint-Pierre devant un juge d'instruction qui a ouvert une information judiciaire pour meurtre et violences avec arme. Le juge des libertés et de la détention a, de son coté, ordonné le placement en détention provisoire du principal mis en cause. Le jeune a expliqué avoir prêté son appartement à sa cousine pour la fête. Lorsque les choses ont dégénéré, il se serait emparé d'un couteau pour se défendre. Il souffre en effet de trois fractures au crâne et au nez et a porté plainte contre X et s'est présenté devant la justice avec un bandage sur l'oeil. 

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Niger: Macron et Castex haussent le ton contre un "crime odieux"

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Le président Emmanuel Macron (d) et le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu (c), avec la ministre de la transition écologique Barbara Pompili (sur l'écran), lors d'une visio-conférence depuis le Fort de Bregançon, le 11 août 2020 - Daniel Cole / ©AFP

(AFP)

Un "crime odieux" qui ne restera pas "impuni": l'exécutif français a haussé le ton mardi, après la mort de six jeunes humanitaires français dimanche dans une attaque au Niger, Emmanuel Macron annonçant que les mesures de sécurité seront renforcées.

"J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région", a déclaré le chef de l'Etat à la fin d'un conseil de défense qu'il a présidé en visioconférence depuis le fort de Brégançon, à Borme-les-Mimosas (Var), où il est en vacances.

Il n'a pas donné de détails sur les mesures qui devraient être mises en place, notamment par le ministère des Affaires étrangères. L'attaque a eu lieu dans la seule zone classée "jaune" - où les déplacements touristiques sont possibles - de ce pays en proie à des violences de groupes jihadistes sahéliens croissantes. Selon le chef de l'Etat, l'attaque était "manifestement terroriste". 

"Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens", a également assuré Emmanuel Macron. "Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d'un engagement remarquable pour les populations", a-t-il ajouté. 

Lundi, un autre humanitaire français, Benoît Maria, responsable de l'ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF), a été tué lors d'une attaque armée au Guatemala. Dans un tweet, le président  Macron a salué l'"engagement humaniste, fraternel, solidaire qui fait honneur à la France" de cet ingénieur agronome de 55 ans, "lâchement assassiné".

Au Niger, sept personnes (dont six Français) travaillant pour l'ONG Acted (Agence d'aide à la coopération technique et au développement) ont été tuées dimanche avec leur guide nigérien par des hommes armés à Kouré, à 60 km au sud-est de Niamey, lors d'une excursion touristique.

Quelque 5.100 militaires français sont déployés au Sahel dans le cadre de la force Barkhane pour lutter contre les groupes jihadistes armés, en soutien aux armées des cinq pays de la région, dont le Niger.

Le conseil de défense a examiné "les conséquences militaires" et "l'ensemble des dispositifs (français) dans la région", a indiqué Emmanuel Macron. "Nous poursuivons l'action pour éradiquer les groupes terroristes avec l'appui renforcé de nos partenaires", a affirmé le chef de l'Etat.

- Acted suspend ses activités -

Le Premier ministre Jean Castex a également prévenu, lors d'un déplacement à Montpellier, que "la France veillera à ne pas laisser impuni ce crime odieux contre nos compatriotes". Il a dénoncé une "attaque d'une extrême violence et d'une lâcheté difficilement descriptible".

L'attaque a, selon le chef du gouvernement français, "marqué d'autant plus fortement nos consciences que les victimes sont des personnes civiles, des personnes jeunes, engagées dans l'humanitaire, qui travaillent au service des autres dans un esprit de coopération et de proximité avec les habitants de ce pays".

L'ancien candidat socialiste Benoît Hamon a rendu hommage dans un tweet à l'une des victimes, qui "s'était engagée à (ses) côtés lors de l'élection présidentielle" et dont les "convictions l'avaient amenée à poursuivre son engagement dans l'action humanitaire au Niger", où elle a été "assassinée par des terroristes sans foi ni loi".

Une équipe de onze enquêteurs français spécialisés s'est envolée mardi pour le Niger dans le cadre d'une demande d'entraide internationale acceptée par les autorités nigériennes, ont indiqué à l'AFP des sources policière et judiciaire. Elle est composée de six enquêteurs de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et de deux autres de la Sous-direction antiterroriste, accompagnés par trois membres de la police technique scientifique.

Le parquet national antiterroriste français avait annoncé lundi avoir ouvert une enquête notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

Acted a quant à elle annoncé suspendre temporairement ses activités au Niger. "Nous avons besoin d'entendre nos humanitaires au Niger et dans les pays du Sahel, on a besoin qu'ils se parlent et qu'ils nous parlent et nous allons envoyer une délégation du siège", a indiqué son président Frédéric de Saint-Sernin sur RFI.

"Mais il n'est pas question de quitter le pays, il n'est pas question de quitter la région, nous sommes là pour aider les bénéficiaires", a-t-il ajouté.

Baptiste BECQUART



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Une semaine après le drame, la rue libanaise en guerre contre ses dirigeants

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Des Libanais rassemblés pour une cérémonie en hommage aux victimes de l'explosion au port de Beyrouth, le 11 août 2020 - PATRICK BAZ / ©AFP

(AFP)

A 18H08 mardi à Beyrouth, une foule, en pleurs et en colère, a rendu hommage aux victimes de l'explosion qui a dévasté la capitale libanaise il y a une semaine, et promis de faire tomber l'ensemble de la classe dirigeante.

Le gouvernement de Hassan Diab a démissionné lundi. Mais dans la rue, les Libanais veulent aussi le départ du chef de l'Etat, du chef du Parlement, des députés, des partis politiques... accusés depuis longtemps de corruption et d'incompétence et jugés responsables du drame de par leur incurie. "Tous veut dire tous", ne cessent-ils de clamer.

Pour la quatrième nuit consécutive, les heurts ont repris entre des dizaines de manifestants et les forces de l'ordre près du siège du Parlement à Beyrouth. Dix blessés ont été transférés vers des hôpitaux et 32 ont été soignés sur place, selon la Croix-Rouge libanaise.

A 18H08 locales (15H08 GMT), les cloches des églises ont retenti et les appels à la prière dans les mosquées ont été lancés. C'est à cette heure là que la capitale a été secouée le 4 août par une gigantesque déflagration au port de Beyrouth, causée par un incendie dans l'entrepôt où étaient stockées selon les autorités 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium.

Au moins 171 morts, 6.000 blessés, de nombreux disparus et près de 300.000 sans-abri. Des quartiers entiers de Beyrouth transformés en champs de ruines. 

Depuis, c'est la population, surtout des jeunes volontaires, qui déblaye les décombres et aide les plus démunis et ceux dans le besoin, face à l'inertie des pouvoirs publics. Des ONG locales et internationales se sont aussi mobilisées pour apporter aides médicales et nourriture.

La démission du gouvernement plonge davantage le pays dans l'incertitude mais les manifestants veulent que tous les dirigeants rendent des comptes et soient jugés.

"Nous ne ferons pas notre deuil, nous ne porterons pas le noir avant d'avoir enterré le pouvoir", a lancé un orateur devant la foule de Libanais, la plupart vêtus de blanc, rassemblés aux portes du port rasé par l'explosion.

Certains pleurent, d'autres retiennent avec peine leurs larmes. Une femme égrène l'interminable liste des noms des victimes, qui défilent aussi sur un écran.

- Barricades en feu -

"Mon frère est mort à cause de la négligence de l'Etat, à cause de la corruption", lâche Ali Nourredine, tenant le portrait d'Ayman, 27 ans, un militaire qui était au port.

Il n'a que faire de la démission du gouvernement. "Il y aura un changement quand l'ensemble du régime changera", dit-il au bord des larmes.

A quelques km de là, près du siège du Parlement, des dizaines de manifestants ont tenté de défoncer des barricades en y mettant parfois le feu. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, comme tous les soirs depuis samedi.

Une semaine après le drame, les autorités n'ont pas pu encore expliquer pourquoi une importante quantité de nitrate d'ammonium -substance chimique dangereuse- était entreposée depuis six ans au port, au beau milieu de la ville. De surcroît sans "mesures de précaution" de l'aveu même de Hassan Diab.

L'enquête locale se poursuit, disent-elles, après l'interpellation d'une vingtaine de personnes.

Parmi les morts dans l'explosion figurent 35 réfugiés selon l'ONU.

En octobre 2019, un mouvement de contestation inédit est né au Liban pour dénoncer le marasme économique et des services publics en déliquescence et appeler au départ d'une classe politique quasi inchangée depuis des décennies et accusée des maux du pays.

- Record de contaminations -

L'explosion a été la catastrophe de trop pour une population accablée face à une dépréciation historique de la livre libanaise, une hyperinflation et des restrictions bancaires draconiennes.

A cela s'ajoute l'épidémie de Covid-19. Un nouveau record quotidien de contaminations -309 cas et sept décès- a été enregistré ces dernières 24 heures.

Honni, le gouvernement Diab annoncé en janvier, trois mois après la démission de celui de Saad Hariri sous la pression de la rue, a été formé par un seul camp, celui du mouvement Hezbollah, qui domine la vie politique, et ses alliés.

Qui succèdera à Hassan Diab? Le Premier ministre est nommé par le président Michel Aoun, lui-même très décrié, sur la base de consultations contraignantes avec les blocs parlementaires des partis politiques traditionnels, eux aussi rejetés par la rue.

Reste à voir aussi si l'ampleur du cataclysme va pousser à la formation rapide d'un gouvernement, les tractations prenant d'habitude des mois.

Quoi qu'il en soit, les analystes sont partagés sur un possible changement.

Hilal Khachan estime que l'explosion pourrait "changer la donne". Jeffrey G. Karam, politologue à la Lebanese American University de Beyrouth, juge, en revanche, "quasi impossible de considérer et même d'imaginer que l'explosion va balayer la classe politique au pouvoir".

Tony GAMAL-GABRIEL



Source : ...

www.zinfos974.com

Belarus: la principale rivale du président quitte le pays, l'UE menace de sanctions

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Manifestation contre le résultat de l'élection présidentielle, le 10 août 2020 à Minsk, au Belarus - Sergei GAPON                 / ©AFP

(AFP)

L'opposante Svetlana Tikhanovskaïa, rivale à la présidentielle de l'autoritaire dirigeant du Bélarus Alexandre Loukachenko, a annoncé mardi avoir quitté le pays, deux jours après des élections jugées "ni libres, ni équitables" par l'UE qui a menacé Minsk de sanctions.

Mme Tikhanovskaïa, 37 ans, a affirmé avoir pris "seule" cette "décision très difficile", après deux jours de manifestations d'opposition qui ont suivi le scrutin et ont été violemment réprimées par la police.

Mardi soir, les forces anti-émeutes étaient encore déployées en nombre à Minsk où des centaines de protestataires sont descendus dans la rue en ordre dispersé, selon un journaliste de l'AFP. 

La police procédait à des interpellations sporadiques des protestataires, a-t-il constaté, alors que des témoins ont fait état auprès de l'AFP des cas isolés d'un recours à des grenades assourdissantes par les forces de l'ordre.

Au total, des dizaines de personnes ont été interpellées dans différents endroits de Minsk, selon la chaîne de télévision Belsat.

Plusieurs photographes couvrant les nouvelles protestations se sont vu confisquer leurs clés USB et endommager leurs appareils photo par la police, selon un photographe de l'AFP.

- 'en sécurité' -

"Je sais que beaucoup me condamneront, beaucoup me comprendront, beaucoup me haïront", a affirmé Mme Tikhanovskaïa. L'opposante a évoqué ses deux enfants, de 5 et 10 ans, qu'elle avait déjà envoyés à l'étranger en craignant des pressions.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Linas Linkevicius, a indiqué que Mme Tikhanovskaïa était "en sécurité" avec ses enfants.

Peu après l'agence d'Etat bélarusse Belta a diffusé d'autres images non datées montrant l'opposante lisant une déclaration pour appeler au "respect de la loi" et à ne pas manifester.

Ses alliés ont immédiatement dit que cette vidéo avait été enregistrée "sous pression", probablement lundi soir, lorsqu'elle était retenue plusieurs heures au siège de la Commission électorale, où elle était venue déposer une plainte.

L'Union européenne a jugé mardi ce scrutin "ni libre ni équitable", dans une déclaration approuvée par les 27 Etats membres, en menaçant "entre autres, de prendre des mesures contre les responsables des violences observées, des arrestations injustifiées et de la falsification des résultats des élections".

- 'mettre fin aux violences' -

Des manifestations de protestation contre les résultats du scrutin donnant le président sortant Loukachenko vainqueur avec 80,08% des voix ont été violemment réprimées dimanche et lundi soir avec du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc par les forces anti-émeutes, faisant un mort.

La police a fait état de 5.000 arrestations au total dimanche et lundi soir. Le ministère de la Santé a indiqué que 200 blessés étaient hospitalisés.

"Nous demandons le pouvoir en place de mettre fin aux violences et d'écouter la volonté du peuple", a déclaré mardi soir Maria Kolesnikova, une alliée proche de Mme Tikhanovskaïa, dans une adresse vidéo.

Svetlana Tikhanovskaïa a émergé comme une rivale inattendue face au président Alexandre Loukachenko, 65 ans, au pouvoir depuis 26 ans.  Elle avait remplacé dans la course à la présidentielle son mari, Sergueï, un vidéo-blogueur en vue, emprisonné en mai.

Après le scrutin dimanche, l'opposante qui n'a recueilli que 10% des voix selon les résultats officiels, a appelé le régime à "céder le pouvoir", contestant la victoire de M. Loukachenko, réélu pour un sixième mandat.

"Le départ de Tikhanovskaïa ne va pas nous arrêter", a assuré à l'AFP Ian, un manifestant de 28 ans.

Mardi, des appels à une grève générale circulaient sur les réseaux sociaux. Selon les médias bélarusses d'opposition, plusieurs entreprises locales y ont pris part.

- approche 'inacceptable' -

La Commission européenne, Paris, Berlin, Londres et Washington ont condamné la répression et appelé Minsk à la retenue. 

Rome a appelé les autorités bélarusses à "engager le plus rapidement possible un dialogue avec l'opposition", alors que Varsovie a offert sa médiation.

De son côté, la diplomatie bélarusse a accusé mardi les Européens de "ne pas avoir même cherché à comprendre ce qui se passe", en qualifiant cette approche d'"inacceptable" et assurant avoir des preuves "irréfutables" d'une ingérence étrangère.

Le président Loukachenko a déjà qualifié les manifestants de "moutons" téléguidés depuis l'étranger.

Pour leur part, Moscou et Pékin ont félicité Alexandre Loukachenko, qui avait pourtant accusé le Kremlin de vouloir vassaliser son pays.

La mobilisation en faveur de Mme Tikhanovskaïa s'est faite sur fond de difficultés économiques, aggravées par des tensions avec la Russie, et de la réponse d'Alexandre Loukachenko à l'épidémie de coronavirus, qu'il a qualifiée de "psychose".

Tatiana KALINOVSKAYA



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